Table des matières
- Hépatite de Rubarth
- Hépatite contagieuse
- L’hépatite de Rubarth
- Symptômes de l’hépatite de Rubarth
- Causes de l’hépatite de Rubarth
- Traitements et prévention de l’hépatite de Rubarth
- Traitement de l’hépatite de Rubarth du chien
- Pronostic de l’hépatite de Rubarth du chien
- Prévention de l’hépatite de Rubarth du chien
- Hépatite de Rubarth du chien : un vice Rédhibitoire
- Hépatite contagieuse ou maladie de Rubarth
- 1. Quels animaux touche-t-elle ?
- 2. Comment se propage-t-elle ?
- 3. Quels sont les symptômes ?
- Qu’est-ce que l’hépatite de Rubarth ?
- Traitement contre l’hépatite de Rubarth
- L’hépatite chez le chien
- La transmission
- Les symptômes
- Le traitement
- La prévention
Hépatite de Rubarth
L’hépatite de Rubarth est une maladie infectieuse qui touche le foie, les reins, les yeux et les poumons du chien. On l’appelle aussi hépatite contagieuse canine ou hépatite infectieuse canine. Elle n’est pas très fréquente mais elle peut être très grave : dans certains cas, elle conduit à la mort du chien en quelques heures.
Quels sont les animaux exposés?
Les chiens sont le plus souvent affectés dans leur première année de vie, mais les chiens non vaccinés de tout âge sont sensibles à la maladie. L’hépatite de Rubarth est un vice rédhibitoire (délai de suspicion de 6 jours, délai d’action en rédhibition de 30 jours).
Comment se transmet l’hépatite de Rubarth ?
Cette maladie se transmet par contact direct avec un chien atteint, ou indirect avec de l’urine infectée, de la salive ou des matières fécales. De plus, les chiens guéris d’une telle affection peuvent contaminer d’autres chiens pendant plus de six mois, alors qu’ils ne présentent plus aucun symptômes. Les jeunes chiots y sont particulièrement sensibles. Le virus est relativement résistant et peut survivre plusieurs semaines ou mois dans des conditions d’environnement favorables.
Le virus de l’hépatite de Rubarth
L’hépatite de Rubarth est due à un adénovirus de type 1 (CAV -1), que l’on trouve partout dans le monde et qui infecte la plupart des canidés, bien que certaines espèces, comme le chien domestique, soient plus sensibles que d’autres.
Signes cliniques
Les signes cliniques apparaissent après une période d’incubation de 4 à 9 jours.
Lorsque le virus entre dans l’organisme, il passe dans le sang puis contamine des organes comme le foie, la rate, les reins, les poumons, le cerveau.
Il entraîne une destruction des cellules du foie et donc des symptômes d’hépatite.
Les symptômes les plus fréquents sont:
– de la fièvre, de la fatigue
– une perte d’appétit
– des troubles digestifs (vomissements, diarrhée)
– une douleur abdominale
– des troubles de la coagulation sanguine (avec parfois des hémorragies)
Parfois le chien peut présenter une jaunisse. Chez certains chiens, après guérison, une opacité cornéenne survient la » kératite bleue » se manifeste par un aspect blanc bleuté opaque de la surface des yeux.
De temps en temps la maladie se manifeste sous des formes foudroyantes entraînant subitement la mort avant qu’aucun signe n’ait pu être observé.
Prévention et contrôle
Il n’existe pas de traitement médical spécifique , les antibiotiques sont inefficaces sur les virus. La meilleure protection est donc la vaccination.
Prendre rdv avec un vétérinaire
Hépatite contagieuse
Les symptômes peuvent varier de symptômes d’intensité légère à une mort subite
Forme suraiguë (chez les jeunes chiots)
Les chiots de moins de 3 semaines peuvent soudainement présenter des douleurs abdominales et mourir en quelques heures. La plupart des chiots issus d’élevages de bonne réputation auront, à cet âge, acquis une protection provisoire par l’intermédiaire de leur mère ; par conséquent, cette forme est relativement rare aujourd’hui.
Forme aiguë (tableau classique)
Une forte léthargie constitue le premier signe du stade précoce de la maladie et également le motif de consultation. À l’examen, le chien présente de la fièvre et une inflammation des amygdales (amygdalite), associée à des muqueuses très rouges et une augmentation de volume des ganglions lymphatiques sous la mâchoire. L’amygdalite aiguë est assez rare chez le chien et éveillera vivement les soupçons du vétérinaire.
Cette forme évolue rapidement vers des vomissements et/ou des diarrhées au fur et à mesure que le chien perd totalement l’appétit. Les sources de lumière vive peuvent entraîner une forte gêne chez certains chiens.
Le foie est douloureux et son volume est augmenté à la palpation. Une jaunisse et des saignements au niveau des gencives apparaissent au fur et à mesure que l’atteinte hépatique progresse. À ce stade, les muqueuses deviennent pâles ou jaunissent. Le ventre du chien semble relevé en raison de la douleur. Environ 20 % des chiens meurent de la maladie. Et ceux qui survivent à la phase aiguë guérissent rapidement, même si plusieurs semaines peuvent être nécessaires avant que le chien soit à nouveau en pleine forme.
Forme bénigne
Quelques chiens présenteront uniquement un peu de fièvre et parfois des diarrhées. On constatera également une augmentation des ganglions lymphatiques.
Variantes
Le tableau clinique est nettement mois varié que celui de la maladie de Carré. Cependant, de très rares cas de convulsions sont observés, ce qui peut induire le vétérinaire en erreur et l’amener à penser qu’il s’agit d’une maladie de Carré.
Il n’est pas rare de voir un chien atteint de la maladie de Carré et d’une hépatite contagieuse en même temps.
L’apparition d’un » œil bleu » peut être observée chez de nombreux chiens, en fonction de la souche virale impliquée. Ce phénomène survient environ 10 jours après les premiers symptômes, au cours de la phase de guérison. Il est dû à un œdème de la surface de l’œil, qui prend un aspect bleu laiteux, et disparaît spontanément. Il s’agit parfois du seul signe que le propriétaire remarque.
L’hépatite de Rubarth
Encore appelée « hépatite virale » ou « hépatite contagieuse canine », l’hépatite de Rubarth est une maladie très contagieuse, systématiquement mortelle, mais heureusement assez rare car elle atteint en priorité les tous jeunes chiots non vaccinés et n’est observée qu’exceptionnellement chez l’adulte.
Symptômes de l’hépatite de Rubarth
Comme son nom l’indique, cette maladie s’attaque au foie ce qui explique les symptômes constatés. Après une incubation de quelques jours, la maladie peut prendre trois formes :
- Une forme suraiguë foudroyante concernant essentiellement les chiots de moins d’un an. Elle provoque une forte fièvre, des vomissements de sang, des diarrhées hémorragiques, puis rapidement un état de choc et enfin la mort en 48 heures maximum ;
- Une forme aiguë, la plus fréquente. Elle débute par de la fièvre, un abattement et une perte de l’appétit. Elle se poursuit par un accroissement de volume des ganglions, des douleurs abdominales, des vomissements, des diarrhées, une uvéite (inflammation oculaire) et un ictère (jaunisse). Après 8 à 10 jours, la maladie peut évoluer soit vers la guérison, soit vers la mort après une phase de coma ;
- Une forme subaiguë dont les symptômes sont identiques à ceux de la phase aiguë mais en moins graves. L’animal guérit spontanément après 24 à 48 heures.
Il existe une forme masquée de la maladie, l’animal ne présentant quasiment pas de symptômes mais est néanmoins contagieux.
Causes de l’hépatite de Rubarth
L’hépatite de Rubarth est provoquée par un adénovirus assez résistant dans le milieu extérieur. La transmission peut se faire par contact direct entre un chien malade et un chien sain, ou par l’intermédiaire d’objets souillés par de l’urine d’animal infecté. Les parasites externes tels les puces ou les poux ont également été incriminés dans la transmission de cette maladie.
Traitements et prévention de l’hépatite de Rubarth
Il n’existe pas de traitement spécifique à la maladie et seule la lutte contre les symptômes est envisageable. Celle-ci se fera à base d’anti-vomitifs, d’anti-diarrhéiques, de médicaments hépatiques et de collyres. Une hospitalisation est parfois nécessaire pour assurer une réhydratation par perfusions.
Il existe un vaccin efficace contre l’hépatite de Rubarth. Il peut être administré au chiot dès l’âge de 8 à 10 semaines. Il se pratique en deux injections à 3 semaines d’intervalles la première année. L’efficacité est assurée par un rappel annuel.
Ecrit par:
Dr Alain Fournier
Docteur vétérinaire
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Mis à jour le 01 août 2011
Traitement de l’hépatite de Rubarth du chien
Il n’existe pas de traitement antiviral efficace pour traiter l’Hépatite de Rubarth. Des traitements de soutien médical (fluidothérapie, antibiothérapie, anti-nauséeux, alimentation entérale, transfusion de plasma ou du sang total dans le cas de coagulopathie, ou d’héparine en cas de CIVD peuvent être administrés. Dans le cas d’encéphalopathie hépatique, du lactulose peut être nécessaire pour contrôler les signes neurologiques.
Pronostic de l’hépatite de Rubarth du chien
Le pronostic dépend de l’état immunitaire du chien et de la sévérité de la maladie (suraiguë, aiguë ou chronique). Le pronostic est réservé à sombre dans les infections suraiguës et aiguës. Dans les formes chroniques, l’animal développe une insuffisance hépatique et une glomérulonéphrite chronique avec décès du chien dans les semaines à mois suivant l’infection.
Prévention de l’hépatite de Rubarth du chien
La vaccination est l’élément clé de la prévention. Par contre, certains animaux âgés de moins d’un an et incorrectement vaccinés peuvent développer l’Hépatite de Rubarth.
La désinfection des locaux et des instruments avec de l’eau de Javel prévient l’infection des autres chiens par le virus, lequel peut résister dans l’environnement pendant plusieurs mois à température ambiante.
Hépatite de Rubarth du chien : un vice Rédhibitoire
L’Hépatite de Rubarth fait partie de la liste des maladies infectieuses des vices rédhibitoires chez le chien. En cas d’apparition de signes cliniques faisant suspecter cette maladie durant la semaine où l’animal a été acquis, la certification vétérinaire de forte suspicion obtenue dans un délai de 7 jours après l’achat, associée à une confirmation ultérieure de la maladie, peut mener à l’annulation de la vente.
Hépatite contagieuse ou maladie de Rubarth
1. Quels animaux touche-t-elle ?
Cette maladie contagieuse et virulente touche uniquement les canidés. Le renard est tres sensible à ce virus, le chien un peu moins cependant les chiots qui sont le plus souvent atteints.
2. Comment se propage-t-elle ?
L’hépatite contagieuse canine est une maladie contagieuse qui est due à un adénovirus. Le virus se propage via les urines des animaux. Il résiste environ 6 jours dans la milieu naturel. L’animal atteint peut transmettre le virus pendant une durée variant de 8 semaines à plusieurs mois. La contagion peut se faire de façon directe ou indirecte. Le virus entre dans le corps de l’individu par le nez ou la bouche, il peut donc affecter les poumons, la rate, les reins, le cerveau mais il a une affinité particulière pour le foie.
3. Quels sont les symptômes ?
Il existe un temps d’incubation de 3 à 6 jours, si le chien a ingéré quelque chose de contaminé ou 6 à 9 jours si le chien est en contacte directe avec un autre animal infecté.
On peut observer :
- De la fièvre, autour de 40°C durant 1 à 3 jours.
- Des muqueuses très rouges et inflammées, mais sans écoulement de pu comme pour la maladie de carré.
- Gonflement des amygdales et des ganglions.
- Gastro entérite.
- Uvéite : très grosse inflammation de l’iris et d’autres parties de l’œil.
La guérison intervient en 10 jours, dans quelques rares cas très graves, une mort subite est observée après une courte période de coma. Au début de la convalescence, il se peut que l’œil de votre chien soit voilé et prenne une teinte gris bleuté qui est due à un œdème de la cornée, mais rassurez-vous cette tache opaque disparaitra.
L’hépatite de Rubarth est une maladie infectieuse chez le chien, qui touche en particulier son foie.
Très contagieuse, cette maladie canine peut s’avérer mortelle chez le chien. Elle est cependant assez rare en France, notamment grâce à l’existence d’un vaccin. Malgré tout, le risque zéro n’existe pas, et il est donc préférable de bien se renseigner sur l’hépatite de Rubarth, en particulier si vous souhaitez adopter un chiot.
Qu’est-ce que l’hépatite de Rubarth ?
Aussi appelée adénovirose canine, ou encore hépatite contagieuse canine, l’hépatite de Rubarth est une importante maladie du foie chez le chien. Elle s’avère particulièrement dangereuse chez les chiots, et peut être mortelle dans certains cas.
Présentation de l’adénovirose canine
L’hépatite de Rubarth est une maladie infectieuse du chien, qui touche aussi bien le foie que les reins ou les poumons de l’animal.
Cette maladie est déclenchée par l’adénovirus canin de type 1 (d’où le nom d’adénovirose canine). Elle entraîne une forte fièvre, ainsi que des vomissements et des diarrhées.
Dans les formes les plus graves de la maladie, l’hépatite de Rubarth peut entraîner la mort d’un chien en moins de 48 heures. Mais elle est bien plus dangereuse pour un chiot que pour un chien adulte et en bonne santé.
Comment s’attrape l’adénovirose canine ?
Si l’adénovirose canine est si préoccupante, c’est tout simplement parce qu’elle est hautement contagieuse.
Le virus s’attrape de différentes manières :
- par contact direct avec un animal malade (chien ou renard) ;
- par contact avec la salive, l’urine ou les matières fécales d’un animal malade ;
- par contact avec une surface souillée par le virus.
L’adénovirus de type 1 a la particularité d’être très résistant en milieu extérieur, lui qui n’est pas sensible au froid, aux acides ni à l’éther. Une surface souillée par le virus (notamment les matières fécales d’un animal atteint) peut donc transmettre l’hépatite contagieuse canine pendant plusieurs jours.
Cela explique pourquoi l’hépatite de Rubarth touche en particulier les lieux où l’on trouve une grande concentration d’animaux, et où l’hygiène laisse parfois à désirer (chenils, élevages, etc.).
Un nettoyage systématique à l’eau de javel permet de supprimer le virus.
Bon à savoir : même un chien guéri de l’hépatite de Rubarth continue à être contagieux, et élimine l’adénovirus à travers ses urines pendant près de 6 mois.
Il est impératif de prendre rapidement en charge un chien touché par la maladie de Rubarth. Et pour cause, comme toutes les hépatites du chien, cette maladie peut entraîner certaines séquelles, voire le décès de l’animal.
L’hépatite contagieuse canine se caractérise par différents symptômes :
- une perte d’appétit ;
- de la fièvre ;
- des vomissements sanguinolents ;
- un abattement,
- une uvéite (inflammation oculaire) ;
- des diarrhées hémorragiques.
Il est indispensable de consulter un vétérinaire en urgence si votre chiot subit l’un de ces symptômes, car la santé d’un chiot est très fragile.
Il existe une forme foudroyante de la maladie, qui peut entraîner la mort en moins de 48 heures.
Dans les autres cas, les symptômes peuvent continuer pendant une dizaine de jours (durant lesquels la vie de l’animal est toujours en danger), suite à quoi la maladie peut se guérir d’elle-même.
Traitement contre l’hépatite de Rubarth
Malheureusement, l’adénovirose canine ne peut pas forcément être traitée, et les vétérinaires sont souvent impuissants face à cette maladie, d’où l’importance de la prévention et de la vaccination.
Peut-on soigner l’hépatite de Rubarth ?
Il faut savoir qu’il n’existe aucun traitement contre l’hépatite contagieuse canine. En effet, aucun antibiotique n’est efficace contre l’adénovirus de type 1.
Face à un chien atteint par cette maladie, un vétérinaire peut uniquement se contenter de traiter certains symptômes (notamment la déshydratation du chien, causée par les vomissements et diarrhées).
Le traitement peut donc consister en différents points :
- une hydratation du chien par perfusion ;
- un traitement anti-diarrhéique ;
- des médicaments hépatiques.
Il est possible que le chien doive rester en observation, pour traiter au mieux les différents symptômes de la maladie. La mise en quarantaine du chien atteint est également conseillée, pour éviter la contagion.
Le pronostic n’est pas toujours encourageant, notamment chez un chiot ou chez un chien en mauvaise santé.
Passé une dizaine de jours, le chien sera guéri de lui-même (mais restera contagieux). Il arrive malheureusement que le décès de l’animal survienne avant cela.
L’importance de la vaccination contre l’hépatite contagieuse canine
Face à la gravité et au caractère contagieux de l’adénovirose canine, il est impératif de prendre certaines mesures de précautions.
La vaccination du chien est efficace contre l’hépatite de Rubarth. Elle peut s’administrer dès l’âge de 8 semaines, et se réalise en deux injections (à 3 semaines d’intervalle). Il est vivement conseillé de vacciner un chiot, car ce sont les plus vulnérables à la maladie.
Par la suite, un rappel annuel permet de protéger votre chien contre ce type d’hépatite. Une vaccination à jour est indispensable pour confier le chien à une pension ou à un chenil.
Entrez en contact direct avec des professionnels afin d’obtenir un devis personnalisé.
Demander un devis gratuit
L’hépatite chez le chien
Fréquence : | Commune |
Gravité : | Pronostic sombre |
Maladie héréditaire : | Non |
Vice rédhibitoire : | Non |
L’hépatite est une inflammation du foie aiguë ou chronique qui peut être d’origine infectieuse, toxique ou immunitaire. Une hépatite devenue chronique est caractérisée par la destruction de cellules hépatites, remplacées par du tissu fibreux, incapable d’exercer les fonctions hépatiques ; on parle d’une fibrose du foie. Malheureusement, la maladie évolue dans tous les cas vers une perte de fonction de l’organe.
Les causes de l’hépatite chez le chien sont nombreuses. Il existe ainsi des hépatites causées par des bactéries, des hépatites d’origine virale (hépatite de Rubarth), d’autres à médiation immunitaire (les propres anticorps du chien s’attaquent au foie, sans qu’on en sache la raison), ainsi que des hépatites toxiques et médicamenteuses (par exemple, lorsqu’il y a trop de cuivre dans le foie…).
Tous les chiens peuvent être atteints d’hépatite, mais certaines races canines, comme le Labrador, le Doberman ou le Caniche, y sont plus prédisposées.
Les symptômes de l’hépatite du chien sont nombreux, puisqu’on peut constater un abattement, une perte d’appétit et de poids, des vomissements, des diarrhées, une polyuro-polydipsie (le chien boit et urine davantages), des signes de déshydratation ou encore un ictère. L’hépatite peut également s’accompagner de complications, comme une accumulation de liquide dans l’abdomen du chien.
Lors d’une hépatite aiguë, l’état du chien peut nécessiter une hospitalisation sous perfusion, avec une prescription d’antibiotiques ou d’anti-inflammatoires. Pour ne pas aggraver l’état du foie déjà fatigué par la maladie, un régime alimentaire adapté peut également être mis en place.
Dans le cas d’une hépatite chronique, les troubles peuvent subsister plusieurs mois, voire tout au long de la vie de l’animal. Le traitement est un traitement de soutien composé surtout de médicaments (antibiotiques, anti-inflammatoires, antifibrotiques…) pour repousser au mieux la dégradation du foie. Un changement d’alimentation du chien, ainsi que le recours à des compléments alimentaires pour chien, aidera également le foie à fonctionner. Le pronostic des chiens atteints par une hépatite chronique demeure néanmoins assez sombre, même si certains arrivent à vivre plusieurs années après le diagnostic.
L’hépatite de Rubarth est surtout rencontrée chez les chiots de moins de un an, non vaccinés. Cette maladie infectieuse est très contagieuse. Même si elle est devenue rare aujourd’hui, mieux vaut la connaître pour pouvoir la reconnaître si vous y êtes confrontés un jour.
La transmission
Cette maladie du foie est due à un adénovirus (CAV1) qui est un petit virus assez résistant dans le milieu extérieur. La transmission se déroule principalement suite à :
- Un contact avec des chiens ou des renards porteurs qui servent de réservoir à la maladie.
- Les parasites externes (puces, poux).
- Le milieu extérieur contaminé par les urines.
Les symptômes
Il existe plusieurs formes de la maladie :
- une forme dite suraiguë (rapidement fatale) : fièvre, douleur abdominale, abattement et symptômes nerveux.
- une forme sévère : fièvre, ictère ou jaunisse (muqueuses de couleur jaune), vomissements, diarrhée.
- une forme atténuée : mêmes symptômes moins marqués, avec apparition d’yeux bleus, dus à une uvéite (inflammation de l’œil avec œdème de la cornée).
- une forme chronique : cirrhose (c’est à dire un stade avancé de destruction du foie) avec apparition de liquide abdominal (appelé ascite), perte de poids, atteinte rénale.
Environ 50% des animaux qui attrapent le virus développent seulement une pharyngite passant inaperçue. Mais ils sont tout de même contagieux.
Le traitement
Comme pour toute maladie virale, il n’y a pas de traitement spécifique. On traite en fonction des symptômes et des complications possibles.
La mortalité est importante chez les jeunes non vaccinés qui développent volontiers une forme suraiguë ou sévère.
La prévention
La vaccination se pratique dès l’âge de 7 semaines (en même temps que pour la maladie de Carré) et consiste en deux injections à un mois d’intervalle. Le rappel se fait tous les ans ou tous les deux ans. La vaccination est une très bonne protection.