Votre chienne souffre d’un pyomètre, ou votre vétérinaire a évoqué les risques d’une telle affection de l’utérus pour vous présenter les intérêts de la stérilisation de votre chienne, et vous aimeriez donc savoir ce dont il s’agit réellement. En effet le pyomètre peut s’avérer très grave s’il n’est pas pris à temps.
Table des matières
- Les caractéristiques et les causes du pyomètre
- Les symptômes d’un pyomètre
- Le diagnostic du pyomètre
- Le traitement du pyomètre
- Pyomètre chez la chienne
- Qu’est-ce que le pyomètre chez la chienne ?
- Comment reconnaître une chienne atteinte de pyomètre ?
- Traitement des pyomètres chez la chienne
- Métrite chez le chien (pyomètre)
- Cause
- Quelles chiennes sont touchées par la métrite ?
- Symptômes
- Quand consulter un vétérinaire ?
- Diagnostic
- Traitement
- Suivi post-traitement
- Traitement médical
- Métrite après la mise bas
- Faut-il opérer en urgence un pyomètre chez la chienne ?
- Quelles sont les complications possibles d’un pyomètre chez la chienne ?
- Peut-on prévenir l’apparition d’un pyomètre chez la chienne ?
- La prise en charge de votre animal
- Les soins post-opératoires
- Symptômes du pyomètre
- Causes du pyomètre
- Traitements et prévention du pyomètre
- La métrite chez la chienne : symptômes, traitement et prévention
- Qu’est-ce que la métrite chez la chienne ?
- Quels sont les symptômes de la métrite ?
- Comment soigner l’infection ?
- Peut-on prévenir la métrite chez la chienne ?
- Le pyomètre chez la chienne
- Qu’est-ce qu’un pyomètre chez la chienne ?
- Comment suspecter un pyomètre chez une chienne?
- Quel en est la cause ?
- Quels sont les individus à risque ?
- Comment traiter un pyomètre chez la chienne?
Les caractéristiques et les causes du pyomètre
Le pyomètre est une affection touchant l’utérus ayant pour origine un dérèglement hormonal (des hormones sexuelles) survenant le plus souvent dans les deux mois qui suivent les chaleurs de la chienne. Le dérèglement hormonal aboutit à une production trop importante de mucosités et de sécrétions par les glandes de la paroi utérine. Le col utérin étant fermé, les sécrétions s’accumulent dans l’utérus. Celui-ci se dilate alors de façon exagérée. Une infection bactérienne secondaire du contenu utérin vient souvent compliquer le tableau clinique.
Le pyomètre est susceptible de toucher toutes les chiennes de plus de sept ans (et parfois même plus jeunes), n’ayant pas été stérilisées. Il n’y a pas de prédisposition de race pour cette affection. La cause précise du dérèglement hormonal n’est pas connue. Toutefois, certains pyomètres ont pour origine l’utilisation abusive ou inadaptée de traitements hormonaux (pour les avortements, l’interruption ou la prévention des chaleurs) et, dans ce cas, ils peuvent toucher des chiennes de tout âge.
Les symptômes d’un pyomètre
Il existe deux formes principales de pyomètre :
- le pyomètre à col fermé : les sécrétions s’accumulent dans l’utérus. Mais aucune perte vulvaire n’est décelable. On note en revanche une distension abdominale.
- le pyomètre à col ouvert : la pression exercée par les sécrétions fait ouvrir le col utérin. On observe alors des écoulements vulvaires muco-purulents, avec parfois du sang.
Les symptômes sont souvent peu spécifiques (mis à part les éventuels écoulements vulvaires). La chienne est abattue et anorexique. Il arrive aussi que la chienne se mette à boire et à uriner en quantité très importante : on parle alors de polyuro-polydipsie. Enfin, de l’hyperthermie est parfois présente.
Les symptômes généraux sont plus importants en cas de pyomètre à col fermé. La chienne est totalement prostrée, peut vomir ou être déshydratée. Cela aboutit parfois progressivement à un état de choc voire au coma.
Le diagnostic du pyomètre
Le pyomètre doit être suspecté chez toute chienne non stérilisée de plus de sept ans, qui présente un abattement soudain, de l’anorexie et/ou une polyuro-polydipsie dans les deux mois qui suivent ses chaleurs.
Le diagnostic est assez facile à réaliser si des pertes vulvaires sont présentes. En revanche, lorsque le pyomètre est à col fermé, il est plus difficile à mettre en évidence.
Il faut alors effectuer des radiographies de l’abdomen ou une échographie abdominale. Ces deux techniques d’imagerie révèlent, en effet, une dilatation utérine anormale et la présence d’un contenu liquidien dans l’utérus.
Des examens sanguins sont parfois réalisés. La numération-formule montre souvent une augmentation du nombre de globules blancs (et plus particulièrement des polynucléaires neutrophiles). Les examens biochimiques révèlent parfois une augmentation du taux de l’urée et de la créatinine dans le sang, en cas de déshydratation et d’atteinte rénale concomitante.
Le traitement du pyomètre
Le pyomètre est une affection grave qu’il faut traiter rapidement.
Le traitement le plus couramment effectué et le plus efficace est d’ordre chirurgical. Il consiste en une ovario-hystérectomie, c’est-à-dire que l’on retire les deux ovaires et l’utérus dans sa totalité. Les chiennes sont souvent perfusées durant et après l’intervention, notamment pour lutter contre la déshydratation. Une antibiothérapie par voie générale complète généralement le traitement.
Le traitement chirurgical est le plus efficace car il permet une guérison totale et rapide. De plus, cela évite la survenue de récidives aux chaleurs suivantes.
Il existe en effet des traitements médicaux pour traiter le pyomètre. Mais, ceux-ci sont moins concluants et le risque d’apparition de récidives aux chaleurs suivantes est assez important. Les traitements médicaux sont donc réservés pour les chiennes dont l’état général est trop atteint et qui ne peuvent donc pas subir une intervention chirurgicale. Il peut aussi être réalisé chez des chiennes reproductrices dont les propriétaires refusent l’ovario-hystérectomie.
Les traitements médicaux consistent à provoquer une dilatation du col utérin puis des contractions des parois utérines, pour faire expulser les sécrétions. On y adjoint aussi un traitement antibiotique.
Ces traitements médicaux sont toutefois assez lourds et ne constituent pas le traitement de choix du pyomètre. Il est effectivement préférable de privilégier l’intervention chirurgicale.
Pyomètre chez la chienne
Le pyomètre (ou métrite) est une infection utérine grave, qui touche uniquement les chiennes non-stérilisées. Ce trouble de santé se caractérise par l’apparition de pus dans l’utérus de la chienne. Si le pyomètre n’est pas traité rapidement, il peut aller jusqu’à entraîner le décès de l’animal.
Qu’est-ce que le pyomètre chez la chienne ?
Le pyomètre est une affection importante de l’utérus de la chienne. Il peut survenir chez les chiennes âgées et non-stérilisées.
La caractéristique principale de ce trouble de santé est l’accumulation de pus au sein de l’utérus. Une chienne touchée ne va plus parvenir à éliminer les sécrétions produites par les glandes de la paroi utérine. En conséquence, les liquides vont s’accumuler et entraîner une infection bactérienne.
Si l’infection n’est pas traitée, le pus peut s’accumuler dans l’utérus et mettre en danger la vie de la chienne.
Causes d’un pyomètre canin
Le pyomètre est systématiquement dû à un dérèglement hormonal. Il apparaît en règle générale entre 8 et 6 semaines après la fin des chaleurs.
Des hormones sexuelles, produites en trop grand nombre, entraînent un épaississement du revêtement utérin, ce qui a notamment pour conséquence des sécrétions plus importantes et le blocage du col utérin.
Il est à noter que le dérèglement hormonal à l’origine de ce problème peut être dû :
- à une cause naturelle ou inexpliquée (souvent liée au vieillissement) ;
- à l’administration de traitements hormonaux.
L’administration de pilules contraceptives pour chienne est l’une des premières causes de pyomètre.
Quand la cause du dérèglement hormonal est naturelle, on ne comprend pas forcément son origine.
Bon à savoir : la stérilisation de la chienne dès son plus jeune âge permet d’éviter les pyomètres, mais aussi de nombreux autres problèmes hormonaux, ainsi que des tumeurs mammaires.
Les deux formes de pyomètres
Si le pyomètre est toujours dû aux mêmes causes, il peut se développer de deux manières différentes. On trouve ainsi deux formes de cette affection :
- Le pyomètre à col ouvert : dans ce cas, le col utérin est légèrement ouvert. Les sécrétions utérines peuvent alors s’échapper, sous la forme d’écoulements vulvaires.
- Le pyomètre à col fermé : dans ce cas, le col utérin est totalement clos. Le pus s’accumule donc à l’intérieur de l’utérus, et peut former une augmentation du volume de l’abdomen.
La seconde forme est la plus grave, puisque l’infection bactérienne est alors souvent bien plus forte, ce qui entraîne des symptômes aggravés (apathie, perte de poids, etc.).
Bon à savoir : la pression des sécrétions utérines peut faire évoluer un pyomètre à col fermé en pyomètre à col ouvert. En revanche, si le col ne s’ouvre pas, l’utérus risque de rompre. Dans tous les cas, un pyomètre non-traité engage le pronostic vital de l’animal.
Comment reconnaître une chienne atteinte de pyomètre ?
Cette affection utérine doit être traitée rapidement, sans quoi la chienne risque d’y succomber. En conséquence, il est important pour un maître de savoir repérer ce type de problèmes, et de consulter un vétérinaire dès que cela est nécessaire.
Quelles sont les chiennes les plus exposées au pyomètre ?
Rappelons que seules certaines chiennes peuvent souffrir de pyomètre. Cette affection touche uniquement les chiennes entières (non-stérilisées).
Il existe deux facteurs aggravants :
- L’âge : les chiennes les plus fréquemment touchées sont atteintes de 6 ans ou plus.
- Les traitements hormonaux : si la chienne non-stérilisée prend régulièrement des pilules contraceptives ou encore des traitements contre les chaleurs, elle peut développer ce problème à n’importe quel stade de sa vie.
Pour prévenir les pyomètres et protéger la chienne, la stérilisation reste le meilleur choix.
Symptômes d’un pyomètre de la chienne
Comme toute infection bactérienne, ce trouble de santé va entraîner un dépérissement de la chienne.
Un animal atteint de pyomètre peut ainsi développer les symptômes suivants :
- apathie ;
- perte de poids ;
- perte d’appétit ;
- écoulements vulvaires purulents et sanguinolents ;
- ventre gonflé (distension abdominale) ;
- soif intense ;
- augmentation de fréquence des urines.
Les symptômes vont aller en s’aggravant si le chien n’est pas traité, en particulier dans le cas d’un pyomètre à col fermé. À terme, la chienne peut entrer dans un état de prostration, voire dans un coma.
Bon à savoir : qu’ils soient liés au pyomètre ou non, ces différents symptômes sont toujours le signe d’un problème de santé grave. Consultez un vétérinaire au plus vite en cas d’apparition d’un ou plusieurs de ces symptômes.
Traitement des pyomètres chez la chienne
S’il est repéré et pris en charge à temps, le pyomètre peut tout à fait être soigné. Le traitement dépend de l’état de santé de la chienne et de la situation. Dans tous les cas, il est indispensable de consulter un vétérinaire pour chien dès l’apparition des premiers symptômes.
Diagnostic du pyomètre
L’hypothèse d’un pyomètre est généralement faite sur toute chienne non-stérilisée âgée de plus de 6 ans, qui subit un abattement important dans les 8 semaines qui suivent ses dernières chaleurs.
En cas de pyomètre à col ouvert, le diagnostic peut être réalisé à l’œil nu, grâce aux écoulements vulvaires.
Si le col utérin est fermé, une radiographie ou une échographie peuvent permettre de diagnostiquer le pyomètre.
Traitement vétérinaire
Le vétérinaire peut décider d’un traitement, en fonction de l’état de santé de la chienne et des préférences du maître.
Il existe deux solutions principales pour traiter le pyomètre :
- La solution la plus recommandée est l’opération chirurgicale (ovario-hystérectomie), associée à l’administration d’antibiotiques. Cette solution consiste à retirer les ovaires et l’utérus, de manière à mettre un terme au problème, et à éviter sa réapparition. Cette solution rend la chienne stérile.
- Une solution non chirurgicale est le traitement antibiotique. Ce traitement est plus long et peut s’avérer inefficace, mais permet d’éviter la stérilité de la chienne (notamment si elle est reproductrice). Il s’accompagne d’injections hormonales, de manière à ouvrir le col de l’utérus.
La solution chirurgicale est vivement recommandée. En effet, le risque de récidive est de 70 % si on conserve l’utérus de la chienne. La chirurgie peut être la seule solution viable si l’animal est sévèrement touché.
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Métrite chez le chien (pyomètre)
La métrite est une infection utérine causée par une perturbation hormonale et touchant surtout les chiennes non stérilisées d’âge moyen.
Le terme pyomètre vient du mot pyo-, du grec ancien πῦον (puon) » pus » et -mètre, du grec ancien μήτρα (metra) » matrice « , car cette maladie engendre un utérus dilaté et rempli de pus. La version moins grave de la métrite est l’endométrite.
Cause
Malgré les recherches, il existe encore beaucoup d’incertitude sur les causes de la métrite. Les hormones et les bactéries contribuent au développement de la maladie.
Pendant les chaleurs, l’utérus s’ouvre et les bactéries peuvent y entrer.
Certaines chiennes, lors des changements hormonaux liés aux chaleurs, sont plus sensibles aux infections. Lorsque l’utérus se ferme après les chaleurs, les bactéries y sont enfermées et peuvent causer une inflammation.
Quelles chiennes sont touchées par la métrite ?
La métrite se produit surtout chez les chiennes d’âge moyen et âgées. Dans de rares cas, elle se manifeste aussi chez des chiennes plus jeunes. Les symptômes apparaissent entre quelques semaines et quelques mois avec les chaleurs, pendant la phase lutéale (métœstrus/diœstrus).
La métrite est plus fréquente chez certaines races. La raison repose sans doute sur les facteurs héréditaires qui déterminent si une chienne est concernée.
Certains traitements hormonaux peuvent augmenter le risque de souffrir d’une métrite.
Symptômes
Dans les cas de pyomètre à col ouvert, le col de l’utérus est ouvert et du pus rouge brunâtre et nauséabond s’écoule de la vulve. Les écoulements apparaissent parfois quelques semaines après les chaleurs et le propriétaire de l’animal peut penser que les chaleurs se poursuivent. Les écoulements peuvent être tellement légers que le seul symptôme visible est que la chienne se lèche souvent.
Avec le pyomètre à col fermé, le col de l’utérus est fermé et aucun écoulement n’est visible. Le pus ne peut pas s’écouler, l’utérus s’agrandit et se remplit.
D’autres symptômes fréquents sont une plus grande soif, une augmentation des mictions et un état général dégradé. Certaines chiennes peuvent avoir moins d’appétit, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs abdominales et un abdomen dilaté. Par la suite, elle peut avoir de la fièvre ou une hypothermie, une respiration rapide et un rythme cardiaque accéléré. Parfois, les seuls symptômes d’une métrite visibles par le maître sont une boiterie ou une rigidité des pattes arrière.
La métrite peut rapidement devenir très sérieuse. Si la chienne n’est pas prise en charge rapidement, l’utérus risque d’éclater ce qui peut causer une septicémie et le décès.
Quand consulter un vétérinaire ?
Si l’un des symptômes décrits ci-dessus se produit, il faut contacter un vétérinaire. Il est important de se souvenir que certaines chiennes ne vont présenter qu’un ou deux symptômes parmi ceux cités, mais être gravement malades. Toutes les chiennes qui ont quelques années et qui ont eu des chaleurs relativement récentes (dans les mois qui précèdent), doivent faire l’objet d’un examen pour une métrite si elles ont un comportement inhabituel sans raison apparente.
Diagnostic
Pour établir le diagnostic d’une métrite, une échographie abdominale est réalisée. Il est possible de distinguer un utérus rempli de liquide. Il est parfois possible de diagnostiquer une métrite sur une radiographie.
Le vétérinaire réalise normalement une analyse sanguine afin de déceler une présence importante de globules blancs, ce qui peut signaler une inflammation et examiner le fonctionnement des autres organes du corps pour voir s’ils sont affectés par la maladie.
Traitement
Le traitement le plus fréquent et le plus efficace est la chirurgie, c’est-à-dire l’ablation de l’utérus et des ovaires. C’est le traitement qui est normalement conseillé. Parfois, l’état général de la chienne et sa circulation doivent être stabilisés avant l’intervention à l’aide d’une perfusion et d’un analgésique.
L’opération est comparable à une castration (ovario-hystérectomie). L’intervention est plus compliquée puisque l’utérus est hypertrophié et enflammé. Il existe un risque de perforation lors de la manipulation. Le risque lié à l’anesthésique est aussi augmenté en raison de l’état général détérioré de la chienne. En plus de l’anesthésie lors de l’opération, la chienne est aussi sous perfusion et analgésique.
Suivi post-traitement
Dans des cas sans complication, la chienne peut rentrer à la maison le même jour ou le jour suivant l’opération. Si des complications se produisent, la chienne peut être prise en charge plusieurs jours. Elle peut par exemple présenter des saignements après l’opération, ou elle peut souffrir d’une péritonite si l’utérus fragilisé se rompt avant ou pendant l’opération.
De faibles écoulements et une grande soif peuvent durer pendant 2 à 3 semaines après l’opération. Afin d’éviter que la chienne lèche la plaie, elle peut porter une collerette pendant les 15 premiers jours ou jusqu’au retrait des points qui s’effectue habituellement après 10 à 12 jours. Parfois, les points sont réalisés avec du fil résorbable qui part tout seul.
Traitement médical
Il peut parfois s’avérer nécessaire de suivre un traitement médical pour soigner une métrite. C’est le cas notamment si la chienne ne peut pas être anesthésiée et opérée, ou si elle a une grande valeur reproductrice et le maître souhaite essayer d’avoir des chiots. Afin que le traitement médical fonctionne, la chienne ne doit pas être fortement affectée. Le traitement médical comprend souvent des injections afin que l’utérus se vide et des examens échographiques afin de vérifier que le traitement fonctionne correctement. C’est la raison pour laquelle le traitement médical peut être aussi onéreux que l’intervention chirurgicale.
Métrite après la mise bas
De légères pertes sont normales pendant plusieurs semaines après la mise bas, car le liquide utérin et le placenta sont évacués par l’utérus. Des écoulements de pus ou malodorants peuvent signaler une infection, ainsi que de la fièvre. Dans ces cas, la chienne doit être vue par un vétérinaire.
Dans tous les cas, ce traitement ne doit pas être utilisé si l’état général de votre animal est dégradé.
Faut-il opérer en urgence un pyomètre chez la chienne ?
Le pyomètre est avant tout une urgence médicale, visant à soulager l’animal, lutter contre l’infection, réhydrater et préparer l’animal à une anesthésie générale dans les meilleures conditions possibles. L’intervention chirurgicale est décidée en fonction de nombreux critères et biologiques, dans les heures suivant l’admission de l’animal.
Quelles sont les complications possibles d’un pyomètre chez la chienne ?
Comme lors de toute chirurgie, des complications peuvent survenir. Bien que rare, un décès lors de l’anesthésie peut survenir. Grâce à l’utilisation de protocoles anesthésiques modernes et d’appareils de monitorage (ECG, oxymétrie pulsée), le risque est minimisé.
Les complications possibles comprennent l’apparition d’infection urinaire, d’une infection abdominale (péritonite infectieuse), une insuffisance rénale (le plus souvent réversible après la mise en place du traitement). Lors d’atteinte très sévère une défaillance multi-organique peut survenir, des troubles de la coagulation apparaissent et peuvent entraîner la mort de votre chienne.
Peut-on prévenir l’apparition d’un pyomètre chez la chienne ?
Le simple fait de stériliser votre animal jeune évite le pyomètre et diminue le risque de tumeurs mammaires.Cette chirurgie peut être réalisée par laparoscopie par deux petites incisions avec l’aide d’une caméra. La chirurgie peut être faite dès l’âge de 6 mois.
La prise en charge de votre animal
Dès sa présentation à l’hôpital, votre chienne est examinée par notre équipe médicale, présente 24h/24. Le pyomètre peut être une urgence, stabiliser votre animal est notre priorité. Des voies veineuses sont mises en place (à l’aide de cathéters intraveineux), des perfusions et des médicaments sont administrés afin de réhydrater votre animal et combattre l’infection. La douleur de votre animal est soulagée à l’aide de morphine.
Quand son état général le permet, l’animal est opéré rapidement après l’admission. Sinon une réanimation médicale est poursuivie et l’intervention est différée de quelques afin de limiter les risques anesthésiques.
Un monitoring permanent de votre chien est mis en place: surveillance ECG, pression artérielle, température, fonction respiratoire.
En fonction de l’état général de votre chienne, sans complication post-opératoire votre animal peut rentrer à la maison après 2 jours suivant l’intervention chirurgicale.
Les soins post-opératoires
Les recommandations et les soins post-opératoires vous seront expliquées par un vétérinaire au moment de la sortie de votre animal. Un compte rendu détaillé vous sera rendu à cette occasion. En cas de problème ou de questions vous pourrez joindre en permanence une infirmière et un vétérinaire par téléphone. Notre hôpital est ouvert sans interruption, 24h/24, 7j/7.
Le pyomètre, maladie propre à la femelle non stérilisée, est la conséquence d’une inflammation de l’utérus qui s’infecte secondairement. C’est une pathologie extrêmement grave qui, lorsqu’elle est constatée par le maître, revêt un caractère d’urgence.
Symptômes du pyomètre
Dans un premier temps, le col étant fermé, les seuls signes visibles de l’affection sont une fatigue, une perte de l’appétit, une augmentation importante de la soif et des urines, ainsi qu’un début de distension de l’abdomen. La fièvre n’est pas systématique.
Secondairement le col s’ouvre sous la pression des secrétions utérines et alors une sécrétion sanguinolente mêlée de pus malodorant est visible au niveau de la vulve. Sans intervention du vétérinaire, l’infection progresse, l’animal entre en septicémie, puis connaît un état de choc et la mort. Si le col ne s’ouvre pas, l’utérus continue à se distendre jusqu’à ce qu’il finisse par se rompre engendrant une péritonite bien souvent dramatique.
Causes du pyomètre
Le pyomètre est le résultat d’un dérèglement hormonal sexuel survenant après la fermeture du col utérin dans les semaines qui suivent les chasses. La paroi utérine augmente anormalement sa production de secrétions qui s’accumulent dans la cavité utérine. Ce contenu peut secondairement être colonisé par des bactéries et donc s’infecter. L’utérus est alors dilaté par une masse de pus plus ou moins importante. Une des causes les plus fréquentes de pyomètre est l’administration répétée de produits contraceptifs destinés à éviter les chaleurs ou à les interrompre.
Traitements et prévention du pyomètre
Dans les cas bénins malheureusement relativement rares, l’animal pourra se contenter d’un traitement médical. Il consiste en l’administration d’antibiotiques destinés à combattre l’infection ainsi que de médicaments générant des contractions utérines afin d’éliminer le maximum de secrétions. Bien souvent, l’affection récidive et le maître est alors appelé à une surveillance attentive de sa chienne après chaque chaleur.
Néanmoins dans la majorité des cas, la seule issue possible est chirurgicale. Elle consiste en l’ablation de l’utérus accompagnée ou non de l’ablation des ovaires. C’est une chirurgie lourde mais qui est bien souvent la seule solution permettant de sauver la vie de la chienne malade. Elle assure également l’absence totale de récidive.
Ecrit par:
Dr Alain Fournier
Docteur vétérinaire
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Mis à jour le 01 août 2011
La métrite chez la chienne : symptômes, traitement et prévention
La métrite est une infection de l’utérus de la chienne qui se manifeste notamment par une accumulation et un écoulement de pus. Extrêmement douloureuse, cette maladie peut être due à de nombreux facteurs, le plus souvent à des traitements hormonaux. Elle doit être diagnostiquée au plus tôt pour éviter les complications et préserver la santé de l’animal. Découvrez les causes, les symptômes, les traitements et les modes de prévention de cette infection.
Qu’est-ce que la métrite chez la chienne ?
La métrite, ou pyomètre, est une inflammation de l’endomètre de la chienne. L’endomètre est la muqueuse qui recouvre son utérus. Ainsi atteinte, du pus s’accumule dans l’organe en quantité plus ou moins importante.
Malheureusement, cette infection grave peut conduire au décès de la chienne. Il est important d’agir rapidement pour la prendre charge au plus tôt pour espérer une survie de l’animal.
Les deux types de pyomètre
On distingue deux types de pyomètre : à col ouvert et à col fermé.
- Le pyomètre à col ouvert : c’est cette forme de pyomètre qui est appelé métrite. Le col de l’utérus de la chienne est ouvert, ce qui permet de constater les écoulements de pus par la vulve de l’animal. Ceux-ci peuvent prendre l’apparence de chaleurs et être accompagnés de sang. Néanmoins, si les dernières chaleurs de la chienne sont récentes, le risque de métrite est important et il faut la conduire en urgence chez le vétérinaire.
- Le pyomètre à col fermé : il est plus difficile de diagnostiquer la maladie, car les écoulements sont internes et invisibles. En revanche, la chienne atteinte à tendance à se lécher excessivement la vulve, elle semble fatiguée et perd son appétit alors que sa soif augmente. Son abdomen peut être enflé et elle peut être prise de vomissements et de diarrhées.
Quelles sont les causes d’une métrite ?
Il s’agit avant tout d’une infection d’origine hormonale, favorisée par la prise de la pilule contraceptive. C’est pour cela que la maladie touche essentiellement les chiennes non stérilisées. Les traitements destinés à limiter ou cesser les chaleurs et les médicaments abortifs peuvent également être en cause. Pour éviter ces » désagréments « , il est préférable de faire stériliser la chienne plutôt que lui administrer ces traitements dangereux pour sa santé.
Néanmoins, il existe des métrites d’origine infectieuse causées par des virus ou des bactéries qui pénètrent dans l’utérus de la chienne en remontant par les voies naturelles. L’infection est notamment favorisée en cas de mise bas ou d’un déficit immunitaire de l’animal.
Enfin, la métrite peut apparaître à la suite d’une hyperplasie glandulokystique de l’utérus (HGK). Il s’agit d’une excroissance de l’endomètre associée à l’apparition et à la multiplication de kystes. Dans ce cas, la métrite est une complication possible de la maladie.
Existe-t-il des facteurs aggravants ?
La prise de médicaments hormonaux pour stopper les chaleurs ou faire avorter la chienne favorise l’apparition de la métrite. L’âge de l’animal peut également être un facteur, car ce type de complication se développe le plus souvent à partir de 6 ans.
Il faut savoir que la maladie est mortelle. Il est donc important de consulter rapidement le vétérinaire en cas de doute ou de symptôme. Une prise en charge précoce est le meilleur moyen de soigner la chienne, mais aussi de la soulager, car la souffrance causée par cette infection est très importante.
Quels sont les symptômes de la métrite ?
La métrite devant être prise en charge très tôt, il est important de se montrer attentif au moindre symptôme. Il faut savoir que ceux-ci ont tendance à se manifester dans les semaines qui suivent les chaleurs de la chienne.
Si votre animal est atteint, vous pourrez constater les signes suivants :
- Une sécrétion de pus de couleur brune et nauséabond au niveau de la vulve ;
- La chienne a tendance à se lécher la vulve de manière excessive, ce afin de soulager la douleur due à l’irritation de la muqueuse ;
- Une fièvre plus ou moins élevée selon le stade de l’infection ;
- Une perte de l’appétit ;
- Une soif intense et des mictions plus fréquentes ;
- Une apathie ;
- Des diarrhées et des vomissements.
Si elle n’est pas soignée à temps, la métrite peut rapidement dégénérer et entraîner un état de choc, une insuffisance rénale, une gangrène, une péritonite et une septicémie. Dans ce cas, la survie de l’animal est fortement engagée.
Lorsqu’une métrite se déclenche après une mise bas, la chienne manifeste les symptômes très tôt, dans la semaine qui suit la naissance. Elle a tendance à délaisser ses petits et peut développer une inflammation mammaire. Il est important d’isoler les chiots pour qu’ils ne soient pas contaminés par le lait maternel.
Le diagnostic de la métrite
Pour confirmer le diagnostic, le vétérinaire peut procéder à une cytologie endométriale, qui est une sorte de frottis vaginal. Il peut également effectuer une étude de tissus utérins à partir d’une biopsie ou encore une analyse bactériologique vaginale.
En outre, une radiographie ou une échographie peuvent permettre de détecter et confirmer l’infection.
Comment soigner l’infection ?
Soigner la métrite est possible si l’animal est pris en charge relativement tôt. Deux solutions sont envisageables : le traitement médicamenteux et l’opération chirurgicale.
Le traitement médicamenteux
Pas toujours efficace, cette solution est basée sur la prise d’antibiotiques puissants. S’ils peuvent soulager la chienne dans l’immédiat, ils empêchent rarement un nouveau développement de l’infection à la suite des prochaines chaleurs ou des suivantes. Ces traitements aident à vider l’utérus de son pus avant que l’infection n’entraîne une rupture de l’organe et des complications graves.
L’opération chirurgicale
Cette solution demeure la plus fiable. Par ailleurs, si l’infection est détectée trop tardivement, elle sera la seule option envisageable. Elle consiste en l’ablation de l’utérus et des ovaires de la chienne, c’est-à-dire de la totalité de son appareil reproducteur. Certes, cette solution est coûteuse et lourde, mais elle a le mérite d’être efficace. L’opération sera suivie d’une convalescence plus ou moins longue, d’une durée variant de quelques jours à plusieurs semaines.
Néanmoins, il faut savoir qu’une chienne très fragilisée par une infection diagnostiquée tardivement présente un risque accru face à l’anesthésie générale. Toutefois, l’opération est parfois sa seule chance de survie.
Peut-on prévenir la métrite chez la chienne ?
Il n’est pas toujours possible d’éviter une métrite chez la chienne, car les facteurs en cause peuvent être très variables. Néanmoins, la grande majorité de ces infections peut être prévenue au moyen d’une stérilisation dès le plus jeune âge de l’animal. En effet, comme nous l’avons évoqué plus tôt, la prise de contraceptifs, de traitements pour stopper les chaleurs et d’abortifs augmente les risques de développement d’une infection.
Par ailleurs, la stérilisation permet d’éviter de nombreuses maladies d’ordre gynécologique, comme le cancer des mamelles et de l’utérus.
Quoi qu’il en soit, surveillez toujours la santé de votre chienne et n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire au moindre signe suspect. La prévention est primordiale !
Le pyomètre chez la chienne
Le pyomètre est une maladie bien connue des propriétaires de chien (femelle) et des vétérinaires. Elle est à prendre très au sérieux, et souvent la chienne est opérée en urgence car le pyomètre peut conduire à la mort l’animal. Aujourd’hui, la prévention de cette affection est bien connue et des alternatives à la chirurgie existent !
Qu’est-ce qu’un pyomètre chez la chienne ?
Un pyomètre, de pyo = pus et metra = utérus, est une accumulation de pus dans l’utérus, la partie de l’appareil génital femelle qui abrite les fœtus lors de la gestation. Cette infection se produit chez la chienne non stérilisée, généralement quatre semaines à quatre mois après les chaleurs, à une période nommée metoestrus, c’est-à-dire à la période correspondant à la gestation ou à une pseudogestation (en absence de saillie fécondante).
Comment suspecter un pyomètre chez une chienne?
On observe des écoulements vulvaires, sauf si le pyomètre est » fermé « . La chienne est apathique (fatiguée et sans entrain), mange moins, boit davantage et par conséquent urine plus (polyuro-polydipsie)
On peut également observer des épisodes de diarrhée, et des vomissements…
Quel en est la cause ?
Elle est principalement d’origine hormonale : L’imprégnation de progestérone pendant cette phase de metoestrus entraîne la sécrétion et l’accumulation de mucus dans la cavité de l’utérus, favorisant la prolifération d’agents infectieux comme les bactéries.
Habituellement, hors oestrus (période de l’ovulation), lorsque le col est fermé, l’utérus est protégé des infections dites » ascendantes « . En outre, la contraction des muscles de l’utérus et le renouvellement des cellules de la paroi utérine produisent une protection efficace associée à celle des défenses immunitaires.
Malheureusement, l’efficacité de ces défenses dépend de l’imprégnation hormonale. Elles sont peu efficaces lors du metoestrus, laissant en quelque sorte la porte ouverte aux infections bactériennes créant le pyomètre.
Les progestatifs ou pilules pour chien ont un effet identique : elles favorisent la production d’un liquide très favorable aux infections bactérienne et à l’apparition d’un pyomètre.
Quels sont les individus à risque ?
Il concerne les chiennes âgées de plus de cinq ans et fréquemment après l’âge de huit ans, qu’elles aient été saillies ou pas.
Certaines races semblent prédisposées comme le Rottweiler, le Golden retriever, le Cavalier King Charles, et l’Airedale Terrier.
Les chiennes qui prennent la pilule (progestatifs) et notamment celles qui contiennent de la Proligestrone, de l’Acétate de Mégestrol, de l’Acétate de Médroxyprogestérone et de l’Acétate de Delmadinone sont également susceptibles de souffrir de pyomètre.
Comment traiter un pyomètre chez la chienne?
Le pyomètre est une urgence vétérinaire, il faut donc consulter sans attendre. Car en effet, il est mortel s’il n’est pas soigné à temps.
Le traitement est très majoritairement chirurgical : le vétérinaire pratique une ovario-hystérectomie, c’est-à-dire qu’il retire les deux ovaires et l’utérus.
Une alternative médicale existe chez les chiennes dont l’état est très sérieux, et que l’anesthésie générale pourrait aggraver ou chez les chiennes d’élevage dont l’on veut garder le potentiel reproducteur. En effet, un traitement médical (une combinaison d’anti-progestatifs et de prostaglandines) peut provoquer la » vidange » du contenu utérin mais cette solution doit être associée à un traitement antibiotique et ne permet pas d’éviter les récidives, malheureusement très fréquentes.
La prévention par la stérilisation reste la meilleure option.
La stérilisation des chiennes qui ne font pas partie d’un élevage est une solution de bientraitance médicale et comportementale :
- Elle évite l’apparition des affections telles que le pyomètre et également des tumeurs mammaires ;
- Mais elle évite aussi que l’on néglige les besoins sexuels d’une chienne non stérilisée, sachant la mise-bas d’une portée n’a montré aucune augmentation du bien être chez la chienne, a fortiori sachant que l’on retire rapidement ses chiots à cette nouvelle maman…
Dr Alnot, vétérinaire et rédactrice