Table des matières
- Comment se déroule la lactation chez la chienne ?
- Début de l’allaitement
- Quelques données clés sur la lactation
- Les besoins nutritionnels de la femelle qui allaite
- Allaitement et hygiène
- L’allaitement chez la chienne : durée, léchage et fonctionnement de lactation
- Durée de l’allaitement
- Le léchage du chiot
- Nourrir une chienne allaitante
- Le manque de lait
- La chienne écrase ses chiots
- Comment éviter les montées de lait ?
- Peut-on empêcher la montée de lait ?
- Les moyens traditionnels pour empêcher la montée de lait
- Les médicaments contre la montée de lait
- Lactation chez la chienne : conseils et bonnes pratiques
- Comment se déroule la période de lactation chez la chienne ?
- Nos conseils et bonnes pratiques pour la lactation de la chienne
- Nos conseils en cas de difficulté à allaiter
- Pathologies de la lactation chez la chienne
- La crise d’éclampsie
- La lactation de pseudo gestation ou montée de lait
- La lactation chez la chienne
Comment se déroule la lactation chez la chienne ?
84 % du chiot nouveau-né est constitué d’eau.
Leurs réserves en énergie sont pratiquement nulles et ils dépendent entièrement de leur mère pendant les quelques premières semaines.
Début de l’allaitement
Les chiots doivent téter dans la première heure qui suit leur naissance le colostrum : le premier lait maternel riche en anticorps qui protègera les chiots contre les infections. Pour que les chiots puissent bénéficier de la protection offerte par le premier lait, ils doivent le boire dans les 48 premières heures suivant leur naissance.
Si vous voyez un chiot qui a de la difficulté à trouver une des mamelles de sa mère, prenez soin de ne pas déranger la mère en interférant avec le processus. Plutôt, guidez doucement le chiot vers la mamelle et laissez le chiot et la mère ensemble.
De la naissance jusqu’à 6 ou 7 semaines plus tard, la mère produit un lait de très haute qualité ; en fait, ce lait est plus riche en protéines et matières grasses que le lait de vache. La lactation demande une grande quantité d’énergie et ces besoins varient selon le poids de la mère, le nombre de chiots et la durée de l’allaitement.
Quelques données clés sur la lactation
Une femelle peut produire jusqu’à 2 ou 3 fois son propre poids corporel en lait durant la période totale de la lactation, c.-à-d. 70 litres pour une femelle de taille Maxi ayant 7 chiots.
Le pic de la lactation a lieu environ 3 semaines après la naissance : une chienne de taille moyenne ayant 8 chiots peut produire 2 litres de lait par jour!
CONSEILS PRATIQUES :
-
Essayez de ne pas intervenir durant la première tétée du chiot pour éviter de stresser la chienne
-
Toutefois, si la mère ne pousse pas un de ses chiots vers une mamelle, vous pouvez doucement le guider vers une
-
Il est plutôt rare qu’il n’y ait pas assez de lait, mais vous pouvez vérifier l’écoulement en pressant doucement vers le centre de la mamelle et en serrant le bout entre votre pouce et votre index
Les besoins nutritionnels de la femelle qui allaite
Immédiatement après la mise bas, l’appétit de la mère peut être très faible, malgré le fait que ses besoins n’ont jamais été plus élevés! D’une durée moyenne d’environ 6 semaines, la lactation représente un effort considérable et de longue durée pour l’organisme. Prenez le temps d’en apprendre plus sur les besoins changeants de votre chienne et aidez-la à maintenir une alimentation saine durant cette période importante.
Allaitement et hygiène
Après l’accouchement, vous pouvez nettoyer le bas-ventre et les mamelles de la mère avec une éponge douce et de l’eau savonneuse; rincez abondamment et séchez bien. La literie doit être remplacée aussi souvent que nécessaire tout en ne dérangeant pas les chiots. Recouvrir la saleté avec un linge propre ne suffit pas!
En plus de garder le nid propre et sec, le plancher environnant doit être souvent lavé et retirez tout objet présentant un risque.
L’allaitement chez la chienne : durée, léchage et fonctionnement de lactation
Le 2013-05-23 PAR Anva – 4☆ (205 votes)
Votre chienne vient de mettre bas ? 8 chiots grouillent devant ses mamelles? C’est là que s’installe automatiquement et naturellement la lactation. Combien de temps dure la lactation? Pourquoi la mère lèche son chiot pendant la lactation? Comment nourrir sa mère et quelle sont les besoins nutritifs d’une chienne allaitante?
Durée de l’allaitement
L’allaitement chez la chienne dure 7 semaines. Lors des premières heures de vie des chiots, le lait correspond en fait à du collostrum. Faible en quantité mais beaucoup plus riche, il apporte les élèments nutritifs nécessaire au bon développement des chiots. Par la suite, les chiots pourront savourer le lait maternel de leur mère. Pendant la période d’allaitement, la lactation est maximal entre la troisième et la cinquième semaine de vie des chiots. C’est à ce moment là que la chienne aura besoin d’apports énergétiques en plus. Ensuite il diminue pour s’arrêter naturellement à 7 semaines de vie des chiots. Notons que si la chienne donne naissance à plus de chiots que de mamelles, il faudra alors lui apporter une aide supplémentaire en donnant du lait artificiel au biberon aux chiots.
Le léchage du chiot
De manière instinctif, la chienne va lécher vigoureusement ses chiots entres les membres inférieurs jusqu’au niveau du ventre, puis sur l’ensemble du corps. Ce léchage est normal et naturel, il permet à la mère d’apprendre aux chiots à faire leurs besoins et ainsi en léchant les membres inférieurs elle stimule les parties génitales et anales qui donneront alors envie au chiot de se libérer. En cas d’allaitement artificiel, le maître doit procéder de la même façon avec un chiffon doux humide.
Le léchage du chiot permet également de recouvrir les chiots de l’odeur de la mère, c’est là aussi un instinct protection qui permet d’éloigner les petits du danger des prédateurs. Utiliser aussi comme moyen de communication, la mère lèche ses petits pour les réveiller et leur dire d’aller manger. Comme ils sont encore trop petits pour se déplacer et voir correctement, la chienne les lèche en direction de la mamelle, puis se lèche les mamelles pour « tracer » le chemin par l’odeur.
Nourrir une chienne allaitante
Comme pendant sa gestation, l’allaitement chez la chienne demande des d’apports nutritifs très riches et de bonne qualité comme de la nourriture pour chiot, ou de la nourriture spécialement adapté pour chienne allaitante.
Lors du pic de lactation, c’est-à-dire entre la troisième et la cinquième semaine de vie des chiots, la chienne à besoin d’un apport nutritif 4 fois plus important que d’habitude. Elle aura également besoin de:
– trois fois plus de phosphore, calcium et minéraux
– six fois plus de protéines
Si vous souhaitez conserver les croquettes habituelles du commerce, il est impératifs d’apporter à la chienne un complément en calcium et de rajouter des protéines supplémentaires à son alimentation comme du steak haché.
Le manque de lait
Lors de l’allaitement chez la chienne, il est possible de devoir faire face à une maladie dite agalactie. Elle correspond aux chiennes qui ne sont pas en mesure de fournir du lait après la mise bas, en effet les secrétions du lait sont absentes. La production et l’éjection de lait est stimulé par la tétée du chiot. Mais si la chienne a subit une césarienne et/ou qu’elle a été mise sous analgésique, l’effet de la stimulation de la mamelle est alors absente, et le lait ne monte pas – ce qui entraîne une agalactie temporaire. Il est alors possible avec un traitement confié par votre vétérinaire de faire naître la montée de lait.
Mais dans certains cas, l’allaitement chez la chienne est inexistante. C’est à dire qu’il n’y a aucune montée de lait sur aucune des mamelles de la chienne. Ce phénomène peut s’observer avant même que la chienne mette bas par l’absence de développement mammaires – c’est à dire qu’elles ne gonfle pas. Dans ce précis, l’allaitement de la chienne est compromis, il devient impératif de prendre le relais, soit en nourrissant les chiots au lait artificiel, soit en confiant les chiots à une autre chienne allaitante – mais là encore le risque de refus de la seconde mère est très présent. De plus, il faut que celle-ci ait une petite portée pour ne pas se retrouvé elle-même en manque d’énergie ou de lactation par la présence des nouveaux chiots.
Dans tous les cas, même si l’allaitement de la chienne semble compromis, il faut insister en mettant les chiots aux mamelles afin de provoquer l’éjection de lait – sauf si les mamelles sont douloureuses ou que les petits sont affamés. Dans certains cas encore, la chienne est tellement nerveuse que la production de lait peut en être bloquée. La tranquillisation légère permet aux chiots d’amorcer l’éjection du lait par la succion.
Les autres causes de l’agalactie sont une mise bas prématurée, un état de choc, une fatigue excessive, une mammite sous-jacente, une infection générale, un déséquilibre endocrinien. Ici l’élimination du trouble permettra généralement de rétablir la lactation et d’avoir le plaisir d’assister à un allaitement naturelle de votre chienne.
La chienne écrase ses chiots
Malheureusement ce phénomène est courant surtout lors des premières portées. La mère est fatiguée, épuisée, maladroite et ne sait plus ou donné la tête. Elle se couche ou se retourne au même moment où un chiot s’est glissé sous son corps, issus fatal pour le chiot si personne n’intervient très rapidement.
Pour éviter ce genre de situation il est primordiale d’offrir à la chienne une grande caisse d’allaitement, spécialement adapté à sa taille et suffisamment grand pour qu’elle puisse s’allonger de tout son corps dans tous les sens de la caisse. Si vous êtes bricoleur, vous pouvez vous-même concevoir la caisse en faisant un cadre en bois et en garnissant l’intérieur d’un matelas confortable et épais, recouvert d’alèses ou de journaux.
Il existe des barres « anti-écrasement » qui sont a fixé sur les côtés de la caisse. Ainsi votre chienne ne pourra pas se coucher jusqu’au fond et le chiot ne se retrouvera pas coincé. Il est possible de fabriquer soi-même cette caisse.
Comment éviter les montées de lait ?
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Bien que l’allaitement maternel soit largement recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé, environ 30% des bébés français ne sont jamais nourris au sein. Cela implique pour la maman de devoir stopper la montée de lait qui se fait naturellement 2 à 4 jours après l’accouchement.
Peut-on empêcher la montée de lait ?
Il ne faudrait pas croire qu’en ne mettant pas bébé au sein juste après la naissance, la montée de lait n’aura pas lieu. Cela retarde un tant soit peu l’arrivée et la quantité de lait mais ne l’empêche pas. Si rien n’est fait, les seins gonflent, durcissent et sont très douloureux.
La maman qui ne peut pas ou ne veut pas allaiter son bébé doit le signaler immédiatement à la sage-femme qui appliquera un des moyens existant pour stopper la montée de lait à savoir un moyen traditionnel ou l’administration d’un médicament spécifique.
Les moyens traditionnels pour empêcher la montée de lait
Il existe plusieurs façons d’empêcher la montée de lait qui ont toutes leurs adeptes et leurs détracteurs. Comme ces méthodes sont sans risque, chaque femme peut choisir ce qui lui convient le mieux.
- Le bandage de la poitrine ; cette méthode est appliquée depuis longtemps et consiste à bander fortement la poitrine pendant une huitaine de jours.
- Un soutien-gorge de sport peut remplacer le bandage à condition qu’il comprime les seins et qu’il soit porté de jour comme de nuit. La compression empêche le « massage » des seins qui a pour effet de stimuler la lactation. C’est pour cette raison aussi qu’il ne faut pas utiliser de tire-lait pour soulager la douleur.
- Certaines plantes comme le persil et la menthe sont réputées pour bloquer la montée de lait. Il faut infuser une poignée de l’une ou de l’autre plante dans de l’eau frémissante et en boire un verre plusieurs fois par jour.
Les médicaments contre la montée de lait
Il existe des médicaments génériques utilisés pour bloquer la lactation et soulager la douleur qui l’accompagne. Bien que leur efficacité soit réelle, ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires importants au niveau cardiovasculaire ou neurologique. De ce fait, bien que non interdits en France, ces médicaments sont déconseillés.
Le Lac Caninum est un remède homéopathique extrait du lait de chienne riche en dérivés hormonaux ce qui explique son utilisation en obstétrique. Selon sa dilution, il est utilisé pour favoriser la lactation ou au contraire l’empêcher.
A chacune des mamans de voir la méthode qui lui convient le mieux pour profiter au maximum de bébé.
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Patientez… Comment éviter les montées de lait ? Note: 3.3/5 (107 votes pris en compte) Ferté 14/08/2017 à 10 h 52 min
Étant donné que pour raisons médicales je ne peux pas alleter, la montée de lait pour ma fille était très importante et pas de médicaments possible …
J’ai vraiment eu très mal …les seins tout durs et douloureux surtout quand j’étais sur le côté pour essayer de dormir …
L’homéopathie n’a pas du tout fonctionné. ..
Une sage femme est venue me voir et m a dit de faire des masques d’argile verte ! C’était magique ! Tout s’est résorbé ! Merci !
Pour mon bébé qui va naître fin octobre je mets mon argile verte dans la valise ????
Bebe1 10/11/2017 à 07 h 18 min
Bonjour, si j’ai bien compris tu as fait des masques d’argile à ta poitrine ? A peu près combien de temps en avez vous fait pour que la monté de lait disparaisse ?
Merci pour vos réponses
Vanessa Buirette 29/09/2018 à 14 h 01 min
Bonjour sa s’achète ou largile merci
Commenter marlyse eba 11/07/2018 à 05 h 29 min
Tres interressant.moi j’ai deux enfants,18 et 9ans.depuis le sevrage de Mon deuxieme Bebe qui a refuse le sein à 3mois,mes Seins n’ont arreter de couler.ma poitrine ne baisse pas.j’ai utilisé plusieurs astuces.Mai’s rien.aider moi je me send mal avec cette grossed poitrine.
Lactation chez la chienne : conseils et bonnes pratiques
La lactation, ou allaitement, est une période importante dans la vie de la chienne et de ses petits. Ces premiers contacts et moments d’échanges se font dès la naissance et pendant les sept premières semaines de vie des chiots. Découvrez le déroulement de cette période naturelle, nos conseils et bonnes pratiques pour que celle-ci se passe bien ainsi que les bons gestes à effectuer en cas de difficulté.
Comment se déroule la période de lactation chez la chienne ?
Une chienne allaite ses petits pendant 7 semaines. Dès la naissance des chiots et pendant les trois premiers jours qui suivent celle-ci, la maman sécrète du colostrum. Le colostrum est un liquide jaunâtre naturellement produit par la glande mammaire, comme chez les chattes, mais aussi les femmes. Ce liquide est riche en nutriments essentiels et transmet aux chiots les anticorps maternels pour les fortifier et les protéger des risques d’infections dès les premiers instants de leur vie.
Par la suite, le colostrum est remplacé par du lait maternel classique. La production du lait se densifie pour être maximale entre la 3ème et la 5ème semaine d’allaitement. Lors des deux dernières semaines, la quantité de lait diminue pour accompagner les chiots vers la phase de sevrage.
Pendant les 7 semaines de l’allaitement, la chienne mobilise ses ressources pour produire le lait destiné à nourrir ses petits. En conséquence, ses besoins énergétiques sont bien plus importants et la maman a besoin d’une alimentation plus riche pour être en capacité d’y répondre. Il est donc recommandé d’augmenter sa ration alimentaire et de lui offrir jusqu’à 4 repas par jour.
En revanche, il ne faut pas lui donner n’importe quelle alimentation, car pour produire son lait, la chienne a des besoins nutritionnels très précis, notamment en phosphore et en calcium. Il est donc indispensable de lui fournir une nourriture de qualité, équilibrée et riche. Il faut lui donner une alimentation dédiée aux femelles allaitantes ou tout simplement de la nourriture pour chiots. Sans nourriture adaptée, la chienne encourt de graves risques pour sa santé, notamment celui de faire des crises d’éclampsie qui peuvent lui être fatales.
Nos conseils et bonnes pratiques pour la lactation de la chienne
Pour que l’allaitement des chiots se passe bien, il est recommandé de respecter certains gestes. Voici nos conseils et bonnes pratiques :
- Lorsque la tétée est en cours, efforcez-vous de ne pas intervenir. Laissez la maman faire, car vous risquez de la stresser et de compromettre l’allaitement. Tenez-vous à distance et vérifiez de loin que tout se passe bien.
- Si vous constatez néanmoins que l’un des chiots ne se dirige pas vers les mamelles de sa mère et que celle-ci ne l’y aide pas, guidez-le en douceur.
- Si vous craignez que la mère manque de lait, pressez délicatement une tétine entre votre pouce et votre index pour faire sortir un peu de liquide.
- Maintenez une alimentation de grande qualité pour votre chienne pendant toute la période d’allaitement, bien équilibrée et saine, avec une ration 2 à 4 fois plus importante que d’habitude chaque jour.
- Préservez une hygiène irréprochable en remplaçant régulièrement la litière du nid et en y plaçant des linges propres. Vous pouvez également nettoyer les mamelles et le bas-ventre de la nouvelle maman après son accouchement avec de l’eau savonneuse et une éponge douce. Pensez à bien rincer et à sécher la zone avec délicatesse.
Nos conseils en cas de difficulté à allaiter
Dans certains cas, la chienne n’est pas capable de produire suffisamment de lait pour nourrir toute sa portée ou elle peut présenter des problèmes dits de « pathologie de lactation ». Voici nos conseils pour parer ces difficultés.
La protection des chiots
Si leur mère ne peut les nourrir, les chiots risquent de ne pas survivre. Il faut alors trouver un autre moyen. Deux possibilités s’offrent à vous :
- Confier les chiots à une autre chienne allaitante : cette solution peut permettre aux chiots d’être nourris d’un autre lait maternel. En revanche, il faut que cette chienne ait eu une portée et qu’elle ait mis bas au même moment que la mère des petits afin de respecter les phases d’allaitement dont ils ont besoin. Par ailleurs, il faut savoir que la plupart des chiennes acceptent mal de nourrir d’autres chiots que les leurs.
- Les nourrir au lait artificiel : l’autre solution consiste à nourrir les chiots au lait artificiel et par biberon. En revanche, il faut accompagner ce mode de nourriture par les mouvements de léchage que la mère effectue pour aider ses petits à faire leurs besoins. Pour cela, il faut frotter leur ventre et leurs parties génitales et anales avec un linge doux, humide et propre jusqu’à ce qu’ils soient capables de se soulager seuls. Cet allaitement artificiel doit être poursuivi jusqu’aux 7 semaines des chiots et il est indispensable de respecter des conditions d’hygiène irréprochable pour limiter le risque d’infection.
Si la lactation n’est pas immédiate, mais qu’aucune pathologie ne la contrarie, vous pouvez tenter de placer les petits au plus près des mamelles de la mère pour favoriser la montée de lait. Cette action est parfois suffisante pour stimuler l’allaitement. En revanche, ne faites jamais ce geste si les petits sont affamés ou si la mère présente une infection. En outre, n’insistez pas si le résultat attendu n’est pas au rendez-vous, car vous risqueriez de stresser inutilement la maman.
En cas de crise d’éclampsie
Lorsque la mère est mal nourrie, notamment lorsqu’elle manque de calcium (hypocalcémie), elle peut faire des crises convulsives d’éclampsie. Elle commence par gémir, puis respire très rapidement jusqu’à ce que ses membres se raidissent et qu’elle convulse. Il est urgent de la conduire chez le vétérinaire qui lui injectera du calcium et qui lui prescrira une supplémentation adaptée. Sans cela, la chienne peut décéder.
Que faire si la chienne écrase ses chiots ?
Il se peut que la mère écrase involontairement ses chiots. Ce phénomène n’est pas rare, surtout lors des premières portées, car la maman est débutante, encore fatiguée, parfois maladroite et peu attentive. Elle peut se coucher et se retourner sans voir qu’un de ses petits s’est glissé sous elle. Dans ce cas, et en l’absence d’intervention immédiate, le chiot peut décéder.
Pour éviter ce risque, assurez-vous que la caisse destinée au nid soit suffisamment grande pour que la chienne puisse s’allonger et se retourner sans danger. N’hésitez pas à ajouter un petit matelas pour surélever légèrement les petits et freiner les retournements trop violents d’une maman un peu dépassée ou trop épuisée. Il existe également des barres anti-écrasement qui se fixent sur les bords de la caisse pour éviter que la chienne ne se couche dans les coins avec le risque d’écraser ses petits.
Pathologies de la lactation chez la chienne
L’idéal est de faire bouillir l’eau avant de la mélanger à la poudre. Laissez-la refroidir pour l’amener à une température de 50 °C. Secouez le tout afin que le lait soit bien homogène et laissez à nouveau refroidir à 38 °C, température corporelle de la mère. L’allaitement se fait à l’aide d’un biberon dont la tétine ne sera percée que d’un trou que le chiot agrandira de lui-même.
Une hygiène irréprochable doit être observée pour limiter les sources d’infection par le matériel. Un nettoyage à l’eau froide précédera celui à l’eau chaude. Le lait des chiots ne doit jamais être préparé à l’avance et la » tétée » ne doit pas durer plus d’un quart d’heure pour permettre une bonne assimilation. Pour les chiots gloutons, enlevez de temps en temps la tétine.
La mère a un contact étroit avec le chiot durant la tétée. Il faudra donc le maintenir au chaud et prendre soin de passer un coton humide sur la région ano-génitale pour stimuler l’élimination. À partir de 3 semaines, le lait peut être proposé dans une assiette.
La crise d’éclampsie
C’est un autre problème qui peut survenir durant la lactation. Elle se traduit par l’apparition de crises convulsives chez la mère, dues à une hypocalcémie. Les premiers symptômes se manifestent dans la troisième semaine de lactation. La femelle paraît anxieuse, gémit, respire très vite et ses membres se raidissent. Une injection de calcium doit être rapidement effectuée et une supplémentation s’impose ensuite.
En effet, la fabrication du lait nécessite, de la part de l’organisme de la femelle, beaucoup de calcium. Si l’apport n’est pas suffisant, la chienne tombe en hypocalcémie. Pour prévenir cette pathologie, on peut supplémenter la femelle dès le dernier tiers de la gestation.
La lactation de pseudo gestation ou montée de lait
La chienne présente dans les 2 mois suivants les chaleurs des modifications physiologiques et de comportement identiques à celles que l’on observe durant une gestation, alors qu’elle n’est pas gravide (pleine). Une lactation se met en place sans mise bas. La chienne doit dans ce cas être tarie par des crèmes et des comprimés.
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La lactation chez la chienne
Allaitement des chiots
La fin du dioestrus (période correspondant à la gestation ou à la pseudogestation) se caractérise au plan hormonal par une chute de la progestérone sanguine, une élévation transitoire des oestrogènes permettant la dilatation du col de l’utérus et une augmentation de la prolactine, hormone permettant la montée du colostrum puis du lait.
Ces variations hormonales sont comparables chez une chienne gestante et chez une chienne non gestante, ce qui explique la fréquence des « lactations nerveuses » encore appelées « lactations de pseudogestation » chez la chienne. Ce phénomène est observé à l’état naturel dans les meutes de chiens sauvages et concerne essentiellement les chiennes de rang hiérarchique inférieur qui peuvent alors servir de nourrices en cas de défaillance lactée des chiennes dominantes. Il souligne à l’évidence, comme chez beaucoup d’espèces de mammifères, l’importance du psychisme dans le déclenchement de la lactation.
LA LACTATION CHEZ LA CHIENNE
Ainsi, une chienne qui ne serait pas à son aise dans la maternité, contrariée par le choix de son nid, ou même anesthésiée par une césarienne, présente classiquement un retard de la montée de lait.
Celui-ci peut être traité en modifiant les conditions environnementales ou par des produits phyto-homéopathiques, ou encore par l’administration de certains antivomitifs qui ont une action stimulant la sécrétion de prolactine au niveau du système nerveux central.
Une fois les premiers chiots expulsés, l’excrétion du lait s’auto-entretient par un mécanisme réflexe neuro-hormonal, la tétée ou le massage des mamelles stimulant la sécrétion d’une autre hormone, l’ocytocine qui, à son tour, chasse le lait vers les canaux galactophores. Ce mécanisme est naturellement proportionnel au nombre de chiots allaités et permet donc à la production laitière de s’adapter à l’appétit des chiots qui deviennent, en quelque sorte, prioritaires sur la santé de la mère.
Production laitière
Le premier lait, appelé colostrum, est sécrété par la mère les deux premiers jours suivant la mise bas. Il n’a ni l’aspect, ni la composition du lait classique. En effet, il est jaunâtre et translucide, à tel point qu’il pourrait aisément être confondu avec du pus.
Le colostrum est beaucoup plus riche en protéines que le lait : outre ses vertus nutritives, il permet de stimuler la première défécation des chiots et leur apporte 95 % des anticorps (immunoglobulines) nécessaires à leur protection contre les infections. La mère transmet ainsi passivement par ce biais sa « mémoire immunitaire » à ses chiots pour une période de cinq à sept semaines en attendant qu’ils soient à leur tour capables de se défendre activement contre les agressions infectieuses.
Les chiots seront capables d’absorber ces « défenses maternelles » pendant une période n’excédant pas 48 heures post-partum. Passé ce délai, ces anticorps seraient détruits par l’estomac avant leur absorption et perdraient donc toute leur efficacité. Ces chiots ne seraient alors protégés que par les anticorps ayant traversé la barrière placentaire pendant la gestation (pas plus de 5 %).
Le colostrum est remplacé en quelques jours par du lait dont la composition dépend de la taille de la race (les grandes races ont un lait plus riche en protéines), des aptitudes génétiques individuelles et de la mamelle concernée (les mamelles postérieures étant plus productives).
La lactation dure en moyenne six semaines après la mise bas avec un pic de production maximale vers trois semaines.
Dans les semaines qui suivent, la décroissance de la production lactée incite la mère à régurgiter des aliments pour complémenter les tétées des chiots qui commencent spontanément à s’intéresser à la gamelle maternelle. Cette période marque le début d’un sevrage progressif qui s’achèvera vers la sixième semaine avec un passage à l’aliment de croissance.
La quantité de lait produite par une chienne peut être appréciée en pesant régulièrement les chiots avant et après leurs tétées. Ces mesures ont permis d’établir une courbe de lactation en fonction des paramètres qui l’influencent directement (poids et format de la mère, nombre de chiots allaités) et de proposer une équation prédictive permettant d’estimer l’exportation laitière.
Ainsi, l’on peut estimer qu’une chienne Labrador de 32 kg allaitant huit chiots produira 2,4 fois son propre poids en lait pour élever sa portée !
Il est cependant très présomptueux de vouloir « enfermer » une production laitière dans une équation qui devrait, dans l’absolu, tenir compte également de paramètres comme la température en maternité, la consommation d’eau de la mère, son rang de portée et son niveau de stress pour ne citer que les principaux.
Cette équation permet cependant d’évaluer avec une précision relative la quantité de lait produite au pic de lactation à 4 % de la production totale. Cette même chienne produira donc environ trois litres de lait par jour à l’apogée de sa lactation, ce qui impose naturellement un ajustement nutritionnel considérable pour éviter qu’elle ne maigrisse trop au cours de cette période qui doit être considérée comme la plus éprouvante et la plus exigeante de son cycle sexuel.
ALIMENTATION DE LA CHIENNE EN LACTATION
Contrairement à la gestation, la lactation provoque un accroissement considérable des exigences nutritionnelles de la mère tenant à l’exceptionnelle richesse du lait (calcium, énergie, protéines) qu’elle distribue à sa portée (de 1 200 à 1 500 kcal par kg de lait en fonction de la race et du jour de lactation).
En effet, si l’on retient une valeur énergétique moyenne de 1 350 kcal/kg de lait et un rendement de 80 %, l’augmentation des besoins énergétiques de la chienne précédente peut être estimée à 3 x 1 350/0,8 = 5 000 kilocalories supplémentaires par jour au pic de lactation.
L’objectif prioritaire au cours de cette période est de fournir à la mère une alimentation qualitativement et quantitativement satisfaisante pour qu’elle puisse couvrir les besoins de croissance de sa portée sans s’affaiblir elle-même. Pour cela, il importe de contrôler l’adéquation entre l’offre (la lactation) et la demande (le développement des chiots).
Dans certains cas, chez les races très prolifiques comme le Setter irlandais, il deviendra très difficile d’équilibrer les entrées et les sorties qui peuvent représenter jusqu’à quatre fois les besoins alimentaires d’entretien !
Au cours de la lactation, il importe de fournir à la lice un aliment très appétent, dont la densité énergétique élevée lui permettra de couvrir ses besoins énergétiques sans représenter un volume indigeste ; on imagine mal en effet une chienne habituée à consommer 1 kg de ration ménagère à l’entretien devoir ingérer 4 kg de cette même ration en période d’allaitement.
Pour y parvenir, un aliment hyperdigestible apportant au minimum 30 % de protéines, 25 % de matières grasses (par rapport à la matière sèche) et environ 4 500 kcal./kg convient parfaitement à la plupart des chiennes allaitantes. Il est également conseillé de laisser cet aliment en libre-service pendant la lactation à condition qu’il ne présente pas de risques d’altération ou de pollution par les excréments.
Profil nutritionnel d’un aliment destiné à une chienne en lactation (par rapport à la matière sèche) :
Protéines 30 à 35 % – Matières grasses 20 à 30 % – Cellulose brute 1 à 2 % – Calcium 1,5 à 2 % – Phosphore 0,9 à 1 % – Vitamine A 10 000 UI/kg – Énergie 4 200 à 5 000 kcal./kg – Rapport protéines/énergie 75 à 85 g/1 000 kcal.
En résumé, le choix d’un aliment « lactation » doit tenir compte des critères suivants :
– l’appétibilité de la ration : dépendant notamment de la qualité et de la quantité des matières grasses et des protéines d’origine animale, – sa haute digestibilité qui permet une bonne assimilation de la ration en un volume raisonnable (absence de ballonnements abdominaux après les repas, selles réduites et moulées), – sa valeur énergétique élevée qui oriente le choix vers une alimentation sèche, – la qualité et la quantité des protéines indispensables pour le développement squelettique et musculaire des chiots, – des niveaux de calcium, de magnésium et de vitamine D suffisants, pour limiter les risques d’éclampsie (crises convulsives pendant la lactation), notamment chez les petites chiennes à portée nombreuse.
La croissance harmonieuse de la portée représente naturellement une source d’information indirecte sur la qualité de la lactation et donc sur la santé de la mère.
Retenons que c’est essentiellement l’équilibre de la formulation qu’il faudra rechercher car l’adjonction de tout correcteur à une ration, pour compenser un éventuel déficit, risque de perturber simultanément l’absorption des autres constituants. Les carences en zinc consécutives à une adjonction inconsidérée de calcium ou les tétanies de lactation liées à des supplémentations calciques anarchiques restent les exemples les plus fréquents dans ce domaine en élevage canin.
Quelles que soient les quantités d’aliment distribuées, la perte de poids de la lice par rapport à son « poids de forme » ne doit pas excéder 10 % après un mois de lactation. Cet amaigrissement, souvent inéluctable, devra être récupéré dans le mois qui suit le sevrage des chiots.
ALLAITEMENT ARTIFICIEL COMPLEMENTAIRE
Quand la production lactée des trois premières semaines s’avère insuffisante pour assurer les besoins de chaque chiot (fréquent chez les primipares), il est conseillé d’apporter un complément artificiel à l’ensemble de la portée plutôt que de retirer un ou plusieurs individus pour les nourrir exclusivement à l’aide d’un lait artificiel.
Allaitement palliatif
Lorsque toute la portée se trouve privée de lait maternel en cas de décès de la mère, ou encore si sa production laitière s’avère nulle (agalactie), insuffisante (hypogalactie) ou toxique (mammite), le recours à un lait de remplacement adapté à l’espèce canine permet généralement d’assurer la survie des chiots malgré un léger retard de croissance par rapport à la moyenne de leur race (moins de 10 %) souvent rattrapé ensuite par la consommation spontanée d’une bouillie de sevrage.
Les chiots tétant spontanément plus de vingt fois par jour, il sera difficile pour le propriétaire de maintenir ce rythme d’allaitement. On se contentera de les nourrir toutes les trois heures la première semaine en adoptant un rythme régulier et en respectant impérativement les temps de sommeil (plus de 90 % du temps la première semaine) indispensables aux phénomènes d’attachement et d’imprégnation.
Bien qu’il soit possible pour un particulier de « materniser » du lait de vache pour l’adapter aux besoins des chiots, l’utilisation d’un lait maternisé en poudre s’avère beaucoup plus adaptée, notamment grâce à ses apports contrôlés en lactose.
Outre l’économie et le gain de temps apportés par les laits maternisés, leur présentation sèche limite les risques de diarrhées chez les chiots dont l’acidité gastrique est encore insuffisante pour stériliser efficacement le bol alimentaire.
Après reconstitution et réchauffement à 37 °C, ce lait est administré soit au biberon, soit par gavage à l’aide d’une sonde (type sonde urinaire) en cas de refus de téter. Lors d’administration buccale à l’aide d’une seringue, le lait doit avoir la consistance d’une bouillie plus épaisse pour stimuler le réflexe de déglutition et limiter ainsi les risques de « fausse route » (passage dans l’arbre respiratoire responsable de broncho-pneumonie).
Quelques notions permettent d’évaluer simplement la quantité de lait maternisé à fournir aux chiots :
– la valeur énergétique d’un kilo de lait de chienne est d’environ 1 350 kilocalories, – un chiot a besoin de 3 à 4 ml de ce lait par gramme de gain de poids, – les besoins caloriques des chiots sous la mère sont plus de deux fois et demie supérieurs aux besoins d’entretien d’un chien adulte qui aurait le même poids.
Soit un chiot d’un mois pesant 3 kg (poids adulte 22 kg). Son gain de poids moyen quotidien se situe aux alentours de 6 grammes par kg de poids adulte présumé, soit 130 grammes par jour.
Pour permettre ce gain de poids, il devra consommer 4 x 130 = 520 g de lait par jour,
soit environ 0,52 x 1 350 = 600 kcal.
Adoption par une femelle allaitante
Pour éviter le recours à l’allaitement artificiel, il est naturellement préférable, si l’on dispose d’une chienne nourrice au même stade de lactation (ou même en lactation nerveuse), de proposer à cette dernière un chiot à l’adoption.
Le frottement de l’orphelin contre les chiots de la nourrice permet de l’imprégner d’une odeur qui semble favoriser l’acceptation. En effet, au cours des deux premiers jours post-partum, si le chiot n’est pas encore attaché particulièrement à sa mère, cette dernière, en revanche, sait très bien reconnaître ses petits.
À partir de la troisième semaine, l’on peut proposer très progressivement aux chiots un aliment de croissance sous forme de bouillie tiède, en complément du lait maternel dont la production commence à s’infléchir. Certains chiots se dirigent d’ailleurs spontanément vers la gamelle de leur mère et commencent à laper et à imiter son comportement alimentaire.
Comme les oisillons qui sont nourris au « lait de jabot », il arrive que les chiots sollicitent des régurgitations maternelles à cette époque.
L’ensemble de ces manifestations indique que le sevrage peut débuter.