Table des matières
- La reproduction du lapin nain
- La différenciation des sexes
- La puberté
- L’accouplement du lapin
- L’ovulation
- Les portées
- Elevage et reproduction du lapin nain
- Sexage
- La maturité sexuelle
- Le cycle de la femelle
- La copulation
- La pseudo-gestation
- La mise bas
- Le suivi de la reproduction
- La reproduction du lapin
- La maturité sexuelle chez le lapin
- La capacité de reproduction des lapins
- L’accouplement du lapin
- La gestation chez la lapine
- Et le papa dans tout ça ?
- Puis-je faire reproduire ma lapine ?
- Conclusion
- DE LA NAISSANCE AU SEVRAGE
- 1/ Le test de la lapine ou de Friedman
- 2/ Le test de Hogben, la grenouille Xenopus
- 3/ Le test du sac d’orge et du sac de blé
- 4/ Le test de l’aiguille marocaine
- Le dosage des béta hCG
- Un petit historique: il y a 40 ans…
- Comment fonctionne un test de grossesse ?
La reproduction du lapin nain
La différenciation des sexes
Il existe plusieurs différences visibles entre les mâles et les femelles. Tout d’abord, l’observation même du sexe qui consiste à appuyer délicatement sur l’orifice génital, s’il s’agit d’un mâle on remarque le pénis qui sort, alors que chez la femelle on observe une fente. Le mâle présente aussi des testicules extérieurs, dépourvus de poils et donc visibles. La femelle présente quant à elle un fanon (bourrelet de graisse au niveau du coup), absent chez le mâle. Une autre différence est la distance entre l’anus et l’orifice génital qui est plus grande chez les mâles que chez les femelles.
Ces différences ne sont pas forcément évidentes à observer sur de jeunes lapins nains.
La puberté
La puberté arrive généralement entre 4 et 6 mois. Elle se manifeste par une modification du comportement, à savoir :
- un marquage du territoire (urines et crottes)
- une excitation sexuelle, souvent accompagnée de bruits (« honk-honk ») formant un véritable rituel nuptial
- l’apparition d’agressivité envers le partenaire
L’accouplement du lapin
L’âge idéal est de 8 mois à 4 ans. La lapine est réceptive toute l’année, mais a des périodes de réceptivité plus prononcées. Pendant celles-ci, sa vulve est rouge et sa queue est relevée, elle n’hésite pas à se coucher dès qu’on la caresse.
Il vaut mieux apporter la lapine chez le lapin car celui-ci, dans un milieu qu’il ne connaît pas, aura plus tendance à s’intéresser à son nouveau milieu plutôt qu’à la lapine
Le lapin va tourner autour de la lapine quelques secondes, qui relève alors sa croupe, puis il la chevauche. L’accouplement est rapide, le mâle s’allonge souvent après, essoufflé.
L’ovulation
Elle est déclenchée par l’accouplement et est suivie par la fécondation, qui n’est pas forcément obligatoire après l’accouplement.
Elle dure entre 30 et 32 jours. Quelques jours avant la mise à bas, la lapine s’arrache des poils pour faire son nid. La mise à bas dure de 30 minutes à 2 heures. La lapine coupe ensuite le cordon ombilical et mange le placenta.
Les portées
Le nombre de portées par an est de 2 à 4, chacune d’elle donnant naissance à 2 à 12 petits (4 à 5 en moyenne). Les lapereaux sont aveugles, nus, ont les yeux et les oreilles fermés : on dit qu’ils sont nidicoles. Ils se développent très rapidement : leurs poils apparaissent au bout de 5 jours environ tandis que leurs yeux s’ouvrent au bout de 10 à 15 jours.
Lapereaux, adorables petits bébés de lapins nains
La lapine possède 4 paires de mamelles qui lui permettent d’allaiter ses petits, avec une fréquence d’une fois par jour. Les petits sont sevrés au bout de 8 semaines.
Attention : évitez de toucher les petits lapereaux car la mère pourrait les laisser ou les manger !
Elevage et reproduction du lapin nain
Si noble que soit ce désir, n’oubliez pas que cette joie se paye d’obligations. Aussi, réfléchissez bien.
Pouvez-vous laisser votre lapin d’appartement avoir des petits ?
Répondez honnêtement aux questions suivantes :
- Est-ce que vous ou votre famille aurez le temps de vous occuper ; correctement de la lapine durant la i gestation, puis des petits ?
- Est-ce que le temps de la gestation (; (un mois) et de l’élevage des petits ((deux mois) ne tombent pas ( justement au moment des vacances, d’un déménagement, ou d’une période d’intense activité professionnelle ? Dans ce cas, il ; vaudrait mieux repousser ce projet à plus tard.
- Est-ce que votre cage est assez grande pour que la lapine ait assez de place à côté de l’abri où elle aura mis bas, pour elle et ses petits ?
- Si vous souhaitez garder un ou plusieurs petits, il vous faudra prévoir à temps leur hébergement (nouvelle cage ou clapier).
- Si vous avez l’intention de donner les petits, songez-y à l’avance (famille, animaleries, associations de protection des animaux). Il n’est pas toujours facile de trouver de bonnes mains pour accueillir les petits.
- Parlez à l’avance avec vos enfants de votre intention de donner les petits, sinon il y aura des larmes.
- Si vous souhaitez élever plusieurs portées, il vous faut approfondir vos connaissances, et disposer de beaucoup de temps et d’espace. Si vous n’avez qu’un appartement avec balcon, c’est insuffisant. Si vous souhaitez réellement pratiquer l’élevage, il vaut mieux adhérer à une association d’éleveurs de lapins. Vous y trouverez les conseils d’éleveurs expérimentés, qui vous aideront. Pour pratiquer l’élevage des lapins, il vous faut apprendre ce que sont l’hérédité et les races et visiter les expositions.
Bien choisir les parents
Vous devrez bien sûr veiller à ce que les futurs parents soient en bonne santé et adultes. Les lapins sont prêts à se reproduire vers douze semaines, et il faut alors séparer les mâles et les femelles d’une même portée. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut les accoupler tout de suite. Si vous faites couvrir votre lapine trop tôt, elle risque des lésions irréparables.
Le bon âge : Pour les races de petite taille, attendez au moins six mois, sept pour Ses races moyennes, et huit pour les races de grande taille. Ce ne sont que des âges indicatifs, il faut tenir compte du développement de chaque individu. Recommandation : ne multipliez pas les expériences désordonnées avec des lapins trop différents. Prenez un mâle de préférence un peu plus petit.
Si vous avez des lapins nains, tenez compte des caractères raciaux. Les coloris, par contre, peuvent être croisés. Vous aurez quelques surprises “multicolores” qui peuvent être ravissantes.
Pour l’élevage normalisé, ne prenez que des lapins de la même race pure ; vérifiez alors qu’ ils sont bien tatoués par l’éleveur et enregistrés.
Les chaleurs
Les chaleurs sont les périodes où un animal est excité sexuellement et r prêt pour l’accouplement. Pour les chattes et les chiennes, il s’agit de périodes limitées, tandis que le lapin domestique est fertile durant presque toute l’année. Il suffit parfois de la simple présence d’un mâle à proximité pour que la femelle soit en chaleur. Au point qu’elle donnera tous les signes apparents d’une grossesse. Elle se met alors à ramasser de la paille pour garnir l’abri, ne cesse de gratter avec excitation dans sa litière, et peut même devenir agressive avec les autres femelles du groupe. Ne vous y trompez pas ! Seul le ventre visiblement plus rond, les tétons gonflés et le duvet qu’elle s’arrache au ventre pour tapisser le nid juste avant le terme vous permettront de reconnaître une grossesse avec certitude.
L’accouplement
Je laisse mes lapins s’accoupler quand je les lâche en liberté. Cela me permet d’observer leur comportement naturel : le mâle, les pattes raides, décrit des cercles autour de la femelle, puis tous deux se bécotent tendrement ou jouent à se poursuivre. Si vous souhaitez que l’accouplement ait lieu en cage, vous mettrez la lapine dans la cage du mâle, jamais le contraire, car le mâle ne se sentirait pas en sécurité, et la lapine agressive risque de le mordre. Si la femelle est prête pour l’accouplement, elle s’étend à terre et “s’offre” en soulevant l’arrière-train. La copulation est très rapide, pas plus de 15 secondes. Après l’éjaculation, le mâle se laisse glisser avec un petit grognement à côté de la lapine et y reste quelques secondes, épuisé. Vous ne pourrez pas provoquer l’accouplement, par exemple en attachant la queue de la lapine. Faites plutôt preuve de patience et d’amour, et acceptez qu’une lapine rejette un mâle : les lapins ont aussi leurs préférences.
La lapine est grosse
La gestation dure de 28 à 31 jours à partir du jour de la fécondation. Si la portée est particulièrement importante, la lapine peut parfois accoucher plus tôt. S’il n’y a que deux petits, et surtout s’ils sont assez gros, la naissance peut ne se produire qu’au trente-cinquième jour. Mais les petits qui ont été portés au-delà du terme sont souvent mort-nés.
Les signes : pendant la gestation, la lapine se met à gratter nerveusement dans sa litière. Elle retourne tout et cherche à construire un nid dans le coin le plus reculé de la cage. Elle est plus nerveuse que d’habitude, craintive, et a tendance à griffer. Dans les derniers jours, elle reste couchée en s’arrachant les duvets du ventre.
L’avortement spontané des foetus : c’est un phénomène encore inexpliqué. On observe cette forme de contrôle des naissances chez tous les lapins, sauvages ou domestiques. Les chercheurs n’ont découvert ni maladie ni dérangement hormonal à l’origine de ce processus. On suppose que ces animaux hypersensibles sont capables d’arrêter une gestation lorsque l’environnement est trop agressif. Raison de plus pour entourer la lapine de tous vos soins.
Les quatre règles d’or de la gestation
- Nourriture : Qu’elle soit particulièrement riche et variée. Donnez en supplément des préparations riches en calcium et en vitamines (dans les animaleries) et veillez à ce que l’animal ait toujours de l’eau à sa disposition.
- Comment la traiter : ne la prenez dans les bras que si c’est absolument nécessaire, surtout la dernière semaine. Ne laissez pas pendre ses pattes, soutenez-la immédiatement de l’autre main. Une lapine bien apprivoisée reste docile et se laisse caresser même durant la grossesse. Elle peut cependant être nerveuse et réagir de façon craintive ou agressive aux gens ou aux animaux inconnus. C’est normal.
- Comportement avec les autres lapins : si vous avez plusieurs femelles, éloignez la lapine qui attend des petits car elle est presque toujours agressive envers les autres. L’animal ne fait que protéger son nid, son territoire, des rivales. Face aux mâles, le comportement est extrêmement variable. Elle repousse (sous l’effet d’une hormone sécrétée par le corps jaune) les jeunes mâles qui l’importunent mais elle accepte la présence d’un mâle castré ou qui la laisse en paix. Elle se laisse lécher et câliner par lui.
- conduite à tenir : ne changez pas la cage avant l’accouchement, et laissez-la à l’emplacement habituel. Protégez l’animal de toute agitation.
La naissance approche
Dix jours environ avant le terme prévu, changez la litière et le foin dans la cage, et mettez-y une caisse si vous ne disposez pas d’un abri. Presque toutes les lapines vont se mettre aussitôt au travail. L’instinct de la lapine la pousse à mettre ses petits au monde dans un recoin sombre où elle peut se cacher. L’abri protégera aussi les petits du froid et des courants d’air et les empêchera de sortir trop tôt.
Quelques jours avant la naissance, la lapine commence à s’arracher le duvet du ventre pour en tapisser son nid. Elle reste souvent étendue, et son ventre bien rond ne vous laissera pas de doute : c’est pour bientôt. Si vous avez noté les dates, il vous sera plus facile de prévoir le jour de la naissance.
Les petits sont là !
La lapine n’a pas besoin d’aide pour mettre au monde ses petits, Chez elle, tout se passe très vite et sans bruit et je ne suis encore jamais parvenue à assister à la naissance. La dernière fois, voulant en avoir le cœur net, je suis restée quatre heures immobile et silencieuse devant la cage. La lapine ne quittait plus son abri et ne mangeait plus. Mais le téléphone a sonné juste au moment des premières contractions. Je me suis laissée aller à bavarder un quart d’heure, et quand je suis revenue, tout était terminé. La lapine avait mis au monde tous ses petits, les avait léchés, avait coupé les cordons et mangé le placenta, laissant le nid bien propre. Les petits étaient déjà en train de téter.
Il peut arriver que la mère mutile ses petits. Je l’ai vu faire à une lapine très nerveuse et craintive que j’avais en pension. Après une naissance difficile, elle avait sans doute tiré un des petits par la patte, et dans sa hâte à faire disparaître les membranes et le cordon, elle ne s’est pas arrêtée au petit. Il lui manque un bout d’oreille et de patte. Les raisons de ce “cannibalisme maternel” demeurent mystérieuses.
Surveillance du nid
Après la naissance, vous devriez contrôler prudemment l’intérieur du nid. Caressez la lapine pour la tranquilliser, faites-la sortir de la cage avec une gourmandise si besoin est. Contentez-vous de soulever le couvercle de la caisse, d’écarter soigneusement le foin et le” duvet et vérifiez si tous les petits sont en bonne santé. Il faut enlever les petits morts ou les restes de placenta. Les lapines jeunes ou très nerveuses déposent parfois certains petits hors du nid. Remettez-les-y très vite. Les petits, qui n’ont pas de poils, ont besoin de beaucoup de chaleur et mourraient très vite de froid hors du nid. Répétez ce contrôle deux ou trois jours plus tard. Si les petits sont en bonne santé et bien nourris, ils ont le ventre bien rond. S’ils sont tout plissés et ont mauvaise mine, préparez-vous à ce qu’ils meurent dans les jours qui viennent : ils sont malades, ou trop faibles. Les petits s’affaiblissent très rapidement car la mère ne les nourrit que deux fois par jour. Vous pouvez essayer de les nourrir vous-même, mais ce n’est pas très aisé.
La croissance des petits
1re semaine : les petits viennent au monde complètement nus, aveugles, sourds, lis se tiennent chaud mutuellement au creux du nid et la mère les nourrit deux fois par jour. Le colostrum, lait des premières heures après la naissance, est très riche en protéines et contient des anticorps indispensables.
7e au 11e jour : les petits ouvrent les yeux, leurs corps se couvrent d’un duvet blanc. On peut déjà deviner la couleur et les dessins de leur futur pelage. Comme le lait de la lapine est très riche, les petits doublent leur poids de naissance en une semaine. 2e semaine ; quand ils se sentent assez forts, les petits rampent hors de leur abri. Leur pelage est déjà épais et cotonneux. Ils s’essayent aux premières galipettes, et perdent chaque fois l’équilibre. Dans le nid, la mère les lèche après chaque tétée, elle mange leurs déjections, ce qui active le fonctionnement intestinal, et veille à la propreté du nid. Dès que la mère les avertit en tambourinant qu’elle craint un danger, les petits disparaissent en un éclair dans l’abri, ou sous l’armoire, si c’est l’heure de la sortie. 3e semaine : les sorties se multiplient. Les petits savent déjà faire le beau sans perdre l’équilibre. Ils furètent partout et grignotent la paille et le foin qu’ils trouvent sur leur chemin.
4e et 5e semaines : les petits sont toujours après la pauvre mère et réclament la tétée. Ils sont capables de grimper sur le toit de leur abri ou sur le canapé. Ce sont de véritables équilibristes et leurs poursuites espiègles sont très drôles. Laissez- les prendre beaucoup d’exercice dès le premier âge, c’est bon pour leur croissance, cela développe leur personnalité et leur sensibilité bien mieux que s’ils restaient enfermés. Les petits lapins commencent déjà à goûter aux graines, mais ils préfèrent les flocons d’avoine.
A partir de la 6e semaine : l’estomac et l’intestin peuvent maintenant parfaitement digérer la nourriture solide, mais les petits continuent aussi à téter leur mère.
8e semaine : les petits sont assez grands pour être donnés (sauf les angoras, qu’il ne faut pas donner avant douze semaines).
Combien de portées ?
Les lapins ont en moyenne six petits par portée. Les lapins nains n’en ont que deux ou quatre, les races de taille moyenne peuvent en avoir jusqu’à dix. Une lapine en bonne santé peut élever deux ou trois portées par an. Mais un éleveur sérieux ne la fera pas couvrir plus d’une ou deux fois par an. Pendant l’allaitement, la lapine a besoin d’une nourriture de qualité, de beaucoup d’exercice et d’eau en abondance.
L’élevage au biberon.
Les petits lapins ont un besoin vital du lait maternel, très riche et irremplaçable. Si la mère n’en a pas assez, ou si elle meurt, vous pouvez essayer de nourrir les petits avec du lait en boîte dissous à 10 %. A l’aide d’une seringue (sans l’aiguille !) donnez-en de toutes petites quantités au moins quatre fois par jour. Puis massez prudemment le ventre des petits et tenez-les au chaud sous une lampe à infrarouges (30°C). Plus tard, à partir de la troisième semaine, vous pourrez ajouter au lait de la bouillie d’avoine et du jus de carotte.
Mon conseil : cherchez plutôt une nourrice (adressez-vous à une association d’éleveurs de lapins).
La reproduction des lapins ne recèle aucun grand mystère. Mais avec quelques informations pratiques supplémentaires, votre élevage en sera d’autant plus florissant.
Sommaire de la page
- Le sexage
- La maturité sexuelle
- Le cycle de la lapine
- La copulation
- La gestation
- La pseudo-gestation
- La mise bas
- Le suivi de la reproduction
Sexage
Le lapin
Chez le lapin mâle adulte, les testicules du mâle sont bien visibles et placés un peu plus haut que le pénis. Une simple pression suffit à faire sortir le pénis.
Chez les sujets plus jeunes, c’est plus difficile car les testicules ne sont pas encore descendus dans le scrotum.
La lapine
L’ouverture du vagin est linéaire et facilement visible en pressant légèrement avec les doigts.
La maturité sexuelle
La maturité sexuelle intervient plus tôt chez les petites races que chez les grandes races:
- petites races: de 4 à 6 mois
- races moyennes: de 4 à 8 mois
- grandes races: de 5 à 8 mois
Le cycle de la femelle
La lapine n’a pas de cycle ovarien régulier. Elle présente plutôt une alternance de périodes où elle est réceptive au mâle et d’autres où elle ne l’accepte pas.
La période de réceptivité au mâle peut s’identifier par quelques indices:
- la vulve est rouge et légèrement enflée
- si l’on pose une main sur sa croupe, elle courbe le dos et expose ses organes génitaux
- la lapine est hyperactive et se frotte souvent le menton aux objets qui l’entoure
La copulation
Pour que la reproduction des lapins se passe au mieux, il faut toujours amener la femelle dans la cage du mâle et non l’inverse. Si l’on amène le lapin chez la femelle, il va tourner en rond, en perte de ses repères olfactifs.
Très rapidement, le mâle tourne autour de la femelle. Il lui saute dessus en la tenant par la nuque. La copulation proprement dite est très rapide: 2 à 3 secondes.
Tout de suite après, le mâle se laisse tomber sur le côté et pousse un petit cri.
Si la femelle n’est pas réceptive, il vaut mieux ne pas prolonger la rencontre au-delà d’un ¼ d’heure. Retirez la femelle de la cage du mâle et réessayer quelques jours plus tard.
Si la rencontre a réussi, l’ovulation se produit 9 à 13 heures plus tard.
La gestation de la lapine dure de 29 à 35 jours. La moyenne est de 31 jours.
Après une dizaine de jours, on peut délicatement palper le ventre et sentir les embryons sous forme de petites boules rondes. Attention, si l’on presse trop fort le ventre, on peut provoquer un avortement.
Certaines lapines, assez timides, ont besoin de tranquillité et n’aiment pas se faire manipuler. Il vaut mieux les respecter afin de ne pas les perturber.
Peu avant la mise bas, il faut installer le nid dans lequel on pose un peu de paille. La femelle l’arrangera à son goût. Juste avant la mise bas, elle ajoutera au nid des poils qu’elle s’arrache du ventre. Ceci permettra aux petits de disposer d’un nid douillet, bien chaud. En outre, cela dégage les mamelles afin de faciliter la tétée des jeunes.
Pendant la période de gestation, il faut veiller à ce que la lapine dispose d’une nourriture abondante et adaptée. Elle ne doit jamais manquer d’eau.
On veillera aussi à ce qu’elle ne souffre pas trop de la chaleur.
La pseudo-gestation
Il se peut que les mouvements liés à la copulation déclenchent une ovulation, sans que le mâle n’ait pu ou su transmettre son sperme.
Pendant 16 à 17 jours, son ventre se gonfle, elle s’arrache des poils du ventre. Il peut même y avoir une montée de lait.
Ensuite la situation retourne à la normale, puisqu’en fait la lapine n’était pas fécondée.
La mise bas
Les lapereaux naissent souvent tôt le matin.
Au fur et à mesure que les petits naissent, la lapine coupe le cordon et mange le placenta. Elle mange aussi les lapereaux mort-nés, ce qui préserve la bonne santé des autres.
Selon la race, un lapereau pèse entre 30 et 80 g.
Les lapereaux naissent nus (sans poils), aveugles (avec les paupières fermées), les oreilles fermées: ils sont totalement dépendants de leur mère.
Le suivi de la reproduction
Pour chaque individu de l’élevage, il est utile de consigner quelques informations, comme par exemple:
La reproduction du lapin
Si l’expression » chaud lapin » existe, ce n’est pas pour rien ! Quand on n’a ni crocs, ni carapace, ni griffes tranchantes, que l’on est herbivore et que l’on constitue une proie pour à peu près tous les carnivores, le seul moyen de survie dont on dispose est : la reproduction ! Pour un lapin, s’il veut perpétuer l’espèce, il n’y a plus une minute à perdre !
La maturité sexuelle chez le lapin
L’âge de la maturité sexuelle dépendant de la taille du lapin, les lapins nains atteignent plus rapidement leur puberté que les autres lapins. Ainsi, tout commence entre 4 et 6 mois chez le lapin nain, mâle comme femelle. Par exemple pour mes lapines, Pitchoune a atteint sa maturité sexuelle à 4 mois, et Gribouille à 6 mois.
» Mais comment savoir quand son lapin a atteint sa maturité sexuelle ? « . Par expérience, j’ai envie de dire, ne vous posez pas trop de questions, quand ça arrivera, vous le saurez ! Mais si cela vous inquiète vraiment, alors voici quelques signes :
- Le marquage du territoire par l’urine et les excréments ;
- Une agressivité prononcée envers son compagnon et peut-être vous-même ;
- Une excitation sexuelle exacerbée donnant envie à votre lapin ou à votre lapine de s’accoupler avec à peu près n’importe quoi.
Nous avons découvert que Pitchoune avait atteint sa maturité sexuelle quand celle-ci s’est mise à décrire des huits autour des jambes de mon conjoint Florent, lui faisant ainsi sa parade amoureuse. Pitchoune a atteint sa puberté à 4 mois et est aujourd’hui stérilisée.
Gribouille a atteint sa maturité sexuelle à 6 mois et nous l’avons découvert quand celle-ci a tenté de s’accoupler avec sa sœur Pitchoune. Celle-ci n’a évidemment pas apprécié que sa soeur lui monte sur la tête et l’a alors chassé à coups de crocs. Gribouille est elle aussi maintenant stérilisée.
La capacité de reproduction des lapins
Chez le mâle, il n’existe pas de périodes de chaleurs vraiment définies, celui-ci est toujours fertile et pour ainsi dire, toujours prêt à s’accoupler.
Chez la femelle, il existe des périodes de chaleurs. Celles-ci sont assez longues, d’environ 10 jours, et laissent place à des périodes d’inactivité d’environ 2 ou 3 jours. En résumé, les périodes d’inactivité de la lapine sont si courtes que cette dernière est pratiquement prête à s’accoupler tout le temps.
La réputation chaude des lapins n’est donc pas un mythe ! Laissez un mâle et une femelle non stérilisés ensemble et vous connaissez la suite ! Si votre chienne est en chaleur tous les 6 mois dites-vous bien que chiens et lapins n’ont rien à voir.
L’accouplement du lapin
L’accouplement est rapide, 30 secondes top chrono ! Pour cela la femelle montre qu’elle est disponible en levant sa croupe et sa queue. Le mâle monte alors sur la femelle. Après la saillie, le mâle se laisse tomber sur le côté en émettant un petit grognement.
Les lapines n’ont pas de règles, c’est l’accouplement qui provoque la libération des ovules, ce que l’on appelle » ovulation induite « , pratique !
La gestation chez la lapine
La gestation dure généralement une trentaine de jours. La naissance approche quand la lapine commence à confectionner un nid de poils en se les arrachant avec les dents.
Celle-ci est généralement assez courte, maximum 30 minutes et se déroule la nuit ou au tout début de la matinée. La mère coupe alors le cordon ombilical avec ses dents, mange le placenta et nettoie ses petits en les léchant. Mère, sage-femme et puéricultrice à la fois, les lapines font tout ! Ceci est bien sûr dans le cas où tout se passe bien durant la naissance, qu’il n’y a aucune complications.
Les bébés qui naissent sont aveugles, sans poils, et ont les oreilles fermés, on dit qu’ils sont nidicoles. Très petits, ils tiennent dans le creux de la main. Très rapidement, les bébés cherchent les 8 ou 10 tettes pour téter leur mère.
Plus le lapin est petit, moins il fait de lapereaux. Le lapin nain met en moyenne 4 ou 5 lapereaux au monde par portée, rares sont les portées qui vont jusqu’à 10 lapereaux chez les lapins nains, pourtant courantes chez les races géantes.
Et le papa dans tout ça ?
Après la mise bas, le mâle est généralement séparé de la femelle. Si certains mâles peuvent être gentils avec les bébés, d’autres peuvent être très agressifs à leur égard et les tuer. Dans tous les cas, il n’existe pas de rôle de père chez les lapins, celui-ci ne participe pas à l’élevage des petits. (Sur la photo ci-contre, Clafoutis, le papa, et son bébé nommé Baby-boy qui cherche à le téter ! Clafoutis est un gentil lapin !)
L’autre risque est également que le mâle s’accouple de nouveau avec la femelle entraînant une nouvelle gestation, même si celle-ci vient à peine de mettre bas. Si la lapine a la capacité d’enchaîner les gestations et de mettre plusieurs portées au monde par an, c’est dangereux pour sa santé, elle pourrait en mourir.
Puis-je faire reproduire ma lapine ?
Vous pouvez, rien ne vous l’interdit, mais je vous déconseille de le faire pour autant. Plus d’explications dans la page : » faire faire des bébés à son lapin » .
Conclusion
1 + 1 peut donc en faire beaucoup ! D’où cette capacité prodigieuse qu’ont les lapins à coloniser rapidement un milieu dans lequel ils sont introduits, ce qui fut notamment le cas de l’Australie, qui, ne sachant comment résorber le nombre grandissant des lapins qui détruisaient leurs cultures et anéantissaient leurs champs de leurs terriers, diffusèrent le virus de la myxomatose…mais ça c’est une autre histoire !
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DE LA NAISSANCE AU SEVRAGE
Une lapine commence à avoir ses chaleurs à partir de ses 4 mois, mais à seulement sa maturité sexuelle à 6 mois. Il est important de respecter cette âge afin qu’il n’arrive rien à la lapine ainsi qu’aux bébés ( bébés trop gros pour la mise bas, lapine pas prête psycologiquement et laisse mourrir ses bébés, risque de canibalisme envers les bébés, fausses couches,…). Une lapine primipare le plus souvent ne s’occupe pas de ses bébés ne sachant pas comment faire la première fois. Les prochaines portées sont généralement les plus prometteuses. La lapine est donc présentée au mâle ( et non l’inverse, car le lapin par curiosité va dabbord inspecter la cage de la lapine et manger se qu’il trouve) puis le mâle va ensuite monter sur la femelle. Si la femelle montre son derrière en se cambrant, elle est en chaleur, l’accouplement peut avoir lieu. Si au contraire elle s’afolle dans la cage, et « pleur », elle n’est pas prette à être saillie pour aujourd’huit. L’accouplement dure en général quelques secondes. Le lapin pousse un cri sourd, puis tombe sur le côté de la lapine (éjaculation) . Il faut ensuite retirer la femelle du mâle, car il peut y avoir ensuite une bagare sévère. Une gestation dure en moyenne 31 jours. La lapine va prendre du poids, puis ses tetines vont se mettrent à gonfler. Elle va aussi plus se nourrir. A 3 semaines de gestation, on sent les bébés bouger. Il est possible qu’une saillit ne marche pas, car il y a des périodes ou le sperme du lapin ne fonctionne pas, comme en période de mue.
Vous n’avez plus vos règles ? Vous vous dites sûrement que vous êtes enceinte. Votre premier réflexe est d’aller à la pharmacie en bas de chez vous pour acheter un test de grossesse. Vous pouvez aussi vous rendre chez votre médecin afin de faire une prise de sang. Mais si les choses sont si simples aujourd’hui, comment pouvaient-elles se passer avant ? Voici 4 tests qu’utilisaient les femmes pour savoir si elles étaient enceintes.
Attention : ces tests ne valent pas la technologie actuelle reposant sur l’utilisation de l’analyse sanguine. Ils ne sont pas prouvés scientifiquement ou alors exposent souvent à des résultats dits de « faux positifs » ou « faux négatifs ».
Sommaire
1/ Le test de la lapine ou de Friedman
Encore en vogue il y a 50 ans, le test de la lapine, ou de Friedman, peut paraître surprenant. À l’époque, pour avoir la certitude qu’une femme était enceinte, celle-ci devait se rendre dans un laboratoire d’analyses. Jusque-là, rien d’étonnant puisqu’une fois sur place, on lui demandait simplement un échantillon d’urine. Mais en suite les choses se gâtent, car celui-ci était injecté dans l’ovaire d’une lapine !
© widephish /
Après injection, si la lapine ovulait dans les jours suivants, la femme était déclarée enceinte. C’est grasse à la présence de l’HCG (Hormone chorionique gonadotrope humaine), l’hormone de la grossesse, que la lapine se met à ovuler. Si cette hormone n’était pas présente dans l’échantillon d’urine, l’animal n’aurait connu aucun changement.
2/ Le test de Hogben, la grenouille Xenopus
Le test de Hogden date de la fin du XIX ième siècle et s’est démocratisé dans les années 40 et 50. C’est encore une fois une histoire d’animal puisque, pour ce test, les laboratoires utilisaient des grenouilles de l’espèce des Xenopus.
Mais pourquoi celles-ci ? La Xenopus a été choisie dans les années 30 pour sa capacité à pondre toute l’année. De la même manière qu’avec le test de la lapine, on injectait sous la peau des grenouilles l’urine (fraîche et non traitée) d’une femme potentiellement enceinte.
En cas de grossesse, les hormones de grossesse de la femme enceinte agissaient sur la grenouille, qui produisait alors tout un stock de petites sphères noires et blanches.
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3/ Le test du sac d’orge et du sac de blé
Les Égyptiens avaient une technique bien particulière pour déterminer si une femme était enceinte et, si oui, quel était le sexe de l’enfant. La présumée mère devait, plusieurs jours de suite, uriner sur un sac rempli de graines d’orges, ainsi qu’un autre rempli de graine de blé. Si les deux sacs germaient : la femme était enceinte !
Mais ça ne s’arrête pas là. En effet, l’on pensait également à ce moment-là que si l’orge germait en premier, la future mère attendait un garçon, et, si c’était le blé qui germait, une fille allait naître.
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4/ Le test de l’aiguille marocaine
Enfin, ce test maison est encore utilisé par de nombreuses femmes. Le soir, avant le coucher, la femme supposément enceinte urine dans un verre à l’intérieur duquel elle place ensuite une aiguille neuve. Après avoir laissé le verre toute une nuit dans un endroit sec et obscur, l’aiguille donne le résultat : si l’aiguille est noircie ou oxydée, c’est une grossesse !
Cette méthode marocaine repose encore une fois sur la présence de l’HCG. C’est cette hormone qui va provoquer l’oxydation de l’aiguille, et ainsi vous donner, ou non, une bonne nouvelle.
Le dosage des béta hCG
Un petit historique: il y a 40 ans…
Extrait de « Les parents Modernes », de Anne Marie Seigner. Editions du cercle du biographe. (1965)
« Faites pratiquer des examens de laboratoire. »
« Vous aurez ainsi plus rapidement la confirmation ou le démenti de vos doutes.
L’examen que l’on pratique le plus couramment, « la lapine », peut-être fait dès la constatation d’un retard des règles de 15 jours, c’est-à-dire correspondant à une grossesse de 3 ou 4 semaines.
– En quoi consiste l’examen de « la lapine »?
Il s’agit d’injecter à une lapine pubère , vierge, du sang ou de l’urine de la femme qui se croit enceinte. Votre recherche sur Maternéo :
Quarante-huit heures plus tard, si l’on constate une congestion du système génital de l’animal et des réactions hémorragiques sur les ovaires, c’est que le sang ou les urines de la femme contient des hormones hypophysaires qui ne peuvent être sécrétées qu’en période de grossesse : le test est positif, la femme est bien enceinte.
Le test est négatif si aucune de ces réactions n’est observée chez la lapine; la femme n’attend donc pas d’enfant, et le médecin devra chercher la véritable cause du retard des règles. (…)
La réaction de la Lapine se fait en 3 jours et s’avère juste dans 99% des cas.
…..
En quelques lignes, c’est l’ancêtre de nos actuels tests de grossesse !
Comment fonctionne un test de grossesse ?
Histoire et applications
De nos jours, une femme peut savoir si elle est enceinte, avant les premiers signes physiques, à l’aide de trois méthodes. L’échographie obstétricale détermine, grâce à un système d’ultrason, la présence ou non d’un embryon. Elle permet également de détecter, dès les premières semaines, les cas de grossesses multiples ou extra-utérines. Par ailleurs, d’autres méthodes se focalisent, quant à elle, sur le taux d’hormone chorionique gonadotrophique (hCG) contenu dans le sang ou dans l’urine.
Mais avant d’en arriver à un simple test sanguin ou à un bâtonnet de test urinaire, la communauté scientifique s’est penchée longuement sur la question. Si des procédés artisanaux et peu fiables étaient utilisés dès l’Égypte ancienne, il aura fallu attendre la fin du XIXème siècle pour concevoir des méthodes, certes plus vérifiables mais aussi quelques peu cruelles. En effet, les chercheurs Aschheim et Zondek observent dès 1927, que l’urine d’une femme enceinte injectée dans les ovaires de certains animaux, peut déclencher leur ovulation. C’est le cas des tritons et des grenouilles, plus précisément les femelles d’une espèce connue pour pondre toute l’année : la Xenopus laevis.
Ainsi, le zoologiste et généticien britannique Lancelot Hogben met au point dans les années 40-50, une méthode appliquant ce processus. Dans ce cas, l’animal peut subir plusieurs injections et le test, n’impliquant pas la mort de ce dernier, reste moins barbare que celle de son successeur. Longtemps utilisée dans les laboratoires, la méthode Friedman est également appelée le » test de la lapine « . Il consistait à injecter de l’urine de la potentielle mère à une lapine vierge et de la disséquer quelques jours après. Si la lapine avait ovulé 3 jours après, alors la femme était enceinte. Mais pour connaître la réponse, bien des lapins ont dû être sacrifiés jusque dans les années 60.
En 1971, le test de grossesse tel qu’on le connaît fait son apparition pour la première fois en pharmacie, avec la marque Predictor. En France, ils seront bientôt commercialés en vente libre dans les supermarchés.
Fonctionnement et composition
Contrairement à l’échographie obstétrical, les tests sanguins et urinaires se basent sur un système similaire pour déterminer s’il y a eu fécondation. Ils se concentrent tous deux sur le calcul du taux, dans le sang ou l’urine, d’hormone chorionique gonadotrope (hCG). Cette dernière est produite par le placenta, quelques jours après que l’œuf fertilisé se soit installé dans la cavité utérine. Le taux d’hCG est détectable dès 7 à 10 jours après la fécondation et ne cesse de doubler environ tous les 1 à 3 jours, jusqu’à la 6ème semaine. Il arrête ensuite d’augmenter au troisième mois puis diminue durant le reste de la grossesse.
- Test sanguin
Ce type de méthode ne peut être réalisé chez soi et nécessite de se rendre dans un laboratoire. Toutefois, elle reste plus fiable que le test urinaire avec un taux de fiabilité de 100%. Pour cela, une prise de sang est effectuée puis une série de tests est réalisée par un professionnel. Les résultats sont ensuite analysés, déterminant le taux d’hCG dans l’échantillon. Il faut donc attendre quelques jours pour en obtenir une réponse définitive.
- Test urinaire
Popularisé dans les années 70, le » bâtonnet test de grossesse » est simple d’utilisation et donne presque instantanément une réponse à son utilisatrice. Fiable à 99%, il doit être réalisé à partir du 10ème jour après la conception afin de détecter un niveau suffisant d’hCG. De même, il est conseillé de faire une prise de sang pour être totalement sûr de son verdict. Sous forme de bâtonnet refermé par un capuchon, il cache une languette de test. Cette mèche contient des anticorps de détection colorés, dont l’action est basée sur l’immunochromatographie.
La partie découverte de celle-ci est à mettre en contact avec l’urine, l’absorbant par capillarité. Les hormones présentent sont alors captées par les anticorps, provoquant une réaction colorée au niveau de la bande test. Le reste des anticorps n’ayant pas trouvé d’hCG avec qui se coupler, continuent leur chemin jusqu’à venir réagir avec la bande témoin. L’urine, quant à elle, est absorbée par le bout de la languette. Ainsi, un signe apparaît automatiquement dans la fenêtre » contrôle » (témoin) démontrant que le test réagit. La fenêtre » test » détermine si la femme est enceinte ou non. Chaque fabricant ayant son système d’affichage pour noter l’absence ou la présence de grossesse, il est obligatoire de se référer à la notice.
- 7 à 10 jours après que l’ovule ait été fécondé, le placenta commence sa production d’hormones chorionique gonadotrope (hCG).
- La mèche absorbante du test urinaire est plongée quelques secondes dans l’urine.
- Celle-ci remonte par capillarité et rencontre les anticorps de détection colorés, contenus dans la languette.
- Si la présence d’hCG est détectée, les anticorps s’assemblent avec eux.
- Ce nouveau complexe réagit avec la bande test.
- Le reste des anticorps seuls (non-couplés avec des hormones) continuent leur migration et réagissent avec la bande témoin.
- L’urine est absorbée par le bout de la mèche.
La preuve en images
L’épisode de l’émission Enceinte c’est merveilleux un jour sur deux revient sur l’histoire et le fonctionnement des tests de grossesse.
Pour en savoir plus :
- Test de grossesse maison de nos grand-mères, article du site Magic maman
- Partie IV : le test de grossesse, dossier du site Les trois lycéennes
- Echographie obstétrical, article de l’encyclopédie Larousse
- Les tests de grossesse autorisés à la vente dans les grandes surfaces, article du site Au Magasin
- Schéma d’un test d’immunochromatographie (ICT), Université d’Angers