Table des matières
- Rocher
- Paralysie faciale : comment réagir ?
- Plusieurs types de paralysie
- Une lésion du nerf située plus haut dans le cerveau
- La paralysie est une urgence absolue
- En quoi consiste le traitement ?
- Récupération des patients
- Symptômes – Que faire en cas de chutes ?
- Prise en charge du chat parachutiste :
- Fractures et traumatismes du chat
- Fractures osseuses
- Traumatismes
- Chat – Fractures du bassin et d’une patte arrière
Rocher
Il s’agit d’une fracture de la base du crâne intéressant une partie de l’os temporal, qui se nomme le rocher.( ou partie petreuse)
Cette fracture est la conséquence d’un traumatisme crânien violent (accident de la circulation , moto en particulier, accident de ski, de planche à voile, de cheval etc…)
Il faut considérer ces fractures comme des fractures ouvertes, avec les complications infectieuses redoutables possibles qu’elles peuvent engendrer (abcès cérébral, méningite, encéphalite.
Ces fractures de la base du crâne s’accompagnent le plus souvent de lésions cérébro-méningées ce qui en fait leur gravite.
SYMPTOMES
Le malade amené à l’hôpital (en service de neuro-chirurgie) peut être en état d’obnubilation plus ou moins marqué, ayant perdu la mémoire de l’accident, répondant mal aux questions.
Parfois le malade est véritablement dans le coma
Il peut être en état de choc (pâleur, sueurs froides, pouls rapide, respiration faible) .
Mais il peut au contraire, du fait de la compression encéphalique, présenter une respiration stertoreuse( bruyante avec ronflements), un pouls rapide et bien frappé, un visage violacé.
Un écoulement de sang peut se manifester au niveau de l’oreille atteinte.
Cette hémorragie est abondante et prolongée.
Elle peut cependant être intermittente, cessant par instants, pour reprendre, par exemple, à l’occasion d’un changement de position du malade.
Des signes nerveux peuvent être présents malgré le coma habituel.
différentes atteintes nerveuses :
-perte de certains réflexes,
– perte du contrôle de certaines fonctions végétatives (déglutition impossible, incontinence sphinctérienne) .
Ces symptomes permettent déjà de porter un certain pronostic.
L’examen du liquide céphalo-rachidien fait apparaître un liquide coloré en rouge, en rose, ou à peine teinté.
Cela est le signe d’une hémorragie méningée, mais pas obligatoirement le signe d’une fracture de crâne.
SIGNES DE GRAVITE
– La profondeur du coma
– L’intensité des troubles neuro-végétatifs (et en particulier leur tendance évolutive)
– Par contre les signes de localisation( hémiplégie, paralysies variées,BABINSKI (Voir ce terme) bilatéral; exagération des réflexes tendineux n’ont pas forcément de signification pronostique fâcheuse
EVOLUTION
Parfois après deux jours l’évolution se fait vers l’aggravation avec apparition de complications entraînant le décès.
Au contraire ,parfois l’amélioration se produit, ce qui permettra alors l’examen neurologique complet du malade
Ce qui permet de mettre en évidence par exemple :
– Une paralysie faciale
– Des troubles de l’audition
– Des troubles de la vision
– Des atteintes d’autres nerfs crâniens (plus rarement)
– Des troubles moteurs ou sensitifs peuvent être exceptionnellement notés
C’est souvent à partir de ce moment qu’un éventuel écoulement du liquide céphalo-rachidien pourra se produire par le conduit auditif.
Sa persistance, qui expose à la méningite; est une indication opératoire absolue
La surveillance de ces malades doit être extrêmement minutieuse et il faut noter d’heure en heure toute modification de l’état clinique du malade.
Il faut reconnaître le plus vite possible tous signes de compression intracrânienne:
– aggravation de la torpeur,
– ralentissement progressif du pouls,
– élévation brutale et forte de la température.
Lorsque l’évolution se fait vers la guérison il faut savoir qu’il peut cependant persister des séquelles plus ou moins graves, pouvant amoindrir définitivement le malade.
TRAITEMENT
En général cette fracture ne nécessite que des soins mineurs sauf en cas de lésions cérébro-méningées (HEMATOME EXTRA DURAL , HEMATOME SOUS DURAL par exemple Voir ces termes), en sachant qu’il s’agit de toutes façons d’une fracture ouverte nécessitant un traitement antibiotique de couverture indispensable.
L’intervention chirurgicale est indispensable en cas d’écoulement abondant et persistant du conduit auditif.
De toutes façons il faudra éviter la déshydratation de ces malades, veiller à éviter les escarres (matelas à eau), calmer une éventuelle agitation par l’administration de calmants
Dernière modification le samedi 9 octobre 1999
Paralysie faciale : comment réagir ?
La paralysie faciale est la perte du fonctionnement de certains muscles du visage concernant, dans la grande majorité des cas, une moitié du visage ou hémi-face. Elle est due à une lésion du nerf facial. Le nerf facial part du bas et de l’arrière du cerveau, traverse l’os situé derrière l’oreille, appelé rocher, et se ramifie au niveau du visage. Il a plusieurs fonctions :
- Commander les muscles de la face et le muscle de l’étrier (os de l’oreille).
- Assurer la sensibilité d’une partie de l’oreille .
- Assurer la perception du goût par la majeure partie de la langue.
- Commander les sécrétions des glandes lacrymales, nasales et salivaires.
Ces fonctions sont altérées lorsque le nerf facial est atteint sur son trajet et les symptômes varient selon le niveau de la lésion nerveuse.
Plusieurs types de paralysie
La plus fréquente des paralysies est la paralysie périphérique, qui représente ¾ des paralysies. Dans ce cas, l’atteinte touche le nerf à sa sortie du cerveau. Le résultat est caractéristique : la paralysie touche la moitié du visage, sur toute sa hauteur, il en existe plusieurs sous-catégories.
La plus fréquente, est la paralysie de Bell, plus connue sous le nom de paralysie « a frigore » car on pensait, autrefois, quelle était provoquée par un coup de froid.
Le froid n’y est pour rien, la cause peut être infectieuse, liée à un virus comme l’herpès par exemple. Le nerf, attaqué par le virus, gonfle sous l’effet de l’inflammation et se retrouve comprimé. Cela peut avoir une origine traumatique (fracture du rocher, plaie de la glande parotide ou de la face, séquelles chirurgicales). La plupart du temps, on ne trouve aucune origine. On dit que la paralysie est idiopathique.
Une lésion du nerf située plus haut dans le cerveau
Une paralysie centrale fait suite, la plupart du temps, à un AVC ou une tumeur par exemple. Le résultat n’est pas tout à fait le même que précédemment. La paralysie concerne essentiellement le bas du visage et elle est souvent associée à une hémiplégie, c’est-à-dire à une paralysie de la moitié du corps.
La paralysie est une urgence absolue
Il faut consulter immédiatement car il va falloir, en cas de paralysie centrale, éliminer un AVC. Chaque minute compte pour limiter l’évolution de la pathologie et favoriser la récupération.
La paralysie périphérique est aussi une urgence car le médecin va devoir éliminer toute atteinte herpétique invasive qui peut, par conduction, suivre le nerf et provoquer secondairement une méningite par exemple.
En quoi consiste le traitement ?
Le traitement n’est pas le même selon le caractère périphérique ou central de la paralysie… Cela va dépendre de l’étiologie de la paralysie faciale périphérique. Concernant les paralysies périphériques a frigore, le traitement repose sur la prise de corticoïdes et la gestion des complications possibles notamment oculaires. En effet, ne pas pouvoir fermer complétement son œil et ne pas pouvoir larmoyer correctement pour provoquer de graves infections à l’œil. Il faut donc clore/scotcher la paupière.
Dans le cas d’une paralysie faciale a frigore dûe à une infection, le patient pourra en plus bénéficier d’un traitement antibiotique.
Concernent les paralysies faciales centrales, le plus souvent la cause est un AVC, le traitement dépendra de si on est face à un AVC dit « ischémique » : un vaisseau qui s’est bouché ou si c’est un AVC hémorragique : un vaisseau qui s’est rompu. Quoiqu’il en soit le patient sera hospitalisé en Unité de Soins Intensifs de Neurologie.
Récupération des patients
- Pour les paralysies périphériques, tout dépend de la cause mais dans le cas des causes dites curables (a frigore, otite…) la guérison s’observe en quelques semaines dans 90% des cas.
- En cas de non récupération, le patient devra bénéficier de kinésithérapie puis si besoin, il pourra discuter avec son médecin de l’intérêt de traitements plus pointus comme de la chirurgie ou des injections de toxine botulique.
- Pour les paralysies faciales centrales, lors d’un AVC, la récupération est plus lente et moins fréquente. On estime qu’entre 15 à 30% pourront avoir des séquelles. La rééducation intensive est primordiale.
Symptômes – Que faire en cas de chutes ?
Un oiseau qui vole au loin, une mouche ou la simple curiosité innée chez le chat l’attire à se poster au niveau d’une fenêtre. De même, quoi de plus tentant qu’un balcon ou le dessus d’une armoire ? Aussi agile soit-il, le chat peut toutefois perdre l’équilibre. Et lors d’une chute, il ne retombe malheureusement pas toujours sur ses quatre pattes, comme on le dit souvent.
Une chute est une urgence vétérinaire. Les conséquences de la chute d’un chat sont de plusieurs sortes.
- Il se peut que votre chat s’en sorte indemne, en apparences, mais la prudence s’impose et un diagnostic chez un vétérinaire s’impose.
- Plus grave, un chat qui fait une chute peut souffrir de traumatismes plus graves comme par exemple les hémorragies internes, la fente palatine, l’état de choc, le pneumothorax, la rupture de la vessie, la rupture du diaphragme et les fractures…
C’est pourquoi il est vraiment urgent, en cas de chute, d’aller au plus tôt dans une structure vétérinaire afin que l’animal soit immédiatement pris en charge
Ceci étant dit, si un chat qui tombe d’une table ne risque pas grand chose, il n’en va pas de même si la chute se fait depuis un balcon, fut-ce même au premier étage.
Prise en charge du chat parachutiste :
Le vétérinaire va évaluer rapidement l’état de l’animal et pourra aussi donner au propriétaire son avis quant au pronostic vital… Il peut aller de “bon” à “sombre” en fonction de la gravité des symptômes.
L’animal doit souvent subir une thérapie contre le choc, avec mise sous perfusion et administration d’une médication spécifique.
Il sera parfois placé en oxygénothérapie. C’est à dire dans une cage où l’air est enrichi en oxygène. C’est le cas par exemple en cas de pneumothorax.
Une fois les constantes de l’animal stabilisées, on pourra dans un deuxième temps s’occuper de réduire ses fractures.
Fractures et traumatismes du chat
Au cours de son existence bien remplie, faite d’escalades, de parties de chasse et de courses-poursuites, les articulations et les structures osseuses du chat sont soumises à rude épreuve. Il n’est pas rare qu’au cours de sa vie, le chat d’extérieur soit atteint d’une fracture ou d’un traumatisme allant de la plaie superficielle à une atteinte des tissus plus profonde. Voici les premiers gestes à effectuer en cas d’accident.
Fractures osseuses
La fracture osseuse est souvent due à un traumatisme important: accident de voiture, chute ou bagarre, notamment pendant la période de chaleurs des chattes.
En cas de fracture, le chat ne pose plus la patte au sol. Il est par ailleurs possible d’entendre un frottement osseux.
Il ne faut pas bander le membre, à moins que la fracture ne soit ouverte, c’est-à-dire que l’on ne voie l’os, et transporter immédiatement l’animal, en l’empêchant de bouger, chez le vétérinaire. Tout au long du trajet, il faut surveiller la respiration et l’état de vigilance du chat. Une fois sur place, il passera les examens nécessaires et sera hospitalisé.
Au-delà de la fracture, le traumatisme peut avoir provoqué d’autres dégâts, parfois plus graves et souvent plus urgents à traiter que la fracture en elle-même.
Une radio sera faite pour évaluer l’étendue et le type de fracture et mettre en place le traitement le plus adapté (médicamenteux et chirurgical). Les recommandations post-opératoires du vétérinaire sont à suivre à la lettre pour favoriser le bon rétablissement de l’animal.
Traumatismes
Les traumatismes peuvent être de gravité variable : égratignures dues à des barbelés ou choc violent du à une chute ou à un accident de voiture, les contusions doivent là aussi être examinées de près par un vétérinaire.
Pour soulager immédiatement le chat et/ou stopper l’hémorragie, il faut appliquer des linges froids et mouillés ou de la glace enveloppée de linge sur la partie tuméfiée. En cas d’excoriation, il s’agira d’éviter que le chat ne la lèche : sa langue râpeuse ne ferait qu’irriter un peu plus la plaie, ralentirait le processus de cicatrisation et provoquerait des infections. La collerette est donc impérative.
Le vétérinaire s’assurera que le traumatisme n’est qu’en surface en faisant passer divers examens au chat afin d’écarter tout risque d’hémorragie interne, silencieuse et grave.
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Chat – Fractures du bassin et d’une patte arrière
Bonsoir,
Je cherche quelque conseils, ma minette a eu un vilain accident hier 🙁
C’est un chat qui sort mais elle est généralement rentrée d’elle-même pour la nuit, ou rentre quand on l’appelle. Hier soir on ne la voit pas revenir, donc mon mari part l’appeler et finit par l’entendre miauler et la retrouver dans une vieille grange tout près de chez nous. On s’aperçoit qu’elle ne bouge plus une patte arrière et plus non plus la queue et quand on l’a attrapée il y avait plein de sang. Donc on l’amène au vétérinaire de garde qui pense à un accident de voiture : elle a une fracture du bassin, deux à la patte arrière je crois, la queue cassée aussi, un pneumothorax, enfin au niveau des organes internes elle a subi un choc important. Pour le moment, le véto n’a rien pu faire, on a du la laisser la nuit passée et aujourd’hui en observation pour voir si l’air autours des poumons se résorbe de lui-même, si elle peut contrôler sa vessie et si son état se stabilise pour pouvoir l’opérer. Si elle va mieux demain, il va amputer la queue et on devra décider quoi faire pour ses fractures. Le vétérinaire nous conseille une opération qui consiste à retirer la tête du fémur, les chats se remettraient très bien de cette opération. Est-ce que l’une d’entre vous a déjà dû faire opérer son chat d’une fracture comme ça ? Est-ce que ça se remet bien ou est-ce que le chat boîte ensuite ? Il se remet rapidement après l’opération ou il doit rester sans bouger plusieurs semaines ? Comment ça se passe ?
C’est la première fois qu’un de nos animaux a un accident grave, ça me fait trop mal au coeur, elle a qu’une année!
Enfin, si l’un d’entre vous a un chat qui s’est bien remis d’un accident de ce genre, je suis preneuse de conseils et d’histoires rassurantes! Merci