Table des matières
- inventer une histoire avec un super héro
- SUPER HEROS: UNE HISTOIRE FRANCAISE
- Le Héros du Jour
- 5 étapes pour inventer le héros de votre histoire !
- Créer un personnage qui suscite l’identification
- Donner à votre personnage une mission
- Prévoir sur son chemin des épreuves, des difficultés et des échecs
- Lui octroyer des compagnons de route
- Penser l’accomplissement de sa quête comme un accomplissement spirituel
inventer une histoire avec un super héro
Une écriture trop réelle.
Milla Camicaze est une jeune femme de 20 ans qui ressemble à toutes les jeunes femmes de son âge. Elle est de taille moyenne, elle a de long cheveux brun, elle a les yeux verts et elle est souvent habillé en noir, sa couleur préférer. C’est aussi une jeune femme bagarreuse qui ne se laisse pas faire facilement.
Milla a toujours aimer écrire. C’est pourquoi, après son bac littéraire, qu’elle réussi avec succès, elle décide d’entrer en fac de lettre où elle est apprécié pour son talent.
Ses parents sont très fiers d’elle autant qu’elle est fière d’eux, autant pour l’éducation qu’ils lui on donner que pour leurs réussite professionnelle. En effet, son père, Yvon Camicaze, est chef d’entreprise et sa mère, Véronique Camicaze, est cadre supérieur.
Un soir sans même s’en rendre compte Milla se mis à écrire une histoire. Une histoire inquiétante car elle paraissait très réelle, trop réelle.
Lorsqu’elle eu fini son histoire, avec une rapidité extrême, ses doigts étaient en sang. Elle fut prise de panique puis elle alla montrer ses mains pleines de sang à sa mère.
Véronique ne fut pas surprise, ce qui choqua Milla. Elle lui raconta, alors, qu’elle et Yvon on des pouvoirs et que par conséquent Milla en avait aussi. Elle pris peur et s’enferma dans sa chambre. Au bout de 3 jour, Milla finit par descendre pour poser des questions à son père, qui lui expliqua que si elle n’avait jamais remarquer ses pouvoirs c’est parce qu’il avait mis du méthanim (produit en poudre qui bloque les pouvoirs) dans son collier qu’elle ne retirait jamais car c’était sa grand mère, défeinte, qui lui avait offert.
La jeune femme appris, alors, à utiliser ses pouvoirs de télékinésie et d’ubiquité. Elle se créa un costume, noir avec un masque noir et une étoile jaune sur le coté de l’œil gauche. Et elle pris le nom d’ Alina Girl quand elle était super-héros. Milla décida de mettre son cadeau du ciel au service des gens même si elle avait encore du mal à utiliser son pouvoir d’ubiquité.
Un jour, Milla vie un homme sur un toit. Elle eu peur et décida de monter. Il était assit, c’était un homme grand, brun, il avait les cheveux courts et qui portait le nom de Mathis.
Finalement il regardait seulement le paysage. Elle s’assit à coter de lui et fit de même.
Le jeune homme et elle fit connaissance puis se voyaient de plus en plus souvent. Ils finit par tomber amoureux.
Malheureusement au bout de quelques temps Milla eu des doutes rapidement sur le jeune homme. Il partait souvent, avait des excuses peu convaincante et bizarrement il se passait toujours des choses graves dans la villes quand il partait.
Et puis Milla se rappela de son histoire qu’elle avait écrite. Et il y avais une grosse ressemblance entre son histoire et Mathis.
Elle décida, donc, de le suivre quelques temps et de fouiller dans ses affaires. Elle découvrit alors un plan de l’Élysée, elle compris alors qu’il voulais s’en prendre au président, Matt News.
Il fallait donc que Alina Girl contre ses plans.
En secret, elle suivi toutes les préparations de Mathis pour s’en prendre à Matt News. Enfin, elle découvrit que Mathis Pyroman avait le pouvoir de lancer du feu.
Le jour J, Alina Girl suivi Mathis Pyroman à l’Élysée pour l’empêcher de nuire. Puisqu’elle le suivait depuis des jours, elle avait évidement mis le président sous protection dans un autre endroit que l’Élysée.
Elle laissa Mathis tout faire comme il l’avait prévu. Il mis le feu à l’Élysée pour que tout le monde sort, mais il avait bloquer le bureau du président pour qu’il ne sorte pas.
Surprise quand il entra dans le bureau, il trouva Alina Girl.
Où est le président ? Dit-il d’un ton sec !
En sécurité ! Répondit-elle.
Mathis lui lança une boule de feu qu’elle lui retourna grâce à son pouvoir de télékinésie. Puis elle sorti de son corps grave à son pouvoir d’ubiquité et elle se retrouva derrière lui et lui mis un grand coup de pied dans le dos. Elle le fit voler et le jeta contre le mur. Mathis resta inconscient. Alina Girl le remis à la police et
les pompiers éteignit le feu.
Mathis pris une peine de prison très lourde, perpétuité sans possibilité de sorti. Il fut mis dans une cellule spéciale à cause de son pouvoir. Alina Girl ou Milla repris sa vie en continuant à aider les innocents et en punissant les coupables de petit délit.
Jusqu’au prochain super-méchant…
SUPER HEROS: UNE HISTOIRE FRANCAISE
Dans mon post précédent je parlais justement de la nécessité de héros français. Aujourd’hui parlons, plus spécifiquement, des superhéros francophones car le sujet est beaucoup plus riche que l’on peut le croire.
Quand on parle de super héros français on pense souvent à Super Dupont. Le personnage parodique apparaît pour beaucoup comme LA seule référence en la matière. Une référence qui se permet de se moquer de la culture prédominante américaine. Premièrement il n’est pas le premier super héros français mais il servait surtout à critiquer l’arrogance du français et sa fierté à produire du camembert et du rouge qui tâche. Gotlib était d’ailleurs un grand amateur de culture anglo-saxonne.
Pourtant la tradition des super héros français est très longue et La brigade Chimérique de Serge Lehman a permis de rétablir la vérité sur le Nyctalope et ses comparses. Idem pour le travail de Rivière Blanche sur les comics HEXAGON aka le LUG verse
Pourtant bien que caché ou ignoré, la tradition super-héroique est toujours restée vive et plonge ses racines au cœur même de notre histoire littéraire. Dans les super héros : une histoire française, Xavier Fournier (rédacteur en chef de l’excellente revue Comics Box) retrace ce parcours au travers du portrait des héros du cru qui sont parfois surprenant.
Voici un petit portrait de famille. On commence avec du lourd.
Qui suis-je ?
- Je vole et je passe mon temps à sauver mon love interest journaliste.
- Superman? Non.
- -Je porte des ailes de chauve-souris et j’utilise des tonnes de gadgets.
- Batman? Non.
- J’ai été élevé sur île à l’aide de méthodes destinées à optimiser mes capacités physiques et mentales.
- Doc Savage? Non.
- Je fais partie d’une organisation anarchiste qui prône l’abolition des frontières.
- V pour Vendetta? Non plus !
- Je suis une super héroïne dont les aventures furent narrées dans le supplément hebdomadaire féminin d’un grand quotidien.
- What?!?!
Vega « L’oiselle » Ortega personnage datant de 1909!
De fait le personnage est le fruit de la mode des femmes volantes qui explosait dans les cabarets. Voulant capitaliser sur cette mode le journal engagea une auteure cachée sur le nom de René d’Anjou. Elle en profita pour créer ce personnage élevé sur une île par des anarchistes pour servir leur cause qui n’hésitait pas à jouer du sabre et à sauver immanquablement un pauvre journaliste trop curieux mais admiratif de la belle. Un peu comme si on nous mettait Wonder Woman dans les pages de madame Figaro!?!
Évidemment les instances conservatrices crièrent au scandale mais rien n’y fit et la belle continua à voler et fit même des émules avant de tomber dans l’oubli.
J’aime à imaginer la ménagère du début du siècle préparer le dîner pour son mari en rêvant d’être une femme forte et douée luttant pour la justice.
Judex, le pionnier des justiciers masqués:
En 1917 Louis Feuillade lance un serial, une suite de films façon série télé mais au cinéma. L’histoire nous parle d’un homme, Jacques de Trémeuse, victime d’une injustice qui décide de se venger en adoptant l’identité secrète de Judex (le juge en latin). Chapeau a feutre, cape noire et écharpe cachant son visage, Judex est le premier vrai justicier masqué à proprement parler même s’il reste l’héritier du Comté de Monte Cristo ou Rocambole. Son look vous dit forcément quelque chose. Et pour cause! Importé aux états unis les films porteront le nom de « the shielding shadow » et inspirera directement le personnage pulp bien connu The Shadow. Mieux! Ce dernier servi d’inspiration à Bob Kane quand il créa Batman. En un sens Judex est le grand-père du justicier de Gotham !
Fantax, le vengeur musclé.
Après la guerre de 39-45 les auteurs français peuvent à nouveau ressortir des héros inspirés des comics américains. Parmi eux le plus emblématique sera Fantax. Comme le Fantôme du Bengale, Fantax est un justicier masqué sans grand pouvoir qui explore le monde pour faire régner la justice. Sous cette gueule de boxer se cache en fait un diplomate du nom de Lord Horace Neighbour. Cogneur tout sauf pacifiste on pourrait croire que le type fait tomber les belles dans ses bras virils pour mieux les jeter ensuite. Pas vraiment car le bonhomme est marié et Lady Neighbour, bien que parfois victime d’enlèvements fortuits, sait aussi donner du revolver pour aider son mari et a même, à l’occasion, endossé le costume. Fantax c’est l’icône d’une génération qui sera à l’origine du club de l’audace promouvant les idéaux de justice musclée.
Mikros, l’icône des années Strange.
Les gens de ma génération connaissent bien Mikros et sa bande. Né à l’aube des années 80 sous le crayon de Jean Yves MITTON, Mikros occupait les pages de la revue Mustang. A l’origine elle était destiné aux récits de western mais la mode est de plus en plus aux sup’héros et l’offre américaine ne suffisait plus. On demande donc à Jean Yves MITTON et Marcel Navarro de produire des héros maison. Viendront grâce à cela Mikros et le mythique Photonik. Assez rapidement les héros populaires vont rejoindre une revue bien connue des fans de comics: Titans. Cette revue qui avait vu paraitre les Star Wars, Vengeurs de la Côte Ouest ou les Nouveaux Mutants hébergea également des récits français. C’est un peu dommage que les héros de Mitton n’aient pas rejoint l’univers Hexagon, question de droits sans doute.
Le garde républicain, l’homme de demain ?
En France nous avons un problème avec le patriotisme. Revendiqué par l’extrême droite il devient difficile de se l’approprier sans passer pour un facho. En conséquence les héros patriotiques (non parodiques) sont quasi inexistants. Pour combler ce vide, Thierry Mornet (éditeur de Delcourt et grands fan de comics devant l’éternel) a ressorti un personnage inventé dans sa jeunesse: Le Garde Républicain.
Bien qu’il ne possède aucun pouvoir le Garde dispose d’un entraînement complet qui lui permet de frapper les terroristes de sa matraque ou de son sabre. Comme le Fantôme il n’est qu’un symbole derrière lequel se cache des hommes différents. Depuis que la République existe un garde se bat pour défendre les valeurs de son pays. Et pour les trois cyniques qui y verraient tout de même un symbole nationaliste sachez que la sidekick du Garde est une jeune beurette portant le costume de Marianne !
En résumé Super héros : une histoire française est une véritable encyclopédie qui développe un aspect méconnu de notre culture populaire dont je n’ai détaillé ici qu’un minuscule extrait. Je ne peux que vous encourager à (re)découvrir les Coraline, Fantômette, Masques Rouges, Nyctalopes et autres Sentinelles qui jalonnent cet ouvrage encyclopédique.
Le Coin des rolistes
Le petit plus pour nous ce sont les fiches des héros publiées dans l’ouvrage qui en font une mine d’informations directement exploitable. Comme tous ces personnages méritent d’être utilisé en jdr j’en ai chiffré quelques-uns. Le système utilisé tombe sous le sens car il reprend tout un pan de cette culture héroïque française: Hexagon Universe.
ENJOY!
1938 Première apparition de Superman dans le no 1, daté de juin 1938, du mensuel de bandes dessinées Action Comics. Le dessinateur est Joe Shuster (1914-1992) et le scénariste Jerry Siegel (1914-1996).
1939 Superman n’est plus le seul super-héros : dans le no 27 de Detective Comics (daté de mai 1939), le dessinateur Bob Kane (1915-1998) et le scénariste Bill Finger (1917-1974) créent Batman, un justicier masqué costumé en chauve-souris.
1941 Le dessinateur Harry Peter et le psychologue William Moulton Marston donnent naissance à la première » super-héroïne « , Wonder Woman, princesse du pays des Amazones : elle sera récupérée dans les années 1970 par les mouvements féministes américains.
1961 Le dessinateur Jack Kirby (1917-1994) et le scénariste Stan Lee (1922-2018) lancent les Fantastic Four, quatre super-héros qui veillent sur l’humanité.
1962 Apparition de Spider-Man, un homme-araignée imaginé par Stan Lee et le dessinateur Steve Ditko (1927-2018). Contrairement à ses prédécesseurs, Spider-Man se pose beaucoup de questions sur ce qu’il doit faire, et donne des signes d' » anti-super-héros « .
1963 Jack Kirby et Stan Lee confirment leur suprématie en donnant vie aux X-Men, un groupe d’adolescents mutants aux pouvoirs extraordinaires. La série dominera le genre jusqu’à la fin du xxe siècle.
1978 Premier d’une série de quatre films sur Superman, tous avec Christopher Reeve dans le rôle-titre (les réalisateurs sont Richard Donner pour Superman, Richard Lester pour Superman II et Superman III, et Sidney Furie pour Superman IV).
1986 L’année est marquée par deux œuvres qui renouvellent le monde des super-héros : dans The Dark Knight Returns Frank Miller (né en 1957) montre un Batman vieilli, doutant du bien-fondé de ses actions ; dans Watchmen (Les Gardiens) le dessinateur britannique Dave Gibbons (né en 1949) et son compatriote le scénariste Alan Moore (né en 1953) mettent en scène des personnages plus préoccupés par leurs problèmes psychol
Le Héros du Jour
Mon vrai nom, c’est Théodora. Autant le dire tout de suite : je ne l’aime pas. Ça fait plouc. Heureusement, tout le monde dit » Dora « , c’est déjà mieux. C’est Albert et Alba Raki qui m’ont choisi ce prénom quand je suis arrivée à la maison. Ils ne m’ont pas demandé mon avis bien sûr, j’étais trop jeune. On dit qu’ils ne pouvaient pas avoir d’enfant et que c’est pour ça qu’ils m’ont prise chez eux quand je suis née. Si j’ajoute que » Théodora « , ça veut dire » cadeau de Dieu « , ça explique.
Tout un programme !
Eux en tous cas, ce n’en sont pas, des cadeaux. D’abord, ils sont gros. Énormes. Ils ont tout de gros : le ventre et les cuisses, les bras et les fesses ! Même leurs lunettes sont grosses. Mais ça, c’est à cause de la télé. Quand ils ne la regardent pas, ils en parlent. Ce qu’ils préfèrent par-dessus tout, c’est Le Héros du Jour, une émission idiote qui met un inconnu en vedette parce qu’il a fait quelque chose d’exceptionnel et qui gagne son poids en pièces d’un euro.
Je crois bien que mes deux gros sont jaloux de n’être jamais choisis, parce qu’ils n’arrêtent pas de calculer combien de pièces ils valent chacun. Mais en réalité, à part prendre du poids, je ne vois pas ce qu’ils ont fait d’exceptionnel, ni comment ils pourraient gagner.
En plus, ils n’aiment rien ni personne. Même pas moi. Un jour, Alba m’a offert un collier, c’est vrai. Mais j’ai tout de suite vu que c’était parce que ce collier lui plaisait à elle. Autrement dit, ils se servent de moi pour se faire plaisir. Quand j’étais petite, on aurait dit que j’étais leur » chose « . Une sorte de machine à câlins : » Dora, viens sur les genoux de Papa. » » Dora, viens près de Maman, ma chérie. » Et une caresse par-ci, et une caresse par-là. Et gouzi gouzi, et gnagnagna. Ils étaient pompants. Alors, quand j’en avais vraiment marre, je m’approchais lentement et tout à coup, je leur léchais la joue un bon coup, en mettant plein de salive. Ils disaient qu’ils aimaient ça, mais ce n’est pas vrai. Je voyais bien que je leur donnais la chair de poule et après ils me fichaient la paix.
Ou alors, il pouvait m’arriver de faire pipi sur la moquette du salon. Ça, ils détestent. Quand ça arrivait, ils me punissaient : j’avais droit à une tape sur le derrière et je devais rester toute seule dans un coin. Ils n’en ont jamais rien su, mais dans le fond, ça me plaisait. Dans mon coin, j’étais peinarde. Et la tape, ça ne faisait pas vraiment mal, même si je gémissais un peu. C’était pour faire semblant.
Mais tout ça, c’est du passé. J’ai grandi et ils se sont un peu calmés. Sauf pour la télé. Maintenant, quand c’est l’heure du Héros du Jour, ils m’envoient jouer seule au jardin pour être plus tranquilles. C’est même à cause de ça que tout est arrivé.
C’était jeudi dernier. Pendant que mes deux gros râlaient devant leur télé, je musardais au bout de la pelouse, près du jardin d’Isabelle. Isabelle, c’est la voisine. Je l’aime bien, elle est gentille avec moi. Souvent, elle me donne une douceur à manger quand elle me voit jouer près de la clôture. Bref, j’étais là, en train d’espérer un bonbon, quand j’ai vu quelqu’un que je ne connaissais pas. Un homme avec une grosse moustache. Il était dans le jardin d’Isabelle, au milieu des buissons. Au début, je croyais que c’était un jardinier. Mais il s’est mis à avancer vers la maison en se cachant. Ce n’était pas normal.
Et puis tout est allé très vite. Quand j’ai vu la batte de baseball, j’ai senti le danger. Alors sans trop réfléchir, je me suis glissée par un trou dans la clôture et j’ai foncé sur le moustachu en donnant de la voix pour appeler à l’aide. Moustache s’est retourné vers moi juste au moment où je lui sautais dessus. On a roulé par terre tous les deux et il s’est assommé tout seul, en se cognant la tête contre sa batte de baseball.
J’étais toute fière de mon coup quand j’ai entendu cavaler dans mon dos. C’était une équipe de la police qui traquait le type. J’ai appris ainsi que j’avais neutralisé un dangereux prisonnier évadé. Sur le coup, bizarrement, je me suis dit : » J’en connais qui essaieraient d’en profiter pour passer au Héros du jour « . Bref, c’était à prévoir, Albert et Alba, attirés par le remue-ménage, n’ont pas tardé à faire leur apparition.
J’avais deviné juste : le lendemain, la télé débarquait. Comme prévu, mes deux gros ont essayé de se faire passer pour les vedettes de l’histoire. Mais le gars de la télé était au courant de tout. Vous auriez dû voir leur tête quand il leur a dit en souriant :
― Évidemment, dans le cas présent, le poids en euros sera remplacé par le poids en croquettes Gourmet-Toutou, puisque Dora, notre héros du jour, est un chien.
Illustration de Lou Lubie
5 étapes pour inventer le héros de votre histoire !
by Lionel Clément
18 août 2015
in Storytelling
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Vous le savez maintenant, j’adore tout simplement raconter des histoires. Lorsque j’étais enfant, déjà, j’étais certes un gros consommateur de contes, ou encore de littérature, mais je ne parvenais pas à me satisfaire des histoires toutes faites qu’on me proposait. Face à cette frustration, due à l’intuition que les possibilités de création d’histoires étaient infinies, je commençais, dans un premier temps, par les détourner pour les arranger à la sauce de mon imagination. J’avais envie que le loup, certaines fois, ait lui aussi ses chances dans le Petit Chaperon Rouge, et que l’ogre du Petit Poucet puisse, pourquoi pas, avoir droit dans une variante de l’histoire à une belle brochette de petits enfants !
Devant le désarroi de mes proches face à ce qu’ils prenaient, peut-être à juste titre, pour une forme de pathologie mentale, je décidais d’inventer mes propres histoires en me disant qu’elles susciteraient, forcément, moins d’indignation vis-à-vis des méandres de mon imagination… Je me trompais, bien entendu, mais cette histoire est, justement, une autre histoire… 😉
Alors que je me trouvais seul face à ma feuille blanche, je réalisais rapidement que ma plus grosse difficulté, contrairement à ce qu’on aurait pu penser, ne consistait pas à inventer des péripéties : bien au contraire, c’était au contraire ce qu’il y avait de plus simple !
Par contre, ma difficulté la plus importante se révélait être d’élaborer de vrais personnages. Mais qu’est-ce qu’est un vrai personnage ? La réponse est simple : c’est un héros qui suscite en nous une forme d’identification, et qu’on a envie, même à notre corps défendant, d’accompagner jusqu’au bout de sa quête. » À notre corps défendant » parce qu’un héros peut aussi être un anti-héros, et que l’identification ressentie pourrait tout à fait prendre la forme de la répulsion, par exemple.
Comment créer le héros de votre histoire ? Que ce héros soit un personnage inventé de toute pièce, vous-même en tant que marque personnelle, votre client, ou encore votre entreprise, voici en 5 étapes comment inventer un héros inoubliable !
Créer un personnage qui suscite l’identification
La première étape, et certainement une des plus stratégique, est d’inventer un héros qui suscite l’identification : et un héros qui suscite l’identification n’est pas un super-héros tout puissant, bien au contraire ! C’est un personnage avec des faiblesses, mais également des potentialités importantes.
Par exemple, une des raisons du succès d’un super-héros comme Spiderman est justement que, dès qu’il enlève son masque, il redevient Peter Parker, un jeune homme banal, qui doit gérer ses études, un job alimentaire, être soutien de famille pour sa tante, et souffrir de ses histoires avec les filles. Bref, banal. D’ailleurs, si nous restons dans la veine des super-héros, la raison d’être de Clark Kent est justement d’adjoindre à Superman une dimension plus » humaine « .
Ainsi, si vous décidez de raconter l’histoire de votre entreprise, inutile de la parer, ou encore ses dirigeants, de toutes les vertus ! Vous ne feriez que susciter l’indifférence… Bien au contraire, montrez des failles, accepter de vous montrer avec un visage humain : ceci ne remettra pas en cause votre professionnalisme, et vous rendra beaucoup plus sympathique !
Donner à votre personnage une mission
Une fois que vous avez élaboré la » psychologie » de votre personnage, ne pensez pas que vous avez fini votre travail d’élaboration d’un vrai héros : pour exister en tant que tel, votre héros doit avoir une quête, une mission à accomplir.
Par exemple, si Frodon dans Le seigneur des anneaux n’avait pas eu pour mission d’aller jusqu’à la Montagne du Destin pour y détruire l’Anneau Unique, celui-ci serait resté un joyeux hobbit comme les autres : très sympathique, mais absolument rien ne l’aurait distingué de ses congénères. De même, dans l’Illiade d’Homère, ce qui confère aux guerriers leur statut de héros est justement le fait qu’ils aient vécu ensemble cette conquête de Troie, peu importe qu’ils soient grecs, comme Achille, ou troyens, comme Hector, et qu’ils y aient perdu la vie…
Si vous n’exprimez pas clairement, dans votre propre histoire, votre objectif formalisé comme une quête, jamais, malheureusement, vous ne parviendrez à créer autour de vous un engagement de la part de vos clients. Pour que vos clients s’attachent à vous et deviennent fidèles à votre marque, vous devrez faire en sorte qu’ils deviennent les spectateurs captivés de votre accomplissement.
Prévoir sur son chemin des épreuves, des difficultés et des échecs
Imaginez une histoire sans péripéties : vous captiverait-elle ? Certainement pas ! Prenons par exemple Harry Potter : nous aurait-il passionné s’il n’y avait jamais eu aucune embûche sur son chemin ?
Bien au contraire, ce sont les épreuves qu’il aura à accomplir qui donne toute sa densité à un personnage comme Harry Potter : avoir un ennemi tout d’abord, comme Lord Voldemort, mais surtout comme Drago Malfoy, avoir des difficultés à maitriser les sorts qui seront pourtant indispensables à sa réussite, et ne pas nécessairement être un excellent élève ! Et aussi des échecs cuisants, comme ne pas être parvenu à sauver Cédric Diggory, ou encore Dumbledore. Mais des épreuves et des échecs qu’il dépassera, toujours.
Bref, votre histoire ne peut être pavée que de réussites grandioses ! Vous ennuieriez vos lecteurs. Votre histoire doit aussi intégrer cette dimension de l’épreuve et de l’échec pour être vraiment crédible. Bien entendu, il n’est pas question de vous arrêter là : comme le dit Khalil Gibran » Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit « . Les épreuves nous structurent et nous grandissent : à vous de montrer, dans votre histoire, la manière dont vous les avez surmontées !
Lui octroyer des compagnons de route
Personne n’est une île dans ce monde, et un personnage ne peut être complètement solitaire : d’une part parce que des compagnons de route lui permettent de s’objectiver dans d’autres regards, mais aussi, du fait qu’il est doté de certaines faiblesses, ceux-ci l’aident bien souvent de surmonter certaines des épreuves qu’il rencontrera sur sa route.
L’épopée de Gilgamesh aurait-elle eu lieu sans la présence de son double, devenu son compagnon de route, Enkidu ? D’ailleurs, c’est dans la mort d’Enkidu que Gilgamesh se révèle avoir la plus grosse épreuve qu’il doit surmonter, celle qui lui permet de comprendre que l’immortalité ne peut être dans la nature de l’homme, et que son accomplissement ne se fera que dans le fait de profiter des plaisirs de l’existence.
Ainsi donc, si vous avez des collaborateurs dans votre entreprise, valorisez-les, donnez-leur la place et le rôle qu’ils méritent ! De même, mettez en avant vos prestataires, vos fournisseurs, bref, tous ceux qui participent directement ou indirectement à la réussite de votre marque !
Penser l’accomplissement de sa quête comme un accomplissement spirituel
Enfin, dans l’existence de tout héros doit nécessairement arriver ce moment de l’accomplissement de sa quête : ce moment d’une tension extrême où, à l’issue d’un parcours où notre héros aura évolué, gagné en compétences, mais aussi en zones d’ombres, en blessures, est prêt à affronter l’épreuve finale durant laquelle la raison d’être de son histoire se jouera. C’est ce qu’on appelle, dans le cadre d’une narration, le climax, à savoir ce moment où, à la fin des péripéties de notre héros, la tension dramatique de l’histoire se retrouve à son comble : c’est non seulement ici que se joue le dénouement de l’histoire, mais aussi l’accomplissement spirituel de notre héros.
Prenons l’exemple de Rocky, certainement un des héros qui personnifie le mieux dans le cinéma le fantasme du rêve américain. Dans son combat final avec Apollo Creed, ce n’est pas simplement la victoire ou la défaite qui se joue : c’est aussi sa vie entière telle qu’elle s’est structurée autour de son entrainement pour devenir champion du monde. Au final, même si c’est Apollo Creed qui sort vainqueur aux points, personne n’est dupe : la vraie victoire vient à Rocky. Et il aura dû passer pas les 15 rounds de ce combat titanesque pour comprendre l’homme qu’il était devenu, qui s’est accompli tout au long de cette narration. Un homme qui, par la suite, sera prêt dans Rocky 2 à être victorieux.
Ainsi, votre quête dans votre entreprise aura nécessairement un dénouement : ce peut être un succès et vous en sortez en champion. À vous de savoir relancer l’histoire de votre entreprise en lui offrant une nouvelle quête. Ou même de relancer votre histoire dans une nouvelle entreprise… Mais on peut aussi en sortir perdant : toutes les entreprises ne réussissent pas, malheureusement, en dépit des efforts investis ! Mais quoiqu’il en soit, ce sera néanmoins une victoire, puisqu’au travers de votre quête, vous vous serez accompli spirituellement : vous aurez acquis de nouvelles compétences, aurez pris du recul sur vos problématiques, bref, vous ne serez plus le même que lorsque vous avez débuté. De même que le héros sortant victorieux, une bonne histoire peut aussi mal se finir : mais ce sera toujours, pour vous, une victoire, prise dans le cadre de votre storytelling global.
Ce jeudi 13 novembre, c’était la journée mondiale de la gentillesse. Sur notre page Facebook, nous vous avons demandé de nous raconter vos gentillesses du quotidien et vous avez été nombreux à répondre à notre appel à témoins (merci :)). L’occasion de se rendre compte que certains lecteurs de metronews sont vraiment des héros du quotidien !
► Céline R. « La gentillesse n’est pas une faiblesse »
« Hier, j’ai aidé une dame à la borne de la Poste. Il y a quelques jours, je me suis m’occupée d’un petit chien dont la maîtresse devait aller à la boucherie. C’est tous les jours qu’il faut aider et être gentil. La gentillesse n’est pas une faiblesse, c’est la plus grande des richesses. »
► Marie S.M. « J’ai recueilli un petit chien »
« J’ai recueilli un petit chien dans ma cité qui s’était échappé de chez lui, je l’ai gardé toute la journée en attendant que ses maitres débauchent… il s’est bien amusé avec les miens. »
► Corinne B. « Discuter avec une femme seule »
« Tous les jours discute avec une dame seule ça lui fait du bien et à moi aussi. »
► Laurent A.G. « Une dame est tombée… »
« Une dame est tombée devant moi sur le parking d’un hôpital. Je suis allé la relever en voyant qu’elle n’y arrivait pas ! Elle m a dit merci. Elle avait des prothèses ! J’ai remercié Dieu de m’avoir mis sur son chemin car il n y avait personne d autre ! La gentillesse est le reflet de l’image que l’on a de soi-même (à méditer). »
► Lydie S. « Un petit vieux avait oublié sa retraite au distributeur »
« Un petit vieux avait oublié toute sa retraite au distributeur. Donc je l’ai prise et je lui ai couru après pour lui rendre. Est-ce que tout le monde l’aurait fait ? »
► Linda L. « Je me suis arrêtée pour faire traverser un hérisson »
► N’guyen T. « J’ai recueilli un bébé chien »
« Il y a un mois, j’ai recueilli un bébé chien qui avait trois mois et qui était abandonné et malade. Quand je l’ai trouvé, il courait derrière les gens espérant qu’ils l’accueillent. Mais les gens le repoussaient. Il allait se faire écraser par des voitures dans un carrefour donc je l’ai pris et emmené chez le vétérinaire. Je l’ai adopté. Pourtant, j’ai déjà un chien et un petit appartement. Maintenant, il est heureux et nous donne beaucoup de bisous et de câlin ».
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► Mélanie C. « Elle était toute seule, alors il me semblait normal de l’aider »
« Pour ma part, c’est quand certaines personnes m’aident à porter ma poussette double dans les escaliers ou pour monter/descendre des transports en commun. C’est peu mais ça aide beaucoup mon quotidien (et mon dos aussi lol). Quand t’es à la caisse, avec ton chariot plein et que tu laisses passer la personne derrière toi qui n’a qu’une brique de lait, c’est toujours appréciable. Dernièrement, j’ai aidé la femme de ménage de notre immeuble à nettoyer les parties communes, suite à la casse d’une bouteille de vin au 3ème étage. Ça avait coulé partout jusqu’à la cave, le long des murs, plafond et sol. Bref, la galère. Elle était toute seule alors il me semblait normal de l’aider. »
► Cindy B. « Un monsieur avec la main dans le plâtre est venu au Mac Do »
« Je travaille au Mc Donald’s et hier un monsieur avec la main dans le plâtre est venu manger, après l’avoir servi j’ai vu qu’il était embêté pour ouvrir sa bouteille d’eau et sa sauce alors je l’ai aidé et je lui ai débarrassé son plateau a la fin… car si j’avais été dans son cas j’aurais bien voulu qu’on m’aide. »
► Kate M. « Atteinte d’un cancer, elle était seule, je l’ai prise sous mon aile »
« Atteinte d’un cancer, cette personne était seule, sans personne à qui parler. Je l’ai prise sous mon aile, je l’ai emmenée en vacances, elle a vu la mer, c’était l’un de ses derniers souhaits car elle devait mourir sous peu d’après les médecins et ils avaient raison. Je l’ai prise deux mois chez moi, c’était la fin, mais elle était heureuse que je sois là et moi aussi. Je lui ai juré que je m’occuperais des ses deux toutous, ce que j’ai fait. Je ne retire que du bonheur de l’avoir fait et du chagrin qu’elle ait dû partir. Mais elle est partie heureuse, ces toutous me rappellent sa mémoire. De la gentillesse ? Je ne crois pas, non, empathie, sûrement, dévotion, humanité, aimer les autres autant que j’aime et défends les animaux. »
► Maïté W. « Les gamins n’avaient rien pour déjeuner »
« J’ai connu une famille de sept enfants dont le père s’est retrouvé au chômage. Il avait un crédit sur sa maison et ne voulait pas de dettes. Une amie commune m’a appelée pour me dire que les gamins n’avaient rien pour déjeuner le matin. J’ai rameuté toutes mes copines on leur a fait deux colis de boites de conserves farine, huile, gâteaux. J ai acheté du lait, du chocolat et de la viande. Ils ont eu de quoi finir leur mois. »
► Sylvie M. « Il lui manquait trois euros 20 pour faire ses courses »
« Il y a quelques jours j’étais au supermarché près de chez moi, il y avait un papa à qui il manquait 3,20 euros pour faire ses courses. Il a des enfants me suis-je dit, j’ai donné ce qu’il manquait, ce n’est pas un acte extra on n’emportera rien le jour ou on partira. »
► Françoise G. « Ce SDF était en larmes »
« Mon fils a mis de côté 10 euros par mois, et, avant Noël, il avait 120 euros, il est allé à Aix-en-Provence a choisi un sans-abri au hasard et il lui a offert dans une carte cadeau. Ce monsieur était en larme et moi aussi. Je pense que son histoire a ému tout le monde, il s’appelle Stephane G. Voila mon histoire que je voulais partager. »
► Alexandra D. « Mon fils de cinq ans a donné à un SDF »
« Je suis allée au Quick avec mon enfant de cinq ans. Un SDF avait très faim. Je lui ai acheté un hamburger avec frites, un Coca et un café. Et mon fils a sorti un euro de sa poche et lui a donné. Cela m’a touché. »
► Jah Rastafari
« J’ai lavé les affaires d’un sans-abri, un geste que chaque citoyen devrait faire, car la dignité de l’espèce humaine, c’est aussi l’odeur qu’on dégage. »
► Corine B. « Une personne âgée avait dissimulé une barquette de jambon »
« Une personne âgée avait dissimulé sous sa veste une barquette de jambon car elle avait faim. Je lui ai fait des courses. Elle m’a serrée dans ses bras et des larmes coulaient sur sa joue. Ça ne devrait plus exister la faim dans notre pays. »
► Michele B. »Un vieux monsieur venait de se faire expulser »
« Un vieux monsieur venait de se faire expulser et était sur le trottoir au milieu de quelques meubles brisés et quelques effets personnels. Je lui ai apporté une valise, une trousse de toilette complète, des couverts et quelques denrées alimentaires. Je lui ai conseillé de rassembler les objets auxquels il tenait le plus et de les mettre dans sa valise. Quelques heures plus tard les éboueurs sont passés et ont tout ramassé sauf ce qu’il avait eu le temps de mettre dans sa valise ! La gentillesse est une richesse que nous partageons tous les jours. »
► Catherine C. « On ne peut pas laisser cet homme dans la rue »
« Ce matin j’ai pris le car et il s’est avéré qu’une personne est montée bien après moi. Il portait toute la misère sur lui, et avait une très grande difficulté à gravir les marches du car. Il n avait pas assez d’argent pour le transport. Il a été refusé et est donc redescendu. J’ai demandé au chauffeur de le rappeler que l’on ne peut pas laisser cet homme dans la rue. J’ai réglé son transport, afin qu’il puisse prendre le car. »
► David G. « Je pense souvent à une dame sans-abri »
« Je pense souvent à une dame sans-abri que je voyais souvent le matin. J’allais lui chercher un café ou un chocolat chaud et un croissant. On ne peut pas aider tout le monde mais si chacun faisait un petit geste, cela peut apporter un grand bien. »
► SoulGirl « J’ai demandé à Gloria de dormir à la maison avec bébé David »
« Il y a deux ans mon fils de 10 ans et moi passions non loin de la gare, où nous avons vu des duvets par terre. J’ai pensé à des SDF. En m’avançant un peu, nous avons vu trois famille d’immigrants, une Kosovar avec un petit garçon de 3 ans, une famille dont la maman était enceinte avec deux enfants de 6 et 5 ans, et Gloria, une congolaise de 22 ans avec son bébé de 6 mois. Au début mon réflexe fut de sortir des sous, je n’avais que 20 euros. Je suis restée un moment à discuter avec chacun d’entre eux. Puis, j’ai craqué, et ai demandé a Gloria de dormir à la maison. Je n’ai qu’un petit F3 mais je ne pouvais pas laisser dormir un bébé dehors ! J’ai donné 10 euros a chaque famille leurs promettant de repasser les voir… Je ne savais pas ou cela allait m’emmener.
Le lendemain sur Facebook j’ai créé une chaîne de solidarité. Amis famille, même des gens que je ne connaissais pas ont déposé à la maison des couches et des habits pour le petit David. La solution d’urgence ne suffisait pas. J’ai contacté les autorités dénonçant la situation. Je suis retournée voir les autres familles qui ont été hébergées un temps par des amis. Une forte amitié s’est crée avec Gloria et son petit David. Le 5 juillet on m’a appelée pour me dire qu’un hébergement allait accueillir Gloria… et les autres familles. Nous avons fêté ça ! Elle est partie vivre sur Creil, je l’appelais souvent, mais le temps est passé et on s’est perdues de vue. Il y a quelques mois, j’ai reçu un appel de Gloria. Bébé David marche et commence a parler. Elle était hébergée en Espagne, elle avait ses papiers et était en bonne santé.
Ce fut pour mon fils et moi une vraie leçon de vie. Aujourd’hui hui nous continuons a donner aux plus démunis, surtout en cette période d’hiver. Un sourire ne coûte rien. Juste du temps, il on eux aussi une histoire. »