Table des matières
- Petit épagneul de Münster
- Standard N° 102
- Le petit epagneul de Munster (ou petit munsterlander)
- Origines :
- Caractéristiques physiques :
- Le toilettage du petit munsterlander :
- Caractère :
- Santé :
- Principales qualités de la race :
- Ses principaux défauts :
- Le dressage à la chasse du petit munsterlander :
- Le Munsterlander, un atout pour gérer les populations de sanglier.
- Présentation de la race.
- Notre famille
- A savoir :
- Bienvenue sur le site de l’élevage de Montcroix ! Le Petit Münsterlander (aussi nommé petit épagneul de Münster) et le Bruno du Jura sont les deux races de chiens de chasse auxquelles nous consacrons notre passion.
- Au sein de notre élevage familial, les chiots s’épanouissent dans un cadre serein et en pleine campagne, entourés d’enfants et d’autres races de chiens. Au fil des semaines, nous les préparons à leur vie future par le biais d’une sociabilisation – par immersion – à divers défis (voyages en voiture, baignade, bruit de machines, pétards et coups de feu, bétails, promeneurs, cyclistes, etc…). En parallèle, nous tentons de développer leur instinct de chasseur avec du gibier à poil et à plumes.
-
- Adeptes de chasse à la bécasse et au chevreuil (plutôt en montagne), nous avons développé, par le biais d’une sélection rigoureuse, une lignée caractérisée par une morphologie assez grande et doté d’un profil polyvalent, nos chiens menant le gibier à poil à voix sur la piste (spurlaut) et présentant de très bonnes aptitudes pour l’arrêt et le rapport. …Wir sprechen auch Deutsch …
Petit épagneul de Münster
Standard N° 102
Utilisation
Chien de chasse polyvalent.
Bref aperçu historique
Dans les années 1870, il existait dans la région de Münster un type de chiens d’oysel à poil long qui tenaient bien l’arrêt, étaient dotés d’un nez à toute épreuve et savaient également rapporter.
En 1906, le chantre de la Lande, le poète Hermann Löns, aidé de ses frères, se mit à rechercher les derniers spécimens d’une race que l’on appelait le » Heidebracke Rouge de Hanovre « . Ils baptisèrent ceux-ci » Heidewachtel » » Epagneuls de la Lande « . A la même époque, le Baron von Bevervörde-Lohburg et le Directeur d’école Reitmann, de Burgsteinfurt, obtenaient leurs premiers résultats grâce à leur élevage en lignées. Les années suivantes, la variété dite » de Dorster » fit son apparition en Westphalie. Puis vint la fondation, le 17 mars 1912, de l’Association des Petits Chiens d’arrêt de Münster. Celle-ci définit alors ainsi les buts qu’elle s’était donnés : » l’Association a pour objet d’encourager l’élevage en race pure et la sélection du Petit Chien d’arrêt à poil long, tel qu’il est élevé dans la région de Münster depuis des dizaines d’années. Mais l’absence d’un standard précisant les caractéristiques de la race nuisait à l’élevage et au développement de l’association. Puis, à partir de 1921, on put élever selon le standard de la race, établi par le Dr Friedrich Jungklaus.
Aspect général
Chien de taille moyenne, à la construction puissante et harmonieuse, pleine de noblesse et d’élégance, et aux proportions équilibrées. Tête noble. Quand il se redresse, il présente des lignes fluides et la queue est portée horizontale. Les antérieurs sont bien frangés ; le poil forme culotte sur les postérieurs et la queue est garnie d’une longue frange.
Le poil brillant devrait être lisse ou légèrement ondulé, épais et pas trop long. Les allures sont harmonieuses et couvrent bien le terrain.
Proportions importantes : ! La longueur du corps, mesurée de la pointe du sternum à la pointe de la fesse ne doit pas excéder la hauteur au garrot de plus de 5 cm. ! La longueur du crâne, de la protubérance occipitale au stop, est égale à celle du museau du stop à la truffe.
Comportement / caractère
Le Petit Epagneul de Münster est intelligent et il apprend vite ; il est plein de tempérament et équilibré, avec un caractère stable ; il se montre attentif et amical envers l’homme (c’est un bon chien de famille) ; facile à sociabiliser, il entretient naturellement une relation étroite avec son conducteur (il est capable de faire équipe). Chien de chasse polyvalent, il possède un instinct de prédation passionné et inépuisable, des nerfs solides et une bonne réactivité à l’égard du gibier.
Tête
Le type est défini par la tête et l’expression.
Région cranienne :
Crâne : Noble, sec, plat ou légèrement bombé.
Stop : Peu marqué mais nettement visible.
Région faciale :
Truffe : Marron unicolore.
Museau : Puissant, long, chanfrein droit.
Lèvres : Courtes, bien jointives, bien pigmentées – marron unicolore.
Mâchoires /dents : Dents fortes et blanches ; mâchoires puissantes ; articulé en ciseaux ; denture régulière et complète ; les incisives supérieures viennent recouvrir les incisives inférieures sans perte de contact et elles sont implantées d’équerre par rapport aux mâchoires. 42 dents selon la formule dentaire, avec une tolérance de plus ou moins 2 P1.
Joues : Fortes, bien musclées.
Yeux : De grandeur moyenne, ni saillants ni enfoncés dans les orbites ; de préférence marron foncé. Les paupières épousent bien le globe oculaire et recouvrent bien la conjonctive.
Oreilles : Larges, attachées haut, bien accolées à la tête, elle se terminent en pointe et ne dépassent pas la commissure des lèvres.
Cou : De longueur en harmonie avec l’ensemble du chien, il s’élargit progressivement vers le tronc. La nuque est très musclée et légèrement galbée. Aucun fanon.
Corps
Ligne du dessus : Droite, légèrement tombante.
Garrot : Marqué.
Dos : Ferme, bien musclé. L’épine dorsale doit être bien recouverte par la musculature.
Rein : Court, large, musclé.
Croupe : Longue et large, bien musclée, elle ne doit pas être avalée mais s’incliner très légèrement vers la queue. Bassin large.
Poitrine : Plus haute que large, aussi longue que possible. Côtes bien cintrées.
Ligne du dessous et ventre : Elle se relève légèrement vers l’arrière en dessinant une courbe élégante, sèche.
Queue : Attachée haut, garnie d’une longue frange ; de longueur moyenne, elle est forte au niveau de l’attache puis va en s’amincissant.
Portée tombante au repos et horizontale en mouvement, elle ne doit pas trop dépasser la ligne du dos, ni trop s’incurver vers le haut, et seulement sans son dernier tiers.
Membres
Membres antérieurs : Vus de face, droits et aussi parallèles que possible ; vus de profil, venant bien se placer sous le corps. La hauteur du sol aux coudes devrait être à peu près équivalente à celle des coudes au garrot.
Epaules : Omoplates bien appliquées et fortement musclées. Elle forment avec le bras un angle bien marqué d’environ 90°.
Bras : Aussi long que possible, bien musclé.
Cou des : Appliqués correctement au corps, ni tournés en dehors, ni en dedans. Le bras forme avec l’avant-bras un angle marqué.
Avant-bras : Forte ossature, vertical.
Carpe : Fort.
Métacarpe : Légèrement incliné vers l’avant.
Pieds : Ronds et cambrés, aux doigts serrés ; coussinets suffisamment épais, robustes et résistants ; le poil ne doit pas être trop abondant.
Parallèles à l’appui, en statique et aux allures, ni cagneux, ni panards.
Membres postérieurs : Droits et parallèles vus de derrière.
Angulations du genou et du jarret correctes. Forte ossature.
Cuisse : Longue, large et musclée. Le bassin et la cuisse forment un angle marqué.
Genou : Fort. La cuisse et la jambe forment un angle marqué.
Jarret : Fort.
Métatarse : Court, vertical.
Pieds : Ronds et cambrés, aux doigts serrés ; coussinets suffisamment épais, robustes et résistants ; le poil ne doit pas être trop abondant.
Parallèles à l’appui, en statique et aux allures, ni cagneux, ni panards.
Allures :
Cou vrantes, avec une bonne poussée des postérieurs et une prise de terrain des antérieurs en rapport. Les antérieurs et les postérieurs sont parallèles et se portent droit devant ; le chien se tient bien droit.
L’amble n’est pas souhaité.
Peau : Bien tendue, sans plis.
Robe
Poil : Epais, de longueur moyenne, lisse à légèrement ondulé, bien couché sur le corps, imperméable. Les contours du corps ne doivent pas être masqués par un poil trop long. Il doit, par son épaisseur, offrir la meilleure protection possible contre les intempéries, le milieu environnant et les blessures. Un poil court et lisse sur les oreilles est un défaut. Les antérieurs sont frangés, sur les postérieurs le poil forme culotte jusqu’à la pointe du jarret. La queue, dont la pointe est blanche, porte une longue frange. Un poil trop abondant sur le poitrail n’est pas souhaité.
Couleur : Marron et blanc, rouanné de marron avec de larges plages marron, un manteau, des mouchetures ; liste admise ; les marques fauves (feu) sont autorisées au museau, à l’œil et autour de l’anus (marques de Jungklaus).
Taille
Hauteur au garrot : Mâles : 54 cm.
Femelles : 52 cm.
Avec une tolérance de plus ou moins 2 cm.
Défauts
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
• Construction lourde, ossature grossière.
• Disharmonie importante entre le corps, l’encolure et la hauteur au garrot.
• Taches ou ladre affectant plus de 50 % de la surface du nez.
• Museau pointu. Chanfrein creux (concave).
• Œil trop clair. Œil jaune clair, dit d’oiseau de proie.
• Hauteur de poitrine nettement insuffisante ; côtes trop plates ou trop rondes (en tonneau).
• Coudes très décollés ou fortement tournés en-dedans.
• Métacarpes trop droits.
• Jarrets de vache ou jarrets en tonneau très accentués, en statique comme aux allures.
• Doigts écartés donnant des pieds ouverts, pieds plats (écrasés).
• Allures lourdes.
• Oreilles lisses, sans poil, ou avec des franges trop longues et bouclées.
• Poil trop bouclé.
• Ecarts de taille supérieurs à plus ou moins 2 cm mais n’excédant pas plus ou moins 4 cm.
• Chien peureux, agressif, ayant peur du gibier et ou des coups de feu.
• Ecarts importants par rapport aux caractères du sexe ; malformations des organes sexuels.
• Truffe entièrement dépigmentée.
• Tout écart par rapport à l’articulé en ciseaux et à la denture correcte sauf tolérance de plus ou moins 2 P1.
• Mâchoire et lèvre fendue.
• Œil d’oiseau de proie.
• Ectropion, entropion, distichiasis (double rangée de cils).
• Fanon important.
• Dos nettement carpé.
• Dos fortement ensellé. Déformation de la colonne vertébrale.
• Déformation de la cage thoracique : ex. : » poitrine retranchée » (appendice xyphoïde retourné vers le haut).
• Queue cassée, enroulée, et autres défauts de la queue, comme une queue trop courte ou trop longue.
• Robe unicolore.
• Ecarts de taille supérieurs à plus ou moins 4 cm.
Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre physique ou comportemental sera disqualifié.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
Le petit epagneul de Munster (ou petit munsterlander)
Origines :
Autour de la ville de Munster, en Allemagne peu après 1900 quelques utilisateurs ont commencé à faire de l’élevage en lignée, pour fixer les qualités de base de cette race qui voyait le jour. Le standard de la race fut déposé en 1921 pour ce petit chien d’arrêt polyvalent aux immenses qualités, sélectionné par des allemands, donc efficacement. La race est devenue très à la mode depuis une grosse décennie, mais elle est utilisée chez nous depuis longtemps, dans l’est et le nord du pays, Alsace – Lorraine. Pour ses qualités de polyvalence à la chasse, permettant à son propriétaire avec le même chien de chasser le petit gibier au chien d’arrêt, le grand gibier dans la traque, le gibier d’eau comme chien de rapport haut de gamme, et même en tant que vrai chien de recherche au sang.
Cette race comme la plupart des races allemandes est d’une extrême polyvalence en action de chasse. Ce vrai chien d’ arrêt possède aussi dans son patrimoine génétique l’aptitude criant nécessairement développée (le » Spurlaut » des allemands ) , celle qui lui permet aussi bien de mener pendant quelques minutes au démarrage pour son patron un lapin ou un lièvre , un chevreuil ou un sanglier que de faire un vrai chien de traque très pratique parce que de retour rapide . Son origine allemande a permis le maintien de cette extraordinaire polyvalence, contrôlée dans le pays d’origine par des épreuves de travail adaptées.
Caractéristiques physiques :
Le munster est un épagneul de taille moyenne, les mâles doivent faire de 52 à 56 centimètres, les femelles plus petites de 50 à 54, tolérance de 2 centimètres non comprise. Pour un poids moyen autour de 20 kilos …
La robe est bicolore blanche et marron, parfois rouannée ou mouchetée avec la tête marron, le poil est lisse ou légèrement ondulé couché sur le corps, imperméable et protégeant le chien contre les intempéries, la végétation et les blessures. L’arrière des pattes avant et arrière sont plus ou moins frangés ainsi que la queue dont il est bon qu’elle soit blanche.
Le toilettage du petit munsterlander :
Au retour de la chasse selon le biotope un brossage peut s’avérer nécessaire si votre chien vit à la maison avec vous, ce qui est le mieux. Mais l’entretien est en général sans problème particulier.
Caractère :
C’est celui d’un épagneul, proche du maitre et en souci de bien faire, en recherche de contact plus que les braques qui donne toute sa saveur si particulière aux munsters. Il apprend vite, comprend vite et si son patron lui donne l’occasion de le faire il se régale. Peut facilement devenir le chien de la maison, de la famille, se fera oublier bien plus facilement qu’un braque.
Santé :
Pas de problème particulier , jamais malade même en vivant au chenil …
Principales qualités de la race :
Chien d’arrêt allemand, donc polyvalent, par nature.
Permettant de chasser le petit gibier donc, arrêteur » piquet » naturellement, mais aussi Spurlaut, devant donner de la voix sur le gibier à poil. Pas seulement à vue, mais aussi sur le frais. Le lapin ou le lièvre arrêté qui se fait accompagner de façon sonore sur plusieurs centaines de mètres, c’est normal chez le munster … Chien de rapport d’instinct, comme beaucoup de races allemandes, votre munster ne supportera pas de laisser un oiseau désailé que ce soit au milieu de la rivière ou des épines.
Les qualités précédemment énumérées sont bien sur exploitables au grand gibier. Ces chiens font d’excellents chiens de traque, trouveurs qui arrêtent les sangliers ou les cervidés petits et grands, les jappent au ferme quand ils les voient ou les entendent, les accompagnent 5 minutes pendant lesquelles ils leur font faire souvent un kilomètre, donc leur font sauter la ligne, les font tirer …
Il possède un instinct de prédation très élevé mais comprend vite, tout. Susceptible de prendre, d’attraper le gibier à poil qui ne file pas assez vite parce que blessé ou maladroit. Très grande aptitude à l’éducation dans tous les domaines. Limite » pot de colle « , en perpétuelle demande de compréhension. Peut être utilisé au petit et au grand gibier sans travail spécial.
Ses principaux défauts :
Celles de ses qualités, être perpétuellement en souci de son maître, ne pas aimer s’en éloigner longtemps.
Le dressage à la chasse du petit munsterlander :
Elle se fait toute seule si vous sortez votre chien régulièrement et si vous lui montrez des animaux. Commencer par le petit gibier, arrêt rapport, les deux viendront naturellement avec les sorties et le jeu. Le munster mis au grand gibier exclusivement développera ses qualités d’arrêteur dès qu’il en aura l’occasion.
Le petit épagneul de munster chasse d’instinct mais le mieux pour son propriétaire est de ne pas se borner à lui laisser exploiter ses qualités naturelles mais de lui apprendre le plus de choses possible. Ils adorent ça, sont demandeurs
Le Munsterlander, un atout pour gérer les populations de sanglier.
Chasseur de sangliers depuis toujours, fasciné par cette animal si particulier, je suis arrivé à la conclusion que cet animal était génération après génération, toujours sources de mêmes émotions et de joies.
Pour nombre, il est incontestablement l’animal de chasse le plus convoité qui sur l’ensemble du territoire national n’en finit pas de gagner du terrain et de coloniser pratiquement tous les biotopes.
Cet animal représente aussi et cela est le revers de la médaille d’énormes dégats aux cultures et génére des indemnisations astronomiques à payer par un monde de la chasse qui n’en peut presque plus d’étre la vache à lait d’un systéme qui montre ses limites.
Alsacien ,traqueur passionné, utilisateur de chiens dans une région où l’utilisation de chiens courants est interdite depuis toujours, persuadé que l’utilisation de chiens d’arret mis à la chasse du sanglier peut non seulement être un réel atout afin de prélever et de gérer de façon efficace et responsable des populations de sangliers de plus en plus nombreuses et intelligentes mais aussi d’arriver à vivre une vision de la chasse éloignée de tout impératif d’obligation d’abattage comme seulement peut être le cas par endroits et par moments.
Après avoir essayer de vivre ma passion en équipe avec des Korthals et des Parsons Russels, j’ai rencontré ce chien fabuleux qu’est le Munsterlander.
Ce chien à mon sens regroupe toutes les qualités que recherche le traqueur de sanglier.
Quête courte et appliqué, capacité de mettre sur pied ou de mettre au ferme, criant et menée courte. Une application à chasser pour son maitre qui permet de ramener systématiquement le gibier vers les lignes de chasseurs postés, avec de la voie et une aptitude à coiffer les bétes blessées ou acculés.
L’attachement du Munsterlander pour son maitre et son envie naturelle de vouloir bien faire permet une conduite de ses chiens visant à ne pas mettre s’en dessous et de vider les enceintes traquées, d’être en mesure de par le contact rapproché de couper les chiens en cas de laie suitée et d’épargner de jeunes bétes non prévue à être prélevées.
Nos chiennes nous permettent de pourvoir vivre notre passion de la sorte et lorsqu’en plus et c’est le cas pour les notres elles sont capables de donner de la voie sur les pistes cela devient un réel régal aussi bien pour nous que pour les chasseurs postés.
Alors oui, nous sommes décidés a être de réels promoteurs de l’utilisation de Munsterlander pour la chasse au sanglier et avons décidés de mener notre politique d’élevage principalement dans ce sens.
Présentation de la race.
Notre famille
En 2003, nous faisions connaissance d’un chasseur (devenu un ami) passionné de chiens de chasse tout comme nous et nous lui devons notre première rencontre avec le Petit Munsterlander.
En effet, grand amateur de chien d’origine germanique, notre ami a découvert la race 10 ans plus tôt lors d’une de ses visites en Allemagne d’où il a ramené à l’époque un chiot appelé Tania.
Au cours de cette décennie, deux autres petits Munster étaient venus rejoindre la première, il en possédait donc trois lorsque nous nous sommes connus. Nous fûmes d’abord séduits par l’allure harmonieuse et élégante de ce petit épagneul et vint ensuite le coup de foudre quand nous avons eu le bonheur de les voir évoluer sur biotopes et gibiers divers.
Un véritable chien de chasse » pratique « .
Un an plus tard nous faisions l’acquisition chez cet ami, des nos deux premiers Munsterlanders :
Django, un mâle et Douna une femelle (elle est malheureusement décédée à 7 mois d’un lymphosarcome galopant, pathologie rarissime et non génétique).
Notre Django, lui, a superbement évolué, c’est un » pro » du canard et du sanglier, il a d’énormes qualités mais sa trop grande taille (60 cm au garrot) fait que nous ne voulons pas l’utiliser comme reproducteur (taille non conforme au standard de la race).
Par la suite, amoureux passionnés de la race, trois autres petits munsters sont venus rejoindre la cellule familiale : Argo-Airelle et Casia. Depuis cette année 2004, nous vivons de fabuleux moments cynophiles et cynégétiques en compagnie de nos chiens et c’est d’ailleurs au cours de l’un d’entre eux que nous avons eu la chance et le plaisir de rencontrer Mlle Agnès de France (vice présidente du Club Français des Epagneuls de Munster et du Langhaar-propriétaire de l’élevage » de Wacourt « à Crécy en Ponthieux-pionnière dans l’élevage du petit Munster en France avec Mona, première chienne importée d’Allemagne en 1976) Nous dirons que Mlle de France occupe un rôle principal dans la mise en route de notre élevage et nous l’en remercions vivement.
A savoir :
Nos chiots naissent et sont élevés au sein de la famille, nous mettons tout en œuvre pour pouvoir proposer des chiots sociables, équilibrés et avec un instinct de chasse bien éveillé (ils sont mis en contact avec de nombreuses personnes différentes, avec d’autres chiens de tailles et de races différentes, sont manipulés notamment par les enfants, sont mis en présence de gibier à plumes et à poils, sont soumis à bruits divers (aspirateur, tondeuse à gazon, …) et progressivement au coup de feu et au contact avec l’eau. Par la suite, à vous d’exploiter leur potentiel.
Nous sommes agréés Elevage occasionnel et nous nous limitons à maximum deux portées par an. Numéro d’agrément : HK01500398
Pour finir , des munsterlanders , associés à des podencos puis des parsons , d’ici peu associés à eux mêmes .
Le bonheur est dans la traque , c’ est le titre d’ un film sorti sur Seasons dans les dernières années . Je suis d’ accord et je vais préciser . Dans la traque on voit régulièrement des bêtes , parfois , souvent , en quantités . J’ai eu durant des années , au poste , la réputation justifiée d’un tueur , d’un tireur au dessus de la moyenne . Je sais faire , vite et bien . J’ai toujours du plaisir à tuer proprement d’ un beau coup de carabine quand l’occasion se présente . Mais à force de voir des paquets de bêtes , de l’intérieur , dans la traque , j’ai perdu cette obsession . Je me régale à entendre tirer les postiers ( c’est que les chiens ont été bons , si ça tire ) , à piquer les bêtes que mes chiens attrapent ( j’en suis à 9 sangliers piqués cette année , alors que les traques dans lesquelles j’opère n’en sont pas très fournies ( je ne chassais à l’époque pas dans l’Hértault)) , à tirer quand j’en ai l’occasion dans des conditions de sécurité maximales , c’est à dire pas souvent .
C’est que le vrai plaisir est celui du spectacle de ces animaux magnifiques , que ce soient les animaux de chasse ou les chiens qui les cherchent , les trouvent , les délogent puis les accompagnent si possible jusqu’à la ligne de tir . Qui reviennent ensuite régulièrement chercher la caresse de la main du patron , du maître , dans ces moments là maître du monde , au milieu de ses chiens . S’il se passe des choses inracontables dans la traque , elles sont souvent de ce niveau là , au niveau des chiens et de ce qu’ils nous permettent de vivre avec eux .
Je prie pour que mes jambes et le reste me permette encore de passer de longues années avec mes chiens dans la traque , au contact de ces bêtes que j’aime voir vivre … et mourir .