Des lipomes ou kystes sébacés : les causes les plus fréquentes de boules sous la peau
« Une des causes les plus courantes de boule que l’on peut ressentir sous la peau est la présence d’un kyste sébacé », indique le Dr Paul Dupont, dermatologue à Toulouse.
« Ces boules sont légèrement adhérentes à la peau donc non mobiles, situées sur des zones de peau grasses (visage, derrière les oreilles, lobes d’oreille, dos…).
Elles peuvent être de la taille d’une noisette ou être plus volumineuses, de la taille d’un œuf de pigeon » précise-t-il.
Autre signe de ces kystes sébacés : au milieu, on voit l’orifice externe de la glande sébacée.
Ce type de kyste cutané est généralement indolore et bénin. Toutefois, il peut devenir douloureux et gênant dans certains cas. Un kyste sébacé infecté nécessite une prise en charge médicale.
A noter : la loupe est une variante du kyste sébacé sur le cuir chevelu. « Cela forme une boule un peu dure et adhérente à l’épiderme du cuir chevelu » précise le dermatologue.
Il existe aussi une autre cause de « boule » sous la peau particulièrement courante : le lipome. « Le lipome forme une masse molle, plus profonde -il est sous le derme-, plus volumineuse que le kyste », explique le dermatologue.
Cette masse est mobile, cela veut dire qu’elle bouge sous les doigts et elle est non douloureuse. Les lipomes correspondent à des masses graisseuses.
Ils se situent plus volontiers au niveau du dos, des membres supérieurs, du cou, du tronc, des épaules. « On ne connaît pas trop leur origine. L’abus de corps gras les favorise », indique le Dr Paul Dupont.
Les lipomes ont une croissance lente et peuvent parfois disparaître d’eux-mêmes.
Toutefois même si un lipome est une tumeur, en règle générale bénigne, formée de globules graisseux, en leur présence il faut consulter.
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Facteurs de risque
Le chirurgien-dentiste, outre son rôle dans le dépistage, est aussi impliqué dans une mission d’éducation. Il se doit de sensibiliser et d’éduquer ses patients aux addictions et particulièrement au tabac et à l’alcool. Le tabac est le premier facteur de risque. Celui-ci est déterminé par la dose (nombre de cigarettes fumées estimé en paquet-année) et la durée de l’exposition (nombre d’années et âge de début du tabagisme). Il n’existe aucune cigarette « sans risque ». L’alcool constitue le deuxième facteur de risque. Les pays et les régions avec une forte consommation d’alcool figurent parmi les incidences les plus élevées des cancers des VADS. Les effets du tabac et de l’alcool ne s’additionnent pas, mais ils se multiplient. La mauvaise hygiène buccale et les infections buccales chroniques sont d’observation courante chez les patients atteints d’un cancer buccal et peuvent représenter un facteur de risque. Certains streptocoques peuvent, par leur activité métabolique, favoriser la production d’acétaldéhyde, dont les propriétés cancérigènes sont connues. La prévention, l’enseignement du brossage des dents, des détartrages annuels et un suivi dentaire, permet de pallier un mauvais état dentaire et parodontal.
Malgré de notables progrès thérapeutiques, le pronostic des carcinomes épidermoïdes de la cavité buccale doit encore s’améliorer. La prévention et la détection précoce restent les seules mesures réellement efficaces pour modifier son pronostic. Il s’agit d’un enjeu de santé publique.
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