Vos voisins commencent à se plaindre et vous ne savez plus comment faire pour résoudre ce problème ?
Voyons ensemble les solutions concrètes à mettre en place afin que votre chien cesse ce comportement plus que gênant, que ce soit pour vous ou toutes les personnes qu’il arrive à atteindre avec ses vocalises qui n’en finissent plus.
Table des matières
- Identifier la cause du problème
- Chien qui pleure : 7 conseils pour mieux gérer cette situation
- Conseil n°1 : Soyez à l’initiative des contacts
- Conseil n°2 : L’apprentissage de la solitude pas à pas
- Conseil n°3 : Un panier confortable pour une zone d’apaisement au top !
- Conseil n°4 : Stop aux rituels de départ et d’arrivée
- Conseil n°5 : Désensibilisation d’actions liées aux départs
- Conseil n°6 : Plus c’est petit, plus c’est sécurisant
- Conseil n°7 : L’occuper, le dépenser, le stimuler
- Apprendre à son chiot à rester seul en seulement 3 étapes
- Habituez votre chiot à s’ennuyer
- Commencez à laisser votre chien seul
- Attention aux habitudes
- Mes conseils
- Conclusion
- Chiot Qui Pleure Beaucoup : Pourquoi ? Comment Le Calmer ?
- Chiot qui pleure : pourquoi ?
- Alors que faire quand mon chiot pleure ?
- Derniers mots et recommandations importantes
- Mon chien ne veut pas rester seul : que faire ?
- D’où vient l’anxiété de séparation ?
- Apprendre la solitude au chiot
- Rééduquer son chien à rester seul
Identifier la cause du problème
Avant tout chose, vous commencez à le savoir, à tout problème, non pas sa solution, mais sa cause. Et oui, sans avoir tout d’abord isolé la cause du problème, on ne peut pas le régler de manière juste efficace et rapide. Il est nécessaire de trouver la cause, trouver l’élément déclencheur des pleurs de votre chien afin de proposer un travail adapté.
Si votre chien pleure et pousse des vocalises sans raisons apparentes, que ce soit en journée ou la nuit, vous devez absolument éliminer toutes causes physiques. Pour ce faire, n’hésitez pas à vous rendre chez votre vétérinaire afin de vous assurer que cela ne vient pas d’un problème médical.
En revanche, si votre chien pleure uniquement quand vous êtes absent, uniquement lorsqu’il n’a plus de contact visuel avec vous ou lorsqu’il n’a pas votre attention, la cause est bien entendue comportementale. Votre chien pourrait être atteint de ce que l’on appelle une anxiété liée à la séparation du maître. Pour régler ce problème, il est indispensable d’apprendre à votre chien à gérer la solitude, je vous propose, un peu plus bas, tous mes conseils pour y parvenir.
De plus, lorsque vous adoptez un chiot ou un chien adulte, un attachement se crée et c’est très bien car cela renforce la relation que le chien a avec son maître. En revanche, il est nécessaire que cet attachement n’ait pas de conséquences comportementales ingérables, vous devez alors procéder progressivement au détachement.
J’entends très souvent des propriétaires de chiens me dire que leur chien les suit même jusqu’aux toilettes et que c’est vraiment trop mignon : NON, ce n’est pas mignon, c’est un trouble du comportement.
Chien qui pleure : 7 conseils pour mieux gérer cette situation
Je vous propose donc 7 petits conseils pratiques et concrets pour apprendre à votre chien à mieux gérer la solitude ainsi qu’apprendre à gérer sa frustration.
Conseil n°1 : Soyez à l’initiative des contacts
N’accordez pas trop d’attention à votre chien, ne répondez pas systématiquement à ses demandes de caresses ou de jeux car en agissant ainsi vous ne l’aidez pas à gérer ses émotions, et notamment celle de la frustration. Imaginez que si nous, adultes, n’avions pas appris à gérer le sentiment de frustration, nous ferions des crises et des caprices sans cesse, comme des enfants. La vie en société ne serait donc absolument pas gérable.
Et bien pour nos amis les chiens c’est la même chose. De fait, lorsque votre chien vient vous réclamer une attention particulière, que ce soit sa tête sur votre jambe, des vocalises, son jouet à vos pieds, etc. n’y répondez pas. Sachez qu’un chien met en moyenne 5 à 15 minutes pour passer à autre chose (oui oui, un vrai poisson rouge), sachant cela, attendez qu’il se détourne de vous et à ce moment précis, vous pouvez l’appeler pour commencer une séance de jeu, une caresse ou autre. En clair : soyez toujours à l’initiative des activités avec votre chien !
Conseil n°2 : L’apprentissage de la solitude pas à pas
Apprenez à votre chien à gérer la solitude de manière progressive ! C’est très important car vous ne parviendrez à aucun résultat concluant si vous laissez votre chien seul sans aucune transition.
Dites vous bien que lorsque vous adoptez un chiot, il passe d’un élevage où il est 24h/24h avec sa mère et ses frères et sœurs, à une maison avec un rythme quotidien particulier, c’est un changement très brutal pour lui. Je vous conseille donc d’apprendre à votre chien que votre absence est synonyme de plaisir en lui laissant un jouet d’occupation avec des friandises dedans lorsque vous quittez la pièce afin qu’il s’occupe et associe votre départ à quelque chose de positif.
Ensuite, vous pouvez aussi enfermer votre chien dans une pièce, toujours avec un jouet d’occupation, et augmenter le temps de solitude de manière progressive : 5 minutes, puis 10, puis 15, etc. Bien entendu, si votre chien pleure ou gratte à la porte, on ne lui ouvrera pas, sinon il comprendra très vite que c’est LA solution pour sortir. On attendra donc que le chien soit calmé pour ouvrir la porte.
Vous l’aurez compris, l’apprentissage de la solitude se fait dans un premier temps en votre présence à la maison. Dites-vous bien que si votre chien n’arrive déjà pas à gérer ses émotions lorsqu’il n’est pas dans la même pièce que vous, qu’est-ce que ce sera lorsqu’il sera seul à la maison… ?
Conseil n°3 : Un panier confortable pour une zone d’apaisement au top !
Proposez un panier confortable à votre chien et apprenez lui à y aller sur commande. Une fois cette indication acquise, vous pourrez lui demander d’aller dans son panier lorsqu’il sera trop pot de colle avec vous. Attention, il ne faut pas que le panier soit synonyme de punition, répétez plusieurs fois dans la journée cette indication afin qu’il soit habitué à être dans sa » zone refuge « .
J’ajouterai également pour le panier qu’il ne doit pas se trouver dans un endroit avec beaucoup de passage, privilégiez un coin de votre pièce à vivre où votre chien ne sera pas sans cesse dérangé afin qu’il apprécie s’y rendre pour dormir.
Conseil n°4 : Stop aux rituels de départ et d’arrivée
Lorsque vous partez de chez vous, ne dites pas au revoir à votre chien. Ignorez-le comme si vous alliez chercher votre courrier à la boite aux lettres. Faites de même lorsque vous revenez chez vous, prenez le temps d’entrer, enlevez vos chaussures, posez votre manteau, votre sac, et ensuite appelez votre chien pour qu’il vienne vous dire bonjour. En effet, si vous le félicitez de vous sauter dessus vous lui apprenez tout d’abord que » c’est bien » de sauter et ensuite vous validez inconsciemment son état de stress. Je m’explique : lorsque votre chien vous fait la fête à votre retour, c’est une manière pour lui d’extérioriser tout le stress et l’anxiété accumulés lors de votre absence, ignorez donc ce comportement.
Conseil n°5 : Désensibilisation d’actions liées aux départs
Vous savez, votre chien passe la plupart de son temps à vous observer, il lit en vous comme dans un livre ouvert et vous n’avez aucun secret pour lui. De fait, lorsque vous vous levez pour mettre vos chaussures, prendre votre manteau, votre sac ou vos clés, votre chien fait très vite le lien avec le fait qu’il va rester seul. Je vous propose donc de désensibiliser votre chien à ces actions là. Sans raison particulière, lorsque vous êtes chez vous, mettez et enlevez votre manteau, idem pour vos chaussures, secouez vos clés, etc. Afin que ces actions n’aient plus pour conséquence votre départ.
Conseil n°6 : Plus c’est petit, plus c’est sécurisant
Réduisez l’espace de votre toutou lorsque vous partez. Il n’a pas besoin d’avoir accès à toute la maison et, au contraire, cela provoquera un stress supplémentaire chez lui car il aura beaucoup de portes et fenêtres à » checker » et surveiller. Si les absences ne dépassent pas 3 ou 4 heures, je vous recommande même une caisse de transport car cela le sécurisera davantage, seulement si cette dernière est assimilée à quelque chose de positif bien entendu, cela nécessite évidemment un apprentissage en amont.
Et, sachez que, NON, ce n’est pas maltraitant de laisser son chien dans une caisse de transport tant que celle ci est d’une taille adaptée et que les temps d’absences n’excèdent pas maximum 4 heures.
D’ailleurs, à ce propos, laissez-moi vous raconter une anecdote : un jour, des personnes sont venues me demander conseils pour que leur chienne arrête de tout détruire, de pleurer et aboyer lorsqu’elle était toute seule. Ces personnes étaient désespérées et venaient d’acheter un collier électrique contre les aboiements. Je leur ai donc parlé, entre autre, de cette solution : la caisse de transport afin de réduire l’espace et donc l’anxiété de leur chienne… Et bien ils m’ont répondu que la caisse de transport c’était beaucoup trop dur et maltraitant, qu’ils ne pouvaient pas de résoudre à enfermer leur chienne. En revanche, lui mettre un collier à décharges électriques : aucun problème ! Allez comprendre …
Conseil n°7 : L’occuper, le dépenser, le stimuler
Il est très important d’occuper un chien lorsqu’il est seul afin qu’il puisse dépenser un minimum son énergie notamment avec des stimulations mentales. N’hésitez pas à cacher des friandises afin qu’il s’amuse et s’occupe à les chercher. Vous pouvez également lui proposer un jouet d’occupation type Kong avec des friandises à l’intérieur, une bouteille en plastique fera également l’affaire. Mais surtout, avant et après chaque période d’absence, proposez des temps de dépenses physiques et mentales à votre toutou. Et oui, que fait un chien fatigué ? Et bien il dort…
Apprendre à son chiot à rester seul en seulement 3 étapes
Il va donc devoir apprendre à rester seul. C’est une étape difficile pour le chiot, mais également pour toute la famille.
Vous allez partir et il va très certainement pleurer ou gémir et c’est un passage éducatif qui fait mal au ventre croyez-moi. Mais vous allez devoir tenir sinon votre chiot va tout saccager dans votre maison par ennui et pour manifester sa colère d’être » abandonner « .
Vous vous demandez comment faire ? Vous verrez cela n’est pas compliqué, il faut juste bien suivre quelques étapes. Étapes que je vous donne dès maintenant.
Sommaire
Habituez votre chiot à s’ennuyer
Oui je sais, vous vous dites, mais qu’est-ce qu’il raconte. Alors le monsieur vous dit que la première étape consiste à habituer votre chiot à s’ennuyer quand vous êtes là.
Vous devez le rendre indépendant, vous détacher de lui pour lui apprendre à vivre seul pendant votre absence. Si j’emploie le terme » apprendre » c’est tout simplement parce que rester seul n’est pas un comportement naturel pour le chien qui à la base doit vivre en meute. Votre but est donc d’aller à l’encontre de sa nature.
Votre chien doit apprendre l’ennui. Parce que lorsqu’il sera seul il s’ennuiera. Pour cela, il suffit de se détacher un peu de lui et de ne pas répondre h24 à ses demandes : câlins, jeux, etc.
Au début ce n’est pas gagné. Il va découvrir que l’ennuie c’est nul, c’est pesant, c’est long et il va tourner en rond. Jusqu’au moment où il fera une bêtise comme mordiller quelque chose qu’il n’a pas droit.
Sauf que vous êtes là pour lui dire » non » et pour lui rappeler qu’il ne doit pas faire ça. Un chiot qui fait des bêtises quand il est seul c’est courant, car il s’ennuie. Vous devez donc le laisser s’ennuyer, l’empêcher de faire une bêtise, le laisse s’ennuyer, l’empêcher de faire une bêtise encore et encore. Jusqu’à qu’il comprenne que s’ennuyer c’est normal et ne justifie pas une bêtise.
Si vous réussissez cette étape, et vous réussirez, vous avez déjà fait un grand pas en avant. On continue ?
Commencez à laisser votre chien seul
Cette étape ne doit commencer que lorsque votre chiot » sait » s’ennuyer sans faire de bêtises. Après lui avoir donc appris à s’ennuyer, vous allez devoir lui enseigner la solitude. Cela ne se fait pas en deux jours et vous allez devoir être cohérent dans vos gestes, mais également dans vos fais vis-à-vis de votre chiot.
L
e principe est simple. Vous devez d’abord choisir la pièce où restera votre chiot seul lorsque vous n’êtes pas là. Cette pièce sert pour l’apprentissage, mais doit rester la même lorsqu’il sera adulte et que vous le laisserez » pour de vrai » seul. Le mieux est d’y mettre son panier et ses jouets pour qu’il ait ses repères.
Vous pouvez maintenant commencer l’apprentissage de la solitude. Rentrez dans cette pièce et faites en sorte que votre chiot vous suive. Ne l’appelez pas, il doit vous suivre sans y être » invité « . Ne lui parlez pas non plus. Faites genre d’être occupé dans cette pièce et l’air de rien, repartez, mais en l’enfermant dedans » accidentellement « .
Attendez 5 ou 6 secondes (pas 4 ni 7 c’est super important, non je plaisante). Rentrez dans la pièce et récompensez-le avec une friandise, une caresse. Repartez et refaites la même chose plusieurs fois, mais en restant en dehors de la pièce un peu plus de temps à chaque fois.
Attention aux habitudes
Un chien n’est pas bête bien au contraire. Quand vous le laisserez seul pour aller travailler, il sait que le réveil sonne, qu’après c’est le petit-déjeuner, la douche, etc. et que toutes ses habitudes sont le signe qu’il va très vite rester seul. Le problème est que ces habitudes et ce rituel peuvent provoquer des angoisses chez votre chiot.
Il va alors réclamer votre attention, voudra jouer, va pleurer et même aboyer. Il peut également faire des bêtises pour montrer qu’il angoisse et qu’il ne veut pas rester seul.
C’est très fréquent et la solution à ce problème est très simple : vous devez casser ses habitudes. Commencez par la douche, sortez-le avant, donnez-lui à manger plus tôt ou plus tard, bref cassez cette routine et repartez sur de bonnes bases.
Le matin, vous pouvez aussi le caresser, lui parler, mais sans en faire des caisses. Puis vous ne devez plus interagir avec lui. Partez de chez vous sans même le regarder comme lors de l’apprentissage. Celui-ci reviendra dans l’esprit de votre chiot et il sait que vous allez revenir. Et comme il aura aussi assimilé l’ennui, il va attendre sagement votre retour.
Mes conseils
J’ai plein de conseils à vous donner pour que vous mettiez toutes les chances de votre côté. Laisser un chiot seul toute la journée n’est pas évident donc ayant fait cette expérience avec mon chien Uno, voici mes conseils.
Lors de l’étape de l’apprentissage de la solitude, si votre chiot commence à pleurer lorsqu’il est dans la fameuse pièce, laissez-le sortir, mais sans lui parler ni même le regarder et surtout sans lui donner une friandise, car l’apprentissage est un échec. Vous devez attendre qu’il ait l’esprit ailleurs pour repartir dans la pièce et recommencer l’exercice.
Toujours, dans l’étape de la solitude, quand vous augmentez le temps d’attente avant de revenir, faites-le progressivement. D’abord 5 secondes, puis 20 secondes, puis 1 min, puis trois et ainsi de suite.
Au départ, votre chiot prendra cet exercice pour un jeu, mais plus l’attente sera longue et plus il saura que la porte mettra du temps à s’ouvrir. Comme il a appris l’ennui, il sera patient vous verrez. Les séances ne doivent dans tous les cas pas durer plus de 20 minutes. Je vous conseille de faire 3 séances par jour de 15/20 min qu’une de 45 min.
Lorsque vous commencez à partir une heure, puis deux et ainsi de suite, quand vous revenez, attendez qu’il soit calme et récompensez votre chiot avec une friandise.
Conclusion
Ma conclusion sera simple : l’apprentissage pour habituer un chiot à rester seul peut être long et peut durer plusieurs mois. Ne perdez pas espoir, mais continuez les exercices sans jamais baisser les bras. Cet apprentissage demande beaucoup à votre chien et l’ennui et la solitude ne s’apprend pas du jour au lendemain.
Restez calme, ne brûlez pas les étapes, sachez être souple avec votre chien et votre chiot deviendra un chien adulte à qui ça ne pose pas de problèmes de rester seul toute une journée !
Chiot Qui Pleure Beaucoup : Pourquoi ? Comment Le Calmer ?
Votre chiot pleure et vous n’arrivez ni à comprendre pourquoi ni à régler ce problème ?
Vous êtes au bon endroit, car comme souvent, tout est une question d’éducation de votre compagnon : que votre chiot pleure la nuit, quand vous n’êtes pas là ou encore pour attirer votre attention, vous trouverez ici toutes les astuces pour résoudre ce problème et lui apprendre à rester seul et / ou ne pas avoir besoin de vous tout le temps !
Sommaire
Chiot qui pleure : pourquoi ?
Plusieurs raisons peuvent amener un chiot à pousser des vocalises, à » pleurer « . Voici les principales raisons qui expliquent, dans la majorité des cas, les pleurs d’un chiot :
- Votre chiot pleure parce qu’il vient d’arriver chez vous et qu’il n’est pas habitué à ce nouvel environnement
- Votre chiot pleure parce qu’il n’a pas appris à être seul et ne parvient pas à gérer la solitude
- Votre chiot pleure pour attirer votre attention car il a compris que cela fonctionnait parfaitement
Reprenons ainsi ces trois points en détails :
Un chiot qui pleure lorsqu’il arrive dans son nouveau foyer d’adoption : c’est normal. Imaginez qu’il passe tout de même de deux mois passés (dans le meilleur des cas) aux côtés de sa mère et sa fratrie, dans une sorte de » cocon « , à un nouvel environnement inconnu, du jour au lendemain sans réelle transition, avec des gens qu’il ne connait pas, un panier qu’il ne connait pas, des jouets qui n’ont pas son odeur ni celle de ses pairs… Il y a de quoi paniquer !
Ensuite, le fait qu’un chiot pleure lorsqu’il est seul rejoint un peu le point précédent. Toutefois, cela s’apprend ! La bonne gestion de la solitude s’apprend à un chiot, en douceur et de manière progressive et positive. Il ne s’agit pas de laisser un chiot seul plusieurs heures dès l’arrivée dans son nouveau foyer d’adoption.
Enfin, un chiot qui pleure pour attirer l’attention de ses maîtres est tout simplement un chiot intelligent qui a déjà observé les petites failles pour obtenir entière satisfaction. N’oublions jamais que le chien est un animal opportuniste qui ira simplement vers ce qui est agréable pour lui. S’il considère votre attention comme étant quelque chose d’agréable, alors il trouvera n’importe quel moyen pour y accéder.
Un chiot qui a déjà assimilé cela est un chiot qui commence déjà à prendre de mauvaises habitudes, causées par l’attitude inadaptée des maîtres. Mais pas d’inquiétudes : cela se corrige et s’améliore.
Alors que faire quand mon chiot pleure ?
Dans tous les cas, pour résoudre le problème on tâchera d’identifier la cause de ce dernier. En effet, résoudre simplement les symptômes ne servirait qu’à poser une pansement sur une jambe de bois : à rien donc !
Voici 12 conseils pour réussir à calmer votre chiot qui pleure :
Conseils pour gérer les premières nuits du chiot à la maison
Conseil n°1 : Lors des premières nuits : acceptez que votre chiot dorme avec vous dans la chambre. Si ce n’est pas un souhait sur le long terme de votre part, libre à vous d’éloigner progressivement le panier de votre chambre lors des nuits suivantes.
Conseil n°2 : Laissez dans le panier de votre chiot un drap/plaid qu’il avait dans son élevage ainsi qu’une bouillotte chaude pour lui rappeler la chaleur de sa mère et sa fratrie. A terme, vous pourrez également lui laisser un vêtement ayant votre odeur pour le rassurer.
Conseil n°3 : N’hésitez pas à utiliser des diffuseurs de phéromones apaisantes appelées » Apaisine » (en diffuseur dans la pièce où dort le chiot ou en collier directement autour du cou du chiot). Ce sont des phéromones sécrétées par la mère notamment lors de la tétée et cela viendra alors apaiser le chiot, le calmer et donc le rassurer, le tout le plus naturellement possible.
Conseil n°4 : Veillez à toujours répondre aux besoins » hygiéniques » de votre chiot, il se pourrait qu’il pigne/pleure pour sortir faire ses besoins s’il a déjà quelques notions de propreté. N’oubliez jamais qu’un chiot aura envie de faire ses besoins après une sieste, après une séance de jeu ou après son repas.
Conseils pour apprendre la solitude à son chiot
Conseil n°5 : Apprenez à votre chiot à bien gérer la solitude, notamment en lui trouvant une occupation pendant vos absences. Un chiot qui est occupé est un chiot qui ne focalisera pas sur sa solitude et surtout qui aura bien besoin de dormir après son activité.
Conseil n°6 : Lors de vos absences, réduisez l’espace de liberté de votre chiot afin qu’il ne stresse pas à vouloir vérifier toutes les pièces de la maison sans arrêt » au cas où » vous seriez rentré par l’une de ces portes ou l’une de ces fenêtres.
Conseil n°7 : Toutefois, les absences doivent être proposées à votre chiot de manière très progressive. Tout d’abord le laisser dans une pièce seul (avec vous derrière la porte), puis dans une pièce seul (avec vous dans un autre coin de la maison), puis seul dans la maison avec vous en dehors de la maison seulement pendant quelques minutes, puis 15 minutes, puis 30 minutes, etc.
Dans la même logique, n’acceptez pas que votre chiot vous suive partout dans la maison lorsque vous êtes là. Soyez à l’initiative et dans la gestion de son espace. Car l’apprentissage de la solitude s’apprend tout d’abord lorsque vous êtes à la maison, ne l’oubliez pas.
Conseil n°8 : Lors des départs et des arrivées, il ne doit pas y avoir de » rituels » pour ne pas inconsciemment renforcer et valider le stress du chiot lié aux absences. Concrètement, on ne dira donc pas au revoir au chiot avant de partir : il faut faire comme si on allait chercher le courrier à la boîte aux lettres par exemple.
De même pour les retours, on attendra d’avoir bien posé ses affaires, et on attendra surtout que le chiot se soit calmé pour lui dire » bonjour « .
Conseil n°9 : Dans la même logique de dé-ritualisation des départs, il s’agira de désensibiliser le chiot à tous les petits rituels de départ que l’on met en place à chacun d’eux : prendre les clés, son sac, mettre son manteau, etc. Tant d’actions que le chiot anticipe, observe et assimile à votre départ et donc à un mal-être en perspective.
Pour désensibiliser le chiot à cela, il suffira de répéter toutes ces actions le plus souvent possible et sans forcément les faire suivre de départs. Alors oui, on a l’air complètement ridicule à mettre et démettre son manteau, prendre puis reposer ses clés, etc. Mais cela servira au bien être de votre chiot.
Conseils pour être à l’initiative des activités
Conseil n°10 : Si à chaque fois que votre chiot pleure vous lui apportez toute l’attention qu’il cherche, il comprendra parfaitement la mécanique et la réitérera à chaque occasion. Soyez donc davantage » ignorant » lorsque votre chiot pleure sans raison apparente.
Conseil n°11 : Vous devez, dans une démarche d’équilibre entre vous et votre chiot, être à l’initiative des activités, que ce soit des séances de jeu ou de caresses par exemple.
Conseil n°12 : Si votre chiot réclame votre attention (par n’importe quel moyen), ignorez-le et attendez qu’il passe à autre chose. Une fois chose faite, appelez-le pour lui accorder l’attention dont il a besoin. Car n’oublions pas que le chiot (et même le chien adulte) , mais elles doivent toutefois être cadrées pour ne pas se laisser déborder.
Pour conclure, tous ces conseils vous permettront d’instaurer une relation équilibrée entre vous et votre chiot afin que la cohabitation soit harmonieuse et dans un respect de chacun. Et qui dit relation équilibrée, dit chiot apaisé et sécurisé qui n’aura plus de raison apparente de pleurer.
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Article rédigé par Clémentine, de Nature de Chien.
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Derniers mots et recommandations importantes
Aimer et éduquer son chien c’est aussi le protéger contre les aléas de la vie. C’est pourquoi je vous recommande vivement de souscrire à une assurance santé pour chien dès que possible. Cela vous évitera des frais de vétérinaires astronomiques en cas d’accident ou maladie.
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Mon chien ne veut pas rester seul : que faire ?
Certains chiens souffrent de stress et d’angoisse quand ils restent seuls à la maison, un trouble dû à l’hyper-attachement qu’ils ressentent pour leur(s) maître(s). Dans ce cas, le syndrome de l’anxiété de séparation peut se manifester par des comportements gênants de destruction, des aboiements ou hurlements intempestifs, une malpropreté…
Punir son animal n’est en aucun cas une solution contre ce problème, car cela ne ferait que renforcer son mal-être ; c’est pourquoi il est d’abord important de comprendre l’origine de ce trouble avant de commencer une rééducation progressive à la solitude.
D’où vient l’anxiété de séparation ?
Un chien souffrant d’anxiété de séparation est attaché de manière » maladive » à son propriétaire, il s’agit d’un symptôme de forte dépendance. Si l’on rencontre plus souvent ce trouble chez des chiens ayant été abandonnés dans le passé par leurs maîtres, ou des chiots qui ont été séparés très tôt de leur mère, n’importe quel animal peut développer ce syndrome s’il n’a pas été correctement habitué à rester seul.
L’anxiété de séparation peut également apparaître suite à un déménagement, ou encore si vous reprenez le travail après une longue période de congé ou de chômage. C’est pourquoi l’apprentissage de la solitude est un élément primordial dans l’éducation du jeune chien. En cas de traumatisme (abandon, absences subites et prolongées, décès…) il faudra envisager une rééducation patiente et progressive, et ne jamais punir le chien à votre retour même si les dégâts sont importants : gardez à l’esprit que ce comportement est avant tout la manifestation d’une souffrance.
Apprendre la solitude au chiot
Au quotidien, ce trouble du comportement peut devenir très difficile à gérer surtout lorsque vous devez confier votre animal, mais aussi car il peut constituer une nuisance pour votre voisinage si le chien se met à hurler à la mort dès que vous quittez votre appartement. En effet, certains sont capables de gémir et d’aboyer durant des heures, même si vous ne vous en rendez pas compte car il se calme à votre approche.
Pour éviter que le chiot ne panique en votre absence, un apprentissage est absolument nécessaire même si vous n’en voyez pas l’intérêt immédiat. En effet, vous pourriez penser qu’il sera bien assez tôt pour le jeune chien d’apprendre à rester seul le jour où vous devrez vous absenter, or cette éducation doit se faire au préalable et en douceur. Commencez par simuler des sorties, en quittant votre logement cinq minutes, puis dix, puis trente…
Quand vous rentrez à la maison, ne montrez pas un enthousiasme débordant envers lui et attendez quelques minutes avant de le saluer sans effusion. Le but est que le chiot intègre vos absences comme quelque chose de normal, il est donc important de ne ritualiser ni votre départ, ni votre retour. Il est également crucial de lui apprendre le détachement, même en votre présence, en ne répondant à toutes ses sollicitations et en l’ignorant parfois quand il se montre trop envahissant.
Renvoyez-le dans son panier et donnez-lui de quoi s’occuper : des jouets, un os à ronger, une balle à trous remplie de friandises… S’il a fait des bêtises en votre absence, nettoyez hors de sa vue et ignorez-le plusieurs heures. En effet, toute réaction non neutre risquerait de lui donner raison car il aura ainsi réussi à attirer votre attention.
Rééduquer son chien à rester seul
Comme pour le chiot, il s’agit avec le chien adulte de banaliser vos absences en étant le plus neutre possible à votre départ et votre retour : encore une fois, le fait de se fâcher ou de le sur-féliciter lui prouverait implicitement que ses comportements lui ont apporté l’attention dont il avait besoin. Pour un chien très angoissé qui manifeste des signes de panique dès qu’il sent un départ » dans l’air « , la désensibilisation est la meilleure marche à suivre. Pour ce faire, simulez des faux départs en prenant vos clés, mettez vos chaussures, votre manteau et arpentez l’appartement quelques minutes.
Faites du bruit avec les clés et allez les poser à un autre endroit, pour casser le schéma mental inscrit dans l’esprit de votre chien (clés = départ = panique). Agissez de façon détachée et ignorez votre chien s’il se met à gémir ou sauter sur vous. Petit à petit, il devrait cesser d’associer tous ces signes à votre départ et réagir de moins en moins. C’est seulement suite à ce progrès que vous pourrez le féliciter de manière neutre ( » bon chien, c’est bien « ).
Attention, sachez que cette rééducation demande de la rigueur car le moindre faux-pas donnant trop d’attention au chien ne fera que renforcer de nouveau son angoisse de vous voir partir. En cas de grande difficulté, n’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire pour une médication contre le stress, ou vers un éducateur canin. Dans les cas les plus sérieux, l’aide de ces professionnels peut s’avérer précieuse pour venir à bout de l’anxiété de séparation, qui est une véritable névrose pour l’animal. Une autre solution souvent efficace contre ce trouble est de fatiguer votre chien avec une activité physique plus accrue (balades plus longues et plus nombreuses, sport canin…) car le manque d’activité est un autre facteur important dans ce genre de problème.
Des séances d’obéissance peuvent aussi s’avérer utiles afin de développer une relation plus saine et mesurée avec le chien, en l’aidant à se détacher de vous avec des exercices comme le » pas bouger » en vous éloignant progressivement. D’autre part, assurez-vous que votre chien ne s’ennuie pas à la maison en mettant à sa disposition des jouets et des os à mâcher. Vous pouvez aussi » utiliser » vos absences de façon positive en lui donnant son jouet favori dans ces moments-là, et employer un diffuseur de phéromones apaisantes pour l’aider à surmonter la solitude.
Le recours aux fleurs de Bach ou à l’homéopathie peut aussi avoir de bons résultats contre l’angoisse. Si le problème persiste malgré le temps et vos efforts, l’aide d’un comportementaliste est conseillée pour identifier d’autres causes profondes éventuelles et mettre en place des solutions globales et adaptées.