Table des matières
- Maladie commune – La gastro-entérite
- Problèmes à l’intestin grêle du chat
- – Vers ronds ou nématodes
- – Vers plats ou cestodes
- – Protozoaires intestinaux
- Prévenir la gastro-entérite chez le chien et chat
- Des mesures de prévention sont-elles possibles ?
- Il a le ventre qui gargouille !
- Vomissements, diarrhée, sang dans les selles, douleurs abdominales… : ce peut être beaucoup plus grave
- Transmission de maladies chez l’Homme
- Gastro-entérite
- Gastro-entérite du chat : symptôme, traitement
- Définition de la gastro-entérite chez le chat
- Causes d’une gastro-entérite chez le chat
- Symptômes d’une gastro-entérite chez un chat
- Soins d’urgence en cas de gastro-entérite chez un chat
- Attention au changement de menu chez le chat
- Alimentation du chat suite à une gastro-entérite
- Sujets en lien avec la gastro-entérite chez le chat
Maladie commune – La gastro-entérite
Si votre animal de compagnie présente de façon soudaine des vomissements et de la diarrhée, il se peut qu’il souffre de gastro-entérite.
Elle peut survenir suite à l’ingestion de nourriture à laquelle notre animal n’est pas habitué, suite à l’ingestion d’aliments avariés ou de contenu de poubelles. Elle est parfois d’origine infectieuse (virale comme le parvovirus, ou bactérienne comme la salmonellose par exemple).
Elle accompagne parfois certaines autres maladies comme une obstruction intestinale par des corps étrangers, une pancréatite, une parasitose intestinale, une maladie endocrinienne ou métabolique autre.
Dans certains cas, la gastro-entérite peut être hémorragique et elle se caractérise par la présence de sang dans les selles diarrhéiques et même parfois de sang dans les vomissements.
Si votre compagnon est atteint de gastro-entérite, il pourra alors présenter un ou plusieurs signes cliniques (symptômes) suivants :
- Des vomissements (parfois avec du sang)
- De la diarrhée (parfois hémorragique)
- De l’anorexie
- Une perte d’appétit
- De la déshydratation
- De l’inconfort à l’abdomen
- Parfois de la fièvre
Lorsque votre compagnon présente de tels signes, IL EST IMPORTANT DE CONSULTER VOTRE VÉTÉRINAIRE RAPIDEMENT. Un examen physique est nécessaire. Différents tests pourront vous être proposés selon le cas pour établir le diagnostic, tels que des radiographies de l’abdomen, des tests sanguins, un test pour détecter le parvovirus, une analyse de selles, etc.
Votre compagnon peut avoir besoin d’être hospitalisé et recevoir un soluté intraveineux pour le réhydrater. Il est gardé au jeûne jusqu’à ce que les vomissements aient cessé. Divers médicaments peuvent lui être administrés au besoin, dont des antibiotiques, des anti-acides, des protecteurs de muqueuses. Une diète facilement digestible lui est offerte par la suite, puis un retour graduel à la diète normale est envisagé enfin s’il va mieux.
Si votre animal de compagnie présente des vomissements et/ou de la diarrhée, consultez votre vétérinaire !
Problèmes à l’intestin grêle du chat
La diarrhée est le symptôme le plus fréquent des affections intestinales, elle s’accompagne parfois de vomissements.
Les entérites peuvent avoir de multiples causes. Elles peuvent être dues à des erreurs diététiques, sont souvent sans fièvre et ne s’accompagnent pas d’importants malaises.
Elles se résolvent généralement en variant les doses et la qualité des aliments, et en réhydratant le chat si besoin.
Beaucoup plus problématiques sont les infections bactériennes qui, outre les vomissements et une diarrhée souvent hémorragique, entraînent fièvre, inappétence, douleurs abdominales (le chat s’isole ou erre dans la maison comme une âme en peine) et perte de poids.
Les formes virales sont également graves. Outre ces dernières, il existe également une vaste gamme d’entérites caractérisées par des cellules spécifiques qui s’infiltrent dans les parois (gastro-entérite lymphocellulaire, gastro-entérite à éosinophiles, colite granulomateuse).
Les symptômes sont les mêmes dans les trois formes et se caractérisent par un vomisse ment chronique parfois entrecoupé de diarrhée, une perte de poids alternant avec de longues périodes sans troubles.
Un nombre important d’entérites est également dû à des parasites intestinaux, un problème très fréquent chez les chatons, les chats qui sortent dans le jardin et ceux qui vivent en zone rurale.
Les analyses coproscopiques effectuées par le vétérinaire permettent de déceler la présence d’oeufs, de larves, de proglottides et de protozoïdes dans les selles du chat. Ce peut exceptionnellement être dû à un ver, le Dipylidium caninum, qui n’élimine pas constamment ses oeufs et les capsules ovifères (proglottides). Il faut donc effectuer plusieurs contrôles de selles dans une même semaine pour l’identifier.
Si la présence de vers est avérée, des vermifuges pour chats permettront alors à votre animal d’être traité correctement et soigné.
– Vers ronds ou nématodes
Parmi ceux-ci, les ascaris (Toxocara cati) sont les plus courants. Ils s’installent dans l’intestin grêle et peuvent provoquer des inflammations intestinales avec des diarrhées graves, de l’asthénie et, chez les chatons, des manifestations neurologiques dues à une irritation des terminaisons nerveuses intestinales.
L’infestation se fait par ingestion d’oeufs de parasites présents dans le sol et durant les 10 premiers jours de vie par le biais de l’allaitement.
– Vers plats ou cestodes
Certains ténias peuvent s’attraper par l’ingestion fortuite d’une puce au cours de la toilette quotidienne (comme dans le cas de Dipylidium caninum) ; d’autres, plus rarement, par ingestion de poissons crus d’eau douce où se trouve le Dyphillobotrium latum. Ils peuvent provoquer diarrhée et amaigrissement.
La thérapie permettant l’élimination des nématodes et des cestodes repose sur des anthelminthiques spécifiques à base de pyrantel, praziquantel et milbémycine, qui se prennent par voie buccale en comprimés, en gouttes, en pâte orale ou en ampoules spéciales dont le contenu s’applique entre les omoplates pour être absorbé par voie cutanée.
– Protozoaires intestinaux
Les coccidies et les giardias qui se reproduisent sur la muqueuse intestinale provoquent la destruction des cellules intestinales en charge de l’absorption. Les symptômes les plus courants sont un amaigrissement, une asthénie, une déshydratation et une forte diarrhée qui entraînent un affaiblissement important du chaton.
Les thérapies à base d’antiprotozoaires ou de sulfamides selon les cas doivent se poursuivre jusqu’à ce que l’examen coproscopique résulte négatif.
Les principaux parasites intestinaux du chat sont présents dans les guides Wamiz.
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Les troubles digestifs sont fréquents chez le chat. Ils peuvent être dus à ce que l’on appelle les MICI (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin). Chez l’homme, les MICI correspondent à la maladie de Crohn et à la colite ulcérative. Nous vous proposons d’en savoir plus sur les MICI chez le chat.
Les entéropathies (maladies intestinales) chroniques chez le chat sont classées en trois groupes :
- les entéropathies répondant à un changement alimentaire
- les entéropathies répondant aux antibiotiques
- les entéropathies répondant aux immunosuppresseurs
Les MICI font partie des entéropathies chroniques répondant aux immunosuppresseurs.
Les MICI sont des maladies d’évolution chronique qui touchent le tractus digestif. Elles sont dues à une hypersensibilité à certains éléments (antigènes) présents dans le tube digestif (aliments, bactéries,etc…). Il y a alors une réaction inflammatoire exacerbée vis à vis de ces antigènes conduisant à une infiltration de la paroi par des cellules inflammatoires.
L’infiltration de la paroi par des cellules inflammatoires est responsable de troubles digestifs. Les principaux symptômes rencontrés chez les chats souffrant de MICI sont :
- une diarrhée chronique (depuis plus de 3 semaines)
- des vomissements chroniques ou intermittents
- un amaigrissement
- des troubles de l’appétit, etc..
D’autres maladies peuvent être responsables de troubles digestifs chez le chat comme des maladies parasitaires, des tumeurs, une hyperthyroïdie, etc… Avant d’établir le diagnostic de MICI, il faudra donc s’assurer qu’il n’y a pas d’autres causes pouvant être responsables de ces troubles digestifs. Des examens complémentaires variés sont généralement nécessaires afin d’exclure toutes ses causes et d’établir un diagnostic de MICI. Seule une analyse histologique permet de confirmer avec certitude le diagnostic.
Le traitement repose sur des traitements immunosuppresseurs et sur une alimentation adaptée (croquettes hypoallergéniques ou hyperdigestibles). Une supplémentation en vitamine B12 peut également être utile car une carence est souvent rencontrée chez les chats souffrant de MICI. Le traitement n’est pas curatif, il permet seulement de diminuer les symptômes présentés par l’animal. Le traitement est donc le plus souvent donné à vie.
Les MICI chez le chat peuvent être associées à deux autres pathologies, une pancréatite et une cholangite (inflammation des voies biliaires) : on parle alors de triade féline.
Prévenir la gastro-entérite chez le chien et chat
En cas de doute sur l’origine des troubles, le vétérinaire pourra en effet être amené à approfondir ses recherches par des examens complémentaires : radiographie, échographie, prise de sang, examen des selles…
Le vétérinaire peut vouloir s’assurer de l’absence de parasites intestinaux (vers) ou bien encore une pathologie plus grave (notamment s’il y a présence de sang dans les selles), comme la parvovirose (voir encadré).
Le traitement d’une gastro-entérite » simple » vise à stopper les signes cliniques (vomissements, diarrhées, douleurs…).
Un chien ou chat traité sans attendre se remettra rapidement et retrouvera la santé.
Un jeûne pourra être recommandé. De l’eau devra être laissée à disposition et à volonté. Les points de distribution pourront être multipliés dans l’habitat.
Des mesures de prévention sont-elles possibles ?
Pour éviter une gastro-entérite, le maître peut veiller au maximum à ce que son chien ne mange pas tout ce qu’il trouve à l’extérieur. Quand cela est possible, car bien souvent le chien est passé maître dans l’art d’ingurgiter n’importe quoi en un temps record !
Cette surveillance est plus difficile à mettre en place chez les chats ayant accès à l’extérieur.
Tout changement alimentaire, s’il doit être mis en place pour une raison ou pour une autre, se fera de manière progressive. Car même si certains chiens et chats vivront ce changement sans problème, d’autres plus sensibles risquent de déclarer des troubles gastriques.
Une bonne prévention passera aussi par une vaccination régulière contre les principales maladies parmi lesquelles la parvovirose.
Un vermifuge conseillé par le vétérinaire en fonction de l’animal sera aussi utilisé régulièrement (de 2 à 4 fois par an).
Les bases d’une bonne protection passent aussi par un traitement contre les puces, qui peuvent être responsables de la transmission du ver Dipylidium.
Enfin, quelques règles d’hygiène devront être respectées : ne pas donner son assiette à lécher au chien ou au chat, se laver les mains après avoir manipulé un animal, ne pas se laisser léchouiller le visage…
Il a le ventre qui gargouille !
Quand le chien ou le chat a le ventre qui gargouille, c’est peut-être que quelque chose ne va pas !
D’ailleurs, et les maîtres le remarquent dans ces cas-là, le chien ou le chat peut sembler être surpris et très étonné par ces gargouillements.
Il se retourne, regardant un de ses flancs, voire reste prostré.
Une surveillance pour s’assurer que d’autres symptômes n’apparaissent pas va devoir être mise en place.
Vomissements, diarrhée, sang dans les selles, douleurs abdominales… : ce peut être beaucoup plus grave
Vomissements et diarrhée ne sont pas des symptômes propres à la gastro-entérite » simple « .
D’autres maladies peuvent causer les mêmes symptômes : pancréatite, occlusion intestinale, maladie du métabolisme, intoxication, virus (torsion-dilatation d’estomac chez le chien), etc.
En cas de présence de sang dans les selles, associée à d’autres symptômes, on peut penser à la parvovirose. On parle alors de gastro-entérite hémorragique.
Cette maladie grave et contagieuse (on la rencontre beaucoup en collectivité comme les refuges, élevages, expositions, etc.) impose une prise en charge vétérinaire d’urgence.
Un vaccin existe pour protéger le chien et le chat de parvovirose.
Transmission de maladies chez l’Homme
Certaines maladies entraînant des symptômes digestifs peuvent se transmettre à l’Homme. C’est le cas notamment de certaines maladies liés à des parasites comme le Taenia, un ver plat. D’où l’intérêt de vermifuger régulièrement son animal de compagnie.
Gastro-entérite
Le traitement de la gastro-entérite aiguë repose presque exclusivement sur les soins de soutien et l’utilisation de médicaments permettant de soulager les symptômes (vomissements et diarrhées) que présente l’animal. En effet, les vomissements et la diarrhée doivent être traités en priorité afin d’éviter les pertes d’eau et d’électrolytes pouvant entraîner la déshydratation de l’animal et menacer rapidement son pronostic vital.
Les antiémétiques sont des médicaments permettant de stopper les vomissements ; certains d’entre eux permettent également de soulager les nausées et ont été spécialement mis au point pour les chiens. Certains médicaments sont injectables, ce qui constitue un avantage si le chien vomit. Des comprimés peuvent ensuite être donnés à l’animal.
Les soins de soutien incluent également l’administration d’une solution équilibrée d’eau et d’électrolytes (appelée fluidothérapie), par voie orale si le chien ne vomit plus, ou dans le cas contraire, par perfusion intraveineuse.
Le vétérinaire peut également conseiller de respecter une courte période de jeûne suivie par la réintroduction de petites quantités de nourriture associée à l’adoption d’un aliment non irritant.
Si le vétérinaire soupçonne et découvre une cause sous-jacente, un traitement spécifique visant à remédier à cette cause doit être mis en œuvre (traitement médicamenteux contre les vers intestinaux, par exemple).
La plupart des gastro-entérites non spécifiques se soignent en quelques jours, à condition de contrôler les pertes de liquides. Il est essentiel de surveiller l’état de santé de votre animal pendant la phase de traitement à domicile. Si son état de santé ne s’améliore pas au bout d’1 à 3 jours, s’aggrave, ou si de nouveaux symptômes apparaissent (sang dans les selles, apathie très importante, faiblesse, fièvre, etc.), il convient de consulter à nouveau votre vétérinaire dans les plus brefs délais.
Le comportement naturel du chien consiste à manger tout ce qu’il trouve (restes de tables, déchets, etc.) ; par conséquent, le fait d’habituer très tôt votre animal à ne manger que la nourriture que vous lui donnez dans sa gamelle peut se révéler extrêmement bénéfique.
Toute modification alimentaire soudaine peut être mal tolérée par les chiens et les chats ; il est par conséquent essentiel d’introduire tout nouveau régime alimentaire sur plusieurs jours.
La vaccination régulière de votre animal permettra également de le protéger contre plusieurs maladies virales graves, comme la parvovirose par exemple, qui affectent le tube digestif.
Enfin, l’utilisation régulière d’un vermifuge (traitement contre les vers) à large spectre , associée à un traitement anti-puces afin d’éviter certains vers intestinaux (Dipylidium, par exemple), est indispensable chez les chiots, les chatons, les chiens et les chats adultes.
Gastro-entérite du chat : symptôme, traitement
Les thèmes abordés
- Définition de la gastro-entérite chez le chat
- Causes d’une gastro-entérite chez le chat
- Symptômes d’une gastro-entérite chez un chat
- Soins d’urgence en cas de gastro-entérite chez un chat
- Attention au changement de menu chez le chat
- Alimentation du chat suite à une gastro-entérite
- Sujets en lien avec la gastro-entérite chez le chat
Mon chat vomit beaucoup ! Mon chat a en même temps la diarrhée ! Mon chat n’a plus d’appétit et a perdu du poids ! Ces différents symptômes peuvent être le signe d’une gastro-entérite…
Découvrez nos conseils vétérinaires illustrés et des réponses aux questions que vous vous posez sur cette affection du tube digestif chez le chat…
Définition de la gastro-entérite chez le chat
La gastro-entérite aiguë est fréquente chez le chat et correspond à une inflammation de la muqueuse recouvrant la paroi interne du tube digestif.
Le terme gastro-entérite signifie une inflammation simultanée de l’estomac (gastrite) et de l’intestin (entérite).
La maladie est dite aiguë car elle évolue rapidement, mais est de courte durée. Elle est très fréquente chez le chat car son estomac est très sensible aux changement de diète.
La gastro-entérite se traduit généralement par une diarrhée et des vomissements impressionnants chez le chat.
Causes d’une gastro-entérite chez le chat
On trouve diverses causes pouvant provoquer une gastro-entérite chez le chat :
• Des parasites intestinaux, comme des vers (des ascaris, des ankylostomes ou des taenias par exemple) car le chat n’est pas vermifuger contre les vers.
• Une intoxication par une plantes ou du chocolat, par exemple, qui sont irritants pour le tube digestif du chat.
• Un changement alimentaire brutal.
• L’ingestion d’un aliment avarié, contaminé ou inadapté au régime alimentaire de votre chat.
• Un stress intense.
• Une infection virale, comme le typhus par exemple, qui est un maladie grave chez le chat.
• A long terme une maladie hépatique (un dysfonctionnement du foie) ou une maladie pancréatique (un dysfonctionnement du pancréas) peut se déclarer et engager le pronostic vital du chat.
Symptômes d’une gastro-entérite chez un chat
Différents symptômes peuvent se manifester chez le chat lors d’une gastro-entérite :
• La diarrhée et les vomissements sont les principaux symptômes.
• Une perte d’appétit.
• Un abattement et des douleurs abdominales.
• Le chat est prostré et se cache.
• Une perte de poids au bout de quelques jours.
• Le chat est en hyperthermie en cas d’infection virale, qui correspond à une température corporelle supérieure à la normale (la température se situe normalement entre 38°C et 39°C).
• Du sang dans les selles ou dans les vomissements du chat en cas d’intoxication.
• Des vers dans les selles en cas de gastro-entérite d’origine parasitaire.
Soins d’urgence en cas de gastro-entérite chez un chat
• Il est impératif de laisser votre chat à la diète pendant 24 heures afin de mettre son estomac au repos.
• Laissez-lui de l’eau à disposition mais s’il la vomit, retirez-la également.
• Ne laissez pas sortir votre chat mais gardez-le à l’intérieur.
• Laissez votre chat se reposer dans un endroit calme est frais.
Si l’état général de votre chat se dégrade et que les symptômes persistent, conduisez-le chez le vétérinaire qui pratiquera des injections et ajustera le traitement.
En cas de déshydratation due à la diarrhée et aux vomissements, une perfusion pour réhydrater le chat peut s’avérer nécessaire.
Votre chat pourra reprendre une alimentation normale après la période de repos de l’estomac. Un aliment diététique thérapeutique pourra alors être recommandé par votre vétérinaire.
D’une manière générale, si vous décidez de changez l’alimentation de votre chat, il est important de ne jamais faire une transition brutale.
En effet, lors de transition alimentaire, il faut plusieurs jours à la flore intestinale pour retrouver son équilibre, c’est pourquoi des diarrhées transitoires peuvent apparaître, surtout sur les chats les plus sensibles.
On conseille donc de prévoir une transition alimentaire sur plusieurs jours. L’idéal est alors de procéder de la manière suivante en prévoyant de réaliser la transition alimentaire sur une bonne semaine :
• 1er jour : 100 % de l’ancien aliment
• 2ème et 3ème jours : 75 % de l’ancien aliment – 25 % du nouvel aliment
• 4ème et 5 ème jours : 50% – 50%
• 6ème et 7ème jours : 25% de l’ancien aliment – 75 % du nouvel aliment
• 8ème jour : 100% du nouvel aliment
Par ailleurs, retenez que votre chat est capable de “bouder” les menus qui lui ont occasionné des désagréments digestifs !
Alimentation du chat suite à une gastro-entérite
Les aliments diététiques recommandés ci-dessous sont adaptés aux besoins du chat sujet aux troubles gastro-intestinaux dont la gastro-entérite. Il s’agit d’aliments thérapeutiques.
Un aliment thérapeutique fait partie intégrante du traitement de votre chat. Celui-ci est prescrit par votre vétérinaire qui aura préalablement diagnostiqué ce trouble.
En fonction du stade de la gastro-entérite que votre vétérinaire aura établi grâce aux examens complémentaires réalisés, l’alimentation thérapeutique peut avoir un impact direct sur le mieux-être de votre chat. C’est pourquoi il est important de suivre rigoureusement les consignes de votre vétérinaire.
Pour prévenir les troubles gastro-intestinaux chez votre chat, nous vous recommandons l’un des aliments diététiques suivants :
Hill’s Prescription Diet i/d Feline Gastrointestinal Health
Aliment thérapeutique hautement digestible spécialement adapté aux chats ou chatons atteints de troubles gastro-intestinaux comme une gastro-entérite. Contient une grande quantité de fibres solubles qui aide à restaurer la flore intestinale ainsi que des électrolytes et des vitamines du groupe B qui contribuent à remplacer les pertes liées à la diarrhée. Attention : aliment thérapeutique comportant diverses contre-indications et ne devant être administré à votre chat qu’après prescription par votre vétérinaire
Specific Digestive Support Cat FID
Aliment thérapeutique destiné à la gestion des troubles digestifs chez le chat tels que les gastro-entérites aiguës ou chroniques. Constitué d’ingrédients possédant une digestibilité élevée pour compenser la baisse d’activité des enzymes intestinales et garantir une absorption optimale des nutriments. Attention : aliment thérapeutique comportant diverses contre-indications et ne devant être administré à votre chat qu’après prescription par votre vétérinaire
Sujets en lien avec la gastro-entérite chez le chat
- Diarrhées et problèmes digestifs chez le chat
- Infections parasitaires internes chez le chat
- Insuffisance hépatique chez le chat
- Insuffisance pancréatique chez le chat
- Intoxication alimentaire chez le chat
- Mon chat a maigri
- Mon chat est anorexique
- Typhus ou panleucopénie féline
- Vermifuger un chat
- Vomissement chez le chat
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Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
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