Table des matières
- Le capybara est le plus gros rongeur au monde
- Les capybaras sont des rongeurs d’Amérique du sud
- Le Cochon d’Inde, ou Cobaye
- Origines et histoire du Cochon d’Inde
- Variétés de Cochons d’Inde
- Maître idéal du Cochon d’Inde
- Le Cochon d’Inde, mâle ou femelle
- Âge idéal du Cochon d’Inde
- Taille du Cochon d’Inde
- Comportement du Cochon d’Inde
- L’alimentation du Cochon d’Inde
- Santé du Cochon d’Inde
- Reproduction du Cochon d’Inde
- Couleurs
- 7 races méconnues de rongueur
- 1. Agouti
- 2. Cuy
- 3. Chien de prairie
- 4. Capybara
- 5. Octodon
- 6. Mara
- 7. Campagnol
- Le Cuy, un cobaye géant
- Les principales races de cochon d’Inde
- Les cochons d’Inde aux poils lisses
- Les poils durs
- Les poils longs
Le capybara est le plus gros rongeur au monde
Les capybaras sont des rongeurs d’Amérique du sud
Le capybara est le plus gros animal mammifère rongeur du monde. Il a un air lourd du fait qu’il n’a pas de queue. En fait il ressemble à un cochon d’Inde géant.
Le museau du mâle est garni d’une glande qui secrète un liquide odorant qui lui sert à marquer son territoire. Il vit dans les forêts d’Amérique du Sud, et près de points d’eau, il est semi-aquatique. La forêt et l’eau sont indispensables pour sa survie.
Le capybara vit en bande menée par un mâle dominant. Sa seule défense contre les prédateurs est la fuite dans l’eau. Il peut y passer plusieurs heures. Il se nourrit d’herbages et de plantes aquatiques qu’il trouve au bord de l’eau.
En avril, mai et juin, le temps de l’accouplement est arrivé. L’Accouplement du capybara a lieu dans l’eau. La gestation dure de 120 à 160 jours et la mère a habituellement 4 petits. Cependant il arrive qu’elle en ait jusqu’à 8.
Pendant une quinzaine de semaines la mère allaitera son bébé, mais il peut très bien manger seul à sa naissance. Toutes les femelles de la bande aident à l’éducation des nouveaux venus.
Les principaux prédateurs des capybaras sont les caïmans, l’aigle, le jaguar et autres animaux sauvages carnivores.
La durée de vie du capybara est de dix ans dans la nature.
< Campagnol – Castor >
Pour les fermiers du Pérou, d’Equateur et de Bolivie, les cuyes sont des animaux de boucherie très rentables, qui se contentent de peu, sont faciles d’entretien et rapportent assez d’argent pour nourrir une famille. Ils sont aussi beaucoup plus rentables et nutritifs que les bovins.
Il faut savoir que pour toutes ces raisons, l’élevage des cuyes ne date pas d’hier (voir l’article sur la domestication dans la rubrique “Origines et Histoire”). En effet, toujours aujourd’hui, beaucoup de familles élèvent toujours des cuyes dans leur cuisine, et ceux-ci sont logés dans des cuyeros(sortes de petis enclos en terre cuite, souvent en forme de chateau) et se nourrissent des restes de légumes, d’alfalfa et d’épluchures. Un cuy andin doit produire 1 kg de viande à l’âge de 4 mois, et environ 4 kg à l’âge adulte !
On estime que 36 millions de cuyes sont consommés chaque année. Plusieurs races ont été développées :
- Le Cuy Criollo, élevé à grande échelle dans les fermes, l’animal à l’origine maintenu par les Indiens.
- Le Cuy Mejorado, qui est une race “améliorée”
- Le Cuy Macahuaslan : un “super-cuy”, croisement entre le Cuy Criollo et le Cuy Mejorado.
En Amérique Latine, les fermiers font aussi la distinction entre différentes sous-catégories de cuyes : le “bracoïde” et le “brevilineo” qui présentent leurs propres caractéristiques.
- Le bracoïde possède un corps allongé, une tête pointue, développe peu de muscles mais beaucoup de graisse.
- Le brevilineo a une tête en forme de prisme, des pattes plus courtes, une forme bien ronde surtout en largeur et se rencontre surtout dans les hautes contrées andines.
Les cuyes de races sont parfois croisés avec des cuyes ordinaires, ce qui donne des cuyes mestizos. Les cuyes andins peuvent avoir des couleurs et des types de poils différents, comme nos cobayes de compagnie européens, mais ce n’est pas un critère important, car ne l’oublions pas, ce sont des animaux destinés à la consommation.
De ce fait, on élève surtout des cuyes de couleur claire (généralement blancs, roux ou crême), dont la chair a un aspect plus plaisant à l’oeil. Cependant, les cuyes de couleur foncée sont aussi utilisés, mais plutôt dans les rituels et les cérémonies (sacrifices), par les curanderos dans la médecine populaire et les offrandes traditionnelles. Il arrive parfois qu’on les consomme, mais seulement “pour ne plus souffrir d’arthrite”. Lorsque des cuyes andins présentent des caractéristiques amusantes, ils sont alors vendus en tant qu’animal de compagnie ou réservés comme mascottes pour les enfants du village.
Pourquoi les sud-américains mangent toujours du cuy ? Tout d’abord, il faut savoir que dans les Andes, les seuls animaux que l’on peut domestiquer sont les camelidés de la même famille que les lamas (guanacos, alpacas, vigognes…) et les cochons d’Inde (cuyes). Les camelidés sont utilisés pour le poil, le lait et le transport… et les cuyes devinrent donc une des première source de protéines pour les sud-américains depuis de nombreux sièces.
Ensuite, le cuy est une des meilleures viandes qui existe. La viande de cuy contient plus de protéines (21%) que le boeuf (17,5%), le porc (14,5%) ou le poulet (18,3%) et est beaucoup moins grasse ! Pendant longtemps, les sud-américains n’ont donc eu que le cuy comme principale source de protéines. Aujourd’hui encore la consommation de cuy est très ancrée dans leur culture.
Les cuys européens
Les cuys européens sont aujourd’hui plus connus sous le nom de “cobayes géants” ou”cobayes géants européens”. Ils proviennent pour la plupart d’élevages allemands, hollandais et belges. A la naissance, les cobayes géants pèsent environ 100 à 150 g de plus que les cobayes ! Les jeunes cuyes atteignent déjà le poids d’1 kg à l’âge de 2 mois et demi à 4 mois ! Ils continuent de grandir jusqu’à l’âge de 2 ans, c’est à dire beaucoup plus tard qu’un cobaye normal. Ils prennent facilement 400 g entre l’âge d’un an et de deux ans ! Leur ossature est beaucoup plus massive, tout comme leur poil, qui serait plus rêche. En France, les plus gros cuyes pèsent environ 3 kg, et ceux de la variété “Cuye Cobayos” peuvent mesurer jusqu’à 50 cm de long et atteindre un poids maximal de 4.65 kg !
Curieusement, on retrouve des cas fréquents de polydactylie chez les cuyes (présence de doigts surnuméraires) comme on peut le voir sur la photo ci-contre, où on peut compter 6 ou 7 doigts à chaque main au lieu de 5. Malgré le fait que cette particularité ne soit pas un critère sélectionné par les éleveurs, elle n’est pas du tout gênante, car les doigts ne sont pas “flottants”, mais bien attachés à la main et fonctionnels (pas de risque de blessure, de nécrose, etc…).
Il semblerait que les cuyes soient plus craintifs et “rustiques” que les cobayes (plus “rudes”), et que leur espérance de vie ne dépasse pas les 4 ans. Ils seraient aussi moins prolifiques.
Pourquoi les cuyes européens sont-ils plus petits que les cuyes andins ? Premièrement, il faut prendre en compte le facteur climatique : dans les régions andines, en pleine montagne, les températures peuvent être beaucoup plus froides qu’en Europe, et les écarts de températures entre le jour et la nuit beaucoup plus grands. Les animaux les plus gros sont donc les plus résistants car ils sont plus aptes à conserver la chaleur. Ensuite, il ne faut pas non plus oublier que les fermes à cuyes produisent ces animaux à grande échelle. Ainsi, il est plus facile de sélectionner des grands cuyes au sein d’un groupe de 10 000 individus que dans un petit élevage ! Pour finir, cuyes andins et cuyes européens ne recoivent pas la même alimentation.
Les expertes témoignent
Carole Kühne (plus connue sous le pseudo de Crolle), éleveuse de cobayes en Belgique, se souviendra toujours de sa première rencontre avec un cuy : “c’était lors d’une petite expo à Bruxelles, il y a deux ans. Lorsque je me suis approchée de ce cobaye à la taille impressionnante, il a hurlé et s’est agrippé aux barreaux de la cage ! Ca m’a vraiment fait mal au coeur ! C’est à croire que les cuyes se souviennent qu’ils ont au départ été élevés pour la consommation humaine…”
Comme l’a constaté Carole, le cuy est un animal très peureux. C’est qu’à l’origine ce n’est pas un animal de compagnie, il est encore très sauvage. C’est également l’avis de Virginie Votquenne, éleveuse de cuyes en Belgique depuis 2 ans : “les cuyes sont aussi gentils que les cobayes, mais il faut plus de patience pour les apprivoiser. Leur nervosité s’explique aussi par le fait que les éleveurs allemands et hollandais – d’où la majorité des cuyes européens sont originaires – maintiennent leurs cuyes dans des grands enclos où ils ne sont guère manipulés. Ils ne sont donc pas habitués aux humains.”
Le cuy vivrait donc moins longtemps que le cobaye ordinaire : au départ, ils n’ont pas été élevés pour vivre longtemps (… mais pour être mangés…) ! “Mais s’ils ont une vie sans stress, je suis sûre qu’on peut garder des cuyes presque aussi longtemps que des cobayes”, explique Virginie.
Dernier détail, et pas des moindres, il semblerait que, selon Virginie, le cuy crie beaucoup et pour pas grand chose… Le bruit qu’ils émettent est en rapport avec leur taille : de vrais cochons qu’on égorge ! Leurs ronronnements sont assez forts aussi.
Pourquoi choisir un cuy plutôt qu’un cobaye ordinaire ? “Je trouve le cuy fort intéressant et très étrange”, affirme Virginie. “Quand j’ai vu mon premier cuy lors d’une exposition, j’ai tout de suite craqué.” Carole reste plus réservée : “élever des cuyes ne me tente pas. J’ai du mal à me faire à leur caractère. Et il me faudrait beaucoup plus de place car ils ont besoin de très grandes cages.”
Beaucoup de particuliers qui aiment et connaissent bien les cochons d’Inde aimeraient avoir des cuyes. Hélas à moins de contacter directement des éleveurs allemands et hollandais et de se rendre sur place, il faut compter un délai d’attente très long, car il y a encore très peu d’éleveurs proposant des cuyes en France et même en Belgique. Par ailleurs, ils ne possèdent pas un nombre suffisant de cuyes pour avoir en permanence des jeunes disponibles à la vente. Il n’y a qu’à se fier aux dires de Virginie : “j’ai énormément de demandes. Le délai d’attente pour avoir un cuy varie entre quelque mois et 1 an, selon les exigences (couleur, longueur du poils, etc…).”
Photo : Wee Companions
Le Cochon d’Inde, ou Cobaye
- Taille : de 20 à 40 cm
- Poids : de 70 g à 1,2 kg
- Poils : courts ou longs
- Robe : variées
- Espérance de vie : 4 à 8 ans
Origines et histoire du Cochon d’Inde
Si l’on sait que le Cochon d’Inde fait partie de la famille des Cobayes, remontant à l’ère tertiaire, ses origines précises restent à ce jour incertaines. Les premiers Cochons d’Inde ont été rencontrés par les Européens en 1530, lorsque les soldats espagnols ont atteint le Chili et le Pérou. Ils étaient alors élevés par les Incas pour leur alimentation. Ils étaient d’ailleurs fortement appréciés, à tel point que des Cochons d’Inde momifiés ont été retrouvés dans des sépultures, laissant supposer qu’ils constituaient des offrandes aux défunts.
Le Cochon d’Inde est arrivé en Europe au XVIIIe siècle, importé par des explorateurs hollandais. C’est à ce moment qu’il est devenu un animal de compagnie, statut qu’il occupe aujourd’hui plus que jamais.
Variétés de Cochons d’Inde
Les différentes variétés de Cochons d’Inde peuvent être réparties en trois grandes catégories, en fonction de leur pelage : les variétés à poils lisses, à poils longs et à poils durs. On trouve également des Cochons d’Inde dits nus, les Skinny et les Baldwin, mais ceux-ci demeurent relativement rares.
Maître idéal du Cochon d’Inde
Le Cochon d’Inde est un animal délicat. Il nécessite une attention toute particulière et ne convient guère aux très jeunes enfants, qui risqueraient de se montrer trop brutaux et bruyants pour lui. Le Cochon d’Inde est vulnérable, puisqu’il ne sait pas se défendre, et ne griffe et mord que très rarement.
Le maître idéal pour un Cobaye est une personne attentionnée, qui dispose de suffisamment d’espace pour aménager à l’animal un endroit au calme dans la maison. En outre, mieux vaut avoir suffisamment de temps au quotidien à consacrer à ses soins, car outre son alimentation, le Cochon d’Inde a besoin d’une cage propre, nettoyée plusieurs fois par semaine, ainsi que d’instants de partage et de jeu.
Le Cochon d’Inde, mâle ou femelle
Comme chez la plupart des rongeurs, le mâle et la femelle Cochon d’Inde ne présentent que très peu de différences, que ce soit au niveau du caractère ou de l’aspect physique. Le mâle est juste légèrement plus gros que la femelle.
Âge idéal du Cochon d’Inde
À la naissance, le Cobaye est très petit. Il ne pèse que 100 g environ, mais possède déjà un joli pelage.
C’est autour de 5 à 6 semaines qu’il est à même de rejoindre sa famille d’adoption, moment auquel son sevrage est achevé et son système immunitaire est suffisamment développé.
Le Cochon d’Inde est considéré comme âgé vers 5 ans. C’est alors que certaines pathologies sont plus susceptibles de se manifester et de venir compromettre le bien-être de l’animal.
Taille du Cochon d’Inde
Quelques disparités peuvent se manifester d’une race à l’autre, mais celles-ci restent minimes. Il est rare de voir un Cobaye dépasser le poids de 1,2 kg, pour une longueur située entre 20 et 40 cm.
Comportement du Cochon d’Inde
Le Cochon d’Inde communique par de petits bruits, qui ne manquent généralement pas d’amuser enfants et adultes.
Espèce diurne, il est docile et se laisse facilement manipuler. Attention cependant à le saisir et à le tenir correctement.
Le Cobaye est un animal de compagnie très sociable. Il aime l’interaction avec ses maîtres et apprécie fortement la présence de congénères. Il est même beaucoup plus heureux s’il a la possibilité de vivre avec au moins un compagnon. Néanmoins, mieux vaut veiller à adopter des animaux de sexe identique ou à les faire stériliser, sous peine de devoir assumer des portées régulières.
L’alimentation du Cochon d’Inde
Exclusivement herbivore, le Cochon d’Inde se nourrit de verdure. Sa ration journalière se compose essentiellement de foin. Cet aliment offre de nombreux apports à l’animal, en plus de lui assurer une parfaite usure des dents, qui ont la particularité de pousser de manière continue.
Les légumes font également partie intégrante de la nourriture du Cochon d’Inde. Carottes, céleris, panais ou brocolis sont des mets qu’il affectionne, et qui doivent lui être proposés en alternance avec d’autres végétaux au quotidien.
Les granulés pour rongeurs peuvent venir compléter sa ration journalière, mais ne doivent en aucun cas être servis comme aliment principal.
Santé du Cochon d’Inde
Le Cochon d’Inde est un animal à la santé fragile. Il est notamment sensible du cœur. C’est pourquoi il est primordial de lui fournir un environnement calme.
Vulnérable au niveau de la peau, il est susceptible de développer différentes maladies cutanées. Il doit donc vivre dans un milieu sain, avec une cage nettoyée régulièrement. Enfin, cystites, pneumonies, carences en vitamine C ou encore méningites sont des pathologies qui touchent particulièrement les Cochons d’Inde. Il est important de veiller au bien-être de son petit compagnon en lui procurant des conditions de vie optimales. Pensez à complémenter sa ration avec de La vitamine C pour éviter les risques de carence.
Reproduction du Cochon d’Inde
Le Cobaye atteint la majorité sexuelle à 2 mois pour la femelle et à 3 mois pour le mâle. Il est alors capable de se reproduire tout au long de l’année. Les femelles ne connaissent pas de périodes de chaleurs comme d’autres espèces.
Attention chez la femelle il ne faut pas la faire reproduire après ses 11 -12 mois. La raison de cela est anatomique : son bassin est flexible jusqu’à cet âge, après ses os se soudent rendant risquée la mise -bas. Si une première portée a eu lieu avant ses 11 mois, vous pourrez la faire reproduire ultérieurement, mais dans le cas contraire il est recommandé de ne pas le faire.
Le Cochon d’Inde peut mettre au monde entre 2 et 4 portées par an, chacune comptant de 1 à 6 petits.
Couleurs
Il existe une grande diversité de couleurs chez le Cochon d’Inde. Noir, crème, chocolat, beige, rouge ou encore doré… en fonction de la race, les Cobayes peuvent présenter un pelage très varié.
7 races méconnues de rongueur
Souris, rat, hamster, cochon d’Inde… Vous pensez déjà tout connaître des rongeurs ? Détrompez-vous ! Il existe une multitude d’espèces méconnues qui méritent pourtant le détour. Dans ce petit recueil des rongeurs aux noms les plus étranges, vous serez surpris de découvrir les anecdotes qui les entourent. De quoi paraître brillant lors de votre prochain dîner mondain !
1. Agouti
L’agouti nous vient tout droit d’Amérique centrale et ressemble tout simplement à un gros cochon d’Inde. Friand des graines de petit palmier, il a pour habitude d’en manger une partie et d’en enterrer l’autre. Ainsi, sans le savoir, il est devenu indispensable à la vie de cette espèce végétale et contribue à sa conservation ! Sa fourrure très douce varie entre le brun doré et le roux selon la zone du corps, et par analogie, » agouti » est le nom donné à la couleur du pelage de nombreux animaux.
2. Cuy
Selon la légende, cuy (prononcez » koui « ) est le nom qu’aurait donné Christophe Colomb à ce rongeur après l’avoir entendu couiner. Il s’agit d’une espèce de cochon d’Inde géant, qui est malheureusement consommé par les populations d’Amérique du Sud. En Europe, il est en revanche accueilli comme animal de compagnie et sa méfiance se transforme vite en tendresse. Sa petite – mais rare – particularité est qu’il peut naître polydactile, c’est-à-dire avec plus de doigts aux pattes que nécessaire !
3. Chien de prairie
Parce qu’il n’est pas toujours nécessaire de chercher midi à quatorze heures, le chien de prairie se nomme ainsi car son cri s’apparente à un aboiement et que son habitat principal est la prairie ! En réalité, il ressemble beaucoup à la marmotte. Considéré comme un nuisible depuis plus d’un siècle, sa population décroît rapidement. Pourtant, grâce à la terre qu’il retourne en creusant son terrier, il rend les herbes plus riches en minéraux.
4. Capybara
Voici le plus gros rongeur du monde ! Il peut peser jusqu’à 65 kg et mesurer 135 cm de long. Son nom vient de » capivara » qui signifie » seigneur des herbes » chez les indiens Guaranis. Certains l’appellent aussi » cabiai » ou encore » carpincho « . Et ce n’est pas fini : sa vie semi-aquatique, à la manière des hippopotames, lui a valu le petit nom latin d’ » hydrochère « .
5. Octodon
Encore un drôle de nom qui s’explique : le mot » octodon » vient de ses dents qui ont la forme d’un huit, » octo » en latin. L’espèce octodon degus, appelée couramment dègue du Chili dans les animaleries, fait partie des nouveaux animaux de compagnie très en vogue. Dans son habitat naturel – les montagnes chiliennes – l’octodon peut vivre jusqu’à 1200 mètres d’altitude.
6. Mara
On ne parle pas ici de fraises, mais bien d’une espèce de rongeurs. Après le capybara et le castor, il est le troisième plus gros rongeur du monde, et il n’est pas rare de le confondre avec un lièvre voire même avec un kangourou ! Il sait d’ailleurs bondir jusqu’à deux mètres de hauteur et peut aussi sprinter à plus de 50 km/h.
7. Campagnol
Campagnol est le nom donné à un ensemble de petits rongeurs de couleur brune et à la queue raccourcie, autrefois englobés sous le terme » rat des champs « . Pour la petite histoire, c’est en 1758 que Buffon emploie pour la première fois ce nom, dérivé de campagne, dans son Histoire naturelle. Mais ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que le terme apparaît dans le dictionnaire pour le distinguer du mulot et de la souris.
Le Cuy, un cobaye géant
Le cuy (prononcez kouï) est une race de cochons d’Inde très recherchée. Il est deux à trois fois plus gros que nos cobayes domestiques !
À la naissance, ils pèsent 100 à 150 g de plus que les cobayes » normaux « . Et ils atteignent déjà un poids de 1 kg entre 2 mois et demi et 4 mois ! Ils continuent de grandir jusqu’à l’âge de 2 ans, c’est-à-dire beaucoup plus tard qu’un cobaye ordinaire.
Leur ossature est beaucoup plus massive, et leur poil serait plus rêche.
En France, les plus gros cuyes pèsent environ 3 kg, et ceux de la race Cuye Cobayos peuvent mesurer jusqu’à 50 cm de long et atteindre un poids maximal de 4,65 kg !
On trouve parmi eux des cas fréquents de polydactylie (présence de doigts surnuméraires). Cette particularité n’est pas gênante, car les doigts ne sont pas » flottants « , mais bien attachés à la main et fonctionnels (pas de risque de blessure, de nécrose, etc.).
Il semblerait que les cuyes soient plus craintifs et » rustiques » que les traditionnels cobayes. Il ne faut pas oublier que ce ne sont pas encore des animaux » de compagnie « , et qu’ils sont encore assez sauvages pour la plupart.
Leur nervosité s’expliquerait aussi par le fait que les éleveurs allemands et hollandais – qui diffusent la majorité des cuyes européens – maintiennent leurs cuyes dans des grands enclos où ils ne sont guère manipulés. Ils ne sont donc pas habitués aux humains.
Par ailleurs, leur espérance de vie ne dépasserait pas les 4 ans. Il est vrai qu’au départ les cuyes n’ont pas été élevés pour vivre longtemps, mais pour être mangés !
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Les principales races de cochon d’Inde
Le cochon d’Inde, ou cobaye, est un rongeur câlin et très sociable, qui occupe une place de choix dans nos foyers. Il a donc ses standards, donnés par l’ANEC (Association Nationale des Éleveurs de Cobayes). Différentes races de cochons d’Inde existent, catégorisée par type de poils : les poils lisses, les poils longs et les poils durs (mais on trouve également des cochons d’Inde nus).
Sommaire :
- Les cochons d’Inde aux poils lisses
- Les poils durs
- Les poils longs
Les cochons d’Inde aux poils lisses
C’est la typologie de poils la plus courante et il est facile d’entretien. Il y a plusieurs races et toutes sortes de couleurs de robe.
Si les multicolores ne sont pas normalisés, le standard donne pour les autres une nuance pour les oreilles, la plante des pieds et la couleur des yeux, variable selon la couleur de l’animal.
– Le cochon d’Inde uni peut être noir, havane, rouge, doré, fauve, crème, blanc, lilas ou beige.
– Les agoutis, dont le poil présente 2 nuances. Ce sont eux qui se rapprochent le plus du cochon d’Inde à l’état sauvage. L’agouti est de couleur cannelle, citron, rouan, argenté ou doré.
– Le feu est noir, havane ou lilas avec une bande ventrale noire, blanche ou feu.
– Le fox de couleur noir ou lilas avec une bande ventrale blanche.
Les cobayes à dessins : ceux-ci ont plusieurs couleurs, variables selon la race.
– L’écaille de tortue qui doit porter des taches noire et rouge de chaque côté.
– L’écaille de tortue et blanc : son pelage ressemble à un damier noir, blanc et rouge.
– L’himalayen : s’il a les yeux rouges des albinos, celui-ci n’est pas totalement blanc. Les oreilles, le bout des pattes et le nez sont noirs ou havane.
– Le hollandais : l’arrière-train ainsi que ses yeux et oreilles sont de couleur chocolat ou noire. Le reste est blanc.
– L’arlequin dont les couleurs alternent, mais la tête doit être bien délimitée en son milieu à la façon d’un damier, avec une couleur claire et une plus foncée.
– Le dalmatien à la tête noire et au corps tacheté comme le chien.
– Les couronnés anglais ou américains, avec leur zone frontale marquée, à l’origine de leur nom.
Dans la diversité des poils lisses, il y a également les satins. Unicolore avec des poils brillants et doux comme… du satin.
Les poils durs
Il y a beaucoup moins de variétés dans cette catégorie.
On rencontre l’abyssinien (ou rosette) qui a une bande ventrale et qui est, le plus souvent, de coloris rouan (ce qui signifie que le pelage est mêlé de blanc).
Le rex, appelé également teddy. Admis en différentes couleurs, il a la particularité d’avoir le poil dressé.
Les poils longs
Ceux-ci nécessitent de l’entretien. Votre petit animal aura besoin d’être brossé et même d’une coupe, régulièrement. C’est un critère à ne pas négliger dans votre choix !
On trouve ainsi le péruvien, aux poils très longs. Il semble avoir une houppe, les poils partent vers l’avant et tous les coloris sont admis.
Le shelty dont les poils partent d’avant en arrière, à la différence du péruvien.
Le texel, au poil long tellement bouclé que l’animal paraît plus gros qu’il ne l’est…
Le cochon d’Inde nu, tel le skinny ou le baldwin, est particulièrement sensible et ne conviendra pas aux débutants.
De nouvelles variétés apparaissent, créées par les éleveurs au moyen de croisements. Le choix est large et vous trouverez toujours le cobaye qui vous fera craquer tant par sa beauté que par son caractère facile et attachant !
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Le cuy est une race de cochon d’inde géant, élevée à l’origine dans des fermes en Amérique Andine (Pérou et Bolivie) pour la production de viande. Ils ont encore un instinct pseudo sauvage qui peut s ‘amadouer avec du temps et de la patience, en douceur.
Un cuy trop stressé peut mourir d’un arrêt cardiaque suite à un bruit violent. Il est important de l’habituer progressivement aux bruits de la maison et de l’extérieur. Le cuy n’est moins un animal domestique que le cochon d’Inde, il est à l’origine destiné à l’alimentation, par conséquent il n’est pas habitué à l’homme et le craint plus que tout.
C’est un cochons d’indes peureux, le cuy est speed et plus craintif que le cochon d’inde » traditionnel ».
Il ne vit pas en cage a cause de sa taille et de son poids, il lui faut de l’espace.
Comme tout cochons d’inde c’est un animal grégaire, il n’aime pas vivre seule Il cohabite parfaitement bien avec d’autres cuy, il est en revanche déconseillé de le faire cohabiter avec des cobayes classiques pour ne pas mélanger les races, et surtout cela est dangeureux pour les plus petits car ils font 3 fois leur taille.
Le cuy ne doit pas être pour offrir, ni pour des enfants.
ALIMENTATION :
Le cuy est un herbivore qui ne synthétise pas la vitamine C et à la flore intestinal fragile tout comme nos cobayes classiques. En revanche, le cuy doit manger énormément de légumes, fruits, feuilles de noisetier fraîches comme séchées, feuilles de bambou et un peu de granulés. Le foin reste son alimentation principale, toutefois les aliments riches en calcium son conseillés pour favoriser une bonne croissance et assurer une ossature solide. La variété de son repas est essentielle.
Qu’est-ce que le Cuy :
Le Cuy est une race de cochon d’inde géant, qui appartient à la même famille que nos cochon d’inde traditionnel (son patrimoine génétique est le même). Le Cuy se distingue par son poids qui peut atteindre 3kg et par sa taille impressionnante tout en longueur (le triple de la taille des cochons d’inde).
Ses origines :
Le Cuy est un cochon d’inde élevé dans les régions andines pour leur chair (principalement élevés au Perou, Equateur et Bolivie et dans bien d’autres pays pour être destinés à être mangé). La viande de Cuy étant reconnue pour sa haute valeur nutritive et peu grasse.
Caractéristiques :
Cuy | Cochon d’inde « traditionel » |
A la naissance il pèse déjà 100 à 200g | Les cochons d’inde pèse généralement 60 à 110g à la naissance |
La croissance du Cuy est beaucoup plus lente et se produit par pallier puisqu’il grandira jusqu’à l’age de 2 ans environ | La croissance des cochons d’inde s’arrêtent vers leur 1 an (voir 15 mois) |
Un Cuy adulte peut peser de 1k500 à 4k000 | Les cochons d’inde font généralement 800g à 1k400 |
Polydactyle : Présence de doigts surnuméraires chez certains Cuy (5 doigts à chaque pattes, voir 6) | 4 doigts devant, 3 aux pattes arrières. |
Espérance de vie estimées à 4 ans voir 5 ans. | Espérance de vie pouvant aller jusqu’à 8 ans. |
Photo prise de Cuicui (1 an 7 mois) à coté de Kitty (2 ans et 7 mois) :
Photo prise de Cuicui (1 an 7 mois) à coté de Lena (bébé skinny de 7 jours) :
Caractère :
Le Cuy est un cochon d’inde très craintif voir sauvage, très nerveux et vif. Il peut lui arriver de hurler très fort quand vous souhaitez le prendre. Un cuy trop stressé peut mourir d’un arrêt cardiaque suite à un bruit violent. Il est important de l’habituer progressivement aux bruits de la maison et de l’extérieur. Le cuy n’est pas un animal domestique au même sens que le cochon d’Inde, il est à l’origine destiné à l’alimentation, par conséquent il n’est pas habitué à l’homme et le craint plus que tout. Avec beaucoup d’attention et de calme, il est possible d’apprivoiser un Cuy, cela prend plusieurs mois. Contrairement au cobaye qui se laisse facilement manipuler par n’importe qui (cela dépend bien sûr de l’animal), le Cuy quand à lui, choisit une seule personne qui deviendra son maître. Il n’acceptera alors d’être porté et câliné que par cette personne et ne se laissera ni approcher ni manipuler par une autre. Le cuy est donc un animal possessif et restera attaché à la personne qui s’occupe de lui.
Une alimentation spécifique à ses besoins :
Le Cuy est un herbivore strict. Il mange beaucoup de foin et il lui faut beaucoup plus de verdure qu’un cochon d’inde traditionnel. Il mange que très peu ses extrudés, qu’il faut d’ailleurs éviter car ceux-ci pourrait lui provoquer un sur poids. Le Cuy comme le cochon d’inde traditionnel a besoin d’un apport journalier en Vitamine C.
Cohabitation :
La cohabitation Cuy et cochon d’inde est déconseillée. En effet le Cuy est très grand et vu son comportement craintif et méfiant il pourrait faire très mal aux autres petits cochon d’inde. Il est assez nerveux et n’aime pas la compagnie d’autres cochons d’inde dans son habitat. Une cohabitation peut être envisagée lorsque le cuy est jeune et habitué. Il faut savoir que les femelles cuys sont très indépendantes et préfèrent vivre seules. Ici j’ai réussis à ce qu’elle s’intègre avec les 30 femelles, mais elle ne se laisse pas faire si une chonne s’approche de trop prêt, sauf pour certaine chonnes qu’elle apprécie.
En conclusion :
Le Cuy doit être destiné à des passionnées et en aucun cas à des enfants, car il faut beaucoup de temps pour apprendre à le connaître. Le Cuy étant sauvage, ne jamais lui mettre à disposition une maisonnette car il se réfugiera dedans et n’en sortira jamais, de même que les panier ou coussin lui feront très peur. Il doit être manipulé dans le calme et doit sortir régulièrement pour se degourdir les pattes. Ne pas faire de cohabitation avec d’autres cochon d’inde de petites tailles (pas dans la même cage et sortie sous surveillance). Tout les soins doivent être prodiguer par la personne qui s’occupe du Cuy, qui lui parlera en même temps pour le rassurer. Habituer également votre Cuy dès son plus jeune age à lui donner la vitamine C dans la bouche à l’aide d’une pipette pour qu’il n’ai pas peur par la suite, pour tout autre médicaments. Et pour finir je dirais qu’il faut beaucoup de patience.