Table des matières
- Animaux de compagnie : Mon chat, mon amour !
- Entre mon animal et moi, c’est fusionnel. Et alors ?
- Comment un chat peut-il devenir aussi attaché à une personne ?
- Quels sont les symptômes d’un hyper attachement chez le chat ?
- Que faire pour réduire l’hyper-attachement chez le chat ?
- Quelles sont les races de chat qui s’attachent très facilement à l’homme ?
Animaux de compagnie : Mon chat, mon amour !
Par Yasser Maârouf
Asma est une jeune fille de 30 ans qui n’a pas eu la chance de trouver un mari, alors elle déverse tout son amour sur son animal de compagnie : » Prince « , un chat de gouttière noir et blanc, qui est pour elle le plus racé des canidés ! Quand elle entend le mot » amour « , ce n’est pas à un homme qu’elle pense, mais à son compagnon à quatre pattes. Et elles sont nombreuses dans ce cas !
Ce que nous avons constaté au cours de cette enquête, c’est que la plupart des propriétaires d’animaux de compagnie ont du mal à définir leurs rapports avec leurs chats : ami, amour, confident, bouillotte chauffante et même souffre douleur chez quelques tarés, hommes et femmes ! Mais beaucoup d’entre eux admettent que leur chat est devenu leur enfant et son carnet de santé porte souvent le nom de famille.
Relation fusionnelle
La façon dont ces personnes qui adorent les animaux parlent à leurs animaux de compagnie montre à quel point leurs relations avec eux sont atypiques. En effet, ils leurs parlent souvent comme à un petit enfant et ils répondent toujours à leur place. Il y en même qui tentent de penser comme eux !
Un psychologue explique cette attitude en ces termes : » on s’adresse à son animal avec toute l’affection dont on aimerait être soi-même l’objet. Cela revient à lui attribuer un statut d’ami, d’égal et même dans certains cas de double de soi-même. Pour certaines personnes, les animaux de compagnie tiennent le rôle des enfants qu’ils n’ont pas eus. »
Pour Asma, jeune enseignante qui possède un très beau chat de race, quitter son foyer pour aller travailler pose problème : » avant de partir, je parle à mon » Prince » avec beaucoup de gentillesse, je lui dis à tout à l’heure, fais dodo, je n’en ai pas pour longtemps. Et quand je rentre, il ronronne et je lui demande s’il a passé une bonne journée… Certaines de mes amies disent que je suis folle et c’est vrai : je suis folle de mon » Prince » !
Mais pourquoi cet engouement exceptionnel pour les chats ou les chiens ? La réponse est donnée par la propriétaire d’un très beau caniche, une dame française qui vit en Tunisie depuis cinq ans à cause notamment de sa faible pension de retraite : » je crois qu’on les aime car, contrairement aux humains, leur amour est éternel et leur attachement est entier. Ils ne calculent rien et ils nous aiment sans rien demander. Cet amour inconditionnel on ne le trouve même pas chez les humains, qu’ils soient de la famille ou des amis. »
Sa voisine et unique amie, traine un boxer au faciès peu engageant et elle confirme : » mon chien ce n’est ni mon mari, ni mon enfant. C’est plutôt un ami, un vrai, avec lequel je suis complice. Au fil des années, il a pris une place de plus en plus importante. Il est irremplaçable et j’appréhende le moment où il va me quitter, car il est très vieux… « .
Une attitude que notre psychologue trouve excessive : » bien sûr qu’une relation forte peut s’instaurer entre humains et animaux. Attention cependant à l’anthropomorphisme : il ne faut pas projeter nos sentiments sur eux. On leur prête souvent des idées ou des émotions dont ils sont incapables, quoiqu’en disent leurs maitres. Un animal reste un animal et l’humaniser c’est le dénaturer. »
Jalousie
Vivre avec une petite boule de poils qui ne nous témoigne que de l’amour peut parfois provoquer des problèmes inattendus. Sonia est mariée, elle ne manque pas d’affection, mais elle aime les chats, ce qui crée des conflits avec son mari. » Mon chat est jaloux de mon mari et réciproquement. Et moi je me retrouve au milieu, tentant de trouver un équilibre qui n’est pas toujours facile à réaliser. Parfois quand mon mari et moi nous nous préparons à sortir, il me jette des regards attendrissants et il a l’air de dire s’il te plait prend-moi avec toi ! Et quand je donne trop de signes d’affection à mon chat, c’est mon mari qui me fait une crise. Un jour, il va nous mettre dehors tous les deux ! »
L’une des personnes les plus attachées à son chat est une fonctionnaire de quarante huit ans divorcée, sans enfants. Elle nous confie : » peu de gens me comprennent, mais mon chat et moi sommes fusionnels, il dort avec moi, pose sa tête sur ma main et si je suis triste ou en pleurs il vient vers moi pour me faire des câlins. J’ai l’impression de vivre grâce à lui. Je me sens bien quand il est avec moi et je n’aime pas trop m’absenter car je culpabilise de le laisser seul. Ce que je redoute le plus c’est le jour ou il s’en ira me laissant seule dans ce monde si impitoyable. Je n’ose même pas imaginer ma vie sans lui car c’est le seul qui m’apporte l’affection que je n’ai pas. »
Le plus émouvant des témoignages nous a été fourni par une sorte de SDF, un vieillard qui vit dans un immeuble délabré dans la médina de Tunis. Accompagné d’une petite chienne bâtarde qu’il surnomme » Îcha Kelba » (chienne de vie), il vit de récupération de divers objets dans les poubelles de la ville. Il affirme : » c’est la seule âme qui m’ait jamais aimé dans cette vie et ça dure depuis le jour où je l’ai trouvée jetée dans une poubelle. Je lui ai fabriqué un biberon avec une bouteille de coca et un bout de caoutchouc. L’affection qu’elle me donne est unique, atténuant ainsi la souffrance que les humains m’ont fait subir depuis ma petite enfance. »
Mais l’addiction aux animaux de compagnie n’est pas l’apanage des personnes seules ou mal aimées. Du côté des quartiers huppés de Carthage, nous avons rencontré une charmante demoiselle qui a des rapports fusionnels avec son beau berger allemand. Elle en parle avec une certaine fierté : » mon chien et moi sommes très proches, on se promène ensemble, il me protège contre les agresseurs, il dort au pied de mon lit… Mais il reste un chien, pas un ami, ni un confident. Chacun de nous tient son rôle, il n’y a pas ce lien fusionnel que je rencontre chez certaines de mes amies… »
Ce n’est justement pas le cas de sa copine qui a un caniche très agressif dès qu’on s’approche de sa maitresse. Elle raconte : » je suis fille unique et de ce fait, je suis très fusionnelle avec mon chien. Quand je rentre de la fac, j’ai droit à une fête de sauts, de câlins et d’aboiements. Je ne le remercierai jamais assez d’être là dans les bons et les mauvais jours, égal à lui-même, fidèle, contrairement à mon ex copain qui m’a laissée tomber pour une autre, très moche et très bête… » C’est incroyable les confidences auxquelles on a droit parfois, et qui sont très loin des questions posées !
Une autre dame du même standing social nous confie : » je suis mariée avec un homme que j’aime, mais il me reproche souvent mon attachement pour mon chien. Le problème c’est que nous n’avons pas eu d’enfants et mon petit compagnon prend toute la place. Je le considère comme mon bébé, surtout que j’ai un instinct maternel démesuré. » Une tendance que confirme le psychologue : » la relation fusionnelle avec un animal de compagnie est souvent un désir d’enfant inavoué chez les jeunes filles et les femmes stériles ou trop âgées pour concevoir. »
Certains pourraient penser que ces personnes sont ridicules, mais chacun a une histoire unique avec son animal de compagnie. Il faut juste que cet amour soit un peu plus rationnel. Il faudrait se contenter de les aimer sans en faire des êtres gâteux, voire ridicules, surtout quand on voit ces petits chiens habillés comme des humains. L’affection c’est bien, mais l’éducation est nécessaire… Celle des animaux, mais aussi celle de leurs compagnons !
Combien coûte un animal de compagnie ?
S’il y a une dépense qui ne connait pas la crise, c’est bien celle consacrée aux animaux de compagnie avec une moyenne de trois cent dinars pour la nourriture et autant pour les soins : vaccins, toilettage, équipements, jouets… Il s’agit d’une moyenne qui varie en fonction de la taille de l’animal, de sa race, de ses besoins.
La première année est celle qui coûte le plus cher avec l’achat de l’animal et de toute la panoplie : niche, gamelle, laisse… Il y a ensuite les dépenses de santé, entre les vaccins lors de la première visite chez le vétérinaire, soit 30 dinars et moins de dix dinars si vous allez jusqu’à l’école vétérinaire de Sidi Thabet qui accomplit un excellent travail dans ce domaine. Pour la stérilisation (castration ou ligature des trompes) il faut compter 200 dinars chez le vétérinaire en ville et 70 dinars à l’école vétérinaire de Sidi Thabet.
Mais cela n’est rien comparé aux sommes déboursées dans les pays occidentaux. Les dépenses globales en France par exemple dépassent dix milliards de nos millimes par an pour les 63 millions d’animaux qui partagent la vie des français !
Chez nous, on ne connait pas le nombre exact des animaux de compagnie, mais on l’estime à un par foyer entre chats, chiens, oiseaux, poissons… ce qui est beaucoup pour un pays en crise, mais où le besoin de compagnie animale est exponentiel à cause du nombre croissant de célibataires et autres mal aimé(e)s !
Côté dépenses, il y a d’abord l’achat de l’animal de compagnie qui variable pour un caniche. Entre 60 dinars au souk douteux de Moncef Bey, qui se tient tous les dimanches matin dans des conditions déplorables. Le caniche voit son prix doubler si on l’achète chez un éleveur sérieux ou par l’intermédiaire d’un vétérinaire.
Arrive alors en tête du budget la nourriture, qui constitue près des 2/3 des dépenses annuelles. Vient ensuite le vétérinaire, dont la visite varie en fonction de son lieu d’implantation : entre 20 et 50 dinars ! Les frais de santé ont tendance à augmenter avec l’âge, avec des visites de contrôle, d’éventuelles hospitalisations. Ajoutez à cela le toilettage à raison de 40 à 50 dinars, deux fois par an minimum pour un caniche. Il y a ensuite les accessoires : collier, jouets, de gamelle, caisse de transport…
Au final, un animal de compagnie peut peser lourd dans le budget familial, alors réfléchissez avant de vous engager, car un chien vit plus de dix ans et un chat plus de vingt an !
Entre mon animal et moi, c’est fusionnel. Et alors ?
Si vous adorez votre chien ou votre chat, vous avez sans doute déjà été confrontée à des regards ironiques, des jugements à l’emporte-pièce : « Pauvre fille, elle doit être très seule », « Elle se rend compte qu’elle est grotesque avec son chienchien ou son chatounet ? » » Ces opinions tranchées émanent de personnes qui établissent une hiérarchie entre les humains et les animaux. Pour elles, être proche d’un animal revient à s’abaisser » constate Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et éthologue coauteur de » Les animaux aussi ont des droits « , (éd. du Seuil). Le romancier japonais Akira Mizubayashi, auteur de » Mélodie, chronique d’une passion » (éd. Gallimard), est à mille lieux d’une telle conception. » Je ne considérais pas ma chienne Mélodie comme un être inférieur mais différent. Et au-delà de cette différence, il existait une vraie relation d’amitié » nous confie-t-il. Comme quoi vous n’êtes pas la seule à oser ce grand mot pour décrire ce qui se passe entre votre animal et vous !
Un gros progrès pour les animaux de compagnie, la loi les considère enfin comme des êtres sensibles.
Découvrez nos associations coup de coeur pour le bien-être des animaux.
Femme dormant avec son chat. — CACCHIA/SIPA
C’est l’info « pas glop » du jour. Les relations chat-maître avoisineraient souvent une « intensité comparable à une relation entre deux êtres humains ». Voilà le constat (inquiétant?) d’une étude Harris Interactive pour Purina One révélée le 13 décembre, à propos des Français et leur chat. Triste reflet de l’isolement grandissant ou preuve d’intérêt touchante pour nos amis les bêtes, le sondage révèle des chiffres pour le moins surprenants.
Un Français sur deux se confie à son chat
Moins cher qu’un psy, moins peste qu’une meilleure amie et moins curieuse que maman, le chat: 56% des propriétaires de chat ont ainsi déjà confié leurs angoisses existentielles à leur félin…
Pas étonnant alors que 18% des propriétaires considèrent leur animal comme leur meilleur ami et même 11% comme leur enfant. Le sondage ne dit pas si certains envisagent leur animal de compagnie comme une âme-sœur, mais des sites de rencontres pour animaux s’occupent déjà d’organiser des « pets dating ».
Une eau de toilette au patchouli pour animal
En s’attardant sur le reste de l’étude, on en viendrait presque à être sérieusement abasourdi par les traductions extrêmes que certains font d’un animal de « compagnie. » Plus d’un tiers de possesseur de chat déclarent par exemple avoir déjà offert un repas spécial à leur animal pour une occasion (anniversaire, Noël…). Ils sont même 13% à déjà avoir cuisiné un plat pour leur chaton. Il ne manquerait plus qu’ils leur apprennent à ne pas poser les coudes sur la table et on friserait l’anthropomorphisme.
Et tout chat qui se respecte a bien entendu droit à une place à part entière à Noël: si un propriétaire sur deux a déjà offert un cadeau à son animal, ils ne manquent pas d’idées pour leur petit présent de Noël : eau de toilette au patchouli ou costume du Père Noël, sans oublier l’indispensable calendrier de l’avent .
« Le rapport avec l’animal est une fuite »
Des chiffres qui prêtent à sourire, c’est sûr. Un peu moins quand on sait que les proportions augmentent avec l’âge. Au-delà de 50 ans, près de 25% des possesseurs de chats avouent considérer leur animal comme meilleur ami. Ce qui n’est pas sans refléter l’isolement grandissant de certaines personnes, un mal qui s’accroit souvent avec l’âge. Dans son livre « Tu veux un drink? », Martine Lafon-Baillou s’inquiète de ce type de rapport fusionnel. Elle y dépeint une relation caricaturale virant à l’absurde entre un chien et son maître. « J’ai souvent constaté que les personnes qui ont un animal de compagnie finissent par s’éloigner de l’humain, explique l’auteure. Le rapport avec l’animal est une fuite loin des problèmes relationnels. » Ou quand l’humanisation flirte avec le malsain.
Et vous, quelle relation entretenez-vous avec votre animal de compagnie? Êtes-vous choqué par les résultats de cette étude? Ou comprenez-vous que certains maîtres nouent de tels liens avec leur animal? Déposez votre témoignage dans les commentaires ou écrivez-nous à [email protected].
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Votre chat a beau être un animal indépendant, il n’en demeure pas moins, un animal pot de colle ? C’est un cas fréquent. Plusieurs causes expliquent un tel comportement. Fort heureusement, il existe des solutions, mais ce n’est pas toujours facile de les mettre en place, à cause de la personnalité du chat.
Beaucoup de propriétaires de chat trouvent ce phénomène amusant au début. Le problème est qu’il peut s’intensifier au fil du temps… et devenir problématique (comme pour une personne célibataire qui se met en couple et dont le chat se place au milieu ou fait vivre un enfer à sa maîtresse)…
Dans cet article, nous allons expliquer ce qu’est l’hyperattachement, comment ces symptômes se manifestent, comment faire pour apprendre à vivre avec un chat collant et des solutions pour permettre une meilleure cohabitation avec tout le monde.
Comment un chat peut-il devenir aussi attaché à une personne ?
Les causes sont multiples et souvent involontaires de la part de l’humain. On parle d’hyperattachement chez les chiens, mais le phénomène se répand de plus en plus chez les chats et les chatons.
Les hommes, les femmes et les enfants prennent des animaux pour se confier et leur tenir compagnie. Le problème est là : ce sont des animaux. Ce ne sont pas des humains de substitution. De ce fait, les nouveaux propriétaires réalisent des actions humaines sur des animaux. Ils les cajolent, ils leur consacrent beaucoup de temps… et les animaux en profitent !
Dès lors qu’un changement va avoir lieu, l’animal ne supportera pas la distance mise en place par son ou ses propriétaires. Il va adopter un comportement pour vous faire comprendre qu’il a besoin de vous. En d’autres termes : il ne peut presque plus vivre sans vous.
L’autre cause qui peut expliquer l’hyperattachement félin sera le passé de chaton. Si le chat a été séparé trop tôt de sa maman ou qu’il s’agit d’un chaton que vous avez récupéré dans la rue, il va avoir besoin d’une “maman de substitution”. Ce rôle s’adresse aux personnes qui connaissent bien les chats. Il est possible de trouver une femelle maternelle qui prendra sous son aile le chaton en question.
Enfin, la dernière cause d’hyperattachement est la femelle en chaleur. C’est un phénomène moins grave. Quand celle-ci est en chaleurs, elle va se montrer très câline et proche de sa famille. Fort heureusement, quand les chaleurs sont finies, tout redevient à la normale.
Quels sont les symptômes d’un hyper attachement chez le chat ?
Les symptômes se devinent assez facilement.
L’un des premiers sera la présence du chat partout où vous êtes, parfois même dans la salle de bain ou les toilettes. Comme on l’a dit plus haut, au début c’est amusant, après ça devient gênant. Il est important de poser des limites.
Le second signe qui montre un hyper attachement chez le chat sera le miaulement. Il va utiliser différentes vocalises afin d’attirer votre attention. C’est un concert de sonorités pas toujours agréable. Le chat peut miauler à n’importe quel moment de la journée, ou même de la nuit. Qui n’a jamais entendu parler d’un Siamois qui miaule à 5H30 du matin, parce qu’il ne dormait pas avec sa maîtresse ? (Il s’agit bien d’une histoire vraie, l’ayant vécu !).
Le troisième élément qui montre un hyper attachement avec vous est le frottement du chat contre les jambes. Il ressent un besoin puissant d’être en contact avec vous. Peu importe la partie du corps. Cela peut être les pieds, les jambes, les bras, le ventre, la tête… tout peut y passer ! Une fois qu’il est contre vous, il ne va pas vous quitter et va vous suivre à la trace, surtout si vous changez de pièce.
Le quatrième symptôme qui justifie un hyper attachement est le réveil en pleine nuit pour trois motifs : soit il a faim, soit il est malade, soit il veut tout simplement être avec vous.
Certains chats sont malins. Ils vont attendre que la porte de chambre s’ouvre, puis ils vont se cacher sous le lit, attendre que vous vous couchez et il viendra vous faire des câlins et des papouilles.
Le cinquième et dernier symptôme qui indique un hyper attachement du chat est l’anxiété. L’animal ne supporte que très peu votre absence et s’arrache des poils quand vous n’êtes pas là. Comme pour le chien, ça peut aller jusqu’au sang…
Que faire pour réduire l’hyper-attachement chez le chat ?
Plusieurs actions toutes simples peuvent être mises en place par vous et vos proches. Tout d’abord, il est important, si vous vivez à plusieurs sous le même toit, d’expliquer les mêmes règles à tout le monde, même aux invités.
Lors de l’arrivée de l’animal à la maison, il faut éviter de le couver et de le surprotéger. Par exemple, il n’est pas nécessaire de lui donner un biberon. Le chaton doit comprendre qu’il est un animal domestique indépendant et doit se débrouiller tout seul.
L’animal, qu’il soit jeune ou adulte, dès qu’il arrive à la maison, c’est un évènement. Tout le monde est content et va lui faire beaucoup de caresses. Il ne faut pas. Il ne faut surtout pas. Le caresser de temps en temps, c’est bien. Le caresser tout le temps, non, c’est à proscrire. Si vous le faites, il viendra réclamer des caresses tout le temps, aussi bien à la maison quand vous regardez la télévision en amoureux ou en famille, que quand vous serez sur votre ordinateur…
Les règles de vie à la maison doivent être respectées par tout le monde. Le mot “non” doit être appliqué à un chat. Il doit être ferme, mais pas agressif. S’il veut une caresse, vous dites “non” fermement, et vous détournez votre regard de l’animal.
Pour les périodes où il n’y a personne à la maison, des jeux de stimulation mentale existent.
Ce sont des accessoires qui permettent d’occuper le chat en votre absence. Ils sont importants, car ils captivent leur attention et évitent qu’ils ne soient trop concentrés sur votre absence et qu’ils deviennent anxieux.
L’accès à ses jouets doit être libre, aussi bien quand vous êtes là que quand vous n’êtes pas là.
Pour les animaux anxieux et stressés, il existe des traitements à bases d’anxiolytiques. Ce sont des comprimés que votre vétérinaire vous donnera pour mettre votre compagnon dans de bonnes conditions à la maison.
Quelles sont les races de chat qui s’attachent très facilement à l’homme ?
Certaines races vont être réputées pour être affectueuses et (très) proches de l’homme. On retrouve le Siamois qui est certainement le roi. À ses côtés, il y aura l’Angora Turc, le Devon Rex, le Persan, le Sphynx, le Ragdoll, le Maine Coon, le Sacré de Birmanie et le Chartreux.
D’autres races de chat sont proches de l’homme, cette liste est non-exhaustive.
Dès l’arrivée du chat, il est important de mettre en place des règles et de laisser le chat à sa place de chat. Ce n’est pas un enfant et il ne doit pas être surprotégé. Cela vous évitera bien des situations inconfortables à l’avenir.