Table des matières
EMEPRID® Solution buvable
Précautions particulières d’emploi
Précautions particulières d’emploi chez les animaux
Adapter la posologie chez les insuffisants rénaux ou hépatiques (augmentation du risque d’apparition d’effets indésirables). Eviter l’administration chez des animaux épileptiques. Respecter les doses prescrites, en particulier chez les chiens de petite taille et chez les chats.
En cas de vomissements prolongés, un traitement, telle qu’une fluidothérapie et une rééquilibration électrolytique, peut être effectué.
En cas de vomissements après la prise de la solution buvable (susceptible d’entraîner un rejet du médicament), respecter l’intervalle habituel de temps entre 2 prises avant de reprendre le médicament.
Précautions particulières à prendre par la personne qui administre le médicament vétérinaire aux animaux
En cas d’ingestion accidentelle, spécialement chez les enfants, demander immédiatement conseil à un médecin et montrez-lui la notice ou l’étiquetage.
En cas de projection accidentelle dans les yeux ou sur la peau, rincer immédiatement et abondamment à l’eau. En cas d’apparition d’effets indésirables, demandez immédiatement conseil à un médecin et montrez-lui la notice ou l’étiquetage.
Se laver les mains après administration du produit.
Autres précautions
Aucune.
Utilisation en cas de gravidité et de lactation ou de ponte
Aucun effet fœtotoxique ou tératogène n’a été observé lors des études menées chez les animaux de laboratoire. Cependant, les études menées sur les animaux de laboratoire sont limitées et l’innocuité de la substance active n’a pas été étudiée dans les espèces cibles.
L’utilisation de la spécialité au cours de la gestation et de la lactation devra faire l’objet d’une évaluation du rapport bénéfice/risque par le vétérinaire.
Surdosage (symptômes, conduite d’urgences, antidotes)
La plupart des signes cliniques observés après un surdosage sont les effets extrapyramidaux bien connus (voir la rubrique « Effets indésirables »).
En l’absence d’antidote spécifique, il est recommandé d’offrir un environnement calme à l’animal jusqu’à ce que les effets extrapyramidaux disparaissent.
Le métoclopramide étant rapidement métabolisé et éliminé, ces effets indésirables disparaissent rapidement.
Décès d’une chienne Colley le 12/08/2010 suite à tentative de traitement d’une gastro-entérite en clinique vétérinaire.
L’Emeprid est un nouveau médicament (AMM octroyée le 5/10/2009) dont la molécule active est le métoclopramide. Ce médicament est un antiémétique et un régulateur de la motricité du tube digestif.
Il est utilisé dans le traitement des nausées et des vomissements.
La chienne a reçu une injection d’Emeprid pour traitement d’une gastro-entérite.
Elle a immédiatement réagi et est morte dans les 3 heures.
Le praticien n’a jamais voulu répondre à l’éleveuse qui a essayé de le joindre par téléphone à différentes reprises.
Les premiers éléments transmis par l’éleveuse font apparaître que la chienne a également été traitée avant la visite chez le vétérinaire par le VETRANQUIL pour prévenir le mal des transports.
Vetranquil:
La molécule active est l’Acépromazine qui est un substrat de la P-gp.
Le RCP du Vetranquil comporte une mise en garde au point 4.8:
- Interactions médicamenteuses et autres
D’autres interactions ont été relevées avec les molécules suivantes : l’adrénaline, la quinidine, le métoclopramide, la morphine, les antidiarrhéiques, les antiacides.
Emeprid:
La posologie recommandée de 1 mg/kg/j pour un chien pesant 20 kg. La dose journalière doit être fractionnée en 2 ou 3 prises. L’intervalle entre deux administrations ne devrait pas être inférieur à 6 heures.
Le RCP de l’Emeprid
Le point 4.8 du RCP décrit les risques liés à certaines interactions médicamenteuses, dont celle causée par l’acépromazine:
- Interactions médicamenteuses et autres
L’association métoclopramide avec des neuroleptiques dérivés de la phénothiazine (acépromazine) augmente le risque d’apparition d’effets extrapyramidaux
Le métoclopramide, la molécule active de l’Emeprid, interagit avec la P-gp. Une étude réalisée par des scientifiques Américains publiée en octobre 2004 a essayé d’évaluer l’impact d’une trentaine de molécules (dont le métoclopramide) sur le SNC (Système Nerveux Central) et le rôle joué par la P-gp.
Les tests ont été pratiqués sur des souris mutées (-/-) symbolisées par l’abréviation KO (Knockout) par rapport à des souris non mutées symbolisées par l’abréviation WT (Wild Type)
Les concentrations cérébrales qui ont le plus fortement augmenté en l’absence de P-gp sont le métoclopramide (6,6 fois), la rispéridone (10 fois), et 9-hydroxyrispéridone (17 fois). Ce qui prouve que la P-gp joue un rôle dans le transport de la molécule de métoclopramide à travers la barrière hémato-encéphalique.
Rapport d’expertise de pharmacovigilance du 22/03/2007
En 2005, la Commission Nationale de Pharmacovigilance Vétérinaire a décidé de mener une étude sur les effets indésirables après exposition au métoclopramide. Les déclarations de ce rapport ont été notifiées entre le 1er janvier 1999 et le 31 décembre 2004. Pendant les six années de veille, au total 134 déclarations relatant des effets indésirables, ont été
recensées après administration de métoclopramide, principalement à des carnivores, dont 101 concernent des chiens. Sur ces 101 déclarations, 14 chiens sont morts.
Malheureusement, la race n’est spécifiée que pour 12% des animaux.
Les conclusions ne permettent pas la mise en cause de la molécule:
« Selon la classification européenne, lincidence des effets secondaires est très rare pour les chats , et rare à
très rare pour les chiens. »
L’étude recommande toutefois de compléter les rubriques de la notice en apportant quelques précisions au sujet des dosages et des effets indésirables.
Que penser d’une telle étude si nous prenons en considération le cas concret de l’accident survenu à cette chienne qui ne fait l’objet d’aucun rapport et ne sera jamais décrit dans aucune évaluation. Combien d’autres cas identiques, passés et à venir, ont été, et seront ignorés?
Nous pouvons toutefois retenir de cette étude que:
- 3 déclarations où l’imputation pour le métoclopramide est possible sont résumées dans le document. La réaction est rapide, immédiate dans un cas, 30 minutes à 1 heure pour les 2 autres avec mort dans les 3 heures.
(NDLR: Des réactions décrites dans ce document qui correspondent à celles de la chienne Colley) - Le rapport fait remarquer que le dosage est peu respecté:
« Il convient toutefois de souligner que la dose journalière est souvent administrée en une seule prise au lieu dêtre fractionnée en deux ou trois prises. »
En l’absence d’informations précises qui auraient pu être fournies par le vétérinaire qui a tenté de soigner la chienne, nous ne pouvons que formuler constatations et hypothèses.
- Le respect du dosage, et de son fractionnement en 2 ou 3 prises par jour, n’a peut-être pas été respecté. Les informations mentionnées sur la notice du produit ne sont peut-être pas mises en évidence comme il le faudrait.
- Compte-tenu du profil MDR1 connu de ses frères et soeurs, la chienne était soit hétérozygote (+/-), soit homozygote (-/-) pour la mutation. Un profil MDR1 qui a favorisé l’accumulation du métoclopramide dans son système nerveux central.
- La conjonction de 3 événements que sont la prise de ces 2 molécules, l’acépromazine et le métoclopramide, et un profil MDR1 inconnu mais qui est, soit (+/-), soit (-/-), a probablement provoqué une augmentation considérable des effets indésirables au niveau du SNC responsable d’une réaction aussi violente.
- Cette réaction ayant entrainé la mort dans les 3 heures correspond aux observations décrites par le rapport de pharmacovigilance dans les 3 déclarations où l’imputation pour le métoclopramide a été reconnu comme possible.
- Il est peut-être nécessaire de diminuer le dosage pour les races concernées par MDR1 tout en conservant le fractionnement journalier. Il serait alors souhaitable de préciser cette spécificité causée par MDR1 et leur sensibilité accrue à la molécule sur la notice d’utilisation du produit. Il semble nécessaire de mettre en évidence l’obligation de respecter scrupuleusement les dosages, et même de les réduire chez les chiens appartenant à ces races.
Il est intéressant de noter que le Motilium, un produit analogue à l’Emeprid, mais dont le principe actif est la molécule de dompéridone, affiche une mise en garde sur son RCP vis-à-vis des Colleys alors que cette molécule est décrite pour passer moins facilement la barrière hémato-encéphalique que le métoclopramide.
Nos conclusions:
- L’ensemble de ces études, notamment l’étude réalisée par Angela Doran et les scientifiques du laboratoire pharmaceutique Pfizer, ne peuvent que nous inciter, par mesure de précaution, à recommander la plus grande prudence quant à l’utilisation de spécialités dont la molécule active est le métoclopramide.
- La prévention restant la meilleure des protections, nous vous recommandons de faire tester vos chiens afin de déterminer leur profil MDR1. Ce tragique exemple montre comment des associations de produits en apparence anodins peuvent potentialiser leurs effets et avoir des conséquences dramatiques.
- Un kit MDR1 est désormais disponible en téléchargement . Il est composé de 4 pages au format pdf pour expliquer la mutation MDR1 (2 pages), auquel s’ajoute une 3ème page avec une liste de vermifuges, bons et mauvais, pour nos chiens. La 4ème page contenant 2 étiquettes d’avertissement.
L’éleveur peut imprimer le kit et donner les documents à ses clients. Les pages 3 et 4 sont à découper et glisser dans le carnet de santé du chien. Tout possesseur d’un chien d’une race concernée peut télécharger ce kit pour son usage personnel. En abuser est sans danger, au contraire, il est même souhaitable de le diffuser.
EMEPRID®
EMEPRID®
Solution injectable, buvable et comprimés à base de métoclopramide pour chiens et chats
Source : RCP du 07/03/2017
Composition
• EMEPRID® Solution injectable :
METOCLOPRAMIDE (s.f. de chlorhydrate
monohydraté) : 4,457 mg
(éq. à 5 mg de chlorhydrate de métoclopramide)
Métacrésol : 2 mg
Excipient q.s.p. : 1 ml
• EMEPRID® Solution buvable :
METOCLOPRAMIDE (s.f. de chlorhydrate
monohydraté) : 0,891 mg
(éq. à 1 mg de chlorhydrate de métoclopramide)
Parahydroxybenzoate de méthyle : 1,3 mg
Parahydroxybenzoate de propyle : 0,2 mg
Excipient q.s.p. : 1 ml
• EMEPRID® Comprimés :
METOCLOPRAMIDE (s.f. de chlorhydrate
monohydraté) : 8,9 mg
(éq. à 10 mg de chlorhydrate de métoclopramide)
Excipient q.s.p. : 1 comprimé
Indications
Chez les chiens et chats : traitement symptomatique des vomissements et dyskinésies digestives notamment lors de gastrite, dyspepsie, spasme du pylore, insuffisance rénale chronique et d’intolérance digestive à certains médicaments.
Posologies hors AMM. Respecter la cascade (art. L.5143-4 du CSP)
Posologie hors AMM chez les NAC :(1)
— Furets : 0.5 mg/kg toutes les 8 à 12 heures par voie I.V., I.M., S.C. ou orale
— Oiseaux : 0.5 mg/kg toutes les 8 à 12 heures par voie I.V., I.M. ou orale
— Serpents et lézards : 0.06 mg/kg toutes les 24 heures par voie orale
— Tortues : 1 à 10 mg/kg par voie orale
Source : (1) Guide Thérapeutique Vétérinaire, animaux de compagnie, Editions du Point Vétérinaire, 2013
Présentation(s)
• EMEPRID® Solution injectable :
A.M.M. FR/V/0507541 6/2009
Boîte de 1 flacon de 10 ml
GTIN 03411111914365
• EMEPRID® Solution buvable :
A.M.M. FR/V/1949196 7/2009
Boîte de 1 flacon de 125 ml
ONSIOR™ 6 mg Comprimés pour chats
L’innocuité de ce médicament vétérinaire n’a pas été établie chez les chats pesant moins de 2,5 kg ou âgés de moins de 4 mois.
L’utilisation chez le chat insuffisant cardiaque, rénal ou hépatique, ou chez le chat déshydraté, hypovolémique ou hypotendu peut faire courir un risque supplémentaire à l’animal. Si l’utilisation ne peut être évitée dans ces cas, ces chats nécessitent une surveillance étroite.
La réponse à un traitement à long terme doit être suivie à intervalles réguliers par un vétérinaire. Les études cliniques terrain ont montré que le robenacoxib était bien toléré par la plupart des chats jusqu’à 12 semaines.
Utiliser ce médicament vétérinaire sous stricte surveillance vétérinaire, chez les chats présentant un risque d’ulcères gastro-intestinaux ou ayant présenté une intolérance connue à d’autres AINS.
Se laver les mains après avoir administré le médicament vétérinaire.
Chez les jeunes enfants, l’ingestion accidentelle augmente le risque d’effets indésirables dus aux anti-inflammatoires non stéroïdiens. En cas d’ingestion accidentelle, consulter un médecin immédiatement et lui montrer la notice ou l’étiquette.
L’exposition cutanée prolongée chez la femme enceinte, surtout si on se rapproche du terme de la grossesse, augmente le risque de fermeture prématurée du canal artériel fœtal.
Aucune.
Ne pas utiliser chez l’animal en gestation ou en période de lactation car l’innocuité du robenacoxib n’a pas été établie chez les femelles gestantes ou allaitantes ni chez les chats destinés à la reproduction.
Les études menées chez des chats sains âgés de 7 à 8 mois ont montré que le robenacoxib administré par voie orale à des doses très élevées (4, 12 ou 20 mg/kg/jour pendant 6 semaines) n’entraînait aucune toxicité gastro-intestinale, rénale, ou hépatique, ni de modification du temps de saignement.
Chez des chats sains âgés de 7 à 8 mois l’administration orale de robenacoxib (Onsior comprimés) à des surdosages allant jusqu’à 5 fois la dose maximale recommandée (2,4 mg, 7,2 mg, 12 mg robenacoxib/kg de poids corporel) pendant 6 mois a été bien tolérée. Une diminution du gain de poids corporel a été observée chez les animaux traités. Dans le groupe recevant des doses élevées, le poids des reins a été diminué et associé sporadiquement à une dégénérescence/régénération des tubules rénaux, mais n’a pas été associé à des signes d’altérations des paramètres pathologiques cliniques rénaux.
L’utilisation interchangeable d’Onsior comprimés et d’Onsior solution injectable chez les chats âgés de 4 mois à des surdosages allant jusqu’à 3 fois la dose maximale recommandée (2,4 mg, 4,8 mg, 7,2 mg robenacoxib/kg par voie orale et 2,0 mg, 4,0 mg et 6,0 mg robenacoxib/kg par voie sous-cutanée) a entraîné une augmentation dose-dépendante de l’œdème sporadique au site d’injection et une inflammation subaiguë/chronique minimale à légère du tissu sous-cutané. Une augmentation dose-dépendante de l’intervalle QT, une diminution de la fréquence cardiaque et une augmentation de la fréquence respiratoire correspondante ont été observées lors des études de laboratoire. Aucun effet notable sur le poids corporel, le temps de saignement ou aucune preuve dede toxicité gastro-intestinale, rénale ou hépatique n’ont été observés.
Lors des études de surdosage effectuées chez les chats, il y a eu un allongement dose-dépendant de l’intervalle QT. L’importance biologique de l’allongement des intervalles QT en dehors des variations normales observées après un surdosage de robenacoxib n’est pas connue. Aucun changement de l’intervalle QT n’a été observé après une administration intraveineuse unique de 2 ou 4 mg/kg de robenacoxib à des chats sains anesthésiés.
Comme avec tout AINS, un surdosage peut entraîner une toxicité gastro-intestinale, rénale ou hépatique chez le chat sensible ou présentant des risques élevés. Il n’y a pas d’antidote spécifique. Un traitement symptomatique de soutien est recommandé et devrait consister en l’administration d’agents protecteurs de la muqueuse gastro-intestinale ainsi qu’en la perfusion d’une solution saline isotonique.
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- Complémentations en acide gras essentiels et facteurs de soutien articulaire disponibles : Fortiflex (Fortiflex chien < 15kg, Fortiflex chien de 15 à 25kg et Fortiflex chien >25 kg), Agilium, Pernacox, Cosequin, Seraquin, Chondro B
- En cas d’arthrose clinique, l’utilisation d’une alimentation spécifique sera indispensable : Hill’s j/d 2 kg, Hill’s j/d 5kg et Hill’s j/d 12kg et pour les chiens en surpoids un aliment allégé : Hill’s j/d reduced calorie 4kg et Hill’s j/d reduced calorie 12kg
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Flexadin comprimé
L’arthrose est une affection ostéo-articulaire courante rencontré chez les animaux âgés ou victimes de traumatismes articulaires. L’arthrose repose sur une phénomène d’inflammation chronique de l’articulation avec une altération irréversible des surfaces cartilagineuses associée à une prolifération d’ostéophytes et une inflammation douloureuse de la synovie. L’arthrose est un phénomène dégénératif physiologique lié à l’âge ou pathologique suite à un trauma articulaire sévère, favorisé par la pratique d’exercice intense, le surpoids, certaines inflammations articulaires d’origine virale, bactérienne ou immunitaire.
Technidog vous rappelle que les signes cliniques perceptibles seront des raideurs matinales ou après exercices, des douleurs articulaires plus ou moins importantes notamment lors de leur manipulation, une diminution de l’activité des animaux (l’un des seuls signes observables chez le chat). Du fait d’une diminution des déplacements, l’ankylose articulaires ainsi que la fonte musculaire aggraveront l’état arthrosique de votre compagnon.
La mise en place d’un thérapeutique au long court dans la gestion des états arthrosiques chez votre animal de compagnie permet d’améliorer significativement l’état général et de ralentir l’évolution de l’arthrose au niveau des articulations. Technidog vous conseille l’utilisation du Flexadin. Ce produit associe la glucosamine et la chondroïtine comme principes actifs intervenant dans le soutien articulaire et les principes actifs naturels anti-inflammatoires et analgésiques de l’harpagophytum procumbens ( » griffes du Diable « , plante issue de la Namibie).
D’autre facteur de soutien en cas d’arthrose sont disponibles :
En parallèle de ce produit, une alimentation adaptée à l’état arthrosique de votre compagnon permettra d’améliorer la lutte contre ce phénomène dégénératif :
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