Table des matières
- Anatomie des vertèbres lombaires et de la charnière lombosacrée chez le chien (TDM)
- Lombalgie ou mal de dos chez le chien : comment réagir ?
- Comment détecter le mal de dos ?
- Quelles sont les causes de la lombalgie ?
- Quels sont les traitements de la lombalgie ?
- Une activité physique adaptée pour maintenir sa masse musculaire
- Un chien de chasse né avec une demi-colonne vertébrale et sans cou est « le chien le plus heureux » depuis qu’il a été adopté
- Transforaminal diskectomy on difficult L4L5 hernias
- Le diagnostic et les traitements de la hernie discale
- Comment le médecin diagnostique-t-il une hernie discale ?
- Comment soigne-t-on une hernie discale ?
- Les traitements médicamenteux de la hernie discale
- La physiothérapie et les manipulations contre les hernies discales
- La chirurgie de la hernie discale
Anatomie des vertèbres lombaires et de la charnière lombosacrée chez le chien (TDM)
- Acetabulum
- Aile de l’ilium
- Aile du sacrum
- Aire latérale du muscle droit fémoral
- Aire médiale du muscle droit fémoral (Epine iliaque ventrale caudale)
- Anneau fibreux
- Aorte abdominale
- Apex du sacrum
- Arc hémal
- Arc vertébral
- Articulation de la hanche
- Articulation lombosacrale
- Articulation sacro-iliaque
- Articulations des processus articulaires
- Artère caudale médiane
- Artère circonflexe iliaque profonde
- Artère glutéale caudale
- Artère glutéale crâniale
- Artère iliaque externe
- Artère iliaque interne
- Artère mésentérique crâniale
- Artère pudendale interne
- Artère rénale
- Artère sacrale médiane
- Artères lombales
- Base du sacrum
- Bord acétabulaire
- Branche caudale de l’os pubis
- Branche crâniale de l’os pubis
- Branche de l’ischium
- Canal obturateur
- Canal sacral
- Canal vertébral
- Capsule articulaire
- Capsule articulaire
- Cartilage costal
- Cavité abdominale
- Cavité pelvienne
- Cd 1
- Cd 2
- Cd 3
- Cd 4
- Cd 5
- Col du fémur
- Colon descendant
- Corps de l’ilium
- Corps de l’ischium
- Corps de la côte
- Corps du fémur
- Corps du pubis
- Corps vertébral
- Crête iliaque
- Crête intertrochantérique
- Crête sacrale intermédiaire
- Crête sacrale latérale
- Crête sacrale médiane
- Crête ventrale
- Cône médullaire
- Côte – 12
- Côte – 13
- Diaphragme: Partie costale
- Disque intervertébral
- Dos
- Dure-mère spinale
- Eminence iliopubienne
- Epine alaire
- Epine iliaque dorsale caudale
- Epine iliaque dorsale crâniale
- Epine iliaque ventrale crâniale
- Epine ischiatique
- Espace épidural
- Extrémité caudale
- Extrémité crâniale
- Face dorsale
- Face pelvienne
- Face sacropelvienne
- Fascia thoracolombal
- Filum durae matris spinalis
- Filum terminale
- Foramen intervertébral
- Foramen obturé
- Foramen vertébral
- Foramina intervertébraux
- Foramina sacraux dorsaux
- Foramina sacraux ventraux
- Fosse acétabulaire
- Fosse trochantérique
- Fovea de la tête du fémur
- Fémur
- Grand trochanter
- Grande incisure ischiatique
- Hanche
- Ilium
- Incisure acétabulaire
- Incisure vertébrale caudale
- Incisure vertébrale crâniale
- Ischium
- Jonction rachidienne lombosacrée
- L1
- L2
- L3
- L4
- L5
- L6
- L7
- Labrum acétabulaire
- Lame de l’arc vertébral
- Ligament de la tête du fémur
- Ligament iliofémoral
- Ligament iliolombal
- Ligament ischiofémoral
- Ligament longitudinal dorsal
- Ligament longitudinal ventral
- Ligament pubofémoral
- Ligament sacrotubéral
- Ligament supra-épineux
- Ligament transverse acétabulaire
- Ligaments intertransversaires
- Ligaments interépineux
- Ligaments jaunes
- Ligaments sacro-iliaques dorsaux
- Ligaments sacro-iliaques interosseux
- Ligaments sacro-iliaques ventraux
- Ligne arquée
- Ligne glutéale caudale
- Ligne glutéale ventrale
- Ligne intertrochantérique
- Lignes transverses
- Lombes
- Membrane obturatrice
- Moelle spinale
- Muscle articulaire de la hanche
- Muscle carré des lombes
- Muscle coccygien
- Muscle dentelé dorsal caudal
- Muscle droit fémoral
- Muscle glutéal moyen
- Muscle glutéal profond
- Muscle glutéal superficiel
- Muscle grand adducteur – Muscle court adducteur
- Muscle grand dorsal
- Muscle grand psoas
- Muscle iliaque
- Muscle iliocostal des lombes
- Muscle iliopsoas
- Muscle long adducteur
- Muscle longissimus des lombes
- Muscle longissimus thoracique
- Muscle oblique externe de l’abdomen
- Muscle oblique interne de l’abdomen
- Muscle obturateur externe
- Muscle obturateur interne
- Muscle pectiné
- Muscle petit psoas
- Muscle piriforme
- Muscle sacrocaudal dorsal latéral
- Muscle sacrocaudal dorsal médial
- Muscle sacrocaudal ventral latéral
- Muscle sacrocaudal ventral médial
- Muscle sartorius (Partie caudale)
- Muscle sartorius (Partie crâniale)
- Muscle tenseur du fascia lata
- Muscle transverse de l’abdomen
- Muscle vaste intermédiaire
- Muscle vaste latéral
- Muscle vaste médial
- Muscle élévateur de l’anus
- Muscles intertransversaires des lombes
- Muscles intertransversaires ventraux caudaux
- Muscles intertransversaires ventraux dorsaux
- Muscles interépineux
- Muscles jumeaux
- Muscles multifides
- Nerf sciatique
- Nerf spinal Cd1
- Nerf spinal Cd2
- Nerf spinal Cd3
- Nerf spinal Cd4
- Nerf spinal L1
- Nerf spinal L2
- Nerf spinal L3
- Nerf spinal L4
- Nerf spinal L5
- Nerf spinal L6
- Nerf spinal L7
- Nerf spinal S1
- Nerf spinal S2
- Nerf spinal S3
- Nucleus pulposus
- Os coxal
- Os de l’arc hémal
- Os pubis
- Partie latérale
- Pecten du pubis
- Petit intestin
- Petit trochanter
- Petite incisure ischiatique
- Pilier droit (Diaphragme: Partie lombale)
- Pilier gauche (Diaphragme: Partie lombale)
- Plexus lombosacral
- Processus accessoire
- Processus articulaire caudal
- Processus articulaire caudal
- Processus articulaire crânial
- Processus articulaire crânial
- Processus costal (Processus transverse)
- Processus hémal
- Processus mamillaire
- Processus transverse
- Processus épineux
- Promontoire
- Prostate
- Pédicule de l’arc vertébral
- Périnée
- Racine de la queue
- Rate
- Rectum
- Région abdominale latérale
- Région de la racine de la queue
- Région glutéale
- Région lombale
- Région périnéale
- Région sacrale
- Région trochantérique
- Régions de l’articulation de la hanche
- S1
- S2
- S3
- Sacrum
- Sillon obturateur
- Spatium interarcuale
- Surface auriculaire
- Surface auriculaire
- Surface glutéale
- Surface iliaque
- Surface semilunaire
- Surface symphysaire
- Symphyse intervertébrale
- Symphyse ischiatique (Symphyse pelvienne)
- Symphyse pubienne (Symphyse pelvienne)
- Troisième trochanter
- Tubercule pubien dorsal
- Tubercule pubien ventral
- Tubérosité coxale
- Tubérosité iliaque
- Tubérosité sacrale
- Tubérosité sacrale
- Tête du fémur
- Urètre
- Veine cave caudale
- Veine circonflexe iliaque profonde
- Veine glutéale caudale
- Veine glutéale crâniale
- Veine iliaque commune
- Veine iliaque externe
- Veine iliaque interne
- Veines lombales
- Vessie urinaire
Lombalgie ou mal de dos chez le chien : comment réagir ?
La » lombalgie » est le nom scientifique donné aux douleurs situées dans le bas du dos et au niveau des vertèbres lombaires. Cela peut être une lésion d’un muscle, un tendon ou un ligament, une hernie discale, de l’arthrite, de l’arthrose ou une perte d’élasticité des disques intervertébraux. Les causes sont nombreuses. Votre animal peut avoir eu un choc, une malformation, une maladie… Il est donc important de le faire examiner.
Comment détecter le mal de dos ?
Les symptômes
Il y a différents stades de la douleur et il n’est pas toujours facile de se rendre compte que le chien souffre. L’animal peut :
- Se montrer un peu moins vif ;
- Avoir moins d’entrain à aller se promener ;
- Montrer des difficultés à monter sur le canapé ;
- Avoir des problèmes de constipation.
A un stade plus avancé le chien peut présenter des :
- Boiteries ;
- Raideurs du train arrière ou d’une patte ;
- Difficultés à se déplacer.
A un stade encore plus aigüe le chien peut se paralyser du train arrière et présenter une perte de sensation.
Faite des points de compressions léger le long de la colonne vertébrale de votre chien et observez sa réaction. S’il se retourne de façon un peu vive ou gémit c’est qu’il a mal.
N’attendez pas et prenez rendez-vous chez votre vétérinaire.
L’auscultation vétérinaire
Afin de déterminer l’origine de la douleur ou de la gène, votre vétérinaire procèdera à une série de manipulations. Il pourra également effectuer des radiographies. Pour plus de précision dans le diagnostic, un scanner ou IRM peut s’avérer nécessaire.
Dans un premier temps le vétérinaire peut vous prescrire des anti-inflammatoires et une mise au repos de l’animal.
Quelles sont les causes de la lombalgie ?
Comme pour l’humain, les causes peuvent être diverses. Votre chien peut avoir une prédisposition naturelle ou avoir subi un choc. C’est pourquoi, il est toujours important de tenir informé le vétérinaire du passif de votre chien (accidents, choc, chute, âge,..).
Zoom sur la sciatique
Votre chien peut souffrir d’une sciatique qui est une affection de la jonction lombo-sacrée appelée syndrome de la queue de cheval. Cette articulation se situe entre la dernière lombaire et le sacrum. Elle est particulièrement sollicitée par le chien lorsqu’il trotte ou court. Lors d’une affection lombo-sacrée, le nerf sciatique est comprimé. Une malformation peut être à l’origine de ce problème.
Zoom sur l’hernie discale
La moelle épinière passe dans les vertèbres. Et entre chaque vertèbre, il y a un disque. Ce disque est formé d’un anneau qui entoure un noyau afin d’articuler la colonne vertébrale. Lorsque l’anneau se déchire, le noyau sort et c’est ce que l’on appelle une hernie discale. La moelle épinière est ainsi comprimée entre les vertèbres.
L’hernie discale peut se produire dans le bas du dos mais aussi au niveau des épaules
Pour confirmer son diagnostic, le vétérinaire peut effectuer :
- une myélographie qui montre la déformation de la moelle ;
- une IRM qui montre les disques abimés, la moelle déformée et les dégâts éventuels.
Il existe également d’autres causes au mal de dos comme une malformation (bec de perroquet), de l’arthrose, une dysplasie…
A lire : la Dysplasie de la hanche chez le chien
Quels sont les traitements de la lombalgie ?
Les anti-inflammatoires
Sur prescription de votre vétérinaire, ils aideront votre animal à gérer la douleur. Ce traitement ne peut être donné sur des durées trop longues à cause du risque d’accoutumance et des effets secondaires.
En cas de mal persistant comme l’arthrose, votre vétérinaire peut vous proposer des traitements alternatifs pour soulager votre animal.
A lire : les implants de billes d’or une alternative pour lutter contre l’arthrose
L’alimentation adaptée et les compléments alimentaires
La mise en place d’une alimentation adaptée est incontournable et les résultats sont là ! Votre vétérinaire vous orientera vers une gamme de croquettes spécifiques dites « mobilités ». Ces croquettes sont plus riches en chondroitine et ont un apport spécifiques en vitamines. Elle permettent de mieux protéger les cartilages de votre animal et de lutter contre l’arthrose.
Le surpoids est un facteur aggravent de la lombalgie. Surveillez donc bien sa courbe de poids et évitez de lui donner une alimentation trop riche !
En plus de l’alimentation adaptée, vous pouvez proposer à votre animal des compléments alimentaires riches en chondroprotecteurs. Des produits homéopathiques permettent d’agir sur les douleurs dues aux traumatismes ou rhumatismes. Enfin, la pâte de Curcuma, l’extrait e moule verte ou le Boswella sont de très bons anti-inflammatoires naturels.
Attention toutefois à l’auto-médication ! Quel que soit votre choix d’orientation alimentaire, prenez le temps d’en discuter avec votre vétérinaire. Il vous aidera à déterminer le régime et le dosage le mieux adapté à votre animal.
Il existe un groupe Facebook « Comment soigner nos animaux au naturel » qui peut vous permettre de vous renseigner sur la phytothérapie et partager des expériences avec d’autres propriétaires d’animaux.
A lire aussi : Comment préparer soi-même à manger à son chien : avantages et inconvénients ? – Alimentation pour chien et chat : qu’est-ce que le BARF ?
L’intervention chirurgicale
Des interventions chirurgicales peuvent vous être proposées en fonction du stade d’évolution, de l’état de santé et de l’âge de votre compagnon.
Pour la sciatique, l’intervention consiste à lever la compression du nerf sciatique.
Lors d’une hernie discale, le chirurgien viendra retirer ce qui déforme la moelle. Le degré de déformation de la moelle ainsi que l’état de la moelle elle-même sont des facteurs déterminants à la réussite de la chirurgie. En cas de paralysie, le chien doit être opéré sous 48h pour avoir de vraies chances de recouvrir sa mobilité.
A lire : Pourquoi faire assurer son animal
La médecine douce
Kinésithérapie, physiothérapie, osthéopathie,…ces disciples sont reconnues pour apporter de bons résultats dans le confort de vie de l’animal. Utilisées en compléments des traitements classiques, elles aident à repousser l’aggravation des symptômes. Ces méthodes permettent de repousser voire d’éviter la réponse chirurgicale lorsque l’état de santé du chien n’est pas trop dégradé.
Ces thérapies alternatives doivent toujours venir en complément et non à la place du traitement préconisé par votre vétérinaire et doit être préalablement discuté avec lui.
L’Association Française des Vétérinaires Exerçant en Physiothérapie et Rééducation fonctionnelle http://www.afvephyr.fr saura vous renseigner tout comme votre vétérinaire habituel.
Lire aussi : Les médecines alternatives pour soigner nos animaux de compagnie
Une activité physique adaptée pour maintenir sa masse musculaire
La promenade, un rituel essentiel
En pleine période de crise, le vétérinaire vous recommandera du repos complet. Attention toutefois à préserver sa masse musculaire !
La meilleure arme pour votre chien : sa musculature. Il faut donc la préserver en continuant les sorties. Cela jouera également favorablement sur son moral !
Faites lui faire de courtes balades en laisse 2 à 3 fois par jour. Réduisez le temps des sorties à 15 min puis augmentez progressivement de 5 mn si vous constatez que votre chien ne souffre pas. L’important est de laisser votre chien « s’échauffer » si vous devez le lâcher et qu’il n’y a pas de contre indications faites les 10 premières minutes en laisse pour éviter l’effort « à froid ».
Evitez les sauts, les jeux brusques, les sprints, les balades trop longues, les escaliers et les sols glissants…
A lire : Promener son chien, un rituel essentiel pour son équilibre
La nage pour du sport sans douleur !
La nage est un super exercice pour musclez votre chien. Et l’effet de l’eau lui permet de ne pas souffrir pendant l’effort. Attention toutefois à la posture de sa colonne vertébrale. Il existe des gilets qui permettent à votre chien de flotter si celui-ci souffre trop ou n’est pas à l’aise dans l’eau. Parlez en préalablement avec votre vétérinaire. En cas de doute et pour sa sécurité, privilégiez les zones d’eau où votre animal à pied. Une minute dans l’eau équivaut à 7 min d’exercice sur la terre ferme !
Ne négligez donc pas les douleurs du dos chez votre chien et consultez au plus vite.
Un chien de chasse né avec une demi-colonne vertébrale et sans cou est « le chien le plus heureux » depuis qu’il a été adopté
Cooper ne peut s’empêcher de sourire même s’il n’a pratiquement pas de cou. En fait, le lévrier américain est né avec un grave handicap : il est né avec littéralement seulement la moitié d’une colonne vertébrale.
Cooper n’est qu’un chien sur 30 dans le monde connu pour avoir la maladie génétique appelée syndrome de la colonne vertébrale courte, où les vertèbres sont comprimées et fusionnées. C’est une condition qui serait causée par la consanguinité.
Mais vous devez admettre que le corps solide de Cooper et son expression joyeuse lui donnent un air incroyablement mignon.
Le chien handicapé a été secouru par des agents de contrôle des animaux près d’une ferme canine suspecte à Halifax, en Virginie, en 2017. On pense qu’il a été rejeté, cruellement, par les éleveurs à cause de sa malformation congénitale.
Heureusement, le pauvre chien a été recueilli par Minnetonka, au Minnesota, un organisme venant au secours des chiens abandonnés où ils l’ont traité pour des mites d’oreille et une hernie. Pourtant, même après avoir été soigné et guéri, la grave maladie de Cooper lui a causé, et lui cause encore, une foule de problèmes de santé.
» L’état de santé de Cooper signifie qu’il a la colonne vertébrale vissée et qu’il s’agit d’un tire-bouchon « , a expliqué Elly Keegan, la femme qui a finalement adopté Cooper, alors âgé de 2 ans, avec son mari Andy. » Sa colonne est fusionnée à deux endroits, sur son cou et sur son derrière. On dirait qu’il n’a pas de cou et pour regarder derrière lui, il doit tourner tout son corps. «
Bien sûr, ça ne fait que le rendre encore plus adorable, je dirais.
Cependant, cela a causé des problèmes de santé à Cooper. Avant d’être opéré, le derrière de Cooper était littéralement sur son dos, ce qui lui posait de graves problèmes pour aller aux toilettes.
Il a également fait une mauvaise chute et s’est fracturé le cou à cinq endroits. Il y a quelques mois, il a contracté une infection osseuse qui a ensuite été contrôlée avec des antibiotiques. Cooper continue encore aujourd’hui à être dépendant de la médecine.
» Parce que sa colonne vertébrale est si fragilisée, c’était dangereux mais, heureusement, nous l’avons maîtrisée avec des antibiotiques « , a dit Elly.
En plus de la litanie de maux du pauvre chien, il ne peut pas marcher très longtemps ou passer beaucoup de temps sur des surfaces dures. Il doit être sur des surfaces molles comme l’herbe ou la moquette.
Pourtant, malgré toutes ses difficultés, Cooper est toujours » le chien le plus heureux « , a dit Elly. Cela contribue grandement à le rendre adorable, vous n’avez pas besoin de me croire sur parole, puisqu’il a beaucoup d’admirateurs sur Facebook, selon sa propriétaire.
La maladie rare de Cooper a également suscité la curiosité de chercheurs de l’Université Purdue, en Indiana, qui l’ont choisi pour une étude sur les chiens à épine dorsale courte.
Tout le monde n’est pas aussi sympathique envers les chiens handicapés comme Cooper.
» Beaucoup de chiens atteints de maladies comme celle de Cooper sont euthanasiés, ce qui me rend très triste, très triste « , a dit Elly. » Ils ont une vie à vivre et Cooper en est un exemple concret. Il a une petite vie heureuse et normale maintenant et est un membre clé de notre famille. «
Il semblerait qu’il y a beaucoup de gens qui apprécient ce chien aux besoins spéciaux pour ce qu’il a à offrir. Cooper a peut-être eu un début difficile dans la vie, mais il semble qu’il a sa nouvelle famille humaine, ses frères et sœurs à la maison, beaucoup d’admirateurs sur l’Internet, et nous tous qui sommes de son côté et l’encourageons.
Publications scientifiques
Transforaminal diskectomy on difficult L4L5 hernias
D. Gastambide (Paris)
Voici un article qui a été publié en anglais dans « Modern Techniques in Spine Surgery » (Jaypee Editions, 2014). Ce papier détaille les techniques qui peuvent être difficiles pour les hernies discales L4L5 et L5S1.
Preliminary Points
• The patients position and complications are the same as for the L5 – S1 approach
• You have to evaluate the width of the foramen and the best angle to extract the hernia without wounding the dura mater. Indeed, if the foramen is large, you can penetrate the dura inadvertently.
Techniques
An L4 – L5 hernia is not usually difficult to operate.
Sometimes, it can prove difficult in the case of pusillanimous patients. In this case, you must take more time to obtain a more efficient effect with the sedation. The hernia can be almost excluded in the medullar channel and then you have to penetrate the foramen at 70 degrees from the sagittal plane, as in the case of an L5 – S1. The triangular working zone can be small, and you have to be very careful when passing along the exiting root so you do not wound it (see recommendations in previous chapter). Sometimes, you can insert a trephine to abrase the anterior side of the facet (posterior side of the foramen) and then take out the hernia. Sometimes, you get a big fragment of two colors : blue for the side inside the disk and white or red for the side in the epidural space. More often you do not immediately find this big fragment and you have to look for it in the epidural space by using the endoscope. An enormous articular facet can be difficult to abrase or pass around. You have to persevere in reaching the hernia.
Tricks Concerning the Instruments
You should check the quality of the forceps. Some manufacturers make forceps with one of the jaws which opens at 70 degrees. This makes it easier to clasp a hernia and to pull on it in the epidural space.
Le diagnostic et les traitements de la hernie discale
Mis à jour : Vendredi 06 Janvier 2017
Sommaire
Comment le médecin diagnostique-t-il une hernie discale ?
Le diagnostic des hernies discales se fait essentiellement à partir de l’examen clinique du patient : nature et localisation des symptômes, en particulier des pertes de sensibilité ou des douleurs.
La prescription d’examens d’imagerie complémentaires (radiographie, scanner ou IRM) est rarement nécessaire. Elle est plutôt réservée aux cas où le traitement n’a pas suffi à faire disparaître les douleurs en quelques semaines.
Ces examens ne sont pas systématiquement demandés parce que, outre leur coût, les résultats qu’ils donnent ne sont pas forcément corrélés aux symptômes observés. En effet, passé 40 ans, de nombreuses personnes qui ne souffrent pas du dos présentent des images de hernie discale et, inversement, une personne peut souffrir du dos sans image de hernie discale (par exemple lors d’inflammation du disque sans rupture de sa coque).
De plus, une » petite » hernie peut faire davantage souffrir qu’une hernie plus impressionnante sur un résultat d’examen d’imagerie.
Dans certains cas, le médecin traitant peut demander un examen complémentaire particulier, appelé » électromyogramme « , qui mesure la vitesse de conduction nerveuse le long des nerfs (une compression par une hernie réduit cette vitesse).
Comment soigne-t-on une hernie discale ?
Le choix d’un traitement destiné à soulager une hernie discale dépend de sa localisation, de la gravité des symptômes, du degré d’activité de la personne et de la gêne dans les activités quotidienne.
Dans 90 % des cas, une hernie discale guérit spontanément en six semaines environ (rarement plus rapidement). Le traitement consiste alors à soulager la douleur en attendant que le disque reprenne sa position naturelle : la plupart des hernies discales sont intermittentes. Néanmoins, le disque reste fragilisé et des récidives sont observées dans la moitié des cas au cours de l’année qui suit le premier épisode. Pour cette raison, des mesures destinées à prévenir les récidives doivent être mises en place et scrupuleusement suivies.
Les traitements médicamenteux de la hernie discale
Le principal traitement de la hernie discale consiste à soulager la douleur et l’inflammation à l’aide de médicaments antalgiques (paracétamol, codéine, tramadol, par exemple) ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (par exemple, l’ibuprofène). En cas de contractures des muscles du dos, un relaxant musculaire peut également être proposé.
Des infiltrations (injections locales près du nerf compressé) de dérivés de la cortisone (corticoïdes) sont parfois prescrites lorsque la douleur est intense et persistante.
Selon les cas, le médecin traitant peut donner des conseils pour contribuer à soulager la douleur et éviter les récidives, par exemple perdre du poids, arrêter de fumer ou éviter les longs trajets en voiture.
L’alitement n’est pas un traitement de la hernie discale. Dans les cas très aigus, et en attendant que les anti-inflammatoires fassent effet, il est possible de rester allongé pendant deux ou trois jours, mais jamais davantage. En effet, les mouvements du corps, même limités, sont importants pour préserver la musculature du dos.
La physiothérapie et les manipulations contre les hernies discales
Face à une hernie discale, le médecin traitant peut prescrire des massages ou des séances de kinésithérapie destinées à éviter que les muscles qui entourent le disque abîmé ne restent contractés en permanence (sous l’effet de la douleur), ce qui accroît la pression sur le disque et contribue aux symptômes douloureux. À cet effet, le kinésithérapeute peut également faire appel à des techniques utilisant les ultrasons.
De plus, il conseille à son patient des exercices destinés à détendre ses muscles et à remuscler son dos et ses abdominaux. Il lui indique les bonnes positions pour soulever une charge, se pencher, monter et descendre d’une voiture, faire le ménage, jardiner, etc.
Le recours à l’acupuncture ou à l’ostéopathie contre les hernies discales est controversé.
Pour préserver la musculature du dos, il est préférable de ne pas porter de ceinture ou de corset de manière permanente. Leur usage est réservé aux formes aiguës intenses (pour limiter la douleur) et aux moments où l’on doit faire des efforts, chez les personnes prédisposées aux hernies discales (déménagement, jardinage, conduite automobile prolongée, etc.).
La chirurgie de la hernie discale
Dans des cas très précis, par exemple lorsque les fibres nerveuses responsables des mouvements sont compressées et provoquent de la paralysie, ou lorsque la hernie discale devient chronique et entrave la vie quotidienne, il est possible d’intervenir chirurgicalement pour lever la compression et éviter les récidives. Cette forme de traitement n’est indispensable que pour 5 à 10 % des cas, elle reste donc relativement rare.
Les techniques chirurgicales sont nombreuses et en constante évolution. Elles visent essentiellement à enlever le disque hernié et à le remplacer.