Table des matières
- La success story de Rescue contre le stress
- Comment utiliser les Fleurs de Bach ?
- Les Fleurs de Bach, qu’est-ce qu’on en pense ?
- Tentée ?
- Avis
- Fleurs de Bach
- Evaluation critique
- 2) Le concept de « résonance »
- L’efficacité des Fleurs de Bach : les études cliniques
- Tout le monde se pose la même question concernant l’efficacité des fleurs de Bach : Cela marche t-il vraiment ? Y-a-t-il des études scientifiques ou cliniques qui attestent de leur efficacité ?
- Quesaco les Fleurs de Bach?
- Fleurs de Bach
- Y a-t-il des contre-indications aux fleurs de Bach ?
- Comment utiliser les fleurs de Bach ?
- Quels sont les bienfaits ?
- Stress
- Sommeil
- Pour maigrir ?
- Déprime et dépression
- Liste des 38 fleurs de Bach
- Mimulus et Rescue : les stars des Fleurs de Bach
- Qui peut utiliser les fleurs de Bach ?
- Posologie : comment prendre les fleurs de Bach ?
- Précautions et contre-indications (enfant, grossesse, maladies…)
- Où les acheter ?
- Combien ça coûte ?
La success story de Rescue contre le stress
Le célèbre mélange Rescue, composé des fleurs » Impatiens « , » Star of Bethlehem « , » Cherry Plum « , » Rock Rose » et » Clématis « , est considéré comme la trente-neuvième fleur de Bach. Ce petit spray aide à affronter les crises de stress soudaines (un entretien d’embauche, un rendez-vous médical…). Près de 14 millions de flacons Rescue ont été vendus en 2014 dans le monde, dont 1 000 178 en France.
Comment utiliser les Fleurs de Bach ?
Elaborées selon une méthode de préparation bien précise, les Fleurs de Bach sont des mélanges d’essence de fleurs, d’eau minérale et de Brandy (une eau-de-vie) dilués dans de l’alcool de raisin à 27% et présentés sous forme de flacon compte-gouttes (mais parfois aussi sous forme de bonbons ou de crèmes). Pour une fleur, il faut verser 2 gouttes dans un demi-verre d’eau ou directement dans la bouche. Jusqu’à 7 fleurs, il faut mélanger 2 gouttes de chaque dans un flacon de 30 ml avec de l’eau puis prendre 4 gouttes de ce mélange directement dans la bouche, 4 fois par jour.
Pendant combien de temps ? Tout dépend de la nature de l’émotion. Si celle-ci est passagère, c’est à chacun de juger de l’amélioration de son état psychique. Si elle est récurrente et persistante, une cure de 3 semaines est alors conseillée.
Les Fleurs de Bach, qu’est-ce qu’on en pense ?
Comme souvent quand il s’agit de médecine naturelle, il y a les adeptes et les sceptiques. Ce qui empêche de prendre parti, c’est qu’aucune étude n’a jamais prouvé ni leur efficacité ni leur inefficacité. Malgré ça, plusieurs personnes affirment avoir noté une différence : moins de stress et d’angoisses, plus d’assurance… Effet placebo ? Peut-être. Toujours est-il que des effets positifs ont également été remarqués sur les bébés et les animaux agités, lesquels n’ont a priori aucune conscience desFleurs de Bach.
Tentée ?
De nombreuses marques surfent sur la tendance. Néanmoins, « Les Authentiques Fleurs de Bach Original » est la seule à cueillir la quasi-totalité de ses fleurs dans le jardin original du Dr Bach, à Mount Vernon, en Angleterre.
Avec l’essor des médecines alternatives et naturelles, on entend de plus en plus parler des fleurs de Bach. Je m’intéresse à ces élixirs depuis quelques années maintenant et j’en ai pleinement adopté certains. Je pense donc avoir suffisamment de recul pour vous parler aujourd’hui de ma petite “expérience” en la matière.
Les fleurs de Bach, c’est quoi?
Les Fleurs de Bach forment un ensemble complet de 38 élixirs floraux identifiés un à un par le médecin anglais Edward Bach entre 1928 et 1935. Diplômé de médecine générale, de chirurgie et de santé publique, ce dernier était également un bactériologiste de renom pour avoir mis au point plusieurs vaccins intestinaux. Tout ça pour dire que le mec n’est pas un charlatan 😉
Les fleurs de Bach, destinées à harmoniser et équilibrer les émotions, sont souvent critiquées pour leur manque de scientificité. C’est simple, la science telle que nous la connaissons aujourd’hui exige des preuves et des explications physico-chimiques pour répondre à la question “comment ça marche?” Pas de preuves ni d’explications? Alors ça ne fonctionne pas. Et ça, c’est très très dommage! Car il est clair (et même prouvé) qu’il existe une véritable corrélation entre les maux physiques et l’accumulation de pensées et / ou d’émotions négatives. D’ailleurs lorsqu’on y pense, de très nombreuses expressions populaires nous rappellent ce lien : “je l’ai en travers de la gorge”, “je me fais du mauvais sang”, “j’ai mal au coeur”, etc…
À ce titre, Edward Bach utilisait une métaphore très judicieuse en comparant le corps à une forteresse assiégée. Soigner uniquement le corps et les symptômes d’une maladie revient à réparer ou reconstruire les maisons endommagées, soigner les blessés et enterrer les morts, sans s’arrêter à la place forte. Et la place forte, justement, ce sont nos émotions. S’il est donc nécessaire de soigner son corps, il est aussi impératif de “soigner” également ses émotions, et donc de prendre conscience de l’impact de celles-ci sur notre état physique.
D’ailleurs, saviez-vous que les fleurs de Bach sont remboursées dans certains pays? C’est le cas en Allemagne, en Belgique, en Suisse ou encore en Italie où elles sont même considérées comme de véritables “médicaments” et vendues exclusivement, à ce titre, en pharmacie!
La méthode des fleurs de Bach permet, à partir de fleurs sauvages, “de surmonter les perturbations liées à différents états émotionnels, d’harmoniser nos émotions et de favoriser l’épanouissement de notre personnalité”. Les fleurs de Bach ne “soignent” donc pas directement les symptômes physiques mais ciblent les composantes émotionnelles qui les accompagnent. Elles ne luttent pas non plus contre une émotion négative mais offrent simplement la possibilité de se rééquilibrer et de retrouver l’harmonie.
La méthode comporte 3 volets :
- Apprendre à reconnaître ses émotions et leur éventuel déséquilibre
- Apprendre à se connaître soi-même
- Savoir se guérir soi-même
Ces 3 volets reflètent à mon sens ce qui est particulièrement intéressant avec les fleurs de Bach : elles nous “obligent” à nous recentrer sur nos émotions, à les nommer, et à repérer celles qui génèrent de la souffrance, des tensions, des blocages, etc… Non ce n’est pas simple mais c’est un “voyage en soi-même” qui est extrêmement intéressant. Cheminer avec les fleurs de Bach, c’est maintenir un certain équilibre émotionnel permettant de mieux gérer son stress et de mieux cerner ses émotions.
En pratique, la méthode des fleurs de Bach repose sur 7 groupes d’états émotionnels négatifs définis par Edward Bach lui-même :
- Peur
- Incertitude
- Manque d’intérêt pour le présent
- Solitude
- Hypersensibilité aux influences et aux idées
- Abattement et désespoir
- Soucis excessif du bien-être d’autrui
Dans chacun de ces groupes, on retrouve ensuite : les fleurs de type, caractéristiques de notre personnalité; les fleurs d’états chroniques, appelées aussi aides ou auxiliaires, qui correspondent aux états émotionnels chroniques qui se sont développés au cours de notre vie et qui sont très ancrés; et les fleurs d’humeur, qui correspondent à des états émotionnels plus visibles, survenus en réponse à des événements de la vie quotidienne.
→ EXEMPLE : pour le groupe d’états émotionnels de peur, les fleurs de type sont Mimulus et Rock rose, et les fleurs d’humeur sont Aspen, Cherry plum et Red Chestnut. Aspen cible les peurs non identifiées, irrationnelles, et apporte la sécurité. Cherry plum cible la peur de perdre la maîtrise et apporte le contrôle. Mimulus cible les peurs connues et apporte de l’assurance. Etc…
Parlons maintenant de mon expérience avec les fleurs de Bach.
J’ai commencé avec Wild oat (fleur d’état chronique du groupe d’états émotionnels d’incertitude), qui m’accompagne maintenant par période depuis près de 2 ans. C’est une fleur en laquelle je me retrouve énormément. Elle est destinée à “ceux qui ont l’ambition de faire quelque chose d’important dans leur vie, qui souhaitent avoir beaucoup d’expériences et apprécier tout ce qu’il peuvent, pour vivre leur vie pleinement, mais qui ont des difficultés à déterminer vers quel travail se diriger”.
Comment je l’ai choisie? En identifiant des états émotionnels qui se sont développés depuis la fin de mes études de droit (2013) et qui sont aujourd’hui presque ancrés dans ma personnalité : le doute perpétuel d’avoir fait le bon choix, l’incapacité de savoir quelle est la “bonne” direction à prendre…
C’est une fleur qui a un énorme potentiel positif et qui m’aide beaucoup dans les moments de doute et d’incertitude. Accompagnée d’un travail de fond sur moi-même, elle accroît ma confiance dans les choix (de vie, d’activité…) que je peux faire. Je l’utilise par période, lorsque je sens le doute s’insinuer, et la mets de côté lorsque je n’en ressens plus l’utilité.
Même si je travaille beaucoup sur moi-même quant-à mon incertitude constante, c’est un processus long – du moins qui doit l’être pour être viable sur le long terme – et je pense donc garder Wild Oat à mes côtés pendant encore quelques années.
J’ai ensuite eu un rapport très différent avec Star of Bethléem (fleur d’humeur du groupe d’états émotionnels d’abattement et de désespoir). Elle m’a été conseillée à juste titre par mon amie Delphine (pardon j’ai l’impression de parler d’elle à chaque article mais ses conseils m’ont fait tellement de bien ♥). À juste titre parce qu’après le décès de ma grand-mère, j’ai complètement perdu pied (et hop, une autre expression insinuant le lien entre émotions et maux physiques) et j’ai eu énormément de mal à refaire surface.
Je n’ai eu qu’à lire la description de Star of Bethléem pour savoir que c’était elle qu’il me fallait à ce moment précis de ma vie (genre la petite lumière au bout du tunnel…) C’est la fleur consolatrice des chagrins et souffrances. Elle aide à reconstruire la structure de sa vie lorsque celle-ci a été bousculée par un choc (ce n’est pas pour rien qu’elle fait partie du complexe d’urgence – Rescue – CF plus bas). Elle apporte calme, équilibre, et libère les énergies bloquées par le traumatisme.
Encore une fois, cette fleur n’agit pas seule. Elle accompagne un travail de fond sur soi-même, en l’occurrence le travail du deuil pour moi. J’en ai fait une utilisation “intensive” lorsque j’étais au fond du trou et je pense sincèrement qu’elle m’a aidée. Je ne l’utilise plus au jour d’aujourd’hui mais je la conserve précieusement car je sais que c’est un allié sur qui je peux compter si nécessaire.
Et puis il y a eu Mimulus (fleur de type du groupe d’états émotionnels de peur), qui a naturellement fait suite à Star oh Bethléem. C’est assez drôle quand j’y pense, c’est comme si elles s’étaient “passées le flambeau” =)
J’ai toujours été très angoissée de nature. La peur et le stress font partie de mon caractère, alimentés par mon hypersensibilité. Après le décès de ma grand-mère et la perte de ma première petite lapine, mes sentiments d’angoisse se sont exacerbés et j’ai commencé à développer une peur de la perte assez incontrôlable.
J’avais peur. Peur que l’on m’annonce une mauvaise nouvelle lorsque mon téléphone sonnait. Peur qu’on fasse du mal à notre shetland family durant la nuit. Peur qu’il soit arrivé quelque chose à mon amoureux lorsqu’il rentrait un peu plus tard du boulot. Peur dès que ma deuxième petite lapine ne me semblait pas “comme d’habitude”… Ce sont des choses que je ne parvenais pas à exprimer oralement, qui me faisaient beaucoup de mal à l’intérieur et me rendaient très anxieuse au quotidien.
Je me suis donc tournée vers Mimulus, une plante qui vit “dangereusement” puisqu’elle pousse au bord des rochers et des cascades, là où le courant des eaux risque de briser ses tiges. Mais même si elle tombe, elle réussit toujours à se retourner vers le haut pour sortir ses fleurs de l’eau. C’est beau non? =)
Mimulus aide à surmonter les peurs, les phobies ou encore le trac et donne la capacité de les dépasser an apportant courage et assurance. Là encore, il faut en parallèle travailler sur soi-même et… c’est loin d’être évident. C’est une fleur qui m’accompagne toujours aujourd’hui car bien que mes peurs se soient un peu dissipées, je sens qu’elles sont toujours là, prêtes à refaire surface au moment opportun.
À côté de ces élixirs, j’essaie d’avoir toujours vers moi un flacon du complexe d’urgence – Rescue – qui contient 5 fleurs : Star of Bethléem, Cherry plum, Clematis, Impatiens et Rock rose. C’est le seul et unique mélange réalisé par Edward Bach lui-même, destiné à répondre à la quasi-totalité des mécanismes réactionnels liés au stress.
Plusieurs marques / laboratoires ont mis au point d’autres mélanges autour de “thèmes” particuliers. C’est par exemple le cas d’Elixirs & Co dont j’apprécie notamment le complexe Féminité qui contient 7 fleurs : Scleranthus cible les alternances d’humeur et apporte stabilité et équilibre; Mustard aide à surmonter un état dépressif ou mélancolique soudain et inattendu, sans raison connue; Chicory vise les états émotionnels comme la susceptibilité, le besoin de reconnaissance ou encore la dépendance affective, et pousse à se remplir soi-même sans attendre des autres; etc…
C’est un mélange que je trouve bien fait, complet, et qui m’accompagne lorsque j’en ressens le besoin, en plein symptôme pré-menstruel par exemple 😉
Bien, parlons maintenant de la manière d’utiliser les fleurs de Bach. La méthode la plus connue et répandue est la prise de l’élixir par voie orale, soit pur, soit dilué. Pur, on conseille généralement de prendre 2 à 3 gouttes sous la langue 4 fois par jour. Dilué, on verse 2 gouttes dans une petite bouteille d’eau à boire tout au long de la journée. Mais on peut également utiliser les fleurs de Bach en application locale, sur le plexus solaire notamment. Encore une fois, soit pures, soit diluées dans une huile végétale, un baume, une crème pour le corps, etc…
Si le sujet des fleurs de Bach vous intéresse, je vous conseille chaudement le livre de Pascale Millier, pharmacienne de formation (qui m’a beaucoup aidée pour écrire cet article). Après quelques données historiques fort intéressantes et des explications sur la méthode et ses apports, l’auteure propose une présentation synthétique des 38 élixirs floraux et des états émotionnels qui y correspondent. Le livre comprend également des cahiers pratiques permettant de choisir rapidement et facilement un élixir pour réagir dans des moments spécifiques de la vie.
Dans la continuité, je vous conseille également le livre Voyage au coeur de la guérison, d’Anne Lamy-Filippelli, qui traite du lien entre nos états émotionnels et les maux / maladies qui peuvent nous affecter.
J’espère que cet article aura pu vous être utile. Je suis de mon côté persuadée des bienfaits des fleurs de Bach, qui aident à traverser les expériences et les épreuves de la vie.
Et vous? =)
Avis
My story
Avis, spayed female, 5-months-old, 22-lbsIf you would like to give AVIS a forever home, please contact [email protected] or log onto abetterchancerescue.orgTo fill out online applicationVisit us at Yelp: https://www.yelp.com/biz/a-better-chance-rescue-san-mateo Avis is a pretty young pup, playful and friendly. She’s easy-going by nature, follows commands well, and gets along with people of all ages, other dogs and cats too. She’s trained to potty either inside the house on pee pads or can do her business outdoors. She behaves well inside the house, not a chewer or barker. She’ll be good candidate for family looking for life long pet companion.About Avis’ rescue:Avis’s mom is a friendly stray pup, she was found in the routine feeding route of the rescuer. She could have had a home before, since she’s very close to humans, not skittish at all. The rescuers have been doing onsite feeding for a while, until one day they found Avis’s mom injured badly from the animal traps; the poor girl was rushed to the vet for immediate treatment. Unfortunately the vet wasn’t able to save her right hind leg and had to amputate it. Being a 3 legged nursing mother of 3 youngsters, there was no way the rescuers were going to release them back to the wilderness. So Avis’s mom along with all 3 of her puppies were placed in a foster home and prepared for future adoption. Avis is one of the lucky puppies.We look forward to the day when someone will see the great qualities Avis has and give her a forever happy home!Please watch Avis’s YouTube videos below:About Avishttp://youtu.be/-DRkqkMlYVgInteract well with kidshttp://youtu.be/bnBvEzoTXrAhttp://youtu.be/uQU1nUMtr_ohttp://youtu.be/8aHkxbPrgI8http://youtu.be/YVHr8vhOtGchttp://youtu.be/rbCBQUKb8_8http://youtu.be/B4LWtucuDQIGood with cathttp://youtu.be/nTRj2GkuRK0http://youtu.be/xJQl9o78vvEhttp://youtu.be/fR-xzlBwzS8Good with strangers http://youtu.be/fN8_7Pbto68http://youtu.be/ojlRo3z1lE8http://youtu.be/-Zk3MEzeufAHas no food aggression with dogs and humanhttp://youtu.be/Qof_-m48g9Qhttp://youtu.be/ehkbtOFThawhttp://youtu.be/DCwrjNn2grohttp://youtu.be/mFnIQH_ZUogGood with dogs & ladyhttp://youtu.be/yCxNq_rMLysGood with dogshttp://youtu.be/EbFUY5vpiFgWalk well on leashhttp://youtu.be/8HnYu_gWFLgTemperament: Energy level: Medium Ideal home environment: Quiet or active both Is the dog good with strangers: FriendlyThe dog is best with children of what age group? Any age groupIs the dog good with other dogs? Small dogs – Yes Big dogs – Yes Is the dog good with cats? Yes Good on leash? yesHousetrained? yesCrate-trained? yesHow is the dog with men? friendlyFood aggression with people? noFood aggression with dogs? noHas the dog ever bitten anyone? no
Adopt an ANGEL is a 501c3 charitable organization based in New Hanover County, North Carolina. We were founded in January of 2004 and our mission is to reduce the numbers of animals euthanized in our area shelters through aggressive adoption and spay/neuter programs.
We partner with area shelters, to concentrate on the cats and dogs that have run out of time or have special needs. We move them to a safe haven with private citizens, strive to provide them with any veterinary care they need, and then we find them loving homes. Since 2004, over 11,000 of these previously unwanted animals found their forever homes through our safety net. When one of ours gets adopted, we go and get another. It’s as simple as that! All active volunteers receive no monetary compensation for their work. They graciously donate their time, talents and finances to this worthwhile cause. Download Our Brochure.
Adopt an ANGEL has no real shelter. It is a foster home network. Please visit us and our homeless animals at Petco during our weekend adoption fairs. We are at Petco on S. College Rd in Wilmington, NC every Sat and Sun from 11-5. You may also visit with a sample of our cats at Petco, Pet Supermarket in Wilmington or at PetSense in both Wilmington and Shallotte. Our cats and kittens are in these stores 7 days a week.
This Christmas we have the BEST CHRISTMAS GIFT EVER! Give the gift of LESS HOMELESS ANIMALS! We would all love that! This holiday season give the gift of a spay or neuter for Christmas. Do you know someone who needs their pet spayed or neutered? Do you have a friend in rescue that would love this gift? Do you know someone feeding feral cats? Just click below to purchase them a spay or neuter at Fix A Friend and we will email you a voucher for Christmas to give to them as a personal gift from YOU!
To View a typical weekend adoption fair at Petco,.
We are proud to have been nominated as DOGSTER’S Hero of the Day. Click here for story: Hero of the Day
Adopt an ANGEL has been a part of the Wilmington Fur Ball since 2007. The 2017 Wilmington Fur Ball is fast approaching so we encourage you to get tickets soon. It usually sells out.
To further reduce local pet overpopulation Adopt An ANGEL created Fix A Friend Spay Neuter Clinic. This clinic is part of the National Spay Neuter Response Team and has performed over 50,000 surgeries since opening in 2013.
Please DONATE TODAY to help our local cause. Donations fund spay/neuter surgeries, heartworm treatments, veterinary care for sick and injured animals, adoption fees at local animal controls, gas for transport vehicles and necessary supplies such as: leashes, collars, carriers and crates. We could not do this without your generosity. Thank you for helping us help them.
Fleurs de Bach
Fabrication des élixirs
Partant de l’idée pythagoricienne de corps aromal – le parfum exhalé par les fleurs serait la conséquence de l’évaporation de leur âme dans l’air, – Bach croit en l’idée, non fondée, que la fleur renferme la quintessence des vertus curatives de la plante. De là, il affirme que chaque goutte de rosée chauffée par le soleil contient toutes les propriétés curatives de la fleur sur laquelle elle s’est formée . Bach postule que la vertu de la plante pourrait être récupérée si ses sommités florales, cueillies juste avant la floraison dans un endroit sauvage, le plus pur possible et colonisé naturellement par les fleurs, sont déposées à la surface d’un récipient rempli d’eau et exposé au soleil jusqu’à décoloration des pétales. Il met progressivement au point deux méthodes d’extraction de la quintessence florale : la solarisation et l’ébullition. Pour la première, il conviendra de placer les sommités collectées dans un bol nécessairement en verre et peu épais à moitié rempli d’eau pure de source locale, puis de poser le bol au plus fort du soleil du plus fort de l’été, durant au minimum trois heures afin que le mélange reçoive suffisamment de lumière, » en évitant scrupuleusement de porter une ombre dessus » (sic) . Lorsque les fleurs commenceront à se décolorer, elles devront si possible être retirées avec une tige de la même fleur, et le macérât, désormais chargé des énergies des fleurs, sera filtré et recueilli dans un flacon de verre fumé puis dilué de moitié avec une eau de vie, l’alcool assurant la stabilisation de la préparation en stoppant les réactions enzymatiques et hydrolytiques (à l’origine un brandy, car produit de la vigne, elle-même EFB N°38, le Cognac est depuis couramment utilisé). Le mélange sera alors vigoureusement secoué pendant une durée précise variant de 30 secondes à 2 minutes puis couvert avec un tissu pendant 48 h, pour parvenir à l’obtention d’une teinture-mère. La méthode par ébullition, préférée pour les brindilles ou les rameaux (noyer, mélèze, orme…) substitue au soleil une casserole émaillée remplie aux trois quarts de fleurs et d’eau minérale qu’on fera bouillir une demi-heure à 100 °C, en remuant de préférence avec une tige de la plante. Puis, après avoir laissé refroidir, on procèdera exactement comme pour la solarisation. Il suffira alors de prendre un flacon de 30 cl, rempli du spiritueux choisi, et d’y verser entre 2 et 7 gouttes de la teinture-mère selon les auteurs : l’EFB 1ère dilution est prêt. Plusieurs dilutions successives peuvent être réalisées sans altérer la prétention thérapeutique. Les solutions, alcooliques, devront de préférence être conservées dans des fûts de chêne, – puisque le chêne est l’EFB N°8.
Les principes revendiqués évoquent ceux de l’homéopathie classique : succussion, ou dynamisation consistant à agiter le flacon afin que les molécules encore présentes ou le message qu’elles ont laissé dans la dilution amplifient leurs effets ; principe de similitude, selon lequel les propriétés d’une plante sont » signées » par ses caractères physiques externes ; principe de pathogénésie, qui consiste à recréer le symptôme de la maladie afin de lutter efficacement contre elle, et qui dérive du précédent ; enfin dilution : un élixir, tout comme une solution homéopathique, exerce d’autant plus d’effet que sa dilution est grande. Aux patients qui s’inquièteraient du peu de substance active dans le soluté est couramment délivré le message suivant : » Si la toxicité de la substance, même dangereuse en quantité pondérale, est totalement supprimée à la suite de son extrême dilution, on se trouve tout de même en présence d’un produit qui permet de stimuler le processus de guérison » .
Evaluation critique
Nous exposerons notre critique zététique en distinguant 4 plans: le plan philosophico-historique ; le plan conceptuel ; le plan épistémologique et expérimental ; enfin, les publications revevables.
IPlan philosophico-historique
Le fondement philosophique de la doctrine de Bach emprunte à cinq sources fortement imbriquées, qui nécessiteraient des descriptions plus approfondies que celles que nous livrons.
A.Le dogme hippocratique : la conception de la santé chez Bach est inspirée de l’interprétation fluidique d’Hippocrate. Au même titre que, pour le médecin antique, seule la cuisson des quatre humeurs vitales en des proportions harmonieuses pouvaient assurer une bonne santé, chez Bach est prônée la quête de l’harmonie entre le corps et l’âme, entre états positifs et négatifs qui s’équilibreraient, formant un tout dont les proportions garantiraient l’état de santé de l’individu. Il n’est pas nécessaire de décrire le caractère pseudo-scientifique de la notion d’harmonie, notion floue qui permet le développement de gadgets revigorants, de stages régénérants et met le malade à la merci de » marchands d’harmonie « , ni le caractère pseudo-diagnostique et moralisant des états psychologiques de Bach.
B.L’inspiration chrétienne : la responsabilité de la maladie incombe au malade, comme épreuve qui lui est imposée par le Créateur pour extraire la part mauvaise de lui-même ; la maladie n’est pas la cause mais le symptôme d’une cause plus profonde, venant du domaine spirituel ; l’interprétation des états psychologiques est manichéenne ; le Corps, enfin, est le reflet de l’Âme, véritable principe de l’Être. Cette posture philosophique est culpabilisante pour le malade. Bach décrit d’ailleurs ses élixirs comme des dons de Dieu .
C.Le dualisme » poreux » : Bach entretient une vision dualiste platonicienne du monde avec pour pivot le couple Corps-Âme reflet du couple Matière – Ether. Sa version, contemporaine, participe de ce que nous appelons un dualisme poreux : il faut créer des ponts entre le matériel et le spirituel afin de nourrir le rêve de refondre les deux parties en un Grand Tout. Le leitmotiv de l’entreprise thérapeutique de Bach étant d’effacer les dysharmonies, causes selon lui des maladies, il est primordial de réconcilier Corps et Âme en un tout harmonieux. Outre le risque inhérent de manipulation spécieuse de la notion d’harmonie, l’une des conséquences de ce dualisme à visée réunificatrice est une défiance, croissante en France à l’égard de la médecine et de la pharmacie scientifiques perçues comme trop mécanistes ou réductionnistes par des patients qui souhaitent une prise en charge globale de leur personne, – quoique l’acception du terme global soit fluctuante. Un autre corollaire est une vision holistique : le Grand Tout harmonieux englobant tous les êtres est une constante de la pensée religieuse ; dans sa version laïcisée, il est la thématique-force de la tendance dite Nouvel Age (New Age) . Rien d’étonnant donc à ce que les médecines dites alternatives, en opposition à la médecine scientifique encore appelée officielle, empruntent les mêmes chemins médiatiques qu’une partie des mouvances écologiste ou bio, avec parfois des hérauts communs.
D.Le naturalisme : il s’agit de vanter le caractère intrinsèquement bon et sain en soi des choses naturelles. » La notion de nature est d’autant plus perverse que, comme toutes les notions idéologiques, elle se caractérise par un flou sémantique permettant d’innombrables analogies et glissements métaphoriques tels que, en l’occurrence, l’équivalence établie d’une part entre le » naturel « , le » normal « , le » sain « , le » moral « , le « logique « , etc. et d’autre part le » contre nature » et » l’anormal « , le » pathologique « , l’ » immoral « , l’ » illogique « , etc. » . Ainsi la naturopathie désigne une approche qui prétend soigner par la Nature, et faciliter les mécanismes curatifs de l’organisme en s’appuyant sur les vertus de la Nature , considérées comme curatives et saines parce que… naturelles . Cette tautologie entretient le mythe de l’équilibre, de l’harmonie, de la force vitale, voire du pouvoir curatif, – concepts vitalistes vagues qui ne peuvent objectivement être évalués scientifiquement, mais qui nourrissent des raisonnements finalistes et parfois créationnistes dont voici la trame : Un souffle de vie / fluide / Qi / causalité formative nous imprime un élan / une volonté programmante , qui ne sont que des accommodations de l’idée lamarckienne d’une force qui tend sans cesse à compliquer l’organisation , ce que recouvre le terme de téléologie .
S’appuyant sur l’opposition dualiste naturel – artificiel, certains naturopathes prônent la décontamination des corps et expliquent que les maladies sont un moyen pour l’organisme de se purifier, notamment en stimulant les processus naturels de guérison de l’organisme, en éliminant les déchets et les toxines. L’idée n’est ni scientifique, ni récente. On retrouve le thème millénaire du pharmakos, victime expiatoire, bouc émissaire que l’on sacrifie à but de préservation, lieu commun de la pensée magique et religieuse qui fit le socle de la médecine cléricale des premiers siècles pour laquelle la maladie était une punition divine que seuls les prêtres pouvaient soigner.
Le risque principal de la naturopathie est la substitution de traitement. Il est déjà arrivé que des patients, au nom d’une conception pré-scientifique de la maladie refusent un traitement de type médicamenteux ou chimiothérapeutique ayant des chances de se montrer efficace, ce choix ayant des conséquences aussi regrettables que prévisibles. Il arrive aussi que ce soient les détaillants de produits naturopathes qui procèdent à de telles substitutions .
E)La doctrine paracelsienne : Paracelse, auquel on attribue à tort la paternité du concept deux fois millénaire « similia similibus curantur » instaure l’idée que l’usage d’une substance peut être clairement déduit de l’observation de sa présence dans la nature ; le latex de la chélidoine étant jaune, par exemple, il soignerait la jaunisse ; la fleur d’ophioglosse, rappelant le serpent, soignerait les morsures, etc. Forme, texture et couleur d’une plante augureraient de ses propriétés, ce que Paracelse systématisera dans la » doctrine des signatures « , laquelle présente sous une forme systémique l’un des modes de pensée magique appelé principe de similitude . L’homéopathie naîtra sur ce terreau : en effet, trois siècles plus tard, dans son » Organon « , Hahnemann reprendra la conception des maladies comme résultantes de modifications de la force vitale, le rejet du réductionnisme mécaniste et l’adoption du principe de similitude comme base de la thérapeutique homéopathique ; sa touche personnelle s’exprimera par l’invention des hautes dilutions. Précisons que la pensée magique de similitude, appelée parfois » sympathique « , est un mode de raisonnement intuitif de type pré-scientifique et sans fondement empirique . Lorsque, par le plus grand des hasards, la mandragore ou l’écorce de saule possèdent les propriétés escomptées par Paracelse, il suffit de mettre en rapport le nombre de plantes et le nombre de pathologies désignées pour s’apercevoir que la probabilité d’adéquation est grande et que le précepte zététique » le bizarre est probable » se trouve ainsi confirmé. Il eut fallu un hasard exceptionnel pour qu’aucune des propriétés attribuées aux nombreuses plantes par la doctrine des signatures ne s’avère vérifiée .
IILe plan conceptuel
Trois concepts sur lesquels repose la théorie de Bach sont pseudoscientifiques :
1)L’énergie « fluide ». C’est un concept universel, pour 3 raisons :
a) Il est un des principes de base de la pensée magique : les forces et actions à distance sont stimulées par une énergie mystique existant à différents degrés dans toute chose, dont les plus hautes manifestations ne sont pas accessibles à l’humain commun . Transmissible par contact, par proximité ou par analogie symbolique, ce schème interprétatif est extrêmement répandu . Les exemples sont récurrents, depuis le concept biblique de gloire divine matérialisée par les auréoles des saints dans l’art médiéval jusque dans le New Age contemporain avec les auras et l’énergie psi. Dans certains systèmes de croyances, les forces et l’énergie fusionnent, par exemple dans le concept de force vitale dont il existe maintes déclinaisons, du mana polynésien au qi chinois.
b)Il est, comme dit précédemment, une version laïcisée d’un démiurge omniprésent.
c)Il est ancré dans l’histoire des sciences comme un fil rouge (Hippocrate, Galien, Berzelius, Mesmer, Galvani, Lamarck, Rocard, etc.). Les causes sont : primo, la notion de fluide a comblé toutes les lacunes propres à l’interprétation des actions à distance, qu’elles soient scientifiques ou non (de l’interprétation des propriétés de la magnétite jusqu’à celle de l’amour ou des sympathies) ; la physique causaliste d’Aristote, orientant toute l’épistémologie antique, est un terreau fertile pour interpréter une force à distance sous la forme, intuitive, d’un fluide . Secundo, la pensée scientifique est très encline à chercher un principe commun à toute chose. Isoler ce principe de base est la gageure des chercheurs, depuis l’école de Milet (les principes), Empédocle (les 4 éléments), Leucippe (les atomes) jusqu’à nos jours, en passant par les » Idées » de Platon, les » Monades » de Leibniz, etc. Ainsi la très large médiatisation des 4 bases nucléotidiques comme alphabet du vivant, la recherche des quarks comme composants ultimes de la matière, ou la quête des simples dans la pharmacopée médiévale participent à la popularisation de la posture réductionniste.
Outre le fait que le concept d’énergie de type fluide est non testable a priori, le risque inhérent à cette croyance est de tomber dans une posture épistémologique » énergétiste « . Tout (et rien) peut être expliqué avec l’énergie ; passe-partout rhétorique et mastic cognitif, c’est en fait un excellent appât commercial (agroalimentaire, santé, bien-être) mais aussi, malheureusement, un appât sectaire (Fraternité Blanche Universelle, Invitation à la Vie Intense, etc.…) d’autant plus puissant que le concept d’énergie semble contre-culturel : on en parle comme initié, dépositaire d’un arcane, et la transmission est peu ou prou ésotérique. La déception est souvent grande quand, persuadé d’avoir saisi l’essence des choses, on s’aperçoit qu’elle est l’une des représentations les plus communes qui soient .
2) Le concept de « résonance »
La résonance désigne le fait qu’un système physique entre en oscillations suite à une impulsion régulière correspondant à la fréquence propre du système. Appliquée au magnétisme, elle désigne la transition d’énergie nécessaire pour inverser l’orientation d’un spin. La spectroscopie de Résonance Magnétique Nucléaire est basée sur ce principe. Mais la résonance pour Bach est une sorte de construction mentale sur l’humain, qui résulterait de la superposition et l’adéquation entre plusieurs corps, l’un organique, l’autre éthérique très sensible aux énergies subtiles. Rien ne permettant de mettre en évidence cette résonance, les personnes convaincues se retrouvent vite à la merci des marchands et de leurs gadgets, sans pouvoir remettre en cause la théorie puisqu’il se trouve toujours une bonne raison, généralement imputable au malade, de ne pas avoir atteint l’état de résonance en question. Le cadre théorique est quasi-irréfutable, au sens poppérien. Qui plus est, le mythe est nourri par une abondante et exotique littérature qui vante les degrés de conscientisation à franchir pour arriver à un état résonant . Une des conséquences constatées chez les individus les plus suggestibles est l’intégration de tout ce qui relève de l’intuition dans cette résonance : phénomènes cathartiques, intuitifs, curatifs et même fantasmatiques se retrouvent interprétés sous cet angle. Le phénomène de télépathie, par exemple, devient acceptable puisqu’il est potentiellement possible d’entrer en résonance avec les autres. Notons que les termes ondes ou vibrations suppléent parfaitement à ce concept flou (qui a nourri les dérives sectaires de Ecoovie ou de l’Université Nouvelle Itinérante du Retour de Joseph Maltais).
3) Le principe homéopathique de dynamisation
Nous ne discuterons pas de la signature, de la pathogénésie ni des hautes dilutions, dont les fondements ont déjà été déconstruits ailleurs et classés. Le principe de dynamisation, par contre, est commun à l’homéopathie et aux EFB. Appelé aussi énergétisation ou succussion, il consiste à agiter le flacon afin que les molécules encore présentes, ou le message qu’elles auraient laissé dans la dilution amplifient leurs effets. Le granule serait un médicament informationnel. » Et ce sont ces secousses qui devaient pallier l’absence de matière active, imprimant dans le solvant une trace indélébile » .
IIIPlan épistémologique et expérimental
Les principaux critères caractérisant les pseudomédecines sont remplis par la théorie des EFB :
1)Mythe fondateur : un homme seul, bon, mû par un destin, révolutionnant l’approche médicale envers et contre la médecine » officielle « , est l’icône récurrente des médecines dites alternatives. Même si Bach avait choyé quelque peu cette image, il semble probable qu’elle fut posthume et forgée par les épigones et héritiers du docteur.
2)Immuabilité de la théorie : Bach considérait sa construction comme achevée, close. Mais un système qui exclut tout changement ou évolution ultérieure ne répond pas aux critères de scientificité éprouvés. Le processus d’accumulation des connaissances est évolutif et amène à modifier ou réfuter des théories, à abandonner des axiomes ou à changer d’hypothèses. Il n’y a guère que dans les pseudomédecines et les pseudosciences que les théories restent figées.
3)Traditionalisme : hormis l’intuition, Bach ne fournit aucune explication qui justifierait pourquoi les EFB ne peuvent être préparés d’une autre manière que la sienne. Pourtant leur préparation traditionnelle est devenue le principal enjeu industriel des sociétés fabricantes. Notons qu’invoquer le poids des traditions, l’ancestralité, la continuité rituelle dans le maintien d’une théorie est un argument conservateur à l’opposé du progressisme méthodologique scientifique.
4)Jargonpseudoscientifique : dans un groupe social le jargon a un rôle de liant, ce d’autant plus que le groupe social se perçoit comme minoritaire, menacé, initiatique et dépositaire d’un savoir ésotérique. Les noms des EFB, à l’instar de ceux des médicaments homéopathiques, sont souvent cités en latin par les utilisateurs et forment le corps de ce jargon. Le terme élixir rappelle populairement la pratique alchimique : irrémédiablement associé aux phénomènes magiques (élixirs de jouvence, philtres d’amour, élixirs tempérants, envoûtement, sorcellerie) et à la symbolique alchimique (le final de l’œuvre alchimique étant l’Elixir Vitae, la Pierre Philosophale), il véhicule par son nom les fantasmes de l’imagerie sociale. Le mot quintessence, la cinquième essence des opérations alchimiques, renforce encore sa charge magique.
5)Invraisemblances : elles émaillent la théorie. Pas d’effet secondaire (alors que toute médication entraînant un effet pharmacologique est susceptible de présenter des effets secondaires) ; effet s’exerçant même sans substance active ; bonté substantielle de la nature (idée que certains comportements de groupes animaux et certains poisons » naturels » violents mettent à mal), etc.
6)Absence de preuve : le classement des états psychologiques effectué par Bach ne repose sur aucune étude empirique. La limitation à sept états psychologiques négatifs comprenant trente-huit états d’âme différents relève d’un classement arbitraire aucunement corroboré par des observations cliniques. L’idée d’un état psychologique négatif en tant que tel relève du jugement moral et non d’études empiriques. De même pour les correspondances avec les fleurs : par similitude, Bach associa l’impatiente (Impatiens glandulifera) nommée ainsi en référence aux fruits qui s’ouvrent au moindre contact, et l’impatience comme sentiment ; il postula qu’une administration de décoctions d’impatiente aiderait les individus manquant de patience, de même que du mimulus (étymologiquement acteur, allusion à la forme de la fleur qui rappelle un masque de théâtre) soignerait les patients atteints de phobies. Les résultats, prétendus immédiats et surprenants (sic) sont pourtant inaccessibles et ne semblent pouvoir être reproduits (cf. IV). Le RR bâtit sa réputation sur un seul cas de réanimation, avec seulement 3 des 5 ingrédients définitifs ; il en est de même du prunus, avec lequel Bach prétend avoir guéri en 24 heures sa propre crise de sinusite. Les preuves expérimentales fournies sont d’une part inexistantes, d’autre part entachées d’une confusion entre une causalité prétendue et une corrélation possible . Enfin, le nombre de raisons invoquées qui pourraient expliquer le non-succès d’une thérapie par les EFB est tellement élevé (mélange inadapté, mauvaises fleurs, posologie non adéquate, procédé de fabrication différent de celui d’origine, scepticisme…) qu’il est difficile de mettre en cause directement le bien-fondé de la théorie.
7)Corpus de témoignages en guise de preuve : si les preuves expérimentales de l’effet des élixirs floraux de Bach sont absentes, les témoignages des effets sont quant à eux pléthoriques. Le manque de données, d’études, de documentation, de tests en double-aveugle tente d’être pallié par la masse de témoignages d’individus déclarant en toute franchise que « ça marche ». Le recours aux témoignages est un biais fallacieux appelé faisceau de preuves consistant à vouloir croire que la réunion de plusieurs arguments, dont chacun pris à part est suspect ou faible, constitue une preuve solide. Les médias sont d’excellents relais de ce type de biais . » Sans évidence corroborative en provenance d’autres sources, ou preuve physique d’aucune sorte, dix anecdotes ne valent pas mieux qu’une, et cent anecdotes ne sont guère mieux que dix. » . D’ailleurs, dans le cas des témoignages, par convention toujours favorables, il en est certainement de négatifs qui devraient être pris en compte dans le cadre d’une étude statistique.
8)Formation rapide et auto-prescription : Bach préconisera une approche autoprescriptive. » Soyez votre propre guérisseur, la médecine actuelle n’est pas efficace à 100 % car elle s’attache aux manifestations et non pas aux causes de la maladie. La souffrance est un correctif qui met en lumière les leçons que nous n’aurions pas comprises par d’autres moyens ; la maladie ne peut être éliminée tant que cette leçon n’est pas apprise » . Son objectif était d’offrir gratuitement au peuple sa méthode, afin qu’il se l’approprie. S’il se l’est effectivement approprié – un certain nombre de familles françaises possèdent un ou plusieurs EFB chez elles, y ayant recours par automédication–les EFB ne sont pas gratuit, loin de là. Par ailleurs, pour administrer, recommander ou prescrire des EFB, aucune connaissance médicale ou pharmaceutique préalable n’est nécessaire, ce qui est confirmé par la méconnaissance quasi-générale des procédés de fabrication y compris chez une bonne partie des prescripteurs.
9)Mixtion avec la sphère » paranormale » : mancies, phénomènes psi et pseudomédecines empruntant les mêmes voies argumentatives, rhétoriques, épistémologiques et sociétales, il existe une sphère culturelle commune mais diffuse à laquelle se greffent facilement les EFB. Preuve en est sa compatibilité quasi-totale avec la sphère des pratiques pseudo-médicales existantes (Feng Shui, radiesthésie, médecine chinoise, ReiKi, Dar’Shem médecine aurique et astrologie, etc.) mais aussi la récurrence de sa présence dans la panoplie de certaines sectes (Fraternité Blanche Universelle, Initiation à la Vie Intense).
10)Rejet de la médecine » officielle » : conséquence directe de la posture naturaliste on relèvera l’effet zététique appelé bi-standard, typique des pseudomédecines, qui consiste à modifier les règles de l’expérience ou du contrat implicite en fonction des réponses pendant le déroulement de la séquence. Si la méthode scientifique prouve la thèse discutée, on en fait un argument. Au contraire, si elle l’infirme, alors la science est rejetée comme méthode trop rigide, fermée ou obsolète. La preuve scientifique ne devient intéressante que dans la mesure où elle corrobore la vision défendue.
IVPublications recevables
Une revue précise et systématique des études portant sur les EFB ayant déjà été réalisée par Ernst , nous avons procédé à une revue des rares expérimentations cliniques menées sur les EFB ne présentant aucun biais protocolaire, c’est-à-dire qui remplissent les critères méthodologiques suivants, empruntés à l’échelle de Jadad : validité de l’échantillon de l’étude, présence d’un groupe de contrôle, adaptation à la variable recherchée, double aveugle, répartition aléatoire et tri des résultats. Seules deux études présentent les critères requis pour une recevabilité scientifique : celles d’Armstrong & Ernst et de Walach, Rilling & Engelke .
1) Armstrong N., Ernst E.
L’expérience fut réalisée en 1998 au département de Médecine Complémentaire de l’Université d’Exeter, Grande-Bretagne, en vue de tester l’efficacité du mélange RR sur l’anxiété d’étudiants à l’approche d’examen. Cent participants, choisis aléatoirement et en double aveugle, prirent une à quatre doses soit de RR, soit de placebo durant sept jours consécutifs. Les taux d’anxiété furent mesurés sur le Spielberger State-Trait Anxiety Inventory et 45 % des réponses furent exploitables. Aucune différence significative entre les deux groupes ne put être relevée. Armstrong et Ernst conclurent que » Cette étude ne fournit aucune preuve de l’efficacité du sous les conditions expérimentales données « . Soulignons qu’Ullman, puis Mittman, du Southwest College of Naturopathic Medicine à Tempa, Arizona, USA, objectèrent que l’étude était basée sur une prémisse fausse : jamais Bach n’aurait administré le RR pour le stress dû aux examens. La réponse de Ernst fut : » Le fait est que est prescrit et utilisé à cet effet « .
2) Walach, H., Rilling C., Engelke U.
L’expérience fut menée à Freiburg, en Allemagne, à l’Institut für Umweltmedizin und Krankenhaushygiene, sur 66 personnes. Sur les 55 sujets traités, d’une moyenne d’âge de vingt-huit ans, fut administré en double-aveugle et de façon randomisée soit un placebo, soit une combinaison de dix remèdes floraux à raison de quatre gouttes par jour, soit l’un puis l’autre, ce durant deux semaines ponctuées de deux bilans. Le test d’anxiété fut cette fois la version allemande du Test Anxiety Inventory (TAI-G) . Après analyse, les résultats montrent une baisse significative du taux d’anxiété dans tous les groupes. La conclusion de cette étude, remplissant tous les critères de scientificité requis, fut : » Les Fleurs de Bach sont un réel placebo pour les tests d’anxiété et n’ont pas d’effet spécifique. « .
Conclusion
La promotion des EFB soulève à notre sens un triple problème, cognitif, social et de santé publique.
Sur le plan cognitif : la théorie des EFB remplit les conditions décrites par Langmuir comme symptomatiques d’une science pathologique . L’adhésion relativement massive à ses concepts pseudoscientifiques est inquiétante : elle semble être la conséquence d’un manque d’outils critiques disponibles pour le patient. Nous pensons qu’il est urgent que l’éducation intègre des approches didactiques critiques de type zététique dans les cursus afin de former des citoyens en mesure de choisir leur thérapie avec le maximum de connaissance de cause.
Dans le domaine social : les pharmacopées à tendance magique promeuvent les raisonnements et les sophismes dont se servent les vendeurs d’Orviétan, mais aussi les mouvements sectaires. Occulter le problème revient à fermer les yeux sur le terreau magico-mystique sur lequel les sectes s’enracinent, terreau qu’à l’évidence les pseudomédecines alimentent.
Enfin, en ce qui concerne la santé publique : les pseudomédecines créent un flou ambigu chez les patients. Rejet de la pharmacie et de la médecine scientifiques, substitution de thérapie, contre-culture. Les termes de médecines alternatives (qui ne sont pas des alternatives), parallèles (qui ne sont pas équivalentes en terme d’efficacité) ou douces (qui ne le sont pas toujours) prolongent ces croyances et fragilisent l’entreprise de santé publique. D’autant plus que les dépositaires du savoir thérapeutique reconnu, médecins et pharmaciens, d’une part ne reçoivent que rarement de formation universitaire sur ce type de produit, d’autre part subissent une concurrence croissante exercée par le marché du bien-être ou de l’harmonie, dont les salons promotionnels fleurissent de plus en plus, en générant des dividendes considérables.
Nous pensons que la formation aux outils critiques zététiques, tant aux praticiens qu’aux patients, permettrait de circonscrire ces 3 grands problèmes, et surtout d’empêcher la prééminence de modes intuitifs de pensée rendant les patients dépendants, moralement et financièrement, des EFB et de leur cadre pseudo-philosophique, et les laissant, en outre, démunis face aux dérives sectaires de ce genre de médication.
L’efficacité des Fleurs de Bach : les études cliniques
Tout le monde se pose la même question concernant l’efficacité des fleurs de Bach : Cela marche t-il vraiment ? Y-a-t-il des études scientifiques ou cliniques qui attestent de leur efficacité ?
Drôle de question quand on est convaincue de l’efficacité des fleurs de Bach. Il y a 2 ans, les arguments étaient basées sur l’énergétique, la mémoire de l’eau et l’expérimentation. Cela pouvait suffire mais pour les esprits cartésiens, la pilule était dure à avaler.
Avant de rentrer dans le sujet, j’aimerais faire un petit rappel.
Quesaco les Fleurs de Bach?
Le Dr Bach a crée dans les années 30, un système d’harmonisation des émotions. Ceux sont 38 élixirs de fleurs qui correspondent à un état d’esprit bien défini et 1 remède d’urgence en cas de situations de choc. Plus précisément, les élixirs de fleurs cherchent à ré-équilibrer les émotions qui sont dans un état négatif.
Par ailleurs, Le Dr Bach préconisait de focaliser sur les émotions et non pas sur la maladie. C’était une évidence pour lui qu’à travers l’équilibre émotionnel on pouvait obtenir une amélioration physique.
Comment ça marche l’efficacité des Fleurs de Bach ?
Pour que les fleurs de Bach et leur efficacité soit au Rv, il est nécessaire de plonger dans le monde des émotions. Donc, l’objectif doit être correctement défini avant de commencer et ensuite déceler les émotions qui sont liées au sujet choisi.
Ensuite, le conseiller fera une traduction de ces émotions en fleurs et proposera un mélange de maximum 7 fleurs à prendre au minimum pendant 3 semaines.
Les effets des fleurs de Bach s’inscrivent dans une perspective de douceur et de prise de conscience. Il est vrai que j’ai toujours un petit mot des femmes que j’accompagne en me disant “Je ne sais pas si ce sont les fleurs mais je me sens ….”. Toutefois, l’action est tellement douce et en profondeur qu’on se pose toujours la question de l’efficacité des fleurs de Bach.
Leur efficacité est liée à la compréhension fine des émotions. Ne pas bien les cerner revient donc à réduire voir annuler les effets des fleurs, il n’y a néanmoins aucun effet secondaire.
Le chemin de transformation que propose le Dr Bach nous amène à une meilleure compréhension de ses émotions et une belle découverte de soi.
Si vous voulez approfondir le sujet, je vous invite à lire cet article
Les fleurs de Bach : efficacité versus placebo
Il y a toujours débat sur l’efficacité des fleurs de Bach entre partisans et opposants. Avant de rentrer dans une discussion sans fin je vous propose de découvrir une interview avec Mathilde Juan de Méditenfleurs.
Elle a découvert une mine d’études cliniques avec des protocoles médicaux. Ces études montrent d’une façon pragmatique et scientifique, l’utilisation de fleurs de Bach et leur efficacité.
Les intéressées peuvent consulter les études cliniques, Mathilde les a mis à disposition sur son site.
-
- L’efficacité des fleurs de Bach dans le traitement des abcès dentaires
- Les fleurs de Bach & l’efficacité sur le diabète
- l’hypertension et les fleurs de Bach une fiche à télécharger
Pour conclure
Il est indéniable qu’on peut aujourd’hui démontrer à travers ces études cliniques leur efficacité. Je pense que peu à peu, ces élixirs vont prendre la place qu’ils méritent concernant la gestion des émotions si important à l’équilibre de notre santé.
Lors de ma pratique, les femmes que j’accompagne retrouvent dans les fleurs de Bach un allié surprenant pour vivre pleinement en harmonie leurs émotions. De toute évidence, expérimenter reste la meilleure façon de constater ses bienfaits. Je vous partage un exemple concret d’utilisation des Fleurs de Bach
Entre temps, je vous laisse découvrir cette nouvelle facette des fleurs de Bach afin de vous inciter à essayer et utiliser ces élixirs dans votre quotidien.
Fleurs de Bach
À noter que ces états émotionnels sont souvent liés à des problèmes physiques que les fleurs de Bach aident également à soigner. Par exemple, les personnes qui souffrent d’anxiété et d’inquiétude peuvent développer une hyperacousie ou encore des insomnies. De même, les personnes qui souffrent d’états de solitude peuvent présenter des problèmes de dos et des raideurs articulaires, ou encore des inflammations avec de brusques poussées de fièvre.
Y a-t-il des contre-indications aux fleurs de Bach ?
Il n’existe aucune contre-indication à l’utilisation des fleurs de Bach. Il n’y a même aucun risque de surdosage (l’effet ne sera pas augmenté pour autant). Il faut toutefois savoir que ces élixirs floraux contiennent de l’alcool. Ainsi, si on souhaite donner des fleurs de Bach aux enfants ou aux personnes souffrant d’alcoolisme, il faut diluer les gouttes dans un verre d’eau ou dans l’eau du bain. Même chose chez les femmes enceintes ou allaitantes. À noter qu’aucun effet secondaire ou interaction médicamenteuse n’est à redouter.
Comment utiliser les fleurs de Bach ?
Les fleurs de Bach sont très efficaces si on parvient à déterminer l’essence appropriée à l’émotion que l’on souhaite traiter. La chose n’est pas toujours aisée, et il est parfois utile de se faire aider soit par un proche qui saura être honnête avec vous, soit par un conseiller en fleurs de Bach ou un naturopathe. Il est en effet essentiel de choisir avec soin les essences à prendre, sachant qu’on peut en combiner jusqu’à 6. En cas de problème ponctuel, on peut prendre les gouttes à raison de 3 gouttes plusieurs fois par jour jusqu’à résolution du problème. Pour un traitement de fond, prendre 4 gouttes quatre fois par jour dans un verre d’eau ou toute autre boisson (ou 15 gouttes dans une bouteille d’eau à boire au cours de la journée) pendant au moins trois semaines. Il est aussi possible de les appliquer sur les poignets ou le plexus solaire par exemple.
Les remèdes du Dr Bach condensent la quintessence de la fleur pour les livrer en remèdes face aux émotions négatives, responsables des troubles de santé. « Derrière toute maladie, il y a nos craintes, nos anxiétés, notre avidité, nos goûts et nos répugnances. Cherchons-les, soignons-les, et avec leur guérison s’en ira la maladie dont nous souffrons » disait le Dr Bach.
Quels sont les bienfaits ?
Selon le Dr Bach, « la maladie est la cristallisation d’une attitude mentale ». Il est donc fondamental pour lui de s’adresser aux maux de l’âme en utilisant l’énergie des fleurs « pour réguler en autonomie ses émotions de peur, d’incertitude, de soucis excessifs, d’hypersensibilité aux influences extérieures », décrit Patricia Baïsse-Fabre, conseillère en fleurs de Bach.
Mais il serait naïf de penser pouvoir toujours choisir seul le remède du Dr Bach qui convient à son ressenti sur simple auto-analyse. L’être humain est fait d’une superposition d’émotions complexes. « Les élixirs floraux s’intéressent à toutes les couches de l’être pour atteindre les plus profondes » explique Patricia Baïsse-Fabre. Ces émotions enfouies sont le moins identifiables en apparence, un suivi par un conseiller est souvent nécessaire.
Les 38 fleurs de Bach régulent chacune une émotion.
Les 38 fleurs de Bach régulent chacune une émotion, une humeur passagère ou plus ancienne, ou équilibre le trait de caractère. Elles participent à l’harmonie émotionnelle au quotidien en faisant évoluer un état négatif vers son potentiel positif. Ces élixirs floraux sont classifiés par le Dr Bach en 7 familles :
- Incertitude
- Manque d’intérêt pour le présent
- Préoccupation excessive pour le bien-être d’autrui
- Hypersensibilité aux influences et aux idées
- Solitude
- Peur
- Abattement et désespoir
Ces sensations permettent à chacun de se connecter à son ressenti. Cette auto-analyse conduit à une ouverture de la conscience, première étape à la connaissance de soi. Ensuite vient le cheminement intérieur qui conduit à la sérénité, et une forme de prévention de sa santé.
Stress
Le stress engendre différents états émotionnels désagréables qu’il est possible d’harmoniser en choisissant 1 à 6 ou 7 élixirs du Dr Bach choisis en fonction des humeurs du moment. Leurs fleurs recommandées seront prises en mélange. Par exemple :
- L’aigremoine aide à exprimer les difficultés, à se montrer tel que l’on est.
- Le chêne pour retrouver force, courage et mesure dans l’effort.
- L’impatiente pour redécouvrir le calme, la tolérance pour le rythme d’autrui différent du notre.
- Le marronnier blanc pour cesser l’agitation mentale.
- Le pin sylvestre afin de cesser de se culpabiliser pour tout ce qui arrive aux autres.
- Le pommier sauvage pour accepter l’image que l’on a de soi, de son corps, de ses imperfections.
- La verveine qui ramène au calme en cas de surexcitation.
- La formule rescue peut être associée au mélange choisi, il compte comme une fleur.
Sommeil
En cas de difficultés à s’endormir, où d’impossibilité de dormir d’un sommeil régulier, les fleurs de Bach apaisent. Par exemple :
- Le marronnier blanc qui apaise les pensées incessantes.
- Le marronnier rouge pour abaisser son inquiétude et sa peur pour ses proches.
- Le tremble pour rassurer, ramener la tranquillité d’esprit quand on se sent inquiet sans raisons apparentes.
- La verveine pour réduire la sensation de surexcitation ou de sur-enthousiasme.
Les fleurs de Bach ne font pas maigrir.
Pour maigrir ?
Les fleurs de Bach ne font pas maigrir en tant que telles. Elles offrent les clefs mentales pour se mettre dans une bonne disposition pour mincir. Il existe parmi les fleurs du Dr Bach les aides à se dégager de l’obsession de la nourriture, pour persévérer et garder la maîtrise de soi. Ces élixirs sont :
- La bruyère qui permet de sortir du schéma mental où l’on est centré sur soi.
- La centaurée soutient la volonté de refuser une tentation consciente.
- La chicorée corrige la sensation de vide émotionnel qui pousse à remplir l’estomac.
- L’eau de roche favorise la souplesse d’esprit quand on s’impose des règles trop strictes.
- Le plumbago pour apprendre à mieux écouter sa » voix intérieure « , son intuition, ses certitudes, sans en référer à autrui.
- Le prunier myrobolan aide à reprendre le contrôle de soi et à sortir de ses habitudes compulsives.
- La verveine calme les ardeurs qui amènent aux excès alimentaires.
Déprime et dépression
Que « la déprime soit passagère, liée à un événement, à la saison, ou de longue date, la personne choisit son remède en fonction de ce qu’elle ressent dans le moment présent. Il est important de déterminer l’émotion qui déséquilibre » indique la conseillère en fleurs de Bach. Les humeurs sont variables, parfois se cumulent. Du sentiment d’être abattu, triste, trop sensible, à découragé, les fleurs de Bach ont leur intérêt, il faut parfois les combiner. A choisir parmi :
- L’ajonc pour éviter de se morfondre dans la fatalité.
- Le châtaignier quand on a le sentiment que l’on y arrivera jamais malgré le combat de tous les jours.
- L’étoile de Bethléem console et réconforte quand on se sent très triste et malheureux suite à un choc ou à un traumatisme.
- La gentiane permet de ne pas se décourager facilement.
- La moutarde évite les chutes de moral soudaines et sans raisons apparentes.
- Le saule pour accepter ses responsabilités et prendre sa vie en main.
Si la personne n’arrive pas à identifier son remède, le conseiller va le faire avec et pour lui au cours d’un entretien.
La déprime passagère peut nécessiter trois semaines de prise d’élixirs floraux (de 1 à 7 élixirs dans un flacon personnalisé), à des mois de traitement en cas de burn-out. « Dans ce cas, le cheminement de la personne avec l’aide d’un conseiller peut mener à un retour des émotions positives par une prise de conscience progressive. »
Liste des 38 fleurs de Bach
- Aigremoine : pour les personnes qui cachent leurs vrais sentiments derrière un sourire et évitent les confrontations.
- Ajonc : aide à lutter contre le sentiment d’échec, de doute de réussir, avec la sensation que rien ne peut aider à aller mieux.
- Bourgeon de marronnier blanc : en cas d’impression de ne pas apprendre de ses expériences passées, de répéter les mêmes erreurs.
- Bruyère : pour les personnes qui ont l’impression d’être absorbées par leurs soucis, et recherchent de la compagnie pour parler.
- Centaurée : pour apprendre à dire non et ne plus nier ses propres besoins pour faire plaisir aux autres.
- Châtaignier : en cas d’enfermement dans une situation sans possible issue de sortie.
- Charme : donne de l’entrain pour les choses du quotidien.
- Chêne : apporte la mesure dans l’effort, apprend à déléguer et à respecter ses besoins tout en continuant d’aider les autres.
- Chèvrefeuille : en cas de regret d’occasions manquées, de nostalgie du passé, de mal du pays.
- Chicorée : en cas de sensation d’être possessif, de rechercher l’attention des autres de manière excessive.
- Clématite : en cas de sentiment d’être dans la lune, de tendance à rêver.
- Eau de roche : pour les personnes trop exigeantes avec elle-même, qui mettent la barre trop haut, à la recherche d’un idéal de vie.
- Eglantier : pour les personnes qui se laissent guider dans la vie, sans entrain ni motivation. Il ouvre les possibles, lorsque la résignation l’emporte, que les changements semblent ne plus pouvoir se produire.
- Etoile de Bethléem (appelée aussi Dame d’Onze heure) : la fleur de Bach du réconfort en cas de grande tristesse, de choc, de détresse.
- Folle avoine : idéale en cas de sensation de manque de sens à sa vie, de ne pas trouver la bonne voie.
- Gentiane : en cas de découragement et de déception trop rapide, ou l’impression de manquer de persévérance face aux difficultés de la vie.
- Hélianthème : aide au dépassement de soi en cas de panique, pour oser et être plus serein.
- Hêtre : pour être moins critique ou juger moins sévèrement les autres, trouver l’envie d’être plus agréable à vivre.
- Houx : équilibre le sentiment de jalousie, d’envie, de suspicion.
- Impatiente : son nom annonce sa destination : lutter contre l’impatience, le sentiment que les choses ne vont pas assez vite.
- Marronnier blanc : allié de l’anti-rumination mentale, en cas d’impression de tourner en rond mentalement, d’être absorbé par des pensées parasites impossible à chasser.
- Marronnier rouge : pour retrouver la sérénité en cas de fortes préoccupations pour les autres, pour ses enfants, d’impression d’être protecteur (trice) à l’excès vis-à-vis des autres.
- Mélèze : aide à prendre confiance en soi, à se sentir à la hauteur.
- Mimule : lutte contre les craintes, les peurs connues, comme celle de prendre l’avion. Elle apporte le courage, la sécurité et l’assurance.
- Moutarde : en cas de préoccupation sans raison apparente, de tristesse et de morosité.
- Noyer : pour s’adapter au changement, bien le vivre.
- Olivier : pour retrouver un regain d’énergie quand on est épuisé moralement ou physiquement.
- Orme : en cas de sentiment d’être dépassé, débordé, et de ne pas y arriver.
- Pin sylvestre : la fleur de Bach contre la culpabilité, l’impression de se faire beaucoup de reproches.
- Plumbago : contre l’indécision, le besoin de demander l’avis de tout le monde.
- Pommier sauvage : convient aux personnes qui ont une mauvaise image d’elle, de leur apparence.
- Prunier myrobolan : en cas d’impression de perte de contrôle de ses actes, de ses pensées et de ses paroles.
- Saule blanc : lorsque tout ce qui arrive parait injuste, que la vie n’offre pas de satisfaction.
- Scléranthe : en cas de perpétuelles hésitations entre deux alternatives, de sautes d’humeur, pour les personnes qui passent de la joie à la tristesse, du rire aux larmes.
- Tremble : en cas de crainte vague, sans cause réelle.
- Verveine : pour canaliser l’enthousiasme en excès, et tempérer l’esprit de bataille face à l’injustice.
- Vigne : pour les personnes dont le tempérament est de dominer les autres et être inflexible, avec le besoin d’avoir toujours raison.
- Violette d’eau : aide à lutter contre le sentiment de solitude lorsqu’on se sent à part. Apporte le partage et l’ouverture, une vraie communication sans paraître distant.
Mimulus et Rescue : les stars des Fleurs de Bach
- Rescue remedy : ce remède des fleurs de Bach est sans doute le plus connu. Il est le seul remède conçu par le Dr Bach qui soit un composé de 5 fleurs (étoile de Bethléem, clématite, impatience, hélianthème, prunier myrobolan), destiné à apaiser après un choc émotionnel ou en anticipation d’une situation angoissante, d’un examen. Il est décliné sous différentes formes : en spray, en crème, en pastille, en « spécial nuit calme ». La crème contient une 6e fleur : le pommier sauvage, douce contre les troubles cutanés, purifie, nettoie mais ne désinfecte pas et ne se substitue pas à un avis médical.
- Mimulus : la mimule (mimulus) est une jolie fleur jaune qui donne son nom à l’un des remèdes les plus populaires des fleurs du Dr Bach. Elle est le symbole du courage et de la confiance en soi. Elle permet de tempérer les craintes et les peurs qui amènent au blocage, à ne pas oser, à rester statique dans une situation inconfortable. Ce remède correspond aux personnes sensibles, qui rougissent ou bégaient facilement. Chez l’enfant cet état prend la forme de la timidité et des peurs excessives.
Les fleurs de Bach peuvent être utilisées chez l’enfant, le bébé, l’adulte, le malade, les personnes âgées ou en fin de vie.
Qui peut utiliser les fleurs de Bach ?
Les fleurs de Bach peuvent être utilisées chez l’enfant, le bébé, l’adulte, le malade, les personnes âgées ou en fin de vie. Les remèdes du Dr Bach sont compatibles et complémentaires avec les autres médecines et traitements.
Méthode simple, naturelle et douce, le Dr Bach a laissé les informations pour que chacun puisse justement être autonome avec les élixirs de fleurs. Elles sont également utilisables pour les animaux et les plantes.
Posologie : comment prendre les fleurs de Bach ?
Par voie orale, la posologie de base est :
- pour réguler des émotions passagères : 2 gouttes des fleurs du flacon original choisi, à boire dans un verre d’eau par petites gorgés dans la journée pour équilibrer l’émotion.
- pour réguler une ou des émotions enracinées : 4 gouttes issues du flacon personnalisé, 4 fois par jour minimum, réparties sur la journée, sur 3 semaines, préconise Patricia Baïsse-Fabre.
A préciser que le remède d’urgence « Rescue » compte comme la prise d’une fleur, il peut être utilisé à raison de 4 gouttes en prises très rapprochées selon l’état émotionnel sur quelques jours seulement. Ou être ajouté au flacon personnalisé.
En application cutanée :
Les élixirs floraux du Dr Bach peuvent être massés sur la peau : « mélangés dans une huile de massage, une crème de jour, la crème pour érythèmes fessiers de votre bébé, appliqués sur une compresse ou dilués dans un bain ou pour traiter des affections dermatologiques comme l’eczéma. Les fleurs de Bach ne se substituent pas à un avis médical » rappelle Patricia Baïsse-Fabre.
Aucun risque de dépendance ni d’accoutumance, ni même de toxicité et de surdosage.
Précautions et contre-indications (enfant, grossesse, maladies…)
Il n’existe pas de contre-indication, ni d’effets secondaires à la prise des élixirs de fleurs de Bach. Aucun risque de dépendance ni d’accoutumance, ni même de toxicité et de surdosage. La seule prudence serait vis-à-vis des « personnes alcooliques. L’alcool est en très faible quantité dans les remèdes du Dr Bach. Il est donc recommandé à ces personnes et aux femmes enceintes de diluer les gouttes dans une boisson chaude, ce qui permet d’évaporation de l’alcool » recommande la conseillère en fleurs de Bach.
Où les acheter ?
• En pharmacie : Les remèdes de fleurs de Bach originaux sont vendus en France dans les pharmacies. Le laboratoire pharmaceutique britannique Nelsons est le propriétaire exclusif de la signature Bach.
• En boutique de produits naturels : d’autres élixirs floraux de Bach y sont en vente, certifiés bio ou non.
• Auprès des conseillers fleurs de Bach : les remèdes choisis en entretien et donc élaborés sur mesure, sont préparés par les conseillers agrées fleurs de Bach. La liste des professionnels se trouve sur le site du Centre Bach.
« L’IFFACB et La Petite Ecole des Fleurs de Bach sont aussi les deux associations qui en France proposent une liste de conseillers agréés par le Centre Bach, des formations ou des ateliers pour mieux connaitre ces élixirs et donc mieux se connaitre et prendre sa santé en main », recommande Patricia Baïsse-Fabre.
Combien ça coûte ?
La consultation de 45 minutes à 1 heure coûte de 40 à 50 € et comprend la préparation d’un flacon d’élixirs personnalisés. Le flacon de fleurs de Bach, simple, coûte environ 10 € l’unité.
Merci à Patricia Baïsse-Fabre, conseillère agréée fleurs de Bach par le Centre Bach (BFRP) et praticienne en Maïeusthésie certifiée, à Gaillac et à Marianne Casse-Rumeau, conseillère agréée fleurs de Bach par le Centre Bach (BFRP), à Toulouse.