Table des matières
- Mon chat a des convulsions
- Causes d’une crise de convulsions chez le chat
- Que faire si mon chat a des convulsions ?
- Certains bruits déclencheraient des crises d’épilepsie chez les chats âgés
- Epilepsie du chat : les symptômes
- Epilepsie du chat : causes
- Epilepsie du chat : diagnostic
- Epilepsie du chat : traitement
- Qu’est-ce que l’épilepsie chez le chat ?
- Quelles sont les causes possibles de l’épilepsie chez le chat ?
- Quels sont les signes de l’épilepsie chez le chat ?
- Qu’est-ce que le mal épileptique ?
- Épilepsie chez le chat
- Épilepsie chez le chat : causes
- Symptômes de l’épilepsie féline
- Diagnostic de l’épilepsie chez le chat
- Épilepsie chez le chat : traitement
- Comment reconnaître une crise convulsive et que faire ?
- Les causes des crises convulsives chez le chat et le diagnostic
- En quoi consiste le traitement ?
- Les trois phases d’une crise d’épilepsie
- Les différents types de crise d’épilepsie
- Crise de convulsion sur chien et chat, comment agir ?
- Découvrez notre formation en ligne animée par un vétérinaire
- Qu’est-ce qu’une crise de convulsion chez l’animal ?
- Les signes d’une crise convulsive sur un animal
- La conduite à tenir en tant que secouriste
- La crise d’épilepsie du chat
- Qu’est-ce qu’une crise d’épilepsie ?
- Comment se manifeste-t-elle ?
- Quelles sont les origines ?
- Le diagnostic
- Le traitement à apporter
- À ne pas confondre avec d’autres maladies
- En résumé
- Symptômes – Les crises d’épilepsie et les convulsions
- 1. Pas de panique !
- 2. Eloigner les meubles et objets
- 3. Eteindre les lumières, couper le son de vos appareils
- 4. Laisser le chien seul (sans stimulation par d’autres animaux ou des enfants)
- 5. Bien surveiller le chien
- 6. Consulter le vétérinaire et éventuellement mettre en place un traitement :
- Conseil N°1
Mon chat a des convulsions
Les crises convulsives chez le chat peuvent avoir trois raisons principales. Elles doivent être suivies d’une visite chez le vétérinaire mais ne tentez rien pendant la crise.
Une crise de convulsion est toujours impressionnante. Toutefois, votre chat peut rarement mourir d’une crise même si sa vie reste en danger. Il s’agit de rester calme et de lui faire passer une visite complète chez votre vétérinaire pour déterminer la cause des convulsions.
Causes d’une crise de convulsions chez le chat
Qu’est-ce qu’une crise de convulsions ?
La crise de convulsions est engendrée par une décharge électrique dans le cerveau. Tous les muscles de votre chat vont se contracter en même temps. Il peut y avoir perte de connaissance, votre chat a des mouvements de pédalage, des contractions toniques. Il peut miauler, saliver, uriner… La crise peut durer de quelques secondes à plusieurs minutes. Lorsqu’il se réveille, votre chat va rester hébété plus ou moins longtemps. Il y a trois principales origines aux crises de convulsions.
Une lésion cérébrale
Les convulsions peuvent être engendrées par une lésion cérébrale. Un élément du cerveau est abîmé par un traumatisme crânien, une hémorragie, un vaisseau bouché. Cette lésion peut être causée par une inflammation ou une malformation. On parle d’épilepsie structurale. Votre chat tombe, se cogne, peut avoir un côté affaibli.
Une anomalie sanguine
Les convulsions peuvent être causées par une anomalie sanguine, une anomalie métabolique, qui trouble le bon fonctionnement du cerveau. Il peut s’agir d’une hypoglycémie, d’un mauvais fonctionnement du foie, d’un produit toxique… On parle d’épilepsie réactive. Votre chat a une baisse de forme, il perd du poids, a une soif exagérée.
Une autre origine
Lorsqu’il n’y a ni lésion cérébrale ni problème sanguin, le seuil d’excitabilité du cerveau peut être anormalement bas. C’est une épilepsie primaire détectée lorsque les autres causes ont été écartées. Attention, le chat a pu aussi avaler une substance toxique le faisant convulser ; le traitement sera alors adapté à cette cause.
Que faire si mon chat a des convulsions ?
Une crise de convulsions est toujours impressionnante. Vous devez garder votre calme. Il ne faut pas stimuler votre chat donc ne l’appelez pas, ne le touchez pas, ne le secouez pas. Une intervention de votre part risquerait de prolonger la crise. Contentez-vous de surveiller et d’ôter les objets ou les meubles contre lesquels votre chat pourrait se blesser. Il n’est pas nécessaire de sortir sa langue ! Un chat ne peut s’étouffer en l’avalant. Vous risqueriez de vous faire mordre ou griffer. Pendant et après la crise, laissez votre chat au calme. Il est possible qu’il ne vous reconnaisse pas immédiatement et soit agressif. Cet état peut durer quelques minutes ou plusieurs heures. Dans tous les cas, une consultation s’impose. Si la crise se poursuit ou si plusieurs se succèdent, cela devient une urgence et votre chat devra être mis sous anticonvulsifs en intraveineuse.
Puis-je donner quelque chose à mon chat lors des convulsions ?
N’intervenez pas sauf pour emporter votre chat chez le vétérinaire en respectant les mesures de sécurité du transport. Si votre chat a déjà eu des convulsions, votre vétérinaire peut prescrire un anticonvulsif en intrarectal pour éviter une seconde crise.
Dr Elisabeth Tané, vétérinaire.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Créé le 21 août 2015
Bien que les crises convulsives généralisées soient très impressionnantes et souvent violentes chez le chat épileptique, elles s’accompagnent dans la grande majorité des cas d’une perte de conscience. Ainsi, au cours de la crise l’animal ne ressent donc aucune douleur.
Mais avec des convulsions pouvant l’amener à être projeté, le chat en crise d’épilepsie peut se cogner ou se blesser contre un objet ou les murs de la maison. Il est donc important de sécuriser le lieu où se déroule la crise (cf. Que faire en cas de crise ?). De plus, juste avant et peu après la crise d’épilepsie, il est fréquent que les propriétaires décrivent une modification du comportement de leur chat. Cela peut être de la prostration, de l’excitation, une recherche de contact ou d’isolement, de la désorientation. Ces changements de comportement sont l’expression d’un certain mal-être. Il faut être conscient que ces crises sont source de fatigue et de courbatures pour le chat épileptique, et qu’il peut parfois avoir besoin d’un temps assez long pour récupérer complètement de la crise.
L’utilisation d’un traitement chez le chat épileptique permet de réduire l’intensité, le nombre et la durée des crises, voire de les faire disparaître. Les risques et conséquences de ces manifestations épileptiformes sont ainsi minimisés, dans le but d’améliorer le bien-être de l’animal.
Certains bruits déclencheraient des crises d’épilepsie chez les chats âgés
CRISE. Le clic de la souris d’ordinateur, le frottement du sachet plastique, le claquement de langue… des bruits a priori anodins mais qui peuvent se révéler dangereux pour le chat. Des chercheurs anglais ont identifié pour la première fois les caractéristiques d’un nouveau syndrome félin, ressemblant à une crise d’épilepsie, appelé Felin audiogenic reflex seizures (FARS). Les résultats de leurs travaux, publiés le 27 avril 2015 dans la revue Journal of Feline Medicine and Surgery, démontrent que certains bruits de la vie quotidienne seraient l’élément déclencheur de ces crises chez les chats âgés.
Les chats âgés sont les plus touchés
Les chercheurs ont envoyé des questionnaires à des maîtres dont les animaux présentaient des symptômes similaires à ce syndrome, après confirmation d’un vétérinaire. Ainsi, quelques 96 chats, appartenant à des races différentes (et respectant la parité) ont ainsi participé à l’étude. Malgré tout, il y avait une surreprésentation du chat birman (Felis silvestris catus) – 30% des chats étudiés – laissant supposer une fragilité de la race à cette maladie. En outre, la moyenne d’âge des félins était autour de 15 ans – un chat vit entre 12 et 18 ans -, preuve que cette maladie touche en premier lieu les chats âgés.
RAIDEUR. Durant une crise, la majorité des chats ont un raidissement général du corps, accompagné d’une perte de conscience et d’une salivation abondante. La crise passée, ils sont souvent énervés et manquent de coordination dans leurs mouvements. Ces crises, assez violentes, ont généralement lieu tous les 3 à 6 mois. Mais ils peuvent aussi faire des crises sans perte de conscience, caractérisées par des contractions musculaires répétitives, souvent bilatérales qui démarrent au niveau de la tête et du cou. Ces dernières, moins violentes, apparaissent plus régulièrement, pouvant aller jusqu’à 20 par jour ! Chaque crise ne dure pas plus de 5 minutes.
Le papier d’aluminium : ennemi public n°1
Ce syndrome FARS serait déclenché par des bruits provenant d’objets de notre quotidien : papier d’aluminium, une cuillère en métal tapant contre un bol, les clics de la souris d’ordinateur, le réveil matin ou bien encore notre claquement de langue… C’est un vrai casse-tête pour les propriétaires de les bannir de la vie courante ! Mais surtout, il est très difficile de les identifier. En effet, chaque son ne déclenche pas toujours une crise et la sévérité de celle-ci dépend en plus de l’amplitude du bruit.
Selon l’étude, cette fragilité au bruit serait due à l’ouïe du chat sensible aux ultrasons. Une spécificité qui lui fournirait un avantage sur ses proies naturelles – souris et rats – communiquant à cette fréquence. En outre, cette étude souffre d’un paradoxe : 50% des chats de l’étude seraient sourds ou malentendants ! Deux hypothèses ont été avancées par les chercheurs pour justifier ce résultat. Cela pourrait être un symptôme supplémentaire de cette maladie. Mais cela pourrait également être une surdité limitée – causée par une perte d’audition due à l’âge ou une exposition à des sons forts – touchant la portion médiane de la cochlée et non pas la zone réceptrice aux ultrasons. C’est pourquoi les chercheurs souhaitent poursuivre cette étude au niveau génétique afin de confirmer certaines hypothèses avancées.
Tout comme les humains, les chats peuvent être sujets à l’épilepsie. Moins fréquente que chez le chien, elle est toutefois à prendre au sérieux dans la mesure où elle peut être un symptôme de quelque chose de grave.
D’origine physiologique ou idiopathique, l’épilepsie du chat se caractérise par une série de crises convulsives qui peuvent être impressionnantes.
Mais alors comment expliquer ces convulsions répétées ? Quels en sont les symptômes ? Et comment les traiter efficacement ? Toutes nos réponses ici.
Epilepsie du chat : les symptômes
L’épilepsie chez le chat se caractérise par trois phases bien distinctes :
- l’aura épileptique : c’est lorsque votre chat se met à agir bizarrement, à faire des choses soudaines et inhabituelles. Lors de cette phase, il peut sembler perdu, aux aguets, voire « crier ».
- la décharge électrique : c’est l’élément déclencheur de la crise. Le corps de votre chat se raidit, et celui-ci tombe et perd connaissance. On remarque alors qu’il bave et/ou qu’il urine involontairement. C’est à ce moment qu’il fait des mouvements incontrôlés et répétés.
- la phase de récupération : votre chat reprend alors connaissance. Petit à petit, tout va revenir à la normal. Mais il se sent encore perdu, désorienté, sous le choc.
Attention ! Il ne faut jamais essayer de manipuler un chat en pleine crise d’épilepsie, cela pourrait être dangereux pour sa santé. Évitez simplement qu’il ne se fasse mal en éloignant les objets, tables et autres de sa portée.
Contrairement aux humains, un chat en crise ne risque pas d’avaler sa langue. Ne tentez donc pas d’introduire vos doigts dans sa bouche car vous risqueriez de vous faire mordre.
Epilepsie du chat : causes
Les chats peuvent être atteints de crises d’épilepsie pour trois raisons différentes :
- épilepsie primaire : elle est de nature idiopathique, c’est-à-dire que ses origines sont inconnues et que les crises surviennent sans raison. Dans ces cas-là, on ne détecte pas de problème, ni de lésions au niveau des organes.
- épilepsie secondaire : dans ce cas-là, le cerveau du chat est atteint. On observe soit qu’un vaisseau sanguin est bouché, ou à l’inverse, qu’il a une hémorragie cérébrale. Le chat peut alors être atteint d’encéphalite.
- épilepsie réactionnelle : ici, le problème se situe au niveau du métabolisme du chat. On remarque alors soit qu’un organe important est atteint (comme le foie), soit que l’animal a un problème sanguin, ou qu’il est intoxiqué.
Source : Catedog
Epilepsie du chat : diagnostic
Si vous constatez que votre chat est sujet à des crises d’épilepsie, attendez que la crise soit passée puis conduisez-le d’urgence chez un vétérinaire. Celui-ci pratiquera un examen complet de votre chat et vous posera des questions sur la fréquence des convulsions.
Il effectuera également des analyses sanguines, des tests urinaires, rénaux et hépatiques.
Dans certains cas, il pourra également pratiquer des examens de type scanner ou IRM afin de déterminer si les crises d’épilepsie sont d’origine physiologique ou idiopathique.
Epilepsie du chat : traitement
Dans tous les cas, votre vétérinaire vous proposera un traitement anti-convulsant. Celui-ci peut être donné à vie si les crises sont de nature idiopathique, c’est-à-dire qu’elles sont d’origine inconnue.
En revanche, si la cause des crises a été trouvée au cours de l’examen, le traitement apporté sera ciblé sur la/les zone(s) touchée(s) (lésion cérébrale par exemple).
Qu’est-ce que l’épilepsie chez le chat ?
Quelles sont les causes possibles de l’épilepsie chez le chat ?
Soit la cause reste inconnue. On parle alors d’épilepsie primaire. C’est-à-dire qu’aucun organe n’est touché. Dans ce cas, la maladie est plus difficile à soigner ; le vétérinaire prescrit un traitement contre les convulsions. Soit l’origine du trouble vient du cerveau. On observe alors une lésion dans cet organe. On parle d’épilepsie secondaire.
Enfin, on parle d’épilepsie réactionnelle lorsque le problème prend source dans le métabolisme. Cela signifie que le chat s’est intoxiqué, par exemple. Ou alors cela signifie qu’un de ses organes, autre que le cerveau, est abîmé.
Quels sont les signes de l’épilepsie chez le chat ?
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Avant la crise : la phase d’aura
En premier lieu, votre chat se comporte anormalement : il s’agit de la phase d’aura. Votre chat est anxieux, car il sent la crise d’épilepsie pointer son nez. Son agitation peut durer quelques heures ou quelques jours. Inquiet, le chat cherche le contact de ses maîtres pour se rassurer ou au contraire s’isole. Mais en général, cette phase passe inaperçue.
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La crise ou l’ictus
Cette seconde phase correspond à la crise proprement dite, c’est-à-dire à la décharge électrique dans le cerveau. Cette phase ne dure qu’entre une et cinq minutes, mais est très violente. Le corps du chat se raidit. Votre compagnon perd connaissance, bave, urine sans s’en rendre compte.
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Après la crise : la phase de récupération
Encore sous le choc, le chat reprend connaissance. Désorienté, épuisé, il récupère peu à peu ses esprits et sa forme physique. Votre chat peut montrer des signes d’agressivité. Il connaît dans tous les cas des difficultés pour marcher et perd l’équilibre. Votre compagnon à poils s’alimente et s’abreuve afin de retrouver des forces.
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Les crises partielles
Dans ce cas, il n’y a qu’une zone du cerveau touchée. Ces types de crises correspondent aux crises dites idiopathiques, c’est-à-dire n’ayant aucune cause connue. Elles s’expriment souvent par des courses folles du chat dans la maison. Mais ici, il ne s’agit pas d’un jeu ou d’une bonne humeur ! Ces types de crises peuvent être simples ou complexes, selon le degré de perte de conscience.
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Les crises généralisées
Ici c’est l’ensemble du cerveau qui est touché. L’ensemble du corps s’exprime de manière étrange. L’animal tombe sur le côté, perd totalement conscience et ses muscles se contractent. On assiste à des convulsions impressionnantes. Le chat se met à pédaler dans le vide, couché sur le dos. Ses mâchoires claquent. Il respire par à-coups. C’est le » grand mal « . Le chat risque de mordre sa langue. Mais il est préférable de ne pas le toucher pour ne pas se faire mordre. Dans ces crises généralisées à l’ensemble du corps, on assiste aussi à des crises dites de » petit mal « . Dans cette situation, l’animal vit simplement quelques absences. Il peut s’arrêter de marcher ou courir brusquement, ou perdre sa vigilance un instant. Il revient à lui-même en quelques secondes.
Qu’est-ce que le mal épileptique ?
La crise d’épilepsie chez le chat revêt différentes formes. La plus impressionnante est la crise généralisée dite de grand mal. Parfois, les crises sont espacées dans le temps. On n’en compte qu’une seule maximum par jour. Ou au contraire, elles se regroupent dans la même journée. Si les crises se succèdent pendant plus de 20 minutes, on parle de mal épileptique. Dans ce dernier cas, envoyez votre chat chez le vétérinaire en urgence
Tous les cas d’épilepsie doivent être traités en collaboration avec un vétérinaire pas seulement pour le diagnostique mais aussi afin de suivre l’état de l’animal. En effet chaque animal souffrant d’épilepsie l’aura à un grade différent de sévérité et aura donc besoin d’un traitement adapté que seul le vétérinaire peut prescrire.
Les comprimés Scullcap & Valeriane du laboratoire Dorwest Herbs, sont reconnus par les vétérinaires Britanniques pour le traitement de l’épilepsie et sont généralement utilisés en conjonction avec un traitement anti-spasmodique courant. En combinant les deux les vétérinaires ont remarqué qu’il est généralement possible de diminuer les doses de médicaments tout en contrôlant bien la situation. Ceci permet de diminuer les effets secondaires souvent associés avec les traitements usuels.
L’administration de Scullcap & Valeriane dans la ration journalière permet généralement d’espacer, de diminuer les crises et peut être donné sans effet néfaste. La Valeriane en gouttes administrée dès les premiers symptômes d’une crise imminente diminue l’intensité de la crise et permet une récupération plus rapide.
Épilepsie chez le chat
Les chats peuvent être atteints par des pathologies aux symptômes impressionnants. Issues d’atteintes neurologiques, de problèmes physiologiques ou même d’origine inconnue, faisons le point sur les crises convulsives félines : l’épilepsie chez le chat !
Épilepsie chez le chat : causes
L’épilepsie, prise au sens large du terme, correspond à la répétition de crises convulsives.
L’épilepsie chez le chat ne correspond pas exactement à l’épilepsie qui touche les humains, mais elle se caractérise aussi par des crises de convulsion très impressionnantes.
Chez le chat, les crises de convulsions peuvent avoir des causes variées :
- Épilepsie primaire : appelée aussi épilepsie idiopathique, correspond à une épilepsie aux origines non connues, il n’y a pas de problème particulier détecté, pas de lésion d’un organe et les crises surviennent sans raison apparente.
- Épilepsie secondaire : là, le cerveau du chat est atteint, il est lésé à cause d’un vaisseau sanguin bouché ou au contraire à cause d’une hémorragie cérébrale. Le chat peut aussi être atteint d’encéphalite (on parle d’encéphalite structurale lorsqu’il y a un problème physique au cerveau).
- Épilepsie réactionnelle : dans ce cas, le problème se situe au niveau du métabolisme du chat, un organe important dysfonctionne (le foie par exemple), le chat peut avoir un problème sanguin ou encore s’être intoxiqué, ce qui entraîne les crises.
Crise d’épilepsie
Article
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Symptômes de l’épilepsie féline
On peut remarquer trois phases lors d’une crise convulsive :
- L’aura épileptique : le chat fait des choses bizarres et soudaines, a un » coup de folie « , semble perdu, crie ;
- La décharge électrique : c’est elle qui provoque la crise en elle-même, le chat tombe en convulsion, son corps se raidit et il perd connaissance momentanément. Il bave énormément, urine sans le vouloir et a des mouvements totalement incontrôlés. Ces crises sont très impressionnantes ;
- La phase de récupération : le chat reprend connaissance mais il est encore sous le choc, désorienté, il peut être prostré, mais va retrouver ses sens petit à petit, le calme revient.
Attention, il ne faut jamais manipuler un chat en pleine crise de convulsion ! Vous devez juste éviter qu’il se fasse mal, donc prenez soin d’écarter de lui tout objet sur lequel il pourrait se cogner, vous pouvez disposer des coussins autour de lui, mais c’est tout, n’en faites pas plus.
Il ne risque pas d’avaler sa langue, par contre si vous vous aventurez à mettre un doigt dans sa gueule, vous vous ferez mordre extrêmement fort.
Chat hyperactif
Article
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Diagnostic de l’épilepsie chez le chat
Le vétérinaire procédera à un examen le plus complet possible, il vous posera beaucoup de questions sur votre chat pour connaître le nombre de crises par an/mois/semaine, il fera des analyses pour établir un bilan sanguin, urinaire, rénal, hépatique (il contrôle ainsi l’état de fonctionnement des organes vitaux et de l’organisme du chat).
Épilepsie chez le chat : traitement
De façon générale, le vétérinaire prescrit un traitement anti-convulsivant, qui peut être donné à vie dans le cas des épilepsies idiopathiques (sans cause précise connue).
Par contre, si la cause est connue ou décelée lors de l’examen, le traitement donné sera précisément adapté au problème (lésion au cerveau, au foie, dysfonctionnement de l’organisme du chat).
Calmant pour chat
Article
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On parle ici d’épilepsie au sens large du terme (série de crises convulsives répétées) et non de l’épilepsie essentielle, que certains auteurs considèrent même comme inexistante chez le chat. Les crises convulsives sont plus fréquentes chez le chien que chez le chat, toutefois le chat peut présenter des crises convulsives pour diverses raisons. Il s’agit d’un symptôme qui met en évidence que quelque chose fonctionne mal. Voici les réponses à toutes vos questions sur ce symptôme très impressionnant et tout ce que vous devez savoir à ce sujet.
Comment reconnaître une crise convulsive et que faire ?
Lors d’une crise convulsive complète, le chat perd connaissance (il est aréactif à ce qui l’entoure), tombe sur le côté et présente des contractions toniques et des mouvements de pédalage de ses membres : c’est ce que l’on appelle les convulsions, la phase d’ictus. Il peut baver, miauler, grogner, uriner sous lui, c’est souvent un épisode très impressionnant.
Avant cette phase de convulsions il y a une phase dite » d’aura » durant laquelle le chat peut présenter des troubles locomoteurs ou des troubles du comportement (il agit bizarrement).
Après la phase de convulsions, il y a souvent une phase post-ictale pendant laquelle le chat récupère, il est fatigué, peut agir encore bizarrement, avoir du mal à se déplacer, se jeter sur la nourriture, etc…
Il existe également ce que l’on appelle des crises convulsives partielles, dans ce cas il n’y a pas de perte de conscience, ces crises sont difficiles à reconnaître. Il peut par exemple s’agir d’un chat qui salive énormément, qui a les yeux en mydriase (pupille dilatée au repos) ou qui effectue un mouvement anormal répété d’une patte.
Si votre chat présente des convulsions, il n’y a pas grand-chose que vous pouvez faire pendant la crise, surtout restez calme, ne faites pas de bruit autour de lui, éventuellement éteignez la lumière. Surtout ne cherchez pas à lui ouvrir la gueule ou à lui attraper la langue, ne vous inquiétez pas il ne risque pas de s’étouffer, par contre vous risqueriez de vous faire mordre très fort, car durant la phase ictale, le chat ne contrôle pas ses mouvements ni la force de sa mâchoire.
Après la crise prenez rapidement contact avec votre vétérinaire traitant afin qu’il examine votre chat et recherche la cause de ces crises. Votre chat ne risque pas de mourir d’une crise, par contre sa vie est en danger s’il en fait beaucoup en très peu de temps.
Pour en savoir plus sur l’épilepsie du chat, consultez le site Mon animal épileptique
Les causes des crises convulsives chez le chat et le diagnostic
Un animal peut convulser pour plusieurs raisons :
- Il peut avoir une lésion cérébrale : due à un traumatisme, un accident vasculaire, une malformation, une inflammation (méningite, encéphalite d’origine infectieuse, parasitaire…) ou un processus tumoral…
- Il peut avoir un problème en dehors du cerveau, un problème métabolique ou sanguin : par exemple une hypoglycémie, une intoxication, un problème au foie, une insuffisance rénale à un stade avancé (avec un taux d’urée très haut)
- Ou bien une origine dite » idiopathique » si toutes les causes précédemment citées ont été exclues par les examens complémentaires.
Pour diagnostiquer un trouble convulsif, plusieurs examens complémentaires sont possibles après le recueil d’une anamnèse détaillée (questions sur votre chat, ses antécédents, l’apparition des crises, etc…) et un examen clinique et neurologique complet :
- Une prise de sang pour examen sanguin
- Une ponction de liquide cérébro-spinal pour analyse
- Des examens d’imagerie médicale (scanner, IRM)
En quoi consiste le traitement ?
Tout d’abord il faut calmer les crises avec des anticonvulsivants, le cerveau ne peut pas supporter les convulsions trop longtemps ni trop souvent.
Les formes de crise d’épilepsie chez le chat ont été caractérisées grâce aux études réalisées chez l’homme. Les expressions de l’épilepsie sont nombreuses, et découlent de la localisation et de l’extension de la décharge électrique anormale dans le cerveau. Toutefois, leur déroulement suivra toujours un schéma précis, propre uniquement à l’épilepsie.
Les trois phases d’une crise d’épilepsie
Une crise typique/classique d’épilepsie se déroule en trois phases distinctes : la phase d’aura, l’ictus et la phase post-ictale.
La phase d’aura
La phase d’aura est une phase correspondant à la perception de la survenue proche de la crise chez l’homme. Elle se caractérise par de l’anxiété et de l’agitation pouvant durer quelques heures à plusieurs jours.
Chez le chat, cette phase est souvent difficilement objectivable soit parce qu’elle est absente, soit parce que les signes sont trop discrets pour être détectés. Quand elle est présente, la phase d’aura chez le chat se caractérise par un animal inquiet ou nerveux, à la recherche d’un contact constant avec ses maîtres ou bien fuyant la présence humaine et s’isolant.
L’ictus
L’ictus est la deuxième phase de l’épilepsie et correspond à la crise en elle-même, où se déclare l’épisode d’activité anormale du cerveau. Elle dure beaucoup moins longtemps que la phase d’aura : entre 1 et 5 minutes.
La phase post-ictale
Dernière phase de la crise d’épilepsie, la phase post-ictale correspond à une phase de récupération consécutive à l’épuisement cérébral provoqué par la crise.
Lors de la phase post-ictale, le chat peut être fatigué, prostré, en état de confusion. Il peut aussi être désorienté, anxieux voire parfois agressif. Certains chats vont avoir une prise de boisson et de nourriture augmentées. L’épuisement cérébral suite à la crise peut être parfois plus important et engendrer des troubles de la démarche et de l’équilibre, voire une perte de vision temporaire.
La durée de la phase post-ictale est variable selon les chats de quelques minutes à plusieurs jours.
Les différents types de crise d’épilepsie
Selon les individus, l’expression clinique de l’épilepsie peut être différente. On distingue généralement deux grands types de crises.
Crises partielles ou focales
Les crises partielles sont la manifestation clinique d’un foyer épileptogène localisé. Une seule ou plusieurs zones du cerveau sont concernées. En fonction des régions cérébrales impliquées, les répercussions peuvent être motrices, comportementales et/ou concerner l’activité du système nerveux autonome. En général, ces crises durent également quelques minutes.
Certains auteurs qualifient ces crises partielles de simples si l’état de conscience n’est pas altéré, et de complexes dans le cas contraire.
Les crises partielles constituent l’expression clinique dominante de l’épilepsie idiopathique chez le chat. Elles s’expriment de multiples façons : conscience altérée (regard dans le vide, prostration), atteinte d’un ou plusieurs muscles (mouvement répété d’un ou plusieurs membres, tête penchée, mâchonnements, contraction des muscles de la face,…), hypersalivation, dilatation des pupilles, tremblements, modification du comportement (chasse de mouches imaginaires, miaulements, hurlements, course sans but ou après sa queue,…). Une étude réalisée en 2010 démontrait qu’un chat manifestant ces crises d’épilepsie par des courses folles était plus susceptible de souffrir d’épilepsie idiopathique. Attention, cela ne signifie pas non plus que tous les chats ayant un » quart d’heure de folie » sont épileptiques. Il faut que cette course exaltée ne soit pas juste un jeu mais accompagnée d’une vraie absence (conscience altérée).
Ce type de crise est également souvent rencontré lors d’épilepsie secondaire ayant pour origine une atteinte intracrânienne localisée (tumeur, traumatisme, accident vasculaire,…).
Selon les signes exprimés, les crises partielles peuvent ne pas être très visibles et ne pas être identifiées par les propriétaires comme des crises épileptiformes. Il est donc possible que le nombre de chats souffrant d’épilepsie idiopathique soient sous-estimé.
Crises généralisées
Les crises d’épilepsie généralisées sont dues à une activité électrique anormale impliquant l’ensemble du cerveau et dont les manifestations vont concerner l’ensemble du corps de l’animal. Leur expression peut être très impressionnante et violente lors de crise d’épilepsie chez le chat. Pour un animal donné, elles se déroulent en général toujours de la même manière d’une crise à une autre. Ce type de crise peut également se rencontrer sur un chat souffrant d’épilepsie secondaire et d’encéphalopathie réactive.
Crises de » grand mal «
Les crises généralisées sont souvent des crises dites de » grand mal « . Elles intéressent l’ensemble du corps et s’accompagnent d’une perte de conscience.
Ce type de crise d’épilepsie dure généralement de quelques secondes à quelques minutes (2 à 3 minutes en moyenne). Une durée relativement brève mais pouvant être perçue comme étant beaucoup plus longue par le propriétaire.
Lors de la crise, l’animal perd tout d’abord conscience et se couche sur le côté. S’ensuit une activité motrice bilatérale intense, caractérisée dans 80 % des cas par des crises de type tonique-clonique ou tonico-clonique. Ces crises consistent en une succession de contractions musculaires généralisées (phase tonique), l’animal pouvant être en opisthotonos (position avec les membres rigides et la tête rejetée en arrière), suivies de mouvements musculaires rythmiques (phase clonique) au cours de laquelle le chat présente un mouvement de pédalage des membres, des mâchonnements et des claquements des mâchoires.
Cette activité motrice peut être accompagnée de stimulations du système nerveux autonome. Elles s’expriment alors par une hypersalivation, une miction (émission d’urine), une défécation, une mydriase (dilatation de la pupille), une respiration irrégulière ou des apnées.
Selon les animaux, les manifestations de ces crises généralisées pourront être différentes. Néanmoins, ce type de crise est souvent violent et impressionnant chez le chat, l’animal se projetant dans les airs.
Crises de » petit mal «
Chez l’homme, il a également été mis en évidence des crises généralisées de » petit mal » ou crises d’absence. Contrairement aux crises de » grand mal « , il n’y a pas de perturbation de l’activité motrice mais uniquement une perte de contact avec l’environnement. Elles existeraient également chez les carnivores domestiques, mais sont mal documentées. En fonction des auteurs, les crises de » petit mal » chez les carnivores domestiques seraient caractérisées par des troubles de la vigilance brefs ou bien par une altération de la conscience et un arrêt de la fonction motrice très courts qui ne conduiront pas forcément l’animal à se coucher. Ces crises seraient rares et/ou sont difficiles à détecter à cause de leur brièveté et de la discrétion des signes.
Etat épileptique
La fréquence de déclenchement des crises est très variable selon le chat considéré.
On parle de crises isolées lorsqu’elles sont séparées d’au moins 24 heures. Si plusieurs crises se déclenchent sur une période de 24 heures et qu’il y a une phase complète de récupération (phase post-ictale) avec retour à un état de conscience normal entre chacune, les crises sont qualifiées de groupées. Lorsque les crises se succèdent avec une fréquence élevée pendant plus de 20 à 30 min, sans réel retour à un état normal entre les crises, ou si la crise dure plus de 10 minutes, le chat est en état de mal épileptique ou status epilepticus. L’état de mal épileptique constitue une urgence médicale et nécessite que l’animal soit conduit sans délai chez le vétérinaire pour une prise en charge adaptée et rapide.
Crise de convulsion sur chien et chat, comment agir ?
Contrairement aux idées reçues, il ne faut pas empêcher une crise de convulsion sur un chat ou un chien. Même si il s’agit d’une urgence en premiers secours animaliers, l’objectif du secouriste sera de limiter au maximum que l’animal ne se blesse dans sa crise. Pour mieux agir sur ce genre de situation, il est important de bien connaître les points suivants :
- Identifier une crise de convulsion
- Les signes d’une crise convulsive sur un animal
- La conduite à tenir en tant que secouriste
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Qu’est-ce qu’une crise de convulsion chez l’animal ?
Ce type d’urgence se manifeste généralement par une perte de connaissance brutale de la part de l’animal ainsi que des secousses involontaires de tous les muscles du corps.
Une crise de convulsion résulte d’une défaillance cérébrale chez l’animal dont les origines peuvent être diverses et variées : un traumatisme crânien, une épilepsie, une intoxication, un empoisonnement sur un chien ou un chat…
Les signes d’une crise convulsive sur un animal
En moyenne, une crise convulsive sur un chien ou un chat va durer entre quelques secondes et quelques minutes.
Sur cette période, plusieurs signes vous permettront de mieux identifier la crise de convulsion de l’animal :
- Une perte de connaissance, une chute brusque de l’animal
- Des sels et vomissements involontaires
- Une hyperslivation de l’animal
- Une convulsion du corps en général et des membres
Ces symptômes seront plus ou moins fort en fonction de l’importance de la crise convulsive.
La conduite à tenir en tant que secouriste
Même si une crise de convulsion sur un animal reste un phénomène impressionnant par moment, il est important de laisser la crise se dérouler tout en gardant une attitude calme et sans toucher l’animal.
En effet, le fait de stimuler un chien ou un chat en pleine crise convulsive peut provoquer une amplification de la crise.
En tant que secouriste, votre rôle sera principalement d’assurer une surveillance de l’animal pendant sa crise afin d’éviter qu’il ne se blesse avec des éléments de son environnement. Pour cela, il est conseiller de :
- Retirer tous les éléments sur lesquels l’animal pourrait se blesser (objets à risque, meubles…)
- Parler de manière calme pour rassurer l’animal
- Couper les sources de stimuli pour ne pas amplifier la crise (éteindre la lumière, ne pas faire de bruit…)
Pour donner une meilleure alerte au vétérinaire, il faudra également penser à noter la durée de la crise convulsive.
La crise d’épilepsie du chat
Parmi les nombreuses maladies qui guettent votre chat tout au long de sa vie, l’épilepsie peut le rattraper. Plusieurs origines peuvent expliquer des crises qui, répétées, doivent vous alerter. Quelles sont-elles ? Peut-on les prévenir ? Comment établit-on le diagnostic ? Quels sont les traitements à apporter ?
Qu’est-ce qu’une crise d’épilepsie ?
Selon le site de la sécurité sociale, l’épilepsie se caractérise par des crises épileptiques. Cela peut traduire un dérèglement soudain et transitoire de l’activité électrique du cerveau. De fait, nous avons devant nous une pathologie d’origine neurologique. Des décharges électriques parcourent le corps de l’humain, et, ici, de votre chat.
La crise d’épilepsie chez votre chat, se rapproche de celle perçue chez l’humain. Votre félin va subir des convulsions avec d’autres symptômes qui peuvent se révéler impressionnants.
Comment se manifeste-t-elle ?
La crise épileptique traditionnelle se scinde en 3 étapes bien distinctes.
Dans un premier temps, nous retrouvons la phase d’aura qui précède la crise en elle-même. Votre chat se trouvera plus anxieux, plus agité. Cette phase peut durer quelques jours avant la crise. Vous ne remarquerez probablement jamais ces signes qui peuvent signifier toute autre chose.
Ensuite, vous retrouverez l’ictus qui est la crise en elle-même. Elle ne dure qu’une minute maximum. C’est à ce moment que votre chat va convulser, plus ou moins intensément en fonction de l’origine de son épilepsie.
Enfin, vous aurez la phase post-ictale qui correspond à l’après-crise. Votre chat, fatigué par ses convulsions, doit récupérer. Il sera peut-être un peu léthargique, faible. Il se peut que son comportement soit changeant. Cette dernière phase peut durer un ou plusieurs jours.
Attention, toutes les crises ne se valent pas. L’épilepsie peut prendre plusieurs formes et les convulsions également, en fonction de la localisation des cellules cérébrales touchées. D’ailleurs, il existe 2 types de crises.
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L’épilepsie primaire
Il s’agit de la principale cause de crise d’épilepsie chez votre chat. Ces crises primaires sont également appelées crises idiopathiques. Votre chat ne présente aucune lésion cérébrale ni de trouble clinique. Malgré ce cerveau normal, il va toutefois subir quelques convulsions répétées. Si, chez le chien, l’origine génétique a été prouvée, ce n’est pas le cas chez le chat.
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L’épilepsie secondaire
Ou épilepsie lésionnelle. Cette fois, une partie du cerveau est touchée. Les crises sont les conséquences d’une tumeur, d’une malformation, d’une séquelle ou d’un autre trauma.
Quelles sont les origines ?
Nous avons affaire à des origines parfois intracrâniennes ou extra crâniennes.
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Les origines intracrâniennes
On retrouve notamment les tumeurs, les malformations, les encéphalites ou les accidents vasculaires. Il s’agit des origines les plus graves et dont le pronostic vital est le plus engagé.
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Les origines extra crâniennes
Votre chat peut avoir des convulsions sans qu’il ne s’agisse véritablement de crise épileptique. Dans ce cas, on évoquera plutôt une réaction allergique, une intoxication aux plantes, à certains aliments, à des composés chimiques. En revanche, il existe également des crises liées au dysfonctionnement de certains organes comme le foie, le pancréas, voire liées à une hypoglycémie.
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Chez un sujet de moins de 5 ans, on peut considérer, la plupart du temps, que les crises sont primaires. En revanche, plus votre chat vieillit, plus l’origine peut être intracrânienne et donc suggérer une tumeur ou une maladie du cerveau plus grave.
Le diagnostic
Vous ne remarquerez peut-être pas les premières crises épileptiques de votre chat. D’ailleurs, ce dernier ne souffre pas pendant ces phases assez rapides. Néanmoins, dès que vous commencez à noter des convulsions, il devient important de noter les heures et leur durée. Mais aussi avoir connaissance de ce qui pourrait en être à l’origine, comme un aliment périmé ou une intolérance à quelque chose de précis.
Vous devez impérativement amener votre chat chez le vétérinaire, qui sera le seul à pouvoir diagnostiquer avec certitude l’épilepsie de votre félin. Comment ? Tout d’abord grâce à une prise de sang. Ce bilan sanguin permettra de vérifier le bon fonctionnement, ou non, d’organes comme le foie, les reins et le pancréas. Puis, des examens complémentaires sont indispensables pour préciser l’origine. Ainsi, un scanner ou une IRM pourront être prescrits avec, pourquoi pas, une ponction du liquide cérébro-spinal à la recherche d’une éventuelle épilepsie secondaire.
Le diagnostic permet également de s’assurer que votre chat fait bien des crises épileptiques. En effet, de petites convulsions peuvent résulter d’autres problèmes, voire d’une mauvaise chute ou d’autres pathologies (voir ci-dessous).
Le traitement à apporter
Le traitement se fait en fonction des origines des crises. Des crises primaires, espacées dans le temps, ne nécessitent qu’une surveillance plus approfondie, mais pas nécessairement un traitement. Ce dernier sera mis en place seulement en cas de crises répétées. Selon l’origine de la maladie, votre chat pourra être soigné. Bien évidemment, une crise avec pour origine une lésion au niveau du cerveau réduit grandement les chances de guérison.
Le traitement antiépileptique permet de réduire les crises en diminuant l’excitation des neurones. Il est important d’administrer le traitement à des heures régulières, entre une et trois fois par jour selon les recommandations du vétérinaire. Au bout d’un mois de traitement, il est nécessaire de repasser chez votre vétérinaire pour adapter la dose. Elle pourra être augmentée si jugée insuffisante par le passé, ou réduite le cas échéant.
Votre chat sera toujours sujet à faire quelques crises. Ce n’est pas forcément le signe que le traitement ne marche pas. Parfois, il convient d’être patient. À noter que les antiépileptiques peuvent avoir quelques effets secondaires sur l’humeur de votre félin, mais aussi sur son appétit et sa soif. Ces effets ont tendance à s’estomper avec le temps.
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À ne pas confondre avec d’autres maladies
D’autres maladies peuvent être à l’origine de convulsions et ne signifient pas forcément que votre chat est épileptique. C’est le cas de la syncope, qui a souvent une origine métabolique ou cardiaque. Votre chat peut aussi souffrir de narcolepsie ou de catalepsie, qui se traduit par une perte soudaine de tonus musculaire. D’autres pathologies, comme des hernies discales, peuvent expliquer également certaines convulsions en apparence.
En résumé
La crise d’épilepsie, chez votre chat, peut avoir plusieurs origines. Elle peut être bénigne, c’est-à-dire sans lésion du cerveau. Elle peut être lésionnelle ou secondaire et donc être la conséquence d’une tumeur, d’un trouble neurologique plus grave, ou bien être une réaction au dysfonctionnement d’un organe en particulier. Elle peut également être liée à une indigestion voire une intoxication alimentaire. Dans ce cas, on ne parlera pas d’épilepsie.
Symptômes – Les crises d’épilepsie et les convulsions
Comme les humains, les chiens peuvent être victimes de crises d’épilepsie. Une situation extrêmement angoissante pour les maîtres, qui bien souvent ne savent pas comment réagir face à ces crises impressionnantes.
Si celles-ci sont heureusement rares, bien que certaines races de chiens y soient prédisposées, il est bon de connaître les réflexes à avoir. Que faire lorsqu’un chien fait une crise d’épilepsie ?
1. Pas de panique !
Une crise d’épilepsie ne dure jamais très longtemps (quelques secondes à quelques minutes),mais n’en est pas moins impressionnante, et semble durer des heures. Plus facile à dire qu’à faire, il est important de garder son calme, afin de ne pas aggraver la situation.
2. Eloigner les meubles et objets
Pensez à éloigner les objets dans lesquels le chien risque de se cogner pendant les convulsions. Si vous en avez le temps, glissez également un coussin sous votre animal avant qu’il ne tombe à terre.
3. Eteindre les lumières, couper le son de vos appareils
Tout bruit et toute lumière risquant d’aggraver la situation doivent être évités. Si la télévision ou la radio est allumée, éteignez-la, de même que les lumières trop vives et éblouissantes.
4. Laisser le chien seul (sans stimulation par d’autres animaux ou des enfants)
Après la crise, le chien demeurera perdu, désorienté, pendant un petit moment (une vingtaine de minutes environ). Si vous avez d’autres animaux, ou des enfants, il est donc préférable de ne pas les laisser dans la même pièce.
5. Bien surveiller le chien
Il est important de garder un oeil sur votre animal pendant les heures qui suivent la crise, et de le laisser se reposer. Rassurez-le autant que vous le pouvez.
6. Consulter le vétérinaire et éventuellement mettre en place un traitement :
Si cette crise était la première, consultez votre vétérinaire pour qu’il puisse examiner votre animal, déterminer le type d’épilepsie dont il souffre, et éventuellement lui prescrire un traitement.
Virus de la rage, maladie de Carré, hypocalcémie, insuffisance rénale, pathologie du foie… L’épilepsie peut être engendrée par diverses causes, plus ou moins graves. Pour soigner le chien, il faudra donc commencer par éliminer l’origine de la maladie.
Lorsque l’origine des crises n’est connue, on parle d’épilepsie essentielle. Celle-ci apparaît souvent avant les 3 ans du chien, et son traitement, mis en place lorsque les crises sont fréquentes, est lourd. Des médicaments devront en effet être administrés à l’animal chaque jour, et ce tout au long de sa vie.
En général, un traitement précoce offre un meilleur pronostic pour ce qui est du contrôle des crises. A titre de directive, un traitement est en général instauré:
- lorsque les crises ont lieu plus d’une ou deux fois par mois (certains vont même jusqu’à dire “au moins 2 crises en moins de 6mois),
- lorsque, indépendamment du nombre de crises, l’animal souffre de crises très sévères ou lorsque les crises sont très rapprochées (2 crises ou plus en 24 h), ou
- lorsque le nombre de crises et/ou leur intensité augmentent dans le temps.
Conseil N°1
Lors d’une crise, il faudra éliminer toute stimulation de la pièce ou votre animal se trouve : pas de bruit, pas de lumière, pas de caresse. Eventuellement, vous pouvez lui mettre un essuie mouillé sur la nuque.