» Je trouve que beaucoup de tests ne sont simplement pas précis parce qu’il existe 134 différents parasites et il n’y a pas un seul laboratoire qui les a tous identifiés et il y a beaucoup de résultats faussement positifs ou faussement négatifs » Dr Ann Louise Gittleman.
La seule solution est donc de faire attention à tous les symptômes qui peuvent indiquer une présence de vers et autres parasites intestinaux.
Table des matières
- Quels sont les symptômes d’un chien ou d’un chat qui a des vers (parasites) ?
- Comment traiter les vers d’un chien ou d’un chat contaminé ?
- Comment prévenir la contamination des chiens et des chats par les vers ?
- Conclusion
- J’ai du sang dans les selles, c’est grave ?
- Qu’est-ce qui provoque des selles noires ?
- Quelles sont les causes de présence de sang dans les selles ?
- Comment savoir si on a une fissure anale ?
- Forum
- Rectorragie : définition et causes
- Mucus dans les selles chez le bébé et l’adulte
- Les causes de mucus dans les selles
- Le mucus dans les selles chez le nouveau-né
- Quand faut-il s’inquiéter ? Les causes graves ou mortelles de mucus dans les selles
- Les autres symptômes qui peuvent survenir en même temps que le mucus dans les selles
- Traitement pour le mucus dans les selles
- Les remèdes naturels pour le mucus dans les selles
- Régime et alimentation pour le mucus dans les selles
- Le syndrome du côlon irritable
- De quoi s’agit-il ?
- Les causes
- Le médecin
- Le diagnostic
- Les conseils
- Constipation de l’adulte
- Qu’est-ce que la constipation ?
- Comment savoir si on est constipé ?
- La constipation est-elle fréquente ?
Quels sont les symptômes d’un chien ou d’un chat qui a des vers (parasites) ?
La première chose à faire pour savoir si un chien ou un chat a des parasites est de regarder les selles.
Si votre chien ou votre chat a des selles avec des petits grains blancs, des filaments, des résidus de ténia, et bien sûr des vers toujours vivants, vous savez alors que votre animal est parasité.
Reste que même si les selles de votre chien ou de votre chat ne présentent rien de tout cela, il peut quand même être parasité.
Il faut alors se tourner vers des symptômes parfois plus ou moins subtils :
Constipation
Certains vers ont des formes et des tailles pouvant physiquement obstruer les canaux biliaires ou même les intestins. Cela rend l’élimination des selles moins fréquente et difficile.
Diarrhée
Certains parasites, particulièrement les protozoaires, produisent une prostaglandine qui crée une perte de sodium et chlorure qui entraîne des selles fréquentes et liquides.
Flatulences et ballonnements
Certains parasites vivent dans la partie haute de l’intestin grêle et créent de l’inflammation entraînant des flatulences et des ballonnements. Une distension abdominale persistante est un symptôme fréquent de parasites. Les flatulences et les ballonnements peuvent persister de façon intermittente si les parasites ne sont pas éliminés.
Syndrome de l’intestin irritable
Les parasites peuvent enflammer, irriter, et recouvrir la paroi intestinale provoquant de multiples symptômes gastro-intestinaux. Cela provoque aussi une malabsorption de nutriments vitaux et plus particulièrement la matière grasse. Cette malabsorption provoque des selles volumineuses et de la stéatorrhée (excès de graisses dans les selles donnant un aspect » luisant « ).
Douleur articulaire et musculaire
Les parasites peuvent migrer et s’enkyster dans les fluides articulaires et les muscles. Les parasites enkystés provoquent des douleurs souvent confondues pour de l’arthrite. Les douleurs et inflammation musculaire/articulaire sont aussi causées par des tissus endommagés par les parasites ou la réaction immunitaire permanente de l’organisme qu’ils provoquent.
Anémie
Certains parasites s’attachent à la membrane muqueuse des intestins et privent l’organisme de nutriments. S’ils sont présents en grande quantité, les parasites peuvent créer une perte de sang allant jusqu’à créer une déficience en fer ou une anémie pernicieuse.
Allergie
Les parasites contribuent à l’irritation de la paroi intestinale créant de la porosité intestinale. Quand la perméabilité est trop importante, des grosses molécules non digérées peuvent traverser la paroi intestinale. Cela peut activer une réponse immunitaire enflammant les tissus et créant des réactions allergiques.
Problème de peau
Les parasites intestinaux peuvent causer de l’urticaire, des rougeurs, de l’eczéma, et d’autres réactions de type allergique. Les ulcères cutanés, gonflements, irritations et dermatites peuvent tous être causés par des protozoaires.
Granulome
Les granulomes sont des masses comme des tumeurs qui enveloppent des larves ou des œufs de parasites. Ils se développent principalement dans le colon et dans le rectum.
Dysfonctionnement du système immunitaire
Les parasites abaissent les défenses immunitaires en augmentant la sécrétion d’immunoglobuline A (IgA). Leur présence stimule constamment une réponse immunitaire qui fatigue les défenses. L’organisme est donc plus sujet à des infections virales et bactériennes.
En résumé, il faut faire attention à tous les symptômes suivants :
- Selles molles, diarrhées.
- Selles avec : des vers, des résidus de ténia, des glaires (mucus avec un aspect gélatineux), du sang, du gras (aspect luisant), des filaments.
- Selles volumineuses
- Problèmes de peau de type allergies
- Douleurs articulaires/musculaires
- Amaigrissement malgré une dose alimentaire conséquente
- Augmentation de la faim
- Flatulences et ballonnements
- Constipation
- Poil terne et rêche
En dehors des symptômes qui sont évidents et sûrs à 100% comme voir les parasites dans les selles, si votre chien ou votre chat présente plusieurs des autres symptômes listés ci-dessus, c’est très probablement qu’il est parasité.
Comment traiter les vers d’un chien ou d’un chat contaminé ?
Traiter les parasites n’est pas forcement toujours évident puisqu’il faut éliminer les parasites sans abîmer l’organisme des chiens ou des chats. Malheureusement, les vermifuges chimiques ont un impact dévastateur sur la flore intestinale. Or la flore intestinale est vitale pour, entre autres, les défenses immunitaires. Un vermifuge naturel va lui aussi impacter (de façon minime) la flore intestinale des chiens et des chats. C’est la raison pour laquelle nous avons rajouté des probiotiques dans Hygiène intestinale pour n’avoir aucun impact sur la flore intestinale. (cf. » L’importance de la flore intestinale « ). Seule une alternative à base de plantes pourra éliminer les vers sans créer de dégâts sur l’organisme. C’est pour cela que nous proposons » Hygiène intestinale « , alternative à la vermifugation chimique classique.
Comment prévenir la contamination des chiens et des chats par les vers ?
Un vermifuge ou son alternative naturelle resteront toujours des traitements. Ils ne sont en aucun cas des préventifs. En revanche les vers se nourrissent de glucides. Donc plus un aliment contient de glucides, plus celui-ci va favoriser la prolifération des parasites et empêcher leur élimination. Cela explique aussi pourquoi ils peuvent soudainement réagir quand on les prive de nourriture en passant sur une alimentation contenant beaucoup moins de glucides.
La seule façon de protéger un chien ou un chat des vers est de faire en sorte qu’il puisse les éliminer facilement dès la contamination. Cela nécessite d’avoir une bonne flore intestinale qui améliorera les défenses immunitaires de votre chien ou votre chat. Donc potentiellement, tout ce qui peut avoir un impact sur la flore intestinale peut favoriser l’apparition des vers :
- Les aliments ou friandises contenant du gluten
- Les aliments ou friandises contenant des huiles de graines (huile de colza, de tournesol)
- Les vermifuges chimiques
- Les comprimés antipuces & tiques.
Le Dr Ann Louise Gittleman rapporte :
» Les recherches scientifiques montrent qu’une alimentation riche en vitamine A et Zinc va mettre les intestins à l’abri des parasites » Dr Ann louise Gittleman.
Il est donc important que l’alimentation de votre chien et chat contienne de la vitamine A et du Zinc. Attention au Zinc sous la forme » sulfate de zinc » (voir : les minéraux sulfates) qui n’est malheureusement pas des plus assimilables. Idéalement il faut que les suppléments de zinc soient sous la forme chélatée (Zinc chélaté). Vous trouverez plus d’informations sur les minéraux en lisant notre article suivant : Les minéraux sulfates
Conclusion
Nous recommandons l’utilisation 3 à 4 fois par an d’Hygiène intestinale, notre alternative à la vermifugation chimique. Cela permet d’éliminer d’éventuels parasites qui ne provoqueraient pas encore de symptômes. L’avantage de Hygiène Intestinale c’est qu’il n’aura pas d’impact néfaste sur la flore intestinale. En dehors des 3 à 4 traitements annuels, il faut surveiller les symptômes liés à la présence de vers intestinaux pour éventuellement faire un traitement d’Hygiène intestinale si besoin. Le plus important est de maintenir une bonne flore qui est prépondérante au bon fonctionnement du système immunitaire.
Pour plus d’informations sur les vermifuges et leurs fonctionnements, vous pouvez lire l’article suivant : Vermifuge chimique ou naturel pour chien et chat ?
Les aliments contenant beaucoup de glucides vont malheureusement favoriser la prolifération des vers se nourrissant de sucre.
Afin que votre chien ou votre chat se défende lui-même des parasites il faut faire attention à tout ce qui peut impacter la flore intestinale et donc le système immunitaire. Enfin, les bons apports en vitamine A et Zinc protégeront votre chien et chat des vers.
Joseph MAUPILIER
J’ai du sang dans les selles, c’est grave ?
La couleur des saignements est importante pour le médecin, car elle permet d’orienter le diagnostic. Si les saignements sont rouges (on parle de rectoragie), ils sont liés à une hémorragie de la partie inférieure du tube digestif (rectum, colon…).
Qu’est-ce qui provoque des selles noires ?
Si les saignements sont noirs ou foncés (on parle de méléna, qui est du sang digéré à l’odeur très désagréable), ils résultent d’une hémorragie de la partie supérieure du tube digestif. En cas d’hémorragie basse, plusieurs causes peuvent être trouvées : hémorroïdes (les plus fréquentes), rectite (inflammation de la muqueuse rectale) ou fissure anale.
Le moment ou la façon dont surviennent les saignements sont également de bons indicateurs : lorsque le sang apparait à la fin des selles ou seulement sur le papier, il témoigne plutôt d’une cause locale type hémorroïde. Du sang mélangé aux selles est plutôt le signe d’un saignement d’origine digestive qui peut être haute ou basse (rectoragies et méléna peuvent être mélangés aux selles).
Quelles sont les causes de présence de sang dans les selles ?
On distingue plusieurs causes possibles :
- Hémorragie de la partie supérieure du tube digestif (tumeur gastrique, varices œsophagiennes, ulcère médicamenteux, érosion gastrique…),
- Hémorroïdes,
- Rectite (inflammation de la muqueuse rectale),
- Fissure anale,
- Colite ulcéreuse,
- Maladie de Crohn,
- Cancer du côlon.
Comment savoir si on a une fissure anale ?
La fissure anale est une atteinte superficielle de la paroi du canal anal. Cette déchirure souvent bénigne est pourtant courant chez l’adulte. Le principal symptôme est la douleur : une sensation de brûlure lors du passage à la selle, avec de petits saignements qui colorent la surface des selles et le papier hygiénique. La fissure anale s’accompagne aussi de démangeaisons lorsque la douleur s’est apaisée.
Ce mal est provoqué par une constipation chronique, une diarrhée, une vascularisation insuffisante de la région anale, mais aussi une contraction excessive du sphincter de l’anus qui accentue la mauvaise circulation sanguine au niveau de l’anus.
Forum
Je t’en prie, pour m’être retrouvé dans cette situation où tu cherches des réponses, des infos, du soutien, si je peux aider d’une manière ou d’une autre, c’est avec plaisir.
Pour ma part, tout a commencé par une douleur au niveau de l’estomac, qui m’a conduit un soir aux urgences. Durant mon passage aux urgences, la douleur s’est déplacée au niveau du colon droit, mais s’était calmée. Les médecins des urgences en ont conclu que je faisais une gastro sèche. Mais le lendemain, la douleur est revenue de plus belle, je suis donc allé voir mon généraliste avec mes analyses faites aux urgences et il a remarqué de suite un faible tôt d’hémoglobine chez moi. Cela combiné avec la localisation de la douleur, il m’a fait prendre rdv en urgence avec un gastroentérologue, que j’ai vu le soir même. Le gastroentérologue n’a pas non plus aimé la localisation de la douleur et m’a fait passer un scanner en urgence. Ce dernier a révélé une masse assez importante dans le colon droit. Suite à quoi il m’a fait hospitaliser dans la clinique pour passer la coloscopie. Et le résultat fut qu’il y avait une petite hémorragie et des tissus nécrosés. Ils m’ont donc gardé pour m’enlever la partie infectée, mais lors de l’opération, ils ont vu que c’était plus critique que prévu. Ils n’ont donc pas pratiqué l’opération et ils m’ont redirigé vers l’hôpital de Purpan (ah oui je suis à Toulouse). J’ai dû attendre quelques jours pour savoir de quoi il en retournait, le temps de rencontrer le chirurgien. Bizarrement, je n’étais pas inquiet moi-même, c’était surtout mes proches.
Lors de mon entretien avec le chirurgien, le cancer a été évoqué clairement (du moins je l’ai bien compris à ce moment-là), ainsi que la manière dont l’équipe médicale allait me prendre en charge. Dans mon malheur, j’avais de la chance, car d’une part, mon cancer était un cancer de type » classique « , donc répondant bien aux chimio et de plus, j’étais jeune, donc en mesure de supporter l’opération la plus lourde et la plus costaud, la CHIP (Chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale). Il m’a expliqué que j’allais devoir faire des séances de chimio avant l’opération, afin de réduire au maximum le cancer et m’a redirigé vers le service d’oncologie.
Il faut te dire qu’il va y avoir plusieurs phases, je vois ça comme une guerre. La 1ère c’est l’invasion de ton corps par le cancer et tu résistes à son invasion avec les 1ères chimio, histoire de préparer le terrain pour lancer le meilleur assaut final, qui est l’opération. Là on y va franco, on balance la chip et les chimio restantes pour éradiquer l’ennemi et s’assurer qu’il est vaincu. Puis il y a la 3ème phase, qui est la reconstruction.
1ère phase : on prépare la résistance
Rdv avec l’infirmière référente du service d’oncologie, elle m’a expliqué le déroulement des séances, les possibles effets secondaires, les différents dispositifs existants pour suivre les chimio (portacath ou picc line). Le 1er est un cathéter à chambre implantable qui sert à diffuser le traitement. Généralement, on te le place au-dessus de la poitrine et il est sous la peau. L’autre dispositif (picc line) est un cathéter central inséré par une veine périphérique du bras et tu as 2 valves extérieures qui pendouillent. J’ai eu droit aux deux, on m’a d’abord mis le portacath, sauf que j’ai commencé les chimio le lendemain de la pose de ce dernier et la chimio ayant pour effet de ralentir la cicatrisation, lors de ma 2ème séance, je n’ai pas pu le réutiliser, ils m’ont donc posé le picc line. Mais très honnêtement, ma préférence va au portacath, car discret et c’est agréable de ne pas avoir de tuyaux qui pendouillent et de pouvoir mettre des tshirt ^^. De plus, pour le moral, ça aide de ne pas avoir en permanence quelque chose qui te rappelle que tu es malade.
Au sujet des 4 premières chimio, j’ai ressenti beaucoup de fatigue les 1ers jours, l’appétit était aux abonnés absent et j’ai eu quelques nausées, mais tu verras, il y a toute une batterie de médicaments pour atténuer les nausées. J’ai également eu comme effet secondaire une hypersensibilité au froid (située aux extrémités doigts et pieds), je ne pouvais plus attraper de couverts en métal, mettre la main dans le frigo, manger ou boire frais. Certaines odeurs étaient aussi devenues insupportables, notamment celle du café et des légumes cuisinés…en gros toutes les odeurs fortes. J’ai aussi commencé à perdre mes cheveux, ils étaient particulièrement longs et commençaient à tomber comme il faut, j’ai donc pris rdv chez mon coiffeur pour faire la coupe d’été et ça m’a permis de garder mes cheveux, courts, mais toujours là. Ah oui, entre 2 séances de chimio, mon appétit revenait, je pouvais donc me requinquer et reprendre des forces. Tu verras que ton appétit sera détraquer à cause du traitement, aussi ne mange que ce qui te fait vraiment envie, car le reste tu ne le ne garderas pas, j’ai fait le test !! Et tu auras faim fréquemment, pour ma part c’était genre toutes les 2h, mais n’aie aucune crainte, c’est l’un des rares moments où tu peux manger comme bon te semble et te faire plaisir ^^. Cette première phase s’est plutôt bien passée pour moi, entre 2 séances, quand la forme revenait (car elle revient quand même), je voyais mes amis, je sortais, c’est très bon pour le moral de continuer à avoir ces petits moments de plaisir. Bien sûr, quand je rentrais j’étais fatigué, mais c’est de la bonne fatigue. Entre ma dernière séance de chimio et l’opération il s’est écoulé un mois, ça te permet de te requinquer et de profiter de ta forme qui revient pour partager de bons moments avec tes proches.
2ème phase : on lance l’assaut final
Pour ma part, l’opération s’est très bien déroulée, c’est une opération longue, si ma mémoire est bonne, la mienne à durée entre 8 et 10h. Je suis resté 2 semaines en soins intensifs puis une semaine en oncologie classique. La bouffe ce n’est vraiment pas ça, surtout quand tu dois reprendre du poil de la bête, heureusement, ils autorisent la nourriture de l’extérieur. Je me suis refait une santé à base de pain, kiri, gâteau au yaourt, riz au lait et un peu de plats de l’hôpital. Tu as une diététicienne qui vient quand même te voir régulièrement pour t’aider à manger des choses dont aurais envie parmi les plats de l’hôpital. Pour ma part, le personnel soignant était au top, aussi bien les infirmières, que les aides-soignantes ou les médecins et ça aide dans cette période où tu n’as plus tellement d’autonomie. Surtout ne pas hésiter si on te propose durant l’hospitalisation de voir une sophrologue ou reflexologue. Le moment le plus dur durant mon hospitalisation fut la dernière semaine, je me sentais proche de la sortie et le temps me semblait interminable !!
Mais le jour où on t’annonce la date la sortie et qu’elle arrive, tu revis !!!!
Bien sûr, tout n’est pas fini, déjà certes, tu quittes l’hôpital, mais tu n’es pas remis physiquement. Pour ma part, j’ai marché avec l’aide d’une béquille durant 2-3 semaines, le temps que mon corps récupère. Car on t’ouvre l’abdomen, donc plus d’abdos et tu remarques vite que mine de rien, ils font un boulot incroyable au quotidien. Pour ma part, durant cette hospitalisation, j’ai détesté avoir le hoquet, devoir éternuer et bâiller. Sans compter que tu ne peux pas durant ce temps dormir allongé, cela tire trop sur les muscles. Tu apprends donc à dormir en position assise dans ton lit, puis petit à petit, jour après jour, les choses rentrent dans l’ordre. Ah oui, garder à l’esprit qu’il faut être patient !! perso, je ne le suis pas, mais tu apprends à le devenir. De plus, on est jeune, donc on récupère quand même assez rapidement. Ah oui, durant l’hospitalisation, il faut marcher, d’une ça aide ton transit à refonctionner et ça te permet de récupérer physiquement. Au début c’est très laborieux car on fatigue très vite et la douleur n’aide pas, mais les antidouleurs sont tes amis !!! Et même à ta sortie, chaque jour, il faut continuer, petit à petit tu vas pouvoir marcher plus longtemps, réussir à te redresser et récupérer en endurance. J’ai quand même fait un petit retour à l’hôpital 10j après ma sortie, j’ai fait une occlusion intestinale, j’y suis resté 4-5j, par mesure de précaution. Il faut savoir qu’après une opération de ce type, l’occlusion est une complication qui peut survenir, il y en a d’autres mais je ne m’en souviens plus (ton chirurgien te diras tout ça).
J’ai pu passer 2 mois tranquille, avant de recommencer les chimio. Le traitement était moins costaud, mais les effets secondaires plus marqués, notamment l’hypersensibilité au froid et les nausées. Il faut dire qu’au bout d’un moment, le corps a ses limites. J’ai pu faire 4 séances, il en restait 2, mais je n’avais plus la force physique et mentale de les endurer. J’en ai discuté avec l’oncologue et on s’est arrêté là pour les traitements. Après chacun réagit différemment, d’autres que moi ont réussi à aller au bout du protocole de chimio, d’autres non, il faut en discuter avec l’équipe soignante, ils sont le mieux placer pour t’aider.
3ème phase : la reconstruction
Depuis début novembre, j’en ai terminé avec l’hôpital, les traitements, le scanner de contrôle était ok. Mais tout ne s’arrête pas là, jusque-là mon quotidien était rythmé par les rdv à l’hôpital et tenir bon pour éradiquer le cancer, je t’avoue que je n’ai pensé à rien durant ces longs mois, si ce n’est vivement que je sois opéré. Je pensais que l’opération serait la fin, mais je me suis aperçu que non. Maintenant que mon esprit n’était plus concentré sur la maladie, j’ai réalisé ce qu’il venait de m’arriver et c’est là que j’ai vu les dégâts. Autant physiquement tout est rentré dans l’ordre, autant psychologiquement, c’est une autre histoire. Pour ma part, j’ai réalisé que je n’étais pas » invincible » et que je n’avais peut être pas autant de temps devant moi que ce que je croyais. Du coup, ça chamboule énormément les choses et la chose à ne pas faire, c’est de s’enfermer sur soir même. J’ai pris contact dans un 1er temps avec l’espace Ligue de mon département, pour bénéficier d’un accompagnement psychologique, j’y ai fait quelques séances, mais je n’ai pas accroché avec le psy. Pour info, les espaces Ligue offrent bons nombres de services, n’hésite pas te rapprocher d’eux. Par chance j’en ai trouvé une autre qui tenait un blog à l’attention des patients atteints de cancer et avec qui j’arrive à faire face à tout ça. Bien sûr, j’ai l’impression de faire 2 pas en avant puis trois en arrière par moment, mais je ne lâche pas, ça va me demander du temps, mais il me faut apprendre à vivre avec le cancer, même si aujourd’hui il n’est plus dans mon corps, il a marqué mon esprit le petit salopiaud !!
Je suis désolé pour ce pavé, je ne sais pas si ça répond à certaines de tes interrogations, après on ne réagit pas tous de la même manière à la maladie. Honnêtement, je me suis surpris à bien réagir à l’annonce et aux traitements, même si à la fin je n’en pouvais plus. Mais je sais que sans mes proches et mes amis, le résultat aurait été très différent. C’est pour ça que j’insiste sur le fait de continuer à vivre dès que la forme est là, à profiter des petites joies que la vie nous accorde et à ne pas s’isoler, même si par moment, on se sent seuls face à tout ça, il faut s’accrocher et ne pas hésiter à demander de l’aide et être patient ^^.
Si tu as d’autres questions ou si tu ressens le besoin de parler, n’hésite pas m’écrire.
A++
Rectorragie : définition et causes
Dans 95 % des cas, la présence de sang rouge dans les selles ( rectorragie) provient d’un saignement du côlon, du rectum ou de l’anus. Elle peut avoir des origines très diverses.
Des hémorroïdes
Les hémorroïdes représentent la cause la plus fréquente de rectorragie. Le saignement est alors rouge vif, indolore, parfois assez abondant, et fait suite à la selle. Il éclabousse la cuvette des toilettes ou tache le papier hygiénique, et disparaît au bout de quelques minutes.
Une fissure anale
La fissure anale est fréquente en cas de troubles du transit intestinal (constipation chronique et plus rarement diarrhée). Elle provoque des rectorragies minimes (un peu de sang rouge est visible sur le papier toilette). Elles sont associées à une douleur lors de l’émission des selles.
Des lésions de grattage de l’anus
Une mycose, de l’eczéma de contact ou du psoriasis, provoquent des démangeaisons (prurit anal) responsables de lésions de grattage de l’anus qui saignent facilement. De faible abondance, le sang rouge est retrouvé sur le papier d’essuyage.
Des ulcérations du rectum par traumatisme
Les saignements sont souvent dus à la prise répétée de la température rectale et surviennent alors juste après l’utilisation du thermomètre.
D’autres traumatismes peuvent être en cause : traumatisme sexuel, plaie par balle ou arme blanche, accident…
Une tumeur de l’anus, du rectum ou du colon
Qu’elles soient bénignes comme les polypes, ou malignes en cas de cancer colorectal, les tumeurs sont responsables de saignement, parfois invisible à l’œil. Le sang peut aussi être mélangé à la selle, associé à des glaires ou apparaître de façon isolée, en dehors de la défécation.
Les tumeurs de l’anus provoquent des saignements répétés, mais de faible importance.
Une maladie inflammatoire du colon ou du rectum
La présence de sang rouge dans les selles peut être due :
- d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI), surtout la rectocolite hémorragique, plus rarement la maladie de Crohn ;
- d’une atteinte infectieuse du rectum par une infection sexuellement transmissible ;
- d’une diarrhée aiguë infectieuse (gastro-entérite) ;
- d’une colite ischémique de la personne âgée (la muqueuse du côlon ou du rectum est inflammatoire, voire ulcérée : les lésions sont dues à une interruption de vascularisation de la paroi du côlon ou du rectum).
Une diverticulose du colon
Il s’agit d’une anomalie anatomique acquise du côlon. Elle se caractérise par la présence de diverticules coliques (cavités en cul de sac communiquant avec l’espace au milieu du côlon). Cette maladie est souvent responsable d’une rectorragie importante.
Une angiodysplasie colique
Des malformations vasculaires sont situées au niveau du colon. Elles sont fréquentes surtout chez les personnes âgées et peuvent saigner abondamment.
Une complication d’un traitement
Des saignements par l’anus peuvent survenir après certains soins, à savoir :
- une radiothérapie pelvienne (pour cancer de la prostate, du col utérin, du rectum…) responsable d’une inflammation du rectum (rectite) qui se traduit par des saignements au moment de la défécation, par une envie plus fréquente et parfois douloureuse d’aller à la selle, des faux besoins et des brûlures au niveau de l’anus ;
- la prise de traitements anticoagulants ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) favorisant les saignements du tube digestif ;
- l’utilisation de pommades ou suppositoires qui irritent la muqueuse du rectum ;
- un acte de chirurgie digestive ;
- une coloscopie.
Mucus dans les selles chez le bébé et l’adulte
Le mucus dans les selles indique souvent une inflammation de l’intestin (inflammation du côlon).
Cela peut se produire en même temps que :
- La constipation,
- La diarrhée.
Le mucus est une substance qui peut être généralement :
- Transparente,
- Blanche ou blanchâtre,
- Jaune ou jaunâtre.
Il n’a pas la couleur marron ou brunâtre des selles normales.
La consistance est identique à celle de la gélatine et elle est produite par la muqueuse du gros intestin.
© fotolia.com
Le mucus est également produit par d’autres organes du corps, par exemple les poumons) où il contribue à piéger les particules étrangères qui sont inhalées.
Dans l’intestin, le mucus :
- Protège la paroi interne,
- Facilite la circulation des selles.
La perte de mucus dans les selles n’est pas une raison d’avoir de l’anxiété, mais cela peut être le signe d’une maladie.
Le mucus :
- Lubrifie la paroi interne des organes,
- Permet aux matières fécales de passer sans problèmes.
Une petite quantité de mucus dans les selles est normale.
Cependant, des quantités importantes de mucus peuvent indiquer une maladie intestinale lorsque cela se produit associée à :
- De la diarrhée,
- Des maux de ventre,
- Du sang dans les selles.
En cas de mucus inhabituel dans les selles, il faut toujours commencer par un examen médical approfondi pour déterminer la cause sous-jacente.
Certains types de cancer de l’intestin provoquent plus de mucus que la moyenne, trouver du mucus dans les selles ne signifie pas automatiquement que la personne a un type particulier de cancer (comme le cancer colorectal).
Les causes de mucus dans les selles
Une quantité anormale de mucus dans les selles peut être causée par différentes maladies, par exemple :
- Une inflammation,
- Une infection,
- Une occlusion intestinale,
- Une tumeur maligne.
Le mucus dans les selles peut être provoqué par des maladies du tractus digestif, y compris :
1. Infection gastro-intestinale
Une infection bactérienne gastro-intestinale peut être :
- Une intoxication alimentaire à la Salmonella,
- Une infection à Campylobacter,
- La diarrhée du voyageur (tourista).
En général, dans ce cas, le médecin prescrit des antibiotiques et des ferments lactiques, même si le patient est un enfant.
2. Dysenterie bactérienne
La dysenterie est une infection bactérienne qui provoque la production de mucus.
Parfois, une personne peut avoir :
- Du pus dans les selles,
- Les selles rouges (sang dans les selles),
- Des douleurs abdominales intenses,
- Une perte involontaire de poids.
Ce sont des symptômes graves d’infection qui peut être mortelle si on ne se soigne pas immédiatement.
La gastroentérite virale (infection du système gastro-intestinale) peut provoquer :
- La nausée,
- Les vomissements,
- La diarrhée,
- La fièvre,
- Les crampes abdominales.
Les infections par des parasites intestinaux comme le Giardia Lambdia peuvent provoquer :
- La diarrhée,
- Une mauvaise absorption,
- L’obstruction intestinale (dans les cas les plus graves).
Certains types de vers dans l’intestin, par exemple les oxyures peuvent provoquer des graves démangeaisons anales, surtout la nuit.
3. Rectocolite hémorragique (colite ulcéreuse)
Dans la rectocolite hémorragique, la membrane muqueuse du gros intestin (côlon) :
- Devient enflammée,
- Développe de petites lésions qui sont appelées ulcères.
Ces ulcères saignent et peuvent provoquer la production de :
- Pus,
- Mucus.
Le mucus peut devenir assez volumineux et on le voit sortir en même temps que les selles.
4. Syndrome du côlon irritable (SCI)
Dans le syndrome de l’intestin irritable, il peut y avoir une augmentation de la production de mucus dans l’intestin qui sort avec les matières fécales.
Le mucus peut se former :
- Surtout en cas de SCI avec une diarrhée prédominante,
- Rarement lorsque le patient souffre de SCI avec constipation – prédominante ou dans la forme alternée.
© alamy.com
5. Maladie de Crohn
L’expulsion du mucus dans les selles des adultes peut se produire mais cela est rare chez les personnes qui souffrent de la maladie de Crohn.
Si le mucus se révèle filandreux dans les selles d’une personne qui a la maladie de Crohn, cela peut être également lié au développement de fissures anales
6. Abcès rectal
Un abcès péri-anal produit des symptômes différents, par exemple :
- De la fièvre,
- Des rougeurs,
- Une gêne ou des douleurs dans la région anale.
Une personne peut aussi avoir un liquide semblable au pus qui vient de l’orifice de l’abcès ou lorsqu’elle s’essuie après être allée à la selle.
Ceci est différent de mucus filandreux dans les selles parce qu’en réalité, le pus et les autres fluides s’accumulent dans un abcès à cause d’une infection.
Lorque l’abcès devient chronique, une fistule anale (une cavité ou un canal de communication anormal entre le canal anal et la peau autour l’anus) peut se produire.
7. Hémorroïdes externes
Si les hémorroïdes sortent en dehors de l’anus, des écoulements de mucus peuvent se former qui se retrouvent :
- Dans les selles,
- Sur le papier toilette.
8. Autres causes
© alamy.com
- Les fissures anales (lésions cutanées),
- Une tumeur du système digestif,
- Des allergies et des intolérances alimentaires :
- La maladie cœliaque (intolérance au gluten contenu dans le blé et dans d’autres céréales qui provoque des dommages à l’intestin),
- L’allergie alimentaire (réaction allergique à certains aliments),
- L’intolérance au lactose (l’incapacité à digérer le lactose, le sucre présent dans les produits laitiers),
- La diverticulite (inflammation d’une protrusion anormale dans le côlon),
- L’ulcère rectal,
- Certains médicaments, par exemple, le traitement antibiotique pour éliminer l’Helicobacter pylori,
- L’endométriose, en particulier lors de la phase menstruelle du cycle.
Le mucus dans les selles chez le nouveau-né
En général, le mucus dans les selles chez le bébé indique une infection, la plus fréquente est la gastro-entérite, durant laquelle le nourrisson a également la diarrhée.
Quand faut-il s’inquiéter ? Les causes graves ou mortelles de mucus dans les selles
Dans certains cas, le mucus dans les selles peut être le symptôme d’une maladie grave ou dangereuse qui doit être évaluée immédiatement.
Parmi celles-ci, il y a :
1. Occlusion intestinale
Une occlusion intestinale provoque de la constipation, de fortes crampes abdominales et des vomissements outre l’évacuation du mucus.
Une occlusion intestinale peut être causée par l’une des nombreuses maladies qui causent des selles dures :
- Des adhérences (tissu cicatriciel),
- Une hernie inguinale ou abdominale,
- Des calculs biliaires,
- Une tumeur,
- Après avoir ingéré un objet non alimentaire.
L’obstruction est généralement traitée à l’hôpital, une intervention chirurgicale est parfois nécessaire pour enlever les matières fécales.
2. Invagination intestinale
L’invagination intestinale est une maladie où l’intestin se plie et une partie de l’intestin glisse dans la région à côté.
L’invagination intestinale est plus fréquente chez les enfants jusqu’à un an.
Parmi les symptômes, il y a :
- Les crampes abdominales,
- Du sang et du mucus dans les selles,
- Des vomissements,
- Le ventre gonflé.
Si on n’effectue aucun traitement, l’invagination peut provoquer :
- Un faible apport de sang dans l’intestin,
- Une nécrose de l’intestin,
- Une péritonite,
- Un choc hypovolémique.
Volvulus du colon (torsion du côlon)
Il s’agit de la torsion de l’intestin sur lui-même, ce qui peut réduire l’afflux de sang, et provoquer une obstruction et une nécrose des tissus.
© alamy.com
Les autres symptômes qui peuvent survenir en même temps que le mucus dans les selles
Les autres symptômes varient en fonction de la maladie ou du trouble sous-jacent.
Les symptômes qui affectent fréquemment l’appareil digestif peuvent également impliquer d’autres organes du corps.
Les symptômes des voies digestives qui peuvent se produire en même temps que le mucus dans les selles :
- Les douleurs abdominales au bas ventre ou les crampes abdominales, par exemple en cas de :
- Dysenterie,
- Syndrome de l’intestin irritable,
- Diverticulite,
- Endométriose,
- Obstruction intestinale,
- Le ventre gonflé ou l’air dans l’estomac, en cas de maladie cœliaque ou de syndrome de l’intestin irritable,
- L’odeur des matières fécales particulièrement mauvaise, surtout en cas d’infection,
- Le sang dans les selles (le sang peut être rouge, noir ou goudronneux),
- Des changements dans la couleur ou la consistance des selles,
- Les selles molles, surtout en cas d’infection intestinale,
- L’incontinence fécale (incapacité à contrôler les selles),
- Le météorisme ou des flatulences, par exemple en cas de syndrome de l’intestin irritable,
- La nausée avec ou sans vomissements,
- La douleur lorsque l’on va à la selle en cas d’hémorroïdes ou de ragades anales,
- Un besoin urgent d’aller à la selle peut être provoqué par la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.
D’autres symptômes que l’on peut remarquer sont :
- La fièvre,
- Le mal-être général,
- L’urticaire.
© fotolia.com
Couleur des selles
En plus du mucus, on peut remarquer une couleur de selles anormales, par exemple si elles sont oranges, la cause peut être des aliments riches en bêta-carotène :
- Les carottes,
- Les pommes de terre douces,
- Les abricots,
- Les citrouilles,
- Les courges,
- Les melons,
- Les mangues.
Traitement pour le mucus dans les selles
Le traitement dépend de la maladie qui provoque la formation de mucus, on peut avoir besoin de :
- Médicaments,
- Une intervention chirurgicale,
- Une bonne alimentation suffit à guérir.
Il faut en parler avec le médecin avant de prendre les médicaments pendant la grossesse ou durant l’allaitement.
Les remèdes naturels pour le mucus dans les selles
Parmi les remèdes naturels pour le mucus dans les selles, il y a :
Les graines de psyllium
Les graines de psyllium ont des propriétés :
- Prébiotiques car elles aident à rééquilibrer la flore intestinale,
- Anti-inflammatoires,
- Laxatives en cas de constipation car elles ramollissent les selles et augmentent le volume de la matière fécale. De cette manière elles stimulent le péristaltisme,
- Antidiarrhéiques car elles absorbent les liquides de l’intestin.
Elles sont particulièrement indiquées en cas de :
- Colite,
- Syndrome de l’intestin irritable.
Il est conseillé d’ajouter 5 à 7 grammes de graines de psyllium dans l’alimentation quotidienne.
Il faut boire au moins un verre d’eau après avoir mangé les graines.
De plus, la réduction du stress peut être utile.
Régime et alimentation pour le mucus dans les selles
Une alimentation saine et riche en fibres contribue à faciliter le fonctionnement du système digestif.
Éviter la consommation excessive de café, de caféine et de thé peut réduire le mucus dans les selles, étant donné que la caféine peut causer des complications digestives.
Un changement d’alimentation peut-il aider à prévenir le mucus dans les selles ?
Pour éviter le mucus dans les selles et prévenir les récidives, il est recommandé de suivre des habitudes alimentaires saines.
Pour améliorer la santé de l’intestin, il faut ajouter des aliments riches en fibres tels que :
- Les fruits et les légumes,
- Le son,
- Les haricots secs,
- Les framboises.
Il faut éviter les aliments épicés ou transformés.
De cette façon, la santé digestive globale pourra s’améliorer.
Le jeûne
Un jeûne de 2 à 3 jours (lorsqu’on n’a pas de contre-indications) est excellent car :
- Le corps se concentre sur le traitement de l’infection ou de l’inflammation car il ne doit pas utiliser d’énergies pour la digestion,
- Cela favorise la cicatrisation des blessures et des ulcères,
- Cela a un effet désintoxicant car le foie peut se concentrer sur l’élaboration des toxines du corps, étant donné qu’il ne doit pas métaboliser les nutriments qui viennent de l’intestin.
À lire aussi :
- Perte de poids pendant la grossesse et chez le bébé
- Mucus dans les urines
- Sang dans les selles
Giovanni DeFilippo
Je m’appelle Giovanni Defilippo, je suis un médecin généraliste de Rubiera (Italie) à la retraite, avec 40 ans d’expérience (numéro d’inscription à l’ordre des médecins de Reggio Emilie : 1373).
Le syndrome du côlon irritable
Dernière mise à jour: mars 2015 | 601943 visites Dans cet article Le syndrome du côlon irritable
- Le syndrome du côlon irritable
- De quoi s’agit-il ?
- Les causes
- Le médecin
- Le diagnostic
- Les conseils
dossier Le syndrome du côlon irritable, aussi appelé syndrome de l’intestin irritable, est une affection très fréquente puisque 20% des adultes seraient concernés. Il s’agit d’une pathologie particulièrement ennuyeuse, douloureuse, invalidante. Mais contrairement à ce que d’aucuns pensent, elle ne constitue pas un facteur de risque de développer un cancer du côlon.
De quoi s’agit-il ?
On parle de syndrome du côlon irritable en cas d’inconfort intestinal pendant plus de trois mois durant l’année écoulée. La douleur est un symptôme majeur, avec :
• les ballonnements
• une alternance de diarrhée et de constipation
• une présentation anormale des selles : molles, liquides ou très dures
• des changements lors des déjections (devoir pousser de façon inhabituelle…)
• la sensation que les déjections ne sont pas complètes
• la présence de glaires dans les selles, mais pas de sang
• des flatulences et un ventre sensible à la palpation, notamment le gros intestin
D’autres plaintes peuvent également être observées : sensation de malaise, moins bonne digestion, dyspepsie, fatigue, douleurs lors de la miction. On y associe parfois de l’anxiété, du stress ou encore des symptômes dépressifs. Les plaintes sont souvent de longue durée avec des pics, des périodes » avec » et des périodes » sans « , des moments de répit…, et toujours de façon imprévisible.
Les causes
Il n’existe pour l’instant aucune explication formelle et universelle qui permette de comprendre les mécanismes (apparition et rechutes) du syndrome du côlon irritable. Les plaintes peuvent se manifester après une infection intestinale antérieure (salmonellose par exemple) ou en période de grand stress. Certains chercheurs évoquent le manque de fibres dans l’alimentation ou une intolérance au lactose.
Le médecin
Le syndrome du côlon irritable est une affection invalidante mais relativement bénigne, et il est toujours préférable de se tourner vers un médecin pour recevoir les conseils adéquats.
En tout état de cause, et au-delà du syndrome du côlon irritable, cette consultation médicale est vivement recommandée en cas :
• de perte de poids supérieure à 3 kg en un moins d’un mois, sans explication
• d’antécédents familiaux de cancer de l’intestin
• de douleurs dans le bas du ventre
• de fièvre accompagnant les douleurs abdominales
• de plaintes suspectes survenant lors de la prise de certains médicaments (antibiotiques, antagonistes calciques, diurétiques, morphine, codéine) ou après avoir consommé certains aliments ou bu certaines boissons
• de présence de sang dans les selles
• de diarrhée intermittente depuis plus de deux semaines (beaucoup moins si les selles sont presque toujours liquides)
• de constipation chronique malgré l’utilisation de laxatifs, de fibres, de suppositoires à la glycérine…
Le diagnostic
En général, le médecin posera le diagnostic sans devoir nécessairement recourir à des examens plus approfondis (scanner, IRM, coloscopie…). Il s’agira bien entendu d’éliminer l’hypothèse d’un cancer, de polypes ou de la maladie de Crohn. Chez les personnes âgées qui expriment des plaintes pour la première fois, un examen complémentaire sera cependant nécessaire pour exclure le cancer de l’intestin avec suffisamment de certitude.
Les conseils
• L’un des points les plus importants consiste à essayer de maîtriser son stress. Le soutien et les conseils du médecin sont essentiels pour rassurer le patient. Le stress et l’anxiété peuvent mener à un cercle vicieux.
• Il faut continuer à vivre le plus normalement possible, en poursuivant ses activités. Certains patients y rechignent, par crainte que les symptômes s’aggravent. C’est une erreur.
Il peut être utile de chercher à déterminer si certains aliments favorisent l’apparition des crises, et dans ce cas les éviter.
Plus fondamentalement, un régime alimentaire équilibré est la meilleure option. Cela signifie :
• la consommation quotidienne de fruits et de légumes
• des apports suffisants en fibres
• bien s’hydrater
• limiter les graisses
Il est important de pratiquer une activité physique régulière (même d’intensité modérée).
Les laxatifs de lest constituent une option contre la constipation lorsque les adaptations du mode de vie s’avèrent insuffisantes. Face à la diarrhée, des suppléments de fibres améliorent la consistance des selles. En ce qui concerne la douleur, certains médicaments (antispasmodiques) peuvent apporter un soulagement.
publié le : 02/02/2011 , mis à jour le 06/03/2015
Constipation de l’adulte
Mis à jour : Vendredi 13 Décembre 2019
Sommaire
Qu’est-ce que la constipation ?
La constipation se définit comme une difficulté à évacuer les selles. Elle a souvent plusieurs causes : l’absence d’activité physique, une alimentation pauvre en fibres, et une hydratation insuffisante. Elle peut également être liée à : un changement de mode de vie ou d’alimentation, des problèmes psychiques, au stress, ou à l’arrêt du tabac. Les personnes âgées de plus de 55 ans auraient 5 fois plus de risque de souffrir de constipation que les adultes plus jeunes.
Comment savoir si on est constipé ?
Il y a constipation lorsque la fréquence des selles est inférieure à trois par semaine. Mais ce n’est pas une règle absolue ; certaines personnes vont à la selle seulement deux fois par semaine et se sentent parfaitement à l’aise. C’est pourquoi on ne parle de constipation que si celle-ci entraîne une sensation désagréable de lourdeur, des crampes dans le ventre, des ballonnements, ou des douleurs à la défécation.
En effet, lors de ces épisodes, les selles sont souvent dures, sèches et difficiles à évacuer. La constipation provoque parfois l’émission périodique de glaires liquides, peu abondantes, appelées fausses diarrhées. L’eau des selles et les sécrétions intestinales sont évacuées sous forme liquide au lieu d’être absorbées par le côlon. S’il y a présence d’hémorroïdes, les selles sèches peuvent les faire saigner. La présence de sang dans les selles doit être considérée comme un signe d’alerte.
La constipation est-elle fréquente ?
Dans les pays occidentaux, le nombre de personnes souffrant de constipation chronique est estimé entre 3 et 5 % de la population adulte. La constipation occasionnelle est encore plus fréquente.
Les personnes de plus de 55 ans auraient 5 fois plus de risque de souffrir de constipation que les adultes plus jeunes.