Table des matières
- Comment un lipome au niveau du ventre se présente-t-il ?
- Quel traitement proposer lorsque l’on est porteur d’un lipome au niveau du ventre ?
- Graisse viscérale, ventre et abdomen
- Pomme ou poire
- Se débarrasser d’un ventre et abdomen gras
- Lipome : qu’est-ce que c’est ?
- Qu’est-ce qu’une boule de graisse ?
- Est-ce qu’un lipome est douloureux ?
- Est-ce qu’un lipome est un cancer ?
- Le traitement chirurgical du lipome
- Lipome : les traitements naturels
- Une étrange boule dans le bas du ventre
- Marie a-t-elle une tumeur et doit-elle s’inquiéter ?
- La plupart des tumeurs sont inoffensives
- Traitement du fibrome
- Cancer
- Pourquoi vouloir éviter la chirurgie ?
- Approches naturelles contre le fibrome
- Diverticulose et diverticulite, des petites hernies sur le sintestin
- La diverticulose
- Ne pas confondre avec des polypes
- La diverticulite
- Une appendicite à gauche
- Une alimentation trop pauvre en fibres
- Réagir sans tarder
- Pas d’objectif zéro
Comment un lipome au niveau du ventre se présente-t-il ?
Le lipome correspond à un amas de graisse, formant une boule, d’aspect régulier, souple et mobile. Cette masse peut augmenter ou diminuer de volume, puisqu’elle est constituée de graisse. Elle se situe préférentiellement sur les zones adipeuses, telles que l’abdomen. Elle n’est généralement pas douloureuse mais peut provoquer une gêne en fonction de sa localisation. Elle est totalement bénigne. Il existe de très rares formes de tumeurs graisseuses malignes, appelées liposarcomes.
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Quel traitement proposer lorsque l’on est porteur d’un lipome au niveau du ventre ?
Lorsque le lipome n’est pas trop volumineux et ne provoque pas de gêne, une simple surveillance suffit. Il peut nécessiter l’ablation chirurgicale pour éviter la nuisance esthétique. Si le lipome devient trop volumineux, s’il devient douloureux, s’il est au contact de terminaisons nerveuses ou s’il entraîne une gêne (localisation au niveau de la ceinture, par exemple), une ablation chirurgicale peut être nécessaire. Elle peut être faite sous anesthésie locale, en ambulatoire, et le lipome sera systématiquement envoyé au laboratoire pour une analyse anatomopathologique qui éliminera formellement la présence de cellules malignes.
Quand on me parle de ventre et d’abdomen, je repense toujours à l’époque ou mon bide recouvrait une partie de ma ceinture. À l’époque, je buvais du coca toute la journée en travaillant, et mon déjeuner était généralement McDo ou pizza. J’ignorais à l’époque que le type de graisse que j’accumulais était le plus dangereux pour la santé.
Prendre du poids est une fonction clé de notre organisme qui est nécessaire à notre survie… du moins à l’état naturel. Aujourd’hui, un peu moins. Tout simplement, dès que vous mangez plus que nécessaire, vous allez stocker cette énergie pour plus tard. Selon votre alimentation, le stockage peut-être sous forme de sucre (dans le foie par exemple) ou différents types de graisse. Celle qui nous intéresse aujourd’hui est celle à laquelle il faut faire le plus attention : la graisse viscérale, celle qui se loge sur le ventre et l’abdomen.
Bidon, bouée, bedaine, bide, brioche, tant de mots mignons pour désigner un facteur aggravant de maladies cardio-vasculaires. Êtes-vous en danger ? Et si vous l’êtes, comment en sortir ?
Graisse viscérale, ventre et abdomen
Naturellement et de façon » normale « , la prise de poids est assez homogène et se répartit sous la peau, autour des muscles des cuisses, des épaules… bref, un peu partout. Pour cette raison, vous pouvez passer des années sans vous rendre compte que vous accumulez les kilos (dans mon programme, j’explique que la plupart des gens prennent un kilo par an).
Ce qui est nouveau, c’est que de plus en plus la graisse s’accumule sur le ventre et l’abdomen au lieu d’une couche équilibrée sur l’ensemble du corps. C’est lié à une épidémie appelée le syndrôme métabolique, une combinaison de facteurs négatifs : surpoids, diabète de type 2, triglycérides élevés, résistance à l’insuline… qui amènent de gros soucis de santé.
En effet, quand le mécanisme est déréglé par un mauvais profil hormonal, le surplus de calories est stocké directement autour de vos organes. En plus d’empêcher un bon fonctionnement de votre corps (vos fonctions vitales sont gérées par vos organes), les graisses sont sur-représentées dans votre sang, ce qui cause entre autres des accidents cardio-vasculaires (qui sont la principale cause de mortalité dans le monde).
Mais comment savoir si vous accumulez ce type de graisse ?
Pomme ou poire
Pour savoir quelle graisse vous avez tendance à stocker, il suffit de regarder dans le miroir.
A – Vous êtes mince partout : bravo, vous ne risquez rien de ce côté là.
B – Vous êtes mince partout, mais avec un bidon : vous êtes la catégorie à risque. Vous avez tendance à stocker principalement autour du ventre et de l’abdomen. Même si vous n’êtes pas si gros, vous êtes susceptible de développer plus de maladies. Attention !
C – Vous êtes en forme de pomme, une boule qui commence sous la poitrine, jusqu’à vos hanches : pas terrible, vous êtes probablement concerné par le syndrome métabolique. Une petite prise de sang, mesure de votre tension est très conseillé.
D – Vous êtes en forme de poire, en prenant surtout des fesses et des cuisses : répartition des graisses plutôt normale, surtout si vous êtes une femme. Ce type de stockage n’est pas aussi grave pour la santé.
E – Vous prenez des épaules, de la poitrine, on vous trouve plus » costaud » que gros : prise de poids sans grand risque.
B et C doivent impérativement prendre des mesures. Les deux dernières doivent faire attention à ce que la graisse ventrale ne s’accumule pas.
Comment faire pour éviter cette accumulation ?
Se débarrasser d’un ventre et abdomen gras
La principale cause de graisse viscérale n’est pas le gras en lui-même, mais le sucre… et tout particulièrement le fructose, que l’on trouve dans les fruits, mais également dans le sucre de table, les sodas, desserts industriels.
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C’est le sucre qui force la sécretion d’insuline, l’hormone du stockage. À force d’y être exposé, le corps s’y désensibilise, les signaux de satiété ne fonctionnent plus : le foie n’arrive plus à traiter le fructose, le stocke en graisse le plus rapidement possible… graisse viscérale et bidon.
La bonne nouvelle, c’est que la solution est connue. Les trois piliers du succès :
– éviter le sucre, fruits inclus (les légumes c’est autant de vitamines et peu de sucre)
– se re-sensibiliser à l’insuline avec du sport, des aliments à indice glycémique faible… ou tout simplement avec une pratique régulière du Fasting Detox
– perdre la fameuse graisse ventrale pour sortir de la zone à risque, comme je l’ai moi-même fait.
Il suffit d’agir pour arrêter la progression et en guérir, n’attendez pas de tomber malade !
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Lipome : qu’est-ce que c’est ?
Le lipome est une tumeur bénigne constituée de graisse. Il s’agit d’une pathologie assez fréquente qui touche indifféremment les hommes ou les femmes, plus rarement les enfants. Il peut survenir à n’importe quel âge mais demeure plus fréquente après 40 ans.
Le diagnostic doit obligatoirement être établi par un médecin généraliste ou un dermatologue qui, seul, pourra déterminer si la grosseur est un lipome. Il pourra demander une biopsie afin de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une tumeur maligne.
Qu’est-ce qu’une boule de graisse ?
On l’a dit : le lipome est une tumeur bénigne composée de graisse. Il existe différentes sortes de lipomes mais le plus courant est le lipome sous-cutané qui forme une boule sous la peau : cette « boule de graisse » résulte de la multiplication (et de la prolifération) des cellules adipeuses dont le rôle est de stocker les graisses dans l’organisme.
Les lipomes – c’est-à-dire, les « boules de graisse » – peuvent être localisés à n’importe quel endroit du corps : cuir chevelu, dos, sein, bras, cou et même sur le visage. On parle de lipomatose quand une personne présente plusieurs lipomes sur le corps.
Est-ce qu’un lipome est douloureux ?
Dans l’immense majorité des cas, le lipome est asymptomatique : on ne constate aucun symptôme et il n’est pas douloureux. Les experts estiment toutefois que cette tumeur graisseuse bénigne est douloureuse dans 25 % des cas : il peut notamment être question d’un lipome situé à proximité d’un nerf, entraînant une douleur nerveuse.
Attention : plus rarement, on peut observer le développement d’un fibrolipome neural (aussi appelé hamartome fibrolipomateux) qui correspond au développement d’un lipome dans un nerf, entraînant des douleurs et des paresthésies – fourmillements… Encore plus rarement (dans moins d’1 % des cas), le lipome se développe dans une articulation (surtout au niveau du genou) et la douleur est alors mécanique : elle survient lors du mouvement.
Est-ce qu’un lipome est un cancer ?
Le lipome se définit comme une « tumeur non-cancéreuse des tissus mous » : il n’est donc pas question de s’alarmer !
En revanche, une consultation chez le médecin dermatologue s’impose si le lipome devient douloureux, si il change d’aspect (si il grossit, si il change de couleur ou si il se déforme, par exemple), s’il devient dur au toucher, ou encore s’il devient mobile (si il « roule » sous les doigts) ou immobile (si il donne l’impression de « coller » aux tissus). Le lipome ne devient cancéreux que dans de très rares cas !
Le traitement chirurgical du lipome
Il arrive, sans qu’on sache pourquoi, que le lipome disparaisse de lui-même. Même si le lipome n’est la plupart du temps pas douloureux, le patient peut souhaiter le faire retirer pour des raisons esthétiques, notamment s’il fait plusieurs centimètres. Il existe trois possibilités pour traiter le lipome :
- pratiquer une lipectomie, c’est-à-dire retirer la masse par une opération chirurgicale. Le lipome est ensuite envoyé dans un laboratoire pour analyse.
- une lipoaspiration est également possible mais elle expose à plus de risques de voir le lipome récidiver.
- une injection de corticoïdes directement dans le lipome, si la chirurgie est impossible, pour le réduire progressivement.
Lipome : les traitements naturels
Le patient, après s’être assuré auprès d’un médecin qu’il souffre bien d’un lipome, peut envisager d’autres méthodes de traitement. On recommande de procéder à une détoxification du foie en parallèle de ces traitements.
- l’huile essentielle de cèdre de l’Atlas : elle est lypolitique, ce qui signifie qu’elle a la capacité de favoriser le déstockage des graisses. Il est possible de l’associer avec l’huile essentielle de Romarin, l’huile essentielle de Ravintsara et l’huile essentielle d’Hélichryse italienne dans une dilution à 10% avec une huile végétale. Il faut alors appliquer cette préparation directement sur le lipome avec un coton tige en renouvelant l’opération deux ou trois fois par jour pendant deux semaines.
- un cataplasme au miel : le miel est connu pour ses vertus apaisantes mais aussi anti-inflammatoires. Il faut appliquer directement sur le lipome un mélange de miel et de farine (à parts égales) puis protéger le lipome avec une bande qu’on laissera en place 24h avant de renouveler l’opération jusqu’à disparition de la masse.
- une pommade à la sauge : il suffit de mélanger une cuillère à café de sauge séchée avec trois cuillères à soupe d’huile de lin. La préparation doit ensuite être appliquée directement sur le lipome. Attention néanmoins aux interactions possible entre l’huile de lin et certains traitements, notamment anticoagulants et contre l’hypertension. Il est important de demander conseil à un médecin avant de l’utiliser.
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Une étrange boule dans le bas du ventre
Marie n’est pas enceinte, et pourtant :
Depuis quelques semaines, elle sent une drôle de boule dans le bas de son ventre.
Elle sait qu’il y a un problème mais elle n’ose pas prendre rendez-vous chez le médecin. Elle a peur d’une très mauvaise nouvelle.
La boule ne passe pas. Au contraire, elle semble grossir un peu chaque jour. Et au fond d’elle-même, Marie entend une voix qui lui répète toujours plus fort le mot maudit : c’est une tumeur !!!
Marie a-t-elle une tumeur et doit-elle s’inquiéter ?
Selon toute probabilité, Marie a à la fois raison et tort.
Elle a raison de penser que c’est une tumeur.
Plus de 40 % des femmes en âge de procréer et 70 % des femmes de 50 ans ont à cet endroit (dans le bas du ventre, dans l’utérus) des cellules qui se multiplient jusqu’à former une boule. Cette boule, médicalement parlant, est une tumeur. Elle peut aller jusqu’à la taille d’une pastèque, et ainsi donner l’impression d’être enceinte de 6 mois ! On appelle cela un fibrome.
En revanche, Marie a tort de s’inquiéter. Même s’il est gros et très impressionnant, le fibrome n’est pas grave.
Les problèmes du fibrome sont liés à l’inconfort et aux douleurs qu’il provoque. Il n’y a pas de risque d’évolution vers une autre maladie plus inquiétante. En particulier, le fibrome n’augmente absolument pas le risque de cancer. Le fibrome n’a rien à voir avec le cancer.
La plupart des tumeurs sont inoffensives
Le terme de tumeur désigne la simple prolifération de cellules, formant une boule plus ou moins grosse. Cela n’implique aucun danger particulier.
Les grains de beauté sont des tumeurs de la peau. Les verrues sont des tumeurs. Toutes les glandes de l’organisme peuvent générer de petites boules ou des excroissances. On appelle alors cela un adénome, et ce n’est pas dangereux, en dehors de l’inconfort éventuel que cela provoque quand elles sont trop grosses.
Par exemple, si vous avez une énorme verrue sous le pied, cela peut faire mal parce qu’elle s’écrase quand vous marchez. Pareil si vous avez un grain de beauté mal placé, à la ceinture ou au col.
Cela devient plus ennuyeux quand la boule bouche un tuyau, empêchant qu’un liquide ne circule normalement. Dans le pancréas par exemple, ou dans la prostate : les hommes âgés savent que lorsqu’on a un adénome de la prostate cela ralentit l’écoulement de l’urine. Il devient plus difficile de se soulager. C’est inconfortable, cela peut obliger à se lever la nuit, ou à sortir de la salle de cinéma.
Mais ce type de tumeurs, de loin les plus fréquentes, sont appelées tumeurs bénignes et elles n’ont absolument rien à voir avec les tumeurs malignes, que l’on appelle aussi cancers.
Le fibrome de l’utérus est un cas typique de tumeur bénigne. Ce n’est pas dangereux mais la boule peut provoque une gêne dans 30 % des cas. Elle peut bloquer la nidation de l’ovule fécondé, empêchant la conception d’un enfant. Elle peut gêner la sortie du bébé au moment de l’accouchement, obligeant à la césarienne. Elle peut comprimer les organes voisins : si elle appuie sur la vessie, elle augmente l’envie d’uriner. Si elle appuie sur l’intestin, elle freine la circulation des selles et provoque de la constipation.
Comme elle accroît le volume de l’utérus, elle peut fortement augmenter les saignements au moment des règles. Trop de pertes de sang peut être facteur d’anémie, et il est alors important de compenser en mangeant des aliments riches en fer (viande rouge, boudin noir, palourdes, foie et rôti de boeuf, etc.) ou prendre des compléments alimentaires adaptés, comme Féralim de Lorica.
Enfin, et c’est sans doute le plus ennuyeux, le fibrome peut provoquer toute sorte de douleurs de compression.
Traitement du fibrome
Quand le fibrome vous gêne et vous fait mal, il est évident qu’il faut résoudre le problème.
Pas en faisant n’importe quoi, cependant.
En effet, vous l’avez compris, le fibrome n’est pas dangereux en lui-même. Le problème, ce sont les gênes et douleurs qu’il peut provoquer.
Il n’y a donc pas lieu d’entreprendre le moindre traitement agressif ou risqué, comme s’il s’agissait à tout prix de se débarrasser d’une maladie menaçante.
Il faut absolument rappeler qu’on sait que la croissance du fibrome est provoquée par les hormones féminines.
Cela veut dire qu’à la ménopause la plupart des femmes voient leur fibrome régresser.
Si vous approchez de la ménopause et que votre fibrome ne vous provoque pas trop de problèmes, alors cela peut valoir la peine d’attendre simplement pour observer ce qui se passe, et il est très probable que vous verrez le problème disparaître de lui-même.
Cancer
Comme nous le voyons dans cet article des désordres de santé peuvent faire resurgir, parfois par erreur, la crainte d’un cancer. Apprenez à mieux connaitre cette maladie et les avancées de la santé naturelle.
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Pourquoi vouloir éviter la chirurgie ?
On cherche à éviter la chirurgie car il n’y a pas de raison de courir les risques d’une opération (qui comporte toujours des dangers, avec un risque de décès) alors que le fibrome n’est pas un danger en soi pour la santé et que les gênes et douleurs peuvent en général être réglées par des méthodes non invasives (voir ci-dessous).
De plus, il n’existe de toute façon aucun traitement conventionnel définitif contre le fibrome.
Si vous consultez la littérature médicale, on vous dira que si, car si vous amputez une femme de son utérus (hystérectomie), elle est certaine à 100 % de ne plus avoir de fibrome puisque le fibrome est une évolution de la membrane de l’utérus.
Mais c’est comme si, pour éviter les verrues plantaires, on vous proposait de vous couper le pied…
Et je ne plaisante pas !
En effet, de nombreuses femmes paniquent en apprenant qu’elles ont une » tumeur à l’utérus « . Confondant avec un cancer, elles sont prêtes à tout pour s’en débarrasser. Heureusement, la plupart des médecins savent trouver les mots pour les rassurer et éviter une opération mutilante et définitive.
La plupart… mais pas tous. De nombreuses hystérectomies sont pratiquées pour supprimer les fibromes (c’est même la cause la plus fréquente de cette douloureuse opération). Sont-elles toujours absolument indispensables ?
De même, une » solution » souvent proposée est de réduire le taux d’œstrogènes par médicaments afin d’atteindre le niveau d’une femme ménopausée. Evidemment, cela réduit la taille du fibrome de 30 à 90 %, mais cela provoque aussi tous les symptômes de la ménopause, comme les bouffées de chaleur, la baisse de la densité osseuse, les perturbations de l’humeur et du désir.
Pour la patiente, le remède peut alors être pire que le mal et n’a donc pas de sens.
Les traitements chirurgicaux et invasifs sont à réserver aux cas particuliers où, vraiment, le fibrome pose un grave problème, par exemple quand il est gros et douloureux, quand il provoque de grosses hémorragies, ou lorsqu’il se déclare chez une jeune femme souhaitant avoir des enfants et qu’il est placé de telle manière qu’il empêche la fécondité.
Approches naturelles contre le fibrome
Je ne vais pas vous raconter qu’il existe des approches naturelles très efficaces pour réduire la taille du fibrome.
Comme on soupçonne le fibrome d’être favorisé par les œstrogènes, il est recommandé de :
- Perdre du poids pour les personnes en surpoids, car les cellules graisseuses produisent des œstrogènes.
- Limiter les aliments riches en œstrogènes, comme les produits laitiers.
- Limiter les aliments riches en phyto-œstrogènes, c’est-à-dire des substances naturelles qui ont le même effet sur le corps que les œstrogènes, en particulier le soja et la bière.
- Manger chaque jour des légumes de la famille des crucifères (choux, brocolis, etc) car ils contiennent des substances qui facilitent l’évacuation des estrogènes de notre organisme.
- Enfin, et surtout, éviter la prise d’œstrogènes supplémentaires (pilules contraceptive, traitement hormonal de substitution).
Ces mesures ne sont pas des remèdes miracle.
Par contre, à défaut d’agir sur la taille du fibrome, vous pouvez agir pour soulager les symptômes provoqués par le fibrome, et là, les approches naturelles sont tout aussi efficaces que les traitements conventionnels qui consistent en fait à prendre des antidouleurs et, comme mentionné ci-dessus, bloquer la production d’hormones féminines, ce qui est très gênant.
L’efficacité de l’approche naturelle a été prouvée scientifiquement à l’occasion d’une étude réalisée en 2002 aux Etats-Unis.
Un groupe de femmes ayant suivi un programme de soins basé sur la médecine traditionnelle chinoise (acupuncture et pharmacopée chinoise), la nutrithérapie, les massages de la zone pelvienne, la visualisation, l’autohypnose et la méditation, ont obtenu après six mois de traitement le même soulagement des symptômes et la même réduction de la taille des fibromes qu’un groupe ayant suivi les traitements médicamenteux et chirurgicaux habituels .
Il s’agissait bien sûr d’un programme organisé par des professionnels au sein d’un hôpital, et l’aide d’un médecin acupuncteur est nécessaire.
En médecine traditionnelle chinoise (MTC), c’est le Kuei-chih-fu-ling-wan, un remède à base de plantes, habituellement utilisé pour traiter les menstruations abondantes, les douleurs menstruelles et les problèmes de fertilité, qui semble efficace contre le fibrome.
Au cours d’une étude sans groupe placebo menée au Japon en 1992, ce produit a été administré à 110 femmes non ménopausées souffrant de fibromes. Les douleurs et le flux menstruel ont diminué chez 90 % des patientes, et 60 % des participantes ont vu la taille de leur fibrome diminuer .
De votre côté, vous pouvez commencer tout simplement par appliquer des compresses chaudes sur les zones douloureuses. Si cela ne fonctionne pas, essayez les compresses froides, avec des glaçons entourés d’un tissu humide (l’humidité permet une meilleure circulation thermique).
Contre la constipation, consommez cinq à dix portions de fruits et légumes par jour, ainsi qu’une bonne quantité de fibres alimentaires. Les aliments les plus riches en fibres : légumineuses (haricots rouges et blancs, lentilles, etc.), fruits et légumes, tout en s’assurant une bonne hydratation.
Ce qui peut être difficile à gérer, c’est la fréquence des envies d’uriner que peut occasionner le fibrome s’il appuie sur la vessie. Il faudra donc veiller à ne pas boire après 18 heures pour éviter le réveil nocturne.
Un mot, enfin, sur la technique de visualisation : popularisée par le Dr Andrew Weil aux Etats-Unis, elle consiste tout simplement à imaginer votre fibrome de la façon la plus concrète et visuelle possible, et à penser très fort au fait qu’il diminue de taille. Le Dr Weil raconte en particulier le cas d’un homme qui s’est débarrassé d’une tumeur bénigne mal placée en » imaginant une pelleteuse mécanique qui s’activait jour et nuit à la creuser pour la faire disparaître » .
Des préjugés existent encore parfois contre ce type de méthodes jugées » simplistes « . Mais le pouvoir du cerveau sur le corps ne peut pas être sous-estimé. En fait, le cerveau a la capacité terrifiante de décider toute sorte de choses, en bien ou en mal, dans notre corps. Il peut décider de ne pas digérer nos aliments parce qu’il estime que l’ambiance et le bien-être extérieurs ne sont pas suffisants. Il peut déclencher des inflammations, augmenter nos défenses naturelles, ou au contraire décider de ne pas se battre contre une invasion microbienne. Il peut provoquer des évanouissements, des syncopes ou des crises cardiaques.
N’oublions donc jamais qu’il est notre plus précieux allié pour lutter contre la maladie.
Sans lui, nous ne pouvons rien. En cas ce besoin, la première chose à faire est donc de solliciter son aide.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Diverticulose et diverticulite, des petites hernies sur le sintestin
Cancer du côlon, syndrome du côlon irritable, maladie de Crohn… Les médecins surveillent nos intestins de près, avec une attention particulière pour les affections les plus graves. On connaît moins, en revanche, la diverticulose et la diverticulite. Le risque d’en souffrir un jour est pourtant élevé : 5 à 10 % des 50 + et près de la moitié 75 + y sont confrontés. En outre, 3/4 des patients ne présentent ni symptômes, ni douleurs.
La diverticulose
» Dans le cas de la diverticulose, on observe une série de hernies, des sortes de poches, sur la muqueuse extérieure du gros intestin, explique le Dr Luc Colemont, gastro-entérologue. Les diverticules apparaissent en général aux endroits où la muqueuse est affaiblie. On pourrait les comparer à des petits sacs de la taille d’un pois. L’intérieur de l’intestin ressemble un peu à un fromage à trous et l’extérieur à un pneu de vélo dont la chambre à air ferait une bosse. » La diverticulose peut s’accompagner de dizaines de diverticules, répartis en plusieurs endroits du côlon, mais leur nombre est le plus souvent limité.
» Chez les Occidentaux, ils apparaissent en général sur le sigmoïde, la dernière boucle du côlon, au hauteur du bas-ventre, côté gauche. Certaines personnes ne ressentent aucune douleur, d’autres si. On parle alors de diverticulose chronique, avec des crampes et des périodes alternant constipation et diarrhée, voire de la fièvre. Cette fièvre indique l’inflammation d’un des diverticules. «
Ne pas confondre avec des polypes
Les diverticules ne sont pas des polypes. Tous deux ont en commun de se développer sur la muqueuse du gros intestin, ce qui explique qu’on les confonde parfois. Un polype est un petit incrément, une tumeur bénigne (comme une verrue en » chou-fleur « ) qui grossit sur la face interne de la muqueuse et non sur la face externe, comme les diverticules. Les polypes peuvent mesurer de quelques millimètres à 3 ou 4 cm et sont précurseurs d’un cancer du côlon. Plus le polype est gros, plus il risque de voir se développer des cellules malignes. Tous les polypes n’évoluent pas en cancer mais on n’est pas, à ce jour, en mesure de prévoir leur évolution. Les diverticules n’ont donc aucun lien avec un cancer du côlon. Et en souffrir ne signifie nullement qu’on ait un risque accru.
La diverticulite
Il arrive que de petites boules de selles non évacuées stagnent dans les diverticules. » Elles peuvent s’enflammer et provoquer un abcès ou une légère inflammation de la muqueuse intestinale, précise le Dr Colemont. On parle alors de diverticulite, avec plusieurs stades de développement.
L’inflammation peut rester très locale ou s’étendre jusqu’à l’ensemble de la muqueuse. La paroi intestinale risque alors une perforation. Dans de rares cas, on observe des saignements spontanés au niveau des diverticules, par exemple lorsqu’un vaisseau sanguin est atteint. Heureusement, les saignements cessent en général d’eux-mêmes et ne récidivent que peu ou pas. Exceptionnellement, on envisage une intervention chirurgicale. «
Une appendicite à gauche
Une appendicite ou une inflammation du caecum se caractérisent par une douleur localisée dans le bas-ventre côté droit. Un appendice enflammé entraîne presque toujours une hospitalisation, pour une ablation chirurgicale. Dans le cas de la diverticulite, la douleur se situe au même endroit mais du côté gauche. D’où son surnom d’appendicite à gauche.
L’opération n’est pas toujours nécessaire, loin de là. Actuellement, on a de plus en plus tendance à l’éviter. On n’ôte un morceau du côlon que dans de rares cas. Tant que le problème se limite à une inflammation locale ou un abcès, un traitement antibiotique peut suffire.
Une alimentation trop pauvre en fibres
La diverticulose et la diverticulite sont liées à notre mode de vie occidental. Dans les pays en voie de développement et là où on consomme plus de fibres, les cas de diverticulose sont rarissimes.
» On n’a pas encore fait toute la lumière sur les causes de l’apparition de diverticules, mais tout semble indiquer qu’elle serait liée à notre régime alimentaire, analyse le Dr Colemont. L’affection est souvent associée à une carence en fibres. Or les fibres assurent une bonne absorption des liquides. Toute carence peut mener, à terme, à des selles plus dures, avec alternance chronique de diarrhée et de constipation. Résultat : la tension augmente à l’intérieur du côlon en cours de digestion. Au bout d’un certain temps, plusieurs zones s’affaiblissent et la muqueuse se couvre de petites hernies. «
On détecte aujourd’hui les diverticules par scanner ou coloscopie. L’examen peut être complété par une échographie qui aide à mieux cerner les hernies.
Réagir sans tarder
Si vous souffrez régulièrement de diverticulose ou de diverticulite, un traitement s’impose. Les symptômes peuvent être très divers : douleurs dans le bas-ventre (côté gauche), selles irrégulières, pertes de sang, crampes intestinales ou fièvre. Mieux vaut réagir sans tarder.
» Dans le cas d’une diverticulite locale, un traitement antibiotique apporte déjà un certain soulagement. Dans les cas plus sérieux, lorsque l’inflammation s’étend sur une zone de muqueuse plus large, on envisage un séjour hospitalier avec un traitement antibiotique par intraveineuse. «
Chez une minorité de personnes, l’abcès prend d’autres proportions et la cure d’antibiotiques ne suffit pas. Cela peut aussi être le cas après une série de crises. Il peut alors être nécessaire de retirer la partie atteinte du côlon, ce qui se fait actuellement par la chirurgie » du trou de serrure » (keyhole).
» S’il s’agit d’une inflammation étendue, d’un gros abcès ou d’une fistule, l’intervention se fait en deux temps, précise le Dr Colemont . On commence par drainer l’abcès puis on place une stomie digestive temporaire (déviation chirurgicale d’un canal naturel), le temps de calmer l’infection. C’est assez contraignant, il faut porter une poche, mais très limité dans le temps (deux à trois mois). Ensuite, on reconnecte les morceaux de côlon sains et la stomie peut être enlevée.
Pas d’objectif zéro
S’il n’est vraisemblablement pas possible de prévenir totalement la diverticulose, on peut néanmoins mettre toutes les chances de son côté en faisant plus de marche et de sport, et en veillant à manger sainement. Privilégiez une alimentation riche en fibres : consommez des fruits et des légumes, tels que les prunes, mangez du pain et des pâtes complets, des pommes de terre, etc. Si vous avez du mal à augmenter vos apports en fibres, prenez des compléments alimentaires ciblés. C’est une bonne alternative pour parvenir au même résultat.
Cancer du côlon, syndrome du côlon irritable, maladie de Crohn… Les médecins surveillent nos intestins de près, avec une attention particulière pour les affections les plus graves. On connaît moins, en revanche, la diverticulose et la diverticulite. Le risque d’en souffrir un jour est pourtant élevé : 5 à 10 % des 50 + et près de la moitié 75 + y sont confrontés. En outre, 3/4 des patients ne présentent ni symptômes, ni douleurs. » Dans le cas de la diverticulose, on observe une série de hernies, des sortes de poches, sur la muqueuse extérieure du gros intestin, explique le Dr Luc Colemont, gastro-entérologue. Les diverticules apparaissent en général aux endroits où la muqueuse est affaiblie. On pourrait les comparer à des petits sacs de la taille d’un pois. L’intérieur de l’intestin ressemble un peu à un fromage à trous et l’extérieur à un pneu de vélo dont la chambre à air ferait une bosse. » La diverticulose peut s’accompagner de dizaines de diverticules, répartis en plusieurs endroits du côlon, mais leur nombre est le plus souvent limité. » Chez les Occidentaux, ils apparaissent en général sur le sigmoïde, la dernière boucle du côlon, au hauteur du bas-ventre, côté gauche. Certaines personnes ne ressentent aucune douleur, d’autres si. On parle alors de diverticulose chronique, avec des crampes et des périodes alternant constipation et diarrhée, voire de la fièvre. Cette fièvre indique l’inflammation d’un des diverticules. « Les diverticules ne sont pas des polypes. Tous deux ont en commun de se développer sur la muqueuse du gros intestin, ce qui explique qu’on les confonde parfois. Un polype est un petit incrément, une tumeur bénigne (comme une verrue en » chou-fleur « ) qui grossit sur la face interne de la muqueuse et non sur la face externe, comme les diverticules. Les polypes peuvent mesurer de quelques millimètres à 3 ou 4 cm et sont précurseurs d’un cancer du côlon. Plus le polype est gros, plus il risque de voir se développer des cellules malignes. Tous les polypes n’évoluent pas en cancer mais on n’est pas, à ce jour, en mesure de prévoir leur évolution. Les diverticules n’ont donc aucun lien avec un cancer du côlon. Et en souffrir ne signifie nullement qu’on ait un risque accru.Il arrive que de petites boules de selles non évacuées stagnent dans les diverticules. » Elles peuvent s’enflammer et provoquer un abcès ou une légère inflammation de la muqueuse intestinale, précise le Dr Colemont. On parle alors de diverticulite, avec plusieurs stades de développement.L’inflammation peut rester très locale ou s’étendre jusqu’à l’ensemble de la muqueuse. La paroi intestinale risque alors une perforation. Dans de rares cas, on observe des saignements spontanés au niveau des diverticules, par exemple lorsqu’un vaisseau sanguin est atteint. Heureusement, les saignements cessent en général d’eux-mêmes et ne récidivent que peu ou pas. Exceptionnellement, on envisage une intervention chirurgicale. « Une appendicite ou une inflammation du caecum se caractérisent par une douleur localisée dans le bas-ventre côté droit. Un appendice enflammé entraîne presque toujours une hospitalisation, pour une ablation chirurgicale. Dans le cas de la diverticulite, la douleur se situe au même endroit mais du côté gauche. D’où son surnom d’appendicite à gauche.L’opération n’est pas toujours nécessaire, loin de là. Actuellement, on a de plus en plus tendance à l’éviter. On n’ôte un morceau du côlon que dans de rares cas. Tant que le problème se limite à une inflammation locale ou un abcès, un traitement antibiotique peut suffire.La diverticulose et la diverticulite sont liées à notre mode de vie occidental. Dans les pays en voie de développement et là où on consomme plus de fibres, les cas de diverticulose sont rarissimes. » On n’a pas encore fait toute la lumière sur les causes de l’apparition de diverticules, mais tout semble indiquer qu’elle serait liée à notre régime alimentaire, analyse le Dr Colemont. L’affection est souvent associée à une carence en fibres. Or les fibres assurent une bonne absorption des liquides. Toute carence peut mener, à terme, à des selles plus dures, avec alternance chronique de diarrhée et de constipation. Résultat : la tension augmente à l’intérieur du côlon en cours de digestion. Au bout d’un certain temps, plusieurs zones s’affaiblissent et la muqueuse se couvre de petites hernies. « On détecte aujourd’hui les diverticules par scanner ou coloscopie. L’examen peut être complété par une échographie qui aide à mieux cerner les hernies.Si vous souffrez régulièrement de diverticulose ou de diverticulite, un traitement s’impose. Les symptômes peuvent être très divers : douleurs dans le bas-ventre (côté gauche), selles irrégulières, pertes de sang, crampes intestinales ou fièvre. Mieux vaut réagir sans tarder. » Dans le cas d’une diverticulite locale, un traitement antibiotique apporte déjà un certain soulagement. Dans les cas plus sérieux, lorsque l’inflammation s’étend sur une zone de muqueuse plus large, on envisage un séjour hospitalier avec un traitement antibiotique par intraveineuse. « Chez une minorité de personnes, l’abcès prend d’autres proportions et la cure d’antibiotiques ne suffit pas. Cela peut aussi être le cas après une série de crises. Il peut alors être nécessaire de retirer la partie atteinte du côlon, ce qui se fait actuellement par la chirurgie » du trou de serrure » (keyhole). » S’il s’agit d’une inflammation étendue, d’un gros abcès ou d’une fistule, l’intervention se fait en deux temps, précise le Dr Colemont . On commence par drainer l’abcès puis on place une stomie digestive temporaire (déviation chirurgicale d’un canal naturel), le temps de calmer l’infection. C’est assez contraignant, il faut porter une poche, mais très limité dans le temps (deux à trois mois). Ensuite, on reconnecte les morceaux de côlon sains et la stomie peut être enlevée.S’il n’est vraisemblablement pas possible de prévenir totalement la diverticulose, on peut néanmoins mettre toutes les chances de son côté en faisant plus de marche et de sport, et en veillant à manger sainement. Privilégiez une alimentation riche en fibres : consommez des fruits et des légumes, tels que les prunes, mangez du pain et des pâtes complets, des pommes de terre, etc. Si vous avez du mal à augmenter vos apports en fibres, prenez des compléments alimentaires ciblés. C’est une bonne alternative pour parvenir au même résultat.