ANIMAUX – Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il se passait lorsque vous franchissiez le seuil de votre porte et que vous laissiez vos animaux de compagnie seuls à la maison? La vidéo visible ci-dessus pourrait vous donner une petite indication.
Dès que son maître est parti, le chien se dirige droit vers le lit sur lequel il n’a habituellement pas le droit de monter. L’animal s’approche d’abord avec hésitation du lieu défendu, avant de prendre son élan et de sauter dessus, le tout sous le sous le regard désabusé du chat assis au coin du lit.
S’ensuit alors un véritable moment de béatitude pour le chien, qui s’ébat sur les draps comme il en avait toujours rêvé. Et il n’imagine sans doute pas une seconde que cet instant de bonheur a été capturé par une caméra cachée par son propriétaire.
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Elisa Pilarski a tragiquement trouvé la mort dans une forêt, dans l’Aisne, il y a tout juste un mois. Alors qu’elle promenait son chien Curtis, la jeune femme enceinte a fait une rencontre fatale avec plusieurs chiens et elle est décédée des suites de ses blessures.
Son compagnon est convaincu que ce sont les chiens d’une chasse à courre qui avait lieu au même moment, qui ont tué la jeune femme. Appelé sur place par sa femme avant qu’elle ne décède, il raconte qu’il a croisé les chiens qui remontaient depuis le fossé où il l’a trouvée. Et de fait, l’enquête s’est concentrée sur les chiens, après l’autopsie qui a confirmé que le décès est dû à une » hémorragie provoquée par des morsures de plusieurs chiens « . Mais les chasseurs, eux, réfutent cette théorie : leurs chiens n’avaient aucune trace de sang, ni de morsure qui aurait pu être causée par le chien que promenait Elisa Pilarski.
Reste donc à savoir pour les enquêteurs quels chiens ont mordu à mort à la jeune femme : des prélèvements salivaires et ADN avaient été effectués sur 67 chiens : les 62 de l’équipage de chasse à courre le Rallye la passion (ferme de Javage à Faverolles) qui chassait dans les bois autour de Saint-Pierre-Aigle ce jour-là, et les 5 du couple . Ces analyses génétiques ont pour finalité d’identifier les chiens mordeurs à l’origine de ce drame, précise le journal L’Union.
Pas avant février
Jusqu’à présent, les résultats ne devaient prendre que quelques semaines et finalement être connus d’ici peu, pensait-on. Mais la maman d’Élisa Pilarski a confié à L’Union » qu’il faudrait attendre le mois de février pour que les résultats des analyses soient connus « .
De quoi faire vivre encore des semaines terribles pour les proches de la jeune femme, qui vivent dans l’attente : » On ne vit pas, on survit. On est hanté par 1000 questions que l’on retourne sans cesse, et auxquelles nous n’avons pas de réponses « , confiait Sandrine, la sœur de Christophe, à nos confrères du Parisien.
La jeune femme a été inhumée dans le Bearn, sa région natale.
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Table des matières
- Il voit une femme frapper son chien et la filme : elle se met à rire et lui fait une proposition choquante
- Un acte de maltraitance
- Peut-on donner des os à manger à son chien ?
- Donner des os à son chien : oui, mais pas n’importe lesquels !
- Quels sont les risques pour le chien ?
- Quels sont les bienfaits apportés par les bons os ?
- Quelles précautions prendre lorsque l’on donne les os à manger à son chien ?
- Comment communiquer avec son chien ?
- Les jeux éducatifs pour chien
- Apprendre des ordres par l’éducation positive
- Par un pitbull?: une femme et son chien attaqués à Trois-Rivières
- Depuis la mort d’Elisa Pilarski fin novembre, l’animal qui l’accompagnait s’est montré violent sans raison apparente à deux reprises, rapporte « Le Parisien ».
Il voit une femme frapper son chien et la filme : elle se met à rire et lui fait une proposition choquante
Assis dans sa voiture, l’homme a tout fait pour essayer de calmer cette femme, visiblement furieuse après son chien.
Le 20 septembre dernier en Floride, Vincent Minutello était dans son véhicule quand il a assisté à une scène très choquante entre une femme et son chien.
Un acte de maltraitance
Au premier abord, la femme, âgée de 26 ans, semble promener son chien tout à fait normalement. Mais au bout de quelques secondes, elle donne un coup de pied à l’animal qui semble un peu tirer sur sa laisse. Quelques secondes après, elle commence à le tirer fortement, l’étranglant à moitié au passage.
Elle maltraite clairement son chien.
Choqué, Vincent filme toute la scène et la partage sur sa page Facebook afin d’alerter tout le monde, dont les autorités. Il se met aussi à parler à la femme en lui expliquant qu’elle fait mal à son chien et que ce dernier a manqué de s’étouffer.
La femme se met alors à rire et lui explique que le chien tire en laisse. Vincent insiste en lui disant qu’elle n’a pas le droit de faire des choses comme ça, ce à quoi la femme répond que s’il veut prendre le chien, elle le lui donne avec plaisir !
Peu de temps après, la femme a été arrêté pour acte de cruauté envers les animaux et ses deux chiens ont été saisis. Elle devra verser une caution de 5000 dollars en attendant d’être jugée par la suite.
Attention, la vidéo ci-dessous peur choquer :
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Peut-on donner des os à manger à son chien ?
L’image du chien avec son os est ancrée dans les esprits et cette pratique se fait depuis des siècles. Pourtant, il convient de ne pas donner n’importe quel os à son chien, ce type d’alimentation n’étant pas sans risque. Découvrons quels sont les os que votre toutou peut manger sans incidence sur sa santé, ainsi que les bienfaits qu’ils lui apportent, et ceux qu’il ne doit pas absolument pas consommer, sous peine de se blesser gravement ou de s’étouffer.
Donner des os à son chien : oui, mais pas n’importe lesquels !
Tous les os ne peuvent pas être donnés à un chien ; il en va de sa santé.
Les os interdits : les os cuits
Les os cuits sont dangereux pour le chien. Ils ne doivent absolument pas lui être donnés pour manger ou pour jouer. À la différence des os crus, les os cuits peuvent obstruer la gorge de l’animal ou encore lui perforer les intestins. Ce risque est dû au fait que la cuisson les rend cassants et donc plus dangereux pour l’appareil digestif du chien.
Sachez par ailleurs que donner un os cuit à un chien ne présente aucun intérêt nutritionnel, puisque la cuisson en a éliminé tous les nutriments.
Les os autorisés : les os crus et non cassants
Les os crus sont autorisés. Sains, ils sont une source de minéraux, de calcium et de phosphore, profitable à votre animal. Contrairement aux os cuits, les os crus sont mâchés et broyés par les dents du chien, ce qui leur apporte un certain divertissement tout en contribuant à nettoyer leurs dents. Lorsqu’ils rejoignent l’estomac, les os sont réduits à l’état de poudre que l’organe se charge de dissoudre.
Sans danger, l’os cru est bien plus appétent et riche en goût que l’os cuit. Doux et flexible, il ne se casse pas, ce qui le rend digeste. En revanche, ne lui donnez surtout pas d’os trop petits ou cassants comme ceux du poulet, de la dinde, du lapin, du mouton ou les petits morceaux de bovins, car votre chien pourrait s’étouffer avec, se perforer l’estomac ou encore s’abîmer les dents et les gencives. Les os du porc, bien que plus solides, sont également à éviter par précaution.
Un bel os cru par semaine est suffisant. Vous pouvez le donner à votre animal entouré d’un peu de viande de préférence. L’idéal reste l’os à moelle de bœuf cru, notamment un milieu de fémur, ou un os charnu enveloppé de viande.
Les os que vous donnerez à votre chien doivent être systématiquement frais. Des os avariés ou entourés de viande non fraîche peuvent l’intoxiquer.
Soyez toutefois vigilant, car certains chiens enterrent leurs os afin de les laisser pourrir et de les déguster plus tard. Or, cette technique les rend plus cassants et donc plus dangereux. Évitez cette tendance en retirant l’os de votre chien dès qu’il a fini de le déguster.
Quels sont les risques pour le chien ?
Donner un os cuit ou un os trop petit et/ou cassant à votre chien est une source de danger. Voici quelques-uns des risques qu’il encourt :
- des dents brisées ;
- des lésions des gencives ou de la langue ;
- une obstruction de la trachée entraînant des difficultés respiratoires et une toux rauque ;
- une péritonite, c’est-à-dire une inflammation de la membrane qui tapisse la cavité abdominale ;
- des lésions de l’œsophage, de l’estomac, des intestins et du rectum ;
- une hémorragie ;
- une constipation ;
- du sang dans les selles.
D’ordre général, si vous constatez le moindre comportement suspect ou sentiment de mal-être chez votre chien après lui avoir donné un os, rendez-vous immédiatement chez le vétérinaire. Il convient d’agir très vite au vu des risques pour la santé de votre animal.
Quels sont les bienfaits apportés par les bons os ?
Donner de bons os à votre chien est bénéfique pour sa santé. Des études ont révélé que donner régulièrement un os à son chien – à raison d’une fois par semaine au maximum – contribue à l’aider à lutter naturellement contre la formation de certains cancers et à stimuler son système immunologique. Par ailleurs, la teneur en calcium et en phosphore des os participe à la solidité du squelette.
Un chien qui ronge régulièrement des os développerait moins d’allergies, de gingivites et de caries, car ceux-ci nettoient naturellement les dents et les débarrassent de la plaque dentaire à l’origine du tartre. Ronger un os permet donc de prévenir efficacement les maladies parodontales et d’éviter la mauvaise haleine.
Enfin, le fait de ronger un os est une activité stimulante pour le chien. Ce travail lui procure naturellement du bien-être.
Quelles précautions prendre lorsque l’on donne les os à manger à son chien ?
Si donner de bons os à son chien est positif pour sa santé, il convient d’agir avec prudence et de prendre quelques précautions afin de préserver son bien-être.
- Donnez des os charnus à votre chien, c’est-à-dire entourés de viande. La viande permet de réduire le risque de constipation induit par la dissolution des os en pâte épaisse dans les intestins du chien.
- Bannissez les petits os et les os cassants de son alimentation.
- Ne donnez à votre chien que des os appropriés à sa taille. Un petit chien n’aura pas besoin d’un très gros os. En revanche, évitez pareillement les os trop petits, car votre chien aura tendance à les engloutir rapidement sans prendre le temps de les mâcher ; il risque alors de s’étouffer ou de se blesser.
- Assurez-vous que votre chien mange son os tranquillement et qu’il le mâche bien tout en prenant son temps. Il risque moins de se blesser ou de s’étouffer.
- Surveillez votre chien systématiquement lorsqu’il mange son os, mais laissez-le tranquille et ne cherchez pas à l’interrompre, sauf si sa vie est en danger bien évidemment. Ne lui donnez jamais d’os à consommer en votre absence pour l’occuper, car il risque de se blesser ou de s’étouffer. Si vous devez intervenir, détournez son attention avec un jouet ou de la nourriture et retirez discrètement l’os avant qu’il ne s’en aperçoive.
- L’os à moelle est avantageux, car il est apprécié des chiens. Moins facile à ronger, il nécessitera une certaine application de la part de votre animal qui devra bien le mâcher. Il ne risque donc pas d’en avaler une quantité trop importante.
- Ne laissez pas votre chien manger intégralement un os non charnu, car le trop grand apport en minéraux occasionné peut entraîner des troubles digestifs.
A savoir !
Toutoupourlechien.com vous propose différents articles pour faire le choix du bon professionnel.
Comment communiquer avec son chien ?
» Parler chien « , ce n’est pas donné à tout le monde. Pour communiquer au mieux avec lui et l’éduquer en respectant sa nature et ses émotions, il faut donc connaître a minima le langage canin qui est composé de postures et d’attitudes physiques, de vocalises, de mimiques faciales et de rituels.
Savez-vous par exemple qu’un chien qui bâille n’est pas forcément fatigué ? Chez le chien, le bâillement est un signal d’apaisement et la traduction d’un état de stress lié à la situation environnante. Nombreux sont par exemple les chiens qui se mettent à bâiller quand ils se retrouvent dans la salle d’attente de la clinique vétérinaire…Bien interpréter ce signal, vous permet donc d’adapter votre attitude en fonction de l’état émotionnel de votre chien. En l’occurrence quand votre chien bâille, ne le caressez pas pour le rassurer, vous ne feriez qu’aggraver sans le vouloir son état de stress mais comportez plutôt comme si de rien n’était !
Savoir décrypter les émotions d’un chien est fondamental car un chien qui est éduqué dans un état émotionnel serein est toujours plus réceptif et tout ce qu’il apprendra sera vécu de manière positive. Cela vous permettra également de ne pas tomber dans l’écueil de l’anthropomorphisme.
Pour apprendre les bases du langage canin, retrouvez tous nos articles pour mieux comprendre votre chien dans la section » comportement » de notre site.
Les jeux éducatifs pour chien
Comme l’éducation positive se base sur la motivation du chien, il est normal qu’elle fasse très largement appel au jeu, activité de plaisir par excellence pour le chien. Jouer avec son chien permet également de renforcer la relation interspécifique (entre le propriétaire et son chien) et sert d’exutoire pour les chiens en manque d’activité.
Ainsi, dans les pages de Toutoupourlechien.com, vous retrouverez des idées de jeux éducatifs à proposer à votre chien tels que :
- le jeu du On/Off qui permet à votre chien d’apprendre à votre chien à développer ses auto-contrôles et à se calmer de manière instantanée,
- le » troc de jouet » pour apprendre à son chien à donner,
- le jeu du » tu laisses » pour apprendre à votre chien à renoncer,
- les jeux olfactifs comme la recherche de friandises dans un tapis de fouille, par exemple, pour occuper intelligemment votre chien et le dépenser mentalement,
- etc.
Apprendre des ordres par l’éducation positive
Les apprentissages de la propreté ou des indications » assis « , » couché « , » tu laisses » ou bien encore » pas bouger « … sont possibles en appliquant les principes de l’éducation positive. Toutes les techniques font évidemment appel à la notion de récompense, de manière à motiver le chien afin qu’il réitère le comportement que l’on attend de lui. Cette récompense peut prendre la forme d’une friandise, d’une séance de jeu, d’une récompense verbale ou d’un click de clicker ou simplement par l’obtention de ce que souhaite le chien.
Retrouvez les méthodes éprouvées et conseillées par notre éducatrice et comportementaliste canine, Clémentine Turgot, dans nos articles dédiés à l’apprentissage de chacune de ces indications.
Par un pitbull?: une femme et son chien attaqués à Trois-Rivières
TROIS-RIVIÈRES | Une femme de Trois-Rivières a été sauvagement attaquée le 20 octobre dernier par un chien dangereux, qui serait un pitbull.
Elle a été sévèrement blessée en voulant sauver son chien.
Encore ébranlée par les événements, Sylvie Tremblay veut porter plainte afin de se sentir de nouveau en sécurité dans son quartier. Le chien à l’origine de l’attaque avait été adopté par sa propriétaire à la SPA Mauricie il y a deux ans.
Sylvie Tremblay marchait sur sa rue à Trois-Rivières lorsque le chien d’une voisine s’est échappé de sa cour et a foncé sur elle et son chien Angy.
Les deux femmes ont tenté de séparer les deux chiens. Mme Tremblay a été mordue à son tour et a subi une fracture à la main gauche. Elle a eu de nombreux points de suture.
« Elle a voulu lui sauter à la gorge et a mordu son poitrail. Mon chien hurlait. On a essayé de les séparer. J’allais repartir et le chien a sauté et mordu la patte d’Angy », a confié Mme Tremblay.
Le pitbull a été placé en quarantaine pour évaluer sa dangerosité. Sylvie Tremblay déplore que la facture de l’évaluation et celle de l’euthanasie, si c’est le cas, soient envoyées à la propriétaire du chien et non à la SPA.
« Le pitbull avait huit ans d’antécédents avant de le donner à la dame. Il vient d’où ce chien et est-ce qu’il a mordu avant? On est incapable de le savoir », a mentionné Mme Tremblay.
Selon elle, l’organisme a une part de responsabilité dans cette histoire. La SPA Mauricie se défend et maintient que tous les chiens sont évalués avant d’être placés en famille d’accueil. Un chien jugé dangereux n’est jamais placé en adoption.
Depuis la mort d’Elisa Pilarski fin novembre, l’animal qui l’accompagnait s’est montré violent sans raison apparente à deux reprises, rapporte « Le Parisien ».
L’enquête sur la mort d’Elisa Pilarski se poursuit, dans l’attente des résultats des analyses ADN dans les prochaines semaines. Le 16 novembre 2019, le corps de la jeune femme de 29 ans était retrouvé dans la forêt de Retz, dans l’Aisne. Selon les premiers éléments d’enquête, elle aurait succombé à des morsures de chiens alors qu’elle se promenait avec son propre animal.
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Le Parisien a indiqué jeudi que parmi les 67 canins suspectés (62 chiens de chasse à courre du rallye de la Passion, et cinq autres appartenant à Elisa Pilarski et son conjoint), c’est le comportement de l’animal de compagnie de Christophe Ellul, le compagnon de la victime, qui suscite des interrogations.
Une expertise judiciaire sur le chien à venir
Le soir de la mort de la jeune femme, alors que Christophe Ellul et Curtis, le chien en question qui accompagnait Elisa Pilarski en forêt lors du décès, se trouvent à la gendarmerie, l’animal s’est retourné contre son maître, le mordant à la jambe. Placé par « réquisition judiciaire » en statut de « saisie conservatoire », Curtis a été enfermé en fourrière à Beauvais, dans l’Oise. Or, fin novembre, il s’en est pris à une bénévole du refuge.
« C’était extrêmement violent, raconte un témoin au quotidien. Car, à aucun moment, le chien n’a montré de signes qu’il allait attaquer. Il n’a par exemple pas grogné. Il a fallu que tous ceux présents à ce moment-là fassent des pieds et des mains pour qu’il lâche prise. Et très rapidement, il est redevenu comme si de rien n’était. » La police judiciaire de Creil, dans l’Oise, en charge de l’affaire, a diligenté une expertise judiciaire sur le chien, qui sera effectuée par un ou plusieurs vétérinaires, au terme de trois examens comportementaux.
Le comportement du chien d’Elisa Pilarski, la jeune femme enceinte mordue à mort dans une forêt dans l’Aisne le 16 novembre 2019, pose question. Son chien Curtis – comme une soixantaine d’autres chiens présents ce jour-là dans cette forêt pour une chasse à courre – est soupçonné d’avoir causé la mort de sa maîtresse. Des analyses ADN ont été effectuées sur les chiens et les résultats devraient être connus dans les prochaines semaines. L’animal, qui avait été retrouvé blessé à côté de la victime a été pris en charge par des vétérinaires et placé sous réquisition judiciaire dans une fourrière de Beauvais dans l’Oise. Depuis lors, l’animal ne peut sortir ni voir son maître.
Son maître, justement, le compagnon de la victime, aurait lui-même été mordu à la jambe par Curtis, le soir même du drame, à la gendarmerie. Une seconde victime de l’animal apporte son témoignage dans Le Parisien. La jeune femme est une bénévole du refuge où le chien a été placé. Elle explique avoir été violemment agressée, gardant de nombreuses cicatrices sur ses jambes. Ignorant que le chien dont elle s’occupait était celui retrouvé auprès du cadavre de la jeune Elisa Pilarski, elle ne se méfie pas spécialement. « Je devais l’emmener chez le vétérinaire qui est présent une fois par semaine.Tout était normal, il était calme », explique-t-elle. Mais, alors qu’elle patiente dans le cabinet du vétérinaire, l’animal l’agresse sauvagement. « Il m’a sauté dessus au niveau de la poitrine. Je le repousse, et c’est à ce moment qu’il m’attaque au niveau de la jambe et ne veut pas me lâcher. Je ne sais pas combien de temps ça a duré. La seule chose dont je me souvienne, c’est d’avoir hurlé et de m’être dit qu’il allait me tuer. La douleur était vraiment intense. » Alerté par les cris, le vétérinaire est intervenu, parvenant à maîtriser l’animal. Conduite à l’hôpital, la jeune femme est prise en charge et ressort avec 12 points de suture et un arrêt de travail de deux mois. Elle n’apprendra l’identité de l’animal que deux jours plus tard, s’étonnant que personne n’ait été au courant, au refuge. Sans quoi,dit-elle, il aurait été placé en isolement, dans un box spécial.
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