Être allergique aux chats peut s’avérer être un véritable handicap dans la vie quotidienne, surtout lorsque l’on est un amoureux des félins ou que l’on vit avec. Crises d’éternuements, yeux qui grattent, nez qui coule, respiration qui siffle, toux… C’est bien simple, dès que vous vous approchez d’un chat, vous avez l’impression que votre corps devient hors de contrôle. La cause de tous ces désagréments ? Une protéine, la FEL D1, contenue dans l’urine et la salive de nos amis félins et qu’ils déposent sur leurs poils lors de leur toilette. Pour enfin en finir avec cette allergie, ou tout du moins la diminuer, voici 10 solutions concrètes à mettre en place.
Sommaire
Table des matières
- 1. Prendre des médicaments
- 2. Éradiquer les poils
- 3. Essayer le plantain
- 4. Utiliser des lingettes
- 5. Adopter un chat qui ne perd pas ses poils
- 6. Aérer
- 7. Se faire désensibiliser
- 8. Enlever les nids à poussière
- 9. Faire castrer son chat
- 10. Interdire l’accès à la chambre
- Comment vivre avec un chat quand on y est allergique ?Soigner son chat
- 1. Miser sur la propreté
- 2. Utiliser un purificateur d’air
- 3. Faire castrer son chat
- 4. Opter pour une solution naturelle
- Un peu de botanique
- Principales propriétés pharmacologiques
- Usages les plus fréquents
- Précautions d’emploi
- À savoir
1. Prendre des médicaments
Si vous êtes allergique aux chats, vous devez déjà le savoir : les antihistaminiques ou encore les corticoïdes inhalés sont vivement recommandés afin de soulager l’allergie. Même s’ils ne l’éliminent pas, les symptômes sont tout de même moins prononcés, rendant le quotidien plus vivable.
De plus, si vous êtes tous les jours en contact avec des chats, la prise de ces médicaments pourrait vous permettre de ne pas aggraver votre allergie en développant de l’asthme par exemple.
2. Éradiquer les poils
En tant qu’allergique, vous vous devez d’adopter une discipline de vie très stricte en ce qui concerne la propreté de votre logement si vous voulez vivre avec un chat. En effet, non seulement vous devez régulièrement passer vos draps, vos housses et vos vêtements à la machine à laver, mais en plus vous devez passez l’aspirateur le plus souvent possible afin d’éliminer un maximum de poils. Vous avez d’ailleurs tout intérêt à équiper votre aspirateur d’un filtre spécial (HEPA) pour augmenter son efficacité.
Par ailleurs, vous aurez la lourde tâche de brosser votre chat quotidiennement afin de retirer les poils morts de son pelage et éviter qu’ils ne viennent se loger dans vos voies respiratoires. Si vous ne vivez pas seul, préférez demander à quelqu’un d’autre de le faire pour vous.
3. Essayer le plantain
C’est une alternative naturelle aux médicaments. En gélules ou en sirop, le plantain peut s’avérer particulièrement efficace pour diminuer une allergie aux chats. Toutefois, attention, cela ne fonctionne pas pour tout le monde !
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4. Utiliser des lingettes
Afin de calmer votre allergie aux chats, la solution serait de laver tous les jours votre matou. Seulement, cela pourrait gravement abîmer sa peau et son pelage. Ainsi, il est conseillé d’utiliser des lingettes nettoyantes spéciales que vous passerez chaque jour sur le corps de votre chat afin d’éliminer un maximum de protéines FEL D1. À noter que des shampoings secs existent également. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire.
Et surtout, n’oubliez pas de vous laver les mains après chaque contact !
5. Adopter un chat qui ne perd pas ses poils
Il existe certaines races de chats qui perdent moins leurs poils que les autres ou qui produisent moins de protéines FEL D1. C’est le cas notamment des chats au poil frisé, comme le Devon Rex ou le Cornish Rex. Vous pouvez également vous diriger vers des chats sans poils, comme le Sphynx.
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6. Aérer
C’est la base. Afin de diminuer la quantité de poils dans votre logement et de réduire les réactions allergiques qui en découlent, pensez à bien aérer toutes les pièces. Et ce tous les jours de la semaine, même en hiver !
Par ailleurs, la protéine qui, rappelez-vous est aussi contenue dans l’urine du chat, se répand dans l’air. Ainsi, pensez à changer régulièrement la litière de votre boule de poils.
7. Se faire désensibiliser
C’est une option longue et difficile, mais cela peut réellement permettre de vous changer la vie. Cependant, cela peut parfois ne pas s’avérer très efficace… La guérison n’est donc pas assurée.
8. Enlever les nids à poussière
Les moquettes ou encore les tapis sont de véritables nids à poussière mais aussi à poils. En effet, ces derniers viennent s’accrocher aux fibres et sont ensuite difficiles à déloger. Pour éviter d’éternuer à chaque fois que vous marchez sur votre tapis, enlevez-le.
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9. Faire castrer son chat
Cela peut paraître étonnant mais le fait de faire castrer son chat, si c’est un mâle, est un bon moyen de réduire son allergie. Pourquoi ? Parce que cela permet de faire baisser drastiquement la production de la protéine FEL D1 chez le chat.
10. Interdire l’accès à la chambre
Si vous êtes allergique aux chats et que vous avez un chat, il est évident que vous devez lui interdire l’accès à votre chambre. Dormir avec un chat a ses avantages, mais pour vous ce serait loin d’être agréable…
Comment vivre avec un chat quand on y est allergique ?Soigner son chat
J’y étais allergique aussi avant. En fait le système d’allergie est un peu compliqué. Déjà, on ne peut pas être allergique de quelque chose avec lequel on est en contact pour la première fois. Il faut au moins une seconde fois pour déclencher une allergie.
Quand je suis né, il y avait déjà des chats à la maison. Le dernier est mort quand j’avais 6 ans, et entre temps, on a découvert que j’y étais devenu allergique… Chez mes grands parents à cause du chat, je faisais des crises énormes (yeux qui gonflent et pleurent, éternuements intempestifs, crises d’asthme, etc).
Un jour, c’est simplement parti… Mes parents étaient pas très chauds pour avoir un chat, ils pensaient que les crises pouvaient revenir et tout ça, mais finalement on a eu Gimli, et ça s’est bien passé. J’ai fait une grosse crise le lendemain, mais j’ai pris un cachet (genre de cachets sur ordonnance, à base de codéine ou je ne sais plus quoi, qui fait dormir… donc pas top pour tous les jours, seulement pour les grosses crises), et depuis plus rien.
J’ai de temps en temps un peu d’asthme (comme quand il y a trop de poussières ou de pollen, pas plus ni moins), et ça m’arrive d’avoir le nez qui coule quand trop de poils de chats se sont accumulés dans mon lit, mais le ménage régulier suffit amplement. Mes chats sont toujours avec moi (ils dorment dans ma chambre, dans mon lit parfois) et je n’ai plus jamais fait de grosse crise en 4 ans.
Alors je ne sais pas trop quoi dire pour t’aider… Doctor Badwolf a raison, dans la grande majorité des cas, les allergies aux chats viennent de la salive et non des poils à proprement parler. Après, je pense que chaque allergie est différente… Essaie le coup du gant toilette, ça peut marcher. Dans tous les cas, peigne ton chat assez souvent (surtout s’il aime ça !), fais le ménage peut-être un peu plus que d’habitude, aère bien la maison, et peut-être qu’un jour, ça passera simplement !
Question traitement pour ton père, je ne sais pas si c’est une bonne idée… Pour les grosses crises les médicaments font dormir, c’est assez pénible, et pour les petites crises, un coup d’aspi et cinq minutes dehors, ça passe tout seul.
En tout cas bon courage et bonne chance !
L’allergie aux chats se traduit par des symptômes bien précis : nez qui coule, yeux qui grattent, éternuements… En cause ? Une protéine bien particulière contenue dans la salive et l’urine de nos amis félins. Or, les chats, en faisant leur toilette, déposent leur salive sur leurs poils. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on dit souvent que l’on est allergique aux poils de chats. Mais comment lutter contre cette allergie si handicapante au quotidien ? Découvrez nos astuces les plus efficaces pour pouvoir approcher un chat, voire même vivre avec, sans que ça soit un véritable calvaire !
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1. Miser sur la propreté
Cela peut paraître évident, mais si vous avez envie de vivre avec un chat sans prendre de médicaments pour calmer votre allergie, vous devrez absolument maintenir votre intérieur dans un état de propreté irréprochable. Aucun poil ne doit vous résister ! Ainsi, vous devrez passer quotidiennement l’aspirateur (un petit conseil : utilisez un filtre spécial HEPA), laver régulièrement vos draps et vos vêtements à la machine à laver, retirer tous les tapis dont les fibres accrochent les poils ou encore brosser votre chat tous les jours afin de retirer un maximum de poils morts.
Par ailleurs, vous devrez également changer plus souvent que les autres la litière de votre chat. La raison ? Empêcher que la protéine contenue dans son urine ne se répande dans l’air. Alors certes, cela demande un peu de contraintes, mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour vivre avec un chat !
2. Utiliser un purificateur d’air
Que vous soyez ou non allergique aux chats, il est recommandé d’aérer votre maison chaque jour, et ce même en hiver. En effet, cela permet de renouveler l’air et donc de réduire la quantité de poils qui s’y trouvent.
Mais, afin de diminuer encore plus vos réactions allergiques, il existe une solution encore plus efficace : installer dans une ou plusieurs pièces de votre maison un purificateur d’air comme en propose cette boutique. Cet appareil permet de filtrer les poils d’animaux présents dans l’air, et donc d’en améliorer la qualité. Et en plus de limiter les risques d’allergie, c’est également un bon moyen d’éliminer les mauvaises odeurs, comme celle du tabac ou encore du chien mouillé !
3. Faire castrer son chat
Et oui, les chats mâles produisent moins de protéines FEL D1, la protéine à l’origine de l’allergie, lorsqu’ils sont castrés !
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4. Opter pour une solution naturelle
Si l’option des antihistaminiques ou de la désensibilisation ne vous tente pas, pourquoi ne pas vous tourner vers une alternative entièrement naturelle ? Certaines personnes ont vu les symptômes de leur allergie aux chats diminuer drastiquement après avoir pris régulièrement du plantain (en sirop ou en gélules).
En effet, la feuille de plantain possède des propriétés anti-bactériennes et anti-inflammatoires. Elle agit contre toutes sortes d’affections respiratoires, et notamment les allergies !
Certaines races de chats ont la particularité de ne presque pas perdre leurs poils, ce qui peut s’avérer particulièrement agréable pour les personnes allergiques. En effet, moins de poils qui s’éparpillent dans l’air, c’est la garantie de pouvoir respirer plus sereinement !
Par ailleurs, il existe également des chats qui ont moins de poils que les autres. C’est notamment le cas du Sphynx. Enfin, certains félins, comme le Sibérien, produisent moins de protéines FEL D1.
Un peu de botanique
Il existe 23 espèces de plantain en France, dont celui dit lancéolé, qui est le plus utilisé en phytothérapie. C’est une herbacée vivace aux feuilles en forme de lance, qui pousse en Europe et dans les régions tempérées d’Asie, mais pas dans le pourtour méditerranéen. Il est encore appelé « herbe à cinq coutures » ou « à cinq côtes » car ses feuilles comportent cinq nervures bien marquées.
Principales propriétés pharmacologiques
C’est avant tout un antihistaminique, donc une plante qui agit contre l’allergie. Mais on y trouve aussi des molécules ayant un effet antispasmodique de la musculature lisse, ce qui en fait un excellent produit contre la toux. Le plantain a également des propriétés anti-infectieuses (antibactériennes et antivirales), émollientes et un effet anti-inflammatoire sur les muqueuses.
Usages les plus fréquents
Le plantain permet de traiter les manifestions allergiques, notamment celles dues aux pollens (dont ceux de plantain !). Il soigne également les allergies oculaires et cutanées. L’ajout de cassis (anti-inflammatoire) est de mise en cas de rhume des foins avec ou sans congestion oculaire. Il est conseillé de commencer le traitement un mois avant l’arrivée des pollens auxquels on est sensible. Le plantain est aussi le traitement de fond de l’asthme, en combattant l’inflammation des muqueuses et les spasmes bronchiques. L’idéal est alors de l’associer au ginkgo biloba (vasodilatateur) et au desmodium (protecteur du foie et anti-asthmatique). C’est enfin un grand remède contre les toux sèches et dans ce cas il peut être associé à la réglisse ; si les toux sont grasses, mieux vaut y ajouter du pin.
Précautions d’emploi
Très bien toléré, sans aucune contre-indication, ni aucun effet secondaire, ni interaction avec les médicaments.
À savoir
C’est l’une des plantes médicinales les plus utilisées. Ses feuilles, faciles à ramasser sur les bords des chemins dès que le besoin s’en fait sentir, peuvent être frictionnées sur les piqûres d’insectes ou d’orties pour calmer la douleur et en cas d’urticaire ou d’eczéma. Elles peuvent également être appliquées autour d’un doigt « foulé », après avoir été plongées quelques minutes dans l’eau chaude, pour soulager la douleur. Les même feuilles, une fois broyées, peuvent servir à réaliser un cataplasme. Les toutes jeunes feuilles récoltées au printemps peuvent être découpées en fines lanières et incorporées aux salades ; les feuilles plus âgées sont à consommer cuites, en légume. Elles apportent des sels minéraux et diverses vitamines. Quant aux graines, elles peuvent servir de condiment. En infusion, elles sont diurétiques et facilitent l’élimination de l’acide urique.
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