Les méthodes « Douces, amicales et positives » vues par Hervé Pupier
Médiateur
Méthode fondée sur l’approche systémique
Et bien d’autres encore, mais là il faudrait un livre et non plus un article.
Les outils et méthodes employés :
Jamais de contrainte, ne jamais obliger le chien.
Ignorer les mauvais comportements et gratifier les bons suffit.
Que de la douceur et le chien sera doux.
Que de l’amical, le chien vous le rendra.
Que du positif et le chien ne sera jamais négatif.
Quelques explications » scientificos – étholos – psycholos » aux maitres et tout ira bien.
Une besace remplie de friandises attachée à votre ceinture (Vous trouverez cela sans difficultés sur le net)
Quelques baballes ou autres jeux
Voir le clicker training très utilisé en corrélation car » amusant » et ne nécessitant aucun état émotionnel à élaborer et à apprendre au maitre.
Et il n’en fallait pas d’avantage pour attirer les foules en tout irrespect de la vérité sur les véritables fondements de l’analyse, de la compréhension et des décodages de notre ami le chien.
Mais pour dire la vérité, on se doit de prendre en compte le chien, et cela nécessite, au-delà de heurter les sensibilités de nos profanes, d’avoir les compétences requises sur ces sujets très techniques allant très au delà des palabres.
LES DENEGATIONS ET OMISSIONS VOLONTAIRES
Est-ce un oubli innocent que d’ignorer et d’éviter de parler de caractères de chien (c’est le cas de le dire) plus ou moins coopérants, indociles, peu enclins à l’acceptation ?
Est-ce une omission involontaire que d’oublier d’informer ses clients des possibilités de dérives de leur chien, de ses désobéissances, de ses facultés à contredire, de ses capacités à ne pas accepter tout, et des possibilités de conflits avec lui malgré toutes nos demandes et apprentissages doux, positifs et amicaux ?
Nier la hiérarchisation en la comparant à de la soumission car cela arrange, est de la dénégation pure et simple, très arrangeante à tous niveaux pour eux.
La meilleure façon de se convaincre d’une hiérarchisation nécessaire, plus ou moins ample en fonction du sujet chien, est de mettre ensemble une dizaine de chiens qui ne se connaissent pas entre eux et d’observer.
Pour des personnes se prétendant en plus du reste, des éthologues avertis, voir des comportementalistes, voir l’association de termes, tentant à en » mettre plein les oreilles « , il serait bien qu’elles reviennent aux sources de la communication canine avant d’annoncer des inepties graves et dangereuses aux maitres de chiens qui n’ont d’autres choix que de les croire, sauf à me lire, à venir me voir ou à voir les nombreux » vrais « professionnels qui existent.
LE COLLIER » ETRANGLEUR « , UN INSTRUMENT DE TORTURE ?
Comportementalistes canins, éducateurs canins comportementalistes, prônant uniquement l’éducation aux méthodes douces, amicales et positives ont fait, pour mieux dénigrer les vrais professionnels, du » collier étrangleur « , un outil de torture, utilisé uniquement dans le but » d’étrangler un chien « .
Bien que sachant que ce n’est pas son utilisation majeure, malgré le nom qu’il porte, il était trop facile et trop tentant de ne pas associer le travail de l’éducateur canin qui peut employer ce type de collier, à toute une » barbarie » d’éducateur canin » ancienne méthode »Manipulation indéniable de nos profanes ignorants à des fins on ne peut plus lucratives, avec un minimum de risques pour eux, voir aucun pour ceux qui ne désirent même pas voir ou agir sur le chien.
Soyons très honnête, ce qui est loin d’être le cas de ces » pseudos professionnels « , le collier étrangleur peut servir effectivement à étrangler le chien. Cela peut s’avérer très utile, en particulier quand un chien agressif essaie de vous mordre quelque soit la nature de son agressivité. Mais il est vrai que les » détracteurs » soit ne veulent pas voir le chien, soit le regardent » vite fait » dans la voiture sans jamais le sortir, soit ne traitent absolument pas des chiens de ce type ou alors que la tranche en dessous de 7 kgs.
Mais l’utilisation de ce type de collier, est principalement de » régler » sans force, ni douleur, des apprentissages ou des techniques de travail et ce, de façon tout ce qu’il y a de » doux, d’amical et de positif « , d’aider un maitre ou une maitresse dont la fragilité physique ne permet pas la gestion d’un chien juste turbulent et » physique » (eh oui ça existe, cela n’en fait pas un méchant).
Ce type de collier permet de régler des cas de couples maitres chien inappropriés de type personne âgée avec un gros chien plein de vie.
Je ne suis pas là pour faire des éloges du collier étrangleur, mais je ne suis pas là non plus pour » déblatérer » une myriade de mensonges.
Il s’agit d’un outil de travail de notre caisse à outils de professionnels du chien, dont les outils de jeux font également partie intégrante pour une éducation faite en douceur, de façon amicale et positives. Mais est-il besoin de le signaler ?
LA CONCLUSION DEMEURE SIMPLE ET EVIDENTE
Un chien est un chien et restera un chien.
Un chien nécessite une éducation qui demande, elle-même, une multitude d’éléments contrôlés, dont la base est et reste la cohésion de la douceur, de méthodes amicales et de méthodes essentiellement positives. L’inverse n’est même pas pensable. Le pourcentage de relations conflictuelles avec son chien dépendra de son propre caractère mais aussi des façons de l’amener à faire ce que l’on souhaite.
Mais aussi, l’éducation c’est faire comprendre à son chien qu’il se doit de respecter un système hiérarchique dans lequel il est intégré, et il n’est pas toujours d’accord.
La dissatisfaction du maitre pouvant engendrer une » sanction » dans certains cas, fait partie aussi du mode d’éducation, tel qu’il s’inscrit dans les codes du canidés quand elle se présente.
La punition, de même fait partie de l’éducation s’il y a lieu, et cette punition n’est pas douloureuse en soit. Elle doit surtout être justifiée, comprise et acceptée par le chien. Il suffit là aussi de regarder notre meute d’une dizaine de chiens et d’observer cette organisation et ce respect mutuel qui va s’instaurer entre eux.
Nos pseudo professionnels remettent en cause, non seulement l’intelligence de nos chiens mais également tous leurs codes de communication. Ou alors, n’était-ce point de chiens dont ils nous parlent mais d’un autre animal observé » éthologiquement » dans un aquarium ?
Pour nous, éducateurs canins professionnels dignes de ce titre, j’estime que plutôt que de vous » en mettre plein les oreilles « , nous nous contenterons de » vous en mettre plein les yeux » par notre professionnalisme sans détours, sans niaiseries, sans faux fuyants et parfois, voir souvent, en allant à l’encontre de ce que vous souhaiteriez entendre.
Eduquer correctement un chien du plus gentil au plus teigneux, demande beaucoup de travail et des compétences, que tout le monde ne peut pas montrer et qui de ce fait sont éludés par praticité…
Hervé Pupier.
Je crée mon entreprise en 2005 et deviens le premier éducateur canin à garantir mon travail en résultat de façon contractuelle, ce qui fit ma réputation.
En 2008 je collabore avec la fondation 30 Millions d’Amis sur un projet de prévention pour les enfants, et en 2009 je prends en charge la chronique comportementaliste de 30 Millions d’Amis, ce que j’ai fait jusqu’à l’arrêt de l’émission en Juillet 2016.
J’ai à ce jour 58 chroniques pour 30 Millions d’Amis à mon actif.
Je crée en 2010 deux écoles d’éducation Canine avec collaboration vétérinaire en région Parisienne. Ce concept original n’existe nulle part ailleurs : une collaboration entre vétérinaires et éducateurs canins, destinée au grand public lors de cours collectifs, ce qui permet un travail très poussé avec un professionnalisme incontestable, et à la portée de tous.
En 2014, je collabore avec la Cité des Sciences, avec ma propre chienne Apy, pour faire la première motion capture d’un chien en France. Apy a désormais son avatar à la Cité des Sciences.
Depuis 3 ans, je contribue à la formation de jeunes éducateurs canins et ai ouvert en 2015 mon propre centre de formation professionnelle.
En 2016, je suis une formation en Zootherapie auprès de Bertrand Beuns.
Aujourd’hui reconnu et réputé dans l’ensemble du milieu du chien en France, je suis désormais régulièrement contacté pour des conférences sur le comportement canin.
VOUS AVEZ UN CHIEN MAIS…
Depuis toujours, j’ai été passionnée par les animaux et en particulier par les chiens. Gérante d’une société de création de site internet, ma passion a tout d’abord pris corps durant des années auprès du milieu associatif et de la protection animale. J’ai donc été bénévole active auprès de la SPA et du « Refuge du Coeur » dans la région Haute Garonne.
J’ai rapidement compris que mon activité professionnelle devait changer pour me rapprocher du milieu cynophile. J’ai donc suivi une formation professionnelle avec Monsieur Hervé Pupier, dans le centre de formation anciennement appelé « le Clan des Seeonee » (depuis le centre s’appelle « Centre Hervé Pupier »). J’ai également effectué une formation « Chiens difficiles et troubles du comportement » ainsi qu’une formation « Technique d’obéissance de concours » au Centre Hervé Pupier…
Il s’avère qu’au final, je l’ai épousé ! A présent, je le seconde dans ses formations en plus de mon activité principale d’éducation canine ! Au fil des années, la formation ne s’est jamais arrêtée… Cotoyant des grands formateurs tels que Carmen Bennett (Championne du monde d’Obéissance 2009, Championne de France 2008, Championne Régionale du Languedoc Roussillon 2009 et Championne de France 2009), Christelle Florenson (Championne de France d’Obéissance), Philippe Roustant (Champion SCBA 2008 et 2009, Finaliste Championnat de France 2008, champion de France RCI BA 2009, Sélection Championnat du Monde FCI BA 2010, Champion Nationale de Travail BA FCI 3, 2011), Yvon Chirossel (champion de France de RING) et bien d’autres…