Vous êtes l’heureux propriétaire d’une petite boule de poil qui égaie vos journées et, il faut bien le dire, elle vous en fait voir de toutes les couleurs de temps à autres. Seulement voilà, le charme de la volaille a opéré et vous souhaitez désormais accueillir quelques poules pondeuses dans le jardin familial pour récolter quelques œufs frais, apporter un petit air champêtre à la maison et observer les cocottes couler des jours heureux. Mais chat et poule ne sont-ils pas antinomiques ? Peuvent-ils cohabiter pacifiquement sans craindre la rivalité ou encore la prédation ? Le point avec Arbresachats.com…
Table des matières
- Le chat chasse les poussins mais a (souvent) peur des poules
- Pourquoi installer un poulailler à la maison ?
- Cohabitation chats et poules : risques de transmission de ma
- Réussir à faire cohabiter son chien avec d’autres animaux
- Tout sur les poules pondeuses, conseils
- Respecter les besoins liés à leur espèce
- Les maladies
- Le poulailler
- Les races de poules pondeuses
- Les informations utiles à ne pas manquer
- Partenaires
- A vos agendas – forum Poules Pondeuses européen
- La chasse, un comportement naturel chez votre chien
- Les races de chiens qui vivent parfaitement avec les poules
- Habituer votre chien depuis son enfance : la meilleure solution
- J’ai adopté un chien plus grand, comment faire ?
- Pourquoi la cohabitation peut-elle s’avérer compliquée ?
- Les clés d’une cohabitation réussie
Le chat chasse les poussins mais a (souvent) peur des poules
Votre petit cheptel de poules est fragile. Il craint les courants d’air, les intempéries, la chaleur caniculaire, mais aussi et surtout les intrusions des nombreux prédateurs de la poule. Il s’agit entre autres des rapaces (notamment les buses), du renard, du putois, de la belette, de la fouine, du chien errant, des hérissons, des couleuvres et des rongeurs. Quid du chat ? C’est un peu plus compliqué. Le chat ne s’attaque pas théoriquement aux poules. Mieux : il en a même souvent une peur bleue ! Toutefois, il peut arriver que cette peur se transforme en agressivité avec des coups de patte mortels. Les quelques témoignages qui font état de pareilles attaques convergent sur un point précis : les chats sont souvent en groupe lorsqu’ils visent le poulailler meme s’ils leur arrivent d’attaquer des poules de manière isolée comme sur cette vidéo. L’hypothèse la plus probable voudrait qu’ils retrouvent ainsi un instinct de prédateur. D’un autre côté, le poussin sera une proie rêvée pour le chat car il ressemble à un oiseau. Il en est de même pour les races de poules de petites tailles comme les poules naines. » Avec les poules, ça se passe sans problème. Il arrive même que mon chat mangent avec elles « , explique Romain. Et de poursuivre : » Les chats chassent les poussins. J’ai failli me faire décorer mes deux orpingtons. Heureusement, la mère les a défendus et je n’étais pas très loin « . En somme, le chat ne s’attaquera pas à des poules adultes (sauf si elles sont d’une race naturellement chétive comme la poule naine), mais sera vraisemblablement hostile aux poussins. La sécurité des poules adultes est d’autant plus garantie si votre chat est bien nourri.
Pourquoi installer un poulailler à la maison ?
Les avantages d’un élevage de poules à la maison sont multiples. La poule est tout simplement l’animal le plus écologique et le plus économique que l’on puisse avoir chez soi. Elle pond des œufs d’excellente qualité qui viendront assainir votre assiette, elles consomment jusqu’à 150 kg de déchets de cuisine par tête (épluchures de fruits et légumes, coquilles d’huîtres), débarrassent votre jardin des mauvaises herbes et des insectes nuisibles et apportent à votre domicile un accent nature particulièrement appréciable. Les poulaillers sont aujourd’hui pensés pour s’insérer dans un environnement urbain et facilitent l’entretien. Vous accorderez moins d’une quinzaine de minutes par jour à vos gallinacées qui vous le rendront bien par une ponte conséquente et régulière.
Avant de voir grand, nous vous conseillons d’opter pour deux poules. Enfermées dans le poulailler, confrontez-les avec votre chat et observez la réaction de la volaille et du félin. Si votre chat rebrousse chemin et que les poules se rebiffent, vous pouvez rester tranquille. La cohabitation se passera sans incident. Optez pour des races de poules imposantes qui dissuaderont votre chat de toute attaque. Reportez-vous donc sur les poules Barnvelder, Bielefelder, Brahma Columbia Grande, Cohin, Faverolle, coucou ou encore Rhode Island. Alors, tenté par un cheptel de poules ?
Cohabitation chats et poules : risques de transmission de ma
lacstjean a écrit: tu indiques que tes chats ne mangent pas les oiseaux qu’ils attrappent! Lorsque tu dis ça……il s’agit du bien -être de qui? Des oiseaux que tes chats éliminent allègrements ou du bien -être de tes chats? Tu as songé aux dommages considérables qu’ils font dans la faune environante tes chats? Mais boffffff ils sont si mimi que quelques dixaines d’oiseaux en moins, pas important! Pis comme c’est la même chose pour tous les propriétaires de chats ben ça ne fait que quelques millions d’oiseaux sauvages tués pour strictement rien, chaque année! Salut le grincheux ! J’espère que tu ne cherches pas la polémique parce que ce vieux débat sur : « l’homme doit-il changer la nature et donc l’instinct des animaux ? » ne m’intéresse pas car il est stérile.
Ben oui, mes chats, comme ceux des voisins, comme tous les chats du monde, sont des prédateurs, c’est dans leur nature, donc ils chassent et tuent d’autres animaux. Par ici, banlieue parisienne rurale (donc en France, dont le chat n’est pas originaire non plus) il s’agit principalement d’oiseaux, de campagnols et autres rongeurs des champs, de chauve-souris et de lapereaux sauvages. Quelque part ça me gêne un peu que des animaux en tuent d’autres mais c’est la loi de la Nature, on fait tous partie de la chaîne alimentaire. Moi-même je ne suis pas végétarienne (et j’adore le poulet by the way ! :siffle: ). Si ça peut te rassurer : les animaux ne sont pas « tués pour strictement rien » : d’une part, c’est pour le bien-être des chats qui exercent leur instinct de prédateur, ça leur permet d’être équilibrés donc bien dans leurs patounes, d’autre part, ces oiseaux et autres proies sont mangés par d’autres chats sinon par les fourmis et autres insectes, rien ne se perd !
« Quelques dizaines d’oiseaux en moins » : tu as la folie des grandeurs ! Il s’agit d’une demi-douzaine d’oiseaux/an à tout casser, c’est dur à attraper quand même ! C’est bien moins que ceux qui meurent de froid et de faim l’hiver ! D’ailleurs je leur mets à manger l’hiver, hors de portée des chats, et à boire, ce que peu de voisins font par ici. Je me soucie de la faune sauvage tout en étant consciente que certains animaux meurent pour en nourrir d’autres, je ne vis pas au pays des Bisounours !
Et que dire alors des millions de ver de terre mangés par les poules ? C’est un véritable génocide !
Pour info, mes chats ne sont pas réellement « domestiques » : j’ai des chattes errantes et sauvages qui sont venues faire leurs petits dans mon jardin et dans mes abris de jardin, j’ai apprivoisé leurs petits, réussi à en faire adopter quelques-uns et gardé les autres, et je continue à nourrir et soigner les mères même si elles demeurent « sauvages » (= non touchables et vivant exclusivement dehors). Et je dis « sauvage » au sens québécois du terme d’ailleurs, c’est-à-dire : pas la race « chat sauvage » mais des chats nés dans la Nature de mères chattes domestiques abandonnées par l’Homme et qui ont survécu par leurs propres moyens, c’est-à-dire en chassant et en volant de la nourriture aux humains quand elles en trouvaient. Leur progéniture a donc un instinct de chasseur très développé qui ne peut pas être canalisé par des jouets en plastique, ce ne sont pas des chats d’appartement qui se contentent de leur gamelle de croquettes et d’un arbre à chats. Pour preuve : quand ils sont dehors et se sentent en danger ou ont peur ils ne rentrent pas se réfugier dans la maison mais dans l’abri de jardin où ils ont grandi avec leur mère respective.
Le chat des nouveaux voisins d’en face a vraisemblablement égorgé le coq de mes autres voisins et ne l’a pas mangé, je connais aussi des chiens qui tuent des chats sans les manger, j’habite dans une zone de chasse où des hommes tuent des canards, des faisans, des perdrix et des sangliers le week-end pour s’amuser (parfois ils les mangent mais pas toujours), la mairie paye à l’année un type pour éliminer les renards et autre faune sauvage étiquetée « nuisible » par la Loi (animaux qui ne sont pas mangés), ma zone rurale comporte également une réserve naturelle dans laquelle cette même faune sauvage est protégée de l’homme par l’homme, aux bestioles de se trouver du bon côté de la frontière pour survivre !
C’est bien triste toutes ces tueries mais c’est la loi de la Nature (pas discutable) ou de l’homme (plus discutable). Un animal domestique reste un animal sauvage au fond de lui, l’Homme/la domesticité ne peuvent pas changer la nature intrinsèque d’un être, c’est la vie ! Quant à la chasse, c’est un autre débat. Je suis contre mais bon, c’est souvent moins cruel que l’élevage en batterie et l’abattage des animaux qui finissent dans mon assiette alors finallement… La vie est bien compliquée et pleine de paradoxes.
Citation : C’est l’un des pires fléaux pour la VRAIE vie sauvage et NATURELLE justement! T’as raison ! Il faut tous les éliminer ! Et aussi zigouiller tous les conducteurs de voitures qui écrasent les hérissons, les écureuils, les lapins, les grenouilles, etc. L’Homme est vraiment le pire fléau pour « la VRAIE vie sauvage et NATURELLE. »
Sur ce, je clos le débat car je ne connais que trop ces arguments à la noix. Et si on pouvait s’en tenir au sujet de mon topic, merci m’sieurs-dames ! :révérence:
Tamtamga a écrit: Tu dis qu’il ne mange pas de cochonnerie mais il croque bien le mulot ou le campagnol ou encore pire la chauve souris. Joue avec leur proie et la mordille… donc ils sont en contact avec des cochonnerie. ;quoi?; Ce ne sont pas des « cochonneries » mais des animaux, un peu de respect pour la vie animale, siouplait Môssieur !
A mon arrivée il n’y avait pas de hérissons sur mon terrain car je n’ai pas de haie mais mes voisins si et il y a plein de trous pour passer sous le grillage. Alors quand j’ai commencé à mettre mes restes de nourriture dehors pour les animaux (je n’avais pas de chats alors), ils ont commencé à venir, de plus en plus nombreux chaque année, jusqu’à s’installer dans mes cabanes de jardin pour y faire leurs petits ! Et certains ne sont pas très sauvages : ils me laissent leur caresser le nez sans se mettre en boule, l’année dernière j’ai même pu prendre un petit dans mes mains tous les jours quand il venait. Il n’aimait pas trop ça mais moi si ! :jadore: Ils n’ont pas peur des chats, ce serait plutôt le contraire, à cause des piquants. Ils ne sortent qu’à la nuit tombée alors si tu veux en voir, essaie de faire comme moi : dispose des croquettes pour chats (ils adorent), des croûtes de fromage, des restes de viande là où tu veux qu’ils aillent et ils ne vont pas tarder à être attirés par l’odeur. Le bébé que je caressais venait du jardin de l’autre côté de la rue ! Tous les soirs il traversait (route quasiment sans circulation) et parcourait plusieurs dizaines de mètres pour aller sur ma terrasse derrière la maison. Certains soirs mes chats et moi on le guettait et on le suivait dans son parcours. C’est drôlement véloce ces petites choses ! Et de vrais acrobates : capable d’escalader un trottoir plus haut que lui !
Anti-puces : j’utilise effectivement du Stronghold et de l’Advocate, les 2 seuls efficaces (les puces se marrent avec le Frontline, il y a longtemps qu’elles ont développé une résitance au Fipronil), mais pas toutes les 3 semaines à longueur d’année parce que mon budget ne me le permet pas et parce que je n’aime pas trop utiliser des produits chimiques, surtout les insecticides et les pesticides : si ça tue des organismes vivants, c’est forcément nocif pour d’autres animaux, humains compris. Et les chats de l’extérieur + ceux des voisins ont des puces, donc dès que les miens entrent en contact avec eux, c’est-à-dire à chaque fois qu’ils sortent, ils chopent les puces des copains et c’est reparti pour un tour ! :*jackot*: Je leur mets des pipettes aux moments de l’année les plus « pro-puces » = été + début de l’hiver, qui sont aussi les moments « pro-tiques » donc je ne pourrai pas tester ton truc. Les puces c’est ingérable sans ces pipettes, les tiques par contre, c’est seulement une de temps en temps, ce n’est pas une infestation, donc j’inspecte la troupe quand ils rentrent et j’enlève les tiques à la pince quand j’en trouve, c’est dégoûtant mais ça reste gérable.
@ Audinette : merci pour les prix, c’est bien dans la fourchette que j’ai vue dans mon département, celui au-dessus du tien. Est-ce que tes poules du marché étaient vaccinées ou l’as-tu fait faire toi-même ? Comme je n’y connais rien j’ai peur d’acheter des bestioles malades ou en mauvais état… Je ne suis pas hypocondriaque mais quand on a plusieurs animaux, quand l’un attrape une maladie il la refile à tous les autres et ça devient vite le chaos pour les soigner car ça nécessite un budget temps + argent conséquent, alors je préfère prévenir que guérir, comme dit si bien le proverbe.
Je vais aller planter quelques poteaux cet aprem pendant qu’il fait beau car demain la pluie revient. Ceux déjà en place ne tiennent pas vraiment à cause de la boue donc je n’ose pas encore y accrocher le grillage.
Désolée pour le roman-fleuve ! :embarras:
Réussir à faire cohabiter son chien avec d’autres animaux
Réussir à faire cohabiter son chien avec d’autres animaux
La plupart des amoureux des animaux rêvent de pouvoir vivre avec plusieurs espèces animales à la maison. C’est un doux rêve que beaucoup essaient de mettre en pratique. Mais voilà, le chien reste un carnivore, et parfois la cohabitation dégénère. Alors comment faire ?
Réussir à faire cohabiter son chien avec d’autres animaux
La première chose à comprendre est que faire cohabiter des espèces différentes sous un même toit reste compliqué, si on n’est pas conscient de ce qu’est chaque animal. En effet, chaque espèce a son propre langage, il y aura donc des incompréhensions et parfois des tensions. De plus, il faut prendre en compte la nature de l’espèce : est-ce une proie ou un prédateur ?
Un chien va naturellement courir ou être excité si un autre animal court, surtout si celui-ci est plus petit que lui. Heureusement pour l’homme, la domestication a permis de réussir la cohabitation de plusieurs espèces comme le chien et le chat, le chien et le cheval, le chien et le lapin, le chien et le furet, et tant d’autres, surtout quand on arrive à mettre en place les clefs de la réussite.
La race du chien
Si vous savez dès le départ que vous aurez chez vous des espèces différentes comme des poules, des lapins et un chien, il est intéressant de maximiser les chances d’adaptation de tout le monde, en choisissant une race qui aura un instinct de prédation moins élevé que d’autres. Certaines races seront donc plus à proscrire que d’autres.
Certains chiens de chasse, chiens dit nordiques ou encore primitifs, ont souvent un fort instinct de prédation. Qui n’a pas entendu une histoire de husky qui aurait tué un mouton ? D’un akita qui aurait tué les poules du voisin ?
Attention malgré tout, toutes les races de chiens sont susceptibles de faire des dégâts sur une autre espèce, car l’espèce canine est carnivore. Je pense parfois à ce berger belge venu en éducation, car il a tué le chat de la famille, à ce bouvier bernois qui a mangé le lapin de la petite fille de la maison, ou encore à ce berger australien de 4 mois qui a fait du poulailler un cimetière. Tout ce qui est de l’ordre de l’instinct ne peut être supprimé. Mais parfois, il peut se modeler à notre avantage. Malgré tout, la première clef de la réussite est de prendre conscience que même le plus doux des chiens peut tuer une autre espèce que la sienne. Cela ne fait pas de lui un monstre sanguinaire, mais un simple chien.
Faire des contacts positifs
La seconde clef de la réussite réside sur le fait que le chien doit avoir des contacts positifs avec l’autre animal le plus tôt possible. Mais ce doit être également le cas pour l’autre animal.
Si vous adoptez un chiot, cela sera plus facil. En effet, pendant la phase de développement, votre chiot apprend l’imprégnation. C’est-à-dire que votre chien peut apprendre à vivre paisiblement avec une autre espèce que la sienne. Et se sera encore plus facile pour vous et pour lui, s’il l’apprend avant ses douze premières semaines de vie.
Des rencontres positives signifient que celles-ci ne doivent pas être forcées. Cela ne sert à rien de mettre votre chien face à vos poules et de le maintenir par la peau du cou ou de vous énerver, car il s’excite à sa vue ! Pour autant, je ne vous dis pas de lâcher votre chien dans votre poulailler et de prier en attendant que ça se passe bien… ou mal !
Apprendre à votre chien à renoncer
Quand votre chien est trop excité ou en mode “je vais me faire des nuggets”, il est déjà trop tard pour lui demander de laisser ou de rester calme. Il faut donc lui apprendre le “renoncement” de manière positive et avant même de se trouver en face de l’autre animal.
C’est un apprentissage parfois difficile pour certains chiens. Notamment, si leurs besoins ne sont pas respectés au quotidien. Et oui, comment demander à son chien de rester calme en voyant une poule, s’il n’est pas lui-même sorti et stimulé tous les jours ? Prenez donc conscience, qu’il faut que votre chien ait une vie saine au quotidien pour qu’il soit en situation de réussite. Accordez lui du temps tous les jours pour jouer, pour le câliner s’il aime, sortez le tous les jours une demi-heure, même si vous avez un jardin. Apprenez-lui de nouvelles indications. Positivez votre relation pour qu’il ait une meilleure confiance en vous le jour où vous lui demanderez de renoncer. Récompenser un maximum les moments et comportements de calme. Un comportement de calme ne doit pas systématiquement être associé à une position ou un ordre. Un moment de calme peut tout aussi bien être un chien qui observe simplement debout.
Apprenez donc à votre chien le “tu laisses” de manière positive. Cela vous permettra de stopper l’envie de votre chien d’aller sur quelque chose. Notez, que cela peut-être difficile voir impossible pour un chien de se déconditionner en laissant une “proie” qui est un jouet potentiel, surtout s’il s’est déjà validé de lui-même en y allant.
Exemple : un husky de 4 ans, qui a déjà été plusieurs fois tué des poules chez le voisin. Il s’est validé tout seul à chaque fois qu’il a attrapé une poule. Ce sera donc très difficile voir impossible de le motiver par la suite à laisser sur votre demande, même si cela a été appris de manière positive.
Enfin, le renoncement sera également difficile selon la réaction de l’animal qui se trouvera en face de votre chien. Mon chien, qui cohabite avec plusieurs chats peut rester très calme. Mais il suffit qu’un chat, autre que celui de la maison, se mette à courir, pour que lui aussi veuille le courser !
Mettre les autres espèces en sécurité
Il faut donc que les autres espèces de la maison puissent se mettre facilement en sécurité. Que se soit en attendant que votre chien apprenne le renoncement ou tout simplement pour la vie de tous les jours.
Je vais vous parler des poules, car il se trouve que ma belle-mère a des poules. Et vous savez quoi ? Le chien d’un de ses fils aime y faire un tour pour se faire un casse-croûte ! Ce n’était vraiment pas sympa pour ces pauvres poules. On a du trouver une solution pour les mettre en sécurité. Nous avons pris une maison renforcée pour elles ici : Poulailler Direct.
Elles ne sont pas toujours enfermées. Sauf en cas de visite du fils et de son chien ! Je vous conseille d’ailleurs, au besoin de vous renseigner sur les poulaillers sur ce site qui m’a beaucoup aidé : Chemin des Poulaillers.
Je parle des poules, mais j’ai moi-même à la maison un chat et des furets qui “subissent” parfois l’arrivée des chiens en famille d’accueil. On a alors mis en place dans la maison plein de cachettes au sol et en hauteur, afin qu’ils se mettent en sécurité au besoin. Un besoin de sécurité n’est pas forcément ressenti dans la menace, mais c’est aussi un besoin qu’il peut venir quand l’animal veut dormir ou s’isoler. Entre autres, j’ai mis en place pour le chat des cachettes en formes de dôme, des coussins en hauteur et un arbre à chat. J’ai tout trouvé sur le site Animal Valley. Quant à mes furets, je leur ai aussi pris une cage pour leur sécurité quand il y a d’autres chiens qui viennent chez moi. Le but n’est pas de punir les animaux qui partagent ma vie, mais de simplement les mettre en sécurité quand il le faut. Car si mon husky et mon labrador sont habitués, ce n’est pas le cas de tous les chiens.
Sécuriser les rencontres
Nous parlions de mettre en place des cachettes pour que les autres animaux puissent se cacher et attendre en sécurité. Vous pouvez également apprendre à votre chien à porter la muselière de manière positive et dans le jeu. Cela peut être utile pour prendre les transports en commun, pour le vétérinaire, mais aussi pour faire des rencontres plus sécurisées avec les autres animaux.
Prenez une muselière de type baskerville afin de pouvoir récompenser votre chien lorsqu’il adopte des bons comportements ou qu’il se détourne. Vous pouvez même mettre votre chien en laisse avec un harnais d’éducation. Lui demander une marche en laisse, toujours dans l’optique de mettre tout le monde en sécurité, et de lui apprendre ou de renforcer le “tu laisses”. La laisse n’est pas là pour être tirée ou mettre des coups au chien. Elle n’est là que pour le retenir s’il veut y aller malgré tout. Toutefois, si vous travaillez de manière progressive, votre chien ne tirera pas ou presque. Ne pas oublier que si votre chien n’a pas l’habitude de ne pas tirer en laisse, cela ne marchera pas non plus. Le renoncement ne s’apprend pas sur de la contrainte et encore moins sur le tas ! Alors patience.
Les principes pour bien réussir son “tu laisses” !
Voici la clef pour réussir le renoncement avec son chien. Il est simple. Le “tu laisses” doit être associé à quelque chose de toujours mieux pour le chien. Les premières leçons devront se faire sans stimuli !
Prendre donc quelque chose de super appétent ou de super valorisant pour le chien, afin que le “tu laisses” soit une indication tellement forte, ancrée et positive que le chien pourra laisser dans des situations difficiles.
Pour exemple : un chien qui n’a jamais de viande va associer le “tu laisses” à l’obtention de la viande. Le jour où il voit le lapin et qu’on lui dit “tu laisses”, il sera plus facile pour lui de renoncer, car l’indication sera pour lui synonyme de l’obtention de cette viande.
Enfin, une chose qu’on ne doit pas oublier ! Il est essentiel de ne pas laisser le chien attraper ce qu’il n’a pas le droit d’avoir. Si non, il se renforce à faire ce choix et donc à ne pas vous écouter ! Alors si vous voulez faire une rencontre avec une autre espèce que la sienne, n’hésitez pas à mettre tout le monde en sécurité, à attacher votre chien et de bien travailler votre approche, pour éviter que le chien se renforce de lui-même dans un comportement que vous ne souhaitez pas.
Retenez donc, que chaque chien à sa propre personnalité, et qu’il est loin d’être facile parfois, de faire cohabiter son chien avec d’autres espèces, surtout s’il n’a pas l’habitude. Mais si vous voulez que l’harmonie règne dans votre foyer, il faut un peu d’organisation et de la volonté ! Apprenez à votre chien qu’il peut rester calme de façon positive. Mettez chaque animal de la maison en sécurité pour le bien de tous. Enfin, si vous avez un doute… vous pouvez toujours faire appel à un éducateur comportementaliste canin !
Votre site sur les poules pondeuses. Vous trouverez chez Poule’s Club des informations et des conseils issus de l’expérience d’éleveurs familiaux et amateurs pour élever vos poules, coqs et poussins.
Nous vous parlerons aussi du poulailler, de l’importance de procurer à vos poules l’espace de vie nécessaire à leur bien-être et de tout ce qu’il est possible de faire pour éviter le stress et les maladies.
Téléchargez notre guide GRATUIT › Élever des poules pondeuses, les 5 erreurs à éviter absolument. Il vous aidera à garder vos poules en bonne santé et à les avoir avec vous plus longtemps.
Depuis 2011, nous partageons avec nos visiteurs toutes les connaissances acquises au fil des années.
Si vous souhaitez voir de belles photos de poules de races ou hybrides et envoyez-les vôtres, nous avons mis en place une galerie photos › Photos de poules
Tout sur les poules pondeuses, conseils
Depuis quelque temps on parle beaucoup de la poule ! Un peu partout, et de plus en plus, des communes offrent même des poules pour réduire les déchets. Elle mange beaucoup de choses c’est vrai mais attention elle ne mange pas n’importe quoi.
Certains aliments peuvent être dangereux pour elle comme les épluchures de pommes de terre crues par exemple.
Il ne faut pas non plus oublier qu’une poule mange toute la journée, et que, par conséquent, elle » évacue » aussi beaucoup ! Il y a donc un travail de nettoyage à effectuer régulièrement.
Les poules sont sujettes à des maladies, quelquefois mortelles, et aux parasites…
Respecter les besoins liés à leur espèce
Elles ont besoin de d’espace, d’un enclos suffisamment grand. Pour leur équilibre physique et alimentaire elles doivent pouvoir parcourir de vastes étendues. Leur poulailler que vous pouvez d’ailleurs construire vous-même doit être adapté et suffisamment grand › Tous les conseils Poule’s Club pour choisir votre poulailler
Vous l’avez compris, élever des poules pour avoir de bons œufs (visitez notre pages spéciale pour les races de poules pondeuses) ou de bons poulets à manger c’est un réel plaisir mais peut-être pas toujours aussi simple qu’on pourrait le penser.
Aussi, renseignez-vous bien, assurez-vous de pouvoir accueillir vos poulettes dans des conditions de vie optimum, elles ne vous en seront que plus reconnaissantes et vous offriront les œufs dont vous rêvez !
Vous verrez qu’avec le temps et un peu d’expérience, élever des poules est une question d’organisation et d’équilibre à atteindre afin d’éviter problèmes, maladies et déceptions si les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous.
Si vous êtes à la recherche d’informations pour élever vos propres volailles et êtes en train de lire ces mots, c’est la preuve que votre souhait est de faire au mieux pour réussir ce nouveau projet.
Nous vous souhaitons la meilleure réussite dans votre petit élevage familial, et bienvenue chez Poule’s Club !
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser dans les zones de commentaires en bas de chaque page d’article sur ce blog.
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- Nos livres version papier › Livres sur les poules
- Nos guides version numériques › Guides poules
Les maladies
Attention aux maladies, il ne faut pas les sous-estimer dans un poulailler familial, car elles sont nombreuses : virales, bactériennes, parasites internes ou externes, acariens…
Si on n’y prend pas garde, on peut rapidement être confronté à toutes sortes de problèmes et de décès.
Téléchargez notre guide GRATUIT › Élever des poules pondeuses, les 5 erreurs à éviter absolument. Il vous aidera à garder vos poules en bonne santé et à les avoir avec vous plus longtemps.
Chez Poule’s Club nous n’utilisons plus de traitements chimiques. Nous préférons agir en prévention, faire en sorte de limiter les maladies et les traiter naturellement si elles se présentent.
› Traitements naturels
› Soigner le rhume ou le coryza naturellement
› La terre de diatomée contre les poux et les vers
› Le vinaigre de cidre contre la coccidiose
› L’huile de cade contre toutes les gales
› Toutes les maladies
Le poulailler
Le poulailler est l’accessoire indispensable quand on devient éleveur familial. Il doit être choisi avec soin en tenant compte de sa sécurité et sa longévité.
Certains éleveurs choisissent l’habitat de leurs poulettes en fonction du prix.
Il est vrai qu’il est tentant d’opter pour un poulailler pas cher quand on a un budget restreint.
Mais ce n’est pas forcément un bon calcul. Car malheureusement, un prix bas indique bien souvent un produit de mauvaise qualité qui ne durera pas longtemps.
Un poulailler en bois abîmé dont les lattes sont vermoulues ou le toit décollé devient dangereux pour ses habitantes. Néanmoins pour vous aider nous avons rédigé un article complet pour bien choisir votre poulailler à petit prix avec de bonnes adresse › Guide achat poulailler pas cher
Chez Poule’s Club après avoir été déçus par nos premiers poulaillers, nous avons finalement opté pour un matériel de qualité qui durera des dizaines d’années et qui protège bien nos poules des prédateurs. Nous avons rédigé un article sur sur ce sujet › Poulailler anti-renard
› Modèles poulaillers
À lire › Poulailler en bois ou poulailler en plastique ? › Le poulailler en plastique
Nous avons également rédigé un article complet sur le poulailler en plastique comme solution possible contre les poux rouges › Poulailler en plastique solution contre les poux rouges
Pour tout savoir de la législation et la réglementation quand on élève des poules › Poulailler : législation et réglementation
La porte automatique pour tous types de poulaillers
Poule’s Club a testé et approuvé la porte automatique de chez Omlet.
Nous aimons sa fiabilité, son côté sécurisant et son innovation par rapport aux autres modèles existant sur le marché.
Elle s’adapte sur n’importe quel poulailler et permet d’offrir à ses poulettes un environnement ultra sécurisé.
Elle permet également aux éleveurs d’envisager des escapades de quelques jours et de se lever moins tôt le matin !
Voir le test en vidéo de cette porte automatisée › La porte automatique Omlet
Voir tous les avis et tests Poule’s Club des produits Omlet › Avis et tests Omlet
Les autres accessoires
• La mangeoire et l’abreuvoir sont d’autres accessoires à prévoir pour nos poulettes. On les préférera fonctionnels, même si ce n’est pas si facile à trouver !
Les fabricants s’ingénient à nous proposer des produits fabriqués dans des matériaux pas toujours faciles à gérer : certains plastiques verdissent et le métal rouille…
Chez Poule’s Club nous avons opté pour un plat creux en céramique comme abreuvoir et pour la mangeoire nous utilisons le même type de plat avec en plus les jouets à picorer de chez Omlet. Nos poules adorent les utiliser.
Pour en en savoir plus sur les jouets à picorer c’est ici › Jouets/mangeoires poules
• Le filet est très utile si on souhaite pouvoir mettre en place une rotation des parcours et offrir à ses poulettes une bonne herbe verte en permanence. Pour savoir pourquoi l’herbe est indispensable aux poules lisez notre article complet sur ce sujet › L’importance de l’herbe pour les poules
Pour bien choisir votre filet › Tout sur le filet à poules
Pour un enclos en grillage classique › Grillage à poule
Les races de poules pondeuses
Quand on commence son petit élevage familial de poules, on choisit d’abord les sujets accueillis en fonction d’un coup de cœur.
Celle-là pour sa couleur, une autre parce qu’on la trouve jolie ou rigolote…
Mais peu à peu vient la question de la ponte. On sait que certaines races de poules sont plus ou moins bonnes pondeuses. Certaines sont même plus couveuses que pondeuses !
Pour vous aider à faire votre choix, Poule’s Club a mis en ligne un Top 10 des meilleures races de poules pondeuses. Vous y trouverez 10 races françaises et étrangères dont la poule Sussex.
Bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive, avec le recul, nous pourrions maintenant même la modifier, mais elle reste une base fiable pour bien commencer › Les meilleures races de poules pondeuses
Problèmes liés à la ponte
Tous les éleveurs de poules pondeuses sont un jour confrontés à la baisse ou arrêt de ponte. Après deux ans, c’est normal, la ponte baisse et la poule pond moins.
Mais avant cet âge toute baisse ou arrêt de ponte doit interpeller. Lisez notre article complet sur la ponte › Baisse et arrêt de ponte : poule qui ne pond plus
Les informations utiles à ne pas manquer
• Une porte automatique pour tous types de poulaillers – Démonstration vidéo
• Comment soigner ses volailles naturellement
• Quand la poule perd ses plumes – Conseils et solutions
• Terre de diatomée : comment l’utiliser pour nos poulettes
• La lutte contre les poux rouges : les solutions
• Empêcher une poule de couver
• La hiérarchie chez les poules
• Introduire de nouveaux sujets dans un poulailler
• La mue, la perte de plumes
• Le picage
• Comment protéger ses poules des prédateurs
• À quel âge pond une poule
• Soigner la gale des pattes
• Soigner la gale déplumante
• Les races de poules naines ou d’ornement
• Le pondoir
• Le perchoir
• Idées de noms pour poules et coqs
Partenaires
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- Manomano – Accessoires poules ›
- Kerbl – Filets pour enclos poules › Page Internet
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Que diriez-vous de vous faire plaisir en faisant une bonne action en ce début de semaine ? Grâce à Poule pour tous, vous allez pouvoir sauver une poule de l’abattoir et l’installer chez vous pour avoir de bons œufs frais.
Dans les Pays de la Loire, Thomas Dano a créé une association afin de sauver des poules pondeuses ! Il a lancé ce projet afin de répondre à » l’obsolescence programmée des poules pondeuses « , puisque dans les grands élevages, elles sont sacrifiées à 18 mois. Leur production d’œufs diminuant, elles deviennent donc des » poules réformées « . Par ailleurs, des normes obligent les éleveurs à se séparer de leurs poules pondeuses lorsqu’elles atteignent cet âge, puisqu’il faut effectuer un vide sanitaire réglementaire afin d’accueillir de nouvelles pensionnaires. L’initiateur du projet nous explique comment il a eu l’idée de créer » Poule pour tous » :
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Il rachète les gallinacées une fois et demi à deux fois le prix de l’abattoir, et il propose ensuite les animaux à la revente à des particuliers. Les animaux pourront encore donner des œufs, pendant quatre ans à raison de six par semaine. Autre point positif et non négligeable, vous pourrez nourrir votre poule avec vos déchets et restes de repas.
Les poules, qui proviennent uniquement d’élevages bio, seront ensuite revendues entre 5 et 7 euros pièce. En effet, Thomas Dano ne souhaite pas racheter des poules élevées en cage, car elles sont gorgées d’antibiotiques et, une fois privées de tous ces médicaments, risquent de mourir à la moindre bactérie.
Une opération de sauvetage de poules lancée en Charente
Un éleveur de Châteauneuf en Charente, doit lui aussi se plier aux normes françaises et se séparer de 1 400 poules. Ainsi, mardi 18 juin et mercredi 19 juin, une vente sera organisée afin de trouver des familles pour offrir une belle retraite à ces animaux. Il faut faire vite, car tous les animaux doivent avoir trouvé preneur avant mercredi soir. À savoir qu’en général, les personnes qui adoptent, achètent trois poules au minimum. Thomas nous en a dit plus sur cette opération :
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Quel équipement pour accueillir une poule ?
Pour offrir une jolie retraite à une poule réformée, pas besoin de grand espace. Il faut au minimum 5m2 par poule au sol et en extérieur. Il faut aussi un poulailler pour qu’elle puisse passer la nuit au sec ainsi qu’une mangeoire et un abreuvoir. Mais avant cela, il vous faudra réserver le gallinacé. Soit en réservant sur internet et en payant directement sur le site, soit en remplissant un formulaire disponible sur internet. Vous donnerez alors le nombre de poules que vous souhaitez sur place, le jour du sauvetage.
Par souci de discrétion et pour éviter que l’éleveur ne soit pris d’assaut, l’adresse de la ferme ou de l’élevage ne sera communiquée que la veille via Facebook ou par sms. Des points relais sont mis en place dans différents secteurs afin que les acheteurs puissent aller récupérer leur animal non loin de chez eux. Poule Pour Tous travaille sur la France entière.
Actuellement, Thomas Dano recherche des lieux qui feront office de dépôts dans l’Hexagone afin de pouvoir livrer des poules réformées plus facilement à l’autre bout du pays et, par la même occasion, faire baisser le coût du transport. Il souhaite pouvoir à terme proposer 10 points de dépôt par département. Si vous êtes intéressés pour prendre le relai en louant votre adresse pour un dépôt, n’hésitez pas à envoyer un mail à [email protected].
Créée en juillet 2017, l’association « Poule pour tous » a déjà sauvé près de 20 000 poules pondeuses promises à l’abattoir.
A vos agendas – forum Poules Pondeuses européen
Publié 30/01/2019
Suite à la vague d’engagements hors-cage de ces dernières années, CIWF organise au printemps un Forum Poules Pondeuses européen, pour échanger avec les acteurs de la filière œuf sur la transition hors-cage. Le forum aura lieu le 3 avril 2019, au World Trade Center de l’aéroport de Schiphol, à Amsterdam.
Le but de ce forum est de rassembler les acteurs européens de la filière, afin d’échanger sur les critères clés nécessaires pour assurer un niveau de bien-être animal satisfaisant dans les différents systèmes hors-cage, et pour échanger sur les principaux défis rencontrés par les entreprises dans la transition hors-cage.
Les présentations et les tables-rondes s’articuleront autour de trois thèmes principaux :
- Les principales caractéristiques des systèmes sol et plein-air nécessaires pour assurer un niveau de bien-être satisfaisant pour les poules pondeuses, notamment dans les systèmes volières
- La communication autour des engagements hors-cage, le reporting et le marketing consommateur
- Aligner bien-être animal et développement durable dans la filière œuf
La participation au forum est gratuite, mais les places sont limitées. Contactez nous dès maintenant si vous souhaitez participer.
Les détails de l’organisation de la journée seront communiqués ultérieurement, mais l’évènement est prévu de manière à ce que les participants puissent réaliser le déplacement sur la journée.
Contenu de l’article :
Avoir un animal de compagnie est une chose merveilleuse, sauf lorsqu’il s’agit de le faire cohabiter avec d’autres animaux. Ce n’est jamais évident avec un chien ! Si cette situation paraît à priori impossible à concevoir, vous devez savoir que cette cohabitation » chien et poule » est bel et bien possible. Tout dépend de la race de votre chien et de la façon dont vous l’avez éduqué. Cela dépend également de votre installation vis-à-vis de votre poulailler. Suivez cet article pour en savoir plus.
La chasse, un comportement naturel chez votre chien
Vous devez savoir que votre chien est naturellement un chasseur. Bien que la domestication de nos amis poilus leur a permis d’apprendre qu’il y a d’autres animaux qui peuvent vivre avec eux, ils restent des chasseurs nés. Oui oui, même votre petit bichon d’amour !! C’est d’ailleurs pour cette raison que votre chien est à l’affût de chaque mouvement que vous faites.
Il est assez difficile de dire que vos poules ne courent pas de danger lorsque votre chien n’a pas été habitué à vivre avec eux. Toutefois, il existe certaines races de chiens qui ont encore plus ce caractère de chasseur. Il s’agit notamment des races suivantes :
- Les lévriers : cette race est parfaite pour pourchasser et débusquer des proies rapides. Il s’agit donc d’un chien qui aime chasser et qui a encore un instinct assez développé.
- Il en va de même pour les terriers et les pointers. Ces races de chiens, bien qu’ils soient de parfaits chasseurs, peuvent nuire à votre poulailler. En effet, une fois que les sens de ces chiens sont affûtés, ils restent au guet de tout mouvement. Les déplacements des poules seront alors considérés comme un appel à la chasse.
- Les cockers : la c’est l’expérience qui parle ! Mon chien ne s’habituera jamais aux poules. Malgré tout, il les tolère maintenant, derrière une clôture. Ce qui le rendait complètement dingue au début est devenu quelque chose de supportable. Il n’est plus intéressé par les poules quand elles sont dans leur enclos, par contre aïe aïe aïe si jamais le chien se faufile ou qu’une poule s’échappe : c’est pour ça que je leur coupe les plumes des ailes.
Les races de chiens qui vivent parfaitement avec les poules
En contrepartie des races de chiens qui sont restés de vrais chasseurs, il existe également des chiens qui peuvent être de vrais agneaux avec les animaux de la basse-cour. Il s’agit notamment des chiens de berger. Si vous envisagez donc de mettre en place un poulailler, il est préférable d’opter pour un berger australien ou un border collie. Ces races vous apportent la sécurité dont vous avez besoin, surtout si vous avez également une ferme.
Habituer votre chien depuis son enfance : la meilleure solution
Lorsque vous décidez de prendre un petit chien, vous avez l’avantage de pouvoir faire son éducation depuis son plus jeune âge. C’est également la meilleure chose à faire si vous envisagez de créer un poulailler chez vous.
Comme le caractère des chiens évolue en même temps que leurs corps, vous pouvez alors leur apprendre à cohabiter avec vos poules. Lorsque vous avez un chiot, une fois arrivé à la maison, il commence à s’adapter à ses nouvelles conditions de vie. C’est à ce moment que les poules devront faire partie de cet environnement.
Il va de soi que votre petit chien est assez retissant au premier abord. Rappelez-vous, chasser fait partie de son instinct naturel. C’est alors à vous de lui apprendre que c’est une mauvaise chose de chasser les poules et qu’ils doivent désormais cohabiter.
Pour y arriver, vous pouvez d’abord attacher votre chiot à un arbre ou un piquet près des poules. Chaque fois qu’il bondira sur l’une d’elles, vous lui dites que c’est une mauvaise chose.
Une fois qu’il sera de plus en plus habitué à la présence des poules, vous pouvez commencer à le détacher. Vous allez donc refaire le même geste, jusqu’à ce qu’il comprenne que les poules ne sont pas des proies, mais ses amies.
Je vous conseille de vous rapprocher d’un éducateur canin pour plus d’infos, surtout avant d’utiliser à mauvais escient des mauvaises techniques ou outils (collier électrique par exemple)
J’ai adopté un chien plus grand, comment faire ?
Si vous avez un chien qui n’est plus au stade de l’apprentissage, il ne vous reste plus qu’une solution : mettre en place un enclos pour protéger vos poules.
Vu sous cet angle, vous penserez peut-être que la cohabitation n’est plus possible. Mais sachez que cette situation reste la meilleure solution dans ce cas précis. En effet, vous ne souhaitez pas vous lever un jour et voir votre poulailler ravagé par votre chien.
Mettre en place des enclos pour séparer les espaces de vie de vos animaux
Cette pratique est la plus simple. Bien que nous devons faire face au mode de vie en plein air des poules, il est tout à fait possible de voir les chiens et ces dernières vivre en parfaite harmonie en ayant chacun leur enclos. Pas question de laisser ses poules enfermer : savez vous d’ailleurs qu’une poule a besoin de plus ou moins 20 mètres carrés en extérieur pour vivre correctement. Laissez la gambader !!
Mais pas question de se séparer de votre chien, alors c’est à vous de faire attention que chacun respecte l’espace de l’autre ! Fabriquez une clôture, faites un enclos et faites attention que les animaux ne soient jamais en contact si jamais votre chien ne peut pas s’y habituer !
Plus d’infos ici pour l’enclos -> https://mes-poules.com/poulailler/enclos
Ici, je vous donne des infos sur le grillage à poules -> https://mes-poules.com/poulailler/grillage-a-poules
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Avec les modèles de poulaillers modernes, vous pouvez élever vos poules en plein air sans que les chiens les dérangent. Généralement, les constructeurs proposent des designs avec des cours sécurisés.
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Souvent sous forme de grillage et de petits agencements, ces enclos ont été pensés pour permettre aux poules de vivre en toute liberté.
Mais c’est tout petit comme vous pourrez le constater, une poule a besoin de plus d’espace. En plus, si c’est pour avoir un chien qui tourne autour toute la journée, ça va stresser vos poules !
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Renforcer la sécurité de vos installations
Comme vous vous en doutez déjà, les chiens peuvent avoir cette fâcheuse tendance à forcer les entrées qui ne lui sont généralement pas réservées. Et cela peut encore s’aggraver s’ils sont attirés instinctivement par les poules.
Vous devez donc renforcer la sécurité de vos installations, surtout si vous avez mis en place un enclos pour vos poules. Sachez que si vous ne choisissez pas le bon modèle, votre chien n’aura aucun mal à tout renverser. Il vous faudra alors un poulailler qui est parfaitement ancré dans la terre pour qu’il puisse bien tenir.
Comme pour les mesures anti-renard, vous pouvez placer des dalles autour du poulailler pour éviter que le chien ne creuse
Pour la structure, il est toujours préférable de le choisir en bois. Cette matière, comme elle reste assez proche de la nature permet à vos poules de ne pas se sentir trop dépaysées. Vous savez maintenant ce que vous devez faire pour qu’une cohabitation entre chien et poule soit possible. Vous pouvez parfaire son éducation dès son plus jeune âge et l’habituer à vivre avec les poules ou décider de mettre en place des enclos pour qu’ils ne se dérangent pas mutuellement.
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En fonction de la race de chien, il faudra étudier sa personnalité pour savoir s’il est susceptible de chasser les poules considérées comme des proies ou s’il va sentir en danger en les considérant comme des intrus. Il est essentiel de montrer la relation proche que possède le maître avec ses poules pour que le chien puisse enregistrer qu’elles ne sont pas des repas mis à disposition.
Pour un chien, comme le bulldog (en savoir plus), il s’agira de protéger son maître contre ces envahisseurs donc il faudra prendre la peine de les rapprocher assez souvent pour qu’il se rende compte qu’elles sont absolument inoffensives. Si un bulldog va avoir tendance à les surveiller pendant les premiers temps, il va vite se rendre compte que ce n’est pas nécessaire et repartir à ses activités.
Si les poules sont autorisées à se dégourdir les pattes dans le jardin, une surveillance est vivement recommandée car un bulldog n’acceptera pas qu’elles s’introduisent dans la maison car il sentira cela comme une intrusion. Il ne faudra pas hésiter à mettre des règles en place aussi pour les poules, tout comme le chien va devoir intégrer les règles concernant ces autres animaux. L’équilibre se fait d’abord grâce au propriétaire pour qu’il puisse posséder tous les animaux qu’il souhaite.
Le problème du bruit devra également être géré immédiatement car les aboiements du chien peuvent effrayer les poules et les faire complètement paniquer. De son côté, le bulldog et son caractère calme peut se trouvé agacé par les gloussements continuels. Dans la mesure du possible, il faudra offrir à chacun des espaces calmes à une distance confortable les uns des autres pour profiter du plaisir d’être à l’extérieur.
Oui mais voilà, de manière très concrète, c’est parfois plus compliqué que prévu de réussir à créer une colocation agréable entre plusieurs espèces.
Pourquoi la cohabitation peut-elle s’avérer compliquée ?
Tout simplement parce que ce sont justement des espèces différentes qui n’ont pas les même codes, qui ne fonctionnent pas de la même manière et qui, à l’état naturel, ne sont absolument pas faites pour cohabiter ensemble.
Heureusement pour nous (ou malheureusement pour eux peut être), l’Homme est passé par là et a entrepris un travail de domestication de plusieurs espèces avec plus ou moins de succès pour certaines. On pourra donc voir régulièrement dans les foyers, cohabiter lapins, poules, chats, chiens, chevaux et furets ensemble par exemple.
Mais comment faire pour que cette cohabitation se passe du mieux possible ? Voici quelques astuces et conseils pour y parvenir ! C’est parti :
Les clés d’une cohabitation réussie
Tout d’abord, si vous adoptez un chiot, le travail sera beaucoup simple qu’avec un chien adulte qui aura déjà pris de bonnes ou mauvaises habitudes envers d’autres espèces.
Faire vivre des contacts positifs au chiot
Pour ce qui est des chiots, ils passent, lors de leurs phases de développement, par une phase appelée l’imprégnation et notamment l’imprégnation interspécifique. Mais alors l’imprégnation interspécifique, qu’est-ce que c’est que ce mot super compliqué ? Et bien, c’est lorsque votre chiot apprend à vivre en présence d’autre espèces que la sienne. Notez d’ailleurs que l’Homme est considéré comme une espèce différente. Alors si votre chiot est capable de s’adapter à votre présence, il sera tout aussi capable de s’adapter à la présence d’un chat, d’un lapin ou d’un furet par exemple. Le tout est d’habituer votre toutou dès tout petit à vivre en colocation avec d’autres animaux. N’oubliez pas que le chien apprend notamment par habituation et immersion avant tout.
De plus, il faut toujours veiller à ce que votre chiot vive de bonnes expériences auprès d’autres animaux afin qu’il ne développe pas d’agressivité ou de crainte envers eux. Il faut toujours que les contacts soient positifs, notamment lors de cette phase de développement, jusqu’à ses 12 semaines.
Le choix de la race
Lorsque l’on souhaite faire cohabiter un chien avec d’autres espèces, il est important et utile de se renseigner sur les races adaptées et surtout les races à proscrire. Je pense notamment aux chiens de chasse si vous avez des petits animaux (poules, lapins, furets, etc.) car ces chiens ont souvent un fort instinct de poursuite et pourraient vite considérer vos animaux comme des proies.
De même si vous avez des troupeaux de moutons ou de chèvres par exemple et que vous n’avez absolument pas envie de travailler la conduite de troupeau avec votre chien, je vous déconseille alors de choisir un chien de typer berger qui n’aura qu’une envie : regrouper !
Et oui, le choix de la race de votre chien, ce n’est pas rien, ce n’est pas à prendre à la légère. Pour la petite anecdote, une de mes clientes m’a dit un jour : je ne savais pas que mon BERGER australien était un chien de berger … A partir de là, on peut tout entendre et tout voir. De ce fait, je vous mets vraiment en garde quant au choix que vous faites concernant la race de votre futur compagnon de vie.
Si, à l’inverse, vous avez déjà des animaux et que vous souhaitez adopter un chien, qui plus est, adulte, je vous recommande davantage un travail sur le renoncement.
L’apprentissage du renoncement
L’apprentissage du renoncement permettra de stopper une action en cours ou une intention de faire, de la part de votre chien, envers les autres animaux qu’il pourrait considérer, je le rappelle, comme des proies ou même des jouets. C’est grâce à l’indication du » tu laisses » que vous réussirez à apprendre le renoncement à votre toutou. Cette technique permet d’apprendre à votre chien à stopper un comportement ou une intention de faire et donc, cela lui apprend en prime la gestion de ses états d’excitation, la gestion de sa frustration ainsi que les auto-contrôles, que du bonheur !
Notez néanmoins que pour des chiens adultes, voire âgés, il sera compliqué de les » déconditionner » ou de les rendre complètement non réactifs face à certaines espèces.
De plus, cela dépend aussi et surtout de la réaction de l’animal que votre chien a en face de lui. Je vous donne un exemple tout bête : Mon chien adore les chats, il pourrait les regarder, les observer, que dis-je : les admirer toute la journée, en revanche, lorsqu’il se retrouve face à un chat qui a peur et qui part en courant, il reste un chien et de ce fait, court à son tour après le chat qui tente de fuir. Cela reste un comportement tout a fait naturel et normal pour un chien.
Répondre aux besoins de votre chien
Un point à soulever également, et qui me semble essentiel : la réponse aux besoins de votre chien ! Et oui, dépensez votre chien si vous voulez qu’à la maison il soit calme et qu’il n’embête pas les autres animaux. Après tout, un chien épuisé est un chien qui dort. Accordez donc du temps à votre toutou, faites de longues balades en dehors du jardin, en liberté ou en longe de 10 mètres par exemple si vous n’avez pas la possibilité de le lâcher, jouez avec votre toutou. En clair : fatiguez-le, répondez à son besoin de dépense quotidienne afin qu’il ne dépense pas son énergie à courir après les autres animaux de la maison car il n’aura finalement trouvé que cette activité pour se défouler.
L’importance du partage des ressources
Et pour finir, parlons du partage des ressources, c’est une notion très importante lorsque l’on a plusieurs animaux à la maison.
Première ressource importante : l’espace. Chaque individu, canin, félin ou quel qu’il soit, devrait avoir » sa place » chez vous, ce que l’on appelle une zone refuge. Cela vous permettra, lorsque vous sentez une tension s’installer, d’envoyer chaque animal à sa place dans un premier temps. Puis, lorsque votre chien aura bien assimilé sa place comme une zone d’apaisement, il finira par s’y rendre seul dès lors qu’il se sentira irrité par une situation.
De même pour la nourriture, qui est l’une des principales ressources du chien. Il est indispensable d’apprendre à votre chien la » non réactivité » lorsqu’un individu s’approche de sa gamelle. Pour se faire, n’hésitez pas à rajouter des friandises dans sa gamelle lorsqu’il mange afin qu’il assimile la présence d’un individu à quelque chose de positif.
Si vous avez un chat, je vous invite à installer croquettes et litière en hauteur, cela évitera de tenter votre chien et d’irriter votre chat. J’ajoute d’ailleurs que si vous avez un chat, laissez lui toujours la possibilité de fuir lorsqu’il est dans la même pièce qu’un chien. Vous pouvez d’ailleurs interdire certaines pièces de la maison à votre chien comme l’étage par exemple afin que votre chat puisse y trouver la paix.
Vous l’aurez compris, la cohabitation entre plusieurs animaux n’est pas chose simple. La réussite réside dans la patience, la cohérence et le respect de chaque individu. Vous devez être patient car parfois, il suffit juste d’un peu de temps pour que chaque espèce finisse par tolérer la présence de l’autre.