Table des matières
- Otite chien, gale des oreilles : urgence !
- Quelles peuvent être les causes d’otite chez le chien ?
- Que faire si mon chien a une otite ?
- Comment éviter les otites chez le chien ?
- Arthrose et homéopathie : à chaque articulation son indication
- Cou et région cervicodorsale :
- Épaule et hanche : Causticum 9 CH
- Genou : Bryonia 7 CH et Kalium iodatum 5 CH
- Main et poignet : Actæa spicata 5 CH, Polygonum aviculare 5 CH et Hedeoma pulegioides 5 CH
- Les médicaments dits de « terrain » pour une amélioration durable
- Kit Homéopathie Articulations
- Description du Kit Homéopathie Articulations
- Conseils d’utilisation du Kit Homéopathie Articulations
- Composition du Kit Homéopathie Articulations
- Propriétés du Kit Homéopathie Articulations
- Précautions d’emploi Kit Homéopathie Articulations
- Pour en savoir plus:
- Comment soigner l’allergie par l’homéopathie
- Comment traiter la crise d’allergie avec l’homéopathie ?
- Homéopathie : comment prévenir les allergies durant la période de pollinisation ?
- Allergie : comment la soigner ? Comment la prévenir ?
- L’allergie : qu’est-ce que c’est ?
- L’allergie : quels sont les symptômes ?
- Arsenicum album
- Qu’est-ce que l’Arsenicum album ?
- Sous quelle forme Arsenicum album se présente-t-il ?
- Arsenicum album : quelles indications ?
- Arsenicum album : quelles contre-indications et précautions d’emploi ?
- Quels sont les effets secondaires d’Arsenicum album ?
- Arsenicum album : quelle posologie ?
- Quels sont les médicaments homéopathiques proches d’Arsenicum album ?
- ARSENICUM ALBUM (en pathologie aiguë)
- A quoi sert-il ?
- Homéopathie : Souches homéopathiques et dilutions
- En majorité les souches homéopathiques sont » unitaires « , c’est-à-dire obtenues à partir d’une seule substance. Certaines souches sont dites » composées « , fabriquées à partir de plusieurs substances, ce qui est pratique pour l’automédication car ce n’est pas facile de trouver tout seul le similimum (le remède homéopathique le plus adapté à la situation du malade). La fabrication des remèdes homéopathiques
- Les dilutions homéopathiques et la dynamisation
- Les basses, moyennes et hautes dilutions en homéopathie
- Les 3 grandes écoles de prescription homéopathiques
Otite chien, gale des oreilles : urgence !
Les oreilles sont des organes à part entière, qu’il faut surveiller et entretenir régulièrement.
L’oreille est formée par 3 parties :
- L’oreille externe : qui est formée par le pavillon auriculaire (la partie extérieure et visible) et le conduit auditif externe. C’est dans cette partie de l’oreille que l’on retrouve le plus souvent les pathologies nommées otites.
- L’oreille moyenne séparée de l’oreille externe par le tympan. Elle permet de propager les sons, les bruits.
- L’oreille interne qui est responsable de l’audition et de l’équilibre.
Les trois parties de l’oreille peuvent s’inflammer, on parle alors d’otite. Elle portera le nom de la surface concernée par l’inflammation : otite externe, otite moyenne ou otite interne.
Des trois types, c’est l’otite externe la plus fréquente ; l’otite moyenne est généralement due à l’aggravation d’une otite externe non prise en charge ou mal soignée. Quant à l’otite interne, elle est une complication d’une otite moyenne.
Quelles peuvent être les causes d’otite chez le chien ?
Les origines d’une otite peuvent être multiples :
- Un corps étranger : comme un épillet par exemple, qui vient se planter dans le conduit auditif. C’est un motif de consultation fréquent lorsque les herbes sont sèches en été et concerne énormément les chiens à oreilles tombantes.
- Les parasites : c’est le cas de la gale des oreilles – ou otacariose – elle se rencontre surtout chez les chiens jeunes et/ou vivant en collectivité (refuge, animalerie…).
- Les levures : que l’on connait aussi sous le nom de champignons. Elles se développent souvent chez les chiens à oreilles tombantes puisque le conduit reste mal ventilé, chaud et parfois humide (bain, nettoyage avec un produit non adapté).
- Les bactéries : on parle souvent d’infection de l’oreille. Les bactéries ont proliféré dans le fond du conduit qui du fait de sa forme est mal drainé et retient les agents pathogènes.
- Un traumatisme : ce peut être le cas lorsque l’oreille est épilée un peu trop fermement, que le chien bouge au moment de la tonte de l’oreille…
Mon chien se gratte et se secoue la tête : est-ce une otite ?
Ce sont en effet les symptômes que l’on peut observer fréquemment en cas d’otite. En fonction du type d’otite, il sera aussi possible de noter la présence d’autres manifestations.
Il faut avoir en tête que les otites sont toujours douloureuses, par contre le ressenti de cette douleur est différent d’un animal à l’autre.
Certains chiens vont se gratter un petit peu l’oreille et se secouer légèrement la tête et d’autres vont pleurer, se frotter sur tout ce qu’ils trouvent…
En fonction de l’agent d’origine de l’otite, les observations ne sont pas forcément les mêmes. Voici ce qui peut se manifester :
- Une rougeur : le pavillon et l’entrée du conduit auditif peuvent apparaître rouge, voir même très rouge.
- De la douleur : le chien penche la tête, pleure et peut même montrer des signes d’agressivité lorsque l’on essaye de toucher son oreille.
- Un cérumen abondant et de couleur anormale : d’ordinaire brun, il peut prendre une couleur jaune en cas d’infection bactérienne, une couleur marron foncé, presque noir en cas de gale des oreilles. Son aspect peut aussi varier d’épais à liquide.
- Du sang : il peut stagner dans l’oreille et gêner le chien qui va se secouer la tête fortement.
- Une odeur forte : elle signale une infection de l’oreille, qui peut être due à une bactérie ou à une levure.
- Du prurit : dans presque toutes les otites, le chien va manifester un grattage plus ou moins important. Ce grattage peut entraîner des lésions sur l’extérieur de l’oreille et/ou la tête.
A force de grattage, il est possible d’observer des lésions secondaires comme un othématome. Cela correspond à un hématome (poche de sang) sur le pavillon de l’oreille. Ceci est très douloureux pour le chien et doit faire l’objet d’une consultation précoce pour que les chances de cicatrisations soient optimales.
Que faire si mon chien a une otite ?
L’animal devra être présenté chez un vétérinaire afin qu’un diagnostic précis soit posé. Dans l’attente de la consultation, essayez de ne pas toucher à l’oreille. En utilisant des solutions auriculaires et parfois des produits trop décapants pour l’oreille, vous risquez de modifier les signes cliniques – en faisant apparaître d’autres symptômes ou en rendant difficile l’identification de l’origine de l’otite.
Lors de la consultation, le vétérinaire pourra être amené à réaliser des prélèvements pour essayer de connaitre l’agent pathogène en cause.
N’essayez pas de faire de l’automédication sur ce type de pathologie, en cas de rupture du tympan, l’utilisation de nettoyant ou traitant auriculaire pourrait majorer les symptômes voir en créer d’autres plus graves.
Comment soigner une otite chez le chien ?
Une fois identifié, le vétérinaire pourra prescrire différents types de soins : nettoyage, traitement local et/ou traitement par voie générale (comprimés par exemple).
Respectez bien l’ordonnance du vétérinaire et observez correctement le traitement – fréquence et durée du traitement – afin que l’otite soit soignée au plus vite et que les récidives soient le plus limitées possibles.
Les traitements locaux peuvent passer par l’utilisation de lotion ou pommade auriculaire ; ces médicaments devront être utilisés comme suit :
- Après un nettoyage des oreilles (plus ou moins minutieux, cf. indications du vétérinaire), laissez le chien se secouer les oreilles.
- Insérez l’embout du flacon (plus ou moins souple) dans l’oreille à traiter et appuyez de façon à faire pénétrer le produit en profondeur.
- Massez la base de l’oreille de manière à entendre » scrountch, scrountch «
- Sans lâcher l’oreille du chien, essuyez légèrement l’excédent qui pourrait remonter à l’entrée du conduit
- Laissez le chien s’ébrouer.
Comment éviter les otites chez le chien ?
Tout va dépendre de son origine. Mais dans tous les cas :
- Eviter de mettre de l’eau dans les oreilles
- Sécher l’intérieur de l’oreille après une exposition à l’eau
- Veiller à ne pas laisser des chiens non médicalisés entrer en contact avec le vôtre pour limiter la transmission de maladies
- En été, raser la face interne des oreilles pour éviter la pénétration d’épillets
- Épiler le début du conduit auditif pour éviter les bouchons.
Dès que quelque chose vous semble anormal au niveau de oreilles de votre chien ou de la tête de manière générale, prenez un rendez-vous avec votre vétérinaire.
Arthrose et homéopathie : à chaque articulation son indication
D’une manière générale, pour atténuer un épisode douloureux, le Dr Gérard Pacaud, médecin homéopathe, ancien professeur au Centre d’études et de documentation homéopathiques et auteur de Mon guide de l’homéopathie (Marabout Référence), recommande de prendre, en posologie 5 CH ou 7 CH, 5 granules 2 ou 3 fois par jour. Même traitée de manière « douce » par homéopathie, l’évolution de l’arthrose doit être suivie par un médecin, car elle réclame toujours un traitement de terrain. Bryona en cas de douleur améliorée par le repos. Rustox si la douleur s’atténue par le mouvement. Natrum sulfuricum face à une crise en période d’humidité. En traitement de fond pour restaurer le terrain (en 15 CH, 1 dose ou 5 granules par semaine) : Bryonia alba , Rhus toxicodendron , Natrum sulfuricum , Kalium carbonicum ou Thuya , en alternance.
Pour sa part, le Dr Jean-Louis Masson, médecin homéopathe, vice-président du Syndicat national des médecins homéopathes français et auteur de L’Homéopathie de A à Z (Marabout), indique que ce sont les douleurs qui amènent la plupart du temps le patient à consulter un médecin homéopathe. « En plus d’un interrogatoire détaillé, interrogatoire incluant tous les antécédents médico-chirurgicaux du patient ainsi que les affections concomitantes, le médecin homéopathe procède à un examen clinique complet du patient, l’imagerie (radiographies, échographies, IRM) permettant de compléter l’observation médicale, rappelle le Dr Masson. Le médecin peut alors conseiller un traitement individualisé, donc a priori variable d’un patient à un autre. Ce traitement permet, dans la plupart des cas, de réduire, voire de suspendre, la prise de médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires, complémentaires incontournables au moment des poussées aiguës, ainsi que de ralentir notablement la progression de la maladie rhumatismale.
Cou et région cervicodorsale :
Majorées par temps froid et humide, les douleurs sont déclenchées par la sollicitation des muscles du cou : travail sur ordinateur (en particulier chez les personnes portant des verres progressifs), couture à la machine, piano, etc.
Épaule et hanche : Causticum 9 CH
Enraidissement articulaire majoré par le repos (dans ce cas, on parle de dérouillage articulaire matinal), par un effort prolongé et par les changements de temps (baisse de la pression atmosphérique précédant la pluie).
Genou : Bryonia 7 CH et Kalium iodatum 5 CH
Fréquemment, il existe une hydarthrose (épanchement de synovie), ainsi qu’une majoration des douleurs au mouvement et lors des changements météorologiques.
Main et poignet : Actæa spicata 5 CH, Polygonum aviculare 5 CH et Hedeoma pulegioides 5 CH
Actæa spicata 5 CH est indiqué dans les atteintes du carpe (poignet) ou des articulations interphalangiennes proximales (entre la première et la deuxième phalange). Polygonum aviculare 5 CH est recommandé lors de l’atteinte des articulations interphalangiennes distales (entre la deuxième et la troisième phalange). Hedeoma pulegioides 5 CH est conseillé dans la rhizarthrose du pouce (entre le poignet et le premier os métacarpien).
« La posologie habituelle est d’une prise de 5 granules par 24 heures ; prise pouvant être répétée une ou plusieurs fois par jour en fonction de l’intensité des douleurs », précise le Dr Masson.
Les médicaments dits de « terrain » pour une amélioration durable
Pour observer une amélioration durable, ces médicaments symptomatiques doivent être épaulés par ceux de terrain. Ceux-ci sont déterminés par l’association de plusieurs critères, explique le Dr Masson.
Calcarea fluorica 15 CH : indiqué chez des sujets prédisposés à l’arthrose, car on observe la présence d’une hyperlaxité ligamentaire (par exemple, l’extension de l’avant-bras sur le bras forme un angle supérieur à 180 °), un genu valgum (ou genou en X), des pieds plats, de nombreuses caries dentaires avec un trouble de l’articulé dentaire (une répartition irrégulière des dents), une scoliose ou une cyphose et, fréquemment chez les femmes, des vergetures et un utérus rétroversé. Les radiographies montrent la présence d’ostéophytes (becs-de-perroquet).
Calcarea carbonica ostrearum 30 CH : pour les personnes en surpoids, d’aspect trapu, présentant volontiers des troubles métaboliques (dyslipidémie, diabète, hyperuricémie avec crises de goutte) et une hypertension artérielle.
Kalium carbonicum 9 CH : pour des patients se plaignant de lombalgies, d’une sensation d’instabilité au niveau des genoux et présentant un œdème des membres inférieurs, ainsi que des signes d’insuffisance rénale (élévation de la créatininémie et diminution de la clairance de la créatinine).
Tuberculinum residuum 30 CH : pour les personnes présentant une ankylose progressive des articulations. S’il existe une aggravation de l’enraidissement au repos, les douleurs restent quasi indépendantes des variations atmosphériques et climatiques.
Sulfur 30 CH : pour des patients arthrosiques présentant des poussées inflammatoires à intervalles plus ou moins réguliers. Généralement pluriarticulaires, les douleurs à type de tiraillements sont aggravées par le repos et surtout par la chaleur du lit (le patient sort les pieds des draps la nuit). On retrouve volontiers des antécédents d’allergie, d’eczéma et de troubles métaboliques.
Causticum 15 CH : déjà cité pour soigner l’arthrose de l’épaule et de la hanche, Causticum devient médicament de terrain lorsque le patient présente aussi une constipation (par inertie rectale) ou une incontinence urinaire.
Natrum sulfuricum 15 CH : ce médicament indiqué dans les douleurs aggravées par temps humide et froid devient un médicament de terrain lorsque la personne présente une constitution physique avec infiltration cellulitique des hanches et des cuisses.
« La posologie habituelle de ces médicaments de terrain est d’un tube-dose de globules par semaine et sera adaptée en fonction des résultats observés, indique le Dr Masson. « Un avis médical est souhaitable afin d’optimiser le traitement, d’autant plus que la liste des médicaments cités n’est pas exhaustive. «
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Kit Homéopathie Articulations
4,6 millions de personnes souffrent d’une arthrose symptomatique
52% des sujets de plus de 65 ans présentent une arthrose radiologique
50% en souffrent
10% nécessite une prise en charge médicale ou chirurgicale
Description du Kit Homéopathie Articulations
L’arthralgie désigne l’ensemble des douleurs au niveau des articulations. Plusieurs remèdes homéopathiques peuvent être conseillés au sujet pour atténuer la douleur. L’homéopathie fait partie des traitements préconisés en médecine douce pour soigner les articulations.
Conseils d’utilisation du Kit Homéopathie Articulations
Le Kit Homéopathie Articulations traite de manière efficace et naturelle les troubles de douleurs articulaires.
La dose usuelle est de 5 granules 3 fois par jour. Il est important de laisser fondre sous la langue les granules. Ne pas avaler, ne pas les croquer.Espacer les prises dès amélioration.
Composition du Kit Homéopathie Articulations
Pour pouvoir soulager les douleurs articulaires, on peut traiter les problèmes d’arthrose à l’aide de ce Kit Homéopathie Articulations composé de Rhus toxicodendron 4ch, Bryonia 4ch, Apis 5ch, Arnica montana 4ch, et Ruta graveolens 4ch.
En fonction de leurs disponibilités, nous fournissons des médicaments homéopathiques Boiron, Ferrier, ou lehning-rocal
Propriétés du Kit Homéopathie Articulations
Rhus toxicodendron 4ch : pour les douleurs améliorées par un dérouillage. Sensation de raideur, amélioration par le mouvement lent. Aggravation au repos. Les tendons les ligaments de l’articulation sont sensibles à la palpation. Nette aggravation par le froid humide, par le repos prolongé et couché sur le côté douloureux. Amélioré par les applications chaudes.
Bryonia 4ch : pour les douleurs améliorées par le repos absolu. Amélioration au repos absolu avec articulation au frais, et aggravation au mouvement. Articulation gonflée, chaude et rouge avec douleurs lancinantes aigues. La peau est tendue brillante, signant la présence probable d’un épanchement synovial.
Apis 5ch : articulation enflée, brillante, sensible, endolories, douloureuse, piquante, cuisante, brûlante, amélioré par les applications froides, aggravé par la chaleur.
Arnica montana 9ch : pour les traumatismes, les hématomes, les coups. Provoqué par un mouvement ou une chute, sensation d’avoir reçu un choc. Sensation de courbatures généralisées. Anciens travailleurs de force
Ruta graveolens 4ch : pour les articulations douloureuses, des entorses. douleur disparaissant la journée. Aggravé par le repos, amélioré par le mouvement. Traitement des entorses et des faiblesses ligamentaire.
Précautions d’emploi Kit Homéopathie Articulations
En raison de la présence de lactose, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de galactosémie, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactose.
Pour les intolérants au lactose, granules et doses peuvent être élaborés à base de saccharose. Si vous souhaitez des tubes ou doses sans lactose contacter notre préparatoire.
Ne pas absorber de substances astringentes (café, tabac, camphre, menthe et camomille) dans la demie-heure précédant la prise des granules ou globules. Utiliser un dentifrice sans menthe.
- Chez l’enfant : En dessous de 6 ans, faire dissoudre les granules dans 100 ml d’eau. Les granules étant longs à dissoudre, il est nécessaire de préparer à l’avance votre mélange.
- Chez la femme enceinte : Les médicaments homéopathiques n’ont aucune toxicité chimique, ni contre indication, ni intéraction avec d’autres médicaments, ni d’effet indésirable lié à la quantité de produit ingérée.
Conserver les médicaments homéopathiques à l’abri de la lumière, de la chaleur, de l’humidité et de toute source d’émanation et de parfums.
Si vos symptômes persistent, consultez votre médecin ou votre homéopathe.
Pour en savoir plus:
Tout ce qui malmène l’articulation favorise l’installation des douleurs articulaires : on pense d’abord à l’excès de poids (qui fatigue genoux et hanches) et aux traumatismes importants (fracture, opération). La première mesure de prévention consiste à soigner les déformations articulaires de naissance, et à garder la ligne ou à la retrouver.
Les bénéfices sont énormes. Si on pèse 100 kg, maigrir de 10 % diminue de moitié le risque de souffrir d’arthrose du genou dix ans plus tard.Et, si la maladie est déjà installée, perdre le même poids améliore les symptômes de 25 %. Cela vaut la peine de demander l’aide d’un nutritionniste ou d’un diététicien.
Autre indice : la déformation exagérée des chaussures, sans doute signe d’une mauvaise posture, qui doit inciter à consulter un podologue. Enfin, chacun doit apprendre à ménager ses articulations : plier les genoux pour soulever une charge, bien s’asseoir devant l’ordinateur… Faire rééquilibrer son organisme par un ostéopathe ou un chiropracteur en cas d’entorse ou de douleur lombaire peut aussi se révéler protecteur, un bon professionnel rectifiera à temps les mauvaises positions inconsciemment adoptées en compensation.
Si vous souhaitez suivre un traitement homéopathique, prenez conseil auprès d’un médecin homéopathe.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à solliciter le conseil de votre pharmacien en cliquant ici…
Comment soigner l’allergie par l’homéopathie
Comment traiter la crise d’allergie avec l’homéopathie ?
Dans tout syndrome allergique en général, il est recommandé de prendre systématiquement en association : Pollens 15 CH, Apis mellifica 9 CH, Poumon histamine 15 CH : 5 granules de chaque matin et soir.
Ensuite, il convient de prendre en charge les symptômes associés présents :
-
en cas de rhume avec de nombreux éternuements, un écoulement clair abondant, limpide, brûlant, et un picotement oculaire accompagné d’un larmoiement non irritant : Allium cepa 9 CH (5 granules tous les jours, à commencer si possible 1 mois avant la période critique de pollinisation) ;
-
en cas de rhumes aiguës, avec un écoulement nasal peu abondant mais qui brûle : Arsenicum album 9 CH (5 granules toutes les 4 heures, puis espacer les prises au fur et à mesure des améliorations) ;
-
en cas d’éternuements spasmodiques, de sensation de brûlure et d’obstruction des narines malgré un écoulement nasal abondant et peu irritant : Sabadilla 5 à 9 CH (prendre 5 granules matin et soir. Si nécessaire, reprendre 5 granules en fonction des crises, à raison de 2 à 6 fois par jour) ;
-
en cas d’éternuement le matin avec un nez bouché ou qui coule clair, un nez qui démange et un écoulement amélioré dehors au grand air : Nux vomica 5 CH (5 granules toutes les heures puis espacer les prises au fur et à mesure de l’amélioration) ;
-
en cas de larmoiement clair, abondant, brûlant, avec irritation et rougeur de la conjonctive, des paupières gonflées (œdème), et avec un écoulement nasal liquide comme de l’eau, abondant mais non irritant : Euphrasia officinalis 5 à 9 CH (5 granules par jour à prendre 1 mois avant la période critique et pendant toute la durée de celle-ci).
-
Il est conseillé de renouveler la prise plusieurs fois par jour au moment des crises. Euphrasia officinalis est souvent associé à : Natrum muriaticum 15 CH (5 granules par jour pendant 3 mois) et Sulfur iodatum 15 CH (1 dose chaque dimanche pendant 3 mois).
Homéopathie : comment prévenir les allergies durant la période de pollinisation ?
Prendre systématiquement Pollens 30 CH : 1 dose par semaine à commencer 2 à 3 mois avant la saison de pollinisation.
Sabadilla peut également être utilisé en tant que préventif : dans ce cas prendre Sabadilla 9 ou 15 CH : 5 granules 1 à 2 fois par jour pendant 3 mois, associé à Allium cepa ou Euphrasia officinalis (à prendre de la même manière).
Ce traitement préventif est à commencer 1 mois avant la période critique de pollinisation et à continuer pendant toute la durée de celle-ci (soit environ 3 mois).
Allergie : comment la soigner ? Comment la prévenir ?
Allergie : y-a-t-il des facteurs de risques ?
Il existe effectivement des personnes à risque d’allergies : ce sont les enfants dont au moins un parent, un frère ou une sœur souffre d’allergies à cause du terrain héréditaire de l’atopie. Parmi les facteurs de risque l’exposition de la femme enceinte au tabagisme et l’exposition à la fumée durant la petite enfance rendent les enfants plus à risque de développer des pathologies allergiques respiratoires.
La pollution de l’air est un facteur de risque mais c’est aussi un facteur aggravant puisque cela provoque des exacerbations aigues d’asthme et aggrave la rhinite allergique.
D’autre part, les changements climatiques ont eu aussi pour effet d’augmenter la production de pollens par les plantes dans certaines régions du monde.
L’excès d’hygiène !! Et oui car si les progrès de l’hygiène depuis un siècle ont apporté beaucoup de bénéfices à la santé et ne sont pas étrangers à l’augmentation de l’espérance de vie, les chercheurs se demandent si un excès d’hygiène peut présenter des inconvénients !
Ainsi, il semble que les patients qui ne subissent pas d’infections dans la petite enfance sont plus sensibles que les autres à l’asthme et à l’allergie. D’où viendrait cette différence ? Une étude sur des enfants autrichiens élevés dans des fermes en contact avec énormément de substances diverses et variées, dans un milieu propre mais non aseptisé, a montré que ces petits autrichiens ne développaient pas de maladies allergiques. Il se peut donc que la stimulation précoce du système immunitaire par certaines bactéries joue un rôle de prévention des maladies allergiques. De la même manière la présence de chien et de chat au domicile d’un nouveau-né est maintenant encouragée car les enfants exposés à des animaux pendant la première année de leur vie seraient moins à risque.
Pour aller plus loin…
L’allergie : qu’est-ce que c’est ?
L’allergie, appelée aussi hypersensibilité est une réaction anormale du système immunitaire contre des éléments étrangers à l’organisme que l’on appelle les allergènes et qui sont normalement inoffensifs. Il faut savoir que l’allergie est la 4ème maladie dans le monde après les cancers, les pathologies cardiovasculaires et le SIDA. Si l’allergie est surtout fréquente chez l’enfant et l’adulte jeune, toutes les tranches d’âge peuvent être concernées avec des variations dans les âges selon les pays. Au cours des 20-30 dernières années, les maladies allergiques ont considérablement augmentées dans les pays industrialisés puisque 1 personne sur 5 (20% des individus) est allergique.
Manifestations de l’allergie
L’allergie c’est le résultat d’une réaction inadaptée de l’organisme après un contact avec des substances rencontrées dans la vie quotidienne.
L’allergie peut se manifester dans différentes régions du corps : sur la peau, au niveau des yeux, dans le système digestif ou encore dans les voies respiratoires. Les manifestations allergiques peuvent varier d’un individu à l’autre et les principaux types de manifestations allergiques sont :
- – Rhinite allergique et asthme dus à des allergies respiratoires.
- – Dermatite atopique, urticaire dus à des allergies cutanées.
- – Conjonctivites allergiques dus à des allergies oculaires .
- – Œdèmes avec gonflement le plus sovent localisé sur le visage (lèvres, paupières mais pouvant toucher les muqueuses de la gorge (œdème de Quincke) du à des allergies alimentaires. Ces allergies qui ont doublé en 5 ans puisque aujourd’hui environ 6% des enfants d’âge scolaire sont concernés par un problème d’allergie alimentaire. Ces allergies peuvent être œdémateuses avec un gonflement le plus souvent localisé sur le visage.
- – Les chocs anaphylactiques qui peuvent être mortels : c’est une réaction allergique généralisée grave.
Parmi ces différents types d’allergies une classification est faite en 2 catégories : l’allergie immédiate et l’allergie retardée.
L’allergie immédiate se développe s’il existe une prédisposition génétique. On parle alors de terrain atopique et cette allergie immédiate peut prendre différentes formes parmi les 5 types d’allergie cités. Ces allergies immédiates fonctionnent cependant en 2 temps :
- – La première phase est la phase d’exposition ou phase de sensibilisation. Pendant cette phase d’exposition à un allergène, l’organisme produit des anticorps particuliers appelés immunoglobulines E : IgE qui reconnaissent cet allergène. Ces dernières, une fois produites, vont se fixer sur des cellules particulière situées au niveau des muqueuses de l’organisme et ces cellules sont appelées les mastocytes. Cette période de sensibilisation ne s’accompagne d’aucun symptôme et sa durée est variable puisque ces IgE peuvent rester très longtemps accrochées aux mastocytes.
- – La deuxième phase est la phase de réaction car lors d’un nouveau contact avec le même allergène, celui-ci va croiser le chemin des mastocytes qui ont les IgE qui reconnaissent cet allergène à leur surface et va alors stimuler ces cellules qui vont littéralement explosées en déversant alors dans l’organisme des composés à action irritante et inflammatoire.
On parle de prédisposition génétique puisque les personnes ayant la capacité à fabriquer ces anticorps de type IgE développeront alors plus facilement une allergie. Pour autant, les IgE existent chez chacun d’entre nous et circulent dans notre organisme mais leur but est de lutter contre des parasites qui pourraient nous envahir. Ainsi, il s’agit bien d’un dérèglement du système immunitaire puisque ces IgE sont alors produites chez l’allergique contre des substances courantes et pas seulement contre des parasites.
L’allergie retardée peut toucher tout le monde sans prédisposition génétique. Elle cible principalement la peau sur laquelle un eczéma apparait au contact de l’allergène responsable.
L’eczéma de contact dans les allergies retardées est un phénomène bien à part se traduisant par une réaction allergique au niveau de la peau. Il survient même en l’absence de terrain génétique favorisant l’allergie. Il peut apparaître lorsque la peau entre en contact avec une substance étrangère : l’allergène, comme le nickel des bijoux fantaisie, le paraphénylène diamine, composant de certaines teintures capillaires, les conservateurs, les parfums, le baume du Pérou, des médicaments en application locale, etc…
Les symptômes apparaissent au minimum 48 heures après le contact avec l’allergène. Ils se traduisent par des rougeurs, des démangeaisons associées à une sécheresse cutanée et quelques fois des petites cloques.
Dans les allergies de contact, le mécanisme est différent puisqu’il n’y a pas de production d’anticorps de type IgE.
Qu’appelle ton atopie ?
L’atopie est une prédisposition héréditaire aux allergies. En effet une même personne peut souffrir de plusieurs formes d’allergies (asthme, rhinite, eczéma…) et ce pour des raisons que l’on ignore encore. Ainsi chez des enfants atteint d’eczéma atopique environ 40 à 60 % d’entre eux souffriront ensuite d’allergies respiratoires et 10 à 20 % feront de l’asthme.
Un allergène : qu’est-ce que c’est ?
Pour qu’une réaction allergique se produise, deux conditions sont nécessairement présentes : l’organisme doit être sensible à une substance appelée allergène et produire alors les IgE contre cette substance et cette substance doit se trouver dans l’environnement de la personne.
- – Les pneumallergènes : ce sont des allergènes qui peuvent être aériens, respirés et inhalés.
- – Les acariens et leurs déjections: ils constituent 90% de la poussière de la maison. Ils sont microscopiques et aiment la chaleur et l’humidité.
- – Les pollens dont les saisons d’apparition varient en fonction de la floraison des végétaux responsables et de leur répartition géographique. Ces pollens sont transportés par le vent et la pollution atmosphérique en augmente leur agressivité.
- – Les squames d’animaux domestiques : ils possèdent des protéines allergisantes dans leur glandes sébacées (poils : chien et chat), ou dans leurs urines (rongeurs)
- – Les moisissures plutôt retrouvée s dans les atmosphères humides dans les salles de bains ou cuisines.
- – Les blattes qui sont logées dans les fissures de murs plutôt derrière des appareils électroménagers ont des protéines allergisantes qu’elles larguent dans l’atmosphère.
- – Les déjections d’oiseaux (pigeons surtout), les particules de latex sont autant de molécules pouvant être allergisantes.
Attention aux polluant ménagers : Tabac, produits d’entretien, dioxyde d’azote des chaudières qui ne sont pas des allergènes, fragilisent énormément l’organisme et font alors le lit de l’allergie avec en première place le tabac car outre son pouvoir irritant, la fumée aggrave les réactions allergiques.
– Les trophallergènes : ce sont des allergènes qui sont avalés : allergènes alimentaires.
- – Le lait : l’allergie peut se faire aux protéines de lait de vache ce qui est à ne pas confondre avec une intolérance au lactose due à une déficience enzymatique pour digérer ce composant.
- – L’œuf.
- – Les arachides.
- – Les fruits à coques (noix, noisettes, amandes…).
- – Le blé (intolérance au gluten, maladie cœliaque).
- – Les poissons et crustacés.
- – Les sulfites qui sont des agents de conservation dans des conserves.
Chez l’enfant, les trois principales allergies alimentaires retrouvées sont : l’allergie au lait de vache, aux œufs et à l’arachide.
Chez l’adulte on peut aussi rencontrer des allergies alimentaires liées à la consommation de certains fruits (pomme, poire, prune, pêche, abricot, fraise) de condiments, d’épices, de fruits exotiques et à la farine de blé (gluten).Les allergies croisées sont alors fréquentes avec les pollens par exemple.
- – Les médicaments sont également pour certains des allergènes très importants et notamment en première ligne les antibiotiques (pénicilline, céphalosporine…) puis l’aspirine ou encore les anti inflammatoires non stéroïdiens.
- – Les venins d’hyménoptères (guêpe, abeille, frelon, bourdon) : ces charmantes petites bêtes qui nous piquent peuvent se révéler très dangereuses avec des allergènes puissants présents dans leur venin qui peuvent provoquer des symptômes allant d’un simple gonflement, irritation jusqu’à un choc anaphylactique grave.
L’allergie : quels sont les symptômes ?
Les allergies aériennes
Les symptômes des allergies aériennes se manifestent par :
- – Des crises d’éternuements et le nez qui coule » clair » ou qui se bouche régulièrement, des démangeaisons peuvent être ressenties au niveau des narines. C’est alors le signe d’une rhinite allergique, la plus connue étant le » rhume des foins « . Celui-ci est appelé ainsi car il est du principalement et historiquement aux pollens de graminées. Il survient chaque année, dès le début de floraison des végétaux incriminés.
- – Les deux yeux qui rougissent, picotent, larmoient entrainant alors des difficultés à supporter la lumière. Attention les lentilles de contact peuvent aggraver ces symptômes.
- – Une gêne respiratoire, un essoufflement accompagné de sifflements pulmonaires associés ou non à une toux sèche. C’est le signe d’une crise d’asthme.
Allergies alimentaires et médicamenteuses
Les symptômes des allergies alimentaires et médicamenteuses ont des manifestations variées mais le délai d’apparition est le même pour la population enfant et adulte : il est rapide de quelques minutes à moins de 2 heures après l’ingestion de l’aliment incriminé.
Les allergies alimentaires chez l’enfant
Chez l’enfant, les symptômes des allergies alimentaires sont variés et peuvent se manifester sous la forme :
- – D’une rhinite et/ou d’un asthme
- – De poussées d’eczéma atopique et c’est le signe majeur retrouvé chez 80% des enfants allergiques avant l’âge de 15 ans pour une allergie d’origine alimentaire. Ces poussées d’eczéma se manifestent par une peau sèche, rouge et des démangeaisons pouvant devenir chroniques.
- – Si l’un des deux parents a un eczéma atopique, le risque pour l’enfant d’en avoir aussi est de 30 % environ.
- – Si les deux parents ont un eczéma, le risque pour l’enfant est de 50 à 70 %.
- – D’une urticaire localisée ou généralisée (associée parfois ou non à un œdème).
- – De trouble digestifs importants : diarrhées chroniques notamment, vomissements, reflux gastro œsophagien, douleurs abdominales, coliques et pleurs de l’enfant.
- – D’un choc anaphylactique très rarement.
Les allergies alimentaires chez l’adulte
Chez l’adulte, les symptômes des allergies alimentaires sont variés mais ils sont surtout plus importants que chez l’enfant et peuvent se manifester sous la forme :
- – D’un syndrome oral qui se caractérise par des démangeaisons au niveau du palais, de la gorge et d’un gonflement des lèvres pouvant conduire à un œdème de Quincke. Ce syndrome oral peut apparaitre notamment après la consommation de certains fruits crus.
- – D’un choc anaphylactique induit par un effort qui se produit lors de la consommation d’aliments allergisants (souvent farine de blé, épices) suivie d’une activité physique ou sportive.
Allergies au venin d’insectes
Les hyménoptères sont des insectes qui comprennent principalement les abeilles, les bourdons, les guêpes, et les frelons qui piquent pour se défendre. Seules les femelles de ces insectes sont capables de piquer.
Les symptômes d’allergie aux hyménoptères se manifeste par :
- – Une réaction locale bénigne chez le sujet non allergique c’est-à-dire qu’une piqure déclenche en quelques minutes une réaction inflammatoire locale parfois douloureuse et qui peut persister quelques heures voire quelques jours puis disparaitre.
- – Une réaction plus importante dite locorégionale lorsque la taille de la piqure dépasse 10 cm de diamètre. Cette réaction peut s’étendre à tout un membre même chez un sujet non allergique mais qui présente une sensibilité cutanée particulière : à ce stade, on ne parle alors pas de caractère de gravité.
- – Une réaction générale modérée dont la plus fréquente des manifestations est l’urticaire avec une éruption de plaques rouges sur tout le corps qui démangent. A ce stade le patient est considéré comme allergique vrai au venin.
- Une réaction généralisée sévère avec :
- – un gonflement au niveau du larynx entrainant une gêne respiratoire (œdème de Quincke)
- – une gêne respiratoire sifflante évocatrice d’asthme
- – des douleurs digestives avec nausées vomissement et diarrhées dans un délai de temps très court (30 minutes maximum après la piqure)
- – malaise avec éventuellement perte de connaissance et choc anaphylactique.
ATTENTION : le choc anaphylactique est la plus dangereuse et la plus sévère des allergies car le choc anaphylactique peut toucher le système :
- – Cardiovasculaire : troubles du rythme cardiaque.
- – Respiratoire : crise d’asthme.
- – Digestif.
- – Cutanéomuqueux avec urticaire et œdèmes.
En l’absence d’un traitement d’urgence adapté (injection d’adrénaline en intramusculaire) et d’une hospitalisation, le choc anaphylactique comporte un risque vital. Les personnes à risque (celles qui ont été confrontées à un précédent choc moins grave) sont, en général, bien renseignées sur leur maladie. Elles savent comment agir quand les premiers symptômes apparaissent et disposent du traitement adapté avec elles dans toutes les situations.
Comment diagnostiquer une allergie ?
Le diagnostic d’une allergie peut se comparer à une véritable enquête policière pour déterminer l’allergène incriminé. Seul un allergologue peut effectuer un diagnostic précis et ce diagnostic est basé sur un interrogatoire très poussé et clinique, complété par des tests cutanés et si nécessaire des dosages sanguins.
– 1ère étape : un interrogatoire » policier » qui permet de rechercher :
- – Les antécédents familiaux d’allergies alimentaires.
- – Les antécédents personnels d’allergie qu’elle soit alimentaire ou non.
- – Les conditions de survenue (où, quand comment, au bout de combien de temps sont apparus les symptômes et quels étaient-ils ?)
– 2ème étape : enquête alimentaire et environnementale du patient : vue d’ensemble des aliments ingérés au cours d’une semaine et des milieux fréquentés, des conditions de vie pour les allergies aériennes.
– 3ème étape : les tests cutanés d’allergies : Prick Test, Patch Test
– 4ème étape : les dosages sanguins pour la recherche et le dosage des IgE
– 5ème étape si besoin : les tests de provocation aux allergènes tel que le test de provocation orale qui permet de dire pour les allergies alimentaires si c’est une simple sensibilisation ou une authentique réaction allergique.
Les manifestations allergiques peuvent être graves, aussi il convient lors de tout épisode pouvant faire penser à une sensibilisation à un allergène qu’il soit aérien, alimentaire, médicamenteux ou dû à un venin d’hyménoptère de consulter au plus vite son médecin.
Arsenicum album
Qu’est-ce que l’Arsenicum album ?
L’Arsenicum album est fabriqué à partir de l’anhydride arsénieux, l’une des formes oxydées de l’arsenic. Dans le milieu naturel, on trouve l’arsenic dans la roche, le sol, l’eau et l’air. Consommé à très faible dose, il s’agit d’un oligo-élément, mais c’est aussi un poison toxique très puissant lorsqu’il est employé à doses élevées. Il est principalement utilisé dans le milieu dentaire, mais aussi en dermatologie, en urologie et en neurologie.
Sous quelle forme Arsenicum album se présente-t-il ?
En homéopathie, il se présente sous la forme de granules ou de doses globules.
Arsenicum album : quelles indications ?
Indiqué en dentisterie, il sert à traiter les aphtes et les gingivites, mais il aide aussi dans les processus de dévitalisation des dents. En dermatologie, il a une action sur les éruptions cutanées causées par les brûlures, il agit aussi sur les pellicules, le psoriasis, le zona, l’herpès ou encore les dermatites. Ayant une action sur le système nerveux central, l’Arsenicum album permet de réduire l’anxiété, la dépression et le stress. Aussi utilisé en urologie, il aide à soigner les cystites et les infections de l’utérus. Enfin, il est employé dans les cas de gastro-entérites ou de douleurs dues à des intoxications alimentaires.
Arsenicum album : quelles contre-indications et précautions d’emploi ?
Il n’existe pas de contre-indications concernant l’usage de l’Arsenicum album. La seule précaution est de respecter l’ordonnance du médecin prescripteur. Le traitement doit être pris en dehors des repas. De préférence, il ne doit pas être consommé en association avec du café, de la menthe ou du tabac.
Quels sont les effets secondaires d’Arsenicum album ?
L’utilisation d’Arsenicum album en homéopathie ne comporte pas d’effets secondaires particuliers.
Arsenicum album : quelle posologie ?
La posologie doit toujours être déterminée par un médecin homéopathe. Pour soigner les pathologies aigües telles que la cystite, la gastro-entérite ou les maux dentaires, il est conseillé de prendre 5 granules d’Arsenicum album 9 CH toutes les quatre heures, puis de diminuer les doses petit à petit en fonction de l’évolution de la pathologie. Concernant les problèmes liés à la nervosité et à la dépression, la prise de trois granules d’Arsenicum album 9 CH trois fois par jour est recommandée. En cas de zona, il est possible de prendre 5 granules d’Arsenicum album 15 CH toutes les deux heures.
Quels sont les médicaments homéopathiques proches d’Arsenicum album ?
L’Arsenicum album est souvent comparé au Phosphorus concernant leurs propriétés communes liées à la gestion de l’anxiété et aux maux gastro-intestinaux. Hypericum perforatum (millepertuis) est aussi employé pour soigner les troubles dermatologiques tels que les zonas, les éruptions cutanées ou les brûlures. Cantharis vesicatoria aide également à guérir les cystites. Enfin, l’Arsenicum album est aussi très proche de Mercurius corrosivus, également utilisé pour le traitement des infections urinaires, ainsi que des affections buccales et gastro-intestinales.
ARSENICUM ALBUM (en pathologie aiguë)
A quoi sert-il ?
Arsenicum album est utilisé en pathologie aiguë :
-
en cas de gastro-entérite avec des selles à odeur forte, nauséabondes et qui brûlent, associées à une grande fatigue ;
-
en cas d’intoxication alimentaire ;
-
en cas de rhumes aigus, avec un écoulement nasal peu abondant mais qui brûle ;
-
en cas de douleurs aux oreilles ou en cas d’otites (l’individu se tient l’oreille car la chaleur apportée apaise la douleur) ;
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en cas de troubles cutanées aigus (furoncles, zonas, urticaires…) caractérisés par une peau sèche ;
-
en cas de pathologie d’origine infectieuse (présence de fièvre), se traduisant par un état d’agitation qui alterne avec une fatigue intense, une sensation de frilosité extrême (l’individu veut être couvert mais il a besoin d’air), et par une soif caractéristique (l’individu a soif, il boit peu mais souvent) ;
-
en cas de douleurs (nerveuses ou non) qui brûlent et qui seront apaisées par la chaleur (sous forme d’applications chaudes, de chaleur ambiante, de boissons ou d’aliments chauds) ;
-
en cas de cystites aiguës (urines peu abondantes mais qui brûlent) ;
-
en cas de métrites (infection de l’utérus) ou de vaginites (inflammation de la vulve et/ou du vagin), en complément d’un traitement antibiotique.
Homéopathie : Souches homéopathiques et dilutions
En majorité les souches homéopathiques sont » unitaires « , c’est-à-dire obtenues à partir d’une seule substance. Certaines souches sont dites » composées « , fabriquées à partir de plusieurs substances, ce qui est pratique pour l’automédication car ce n’est pas facile de trouver tout seul le similimum (le remède homéopathique le plus adapté à la situation du malade).
La fabrication des remèdes homéopathiques
Les substances sont d’abord mises à macérer dans un mélange d’eau et d’alcool pour obtenir une teinture mère (TM) homéopathique. C’est à partir de cette TM que seront faites toutes les dilutions successives.
Les granules et les globules
Les tubes granules et les doses de globules constituent les principales présentations des médicaments homéopathiques.
Ce sont des petites boules de sucre (lactose et saccharose, ou uniquement saccharose selon les marques, bien choisir selon votre tolérance au lactose) qui sont imprégnées de la solution homéopathique à la dilution souhaitée. Un tube granule contient environ 80 granules, qui sont à prendre en général en plusieurs prises, sous la langue à distance des repas. Les globules sont plus petits que les granules, et sont à prendre en une seule fois, toujours sous la langue.
Les solutions buvables ou gouttes
Préparées à partir de la teinture mère homéopathique, les dilutions successives permettent de diminuer la quantité d’alcool qu’elles contiennent. Elles se prennent quotidiennement à des posologies adaptées et toujours diluées dans l’eau. Une posologie en goutte permet d’être précis mais les gouttes constituent toujours un apport d’alcool.
Les autres formes
Ce sont des comprimés, composés de saccharose et lactose, imprégnés du remède homéopathique. Il existe aussi des pommades, des sirops et des suppositoires.
Les dilutions homéopathiques et la dynamisation
Une fois la teinture mère homéopathique réalisée, elle va subir un certain nombre de dilution et sera » secouée énergiquement » entre chacune d’entre elles. Cette dynamisation rend le remède homéopathique efficace selon Hahnemann.
Les dilutions hahnemanniennes
Les dilutions au centième (CH) (dilution Centésimale Hahnemanienne)
C’est la méthode de dilution conçue par Hahnemann. Ces dilutions sont celles qui sont le plus souvent utilisées. Elle consiste à réaliser des dilutions successives au centième. 1 dilution au centième vaut 1 CH (centésimale hahnemannienne), un 9 CH par exemple, correspond à 9 dilutions au centième et donc à 9 dynamisations.
1 goutte de teinture mère d’une substance est mélangée à 99 gouttes de solvant (solution hydro-alcoolique) puis agitée vigoureusement une centaine de fois (dynamisation) pour donner la première centésimale hahnemannienne (1 CH).
Une goutte de cette solution diluée à 1 CH est mélangée à 99 gouttes de solvant et dynamisée pour obtenir la deuxième dilution (2 CH), soit une dilution au centième de la dilution à 1 CH, donc une dilution au 1/10 000e de la substance de base.
Et ainsi de suite, la dilution maximale autorisée en France est 30 CH.
Les dilutions au dixième (DH dilution Décimale Hahnemanienne)
Il existe aussi selon le même principe des dilutions au dixième : 1 goutte de TM additionnée de 9 gouttes de solvant donne la première dilution au dixième 1 DH. Il faut 2 dilutions successives au dixième pour équivaloir à une dilution au centième (2DH=1 CH), ces préparations sont donc plus dynamisées.
Les dilutions korsakoviennes
La préparation s’effectue dans un flacon unique, à partir de 1 goutte de TM de la substance de base ajoutée à 99 gouttes de solvant. Après la première dynamisation, le flacon est vidé et ce qui reste sur la paroi constitue la première dilution korsakovienne (1 K). Une nouvelle dilution est faite dans le même flacon, agitée 100 fois, puis le flacon est vidé à nouveau. Ce qui reste sur la paroi donne la dilution 2 K et ainsi de suite.
L’imprégnation par la solution homéopathique diluée
La dilution souhaitée obtenue est mise en contact avec des comprimés, des granules ou des globules constitués d’un mélange de sucre (mélange de lactose et de saccharose ou uniquement du saccharose).
Les basses, moyennes et hautes dilutions en homéopathie
Le remède homéopathique n’agit pas quantitativement mais qualitativement, le choix de la dilution s’effectue selon la règle suivante: plus la similitude entre les symptômes observés lors de l’expérimentation de la substance (pathogénésie) et ceux du malade est grande, plus la dilution employée sera élevée. Autrement dit, plus c’est dilué, plus c’est spécifique au malade. Chaque dilution a donc une action différente au niveau de l’organisme.
Les hautes dilutions de 10 à 30 CH
Les hautes dilutions demandent une grande observation et un recueil d’informations plus en accord avec une consultation médicale. Elles sont spécifiquement adaptées à la personne.
Les hautes dilutions homéopathiques sont réservées aux dysfonctionnements d’ordre émotionnel, comportemental et psychologique. On les utilise en cas de trouble sensoriel. Elles agissent en profondeur, leur action est durable, elles ne doivent pas être renouvelées trop souvent. Elles sont utilisées en cas de pathologies chroniques ou d’ordre psychique. Elles régulent aussi le terrain du patient.
Donc, selon les principes d’Hahnemann, un remède homéopathique en 30 CH est plus fort qu’en 9 CH, même si c’est plus dilué !
Les moyennes dilutions de 5 à 9 CH
Elles sont prescrites pour prendre en charge les troubles liés à la fonction d’un organe, au niveau régional et au-delà. On les réserve en cas de troubles fonctionnels.
Les basses dilutions de 1 CH à 4 CH (8 DH)
Elles sont adaptées aux problèmes lésionnels, c’est-à-dire, lié à l’atteinte anatomique d’un organe. On les réserve en cas de troubles organiques, d’affections localisées et aiguës.
Les basses dilutions sont plus adaptées à l’automédication car elles prennent en charge un symptôme très général retrouvé chez plusieurs personnes.
Les basses dilutions sont aussi utilisées pour effectuer le drainage homéopathique, le but étant de stimuler les organes en charge de l’élimination (foie, rein, intestins, poumon, peau).
Les basses dilutions peuvent être répétées fréquemment, leur usage étant souvent prolongé.
Le principe d’infinitésimalité (dilution) au cœur de la polémique
Les nombreuses dilutions subies par les remèdes homéopathiques sont à la base d’un des principes de cette médecine complémentaire : l’infinitésimalité. Elles sont aussi la raison du doute persistant autour de cette méthode thérapeutique.
Certaines personnes disent qu’à partir du 12 CH, une préparation homéopathique ne contient théoriquement plus de molécule. Donc, elle ne pourrait pas être active, sauf à avoir un effet placebo. Pourtant, les souches homéopathiques à haute dilution ont fait leurs preuves chez les utilisateurs de l’homéopathie. A ce jour, les recherches se poursuivent pour déterminer le mécanisme d’action et rien n’est encore prouvé scientifiquement.
Les 3 grandes écoles de prescription homéopathiques
Les médecins homéopathes ont des habitudes de prescription différentes. Il existe 3 écoles principales :
L’école uniciste
Un seul remède est donné, celui-ci étant le plus individualisé, c’est à dire le plus adapté possible à la personne : selon ses symptômes, le terrain et son comportement. Cette technique est difficile et le choix du traitement est très délicat car il est rare qu’un seul remède couvre tous les symptômes.
Les homéopathes pluralistes
Ils prescrivent plusieurs remèdes homéopathiques à la fois afin de couvrir tous les symptômes du malade. Cette technique est la plus répandue en France.
Les homéopathes complexistes
Ces médecins prescrivent des formules préparées à l’avance et composées de plusieurs remèdes. L’objectif est d’agir le plus largement possible, et complètent avec les remèdes homéopathiques classiques.