Axelle est une prostituée qui est mise en contact à divers hommes par son mari Jean Claude (un homme d’affaires français). Elle s’en fou de servir ses clients par l’avant ou par l’arrière.
Elle fait ce travail depuis un certain temps et est maintenant habituée à faire cela. La partie choquante, c’est que, Axelle est une jeune fille de 24 ans avec un certificat de formation formelle en beauté et esthétique. Pourquoi une jeune femme de son âge voudrait de l’argent rapide est la question que beaucoup se posent.
Selon les rapports Axelle a rencontré son proxénète de patron, Jean Claude sur Internet en Octobre 2011, ils ont eu une conversation normale comme toute autre personne aurait fait, lorsque vous discutez avec un étranger. Jean Claude lui a dit qu’il est un homme d’affaires basé à Marseille (France) et est dans l’importation et l’exportation.
Axelle qui pensait qu’elle avait trouvé l’amour de sa vie a poursuivi sa communication avec Jean Claude Fayard et en Mars 2012, il est venu lui rendre visite au Cameroun. Il y a eu une grande fête à la résidence de la tante de Axelle à Santa Barbara à Yaoundé. Deux jours au Cameroun, Jean Claude a proposé à Axelle et s’est marié à elle dans les deux cérémonies traditionnelles et juridiques. Les deux mariages ont eu lieu le 18 et 20 Mars 2012 respectivement. Jean-Claude a fait tous les arrangements de voyage et les deux se son envolés pour la France cette même année.
Il a même donné à la famille de Axelle la somme de 600.000 FCFA pour leur besoin, ne sachant pas qu’ils vendaient leur fille en esclavage de sexe, la famille a joyeusement fait ses adieux au couple.
La vérité de la question est que Jean Claude est un proxénète qui va en Afrique et ramasse les filles pour les faire après travailler comme des esclaves de sexe pour lui en France. Puisque Axelle ne savait rien à ce sujet, elle aurait souhaité n’avoir jamais utilisé l’internet dans sa vie.
Ainsi le couple est arrivé en France, ils ont vécu dans une ville appelée Clermont Ferrand pendant environ 9 mois, après quoi ils se sont déplacés vers un nouveau lieu appelé Lourdes. C’est dans ce lieu que Axelle a eu la pire expérience de sa vie. Quelques jours après leur arrivée à Lourdes, un homme a frappé à la porte en disant qu’il veut voir Jean Claude.
Elle était loin de s’imaginer qu’il était son premier client qui avait déjà payé sur le compte bancaire de son mari. Quand Axelle a attiré l’attention de son mari sur l’invité, elle a été choquée lorsque son mari lui a dit de faire tout ce que le client lui demanderait de faire.
Quelques jours plus tard, en rentrant du travail, Jean-Claude a fait asseoir Axelle et fixé les règles et règlements du boulot. Il lui a dit qu’elle doit rembourser tout l’argent qu’il a dépensé sur elle au Cameroun. Il a calculé le montant qui était à plus de 3.000 euros, et qu’elle devrait travailler également pour lui pendant les deux prochaines années. Axelle qui est restée sans voix pensait qu’elle rêvait. C’était pire quand Jean Claude a arraché ses effets personnels et tous ses documents.
Elle a également été interdite de passer des appels vers le monde extérieur. Chaque jour, elle avait une clientèle masculine qui venait pour son service. Elle a été mandatée de faire tout ce qu’ils voulaient. Ils ne voulaient pas utiliser de protection pendant les rapports sexuels.
Un jour, Jean Claude est venu à la maison avec un client accompagné d’un chien. L’homme dont le nom est Loiseau avait déposé de l’argent sur le compte de Jean-Claude. Axelle qui n’avait pas vu cela venir a été poussée dans la chambre et forcée à avoir des rapports sexuels avec le chien ce qu’elle a fait. Il a été rapporté que Jean-Claude se faisait plus d’argent quand Axelle couchait avec un animal.
Après ses rapports avec le chien, Jean Claude est parti avec M. Loiseau laissant Axelle seul dans la maison. Après de nombreux essais, elle a réussi à défoncer la porte et couru dans la rue où elle a rencontré un couple camerounais vivant dans la ville. Ils l’ont aidé à se rendre à l’ambassade où elle a raconté son calvaire. La police s’est immédiatement dépêchée à la maison de Jean-Claude où ils ont trouvé des preuves le liant à l’enlèvement et d’autres allégations graves.
Jean-Claude a été immédiatement arrêté et est en attente de jugement. Pendant ce temps Axelle est retourné au Cameroun et a été immédiatement emmenée à l’hôpital pour des examens et des traitements.
Voyez ce que l’Internet peut causer à la jeunesse d’un pays. Tout ce qui brille n’est pas de l’or, chers frères et sœurs. Si certains d’entre vous pouvaient entendre les histoires de certains Africains de la diaspora, vous ne serez pas là à les envier. Après tout, être chez soi est la meilleure, même si notre gouvernement et les politiciens nous découragent.
Table des matières
- Conjugaison du verbe pouvoir
- Participe
- Infinitif
- Gérondif
- Tournure de phrase avec le verbe pouvoir
- Handicap : en fauteuil, elle ne peut pas prendre de douche depuis 12 mois
- Les cours d’éducation
- Nouveaux lieux, nouvelles rencontres, nouvelles aventures
- Multiplier les activités
- Partir en vacances avec son chien
Conjugaison du verbe pouvoir
Présent
je ne peux pas
tu ne peux pas
il ne peut pas
nous ne pouvons pas
vous ne pouvez pas
ils ne peuvent pas
Passé composé
je n’ai pas pu
tu n’as pas pu
il n’a pas pu
nous n’avons pas pu
vous n’avez pas pu
ils n’ont pas pu
Imparfait
je ne pouvais pas
tu ne pouvais pas
il ne pouvait pas
nous ne pouvions pas
vous ne pouviez pas
ils ne pouvaient pas
Plus-que-parfait
je n’avais pas pu
tu n’avais pas pu
il n’avait pas pu
nous n’avions pas pu
vous n’aviez pas pu
ils n’avaient pas pu
Passé simple
je ne pus pas
tu ne pus pas
il ne put pas
nous ne pûmes pas
vous ne pûtes pas
ils ne purent pas
Passé antérieur
je n’eus pas pu
tu n’eus pas pu
il n’eut pas pu
nous n’eûmes pas pu
vous n’eûtes pas pu
ils n’eurent pas pu
Futur simple
je ne pourrai pas
tu ne pourras pas
il ne pourra pas
nous ne pourrons pas
vous ne pourrez pas
ils ne pourront pas
Futur antérieur
je n’aurai pas pu
tu n’auras pas pu
il n’aura pas pu
nous n’aurons pas pu
vous n’aurez pas pu
ils n’auront pas pu
Présent
que je ne puisse pas
que tu ne puisses pas
qu’il ne puisse pas
que nous ne puissions pas
que vous ne puissiez pas
qu’ils ne puissent pas
Passé
que je n’aie pas pu
que tu n’aies pas pu
qu’il n’ait pas pu
que nous n’ayons pas pu
que vous n’ayez pas pu
qu’ils n’aient pas pu
Imparfait
que je ne pusse pas
que tu ne pusses pas
qu’il ne pût pas
que nous ne pussions pas
que vous ne pussiez pas
qu’ils ne pussent pas
Plus-que-parfait
que je n’eusse pas pu
que tu n’eusses pas pu
qu’il n’eût pas pu
que nous n’eussions pas pu
que vous n’eussiez pas pu
qu’ils n’eussent pas pu
Présent
je ne pourrais pas
tu ne pourrais pas
il ne pourrait pas
nous ne pourrions pas
vous ne pourriez pas
ils ne pourraient pas
Passé première forme
je n’aurais pas pu
tu n’aurais pas pu
il n’aurait pas pu
nous n’aurions pas pu
vous n’auriez pas pu
ils n’auraient pas pu
Passé deuxième forme
je n’eusse pas pu
tu n’eusses pas pu
il n’eût pas pu
nous n’eussions pas pu
vous n’eussiez pas pu
ils n’eussent pas pu
Présent
–
–
–
Passé
–
–
–
Participe
Présent
ne pouvant pas
Passé
pu
pu
pu
pu
n’ayant pas pu
Infinitif
Présent
ne pas pouvoir
Passé
ne pas avoir pu
Gérondif
Présent
en ne pouvant pas
Passé
en n’ayant pas pu
Règle du verbe pouvoir
Le verbe pouvoir prend 2 r au futur et au présent du conditionnel mais à la différence de courir et de mourir, on n’en prononce qu’un seul. « Je puis » est plus distingué que « je peux ». Cependant, on ne dit pas « peux-je » mais « puis-je », cette forme est obligatoire. On notera également le -x des deux premières personnes du singulier du présent de l’indicatif : je peux, tu peux.
Synonyme du verbe pouvoir
Définition du verbe pouvoir
1) Être capable de, avoir la capacité, être en état de
2) Avoir la possibilité ou la permission de faire quelque chose
3) Exprimer une possibilité, une hypothèse ou une éventualité
4) Dans une question, expression avec politesse une demande
Emploi du verbe pouvoir
Fréquent – Intransitif – Autorise la forme pronominale – Participe Passé Invariable
Tournure de phrase avec le verbe pouvoir
Futur proche
je ne vais pas pouvoir
tu ne vas pas pouvoir
il ne va pas pouvoir
nous n’allons pas pouvoir
vous n’allez pas pouvoir
ils ne vont pas pouvoir
Passé récent
je ne viens pas de pouvoir
tu ne viens pas de pouvoir
il ne vient pas de pouvoir
nous ne venons pas de pouvoir
vous ne venez pas de pouvoir
ils ne viennent pas de pouvoir
Elle s’appelle Valérie.* Le 7 septembre 2018, elle attend le bus quand elle s’aperçoit qu’elle a oublié quelque chose. Elle fait demi-tour direction son immeuble et tombe sur une » jeune fille bien habillée » devant l’interphone. Valérie lui ouvre la porte grâce à son badge et monte les escaliers tandis que la jeune femme attend l’ascenseur. Cette jeune femme n’est autre que Sophie Le Tan, disparue le 7 septembre 2018 à Schiltigheim. Valérie a été entendue par les enquêteurs et témoigne pour la première fois sur » CNews « . Son témoignage pourrait se révéler essentiel pour la suite de l’enquête. En effet, depuis sa mise en examen pour assassinat, enlèvement et séquestration le 18 septembre 2018, Jean-Marc Reiser a toujours nié les faits, malgré des éléments accablants. Du sang de la jeune femme a été retrouvé sur une veste et des chaussures appartenant au suspect, mais aussi sur une scie électrique. L’homme de 60 ans se borne à maintenir sa dernière version : il a croisé Sophie, blessée à la main. Il l’aurait alors fait monter dans son appartement, aurait nettoyé sa plaie puis la jeune femme serait partie.
» Ah non, elle n’était pas du tout blessée «
Interrogée à ce sujet, Valérie est catégorique. » Ah non, elle n’était pas du tout blessée. À la main gauche, elle avait le téléphone, avec son sac qui pendait. Et avec la main droite, elle sonnait à l’interphone. Il n’y avait pas du tout de sang. Elle allait très bien. Elle avait le sourire aux lèvres « , se souvient-elle sur » CNews « . Aujourd’hui, elle ne cesse d’y penser : » Si je ne lui avais pas ouvert, elle ne serait peut-être pas montée. Elle serait peut-être partie « . Que s’est-il passé dans l’appartement de Jean-Marc Reiser ? Lundi, lundi la procureure de Strasbourg, Yolande Renzi, a confirmé que les premiers examens effectués sur le corps de Sophie Le Tan révélaient que l’un de ses fémurs a été coupé par un » instrument « , et qu’il ne s’agit pas de » l’œuvre d’un prédateur « , d’un animal. Néanmoins, » pour l’instant, aucun élément ne permet aux enquêteurs de faire le lien avec Jean-Marc Reiser « , a-t-elle ajouté.
Après le choc de la découverte du corps de Sophie, on imagine la douleur des proches de Sophie Le Tan. Et toutes les questions qui restent encore en suspens. Samedi, sa famille devrait prendre la parole lors d’une conférence de presse. Le lendemain, un hommage public sera rendu à la jeune femme, a annoncé l’association Icared, qui a créé la page Facebook » Mobilisation pour retrouver Sophie Le Tan « , rapporte » 20 minutes « .
* Son prénom a été modifié
Handicap : en fauteuil, elle ne peut pas prendre de douche depuis 12 mois
Michèle a 65 ans, est handicapée et se déplace en fauteuil. Début juin 2018, elle entre dans un logement social. A la signature de son bail, elle fait remarquer que l’appartement comporte une baignoire qu’elle ne peut pas utiliser en raison de son handicap.
Le bailleur lui garantit donc l’installation d’une douche et de toilettes adaptées, dans le cadre de la réhabilitation de son logement. Elle remplit un dossier » demande d’aménagement de logement ». Les mois défilent et rien ne se passe, elle fait donc une première relance en octobre 2018. Quelques mois plus tard, elle signale aussi des problèmes d’humidité. Des travaux commencent en juillet 2019 : des toilettes sont installées et la baignoire est retirée en décembre. Mais l’installation de la douche pose problème : celle qui est sur le point d’être posée est beaucoup trop petite pour qu’elle puisse se doucher en fauteuil. Elle refuse donc l’installation.
Depuis, elle relance son bailleur pour savoir quand la douche adaptée sera installée, mais elle n’a aucune réponse. En attendant, sa salle de bains est laissée telle quelle, avec un trou à la place de la baignoire.
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Cela fait longtemps que ce sujet me passionne, mais plusieurs expériences récentes et la rencontre avec Denise Fenzi m’ont convaincues d’écrire un article. Merci à Denise pour son apport sur cette question.
Plus je vois les sports avancer, plus je vois la technique s’affiner et les » tricks » devenir pointus, plus je me dis que c’est bien beau tout ça, mais que pour certaines personnes, derrière ces magnifiques » zones « , ces chouettes » backvaults » ou ces superbes » au pied « , il manque profondément des bases. Une des phrases qui me frappe et qu’on me dit souvent, c’est » je voudrais faire de l’agility/de l’obé rythmée pour renforcer notre complicité. » Ca part d’une très bonne intention ! Bravo ! C’est vrai que faire un sport ou une activité en général avec son chien, c’est super pour entretenir le lien et le consolider. Mais si je dis » entretenir, consolider « , ça veut dire qu’il existe déjà, ce lien ! On ne peut (on ne doit) pas compter sur le sport pour créer du lien.
C’est la relation qui mène au sport, et non le sport qui mène à la relation. Du moins ça le devrait (car malheureusement, on peut créer de la performance avec une relation assez pauvre).
Avant de chercher à faire de l’agility, du frisbee, ou tout autre sport, on devrait réfléchir à une chose : mon chien est-il mon meilleur copain ? Suis-je son meilleur copain ? Est-ce que j’ai envie de faire une activité avec lui ? Et surtout, est-ce que lui, il a envie de faire une activité avec moi ?
Yéti : » dis, on joue encore ? «
Je ne parle pas du concept de l’activité : ça, tout le monde est d’accord pour avoir envie d’en faire avec son chien, et vice versa. Je parle de la réalité. Une réalité parfois pleine de contraintes, comme la présence des autres chiens, la gestion des lieux inconnus, la nourriture tombée sur le terrain, les bonnes odeurs de l’herbe ou des crottes de lapin, la météo capricieuse, les bruits trop forts, les gens qui font peur ou sont plus rigolo que le maître… Suis-je assez amie avec mon chien pour qu’il veuille s’engager à tout moment, n’importe où ? Suis-je assez amie avec lui pour qu’il ait envie de jouer au moment où moi, j’ai envie de jouer ? Et suis-je assez amie avec lui pour respecter le fait que parfois, il ne veut pas jouer ? Ou pas longtemps ? Ah ah, on n’y avait pas pensé, à celle-là, hein ! Et pourtant, c’est celle-là qui est importante !
Voici un exemple humain. Il y a quelques temps, une amie m’a invitée, avec une autre amie, à faire un parcours dans la boue. On est assez barjo et assez amies pour se dire qu’on allait bien rigoler, et partir de bonne humeur dans cette épreuve (sous un temps grisonnant et froid) ! Je ne l’aurais sans doute pas fait avec des inconnus ou des gens que j’apprécie moyennement. Au début, ça n’était pas trop difficile, tout le monde était content et plaisantait, même si on appréhendait un peu à cause du froid. Puis est arrivé un moment qui faisait un peu peur. Franchir des palissades verticales à la force des bras. La première était environs à 1,50 mètres. Pas évident, mais ça passe. Certains y sont arrivés tout seuls, d’autres avec l’aide des amis. Puis arrive la seconde, puis la 3e, qui culminait peut-être à 2,50 mètres (il fallait sauter pour attraper le haut, hisser ses jambes, puis redescendre en se laissant tomber de l’autre côté). Je suis passée avec le soutien physique et psychologique de mes amies. Mais l’une d’elles n’a pas voulu passer la palissade, car c’était trop haut et elle avait peur de tomber de l’autre côté. Nous l’avons encouragée, nous avons proposé de la porter, mais elle a préféré passé à côté. Alors avons-nous insisté ? Avons-nous fait » allez allez allez allez ! » en l’attirant avec un gâteau au chocolat ? L’avons-nous » gentiment » portée malgré elle par-dessus l’obstacle ? Non, nous l’avons laissée faire le tour. Pourquoi ? Parce que c’était notre amie, et qu’on ne voulait pas » forcer » un ami (ou qui que ce soit, d’ailleurs) à s’amuser. Et on a passé une super journée ! On a fini trempées, sales, pleines de bleus et pleurant de rire, en se disant que c’était à refaire !
Qu’aurions-nous fait s’il s’était agi de notre chien ? Aurions-nous été assez amies avec lui pour lui accorder ce répit, cette possibilité de décrocher ? De passer son tour ?
» Parfois, c’est juste pas le moment «
Evidemment, ça vous paraît évident, dans cet exemple. On aurait tendance à répondre oui, car il s’agit de peur. Et tout éducateur en » méthodes positives » raisonnable ne forcera pas un chien à monter sur la palissade s’il a peur. Mais qu’en est-il lorsqu’on » force gentiment » un chien à s’impliquer avec nous sur un parcours d’agility, ou même dans un jeu de tire à la corde, alors que l’environnement est très attractif ? Que se passe-t-il quand, en plein parcours, le chien s’arrête pour aller renifler le juge ? (parce qu’il fait peur, ou parce qu’il est rigolo). Que se passe-t-il quand, à l’entraînement, le chien voudrait aller renifler une crotte de lapin avant de franchir le premier obstacle ? Est-ce qu’on va le » contraindre » par des encouragements » symapthiques « , le prendre en otage à grand coup de saucisses ? Sera-t-on assez ami avec son chien pour respecter le fait qu’il n’est pas toujours à fond dès la première seconde, et lui laisser le temps d’aller voir ce juge, d’aller renifler cette crotte ?
(Attention, on ne parle pas ici d’un apprentissage qui n’aurait pas été fait à la base, sur la capacité d’auto-contrôle du chien. On parle d’un chien qui sait se contrôler, qui a compris ce qu’on lui demande, mais qui a cependant une envie/un besoin d’aller voir quelque chose qui l’intrigue ou l’inquiète.)
Je ne suis pas en train de vous dire qu’il faut habituer vos chiens à divaguer au milieu d’un parcours, ou le laisser se déconcentrer à la première occasion. Il faut peut-être réfléchir à comment devenir le meilleur ami de votre chien en dehors du parcours, pour qu’il s’implique, qu’il n’ait tout simplement pas très envie d’aller voir ce juge ou cette crotte, parce que c‘est l’heure de jouer avec vous, et qu’il sait qu’au pire, s’il veut aller le voir, il peut ! Si vous avez fait cette démarche, vous pouvez être sûr qu’il ne vous laissera pas tomber pour rien. Et s’il vous laisse tomber, c’est sans doute que c’était important pour lui, car en réalité, il s’implique avec vous parce qu’il AIME ca, pas parce qu’il y est forcé !
Alors voilà, c’est bien joli, tout ça, mais comment qu’on fait ? On rêve tous d’être super pote avec son chien, et bien sûr je n’ai pas de recette magique à vous proposer. C’est terriblement compliqué, tout ça, et pour certains duo, ça peut prendre des années. Juste deux petites suggestions, parmi tant d’autres.
– Le jeu mano a mano
L’une des premières choses à faire est de rendre votre chien accro à vous. Mais à vous, pas à vos bonbons ou à vos jouets (même si, pour ça, il faudra peut-être – et sans doute- passer par des moments bonbon/jouet. Vous voyez la nuance ?). Posez-vous la question : êtes-vous capable de jouer avec votre chien sans jouet, sans bonbon ? Si vous me répondez que votre chien n’aime pas jouer, je pense que vous n’avez peut-être simplement pas trouvé la façon de jouer avec lui, ou qu’il est encore trop tôt, que la confiance n’est pas établie (si vous avez récupéré un chien qui a un passé difficile, par exemple). Jouer ne veut pas dire être une grosse brute exubérante.
Si je pars en rigolant comme une furie ou que je joue à la bagarre avec un chien timide, bien sûr qu’il ne participera pas. Peut-être qu’avec un chien timide, je vais simplement faire de petits gestes, des petites » tapes » sans vraiment le toucher, suivies de fausses fuites sur 20 cm sans grandes effusions, ne pas l’approcher frontalement. Ou partir de caresses qui deviendraient plus dynamiques, des regards plus vifs, ou simplement battre des mains doucement en l’air, invitant le chien à ouvrir la gueule ou se mettre sur le dos pour battre lui aussi des pattes…
Voici un exemple de jeu avec Pampa, qui est plutôt une chienne timide. Sur cette vidéo, elle avait 14 ans, était gravement malade et allait nous quitter pour toujours quelques semaines après. Elle ne jouait pas longtemps, elle décidait du moment où ça finissait. Mais les quelques secondes passées à jouer étaient du pur bonheur.
Avec un autre chien, je vais partir en courant ; avec un autre, » l’attaquer frontalement puis fuir » ; avec un autre, faire semblant de lui attraper les pattes ;avec un autre, encore, le laisser me sauter dessus, et avec un autre, et avec un autre, et avec un autre… Chaque duo a sa recette . A vous de trouver le meilleur assaisonnement !
Bref, une petite séance de jeu impromptue, c’est fou ce que ça resserre les liens ! Essayez pour voir ! Dans un endroit tranquille d’abord, à l’intérieur, sans autres stimulations, sans autres chiens. Puis vous pourrez tenter dehors.
Voici comment je joue avec Yopp. Vous remarquerez qu’il peut jouer beaucoup plus longtemps. Il aime me courir après, se mettre dans mes jambes et faire semblant de m’attraper le pantalon en aboyant comme un fou. Regardez jusqu’au bout (même si c’est un peu long), je fais un petit exercice où je passe du jeu » en attente » au jeu » excitation » et au jeu » travail » (au pied, puis twist) sans vraiment de transition, juste par ma posture et mon attitude. Je fais des petitse pauses pour savoir s’il est toujours engagé avec moi ou s’il préfère arrêter. Nous sommes vraiment impliqués dans une conversation.
– Entrer dans une conversation
L’autre suggestion est de faire comme si, quand vous voulez » travailler » avec votre chien, vous vous adressiez pour de vrai à un ami humain. Lors d’une interaction avec un être humain, quand on est dans un cadre de loisir ou relax, si vous sentez que l’autre regarde autour, perd de la concentration, vous ne lui direz sans doute pas » hé regarde-moi quand je te parle ! « . Si on est un fin communicateur, on va peut-être arrêter de parler, s’intéresser à ce que la personne regarde, et on reprendra la conversation plus tard. Pourquoi ne le ferions-nous pas avec notre chien ? Le sport est-il autre chose qu’un jeu ? Et le jeu est-il du travail ? Le chien est-il OBLIGE de jouer ? Si le chien SAIT, mais sait au plus profond de lui, que s’il a besoin de faire une pause, il le pourra, il aura beaucoup moins tendance à chercher à en faire par lui-même. En l’autorisant à se déconnecter, on obtiendra au contraire un chien plus connecté, car en confiance.
Alors pensez à faire des pauses, si possible, avant que votre chien en ait besoin. Pensez à lui montrer l’environnement dans lequel il sera amené à jouer avec vous, à le laisser explorer avant de lui demander de s’engager. Pensez à l’observer. S’il décroche, respectez ce petit temps, accompagnez-le pendant sa pause si vous le souhaitez, puis attendez de voir quand il est prêt à reprendre. S’il a tendance à partir explorer plus loin, vous pouvez le mettre en laisse et attendre qu’il s’ennuie et se réengage dans votre conversation. Et s’il ne se ré-engage jamais, c’est sans doute que le contexte est encore trop compliqué pour lui à gérer. Et en tant qu’ami, vous allez comprendre et respecter ça, n’est-ce pas ?
Quand vous êtes engagés dans un dialogue, une conversation avec votre chien, ce n’est pas forcément vous qui tenez le crachoir. Dans un dialogue, chacun doit tenir compte de la dynamique de l’autre.
Yopp me demande clairement de continuer !
Il y aurait encore tant à dire sur le sujet, mais je vais m’arrêter là. Je ne suis pas là en train de vous dire qu’il faut laisser votre chien se barrer à tout moment, et de faire l’apologie de la déconcentration. Mais j’essaye simplement de vous faire comprendre qu’on attend parfois beaucoup de nos chiens. Et que c’est sans doute en en attendant moins qu’on en obtiendra plus…
Au vu des difficultés rencontrées avec Nala au début de sa vie, j’ai mis beaucoup de temps à m’attacher à elle. C’est la pratique de différentes activités qui a permis de créer un lien entre nous.
A ma connaissance, il n’y a pas d’étude scientifique ayant démontré que le partage d’une activité (physique ou non) avec son chien renforce la relation avec son maître. Dit comme ça, cela semble évident, mais pour moi, à l’époque, ça ne l’était pas du tout et c’est pourquoi j’ai décidé de le raconter. A défaut de preuve scientifique, mon expérience personnelle m’a maintes fois démontré que chaque activité pratiquée avec Nala avait incontestablement renforcé notre lien. Je m’en émerveille aujourd’hui encore.
Les cours d’éducation
La première fois que j’ai vu la différence, c’était en septembre 2012, Nala avait alors 1 an et vivait à mes côtés depuis près de 10 mois. Nous avions commencé un nouveau cycle de cours d’éducation canine, avec un deuxième éducateur canin, depuis quelques semaines. Les leçons à domicile et dans notre quartier étaient terminées, et nous devions alors poursuivre le travail dans un autre environnement, au Champ-de-Mars exactement. C’est là qu’il s’est passé quelque chose entre Nala et moi pour la première fois.
Pour aller au Champs-de-Mars, je devais prendre le bus, seule, avec Nala dans son sac de transport. J’étais terriblement angoissée à l’idée de lui faire prendre le bus pendant près d’une heure. J’avais peur qu’elle ne cesse de gigoter, d’aboyer, de s’impatienter… C’était une réelle épreuve pour moi qui n’avais aucune confiance ni en elle ni en moi.
Mais je me faisais du souci pour rien : dès le premier trajet, Nala a eu une conduite exemplaire, et est restée calmement de son sac sans bouger.
Nala à 1 an
Au Champs-de-Mars, nous devions essentiellement travailler le rappel. Nala avait une bonne écoute, mais refusait de revenir jusqu’à mes pieds, et s’enfuyait dès que j’approchais la main, même lentement, même avec des friandises ou un jouet. Elle restait toujours à distance, ce qui me rendait la vie impossible, notamment pour lui mettre son harnais, attacher sa laisse, la rattraper, ou plus généralement, avoir le moindre contact physique avec elle.
En trois séances à peine, le problème – qui durait depuis 10 mois malgré nos premiers cours d’éducation – était réglé. Mais ce n’est pas là où je veux en venir.
Ce que j’ai remarqué, c’est qu’après chaque leçon au Champs-de-Mars, il y avait un changement notable dans l’attitude de Nala. A mesure qu’on lui apprenait à s’approcher de moi à l’aide d’une longe qu’on raccourcissait progressivement, elle apprenait aussi à s’approcher de moi » psychiquement « . Comme s’il y avait eu depuis 10 mois une longe invisible entre nous. Enfin, on était en train de réduire la distance qui nous séparait !
Nala était chaque semaine de plus en plus à l’écoute, de plus en plus attentive, de moins en moins fuyante. Le travail était encore long, mais il était amorcé. Et, pour la première fois, j’étais fière de ses progrès, de nos progrès, de notre manière d’avancer enfin ensemble, au même rythme. Je commençais à avoir espoir, et surtout, à lui faire confiance.
Les expériences et les années m’ont prouvé que si ces cours d’éducation canine avaient incontestablement contribué à poser le socle de notre relation, notre lien était renforcé par le seul principe de faire une activité ensemble. Prendre le bus, aller dans un environnement inconnu, se confronter à des situations nouvelles, se mettre en difficulté et surmonter les obstacles ensemble… C’était donc ça, le secret.
Nouveaux lieux, nouvelles rencontres, nouvelles aventures
Nala et moi à la Wamiz Run 2019
Ces cours aux Champs-de-Mars ont vraiment marqué un tournant car, plus que le rappel, ils m’ont surtout permis d’apprendre à faire confiance à ma chienne, et à ne plus angoisser pour un rien. Cela m’a » débloquée » et encouragée dans l’idée de vivre différentes aventures avec Nala.
Mon métier de journaliste animalier me permet d’emmener ma chienne dans de nombreux endroits et événements. Je la confronte à de multiples situations, pas forcément très agréables pour elle (beaucoup de monde, de bruit, de chiens…). Bien sûr, je reste attentive à toutes ses réactions afin de ne pas la mettre dans une posture d’inconfort. Mais je dois bien avouer que la traversée de situations » compliquées » pour elle permet systématiquement de faire évoluer notre relation.
Cela a été le cas hier encore, à la Wamiz Run, où nous avons passé la journée au milieu d’un millier de chiens, pour la troisième année consécutive. C’est sans nul doute l’épreuve la plus difficile pour Nala, qui doit faire face aux multiples sollicitations de ses congénères, dans le brouhaha incessant, la chaleur, le va-et-vient des humains… Mais chaque année, elle m’impressionne et me rend fière. Elle adopte la parfaite attitude. Et lorsque l’on rentre à la maison, ainsi que les jours suivants, elle est sensiblement plus proche de moi. Je le vois à son regard, à son attention, aux lieux où elle se place, à sa manière de se coller contre moi pour dormir. Ce n’est pas qu’une impression ; je vous assure que son comportement change.
C’est important, je pense, de montrer à son chien qu’il est capable de surmonter les épreuves, de l’encourager en ce sens et de se positionner comme » guide » afin qu’il se sente toujours accompagné et rassuré par son référent.
Multiplier les activités
Depuis que je sais à quel point nos aventures nous sont bénéfiques, je fais tout pour les multiplier : nous pratiquons ensemble le treibball (football pour chiens) presque tous les dimanches aves Canidélite, nous faisons de longues balades dans des lieux que je tâche de varier au maximum et si possible avec d’autres chiens, nous jouons beaucoup, j’essaie de redoubler d’inventivité pour lui proposer de nouvelles choses… et je l’emmène au travail avec moi.
Leçon de treibball à Boulogne-Billancourt
Partir en vacances avec son chien
Les vacances constituent de formidables opportunités de partir à l’aventure : je n’ai jamais autant apprécié mes vacances que depuis que je les partage avec Nala (même si je m’autorise environ une fois par an à partir à l’étranger sans elle). Mes meilleurs souvenirs avec elle sont d’ailleurs des moments passés à la montagne, à la mer…
Nala et moi à Etretat, un merveilleux souvenir !
Tout ça pour dire qu’avoir un chien implique de » se donner un peu de mal » (même si je n’aime pas cette formulation…). Ce n’est pas se contenter de laisser son chien dormir toute la journée à la maison et le sortir deux fois par jour. C’est trouver de sources d’occupation qui vous seront bénéfiques à tous les deux. On le fait bien avec les enfants, alors pourquoi pas avec les chiens ?
Elisa