Huiles essentielles pour chat

Les huiles essentielles

Le chat est très attiré par les huiles essentielles, et l’intoxication se traduit par des troubles digestifs et nerveux

Les huiles essentielles sont aujourd’hui de plus en plus présentes dans notre environnement et celui de nos animaux de compagnie. Elles possèdent en effet de nombreuses propriétés, tant aromatiques que thérapeutiques, qui les rendent intéressantes pour de nombreux usages. Ainsi, la parfumerie, l’aromathérapie et même certains produits ménagers ou industriels utilisent des huiles essentielles, qui bénéficient d’une image de produit sain, naturel voire biologique. Elles sont donc souvent considérées comme sans danger et laissées sans précautions à portée des animaux. Malheureusement, un produit naturel n’est pas forcément inoffensif (certaines plantes sont toxiques, par exemple) et les substances actives présentes dans les huiles essentielles sont très concentrées. De plus, leur composition est complexe et parfois mal connue, contrairement aux principes actifs des médicaments conventionnels qui sont identifiés et purifiés.

En conséquence, les intoxications des animaux de compagnie par les huiles essentielles sont fréquentes. Les cas rapportés au CAPAE-Ouest touchent principalement les chats (70 % des cas) mais également les chiens (environ 20 % des appels), les furets ou d’autres espèces. Le nombre important de chats concernés peut s’expliquer par plusieurs raisons : Cela peut être dû au fait que les chats sont particulièrement sensibles à leur toxicité; mais également à l’utilisation préférentielle des huiles essentielles comme alternative aux traitements antipuces toxiques pour cette espèce et enfin à une attirance particulière des chats pour leur parfum. Les intoxications font donc généralement suite à l’administration de produits insectifuges ou à l’ingestion ou inhalation de produits ménagers, comme des détergents, des lessives ou des parfums d’ambiance. Les produits cosmétiques sont également parfois en cause.

Le mécanisme des intoxications aux huiles essentielles reste complexe et mal connu, notamment à cause de la grande variété des substances présentes dans ces produits. Néanmoins, nombre d’entre elles sont irritantes et/ou vont diffuser dans le système nerveux. Ainsi, les cas recensés au CAPAE-Ouest montrent que l’intoxication par ingestion se traduit fréquemment par l’apparition de troubles digestifs, avec des vomissements et une hypersalivation. Des troubles nerveux sont également observés, tels qu’un abattement, des tremblements ou des troubles de l’équilibre. Les huiles essentielles peuvent aussi causer des irritations locales pouvant aller jusqu’à des ulcères lors de contact avec la peau, voire des problèmes respiratoires en cas d’inhalation.

L’intoxication peut durer plusieurs jours car les huiles essentielles s’éliminent lentement de l’organisme. Si l’animal présente des troubles il convient donc de l’amener chez un vétérinaire, qui pourra mettre en place un traitement symptomatique et éliminatoire, afin de lutter contre les signes cliniques et de faciliter l’élimination du toxique.

Si vous avez été confronté à un problème d’intoxication de votre animal par les huiles essentielles, vous pouvez déclarer le cas pour enrichir les références du Centre Antipoison Animal. Merci pour votre contribution.
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Les huiles essentielles et les chats

Avec un récent boom de popularité, l’utilisation des huiles essentielles pour et autour des chats est devenue un sujet d’actualité.

Les huiles essentielles sont dérivées de plantes et on pense qu’elles ont une variété d’utilisations médicinales chez l’homme, ainsi que des utilisations dans la maison et en aromathérapie. Leur utilisation chez les chats est un peu plus controversée puisque les études concernant leur sécurité sont limitées pour nos amis à quatre pattes.

Utilisation des huiles essentielles à la maison

Beaucoup de gens choisissent d’utiliser des huiles essentielles dans leurs maisons. Si vous choisissez de le faire, examinez soigneusement l’huile spécifique utilisée, ainsi que le mode d’utilisation.
Si vous optez pour un diffuseur, assurez-vous que votre chat dispose d’une issue de secours afin qu’il puisse éviter l’odeur, s’il le désire.
Le nez d’un chat est beaucoup plus sensible que le nôtre, de sorte que même le faible arôme d’une huile essentielle peut être écrasant pour un chat. Il peut être préférable d’éviter d’utiliser des diffuseurs si votre chat a des problèmes respiratoires préexistants, comme l’asthme, ou d’autres problèmes de santé chroniques.

Assurez-vous de garder les diffuseurs hors de portée des animaux de compagnie pour les empêcher de mâcher les bâtonnets de diffuseur, ou d’ingérer ou d’inhaler directement l’huile.

Risque d’exposition

Le plus souvent, les huiles essentielles sont diffusées ou appliquées par voie topique chez l’homme. Les chats peuvent être exposés à ces huiles en respirant les arômes des diffuseurs, en les absorbant par la peau, par contact avec les huiles ou par ingestion. Certains chats peuvent se montrer très curieux autour des diffuseurs d’huiles essentielles et peuvent essayer d’ingérer des huiles ou de mâcher les bâtonnets du diffuseur, ou peuvent lécher les huiles sur la peau de leur propriétaire.

Quelle que soit la méthode d’exposition, certaines huiles peuvent être toxiques pour les chats à certaines concentrations.

Lorsqu’il s’agit d’utiliser des huiles essentielles, que ce soit pour vous-même ou pour vos animaux de compagnie, la qualité de l’huile et la concentration sont très importantes.
En général, les huiles de qualité supérieure sont souvent plus sûres que celles de qualité inférieure, mais la détermination de la qualité d’une huile essentielle n’est pas une tâche facile.
La plupart des huiles ne sont pas problématiques pour les chats avec une utilisation normale, mais la variation dans la concentration, la qualité et le type de matière grasse d’une huile essentielle est importante lorsqu’il s’agit de toxicité possible.

Tout ce qui n’est pas purement dérivé peut causer des maladies, même chez l’homme, grâce à une composition synthétique ou à des additifs chimiques médiocres. N’utilisez jamais une marque d’huile essentielle traitée de manière fiable et peu chère, même pour vous.

Toxicité

Étant donné que les huiles essentielles proviennent de la partie la plus profonde d’une plante, il va de soi que les gens penseraient que toute huile essentielle dérivée d’une plante réputée toxique aurait des effets néfastes sur le chat. Il est toutefois important de noter que certaines plantes répertoriées comme toxiques ne produisent pas d’huiles essentielles toxiques. De plus, certaines huiles essentielles peuvent être toxiques si elles sont ingérées, bien que la plante dont elles proviennent soit sans danger.

La toxicité peut provenir de certains composés de certaines huiles essentielles. En fait, une grande partie de la controverse sur les huiles essentielles provient de certains composés présents dans quelques huiles essentielles différentes.

Pour les chats en particulier, vous devez faire attention aux huiles que vous utilisez sur eux ou auxquels vous les exposez, car les chats ne métabolisent pas ces composés de la même manière que les chiens (ou les humains).

Le foie d’un chat absorbe, filtre et métabolise les nutriments d’une manière très différente de celle d’un humain, voire d’un autre type d’animal.
Normalement, une enzyme dans le foie métabolise ou décompose la plupart des huiles essentielles. Cependant, contrairement aux humains, les chats sont déficients de cette enzyme, ce qui entraîne une diminution de leur capacité à métaboliser et à éliminer les huiles essentielles de façon appropriée. Il en résulte un risque accru de toxicité.
La plupart des autres animaux n’ont aucun problème avec ces composés et c’est pourquoi la sécurité des huiles essentielles chez le chat est si importante.

Selon l’huile en cause, les signes de toxicité peuvent comprendre une ataxie (démarche bancale), de la bave, des tremblements, des difficultés respiratoires, des vomissements, de la diarrhée ou des changements de comportement. Les signes observés varieront en fonction du type d’huile en question, ainsi que de la concentration et de la méthode d’exposition.
Heureusement, la plupart des huiles diffusées sont relativement sûres pour une utilisation autour des chats dans la plupart des circonstances. La plus grande partie de la toxicité est due à l’application localisée d’huiles très concentrées ou à l’ingestion accidentelle d’huiles.

Huiles à éviter en présence de chats

Bien que de nombreuses huiles essentielles soient sans danger pour les chats, de nombreuses huiles essentielles ont également été associées à la toxicité. En général, les huiles essentielles que vous devriez ÉVITER d’utiliser avec votre chat comprennent les huiles riches en phénols ou en terpènes.

• Les phénols sont un groupe de composés qui peuvent être toxiques pour les chats, mais peuvent également entraîner une sensibilité chez l’homme s’ils sont surexposés. C’est pourquoi il faut utiliser de petites doses et beaucoup de dilution lors de l’utilisation topique d’huiles essentielles comme la cannelle, le girofle, le thym et l’origan.

• Les hydrocarbures monoterpéniques (terpènes) sont un autre groupe de composés présents dans les huiles essentielles qui peuvent être nocives s’ils sont ingérés ou appliqués par voie topique chez le chat. Ils sont fortement concentrés dans les huiles essentielles telles que les huiles essentielles de pin, de cajeput et de petitgrain.

Les huiles essentielles contenant des phénols et des terpènes ne doivent pas être utilisées par voie topique, même si elles sont diluées dans une huile de support. Les précautions de sécurité doivent être prises même lors de la diffusion dans une pièce où votre chat passe beaucoup de temps. Laissez toujours une porte ouverte pour que votre chat puisse partir s’il le souhaite.
Il est important de garder à l’esprit que la diffusion des huiles essentielles est très différente de son application sur la peau de votre chat.
Une grande partie de la peur suscitée par l’utilisation des huiles essentielles chez les chats provient des plantes considérées comme toxiques si votre chat en mangeait. Mais il y a une grande différence entre un chat qui mange une grande quantité d’une plante toxique, telle que la citronnelle, et l’exposition à l’huile essentielle de citronnelle qui se diffuse dans une pièce de la maison. La citronnelle est en fait une huile essentielle dont les chats n’aiment pas l’odeur, et elle est utilisée pour dissuader les chats dans certaines zones. Si votre chat est exposé à une odeur qu’il trouve désagréable, il quittera sans aucun doute la zone.
Il est impossible de fournir une liste des huiles essentielles que vous devriez éviter d’utiliser autour d’un chat.
Certaines huiles doivent être évitées par voie topique, mais même cela dépend du dosage et de la quantité d’exposition.
Tout se résume à faire des recherches pour savoir ce qu’il faut éviter et quelles huiles essentielles peuvent être utilisées en toute sécurité avec modération.
Lorsque vous cherchez à éviter les huiles essentielles pour une application interne et topique, faites attention avec:

• Huile d’arbre à thé
• Huile d’agrumes
• Huile d’eucalyptus
• Huile de pin
• Huile à la menthe poivrée
• Huile de cannelle
• Huile de clou de girofle
• Huile de bouleau
• Huile de thym
• Huile d’origan

Conclusion

Les études sur l’innocuité et l’efficacité de l’utilisation des huiles essentielles chez le chat sont limitées. Par conséquent, il n’est pas recommandé d’utiliser les huiles essentielles à l’intérieur ou autour des chats d’une manière irréfléchie.
Lorsqu’elles sont utilisées avec prudence dans des circonstances normales, la plupart des huiles essentielles semblent être assez sûres pour une utilisation à proximité des chats. Cependant, évitez d’utiliser des huiles essentielles très concentrées chez les chats et gardez tous les diffuseurs et huiles hors de portée de votre chat.
En ce qui concerne les huiles essentielles et votre chat, tous les experts s’accordent sur ces facteurs importants :

• Ne pas utiliser par voie topique ou orale sans en avoir parlé à votre vétérinaire
• Utilisez uniquement des huiles de qualité thérapeutique et de haute qualité.
• S’abstenir d’utiliser les huiles essentielles qui peuvent être toxiques à fortes doses
• Utilisez le bon sens avec les quantités et les temps d’exposition.
• Permettez à votre chat de quitter la pièce s’il le souhaite.

En cas de doute, consultez votre vétérinaire pour discuter de la sécurité et de l’utilisation d’huiles spécifiques pour et autour de votre chat.
Et enfin : faites vos recherches sur tous les aspects de la santé de votre animal. Il y a de fortes chances que vous n ‘avez pas pensé à la marque de nourriture que votre chat mange chaque jour. Certains aliments sur le marché contiennent des produits chimiques cancérogènes, des céréales pouvant causer des allergies et des maladies, ainsi que des sous-produits impropres à la consommation humaine.
La connaissance est un pouvoir et en vous armant de connaissances, vous aurez le pouvoir de vous protéger, de protéger votre maison et vos animaux de compagnie.

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Les huiles essentielles, l’aromathérapie et le pot-pourri dans votre maison peuvent vous sembler agréables, mais les composés naturels de ces parfums peuvent être dangereux pour votre chat. Prenez des précautions lors de l’utilisation de ces produits afin que votre chat ne présente pas de réaction toxique. Si votre chat souffre d’une insuffisance hépatique, il peut être préférable d’éliminer ces produits de son environnement.

Toxicité des huiles essentielles pour les chats

Il y a des années, certaines huiles essentielles étaient considérées sans danger pour les chats et étaient recommandées pour le traitement des infestations d’acariens, des problèmes respiratoires et du soulagement du stress. Ces dernières années, cependant, des preuves convaincantes ont démontré que les huiles essentielles peuvent être toxiques pour les chats, qu’elles soient ingérées, appliquées sur la peau ou simplement inhalées.

Le foie est le plus souvent l’organe qui est affecté par les huiles essentielles. Les chats manquent de certaines enzymes qui permettent de métaboliser correctement les divers composés des huiles essentielles, en particulier les phénols. Ces composés phénoliques sont naturellement présents dans certaines plantes et sont fortement concentrés dans les huiles essentielles.

L’exposition peut entraîner des lésions hépatiques graves, une insuffisance hépatique, des convulsions et même la mort des chats.

Huiles Essentielles Potentiellement Toxiques Pour Les Chats

Ces huiles sont connues pour contenir des phénols et être toxiques pour les chats:

• Huile de gaulthérie
• Huile de menthe poivrée
• Huile de citron (y compris l’huile de citron)
• Huile de théier (huile de melaleuca)
• Huile de pin
• Huile d’eucalyptus
• Huile de cannelle
• Huile de Pennyroyal
• Huile de bouleau douce
• Huile de girofle
• Huile d’ylang ylang

Plus la concentration en huile essentielle est élevée, plus le risque pour votre chat est grand. Si votre chat ingère accidentellement des huiles, consultez immédiatement le vétérinaire.

Symptômes d’empoisonnement aux huiles essentielles

Les chats absorbent les huiles directement en contact avec leur peau. Les huiles diffusées dans l’air sont inhalées et s’accumulent également sur la fourrure, ce qui a pour conséquence que votre chat les ingère pendant le léchage et le nettoyage. La toxicité peut survenir très rapidement ou sur une longue période d’exposition.

Les symptômes de l’intoxication aux huiles essentielles comprennent:

• Bave
• Vomissement
• Tremblements
• Difficulté à marcher, wobbliness (ataxia)
• Détresse respiratoire (respiration sifflante, respiration rapide, halètement, toux)

Si vous remarquez l’un de ces signes, emmenez votre chat dans un centre d’urgence vétérinaire. Le vétérinaire peut noter une fréquence cardiaque basse, une pression artérielle basse et des signes d’insuffisance hépatique.

Comment votre chat peut être exposé aux huiles essentielles

Votre chat peut être exposé aux huiles essentielles que vous utilisez pour vos propres besoins. Conservez les huiles essentielles dans une armoire à l’épreuve des chats afin que votre animal de compagnie curieux n’y ait pas accès. Les diffuseurs à roseaux passifs ou les pots de pot-pourri peuvent être renversés, exposant ainsi votre chat au liquide contenant de l’huile. Ne laissez pas votre animal lécher votre peau si vous avez appliqué des produits contenant des huiles essentielles.

Les diffuseurs d’huiles essentielles et d’aromathérapie, les bougies, les produits liquides pour pot-pourri et les vaporisateurs individuels sont des sources d’huiles essentielles en suspension dans l’air que les chats peuvent respirer ou lécher leur fourrure. Si vous sentez le parfum de l’huile, il y a de l’huile dans l’air et cela peut affecter votre chat.

Les chatons, les chats âgés ou les chats souffrant de problèmes de foie ou respiratoires doivent être tenus à l’écart de toute pièce où des diffuseurs d’huiles essentielles sont utilisés. Ne portez pas de bijoux d’aromathérapie lorsque vous êtes près de votre chat.

Les hydrolats sont aussi dangereux pour les chats

Les hydrolats sont souvent présentés comme une alternative plus naturelle et plus sûre aux huiles essentielles. Les hydrolats sont aussi appelés  » eaux florales « . Ils sont l’eau qui reste après la distillation à la vapeur de fleurs ou d’herbes dans l’eau et sont moins saturés que les huiles essentielles

Bien que les hydrolats soient sans danger pour la peau humaine car ils ne doivent pas être dilués, ils sont néanmoins dangereux pour les chats et les autres animaux domestiques. L’eau peut retenir les matières résiduelles des plantes qui peuvent être toxiques si elles sont ingérées ou même inhalées.

Certains animaux peuvent tolérer les hydrolats, mais d’autres sont plus sensibles. Limitez l’accès de votre animal à eux et à leurs odeurs afin de minimiser le risque de problèmes de santé.

Bien que l’aromathérapie puisse vous aider à gérer votre stress ou d’autres conditions, elle peut être toxique pour les animaux domestiques. Prenez des précautions pour protéger vos animaux et éloignez-les des huiles essentielles nocives.

Huiles essentielles : danger pour le chat ?

L’utilisation d’huiles essentielles pour les animaux est un sujet complexe. Certaines peuvent être utilisées chez les moyens et grands chiens mais pour les animaux au gabarit plus petit, ce concentré de principes actifs doit être utilisé avec la plus grande des précautions.

Les huiles essentielles sont-elles dangereuses pour le chat ? Peut-on utiliser des huiles essentielles pour son chat ? On vous explique tout sur l’usage des huiles essentielles pour soigner son chat.

Pourquoi les huiles essentielles peuvent être dangereuses pour les chats

Toutes les huiles essentielles ne sont pas nocives pour nos amis les chats, certaines ont une certaine efficacité et sont utilisées pour soigner de petites blessures. Toutefois, avant d’utiliser une huile essentielle sur son chat il faut s’assurer que celle-ci ne soit pas dangereuse pour sa santé et connaître son mode d’administration. Le chat n’est pas capable d’éliminer de son corps toutes les huiles essentielles, certaines peuvent même le déstabiliser, explications :

Le chat ne peut éliminer les huiles essentielles contenues dans son corps

Animal à la peau fine, le produit pénètre très rapidement dans son sang et il est très rapide de sur-doser les huiles essentielles en raison du petit gabarit du chat. Ainsi, l’usage d’une goûte pour une personne adulte de 70kg et plus de dix fois trop élevé pour un chat qui pèse environ 5kg. Il devient très compliqué de bien doser la quantité d’huile essentielle à utiliser pour son chat, surtout quand on sait que le chat ne peut évacuer certaines huiles de son organisme.

En effet, chez l’humain il existe une enzyme (glucuronyl-transférase) permettant de rendre soluble certaines substances contenant du phénol afin de les éliminer par les urines. Le chat est dépourvu de cette enzyme, il lui est alors impossible de nettoyer son organisme d’huiles essentielles contenant du phénol. C’est pourquoi il peut tomber très malade si certaines huiles essentielles pénètrent dans son corps.

Le chat est très sensible à l’odeur des huiles essentielles

Malgré une surface olfactive petite, le chat possède 70 millions de cellules réceptrices contre 5 millions chez l’homme. Ce qui fait de lui un animal à l’odorat très développé mais également sensible aux odeurs fortes des huiles essentielles. Ainsi, un produit qui semble avoir une odeur agréable pour un humain peut s’avérer très insupportable pour un chat. C’est pour ça qu’on peut les observer reculer la tête lorsqu’ils sentent certains objets de la maison.

De plus, le chat possède un organe situé entre le nez et le palais nommé organe vomero-nasal ou encore organe de Jacobson. Celui-ci est à l’origine d’un comportement que l’on observe chez plusieurs mammifères tels que les équidés, les lions ou les tigres leur permettant de détecter des phéromones : le Flehmen. Vous avez sûrement déjà remarqué un cheval tendre le cou en levant sa lèvre supérieure ou votre chat prendre cette même attitude, c’est ce que l’on appelle aussi en français le fait de muser.

Lorsqu’on utilise des huiles essentielles pour son chat cet organe peut rapidement être surchargé des odeurs de ces dernières. Cela peut avoir comme conséquences de déstabiliser le chat voire le rendre agressif.

Mode d’administration des huiles essentielles pour le chat

Toute application cutanée est à proscrire ! Que ce soit directement sur la peau ou sur la fourrure car les chats se lèchent régulièrement pour se laver et pourraient ingérer du produit et tomber malade.

Toutefois, pour soigner une plaie il est possible d’appliquer du produit bien dilué sur la blessure et de la couvrir aussitôt pour empêcher le chat de la lécher. Il vaut mieux utiliser ce mode d’administration pour les pattes. Il n’est pas conseillé d’utiliser des diffuseurs d’huiles essentielles sous forme de bougeoir car le fait de les brûler réduit considérablement leur efficacité mais elles peuvent devenir toxiques suite aux résidus brûlés.

La meilleure méthode pour soigner son chat avec des huiles essentielles est la voie atmosphérique. Cela peut être par l’utilisation d’un diffuseur ultrasonique qui va disperser dans l’air de l’eau et des huiles essentielles lorsqu’elles entrent en résonance avec un ultrason complètement inaudible produit par l’appareille. Il existe également la diffusion par effet venturi, la technique d’aérosolthérapie ou tout simplement l’inflation classique de l’huile essentielle diluée dans de l’eau.

L’aérosolthérapie pour le chat

L’aérosolthérapie est une technique utilisée par certains vétérinaires pratiquant l’usage d’huiles essentielles pour soigner les animaux. Il s’agit de pulvériser des particules d’huiles essentielles à l’aide de gaz propulseur qui va permettre au produit de pénétrer en profondeur dans les bronches du chat. Contrairement à la diffusion avec de l’eau qui va rapidement s’accrocher aux muqueuses et ainsi ne fait pas effet dans tout l’arbre bronchique du chat.

Pour ce procédé on utilise un nébulisateur pneumique envoyant de l’air comprimé jusqu’à réservoir qui contient le produit à diffuser. L’appareil se fixe à une cage ou une boite bien fermée afin que l’air envoyée ne s’échappe pas. L’animal à l’intérieur de la cage baigne ainsi dans le mélange propulsé par l’appareil afin de bénéficier des effets des produits utilisés.

Les séances d’aérosolthérapie pour chat durent entre 10 et 20 minutes et peuvent être effectuées jusqu’à deux fois par jour. Ce traitement est efficace contre les problèmes respiratoires mais aussi pour soigner le coryza de façon naturelle.

Quelles huiles essentielles pour mon chat ?

Les huiles essentielles toxiques

Le phénol est à proscrire pour le chat pour des raisons indiquées précédemment, les agrumes et autres huiles fortes. Ainsi, il va s’agir des huiles essentielles de :

• Thym
• Origan
• Clou de girofle
• Basilic
• Cannelle
• Laurier noble
• Pin
• Citron
• Orange
• Pamplemousse
• Cyprès
• Sapin
• Genévrier
• Camphre
• Menthe poivrée

Les huiles essentielles conseillées

Les huiles essentielles à alcool sont les plus conseillées pour soigner votre chat. Bien sûr, il est important d’avoir l’avis de votre vétérinaire et de ne pas pratiquer l’automédication afin de ne pas rendre votre chat malade. Vous pouvez alors utilisez de l’huile essentielle de ravintsara, de lavande, de bigaradier, d’ylang-ylang, de tea tree, d’eucalyptus radié ou mentholé.

Huiles essentielles, attention danger !

Utilisées de plus en plus largement pour se soigner, en cosmétique, et même en cuisine, les huiles essentielles sont pourtant loin d’être anodines.

Déjà, commençons par repréciser ce qu’est une huile essentielle. C’est un produit très concentré, obtenu par la distillation à la vapeur d’eau de végétaux. Seules les plantes qui contiennent des molécules aromatiques peuvent être utilisées.

Fun fact : A partir d’une tonne de plantes fraîches, on obtient seulement 10 kg d’huile essentielle pour une plante comme la lavande, et même moins de 80 g pour une huile essentielle de rose !
Ceci explique leur prix (méfiez vous des HE trop peu chères comme celles d’un célèbre site de cosmétique maison…), vous donne une idée de leur impact écologique (utilisez les avec parcimonie et en conscience) et de leur efficacité (soyez prudent).

Les HE sont très intéressantes, mais elles comportent d’éventuels risques et contre-indications. Je voulais les éclaircir pour vous aider à les utiliser à bon escient.

1 – Le nom correctement, tu liras

Selon leur origine géographique et surtout leur chémotype, les huiles essentielles n’ont pas les mêmes propriétés. Elles ne comportent pas non plus les mêmes indications ni les mêmes risques. Pour savoir comment les choisir, lisez bien le nom en entier.

Exemple : Vous avez les bronches prises et souhaitez utiliser une huile essentielle d’Eucalyptus. Ce n’est pas du tout la même chose si vous achetez de l’Eucalyptus Radiata (très doux, utilisable même chez les tous petits), de l’Eucalyptus Globulus (puissant, réservé aux adultes non asthmatiques) ou encore de l’Eucalyptus Citriodora/citronné (qui ne va pas du tout vous aider pour votre bronchite mais peut calmer un éventuel mal de dos, étant anti inflammatoire et relaxant musculaire).

Méfiez vous donc des conseils pas assez précis. Il est important d’avoir le nom latin complet de l’HE que vous souhaitez.
Achetez des huiles essentielles chémotypées, reconnaissables la plupart du temps par les mentions HECT et HEBBD.

2 – Du bio, tu utiliseras

Fiez vous aux labels tels que le label AB ou Nature & Progrès. Vous pouvez choisir du non labellisé si vous connaissez bien un petit producteur et ses conditions de production.

En effet, si la distillation concentre les molécules de la plante, elle va aussi concentrer les molécules de tous les pesticides ou engrais qui s’y trouvent. Pas franchement idéal…

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3 – Parcimonie, ton amie sera

Les huiles essentielles sont des produits très concentrés. Non seulement il est inutile d’en utiliser plus que nécessaire, mais cela peut aussi être agressif voire dangereux. Je reparlerai de toxicité plus loin, mais ce n’est pas le seul problème : il s’agit de produits qui peuvent être allergisants et la plupart des gens ont un seuil de tolérance. Si on les utilise à tort et à travers et trop fréquemment (cosmétique, diffusion en permanence pour l’odeur, etc), on peut atteindre ce seuil de tolérance rapidement et ne plus supporter aucune huile essentielle par la suite.
Ce serait dommage de s’en priver, au vu de leur pouvoir antibactérien et antiviral puissant !
Les plus allergisantes sont le laurier noble, les cannelles, l’inule odorante, le pin des landes, la carotte, la coriandre…

Jean Valnet, un des fondateurs de l’Aromathérapie moderne, disait à ce propos : “l’Aromathérapie est l’expression atomique de la Phytothérapie”.
Au quotidien, privilégiez lui donc des produits moins concentrés mais qui seront tout aussi efficaces si bien choisis (*) : tisanes, eaux florales, extraits de plantes sous forme liquide ou de gélules, gemmothérapie… Essayez de garder les huiles essentielles pour des problèmes plus importants. Autrement dit, elles ne sont pas nécessaires pour un rhume ou une petite gastro. Mais vous serez contents de les avoir en cas de grippe ou de tourista ! 😉
(* Je suis là pour vous si vous avez besoin de conseils en matière de plantes ou d’huiles essentielles.)

4 – Au public visé, tu t’adapteras

N’utilisez pas d’huiles essentielles chez les femmes enceintes, les femmes qui allaitent et les bébés (les animaux, aussi ! beaucoup sont toxiques pour chats et chiens) sans l’avis d’un professionnel formé en aromathérapie.
En effet, de nombreuses HE sont abortives ou possèdent une forme de toxicité.
Faites attention aussi aux enfants, aux personnes sensibles, allergiques et asthmatiques.
(Attention, en ce qui concerne les professionnels je parle d’une vraie formation. Par exemple, les conseillers des marques de vente directe d’HE -type doT*rra- n’ont généralement aucune connaissance en aroma en dehors du discours marketing parfois dangereux fourni par la marque, soyez vigilants).

Enfin, demandez conseil à votre médecin et un aromathérapeute pour toute prise d’huile essentielle si vous prenez un traitement anticoagulant, si vous souffrez d’une pathologie hormonale ou avez eu un cancer hormono-dépendant, si vous avez eu une greffe d’organe, si vous êtres atteint d’une maladie auto immune…

Respectez avec soin les contre-indications individuelles de chaque huile essentielle, et testez systématiquement 1 goutte dans le creux du coude avant toute utilisation.

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5 – Les toxiques des huiles essentielles, tu connaîtras

Une partie des huiles essentielles contient des molécules qui possèdent une certaine toxicité. Il est important de les connaître et de ne pas en abuser.
Les HE les plus toxiques d’une manière générale sont -parmi celles en vente libre- la gaulthérie, la menthe des champs, la sarriette, la girofle, le basilic, l’origan, l’estragon, le romarin camphré…

Les huiles essentielles contenant des cétones ou lactones sont toxiques pour le système nerveux. Ces huiles essentielles sont interdites chez les femmes enceintes, qui allaitent, les enfants de moins de 7 ans, les personnes ayant des antécédents d’épilepsie. Elles doivent être utilisées avec précaution par les autres. Il s’agit des : hélichryse italienne, menthe poivrée, thuya, hysope officinale, sauge officinale, lavande stoechas, la plupart des romarins, lavande aspic, lavandin, coriandre..

Les huiles essentielles contenant des phénols sont toxiques pour le foie en cas d’excès.
Je vous conseille de les éviter autant que possible (il n’est généralement pas nécessaire de choisir des HE si puissantes dans les petits problèmes du quotidien) et de les utiliser seulement sur le conseil d’un professionnel de l’aromathérapie. Il s’agit des : cannelle, origan, girofle, basilic tropical, estragon, sarriette, serpolet, thym à thymol / eugénol / carvacrol…

Certaines huiles essentielles sont toxiques pour les reins en cas d’excès.
Ces huiles essentielles ne doivent pas être utilisées sur le long terme ou en quantité trop importante. On ne les utilise pas non plus en cas de fragilité / insuffisance rénale ou de pathologie rénale déjà présente. Il s’agit des : pins, sapins, genévriers, santal blanc, ciste, sarriette, agrumes, ravintsara, tea tree, lavande…

6 – Dans de l’huile, tu dilueras

A de rares exceptions près, on n’applique pas d’huiles essentielles pures sur la peau.

Les huiles essentielles sont liposolubles, elles ne se mélangent pas à l’eau. Par conséquent, on les dilue dans une huile végétale, en mélangeant correctement. On choisit une huile grasse (olive, amande douce…) si on a besoin d’une action en surface (problème de peau), une huile sèche (tournesol, sésame…) si on veut que l’HE pénètre.

Pour bien diluer, il va falloir faire des maths ! On utilise seulement 1% dans un produit cosmétique, 10% pour une action sur la circulation, les muscles ou les articulations. Une huile essentielle douce peut être utilisée pure à raison d’une goutte sur une veine ou un point stratégique (lavande vraie/fine/officinale, arbre à thé, bois de rose…), une huile essentielle pas trop forte peut être diluée à 50% et utilisée de la même façon.

7 – Ta peau, avec douceur tu traiteras

Première règle : pour éviter tout risque d’allergie, testez systématiquement 1 goutte d’huile essentielle diluée dans le pli du coude et attendez de voir si vous la supportez ou non.

Lorsque vous souhaitez qu’une huile essentielle agisse dans tout le corps, vous pouvez généralement en mettre une goutte -diluée ou non, voir point 4- sur les veines des poignets. Ainsi, elles pénètrent directement dans la circulation. Pour les troubles bronchiques, vous pouvez choisir le thorax à la place, et pour la détente le plexus solaire est un point idéal.

Pour des petits, choisissez plutôt la plante des pieds, pour éviter qu’ils touchent la zone et risquent du coup d’en ingérer ou s’en mettre dans les yeux.

Attention, on ne met JAMAIS d’huile essentielle sur et dans les yeux, le nez, les muqueuses et les oreilles. En cas d’otite, on peut en revanche en mettre autour de l’oreille. D’une manière générale, évitez autant que possible le visage (surtout autour des yeux !) et la tête (à cause de la proximité du cerveau).

Certaines huiles essentielles sont dermocaustiques, c’est à dire qu’elles peuvent irriter ou brûler la peau. On ne les utilise donc jamais sur des muqueuses, même diluées, et on les dilue systématiquement à maximum 10%. Il est strictement interdit de les ingérer, sauf sous forme de gélules gastro-résistantes.
Quelques exemples : cannelle, origan, sarriette, thym à thymol, thym à carvacrol, thym à eugénol, girofle…

D’autres huiles essentielles sont photosensibilisantes, c’est à dire qu’après exposition au soleil la peau peut réagir : cloques, rougeurs…
Il s’agit principalement des agrumes, tels que citron, pamplemousse, orange, bergamote, mandarine…
Il ne faut pas s’exposer au soleil dans les 6h qui suivent l’application.

8 – Sans excès tu les respireras

Utiliser un diffuseur d’huiles essentielles est une bonne manière de purifier l’air d’une pièce en période de virus & cie ou de créer une atmosphère de détente chez soi. Cependant, même si ça sent bon, là encore il faut les utiliser à bon escient.

Bien aérer vos pièces quotidiennement même en hiver est déjà un bon moyen d’éviter la prolifération des germes. Il n’y a pas besoin d’utiliser des HE en permanence.

Diffusez 1 ou 2 mL d’une HE par sessions de 10 minutes 2 à 3 fois par jour –pas besoin de plus !-. Utilisez un diffuseur électrique qui ne chauffe pas. Ne diffusez jamais en présence d’enfants, de votre chien ou chat ou de personnes asthmatiques ou allergiques.
Demandez conseil pour savoir quelles huiles essentielles se prêtent à la diffusion car ce n’est pas le cas de toutes.

Quelques exemples d’huiles essentielles à diffuser : arbre à thé ou citron pour purifier l’air en hiver, citronnelle de Ceylan pour combattre les odeurs de moisissure et de renfermé dans une pièce, bois de rose ou géranium rosat pour la détente… Ces exemples sont sans risque du moment que vous respectez les indications que je vous ai données.

9 – Les huiles essentielles, point tu n’ingèreras

La voie interne est la voie la plus risquée en matière d’utilisation des huiles essentielles. En effet, les huiles essentielles les plus puissantes peuvent provoquer des brûlures du le système digestif si insuffisamment diluées. Certaines sont même totalement interdites en interne, comme la gaulthérie ou wintergreen.
De plus, ce n’est généralement pas la voie la plus intéressante. Effectivement, une HE appliquée sur les veines du poignet passe dans le sang immédiatement et dans tout le corps en 20 minutes. A l’inverse, une HE ingérée sous la forme de gélules gastro-résistantes va devoir passer tout le système digestif avant d’être libérée.
Je ne recommande les huiles essentielles en interne que sous la forme de gélules gastro-résistantes vendues en pharmacie (exemple : Pranarôm). Celles-ci sont utiles pour des infections assez puissantes chez l’adulte uniquement (par exemple, lors d’un voyage à l’étranger en prévention du risque d’infection alimentaire).
D’une manière générale, je vous conseillerai de ne pas prendre d’HE en interne sans l’avis d’un professionnel compétent.

Je vous conseille de privilégier les eaux florales, moins concentrées, pour les troubles d’ordre digestif et les infections virales ou bactériennes. (Je peux vous recommander les plus adaptées en fonction du problème)

Les médecines alternatives, plus naturelles, sont de plus en plus plébiscitées à notre époque, notamment pour apaiser les douleurs ou soigner des affections bénignes, comme l’eczéma. L’utilisation des huiles essentielles, qui ne sont rien d’autre que des concentrés de plantes, a donc explosé. Mais depuis peu, nous les employons également sur nos animaux. Or, ces derniers ont non seulement un odorat plus sensible que le nôtre, mais en plus certaines huiles essentielles peuvent carrément s’avérer toxiques pour eux, pouvant ainsi leur causer de graves problèmes de santé, voire entraîner leur mort. Découvrez la liste de celles à absolument éviter.

Les huiles essentielles à ne surtout pas utiliser sur les animaux :

• Absinthe
• Acore Odorant (ou calamus)
• Ail
• Amande
• Amande amère
• Armoise
• Anis
• Basilic
• Bergamote
• Bouleau
• Boldo
• Cajeput
• Camphre
• Cannelle
• Cassia
• Chénopode
• Citron
• Clous de girofle
• Cyprès
• Épicéa
• Gaulthérie
• Genévrier
• Hélichryse
• Hysope
• Laurier noble
• Lavande
• Lime
• Mandarine
• Menthe poivrée
• Menthe Pouliot
• Moutarde
• Néroli
• Orange
• Origan
• Pamplemousse
• Pin
• Raifort
• Romarin
• Rue
• Santoline
• Sapin
• Sassafras
• Sarriette
• Sauge
• Tanaisie
• Tansy
• Tea Tree
• Térébinthe
• Thuya
• Thym
• Yarrow