La gastroentérite peut être causée par un changement de nourriture, par l’ingestion d’éléments indigestes (herbe, os, chaussettes, poils, aliments rancis ou avariés), par le stress, ou par tout ce qui aurait pu irriter l’estomac (neige, nourriture épicée, sucrerie). Certaines bactéries peuvent également être à l’origine de la maladie.
De la diarrhée, des vomissements, de la douleur abdominale et de l’abattement peuvent être notés lors d’une gastroentérite.
Il faut être prudent lorsqu’un chien présente des symptômes de gastroentérite puisque plusieurs maladies sérieuses peuvent se manifester par de la diarrhée et des vomissements, comme le parvovirus, l’obstruction ou la torsion intestinale, l’intoxication, le parasitisme, les maladies rénales, les problèmes de foie et le cancer. Si vous avez des doutes sur l’état de santé de votre animal, consultez immédiatement un médecin vétérinaire.
Si une gastroentérite a été diagnostiquée chez votre animal, voici les recommandations à suivre :
- Faites faire à votre chien un jeûne de 6 heures sans eau (fermez la cuvette!)
- Faites lui faire un jeûne de 12 heures sans nourriture
- Sortez le chien en laisse pour surveiller ce qu’il mange
- Gardez votre animal au frais, dans un endroit calme. Évitez l’exercice.
- Après 6 heures de jeûne sans eau : présentez environ ¼ à ½ tasse d’eau (de source ou de riz) à votre animal. Attendez 1 heure. Si aucun vomissement n’est noté, redonnez de l’eau en petites quantités plusieurs fois dans la journée
Par contre, si des vomissements sont notés : recommencez le jeûne pour 4 à 6 heures
- Après un jeûne de 12 heures sans nourriture : donnez 1 c. à table de nourriture spécialement conçue pour l’estomac sensible ou la gastroentérite (la diète commerciale peut être remplacée par une diète maison : voir la recette à la fin de l’article). Attendez 1 heure. Si aucun vomissement n’est noté, donnez 2 c. à table de nourriture et augmentez ainsi les portions toutes les 2 heures jusqu’à ce que vous puissiez donner un repas de volume normal.
Si des vomissements sont toujours présents : consultez votre médecin vétérinaire sans tarder.
- Nourrissez votre animal exclusivement avec de la nourriture » gastro » pour 3 jours, puis réintroduisez graduellement sa diète habituelle (sur une période de 4 jours)
- Soyez prudent, portez des gants pour nettoyer les souillures de vomissement et de diarrhée. Certaines bactéries, causant des entérites, peuvent être transmises aux humains
Table des matières
- L’épidémie de gastro est là : comment se soigner ?
- Ce que vous pouvez manger en cas de gastro
- Si vos symptômes de gastro s’aggravent
- Soigner la gastro-entérite au naturel
- L’argile absorbe
- Les tisanes soignent
- Les carottes et le riz stoppent la diarrhée
- Les yaourts restaurent la flore
- Le coing super efficace
- Le gingembre contre les vomissements
- La mélisse en cas de spasmes douloureux
- À table on joue la prudence
- L’hiver : comment échapper aux gastro-entérites ?
- La gastro-entérite, qu’est-ce que c’est ?
- La gastro-entérite, comment se contamine-t-on ?
- La gastro-entérite, comment se soigner ?
- Que manger ?
- La gastro-entérite, comment prévenir ?
- Et les probiotiques ?
- Gastro-entérite chez le chien
- Causes de la gastro-entérite chez le chien
- Symptômes
- Diagnostic
- Traitement de la gastro-entérite chez le chien
- Prévention
- Les chiens transmettent-ils la gastro-entérite à l’Homme ? Et inversement ?
- Le norovirus humain peut infecter les chiens
- La gastro-entérite du chien et du chat
- Les corps étrangers
- Une cause de gastro-entérite spécifique au jeune chien : la parvovirose
- Attention : il existe de nombreuses autres causes de vomissements/diarrhée
Recette » gastro » maison
Ingrédients :
- Steak haché extra-maigre
- Riz blanc
Préparation :
- Faire bouillir le steak haché dans l’eau (ne pas ajouter d’assaisonnement) jusqu’à ce qu’il perde sa coloration rosée.
- Retirer et jeter l’eau de cuisson pour se débarrasser du gras.
- Faire cuire le riz.
- Faire un mélange contenant 3 portions de riz pour 2 portions de steak haché.
Conservez les restes au réfrigérateur.
L’épidémie de gastro est là : comment se soigner ?
En cas de gastro, reposez-vous au chaud et prenez immédiatement un antinauséeux (Vogalib ou Nausicalm) ainsi qu’un antisécrétoire intestinal (Diarfix ou Tiorfast) : 1 gélule après chaque diarrhée jusqu’à ce que les selles redeviennent solides. Vous pouvez également prendre trois fois par jour un sachet de pansement intestinal à base d’argile, qui va capter l’eau dans l’intestin (Smecta). Mais attention : ce médicament peut diminuer l’absorption des autres médicaments. Un délai d’au moins 2 heures doit être respecté entre sa prise celle des autres traitements. Par ailleurs, il est déconseillé chez les enfants de moins de 2 ans.
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A noter que tous ces médicaments ne sont pas soumis à prescription médicale. Vous pouvez donc les obtenir chez votre pharmacien sans ordonnance.
• Si vous êtes plutôt homéo : prenez une dose de Parathyphoïdinum B le premier jour en 9 CH et une dose d’Eberthinum (3 souches de salmonelles diluées) en 9 CH le second jour.
Carbo végétalis en 5 CH toutes les heures est recommandé en cas de ballonnements et de gaz.
• Si vous êtes plutôt phyto : des gélules de charbon végétal (Carbophos) permettront de calmer les ballonnements et flatulences. A avaler avec une tasse de thé noir que vous aurez laissé infuser pendant au moins 10 mn pour en faire sortir les tanins, efficaces pour soulager les diarrhées.
Ce que vous pouvez manger en cas de gastro
Buvez par petites quantités (pour ne pas vomir) au moins 2 litres de boissons légèrement sucrées ou salées (bouillon de légumes, tisane de boldo ou de menthe, thé noir) voire plus en cas de diarrhée très aqueuse, afin de remplacer l’eau et les sels perdus pendant les diarrhées. Evitez les boissons gazeuses (à cause des risques de ballonnements douloureux).
Si vous n’avez pas d’appétit, ne vous forcez pas (pensez surtout à boire). En revanche dès que votre appétit revient, recommencez à mangerpour aider votre paroi intestinale à se remettre, mais par petites quantités pour éviter les nausées.
Choisissez des aliments qui ralentissent le transit comme du riz à l’eau bien cuit (avec son amidon) ou des carottes cuites ainsi que des fruits cuits ou en compote. Seul fruit frais autorisé : la banane, qui permet de compenser les pertes de potassium.
Evitez à tout prix les aliments gras. Si vous mangez de la viande, choisissez de la viande maigre (blanche) ou un peu de jambon. Et n’oubliez pas les yaourts, qui contiennent des ferments lactiques et chouchoutent votre intestin.
Si vos symptômes de gastro s’aggravent
Certains signes doivent vous alerter en cas de gastro-entérite :
- vomissements systématiques pendant plus d’une journée
- sang ou pus dans les selles
- fortes douleurs abdominales pendant plus de deux heures
- plus de 38,5º C de fièvre
- signes de déshydratation (sécheresse de la bouche et de la peau, envies d’uriner moins fréquentes et urine plus foncée que d’habitude)
Dans ce cas, vous devez consulter un médecin.
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Soigner la gastro-entérite au naturel
L’argile absorbe
En cas de selles très liquides, c’est le remède à boire. L’argile a un fort pouvoir d’absorption, elle protège la muqueuse intestinale en formant comme un pansement, et elle normalise le transit, peut-être même en capturant les microbes et en les drainant pour évacuation. Diluez 1 sachet ou 1 cuillerée à café d’argile verte dans un verre d’eau, laissez reposer et ne buvez que l’eau trouble (laissez l’argile au fond du verre). Deux fois par jour, et arrêtez dès que les selles se normalisent (il ne faut pas en abuser).
Les tisanes soignent
Les baies de myrtille séchées, riches en tannins, soignent tous les types de gastros : d’origine virale en hiver, ou bactérienne. Préparez une tisane (1 cuillerée à soupe pour 1 tasse d’eau, bouillie 3 minutes puis infusée 10 minutes) et buvez 2 ou 3 tasses par jour. Pour varier les plaisirs, vous pouvez mettre les baies dans du thé. Pour les gastros hivernales dues à des virus, optez pour une tisane de fleurs d’aigremoine (1 cuillerée à soupe pour 1 tasse). Cette plante est un antidiarrhéique, qui cicatrise les muqueuses et a, de plus, une action antivirale. Deux tasses par jour
Les carottes et le riz stoppent la diarrhée
Nos grands-mères avaient raison de préparer une purée de carotte dès que les enfants ou les petits-enfants étaient atteints de diarrhée ! Riches en sucre, en pectine et en mucilage, les carottes ont une fonction régulatrice sur la digestion et constituent un puissant antidiarrhéique. De plus, elles apportent des sels minéraux, ce qui permet de compenser ceux éliminés lors de chaque selle. Et elles favorisent également la cicatrisation des muqueuses. Qu’elles soient préparées en purée ou en petites tranches, les carottes sont aussi efficaces. Elles doivent simplement être bien cuites. Le riz est également un bon antidiarrhéique. Mangez du riz blanc et mettez en pratique ce conseil d’antan : buvez l’eau de cuisson, riche en amidon (1 à 2 verres par jour). Effet surmultiplié !
Les yaourts restaurent la flore
Dès le début de la diarrhée, faites une cure de yaourts nature : 3 par jour au moins. Les yaourts sont très riches en ferments vivants (1 milliard de bactéries vivantes par pot !), et ils aideront votre flore intestinale à se reconstituer plus rapidement. De plus, ils contiennent 90 % d’eau (100 ml par pot), ce qui contribue aussi à l’hydratation.
Le saviez-vous ?
Pour la petite histoire, le yaourt fabriqué à partir des ferments issus de l’Institut Pasteur, a d’abord été vendu en pharmacies sur ordonnance, comme un » produit sain destiné aux personnes souffrant d’infections intestinales « .
Le coing super efficace
Riche en pectine, ce fruit ancien qui peu à peu réapparaît sur les étals, est excellent également pour venir à bout de la diarrhée. À consommer en compote, gelée ou en pâte de coing. En saison, faites une décoction.
La recette :
• Coupez finement un coing.
• Faites bouillir 1 L d’eau avec 50 g de sucre et laissez réduire de moitié.
• Avalez 3 à 4 cuillerées à soupe toutes les heures, et votre transit qui tourne en accéléré devrait rapidement se calmer.
Le gingembre contre les vomissements
Pour lutter contre ces désagréments, misez sur le gingembre frais, en tisane.
La recette :
• Râpez un petit morceau de gingembre frais.
• Mettez-en 1 cuillerée à café rase dans l’équivalent d’une tasse d’eau bouillante.
• Couvrez et laissez infuser 10 minutes.
Vous pouvez aussi suçoter un morceau de gingembre frais ou garder en bouche du gingembre confit.
La mélisse en cas de spasmes douloureux
Préparez une infusion de cette plante antispasmodique.
La recette :
• Mettez 1 cuillerée à soupe de feuilles de mélisse dans 1 litre d’eau.
• Laissez bouillir 10 minutes.
• Sucrez, et buvez régulièrement au cours de la journée.
• Si vous avez, en plus, des nausées, ajoutez dans votre infusion 1 cuillerée à soupe de fleurs de camomille romaine.
À table on joue la prudence
Les deux, voire trois premiers jours, mieux vaut éviter tout ce qui pourrait irriter votre intestin déjà malmené. Éliminez les aliments riches en fibres : pas de crudités, pas de légumes cuits (sauf nos bonnes carottes cuites !), pas de légumes secs, pas de pain complet, pas de céréales au petit déjeuner, pas de fruits crus (sauf la banane). Arrêtez aussi le lait. Lorsque votre transit s’améliorera, réintroduisez progressivement ces aliments.
Par contre, buvez tout au long de la journée par petites quantités pour éviter une déshydratation. Il faut absorber au moins 1,5 l d’eau, tisane, bouillon…, voire, idéalement, 2 L par jour, tant que vous avez des selles liquides. Bonne astuce : dans 1 litre d’eau, ajoutez 6 cuillerées à café de sucre et 1 cuillerée à café rase de sel. Cela fait office de solution de réhydratation.
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L’hiver : comment échapper aux gastro-entérites ?
La gastro-entérite, qu’est-ce que c’est ?
C’est une inflammation aiguë de tout le tractus gastro-intestinal avec de multiples causes possibles : virus et bactéries sont les principales, mais aussi d’autres micro-organismes se transmettant par les mains et/ou l’eau et les aliments souillés et contaminés.
La gastro-entérite virale se manifeste par :
- – des nausées,
- – des vomissements d’apparition brutale,
- – une perte d’appétit,
- – des crampes abdominales,
- – des diarrhées, quelques fois très aqueuses, très liquides,
- – une légère fièvre (38°C) pas toujours présente
- – des maux de tête,
- – de la fatigue.
Dans la majorité des cas, ces symptômes, qui apparaissent très brutalement, sont de courte durée et disparaissent en 1 à 3 jours. La gastro-entérite virale est très contagieuse et la plupart des personnes atteintes se rétablissent vite avec du repos et une alimentation adaptée. Exceptionnellement les symptômes peuvent durer jusqu’à 7 jours, mais l’intensité des symptômes varie selon la cause de la gastro-entérite.
Les risques de la gastro entérite sont la déshydratation et, pour la reconnaitre, voici quelques signes qui doivent alerter le patient :
- – Une sensation de bouche sèche et de peau sèche et rugueuse (comme du papier de verre…)
- – Une envie d’uriner moins fréquente et des urines plus foncées que d’habitude
- – Une perte de poids et d’appétit
- – Des crampes musculaires et une faiblesse
- – Des yeux creux
- – Et dans des cas extrêmes : un état de choc et un évanouissement
La gastro-entérite, comment se contamine-t-on ?
On peut diviser en 2 chapitres les moyens de contamination pour les gastro-entérites :
Il s’agit d’un simple contact avec une personne contaminée ou un objet souillé, c’est une voie que l’on appelle oro-fécale : c’est-à-dire que l’on peut contracter la maladie si, après avoir été en contact avec une personne contagieuse ou après avoir touché des objets ou surfaces contaminés, on porte les mains au visage, à la bouche ou en préparant un repas sans s’être lavé les mains.
Attention une personne est contagieuse à partir du moment où les symptômes commencent et jusqu’à 48h après leur disparition.
- 1. Baccide Gel Mains Sans Rinçage 300ml
- 2. Puressentiel Gel Antibactérien Assainissant 80ml
- 3. Assanis Spray Antibactérien 25ml
Les gastro-entérites bactériennes (ou parasitaires)
On parle alors d’empoisonnement alimentaire car cette gastro-entérite survient lorsqu’une personne consomme des aliments contaminés par des bactéries responsables de gastro-entérite. En France, environ un cas sur 5 de gastro-entérite est dû à une intoxication alimentaire et on répertorie 3 mécanismes pour ces gastro-entérites bactériennes :
- 1. Ingestion d’aliments contaminés par une toxine qui résiste à la chaleur, la période d’incubation est de 1 à 6 heures.
- 2. Ingestion d’aliments contaminés par des bactéries qui vont produire une toxine uniquement lorsqu’elles seront arrivées dans l’intestin et donc la période d’incubation est alors de 24 à 48 heures.
- 3. Ingestion d’aliments contaminés par une bactérie qui va pénétrer dans les cellules de la paroi intestinale et qui va alors provoquer une diarrhée inflammatoire avec quelques fois présence de sang dans les selles.
Les aliments les plus souvent incriminés sont :
- – Du bœuf haché insuffisamment cuit ou pour qui la chaine du froid a été rompue
- – Des légumes prêts à consommer, mais porteurs d’une bactérie E.coli
- – Des œufs (salmonelles)
- – Des fruits et légumes contaminés ainsi que l’eau dans les pays à conditions sanitaires déficientes (responsables des cas de Tourista)
La gastro-entérite, comment se soigner ?
Chez les adultes qui souffrent d’une gastro-entérite caractérisée par des nausées, vomissements, diarrhées, crampes d’estomac et légère fièvre, la consultation médicale n’est pas indispensable et du repos et une alimentation adaptée et surtout une bonne hydratation sont généralement suffisants.
ATTENTION pour les bébés et les jeunes enfants : le risque de déshydratation est très important. Ces bébés et jeunes enfants doivent être vus par un médecin pour éviter tout risque de déshydratation sévère. Une solution de réhydratation, contenant de l’eau du sucre et du sel dans des proportions bien précises leur sera proposée et il est conseillé aux mamans qui allaitent de continuer leur allaitement pour ces bébés malades.
Ces consignes s’appliquent bien sûr pour toutes les personnes de constitution fragile (nourrisson, jeunes enfants, personnes malades ou âgées)
Alors quand consulter ? Il faut consulter dans les plus brefs délais un médecin si l’un de ces symptômes se manifeste :
- – Des signes de déshydratation importants : soif importante, couche sèche chez le nourrisson, yeux très cernés comme enfoncés dans les orbites, bouche sèche et fontanelles plus marquées chez le nourrisson.
- – Du sang dans les selles (sang rouge ou noir)
- – Une léthargie et un sommeil excessif : il est alors très difficile de réveiller le bébé
- – Une fièvre supérieure à 38,5°C et une respiration rapide très haletante.
Que manger ?
En effet, pendant la première journée de la maladie, il est conseillé de ne rien manger car il y a un risque de vomissements dès l’ingestion de nourriture.
- – L’eau et des liquides clairs sont par contre à consommer sans modération ou si rien n’est toléré il est possible de sucer des glaçons.
- – Une soupe légère peut être consommée et en fonction de l’amélioration de l’état, il est conseillé de consommer rapidement des aliments plus solides tels que des bananes, de la soupe plus épaisse, du riz tout en s’en tenant à une alimentation plutôt molle moins irritante pour le tube digestif déjà très sollicité.
Dans les aliments à éviter on peut citer :
- – Les produits laitiers
- – Les jus d’agrumes
- – Les viandes
- – Les plats épicés
- – Les boissons gazeuses
- – Les aliments gras
Et les médicaments ?
La solution de réhydratation peut être achetée en pharmacie ainsi tous les dosages en sel, sucre et minéraux sont bien respectés et elle doit être consommée régulièrement et en petite quantité.
- 1. Adiaril Solution de Réhydratation 10 sachets
- 2. Physiosalt SRO Sels de Réhydratation Orale 10 sachets
- 3. Physiolac Épisodes Diarrhéiques 0-12 mois 400g
Certains anti-vomitifs peuvent être achetés au comptoir sur conseil du pharmacien : métopimazine (Vogalib®) et d’autres sur ordonnance (Dompéridone).
Des antiseptiques intestinaux peuvent être utilisés avec ou sans ordonnance mais sur conseil du pharmacien (Nifuroxazide) ou encore des anti-sécrétoires intestinaux. Enfin, un absorbeur intestinal comme du charbon activé, de l’argile comme la Diosmectite (Smecta®) peuvent être conseillés.
- 1. Physionorm Gastro-Entérologie Plus 12 gélules
- 2. 3C Pharma Diarilium Adultes 10 unicadoses
- 3. Arkopharma Arkolevure 30 gélules
ATTENTION : les ralentisseurs de la motricité intestinale sont déconseillés par la majorité des médecins (sauf cas particuliers). En effet ces médicaments de type Lopéramide (Imodium®) freinent l’élimination des micro-organismes (comme les virus et les bactéries) et favorisent ainsi leur stase dans le tube digestif et donc leur multiplication peut continuer et entretenir la pathologie.
La gastro-entérite, comment prévenir ?
Il existe un certain nombre de mesures d’hygiène et de précautions qui peuvent éviter à ces virus ou bactéries de gastro-entérites de passer par vous !
Chez les adultes
- – Se laver les mains régulièrement à l’eau et au savon et laver celles de son enfant également, surtout avant de préparer un repas, avant de manger, après être allé aux toilettes et après avoir changé une couche par exemple.
- – Nettoyer tout objet pouvant être souillé par la diarrhée ou les vomissements avec un produit contenant de l’eau de javel (en particulier les toilettes et l’abattant des toilettes, le lavabo).
- – Bien laver les vêtements en machine qui ont été souillés par la diarrhée ou les vomissements.
- – Ne pas partager d’ustensiles de cuisine, de couverts ou de nourriture avec une personne souffrant de gastro-entérite.
- – Ne pas partager le linge et les serviettes de bain.
- – Ranger les brosses à dents à des endroits différents.
- – Éviter le plus possible les contacts directs avec une personne ayant une gastro-entérite : ne pas l’embrasser.
Chez les jeunes enfants
Pour les enfants, malheureusement les infections par les virus de gastro-entérites sont pratiquement inévitables, surtout si l’enfant est gardé en collectivité. Ainsi, à l’âge de 5 ans, plus de 95% des enfants auront été infectés au moins une fois par ce virus. MAIS, depuis 2006, il existe un vaccin contre la gastro-entérite à Rotavirus à administrer aux bébés à partir de 6 semaines. La vaccination consiste en l’injection de 2 ou 3 doses, administrées par voie orale avec un intervalle d’un mois entre chaque dose. Ce vaccin n’évite pas les autres gastro-entérites dues à d’autres virus mais protège contre la plus fréquente. Il est conseillé d’en parler avec son médecin.
Pour prévenir l’intoxication alimentaire par les bactéries
- – Bien cuire tous les aliments, surtout la viande rouge, la volaille et les œufs et mettre au frais les aliments moins de 2 heures après leur cuisson pour les conserver.
- – Bien rincer tous les fruits et légumes consommés frais avec de l’eau du robinet.
- – Ne pas cuisiner sur une surface qui a été en contact auparavant avec de la viande crue et de la volaille : utiliser des planches à découper différentes entre la viande et les légumes.
- – Bien nettoyer les ustensiles de cuisine après les avoir utilisés.
- – Manger des produits laitiers qui ont été pasteurisés car les microbes sont alors tués par la chaleur.
- – Vérifier la température du réfrigérateur qui doit être inférieure à 4°C
- – En voyage dans des zones à risques, ne consommer que de l’eau ou des boissons en bouteilles ouvertes devant vous et consommer avec beaucoup de précautions le thé et le café préparés normalement avec de l’eau bouillie. Éviter fruits et légumes non pelés.
- – Un certain nombre de vaccins existent en fonction de sa destination : prendre conseil auprès de son médecin traitant.
Et les probiotiques ?
Ce sont des micro-organismes utiles pour notre flore intestinale et qui y sont naturellement présents à l’état normal et leur consommation peut réduire la durée des épisodes de gastro-entérites mais également l’intensité des symptômes. En effet plusieurs enquêtes (publiées notamment en 2001 et 2004) ont démontré l’efficacité de ces produits pour la reconstitution de la flore commensale digestive suite à un épisode de gastro-entérite aiguë mais également en termes de prévention.
Les souches à utiliser pour les gastro entérites sont les Lactobacilles (notamment Lactobacillus caseii GG et Lactobacillus reuteri) et des levures du type Saccharomyces Boulardii (Ultra Levure®).
Ces probiotiques existent sous différentes présentations en voie orale et en différents dosages dont certains sont adaptés aux enfants et aux bébés : demandez conseil à votre pharmacien.
- 1. NutriPrescription Flore Intestinale Pb10mds 60 gélules
- 2. Synergia Maxi-Flore 20 sachets
- 3. Pileje Lactibiane Défenses 30 gélule
Gastro-entérite chez le chien
Une gastro-entérite est une inflammation de la muqueuse qui recouvre la paroi interne du tube digestif (intestin et/ou estomac). Elle se manifeste le plus souvent par des vomissements (gastrite), des diarrhées (entérite) ou les deux (gastro-entérite).
Généralement de bon pronostic, ces symptômes doivent cependant attirer votre attention car ils peuvent s’avérer graves dans certains cas. La première chose à faire si votre chien présente des vomissements ou des diarrhées est de le mettre à la diète : enlevez-lui tout accès à la nourriture pendant 24h, mais laissez-lui en revanche de l’eau à disposition. Puis contactez votre vétérinaire pour avoir un avis professionnel sur la nécessité de consulter ou non.
Causes de la gastro-entérite chez le chien
Une gastro-entérite peut avoir différentes causes :
- Alimentaires : l’ingestion d’aliments avariés, contaminés, ou inadaptés au régime alimentaire des canidés (chiens nourris avec des restes d’alimentation humaine par exemple) peut provoquer une gastro-entérite.
- Virales : rotavirus, coronavirus et parvovirus sont les plus fréquents. La parvovirose se manifeste par une forme aiguë ou sur et généralement grave de gastro-entérite hémorragique.
- Parasitaires : les chiens sont souvent porteurs de parasites intestinaux. C’est la raison pour laquelle il faut les vermifuger régulièrement. Si cela n’est pas fait, ou en cas de contamination accidentelle massive, l’infestation parasitaire digestive peut entraîner vomissements et/ou diarrhées.
- Toxiques : certaines substances toxiques ont une action irritante sur le tube digestif, tels que le chocolat, certaines plantes ou des détergents par exemple.
- Bactériennes : la colonisation de l’intestin par certains types de bactéries, Escherichia Coli ou des salmonelles par exemple, est également à l’origine de gastro-entérites.
- Tumorales: une infiltration de cellules cancéreuses au sein de la paroi digestive (lymphome par exemple) entraîne une inflammation digestive.
- Immunitaires: il existe, chez le chien, des dérèglements du système immunitaire concernant la paroi du tube digestif. Il se produit un afflux important de globules blancs au sein de la paroi digestive à l’origine d’une inflammation chronique.
Certaines de ces causes sont associées à une évolution aigüe ou chronique.
Symptômes
D’autres symptômes que les vomissements et les diarrhées peuvent être présents en cas de gastro-entérites.
En premier lieu, le chien présente généralement une perte d’appétit associée, ainsi qu’un abattement et des douleur abdominales. Si cet état persiste, l’animal peut perdre du poids. Dans certains cas (causes bactériennes ou virales), une hyperthermie pourra également être présente.
La présence de sang peut être relevée dans les vomissements et/ou dans les selles lorsque la paroi du tube digestif est très irritée, ce qui peut être observé dans certaines gastro-entérites infectieuses ou toxiques. En cas de gastro-entérites d’origine parasitaire, la présence de vers peut être retrouvée dans les diarrhées, mais cela est loin d’être systématique.
Dans certains cas aigus et graves, ou en l’absence d’amélioration de l’état de l’animal, l’état général peut se dégrader. Une déshydratation peut être provoquée par la perte en eau due aux vomissements et aux diarrhées. La perte de poids peut être importante. A l’extrême, une insuffisance rénale et/ou hépatique peut se déclarer, engageant le pronostic vital de l’animal à plus ou moins long terme.
Diagnostic
Le vétérinaire commencera par effectuer un examen clinique de votre chien afin d’évaluer son état général et de vérifier la présence d’autres symptômes éventuels. Cela lui permettra de faire des hypothèses quant à l’origine de la gastro-entérite. Il est important que vous puissiez lui dire ce que votre chien a éventuellement pu consommer et à quel moment, quel est son régime alimentaire habituel, la date de sa dernière vermifugation, et les circonstances d’apparition des symptômes. Tous ces éléments l’aideront à poser son diagnostic.
Dans certains cas, il pourra proposer d’effectuer des examens complémentaires, de type radiographies (en cas de suspicion d’ingestion d’un corps étranger par exemple) ou analyses à partir de sang ou de selles, de type échographie abdominale, de type endoscopie digestive associée à des biopsies digestives.
Traitement de la gastro-entérite chez le chien
En l’absence de caractère de gravité ou d’urgence, le vétérinaire prescrira un traitement symptomatique : anti-diarrhéique, anti-vomitif, antispasmodiques, pansement intestinal. Le plus souvent, il prescrira également une diète de 24 heures minimum, en laissant toutefois toujours de l’eau à disposition. Un traitement antibiotique peut être nécessaire en cas d’origine bactérienne.
La reprise de l’alimentation pourra éventuellement nécessiter la prescription d’un régime spécifique, hyperdigestible par exemple, à poursuivre plus ou moins longtemps selon les situations.
Dans les cas où l’état de l’animal est jugé plus sérieux, le vétérinaire pourra avoir besoin de l’hospitaliser pour le réhydrater par perfusion et lui administrer les traitements médicamenteux sous forme injectable.
Dans les formes chroniques, les traitements mis en place peuvent durer plusieurs semaines; dans certains cas, seules des rémissions temporaires peuvent être obtenues
Prévention
Pour éviter le plus possible les problèmes digestifs, une des premières mesures de prévention est l’alimentation : une alimentation équilibrée de qualité permettra à son organisme et son tube digestif de mieux se défendre contre des risques infectieux notamment. Il convient également d’éviter tout changement brusque d’alimentation. Mieux vaut effectuer une transition en douceur pour lui laisser le temps de s’y adapter. Prenez conseil auprès de votre vétérinaire pour qu’il vous recommande la nourriture la plus adaptée à votre chien.
Bien entendu, il faut également éviter que votre chien puisse manger des choses inadaptées, en lui interdisant par exemple l’accès aux poubelles, placards, produits ménagers, etc.
La vaccination régulière est également un moyen de prévention, vis-à-vis des risques de parvovirose notamment.
De même, la vermifugation régulière permet d’éviter les infestations parasitaires importantes.
Les chiens transmettent-ils la gastro-entérite à l’Homme ? Et inversement ?
Comme chaque année à cette saison, la France connaît une épidémie de gastro-entérite. Pour échapper à cette maladie redoutée, il est important de bien se laver les mains et d’éviter les contacts avec les personnes malades. Mais faut-il aussi prendre ses distances avec son animal de compagnie ? Des propriétaires de chiens rapportent des cas où l’animal et l’Homme ont eu en même temps des symptômes de gastro-entérite. En 2015, des chercheurs ont montré que le norovirus humain qui cause des diarrhées peut se lier aux cellules de l’intestin du chien. Inversement, la transmission du virus du chien à l’Homme serait possible mais reste à prouver.
Article paru le 15 avril 2015
Les norovirus font partie de la famille des Caliciviridae, qui possèdent un génome ARN simple brin. Très contagieux chez l’Homme, ces virus provoquent des vomissements, diarrhées, crampes abdominales, pendant 28 à 60 heures. En 2012, les norovirus humains ont été isolés chez des chiens européens. De plus, d’autres travaux ont trouvé une séropositivité au virus humain plus importante lorsqu’un chien est présent à la maison.
En tant que vétérinaire, Sarah Caddy rencontre souvent des propriétaires de chiens qui lui demandent s’ils peuvent transmettre des infections à leur animal et vice versa : » Il existe de nombreuses anecdotes de chiens et d’humains dans la même maison qui ont, en même temps, une gastro-entérite « .
C’est pourquoi, avec d’autres chercheurs britanniques et français, elle a voulu savoir si les norovirus humains pouvaient infecter les chiens. Pour cela, les scientifiques ont utilisé des particules de norovirus humain non-infectieuses, contenant seulement les protéines de la capside. Ces molécules, externes au virus, permettent à ce dernier de se lier aux cellules hôtes. Chez l’individu infecté, le virus s’associe aux antigènes HBGA (antigènes, A, B, H…), exprimés par les globules rouges mais aussi par les cellules épithéliales intestinales. Les chiens expriment les HBGA dans leur salive et à la surface des cellules intestinales épithéliales, ce qui pourrait permettre l’attachement du virus aux cellules.
Dans le doute, mieux vaut prendre des précautions d’hygiène en cas de gastro-entérite humaine ou canine à la maison. © Brian Brooks, Flickr, CC by-nc-nd 2.0
Le norovirus humain peut infecter les chiens
Dans cette recherche parue dans Journal of Clinical Microbiology, les chercheurs ont montré que des protéines virales de norovirus humains peuvent bien se lier au tissu gastro-intestinal canin, ce qui suggère que l’infection est possible. L’analyse sérologique d’échantillons a montré des preuves d’une exposition au norovirus dans 43 échantillons sur 325 chiens : il existerait donc bien une réponse immunitaire des chiens contre le norovirus humain.
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Sur 67 chiens qui avaient une gastro-entérite, les virus CPV et CECoV ont été détectés respectivement chez dix et deux chiens. Mais le norovirus n’était pas une cause majeure d’infection chez ces chiens. Les chercheurs proposent que les chiens soient sensibles au norovirus, mais moins que les humains. En résumé, si l’infection est possible, en théorie, le risque de causer une maladie chez le chien semble faible.
La question d’une transmission du virus du chien à l’Homme reste en suspens. Reste à savoir également si des chiens peuvent jouer un rôle dans des épidémies humaines. Les scientifiques notent toutefois que les crises les plus importantes ont souvent lieu dans des endroits où les chiens sont absents, comme des hôpitaux ou des bateaux de croisière. En attendant que plus de données scientifiques soient disponibles, mieux vaut prendre des précautions d’hygiène en cas de gastro-entérite dans la maison, qu’elle soit humaine ou canine.
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La gastro-entérite du chien et du chat
De nombreux parasites internes peuvent provoquer de la diarrhée ou des vomissements, surtout si le chien ou le chat est jeune. Ce sont majoritairement des vers (Ascaris,…) mais aussi certains protozoaires comme les coccidies. Il est parfois possible de retrouver les vers dans le contenu gastrique rejeté ou dans les excréments. Si l’infestation par des vers digestifs est souvent peu grave, pour les chatons et chiots le problème peut être plus important notamment due à la déshydratation provoquée par les vomissements et la diarrhée.
Pour éviter ces désagrément, il est nécessaire de vermifuger ses animaux régulièrement. Le plus efficace est de le faire une fois par mois jusqu’à l’âge de 6 mois puis une fois tous les 3 mois, à chaque changement de saison.
Les intoxications
Malheureusement, nos animaux de compagnie sont souvent très curieux et ont parfois tendance à ingérer des toxiques. Le chien est plus souvent atteint d’intoxication que le chat, ce dernier étant plus méfiant.
Les intoxications peuvent déboucher sur une gastro-entérite lorsque votre animal avale un produit ou substance irritante. Par exemple un produit ménager, de l’eau de javel (les chats en raffolent), une plante toxique,…
Les intoxications peuvent également avoir lieu par ingestion de médicaments pour humain.
Si vous avez vu votre animal manger une substance toxique, appelez rapidement votre vétérinaire qui vous conseillera au plus vite. N’essayer pas de faire vomir votre animal car si il a ingéré une substance irritante qui a déjà irrité une fois son système digestif (œsophage, estomac), le fait de vomir irritera une 2e fois ces organes et aura donc un effet aggravant. Une hospitalisation sera peut être nécessaire selon la quantité et le type de produit ingéré car certains provoquent d’autres troubles que digestifs (convulsions, tremblements, fièvre…)
Il faut également faire attention aux aliments avariés ou pourris que votre animal pourrait manger (charogne trouvé dans le jardin, poubelle dévalisée…) ou encore aux surplus d’aliments (chien qui vole 1 kg de saumon que vous avez préparé par exemple). Dans ce cas, un phénomène de dérèglement de la flore bactérienne du système digestif peut arriver et peut entrainer alors une gastro-entérite avec diarrhée/vomissements. Un traitement symptomatique sera le plus souvent mis en place par votre vétérinaire pour arrêter les symptômes mais ceci dépendra de l’état de votre animal à son arrivée.
Les corps étrangers
On entend par corps étranger, tout objet que l’animal avale et qui ne fait pas partie de son alimentation normale. Ainsi, un os est considéré comme un corps étranger car il peut se coincer et bloquer le transit. Lorsque le transit est bloqué, les symptômes apparaissent : d’abord des vomissements car le corps étranger irrite la paroi de l’estomac. Puis si le corps étranger parvient à circuler jusque dans l’intestin, l’irritation provoque la diarrhée (qui peut contenir du sang).
Pour les chiens, de nombreux corps étrangers sont constitués de jouets en plastique que le chien avale en jouant. Selon le comportement du chien, il peut aussi avaler involontairement des bouts de bois ou des cailloux. Faites également attention à vos vêtements notamment les chaussettes et les sous-vêtements qui sont souvent avalés avec certains chiens.
Pour les chats, il s’agit le plus souvent de cors étrangers linéaires : il s’git de ficelle, de corde que le chat avale en jouant et qui peut rester coincé. On peut parfois observer un fil avalé qui est coincé sous la langue du chat : NE TIREZ surtout PAS sur ce fil car si celui-ci est déjà arrivé loin dans l’appareil digestif, en tirant vous risquez de déchirer les organes digestifs et d’instaurer de graves lésions.
Lorsque vous avez pris sur le fait votre animal (chien ou chat) en train d’avaler un corps étranger, n’attendez pas avant de l’emmener chez votre vétérinaire. Plus vous vous y prenez rapidement, moins il y a de chance que l’objet avalé aille loin dans le système digestif et plus il est facile de l’enlever. Le vétérinaire effectuera une radiographie ou une échographie pour bien localiser le corps étranger et visualiser sa taille. Selon les cas il pourra soit provoquer le vomissement, soit décider d’opérer (ouverture de l’estomac ou des intestins selon la localisation).
Une cause de gastro-entérite spécifique au jeune chien : la parvovirose
Il s’agit d’une maladie virale (parvovirus canin de type 2) extrêmement contagieuse et dont le virus peut résister très longuement dans le milieu extérieur (plusieurs mois dans les selles), et qui touche essentiellement les chiots non vaccinés.
Ce virus se multiplie dans le tube digestif et occasionne des dégâts à cet endroit. L’apparition des symptômes se fait de façon brusque et souvent spectaculaire avec d’importants vomissements et des diarrhées avec du sang. Le chiot est également fiévreux, est très fatigué et refuse de manger. C’est une maladie très grave et qui peut tuer en quelques jours, notamment à cause de la déshydratation et de la fièvre. N’attendez pas pour consulter un vétérinaire si votre chiot présente des vomissements et de la diarrhée.
Heureusement il existe un vaccin contre le virus de la parvovirose chez le chien. Il est nécessaire de vacciner très tôt son chien car cette maladie touche des chiots dés l’âge de 6 semaines. Les chiots vivant en groupes sont plus vulnérables à cause de la contagiosité de la maladie.
Attention : il existe de nombreuses autres causes de vomissements/diarrhée
De nombreuses maladies peuvent être associées à des symptômes de gastro-entérite et être différentes des causes vues ci-dessus. Ainsi, des problèmes de foie, des insuffisances rénales, des torsions de l’estomac/des intestins, des tumeurs digestives et autres troubles métaboliques peuvent provoquer ces symptômes. Des malformations congénitales de l’œsophage peuvent également provoquer des vomissements, etc…
Ainsi, il faut être prudent sur la conduite à tenir pour votre animal qui présente des signes de gastro-entérite. S’il s’agit d’un jeune chien ou chat ou d’un vieux chien ou chat, il est plus prudent d’aller consulter votre vétérinaire car ces catégories sont plus fragiles.
La majorité de gastro-entérites peut se soigner rapidement grâce à un traitement symptomatique mis en place par votre vétérinaire (médicament contre les vomissements et la diarrhée), mais il faut bien faire attention à la déshydratation de l’animal. Il est essentiel de surveiller l’état de santé de votre chien ou chat. Si aucune amélioration rapide n’est visible (moins de 24h), que son état s’aggrave et que d’autres symptômes apparaissent (sang, grosse fatigue, douleur importante, fièvre, …), il est important de retourner voir votre vétérinaire rapidement afin d’effectuer d’autres examens si nécessaires, voire d’hospitaliser l’animal.