Table des matières
- Faire piquer son chien ou l’euthanasier : pourquoi, quand, comment ?
- Comment se déroule une euthanasie
- Le prix d’une euthanasie
- Le tarif de l’euthanasie de mon chien
- Quand l’euthanasie est la seule solution
- Euthanasier son chien
- Faire euthanasier votre chien
- ICI Radio-Canada
- L’euthanasie du chien et du chat: comment ça se passe ?
- Comment se prend la décision ?
- Comment ça se passe ?
- Vous devez en voir beaucoup, ce n’est pas trop dur ?
Faire piquer son chien ou l’euthanasier : pourquoi, quand, comment ?
Les refuges
Malheureusement, il arrive que, dans les refuges, des chiens soient euthanasiés par manque de place ou de budget pour leurs besoins vitaux de base, à savoir les nourrir et les soigner, car ils ne trouvent pas de maître et que les refuges sont surpeuplés. C’est pourquoi nous ne vous conseillerons jamais assez d’adopter vos animaux en refuge plutôt qu’ailleurs, cela peut sauver des bêtes.
Comment se déroule une euthanasie
L’euthanasie est une procédure médicale encadrée, faite par des professionnels qui aiment les animaux, à savoir des vétérinaires, et qui procéderont donc à cet acte, avec beaucoup de respect pour l’animal.
Dans un premier temps, le chien sera placé sur une table d’opération, immobile. Si il est nerveux et qu’il s’agite trop, ce qui pourrait le faire souffrir d’autant plus ou perturber l’opération, un sédatif lui sera donné pour lui permettre de s’apaiser.
Le vétérinaire lui injectera ensuite une surdose d’anesthésique, et l’animal s’endormira petit à petit, sans douleurs.
Une dizaine de minutes après le vétérinaire ira contrôler l’état du chien à l’aide d’un stéthoscope, en écoutant si le cœur bat encore ou non.
Une fois le chien décédé, il sera enterré ou inhumé, en respectant les obligations légales.
Votre présence pendant l’euthanasie
Sachez que votre présence pendant l’opération n’est pas obligatoire. Elle peut en effet rassurer votre chien pendant son dernier voyage, mais si vous ne vous sentez pas de vivre ce moment très dur, rien ne vous y oblige.
Vous pouvez également si la clinique dispose des outils nécessaires, demander à ce que l’euthanasie soit faite par cathéter, le produit sera donc envoyé à distance par un tuyau, et cela pourra vous permettre d’être seul avec votre ami pour son dernier soupir.
Enfin, si vous le souhaitez, vous pouvez faire venir un vétérinaire à votre domicile.
Le prix d’une euthanasie
Une euthanasie représente un certain coût, selon le poids de l’animal. Comptez entre 30 et 100€ en moyenne pour une euthanasie, mais il faudra parfois ajouter le prix de la crémation, entre 50 et 150€.
Pensez à demander ces détails à votre vétérinaire avant l’acte, mieux vaut éviter de s’infliger une mauvaise surprise supplémentaire pendant votre deuil.
Enfin, sachez que certaines assurances proposent des formules qui prennent en charge les frais d’euthanasie et de crémation.
Le tarif de l’euthanasie de mon chien
Chez mon vétérinaire le tarif de l’euthanasie pour un chien est de 40 euros, pour un chat 30 euros. Pour 150 euros on peut assister à son incinération et repartir avec les cendres de son compagnon. Médiocre gain pour un geste si lourd à porter. Certes, c’est son métier mais je ne pense pas qu’on puisse s’y accoutumer et s’affranchir de tout ressentiment.
Je n’ai pas voulu qu’on brûle le corps de ma chienne. Je l’ai enterrée dans un grand parc privé, aux pieds des immenses tilleuls. Avant de refermer le draps sur elle, j’ai posé son collier sur son pauvre corps sans vie. Si, par malheur, on venait à déterrer ses ossements, on comprendrait qu’elle n’avait pas été un chien abandonné, que sa dépouille reposait ici par la volonté de maîtres qui l’avaient aimée. Et je suis repartie, le cœur déchiré de l’abandonner seule dans cette forêt.
Je l’avais trouvée dans une ferme équestre où mon cheval était en pension. Issue d’un croisement entre le Briard et le Bouvier des Flandres, elle avait la ligne d’une coureuse, le regard vif et intelligent, le caractère si doux qu’aucun reproche ne pouvait lui être fait. Sauf un. Elle portait à l’homme une confiance touchante mais comme elle vivait en toute liberté, elle chassait pour son propre compte. Cette mauvaise habitude lui valait une réputation à hauteur de celle de la bête du Gévaudan. Non seulement elle s’était attirée la haine des chasseurs, mais bien pire encore, celle de toute la commune parce que le mal lui avait pris d’égorger les moutons. Ainsi, sa tête était mise à prix. Mon père, qui était à cette époque le garde chasse de ce territoire, se plaignait souvent de cette mauvaise graine et de ses odieux crimes. Un soir, inévitablement, je l’ai ramenée chez moi. A partir de cet instant elle m’a suivie partout comme mon ombre, toujours en liberté, et le sang des moutons n’a plus coulé dans les près.
Tranquillement seize années ont passé imposant peu à peu la vieillesse perfide qui un jour fit du collier un accessoire indispensable. Un matin, je l’ai trouvée penaude en bas mes escaliers, le regard hagard, la tête inclinée sur le côté. Elle souffrait d’un AVC. Elle ne pouvait plus courir. Moi non plus. Nos vies ont changé. Pour lui éviter les obstacles de la rue, j’étais devenue une sorte de maître pour chien aveugle, tirant d’une main souple sur la laisse devant chaque poteau, chaque poubelle qu’elle ne voyait plus et où elle se heurtait maladroitement. Puis même le bruit de la porte qui s’ouvre ne la fit plus se lever. Je partais seule chercher mon pain. Plus personne ne m’attendait devant les magasins.
Au fil de ses affaiblissements, l’euthanasie s’est installée comme une évidence. Tout d’abord j’ai refusé de m’y plier, trop consciente de ma petitesse pour jouer le rôle d’un Dieu. Celui-ci étant réservé à la nature, je préférais attendre qu’elle fasse son œuvre. Mais devant sa douloureuse décadence, plus d’une fois j’ai pris la résolution de l’emmener chez le vétérinaire. J’ai regardé ma chienne comme on regarde un condamné à mort prendre son dernier repas, venir chercher ses dernières caresses en pensant que demain viendrait sa dernière aurore. Terrassée par l’idée de commettre la pire des lâchetés, de trahir mon amie en lui prenant la vie, je n’ai pas réussi. Plus d’une fois j’ai manqué de courage. J’ai remis la sentence à plus tard.
Fatalement, un matin j’ai fini par me résigner. Je l’ai emmenée dans cet endroit qui lui faisait si peur. Cette fois-ci, elle avait raison de trembler mais elle n’a pas résisté. Toi, ma plus fidèle amie couchée sur la table glaciale du vétérinaire, ta tête tendrement abandonnée entre mes mains, confiante jusqu’au dernier instant, as-tu compris la raison de ma trahison, que ton exécution était pour ton bien ? Ceux qui pensent que l’animal n’a pas conscience de la mort qui l’attend n’ont jamais eu à supporter l’expression de son dernier regard.
Alors, c’était donc ça la fin de notre histoire ! Tout cet amour qu’elle m’avait donné je le couronnais par sa mise à mort et tout ce pouvoir qu’on croit détenir s’effondre misérablement devant la plus élémentaire des lois de la nature.
S’autoriser l’euthanasie de son animal, c’est régler ce conflit intérieur qui se situe dans la juste mesure de sa souffrance pour fixer un seuil au-delà duquel une mort douce s’impose face à un état que l’on juge insupportable pour son chien. C’est un point de convergence de l’amour et de la raison.
Je ne parlerai pas de ces fainéants de la vie, ceux qui reculent devant la moindre difficulté et qui renoncent à leur chien comme ils se lassent d’un vieil d’un objet. Ceux-là sont les plus à plaindre parce qu’on ne peut pas tricher avec sa conscience. Un vieux chien devient vite gênant. Parfois incontinent, il finit par dégager une mauvaise odeur et demande toujours plus de patience. Mais il ne se plaint jamais. La décision ne tient qu’au jugement de son maître et quoi qu’il en soit, on finit toujours par se retrouver face à ses actes.
Il m’aura fallu quatre années de deuil mêlé de culpabilité avant de me pardonner ce geste et peut être aussi, d’admettre qu’une autre histoire pouvait encore se jouer, que ma vie de maîtresse n’était pas terminée. Je m’étais persuadée que j’avais enterré avec elle la relation de l’homme et du chien. Elle restait figée dans le passé, impossible à faire renaître.
En adoptant un autre chien je n’y croyais pas vraiment. Je n’en attendais rien. Je voulais juste faire une bonne action, donner à un pauvre malheureux une agréable retraite. Je l’ai trouvé au refuge, maigre et assoiffé d’humanité et dans son regard suppliant, la force de tout recommencer.
Un jour viendra où ses yeux verront un peu moins bien, où son nez mettra un peu plus longtemps à retrouver ma piste, où ses os douloureux ne lui permettront plus de sauter aussi lestement. Il me faudra alors ralentir mon allure, écourter mes balades et ne plus sortir par mauvais temps. Je serai pour mon chien, comme ces gens qui craignent la pluie et se préoccupent constamment de la météo.
Peu à peu, le poids des années endormira ses journées. Il ne me restera plus que le temps de quelques caresses qu’il viendra chercher avec grand peine, et d’un pas vacillant, son affection vaincue par la souffrance, il retournera lentement se coucher.
Impuissante devant sa vieillesse, je finirai par prier que la mort vienne l’emporter dans la nuit, doucement dans son sommeil.
Mais au matin, j’aurai le cœur léger de sentir encore son pelage chaud dans mes mains. Car au fond de moi, si la vie veut bien me faire ce cadeau, j’aimerais qu’elle quitte le corps de mon chien quand il sera dans mes bras. Qu’il sente jusqu’à la dernière seconde combien je l’ai aimé.
Quand l’euthanasie est la seule solution
L’euthanasie n’est pas une solution souhaitable, car la SPA favorise prioritairement l’adoption, mais peut demeurer la seule alternative dans certains cas. Ce service est notamment offert pour abréger les souffrances d’animaux âgés, sévèrement blessés ou malades. Il est disponible du lundi 10 h au vendredi 13 h. Vous devez vous présenter avant 13 h si vous désirez limiter le temps de séjour de votre animal à la SPA. Si vous devez venir porter votre animal en dehors de ces périodes, des frais de pension vont s’ajouter aux frais d’euthanasie.
Détails importants
- Si vous désirez assister à l’euthanasie ou récupérer le corps ou les cendres de votre animal, veuillez recourir aux services d’une clinique vétérinaire.
- Si vous n’êtes pas le propriétaire de l’animal en question, vous devez vous présenter au comptoir avec une procuration écrite déclarant que le propriétaire de l’animal vous autorise à venir pour l’animal pour euthanasie. Vous pouvez utiliser la procuration créée par la SPA.
- Les frais incluent l’incinération de groupe.
- Vous devez présenter une pièce d’identité avec photo et adresse pour venir porter votre animal. Ce règlement sert à dégager la SPA de problèmes judiciaires qui pourraient être rencontrés quant à l’abandon d’un animal (par exemple : quelqu’un ment sur le fait qu’il est propriétaire de l’animal et que le propriétaire réel se manifeste).
Les frais demandés sont concurrentiels et non taxables puisque la SPA est une organisation à but non lucratif. Vous sauvez donc automatiquement plus de 15%. Pour obtenir plus d’informations ou les tarifs, contactez directement la SPA de Québec pendant les heures d’ouverture.
Euthanasier son chien
Faire euthanasier votre chien
La pensée de faire euthanasier un chien est déchirante et peut même paraître inconcevable, mais on peut être amené à y songer en cas de détérioration grave de la qualité de vie de notre compagnon à quatre pattes, ou si celui-ci présente un comportement très dangereux.
La décision de faire euthanasier un chien est toujours difficile à prendre. Elle extrêmement personnelle. Sauf en cas d’urgence grave, telle qu’une plaie impossible à soigner ou une maladie incurable, vous avez certainement un peu de temps pour réfléchir aux solutions qui s’offrent à vous et pour en parler avec votre famille et vos amis. Au final, la décision vous appartient. Efforcez-vous cependant de prendre votre décision en tenant compte de l’intérêt de l’animal.
Si vous devez vous résoudre au pire, la procédure en elle-même est rapide et, plus important encore, absolument indolore. Le vétérinaire administre à votre chien une surdose déterminée d’anesthésique et le laisse sombrer dans un sommeil profond dont il ne se réveillera pas. Votre chien ne ressentira pas le moindre inconfort.
Il est tout à fait normal de passer par une période de deuil. Il se peut même que vous deviez prendre quelques jours de congé. Le deuil constitue une réaction normale et saine à la perte d’un membre de la famille, ce qu’est votre chien. En revanche, n’oubliez pas que vous avez pu accomplir une dernière bonne action à son égard en le faisant euthanasier, car cela lui a permis de connaître une mort douce et digne.
ICI Radio-Canada
» Si un enfant se retrouve dans une situation où les parents ne peuvent plus s’en occuper, parce qu’ils ont des problèmes financiers ou des problèmes de santé mentale par exemple, le gouvernement s’en mêle et l’État soutient l’enfant « , dit-elle.
» Pourquoi ne serait-ce pas la même chose pour les animaux vulnérables, ça me dépasse « , ajoute Camille Labchuk.
Euthanasier sur demande
Mary-Clare McLaren, gestionnaire à la clinique Carnegy Animal Hospital à Halifax, affirme qu’il y a plusieurs raisons qui poussent un propriétaire à faire euthanasier son animal.
» Malheureusement, ça peut être des problèmes financiers, ça peut être l’âge, ça peut être un déménagement. Il y a une foule de raisons « , dit-elle.
La clinique ne pose pas de questions lorsqu’un propriétaire demande à ce qu’on euthanasie son animal de compagnie.
» Nous recevons beaucoup d’appels de gens qui ne sont pas nos clients et qui sont en larmes parce que le service leur a été refusé ailleurs. Nous pensons que la décision leur appartient « , explique Mary-Clare McLaren.
Certaines cliniques vétérinaires encouragent plutôt leurs employés à adopter les animaux en danger, comme celles rassemblées sous le groupe Halifax Veterinary Hospital. Elles comptent en tout une quarantaine d’employés.
Cependant, le directeur du groupe, Paul Kendall, explique qu’il est parfois nécessaire d’euthanasier un animal si on juge que ce dernier risque de mourir dans des conditions inhumaines.
L’euthanasie du chien et du chat: comment ça se passe ?
Retrouvez ici le podcast de l’émission du 30 janvier 2019.
https://www.vetdom.com/narbonne/wp-content/uploads/2019/01/Vetdom-Leuthanasie-comment-ça-se-passe.mp3
Aujourd’hui, on aborde un sujet délicat mais pour autant un sujet régulier en médecine vétérinaire, puisque, contrairement à la médecine humaine, l’euthanasie active est possible. On entend par euthanasie active, le fait de donner intentionnellement la mort, en l’occurence ici, par injection d’un produit létal.
Comment se prend la décision ?
La décision appartient toujours au propriétaire de l’animal. Pour autant, ça ne se décide pas comme ça. Dans les faits, c’est plutôt l’accord entre le propriétaire d’un côté et le vétérinaire traitant de l’autre. Il y a des cas évidents de souffrance aiguë, où, sans être plus facile, la décision d’euthanasie s’impose. Si on ne le fait, pas, l’animal meurt dans l’heure qui suit. Il y a d’autres cas plus complexes, sur des maladies chroniques comme certains cancers où la décision peut être vraiment culpabilisante. Car dans ces cas là, l’animal a plus d’un jour à vivre. En clair, si on ne le fait pas le jour J, alors il est bien avec nous le lendemain. Pour autant, ce sont des décisions qui peuvent être prises par les propriétaires quand il n’y plus d’espoir. Dans ma pratique, par exemple, j’ai l’habitude de dire, sur ces cancers en phase terminale, que si l’animal arrête de manger, ça peut être le moment de prendre la décision.
Comment ça se passe ?
Une fois que tout le monde est d’accord et que la décision est prise, il y a d’abord une phase administrative. Le propriétaire va signer une demande d’euthanasie. Se pose aussi la question du devenir du corps après. On l’a déjà évoqué dans la Minute Vétérinaire, il y a l’enterrement chez soi, les cimetières animaliers et l’incinération avec ou non retour des cendres. Dans tous les cas, il faudra remplir un certain nombre de papiers. Tout cela est fait avant l’euthanasie elle même. Ensuite ça se passe toujours en 2 temps: d’abord une anesthésie générale, si bien que le chien ne sent rien de plus, rien de moins que s’il viendrait pour une chirurgie de routine. Et comme on sait que c’est pour faire partir l’animal, on n’hésite généralement pas à surcharger l’anesthésie de façon à ce que l’animal tombe dans un très profond sommeil. Puis on injecte enfin le produit euthanasique qui va provoque en quelques secondes l’arrêt du coeur.
Vous devez en voir beaucoup, ce n’est pas trop dur ?
On se blinde. Si on commence à penser, il y a de quoi effectivement faire une sacré déprime. C’est la démarche professionnelle qui l’emporte. Mais je reconnais que sur certaines euthanasies, il n’est pas rare d’avoir la gorge serrée.