Table des matières
- Vison d’Europe
- Vison d’Europe (Linnaeus 1761) – Mustela lutreola
- Description du vison d’Europe
- Habitat du vison d’Europe
- Comportement du vison d’Europe
- Reproduction du vison d’Europe
- Régime alimentaire du vison d’Europe
- Menaces sur le vison d’Europe
- Les (presque) invisibles Mustélidés
- Le furet est un mustélidé
- La belette, la moufette, le vison…
- Nos furets en famille d’accueil définitive
- Zorille du Cap
- Zorille du Cap (Schreber 1776) – Mellivora capensis
- Description de la zorille du Cap
- Habitat de la zorille du Cap
- Comportement de la zorille du Cap
- Reproduction de la zorille du Cap
- Régime alimentaire de la zorille du Cap
- Menaces sur la zorille du Cap
- L’essentiel sur le furet
- Présentation du furet
- Un ou deux furets ?
Vison d’Europe
Photo d’un vison d’Europe. © Andrewlves, domaine public
Vison d’Europe (Linnaeus 1761) – Mustela lutreola
Statut de conservation UCIN : EN en danger
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Description du vison d’Europe
Le vison arbore un pelage uniformément brun foncé à l’exception d’une tache blanche sur la lèvre supérieure et le menton. Les extrémités des pattes et de la queue sont plus sombres. Son corps élancé est caractéristique des mustélidés. La tête effilée est légèrement aplatie, et les oreilles sont peu saillantes.
Vison d’Europe. © Nicolai Meyer, CCA S-A Licence
Habitat du vison d’Europe
L’animal vit principalement dans les habitats hygrophiles des lits majeurs des rivières, mais également le long des berges des cours d’eau forestiers, des marais, des lacs et étangs. On peut également le trouver dans les zones de maraîchage et les prairies humides. Autrefois présent dans toute l’Europe, les populations les plus importantes sont actuellement cantonnées en Russie, Ukraine, Biélorussie et Estonie. Dans l’ouest il ne subsiste plus que dans les régions Aquitaine, Poitou- Charente et dans le nord de l’Espagne.
Comportement du vison d’Europe
Le vison d’Europe exploite un territoire de 10 à 15 kilomètres linéaires de cours d’eau, et il peut changer de bassin hydraulique durant la nuit. Les gîtes qu’il utilise sont généralement situés à l’abri d’une végétation dense au niveau du sol, dans les ronces ou entre les racines d’un arbre, sous une souche ou dans un ancien terrier de ragondin, mais toujours à proximité immédiate de l’eau. C’est un animal crépusculaire et nocturne, qui semble vivre en solitaire en dehors des périodes de reproduction. Il est très à l’aise dans l’élément liquide et est capable de rester 2 minutes sous l’eau.
Reproduction du vison d’Europe
La période de reproduction s’étend de janvier à février, et la femelle met bas une portée de deux à sept jeunes, en avril et mai, au terme d’une gestation variant de 35 à 72 jours selon l’implantation de l’embryon en différé. Il n’y a qu’une seule portée par an. Les petits naissent nus et aveugles et pèsent entre 6 et 8 grammes. Ils sont sevrés au bout de dix semaines. Les jeunes atteignent leur maturité sexuelle vers un an.
Régime alimentaire du vison d’Europe
Le vison se nourrit essentiellement de proies aquatiques telles que les poissons, les grenouilles, les oiseaux d’eau, les rats musqués, les crustacés et les mollusques, les campagnols et les gros insectes.
Menaces sur le vison d’Europe
Le vison d’Europe est, avec l’ours brun des Pyrénées, l’animal le plus menacé de disparition et jouit en théorie d’un statut de protection totale. En théorie… car de nombreuses menaces pèsent sur lui malgré tout. La destruction des habitats et sa position de prédateur situé à la tête de la chaîne alimentaire, le rend particulièrement sensible aux polluants chimiques. Il est également victime du piégeage et de la chasse lorsqu’il est confondu avec le putois ou le vison d’Amérique classés comme nuisibles, des appâts empoisonnés destinés aux ragondins et aux rats musqués, du » roadkill » et de la fragmentation des habitats et de populations. Ses effectifs se sont réduits à quelques centaines d’individus, répartis en de nombreuses petites populations isolées les unes des autres.
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Les (presque) invisibles Mustélidés
Les Mustélidés, vous en connaissez probablement certains par leurs noms ; mais peut-être n’en avez-vous jamais vu. Ces mammifères, à l’instar des Canidés ou des Félins, forment dans l’ordre des Carnivores une grande famille représentée essentiellement chez nous par huit espèces. De dimensions réduites (entre 90 et 15 cm), vifs et agiles, très discrets et surtout principalement crépusculaires et nocturnes, vous aurez beaucoup de mal à les observer, et a fortiori à les photographier.
A moins que vous n’en trouviez un mort, comme ce Blaireau couché au petit matin au bord d’une route en forêt d’Orléans. Mort naturelle ? Pas sûr : parce qu’ils sont prédateurs, les chasseurs ont tout fait pour les éliminer comme « nuisibles ». Pourtant le Blaireau d’Europe ( Meles meles ), omnivore, en consommant surtout des vers de terre, des amphibiens et des petits rongeurs, rend plutôt service aux agriculteurs. Mais ce n’est pas la seule cause de sa raréfaction : heurts d’automobiles, destruction des milieux, épidémies… en sont aussi responsables.
Avec le mâle pesant jusqu’à 20 kilos, le Blaireau est le plus gros de nos Mustélidés.
Parmi les plus petits, on trouve :
– La Belette d’Europe (Mustela nivalis) dont nous avions signalé un passage dans notre article « Au mont, les visiteurs du jour » du 19/04/2012.
– L’Hermine (Mustela erminea) que nous n’avons jamais contactée ici.
– Le Vison d’Europe (Mustela lutreola) que nous n’avons pas non plus observé ici. Mais en voici un joli portrait dessiné par Alban Larousse :
– Le Putois d’Europe (Mustela putorius), dont nous ne connaissons bien que la forme domestique, le Furet.
A Latingy, il y avait un « toit aux furets » dans les bâtiments d’exploitation. En effet, cet habile prédateur était traditionnellement dressé pour la chasse aux rongeurs près des habitations et au lapin dans les terriers.
Il est de nos jours essentiellement élevé comme animal de compagnie : le plus répandu en Europe après les chats et les chiens, d’après certains. Dormant beaucoup, il est sympathique, curieux et même facétieux… mais redoutable pour tout ce qui traîne normalement dans une maison.
Nous en avions recueilli un pendant quelques jours : il s’était promené trop loin de chez ses propriétaires (en périurbain résidentiel) et n’avait pas su y retourner.
Dans les tailles moyennes, on trouve :
– La Fouine (Martes foina) dont l’exploit le plus récurrent est de s’installer avec sa famille sous les toitures, dans les greniers ou pire dans les faux-plafonds des habitations. Dont il est souvent très difficile de les déloger : nuits d’enfer assurées !
– La Martre des Pins (Marte martes). Reconnaissable à une « bavette » jaune-orangée qui tranche sur sa fourrure sombre, c’est un redoutable prédateur pour les petits mammifères et pour les oiseaux, dont il apprécie aussi les oeufs ou les couvées : en effet, ce mustélidé forestier est un excellent grimpeur, et peut même sauter d’un arbre à un autre presque comme un singe.
Nous en avons déjà contacté une dans le Grand bois, trop près du secteur où se situe l’aire du Balbuzard : ce qui nous a amené à protéger le nid par une ceinture d’aluminium autour de l’arbre-support.
Précaution qui n’est pas superfétatoire :
Regardez la vidéo suivante : « Combat violent entre la Cigogne noire et la Martre »
Elle a fait un gros « buzz » sur le net : la Martre semble totalement indifférente aux redoutables coups de bec violents de la cigogne ; et éjectée de l’aire, elle va remonter pour terminer tranquillement la prédation des derniers oeufs !
Et en revenant aux plus grands :
– La Loutre d’Europe (Lutra lutra). Magnifique carnivore amphibie, essentiellement piscivore, la Loutre semble en passe de reconquérir ses territoires de Loire.
Il y a quelques années, nous assistions à une tentative de remise à l’eau d’un bateau de Loire pris par une baisse de niveau alors qu’il stationnait devant le Mont. Il y eut soudain un moment de confusion et d’émotion chez les mariniers plongés dans l’eau jusqu’à la ceinture : une Loutre abritée là venait, selon eux, de leur filer entre les jambes !
Mais chaque Loutre circule silencieusement et surtout la nuit sur un territoire très vaste : les chances de la contacter sont particulièrement faibles.
Le furet est un mustélidé
Connu sous le nom scientifique de Mustela putorius furo, le furet est un mammifère appartenant à la famille des Mustélidés. En latin, putorius signifie » puant « , et furo, » voleur « . L’adjectif » puant » se réfère à la puissante odeur musquée que les furets (à l’instar des putois, leurs ancêtres) exhalent par leur peau, à moins d’avoir été stérilisés.
Le terme » voleur » s’avère lui aussi justifié : le furet aime en effet cacher ses proies au fond de son terrier et continue de se comporter ainsi même en appartement, chaque objet considéré comme intéressant étant dérobé et dissimulé dans le moindre recoin inaccessible. Attention, par conséquent, aux porte-clés, aux cartes de crédit, aux pièces de monnaie et aux billets de banque !
Les Mustélidés constituent la famille de carnivores qui comprend le plus grand nombre d’espèces (65, regroupées en 25 genres). On les trouve sur tous les continents, à l’exception de l’Australie et de l’Antarctique. Leur apparition sur la Terre remonte au début de l’oligocène, il y a 38 millions d’années.
La belette, la moufette, le vison…
Avec ses 35 à 70 g, la belette (Mustela nivalis) est le plus petit à la fois des Mustélidés et des carnivores, cependant que la loutre de mer (Enhydra lutris), le plus grand des Mustélidés, peut atteindre 35 à 40 kg. Tous les Mustélidés possèdent des glandes situées de chaque côté de l’anus (les sacs anaux), bien développées et représentant chez certaines espèces des armes de défense particulièrement efficaces. Les mouffettes, par exemple, sont en mesure de propulser le contenu de ces poches jusqu’à 2 ou 3 m de distance (le furet, heureusement, s’en avère incapable).
La forme du corps varie parfois beaucoup, mais est généralement allongée, avec de courtes pattes. La plupart des espèces sont carnivores : les furets sont en effet de très habiles prédateurs. Outre le furet, cette famille rassemble : le vison (Mustela vison), l’hermine (Mustela erminea), le putois d’Europe (Mustela putorius), le furet aux pieds noirs (Mustela nigripes), la martre (Martes martes), le glouton (Gulo luscus) et le blaireau (Meles meles).
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Nos furets en famille d’accueil définitive
Naya, jeune furette handicapée
Nous vous présentons Naya, jeune furette de 16 semaines qui vient d’être prise en charge par l’association. A son arrivée, Naya a été vue par la blouse bleue préférée de Fidji.
Naya a passé un scanner qui a révélé une anomalie sur sa colonne vertébrale : une des vertèbres est plus courte que les autres, ce qui a eu comme effet de déformer sa colonne. En résulte un pincement de la moelle épinière qui lui a fait perdre une partie de son réflexe de miction. Cette déformation lui provoque aussi des pertes d’équilibre car elle a parfois du mal à tenir sur ses pattes arrières. Cela n’est pour le moment pas douloureux mais les vétérinaires se concertent pour savoir si une opération est envisageable !
Pour le moment Naya est un amour de furette, pleine de vie et de bêtise ! Elle dévore la vie et ses poussins à pleines dents ! Son handicap ne l’empêche en aucun cas de se déplacer ni de grimper.
N’hésitez pas à suivre son évolution sur notre page : Princesse Fidji et les Furets Montagnards
Nous rappelons que l’association n’a pas vocation à prendre en charge les furets handicapés, nous militons au quotidien pour que ces loulous puissent rester dans leur famille avec l’aide de Princesse Fidji pour le soutien moral et technique.
Guéva
Guéva est une furette de 6 ans qui a dû subir une ablation de la rate en urgence. Grâce à son ancien propriétaire qui a pris en charge l’opération Guéva a pu être sauvée ! Toute l’équipe vétérinaire s’est également mobilisée en énergie et en offrant les frais d’hospitalisation.
Furette aux multiples pathologies, elle vit des jours heureux, entourée d’amour et aux côtés d’une nouvelle copine !
Edit du 16 juillet 2017 : Guéva va mieux après une nouvelle hospitalisation en urgence… Malheureusement cette furette est en sursis et nous espérons de tout coeur qu’elle restera parmi nous encore un bon moment !
Nous avons plus que jamais besoin d’aide et notamment financière afin de poursuivre les soins pour Guéva. N’hésitez pas à nous faire un don ou à adhérer à l’association.
Edit du 11 novembre 2017 : Guéva va bien, elle a pris de longues vacances dans le sud aux côtés de Fidji ! Elle s’est beaucoup aérée et surtout bien promenée en camping-car pendant son mois de vacance !
Edit de juin 2018 : Au terme d’un long combat et d’une belle deuxième vie, Guéva s’est paisiblement endormie entourée de l’amour de sa famille d’accueil que nous remercions grandement pour lui avoir ouvert ses portes et son cœur.
Sony
Sony est un beau papy de 9 ans ! Il est en pleine forme mais vu son grand âge nous avons préféré le placer en FA définitive.
Violaine lui a ouvert sa porte et son coeur pour qu’il puisse vivre encore des jours heureux !
Zorille du Cap
Photo d’une zorille du Cap. © Matej Bat’ha, CCA-SA 2.5 Generic license
Zorille du Cap (Schreber 1776) – Mellivora capensis
- Ordre : Carnivora
- Sous-ordre : Caniformia
- Famille : Mustelidae
- Sous-famille : Mellivorinae
- Genre : Mellivora
- Taille : 0,50 à 0,75 m (hauteur au garrot 0,30 m)
- Poids : 6 à 12 kg
- Longévité : non connue à l’état sauvage
Statut de conservation UICN : LC préoccupation mineure
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Description de la zorille du Cap
Également appelée ratel, la zorille du Cap est un mustélidé au pelage en deux tons. La partie inférieure jusqu’à mi-flancs est totalement noire, et la partie supérieure est blanche formant une sorte de cape sur la tête, la nuque et le dos. Elle possède des pattes trapues et courtes. Les postérieures étant légèrement plus longues que les antérieures, et équipées de griffes impressionnantes. Sa boîte crânienne est plus large que celle d’un chien. Ses oreilles sont petites et se distinguent à peine au milieu des poils.
Zorille ou ratel. © Jaganath, GNU FDL Version 1.2
Habitat de la zorille du Cap
On trouve la zorille du Cap dans le sud et l’ouest du continent africain. Mais certaines sous-espèces parmi les douze existantes, évoluent dans les autres contrées africaines, en Irak, au Turkménistan, au Pakistan et en Afghanistan et même au Népal. Elle fréquente généralement les savanes et les forêts clairsemées.
Comportement de la zorille du Cap
Le mâle patrouille sur un territoire d’environ 500 hectares. Il est principalement terrestre et lorsqu’il n’utilise pas un terrier d’oryctérope, il creuse son gîte lui-même à une vitesse étonnante. Mais il sait également grimper aux arbres pour aller dénicher les ruches sauvages et piller le miel dont il est friand. Son métabolisme particulier le rend insensible aux venins qui sont mortels pour l’Homme tels que celui de la vipère heurtante, des cobras ou autres mambas. Sa peau est dure et il ne craint ni les piqûres d’hyménoptères, ni celles des porcs-épics. Sa peau est lâche au point que s’il est saisi au cou par un prédateur, il est capable de se retourner malgré cela et de mordre à son tour. Il possède également une capacité unique dans le monde animal, celle de courir en marche arrière. Lorsqu’il est acculé, c’est un animal qui défendra chèrement et courageusement sa vie. De plus il est rancunier…
Zorille. © Matej Bat’ha, CCA-SA 2.5 Generic license
Reproduction de la zorille du Cap
On sait peu de choses de la reproduction des zorilles du Cap qui a lieu au mois de mai. Il semble que la gestation dure environ six mois, et que la femelle mette bas une fois par an, une portée de un ou deux petits qui naissent aveugles. La mortalité des jeunes est importante car elle atteint les 50 %. Ceux- ci sont sevrés au bout de deux ou trois mois et s’émancipent au bout d’un an, lorsqu’ils sont sexuellement matures.
Régime alimentaire de la zorille du Cap
Malgré son nom qui signifie blaireau à miel, le ratel est principalement carnivore. Il chasse les rongeurs, les insectes, les lézards, les reptiles même venimeux, les tortues dont il parvient à briser les carapaces, pille les nids d’oiseaux et les ruches sauvages pour manger le miel et le couvain. Pour trouver sa nourriture il est capable de retourner les pierres et de déchirer l’écorce des arbres. En Inde il a été surpris à déterrer des cadavres fraîchement inhumés. Pour se désaltérer, il dévore des melons sauvages qui sont constitués de 99 % d’eau.
Menaces sur la zorille du Cap
La zorille du Cap n’a pas de statut particulier de menace car ses populations sont assez largement répandues. Ces dernières paraissent juste décliner au Maroc, au Niger et en… Afrique du Sud.
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fouines
DESCRIPTION
La fouine (Martes foina) peut se confondre avec la martre. Les critères morphologiques habituellement utilisés pour distinguer les deux espèces sont :
– la forme et la couleur de la bavette, blanche et étendue sur les avant bras pour la fouine, orangée et disposée essentiellement sur la gorge pour la martre ;
– les pelotes digitales nues pour la fouine, recouvertes par des poils interdigitaux pour la martre;
– la fourrure présentant des flancs clairs chez la fouine, et une couleur uniforme chez la martre;
– chez les mâles, un os pénien pouvant atteindre la longueur 6 cm pour la fouine, ne dépassant pas 4,5 cm pour la martre.
Où les trouver ?
La fouine est à l’origine une espèce rupestre inféodée aux zones rocheuses non forestières. Dans nos régions, on la rencontre essentiellement dans les paysages ouverts ou semi-ouverts. La fouine est une espèce thermophile qui recherche préférentiellement des gîtes qui la protège des variations de températures importantes. Les gîtes servent à la fois de lieux de repos, de reproduction et d’élevage des jeunes et de réserve de nourriture. Ainsi, le caractère anthropophile de cette espèce est lié à la recherche de lieux thermiquement favorables pour le gîte : combles des maisons et des édifices, tas de paille, ruines… Les gîtes peuvent également se trouver dans les anfractuosités rocheuses, les arbres creux et les tas de bois. La fouine occupe plusieurs gîtes répartis sur son territoire.
Mode de vie et régime alimentaire
La fouine est un prédateur généraliste, dont le régime alimentaire est très proche de celui de la martre. Il recouvre une grande diversité de proies et d’aliments qui varie en fonction des saisons. Il se compose de trois grandes catégories où les petits mammifères représentent la plus grande part du régime.
Reproduction
Les fouines atteignent la maturité sexuelle entre 1 an et 1 an ½. L’accouplement a lieu en juillet–août, la mise-bas en mars-avril, neuf mois plus tard. La durée de gestation est de 56 jours et intervient après 8 mois de latence embryonnaire (soit février-mars) où l’oeuf reste libre dans le conduit utérin. Le nombre de jeunes par portée est en moyenne de trois (1 à 7). Les jeunes sont élevés par la femelle jusqu’à l’âge de 5 à 6 mois.
Particularités
La fouine est un prédateur principalement nocturne.
L’essentiel sur le furet
Le furet domestique est un animal de compagnie assez joueur, plutôt câlin, et qui s’adapte assez bien aux autres animaux de compagnie. Adopter un furet demande du temps pour s’en occuper (au moins une heure par jour).
Sommaire
- Présentation du furet
- Un ou deux furets ?
Vous avez décidé d’adopter un furet ? Ce petit animal vous demandera un certain budget, ne serait-ce que pour sa nourriture et sa cage. Le laisser gambader dans toute la maison est une bonne idée pour rendre son furet heureux.
Présentation du furet
Le furet domestique
Le furet domestique existe sous plusieurs variétés dont deux variétés, qui se distinguent par la couleur du pelage. L’une présente une couleur chamois avec le bout de la queue, des pieds et du museau, noir ; l’autre est albinos aux yeux rouges. Le furet domestique a besoin qu’on lui consacre du temps, ne serait-ce que pour jouer. Il est souvent câlin et s’entendra bien avec vos autres animaux de compagnie tels que le chat ou le chien.
Famille et origine
Le furet appartient à la famille des mustélidés. Il semblerait que le furet soit originaire d’Égypte, où il aurait été domestiqué au premier millénaire av. J.-C. On trouve des furets sur presque tous les continents, l’Antarctique et l’Australie en étant dépourvus.
Caractéristiques du furet
L’espérance de vie du furet est très variable puisqu’elle va de 5 à 10 ans. Le furet est un animal qui tombe rarement malade, surtout s’il sort peu et qu’il est bien nourri. Il a une alimentation essentiellement à base de viande : le furet est un pur carnivore ; il digère mal les protéines végétales.La reproduction peut intervenir entre 9 et 12 mois. Chez la femelle, la gestation est en moyenne de 42 jours, et la portée, au nombre de deux par an, comporte en général huit petits.
Un ou deux furets ?
Vous vous posez certainement la question de savoir si vous devez adopter un ou deux furets, ne serait-ce que pour lui éviter l’ennui. Si vous avez du temps à lui consacrer pour jouer avec lui, il n’aura en général pas besoin de congénère. Mais si vous êtes souvent absent, il vaut mieux penser à en adopter un deuxième. Cela dit, si le furet peut être très affectueux, il peut aussi être très solitaire : tout dépend des tempéraments.
Pensez à faire vacciner votre furet :
Certaines maladies sont fatales pour le furet. Aussi vaut-il mieux le faire vacciner le plus tôt possible. Le vaccin contre la rage n’est plus obligatoire, sauf s’il voyage avec vous à l’étranger. Par contre, faites-le vacciner contre la maladie de Carré, maladie grave aux symptômes multiples : fièvre, anorexie, prurit, troubles ophtalmologiques, symptômes respiratoires puis signes nerveux en fin d’évolution.
Dr Elisabeth Tané, vétérinaire.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Créé le 09 octobre 2015