Table des matières
- Peut-on transmettre la grippe à son chien, chat ou furet ?
- Mon chien ou mon chat peut-il attraper ma grippe ?
- Contamination possible chez le furet
- La toux de chenil
- Quelles maladies du chat sont transmissibles à l’homme ?
- Qu’est-ce qu’une maladie du chat transmissible à l’homme ?
- Les maladies du chat transmissibles à l’homme
- Nos conseils pour se prémunir de la transmission d’une maladie du chat
- Le coryza ou grippe du chat
- Le coryza, une maladie virale très contagieuse pour le chat
- Les principaux symptômes
- Le traitement du coryza du chat
- La vaccination, la meilleure prévention du coryza
- Le coryza du chat : description, symptômes, traitement et prévention
- D’où vient le coryza ?
- Les symptômes du coryza du chat
- Prévention et vaccination contre le coryza
- Quel traitement pour le coryza du chat ?
Peut-on transmettre la grippe à son chien, chat ou furet ?
Ça y est, c’est officiel, la grippe est là, et elle est en avance, nous informe l’Agence nationale santé publique France dans son bulletin hebdomadaire. Et si elle touche les humains, peut-elle être contagieuse pour les chiens, chats ou encore furets ?
Le nez qui coule, la fièvre qui monte, une toux, des courbatures… La grippe n’est un plaisir pour personne. Et lorsqu’on l’attrape, on est bon pour passer quelques jours cloué au lit. Souvent, pendant notre convalescence, nous bénéficions de la présence réconfortante d’un animalqui vient se lover près de nous. Véritables bouillottes vivantes, nos chats et chiens contribuent ainsi, à leur manière, à notre rétablissement. Mais cette proximité n’est-elle pas dangereuse pour eux ? Ne risque-t-on pas de les contaminer ?
Mon chien ou mon chat peut-il attraper ma grippe ?
A priori, non. La grippe ne fait pas partie des zooanthroponoses (ou zoonoses inversées), ces maladies transmises de l’homme à l’animal. Les risques de transmettre la grippe à son chien ou son chat sont donc très limités. Il est cependant à noter que les virus évoluent vite : en 2009, un chat dont les maîtres avaient contracté la grippe H1N1 avait également été contaminé. Et même si ces cas sont extrêmement rares, ils ne sont pas à exclure. » Etant un virus qui mute facilement et qui se combine, la grippe est dangereuse quand elle se retrouve dans un réservoir où elle n’est pas censée être. Mais il faut qu’il y ait beaucoup d’exposition pour qu’il y ait un vrai risque « , explique le Dr vétérinaire Stéphane Tardif.
Tandis qu’un doute – aussi minime soit-il – persiste, des chercheurs de l’Iowa State University ou encore de l’OSY College ou Veterinary Medicine de l’Oregon travaillent actuellement pour identifier des cas d’animaux qui auraient contracté la grippe à cause de l’homme. Ces recherches pourraient permettre de mieux connaître les risques de contamination entre l’humain et l’animal domestique.
Contamination possible chez le furet
Le furet, en revanche, est susceptible d’être contaminé par la grippe et de la transmettre à son tour à l’homme (et vice-versa). Plusieurs cas d’influenza (autre nom de la grippe chez le furet) ont été recensés. Ce micro-organisme viral se transmet par le contact avec les sécrétions respiratoires d’un animal ou d’un homme infecté. Les symptômes chez le furet sont alors les mêmes que chez l’humain.
Des antibiotiques peuvent être prescrits par un vétérinaire à un furet en cas d’infections bactériennes secondaires, ainsi que des antihistaminiques pour combattre les éternuements. La grippe n’est pas dangereuse chez le furet adulte, mais peut être fatale pour aux nouveau-nés ainsi qu’aux furets les plus vulnérables (déjà faibles ou âgés).
A lire aussi : 7 conseils pour prendre soin de son furet
La toux de chenil
La toux de chenil est une infection engendrée par la présence d’un ou plusieurs virus, associés ou non à des bactéries, qui affectent les voies respiratoires chez le chien. Les symptômes sont comparables à ceux de la grippe humaine. Tout comme un humain ne peut donner sa grippe à un chien, un chien ne peut donner sa grippe à un humain.
Dans les refuges, où des milliers d’animaux sont hébergés chaque année, il est primordial de diminuer au minimum les risques de transmission, en diminuant la pression d’infection. Pour ce faire, la SPA de Québec met en place plusieurs moyens dont :
- Désinfection de toutes les cages et objets mis en contact avec un chien
- Mise en isolation des chiens qui présentent des symptômes
- Vaccination intranasale de tous les chiens contre la toux de chenil
- Installation de systèmes de ventilation indépendants dans les salles d’adoption
- Obligation pour tous les clients et membres du personnel de se désinfecter les mains après tout contact avec un chien
Le chien atteint de la toux de chenil nécessite du repos, des petits soins et une bonne dose de tendresse pour se remettre sur ses pattes, puisque l’utilisation d’un antibiotique ou d’une autre médication n’a aucun effet sur le virus responsable de cette maladie. Il est recommandé d’éviter l’exercice et le jeu pour une dizaine de jours afin de limiter les quintes de toux ou jusqu’à ce que l’animal soit rétabli. Il est aussi nécessaire de ne pas mettre un animal présentant ces symptômes en contact avec ses congénères.
Dans certains cas, une infection secondaire bactérienne peut se développer à la suite d’une toux de chenil. Les symptômes d’une infection bactérienne sont la présence de fièvre, une baisse d’appétit, un manque d’énergie et des écoulements purulents (verts ou jaunes) provenant du nez ou des yeux du chien. Cette infection bactérienne doit alors être traitée avec des antibiotiques. C’est pourquoi nous vous invitons, dès l’apparition de ces symptômes d’infection bactérienne, à communiquer avec votre vétérinaire. Il pourra alors vous conseiller sur le type de traitement à donner à votre animal.
Quelles maladies du chat sont transmissibles à l’homme ?
Qu’est-ce qu’une maladie du chat transmissible à l’homme ?
Également appelées zoonoses, les maladies de l’animal transmissibles à l’homme concernent tous les animaux, et donc également nos animaux domestiques. Zoom sur les maladies du chat transmissibles à l’homme.
Les maladies du chat transmissibles à l’homme
-
Les maladies du chat transmissibles par les griffes
La première est la maladie des griffes du chat. Elle survient généralement sur des personnes ayant moins de 20 ans et sur des personnes immunodéficientes. Il s’agit d’une infection causée par la bactérie Bartonella henselae, transmise par les puces. Une à trois semaines après la morsure ou la griffure, les premiers symptômes (rougeur, ganglions ou pustule) apparaissent autour de la zone blessée. Cette maladie guérit spontanément dans la majorité des cas. La seconde est la pasteurellose. C’est une infection plus rare qui concerne les nourrissons et les personnes immunodéficientes. Cette maladie est occasionnée par le bacille Pasteurella multocida et se manifeste par une douleur au niveau de la plaie, dans les heures qui suivent la griffure. Peuvent s’ensuivre des symptômes infectieux tels qu’une fièvre, un suintement au niveau de la plaie ou un œdème. Pour traiter la pasteurellose, il existe des antibiotiques prescrits par le médecin.
-
Maladie du chat transmissible par le contact cutané
Transmissible par contact direct ou indirect (c’est-à-dire via les poils ou même un vêtement), la teigne est une mycose causée par des champignons dermatophytes. Il existe trois formes de teignes : la teigne tondante forme des plaques sans poils, sans rougeurs ni boursoufflures, la teigne suppurée fabrique des zones larges, arrondies, gonflées et rouges au niveau des cheveux ou de la barbe, la teigne favique se manifeste par des petites croûtes jaunâtres. C’est l’application de crèmes et/ou la prise de médicaments antifongiques pendant un mois et demi à deux mois qui permettent de traiter les différentes formes de teignes.
-
Les maladies du chat transmissibles par les excréments
Parmi les maladies qui peuvent être contractées par les excréments du chat, figurent principalement la toxoplasmose et l’échinococcose. La toxoplasmose est en général bénigne et sans incidence particulière, sauf pour les femmes enceintes et les personnes ayant un système immunitaire affaibli ou défaillant. Cette maladie est due au parasite Toxoplasma gondii et s’attrape au contact d’excréments contaminés, mais aussi par l’ingestion d’eau infectée ou d’aliments non nettoyés. Si les personnes atteintes de la toxoplasmose guérissent habituellement d’elles-mêmes, les femmes enceintes doivent être traitées avec des médicaments antiparasitaires, car la toxoplasmose présente de réels dangers pour le développement du fœtus. L’échinococcose est une maladie parasitaire causée par des vers qui se développent dans l’intestin du chat. Si les chats en sont porteurs sans qu’ils ne développent nécessairement la maladie, ils peuvent toutefois la transmettre à l’homme, avec des conséquences graves. Après une période d’incubation pouvant aller de quelques mois à quelques années, l’échinococcose s’attaque au foie et aux poumons et peut être mortelle. Pour se prémunir de cette maladie, la solution est de traiter son chat avec un vermifuge.
-
Maladie du chat transmissible par la morsure
Les chats atteints par le virus de la rage peuvent le transmettre à l’homme en le mordant, en le griffant ou en léchant sa peau si celle-ci est écorchée ou s’il s’agit d’une muqueuse. La contraction du virus est fatale en quelques jours, sauf si la vaccination intervient entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes. À titre préventif, la vaccination des chats est possible à partir de 3 mois. Aucun cas de rage humaine n’a été recensé en France depuis 1924.
Nos conseils pour se prémunir de la transmission d’une maladie du chat
Puisque votre animal de compagnie n’est pas à l’abri de vous transmettre une maladie, prendre les précautions nécessaires permet de s’en prémunir. Notamment en traitant les puces qui peuvent contaminer votre chat, et en le vermifugeant pour éviter tout contact avec des excréments porteurs de virus, de bactéries et autres parasites. Il est également recommandé de bien vous laver les mains après avoir manipulé une litière. Les femmes enceintes auront tout intérêt à consommer des aliments pasteurisés, des fruits et légumes bien nettoyés pour se prémunir des maladies du chat transmissibles à l’homme. En cas de doute, consultez toujours votre médecin.
Le coryza ou grippe du chat
Le coryza du chat est une maladie virale du système respiratoire, encore très fréquente chez les chats vivant en communauté (animaleries, refuges, pensions d’animaux…), mais aussi chez les chats et chatons non vaccinés vivant, en groupe ou non, dans nos foyers.
C’est une pathologie extrêmement contagieuse entre félins, sans besoins de contact entre eux. Elle n’est pas contagieuse à l’homme, ni au chien d’ailleurs, même si ceux-ci, via les chaussures et les pattes peuvent transmettre la maladie. Votre chat peut donc être concerné, même s’il ne sort pas !
Le coryza se répand le plus souvent d’un chat malade à un autre, via des petites gouttelettes remplies de germes qui circulent dans l’air suite à l’éternuement d’un chat infecté. A noter qu’un chat ayant attrapé le coryza, même guéri, peut rester contagieux pendant plusieurs mois voire plusieurs années ! C’est donc une véritable menace pour tous les autres chats.
Le coryza résulte de la contamination par plusieurs virus ou bactéries qui génèrent chacun des effets et symptômes différents chez le chat :
- Un Calicivirus : fièvre, fatigue, écoulement oculaires et nasaux et ulcères dans la bouche qui entraînent une salivation importante et une perte d’appétit.
- Un virus du groupe des Herpès : infections du nez et des voies respiratoires ;
- Un Réovivirus : larmoiements.
Les principaux symptômes
Le coryza provoque de nombreux troubles différents en fonction de l’âge et de l’état de santé du chat. Les chatons n’ayant pas encore complètement développé leur système immunitaire, sont les plus exposés. Après une incubation de 2 à 5 jours, les symptômes apparaissent : Si tous les chats malades n’éternuent pas forcément, les signes respiratoires (éternuement et toux), les écoulements des yeux et du nez, la fièvre, la perte d’appétit et d’envie de boire, sont les symptômes les plus fréquents.
Les animaux qui ne boivent plus sont particulièrement à surveiller sous peine de rapide déshydratation critique.
L’infection des voies respiratoires peut entraîner de graves complications comme des pneumonies.
Le traitement du coryza du chat
Il n’existe pas de médicament pour lutter contre le coryza du chat, cette maladie étant souvent due à l’association de plusieurs germes. Le traitement le plus souvent recommandé consiste à réhydrater le chat, et à favoriser son alimentation. Sa nourriture doit être très appétente, hachée et réchauffée afin d’accroître son odeur. Si l’anorexie dure plus de 3 jours, une alimentation par sonde s’impose.
Le vétérinaire complètera le traitement en fonction de la durée et de la gravité de la maladie.
La vaccination, la meilleure prévention du coryza
La meilleure manière de combattre le coryza félin est la vaccination. Elle se fait en deux injections à un mois d’intervalle, avec un rappel tous les ans. Les chatons peuvent être vaccinés dès l’âge de 9 semaines.
Le coryza du chat : description, symptômes, traitement et prévention
Le coryza ou « grippe du chat » est une maladie malheureusement courante chez les chats semi-errants, les chatons et les adultes non vaccinés. Si votre chat a l’occasion de sortir et d’être en contact avec d’autres chats, vous aurez ainsi tout intérêt à le faire vacciner.
Mais commençons par présenter plus en détails le coryza : quels sont les principaux symptômes et les causes de cette maladie, et quelles possibilités existent en matière de traitement et de prévention ?
D’où vient le coryza ?
Le coryza est une maladie très contagieuse qui s’apparente à une grippe ; d’origine virale, il entraîne souvent des complications, voire la mort du chat, car trois virus y sont en fait impliqués. Le premier, responsable de l’infection des voies respiratoires et du nez, est le plus virulent et peut être mortel si l’animal est faible. Le second, provoquant de la fatigue et de la fièvre, est aussi à l’origine d’ulcères dans la bouche et d’écoulements au niveau des yeux et du nez. Le troisième, bénin, ajoute toutefois à l’abattement du chat et cette combinaison le rendra d’autant plus vulnérable à une contamination par d’autres bactéries pouvant entraîner l’apparition de pus au coin des yeux et dans le nez.
En résumé, le coryza est donc une association de virus et de bactéries, chacun possédant des effets différents mais qui viendront tous affecter le système respiratoire du chat (les atteintes oculaires en découlant). Heureusement, la contamination n’a lieu qu’entre chats mais elle peut être fulgurante.
Les symptômes du coryza du chat
Tout comme la grippe, le coryza provoque de la fièvre et une grande fatigue, une perte d’appétit, des écoulements nasaux et une toux chronique. La sphère nasale étant étroitement liée aux yeux, le chat souffre alors également d’écoulements et d’irritation oculaires pouvant dégénérer en conjonctivite, et aller jusqu’à l’apparition d’ulcères de la cornée.
En plus de ces symptômes, il n’est pas rare que le chat ait une mauvaise haleine du fait de la présence possible de gingivite allant de pair avec toutes ces infections réunies. L’ensemble des symptômes varie énormément en fonction de la souche virale impliquée dans tel ou tel cas de coryza ; le danger étant qu’un chat atteint de coryza même « léger » restera porteur de la maladie durant plusieurs années, même s’il y a eu guérison une première fois.
Prévention et vaccination contre le coryza
Pour le coryza, la vaccination est sans aucun doute la meilleure prévention – en réalité c’est même la seule et l’unique. Ce vaccin fait partie des plus recommandés, car la contamination peut avoir lieu n’importe où à l’extérieur, y compris chez le vétérinaire puisque c’est une affection très fréquente. Alors même si votre chat ne met pas le nez dehors, il y a peu de raisons de dédaigner le risque de contamination par le coryza…
Le vaccin est actif contre la plupart des virus impliqués dans la maladie, incluant le Calicivirus et le virus responsable de la rhinotrachéite. Souvent couplée à un vaccin contre certaines bactéries comme le Chlamydia, généralement à l’origine des complications, cette vaccination est la meilleure manière de combattre le coryza de façon globale. Elle devra être faite le plus tôt possible, surtout si le chaton est destiné à sortir, et un rappel aura lieu tous les ans.
Quel traitement pour le coryza du chat ?
Le coryza est difficile et onéreux à traiter, car le vétérinaire aura recours presque obligatoirement à des antibiotiques voire à des antiviraux si le cas est particulièrement grave. Si certains cas rares peuvent être guéris sans ces traitements lourds, il reste de sérieux risques de complications pour la santé du chat. Il existe notamment un risque de nécrose des os du nez pouvant se généraliser à l’ensemble de l’organisme.
Dans tous les cas, le système immunitaire s’en trouvera très affaibli et le chat pourrait mourir de la suite de ces complications ou d’autres maladies. Selon la situation, les antibiotiques seront administrés par voie orale ou par injection. Les antiviraux eux, seront donnés par le vétérinaire qui pourra être amené à garder l’animal en observation et lui administrer de la nourriture liquide et de l’eau, parfois sous forme de perfusion ou à la pipette. À la maison, la nourriture devra être hachée et très appétente, car il arrive souvent que le chat refuse de s’alimenter.