La réaction n’aura pas tardé. A peine une poignée d’heures après la diffusion mardi matin par l’association L214 d’une vidéo difficilement soutenable, montrant des mauvais traitements infligés à des agneaux et des veaux à l’abattoir intercommunal du Pays de Soule, à Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques), Stéphane Le Foll s’est fendu d’. Le ministre de l’Agriculture, qui « condamne avec la plus grande fermeté les actes de maltraitance animale », y annonce avoir « demandé au Préfet la suspension immédiate de l’activité de l’abattoir » en question. Il affirme aussi avoir ordonné « immédiatement aux préfets de faire réaliser, dans un délai d’un mois, des inspections spécifiques sur la protection animale dans l’ensemble des abattoirs de boucherie du territoire national ».
« En cas de défaut avéré constaté à l’occasion de ces inspections », Stéphane Le Foll demande « la suspension sans délai de l’agrément de ces établissements », précise le ministère. Les résultats de ces inspections « seront transmis à la commission d’enquête parlementaire annoncée le 22 mars dernier » à l’Assemblée nationale. Sur cette base, le ministre « prendra les mesures qui s’imposent pour renforcer la responsabilité des opérateurs, en particulier sur la surveillance des postes d’abattage », assure le communiqué. Celui-ci précise pourtant qu’ »en novembre 2015, Stéphane Le Foll avait donné instruction aux préfets de s’assurer de la prévention de tout acte de maltraitance lors de l’abattage et rappelé la responsabilité des opérateurs en matière de sécurité sanitaire et de protection animale ».
Manifestement, cela n’a pas suffi. De l’aveu même du communiqué, « malgré le renforcement des contrôles il s’agit de la troisième vidéo révélant de tels actes de cruauté envers les animaux ». Deux vidéos similaires à celle de mardi ont en effet été publiées par L214 en octobre 2015 et février 2016, tournées respectivement dans les abattoirs d’Alès et du Vigan (Gard). L’association avait aussi diffusé en 2014 des images choc sur le calvaire des poussins mâles de race « pondeuse », broyés vivants, gazés ou étouffés dans des sacs-poubelles.
Entretien avec Brigitte Gothière, la porte-parole de L214, dont l’un des objectifs affichés est de « nourrir le débat public sur la condition animale, soulever la question du spécisme , revendiquer l’arrêt de la consommation des animaux et des autres pratiques qui leur nuisent ».
Table des matières
- Que pensez-vous de la réaction de Stéphane Le Foll à la vidéo que vous venez de diffuser ?
- Pourtant, les contrôles avaient été renforcés, souligne le ministre dans son communiqué…
- Les choses n’avancent-elles vraiment pas ? Le couvoir finistérien où vous avez tourné des images de poussins broyés vivants a été condamné. Et l’Assemblée nationale vient de valider la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les abattoirs…
- Les derniers abattoirs mis en cause dans vos vidéos sont certifiés bio ou Label Rouge. Qu’est-ce que cela veut dire ?
- Sont-elles meilleures dans d’autres pays ? La France est-elle à la traîne ?
- Vous souhaitez dans l’idéal que nous cessions aussi de consommer des œufs ou du lait. Pourquoi ?
- Peut-on réellement éliminer toutes les protéines animales de notre alimentation, sans que cela ne provoque des carences alimentaires ?
- Faire euthanasier un animal de compagnie
- Quel est ce virus mortel et foudroyant qui tue les lapins domestiques ?
- Le vaccin, la meilleure des solutions
- Les précautions à prendre
Que pensez-vous de la réaction de Stéphane Le Foll à la vidéo que vous venez de diffuser ?
D’un côté, je suis tentée de me dire « chouette, il prend enfin la mesure de ce qui se passe ». Mais de l’autre, je suis dubitative, car les services de l’Etat sont présents dans les abattoirs en permanence, ce n’est pas la première alerte, et pourtant, l’horreur continue. Je me pose la question : n’est-ce pas juste un joli effet d’annonce pour montrer que le ministre se bouge ?
En 2009, quand nous avions sorti les images de l’abattoir Charal de Metz, le ministre de l’agriculture de l’époque, Bruno Le Maire, avait demandé un audit général sur les abattoirs. Cela n’avait pas changé grand-chose. On constate toujours les mêmes pratiques, des animaux conscients sur la chaîne d’abattage, conscients quand ils sont saignés et même découpés alors qu’ils sont encore vivants. Les images de l’abattoir de Mauléon que nous venons de diffuser sont encore pires que celles tournées dans les abattoirs d’Alès et du Vigan. Dire que dans ces abattoirs, on est censés être dans le haut du panier…
Pourtant, les contrôles avaient été renforcés, souligne le ministre dans son communiqué…
On en voit l’efficacité ! Oui, il y a des contrôles, mais on voit bien qu’en fait, nous sommes incapables de tuer les animaux sans les faire souffrir. Cela fait un moment qu’on cherche la solution et qu’on ne l’a toujours pas trouvée. Quand on parle de tuer avec humanité, avec dignité, on se raconte des fables. Quelle que soit la façon dont on étourdit les animaux, décharge électrique, défoncement du crâne ou gazage au CO2, ils souffrent. Dans le cas du gazage des cochons ou des volailles, cela leur brûle les poumons, par exemple. Un inspecteur vétérinaire d’un abattoir m’a lui-même dit un jour « je ne vous laisse pas filmer, ce serait un film d’horreur ». Et les méthodes « traditionnelles », à la ferme, ne sont pas forcément meilleures, on évite juste aux animaux les affres du transport.
Cela fait un moment que nous répétons que nous voulons un débat public sur cette question. Les progrès en éthologie sont énormes, les travaux scientifiques prouvent que les animaux sont dotés d’émotions et de sensibilité. Pour autant, cela n’a rien changé dans nos pratiques. Chaque jour, on tue en France trois millions d’animaux d’élevage et des dizaines de millions de poissons.
Oui, il y a eu ces avancées que vous citez. Et dans l’opinion publique, de plus en plus de gens commencent à questionner nos habitudes. On pourra obtenir des avancées pour les animaux une fois qu’on sera tous bien conscients de ce qu’on leur fait subir. Il faudra alors se poser la question de la nécessité : est-il absolument nécessaire de manger des animaux ? Pour nous, il est clair que ce n’est pas le cas. Et il existe des alternatives. La proposition de loi du député Yves Jégo (UDI) qui entend favoriser les repas végétariens dans la restauration collective va dans le bon sens, par exemple.
Mais même en admettant qu’il est nécessaire de manger des animaux, il faudra déterminer quelle est cette nécessité et baisser les quantités de viande que l’on consomme. Et il faudra installer des caméras dans les abattoirs, permettre aux associations de protection animale d’avoir accès aux rapports faits sur ces derniers et les autoriser à pouvoir accéder à ces abattoirs de façon inopinée. C’est un minimum.
Les derniers abattoirs mis en cause dans vos vidéos sont certifiés bio ou Label Rouge. Qu’est-ce que cela veut dire ?
Cela veut simplement dire qu’un organisme est venu vérifier les installations et que l’abattoir doit faire passer les animaux élevés en bio avant. Mais les conditions d’abattage sont les mêmes que pour les autres animaux.
Sont-elles meilleures dans d’autres pays ? La France est-elle à la traîne ?
A l’étranger, les conditions ne sont pas meilleures dans les abattoirs. Dans les autres pays, des associations équivalentes à la nôtre dénoncent les mêmes choses que nous. En France, on se fait peut-être particulièrement épingler sur les contrôles, mais sinon, les conditions sont les mêmes pour les animaux.
Vous souhaitez dans l’idéal que nous cessions aussi de consommer des œufs ou du lait. Pourquoi ?
Car cela cause aussi des souffrances aux animaux. Sur les œufs, on a vu que les poussins mâles sont broyés car considérés comme inutiles. Quant à l’industrie du lait, elle est liée à celle de la viande. On chipe le lait aux veaux, les mâles vont dans le circuit de la viande, les femelles sont destinées à renouveler le cheptel. Les agneaux de lait que l’on voit dans la vidéo que nous avons diffusée aujourd’hui sont ceux de brebis laitières. De façon générale, on asservit les animaux de leur naissance à leur mort, on les a déformés avec des croisements génétiques, on leur fait subir des mutilations, on adapte les animaux aux élevages et pas l’inverse. On coupe la queue des cochons, on coupe le bec des poules, les cornes des vaches… Dans le cas des canards à foie gras, on leur épointe le bec, on broie les canetons femelles.
Peut-on réellement éliminer toutes les protéines animales de notre alimentation, sans que cela ne provoque des carences alimentaires ?
Oui, bien sûr, à 100% ! Le discours commence d’ailleurs à changer sur ce sujet. Il suffit de changer ses habitudes alimentaires, d’utiliser davantage de légumineuses riches en protéines végétales, comme les lentilles, pois chiches, haricots blancs ou rouges. Sans oublier le tofu. Cela apporte la même quantité de protéines que les protéines animales.
La société ne reconnaît toujours pas qu’il n’y a pas besoin de tuer les animaux. On se voile la face, on n’ose pas aborder le débat, car cela provoque tout de suite une levée de boucliers, on nous dit qu’il s’agit de traditions, qu’on fait ça depuis la nuit des temps… Notre objectif est de soulever le débat autour de la place qu’on accorde aux animaux dans notre société. Ce qu’on dit, on le dit depuis longtemps. Quand on le dit, ça ne porte pas. Quand on le montre, si. A chacune de nos vidéos, les gens sont choqués et beaucoup changent leurs pratiques alimentaires. Mais il faut aussi une action ferme du gouvernement. Pas uniquement pour rassurer, mais pour réellement favoriser ces autres pratiques alimentaires, basées non plus sur les protéines animales, mais sur les protéines végétales.
Coralie Schaub
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Faire euthanasier un animal de compagnie
- le déni (refus d’accepter sa mort);
- la peine, la colère et la culpabilité (pourquoi est-ce arrivé? à qui la faute? je n’aurais pas dû le faire euthanasier…);
- la dépression (sentiment de vide; rien ne sera plus jamais pareil; comment vais-je vivre sans lui?);
- l’acceptation (retour au réel; prise de conscience qu’on a fait tout ce qu’il était possible de faire);
- le réinvestissement (la vie reprend le dessus).
Le meilleur conseil qu’on puisse donner à une personne en détresse, c’est qu’elle accepte ses émotions et se permette de vivre pleinement son deuil, affirme la médecin vétérinaire Michèle Lemay: « Trop souvent, l’entourage ne comprend pas le lien très étroit qui peut exister entre un maître et son animal. Dans le meilleur des cas, il y a un silence poli, mais parfois on entend des phrases du genre “voyons, ce n’était qu’un chien!”, “ce n’était qu’un chat” ou “va donc en chercher un autre!” Résultat, beaucoup de gens ont peur du jugement de leurs proches et se sentent honteux d’être tristes pour “un simple animal”. Ils n’osent pas exprimer leur peine, ce qui ralentit le processus de guérison. »
Vous avez du mal à surmonter votre chagrin ou un sentiment de culpabilité? Ne gardez pas vos émotions, partagez-les avec des proches qui ont connu votre ami à quatre pattes. Si cela est impossible, n’hésitez pas à demander de l’aide. Certains consultants en deuil animal organisent des réunions de groupe au cours desquelles les maîtres peuvent parler de leur petit compagnon pour se libérer de leur souffrance. Il existe aussi des livres qui traitent du deuil chez l’enfant et l’adulte. Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire.
>> À lire aussi: Chats et chiens, solutions à 5 comportements indésirables
Les personnes âgées plus affectées
« Toutes les conséquences de la mort d’un animal de compagnie semblent exacerbées chez les personnes âgées, explique le thérapeute comportementaliste français Pierre Jegou. En effet, l’animal est souvent le dernier compagnon sur qui sont reportés toute l’affection et le besoin de contact physique. Sa mort entraîne la perte d’un repère structurant de la vie quotidienne, puisque la plupart de leurs occupations étaient liées à sa présence (repas, courses, promenades, jeux, caresses, toilette, etc.). C’est également le partenaire social qui disparaît: l’animal était un moteur pour les sorties et le dialogue avec autrui, et son absence rend plus aigus les sentiments de solitude et d’ennui. Enfin, il emporte avec lui une grande partie des souvenirs du couple, car il était parfois le lien avec l’époux disparu auparavant. »
Comment en parler aux enfants?
Ne cachez jamais la vérité! résume Annie Ross, médecin vétérinaire. « Surtout, ne racontez pas à votre enfant que l’animal s’est échappé ou “qu’il nous a quittés”, car il pourrait croire que ce départ est de sa faute et attendre son retour.
Ne lui dites pas non plus qu’on va “l’endormir pour toujours”, parce qu’il risque ensuite d’avoir peur d’aller au lit, ou alors expliquez-lui qu’il y a une différence entre le sommeil et la mort. » Il faut être sans équivoque sur le fait qu’il ne reviendra pas, mais en ajoutant qu’il ne souffre plus et qu’il vit quelque part heureux avec ses amis, suggère la Dre Dominick Rathwell-Deault.
Après la mort de l’animal, encouragez votre enfant à écrire une histoire, un poème, à faire des dessins ou à fabriquer un album photo en mémoire de son compagnon. Il existe aussi des cimetières virtuels sur le Web, où il pourra mettre sa photo avec un court texte. Si vous avez un jardin, vous pouvez y ériger un petit « monument », par exemple une pierre avec des fleurs, même si l’animal n’est pas enterré là. Tout cela peut alléger la peine de l’enfant, qui aura quelque chose de concret pour se souvenir de l’ami disparu et ainsi mieux faire son deuil.
Voici quelques conseils d’Annie Ross pour aider votre enfant avant une euthanasie.
- Ne le « surprotégez » pas en le tenant éloigné du processus; voyez plutôt cela comme une forme d’apprentissage de la mort et du deuil, qui lui servira plus tard dans sa vie d’adulte.
- Exposez-lui les choses avec des mots simples, sans trop entrer dans les détails.
- Répondez aussi franchement que possible à ses questions.
- Dites-lui bien qu’il n’est pas responsable de ce qui arrive.
- Parlez-lui de l’intervention s’il le demande (l’animal sera d’abord endormi, puis son cœur cessera de battre sans qu’il s’en rende compte).
- Laissez-le dire adieu à sa façon à son petit compagnon (cette étape est très importante pour lui permettre de mieux vivre ce deuil).
- N’ayez pas peur ou honte de partager avec lui votre tristesse et votre peine, et encouragez-le lui aussi à exprimer ses émotions.
- Ne lui demandez pas de cesser de pleurer ou d’ »être raisonnable », laissez-le vivre son deuil.
Un grand nombre d’organismes ont à coeur le bien-être et la protection des animaux au Québec. Notre liste est donc loin d’être exhaustive.
Organisations professionnelles
Association canadienne des médecins vétérinaires
Association des médecins vétérinaires du Québec en pratique des petits animaux
Ordre des médecins vétérinaires du Québec
Associations de défense des animaux et regroupements ayant à coeur le bien-être des animaux
Anima-Québec
SPCA de l’Outaouais
SPCA de Montréal
SPCA Laurentides-Labelle
SPA de l’Estrie
SPA de Drummond
SPA d’Arthabaska
SPA de la Mauricie
SPCA de Rouyn-Noranda
SPA de Québec
SPCA de la Côte-Nord
Centres d’adoption d’animaux de compagnie du Québec
Fédération des sociétés canadiennes d’assistance aux animaux
Le refuge pour chats de Verdun
Réseau Secours Animal
Société pour la protection des animaux du Canada
Société québécoise pour la défense des animaux
L’Action Citoyenne Responsable des Animaux de Compagnie au Québec
Ressources utiles pour faire le deuil d’un animal de compagnie
Maman, où est Fido? (Centre vétérinaire Rive-Sud)
Vivre le deuil (Le refuge pour chats de Verdun)
Livres sur la mort destinés aux enfants
Livres pour expliquer la mort et le deuil aux enfants
Deuil animalier: guide de survie, France Carlos, Broquet, 2008
Accompagner son animal vieillissant: vivre son grand âge et surmonter son deuil, Martine Golay-Ramel, Éditions Jouvence, 2007
Quand l’animal s’en va… Gérer la perte de son animal de compagnie, Dre Marina von Allmen-Balmelli, Éditions Jouvence, 2007
En cas d’urgence
Centre vétérinaire DMV (Lachine, Blainville, Saint-Hubert)
Centre vétérinaire Rive-Sud (Brossard et Laval)
Centre hospitalier universitaire vétérinaire, Université de Montréal (Saint-Hyacinthe)
Centre vétérinaire Daubigny (Québec)
À noter: ce texte a initialement publié dans notre guide pratique « Animaux de compagnie » écrit par Rémi Maillard. Pour consulter la liste des guides que vous pouvez vous procurer, consultez notre boutique en ligne.
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Quel est ce virus mortel et foudroyant qui tue les lapins domestiques ?
Un mal terrible s’empare actuellement des lapins aussi bien sauvages que domestiques : le VHD2. Seule solution pour lutter contre lui : la vaccination.
Inoffensive pour l’Homme, la maladie hémorragique virale du lapin (VHD) est une maladie mortelle et très contagieuse pour les lagomorphes contre laquelle il n’existe pas de traitement. Apparue d’abord dans le nord de la France à la fin du XXe siècle, elle fait désormais des ravages dans le Sud… d’autant plus qu’une variante plus résistante encore – appelée VHD 2 – a fait son apparition depuis 2010.
Son temps d’incubation est très court – moins de 72h – et elle se caractérise par des éternuements, des hémorragies nasales, anales et buccales, des phases d’excitation, des spasmes… jusqu’à la mort de l’animal. Il est cependant possible qu’aucun symptôme ne se montre et que le poilu meurt soudainement à cause d’un problème de coagulation. Généralement, c’est à la suite d’une autopsie que l’on sait que son compagnon en a souffert.
Le vaccin, la meilleure des solutions
La seule issue possible après la contraction de ce mal est donc malheureusement la mort puisqu’il n’existe aujourd’hui aucun médicament capable de l’endiguer. Aussi soyez vigilant au bien-être de votre animal : bien que cela ait un coût, le vaccin est la seule solution qui puisse vous permettre de le garder longtemps auprès de vous.
Les précautions à prendre
Sachez que cette maladie se transmet par contact entre les animaux malades, par les déjections, par le biais de matériel contaminé ayant servi à un lapin décédé de ce virus… et « peut rester « actif » pendant au moins trois mois à l’air libre », a livré Nathalie Ribet, éleveuse d’animaux de basse-cour, également présidente de l’association EVA, au Var-matin.
Outre la vaccination, évitez donc de sortir de votre compagnon si vous habitez une zone touchée par ce virus ou que vous vous trouvez près d’un élevage de lapins ou que des lapins sauvages sont susceptibles de venir dans votre jardin. Par ailleurs, si vous leur donnez des légumes poussant chez vous, lavez-les biens avant de leur donner afin d’éliminer toutes traces de déjections.
A lire sur le même thème : Tous nos guides pour prendre bien soin de son lapin