Table des matières
- Le Basset fauve de Bretagne
- Descriptif et caractéristiques du Basset fauve de Bretagne
- Origine du Basset fauve de Bretagne
- Caractère et comportement du Basset fauve de Bretagne – À qui s’adresse-t-il ?
- Comment prendre soin de son Basset fauve de Bretagne : ses besoins
- L’alimentation du Basset fauve de Bretagne
- La santé du Basset fauve de Bretagne
- Prix d’un chiot Basset fauve de Bretagne
- Son histoire
- Son caractère
- Son éducation
- Ses éventuels problèmes de santé
- LE RALLYE DE RAMONDENS
Le Basset fauve de Bretagne
Le Basset fauve de Bretagne est avant tout un chien de chasse, d’où son énergie et sa vivacité. En tant qu’animal de compagnie, ce petit chien de berger est affectueux et doté d’un grand cœur.
- Taille : 32 cm à 38 cm
- Poids : 14 kg à 15 kg
- Poil : court
- Couleur : fauve
- Espérance de vie : 12 à 14 ans
- Durée de gestation : 63 jours
Descriptif et caractéristiques du Basset fauve de Bretagne
Le Basset fauve de Bretagne est un petit chien court sur pattes à l’allure ramassée, mais musclée. De couleur fauve, sa robe peut montrer des nuances dorées ou rouge brique. Son poil est court et dur, ce qui lui permet, en tant que chien de chasse, d’être protégé de la végétation la plus hostile.
Le crâne du Basset fauve de Bretagne est allongé avec un stop légèrement marqué. Il possède des yeux de couleur foncée qui lui donnent un regard vif. Ses oreilles sont couvertes d’un poil plus court que le reste de son corps. Elles se terminent en pointe et sont tournées vers l’intérieur.
Origine du Basset fauve de Bretagne
Le Basset fauve de Bretagne descend du Griffon fauve de Bretagne et d’anciens bassets bretons. Comme son nom l’indique, c’est un chien français originaire de Bretagne où il est très populaire depuis le 19e siècle. Inscrit au Livre des Origines Français (LOF), la race du Basset fauve de Bretagne compte le plus grand nombre de bassets français.
Caractère et comportement du Basset fauve de Bretagne – À qui s’adresse-t-il ?
Le Basset fauve de Bretagne est un chien particulièrement vif et doté d’une énergie débordante qui convient mieux à un maître actif. C’est avant tout un chien de chasse très habile en particulier pour chasser le lapin, mais aussi le lièvre, le renard ou le chevreuil. La chasse est une activité qu’il apprécie plus que tout. Il est capable de courir rapidement et sur tous les types de terrain, même difficiles. Il fait également preuve d’un flair exceptionnel.
C’est un chien qui possède du caractère mais qui est calme en famille et qui témoigne énormément d’affection envers son maître. Le Basset fauve de Bretagne est équilibré, jamais agressif et sociable. Il est facile à éduquer et il peut vivre sans problème dans une famille avec des enfants.
Comment prendre soin de son Basset fauve de Bretagne : ses besoins
Le Basset fauve de Bretagne, en premier lieu chien de chasse, a avant tout besoin d’espace où il peut se dépenser. Il est plus heureux s’il peut vivre en plein air. S’il habite dans un appartement, son maître doit pouvoir lui proposer plusieurs promenades par jour (au moins 3).
Le Basset fauve de Bretagne ne demande pas un entretien particulier pour conserver la beauté de sa robe hormis un brossage 1 à 2 fois par semaine.
L’alimentation du Basset fauve de Bretagne
Le Basset fauve de Bretagne ne requiert aucun type d’alimentation particulier. Sa nourriture doit être de bonne qualité et adaptée à son âge, à son état de santé, et à son activité physique notamment s’il est employé pour la chasse.
La santé du Basset fauve de Bretagne
Le Basset fauve de Bretagne a une très bonne santé. Lui faire faire assez d’activités physiques suffit à le maintenir en forme. C’est un chien résistant qui supporte bien autant le froid que la chaleur.
Prix d’un chiot Basset fauve de Bretagne
Le prix d’un chiot Basset fauve de Bretagne va dépendre du sexe, du pedigree des parents, de la conformité aux standards de la race, etc.
- Prix d’un mâle Basset fauve de Bretagne : 500 à 700€
- Prix d’une femelle Basset fauve de Bretagne : 450 à 700€
Crédit photo : Baslerfauves
Robustesse : le Basset Fauve de Bretagne est un chien rustique avec une santé de fer.
Son histoire
Le Basset Fauve de Bretagne est une race très ancienne, sa présence a été attestée dès le 16ème siècle. Originaire de France, cette race est issue de croisements entre le Griffon Fauve de Bretagne, le Basset Vendéen et le Teckel à poil dur. La race fut sauvée par un éleveur du nom de M. Paumbrun. Le FCI reconnaît officiellement le Basset Fauve de Bretagne en 1963.
Son caractère
Le Basset Fauve de Bretagne est un chien très facile à vivre, qui sera proche de son maître et son groupe social de manière générale. Ce n’est pas un très bon gardien, il est très affectueux et amical envers l’Homme.
Son éducation
Il ne sera pas compliqué d’éduquer un Basset Fauve de Bretagne tant que de bonnes habitudes sont prises dès son plus jeune âge.
Le Basset Fauve de Bretagne aura à cœur de coopérer avec son maître si ce dernier fait preuve à la fois de fermeté et de cohérence dans l’éducation.
Il sera important, comme pour tous les chiens de chasse, de mettre l’accent sur le travail du rappel et du renoncement de manière générale.
Ses éventuels problèmes de santé
Étant solide, le Basset Fauve de Bretagne ne s’expose pas à d’éventuels problèmes de santé pouvant être spécifiques à la race.
LE RALLYE DE RAMONDENS
SES ORIGINES
LE RALLYE de RAMONDENS est né d’une passion d’enfance en 1989, il devint l’affixe de l’élevage en 1992.
Bien épaulé par un ami de la famille et pionnier en la matière, David SARY a su me faire apprecier toutes les valeurs et les suptilités de l’élevage, de la sélection et de la compétition, avec ses joies et ses peines.
Un grand hommage à mon ami, trop tôt disparu, pour m’avoir transmis sa passion pour le Fauve de Bretagne .
Aujourd’hui, Le Rallye de Ramondens a atteint une certaine renommé à laquelle nous ne devons pas faillir.
Plusieurs amis comme, Jean-Marie DUBERTRAND, Jean-Marie MAUREL, Jacques CARAYOL, Patrick GUIMERA, et Jean-Pierre SOULIE, y ont contribués avec une grande intégrité, et je les remercie trés chaleureusement, ainsi que ma cousine Anne, qui s’en occupe depuis son enfance.
Notre souci premier est de maintenir l’acquis, et de l’améliorer autant en travail qu’en conformité.
Il est trés agréable de chasser avec de trés bons chiens, mais cela l’est beaucoup plus lorsqu’ils sont beaux.
Samuel ESCANDE
Eleveur Amateur de Bassets et Griffons Fauve de Bretagne
Le prix d’un chiot
vous envisagez d’acheter un chiot et vous avez envie qu’il soit inscrit au « L.O.S.H. », donc au livre des origines de la Belgique. L’éleveur vous renseigne et donne le prix du chiot.
Là, vous vous dites que vous avez trouvé des chiots au tiers de ce prix sur internet. Ou encore, « Si je ne prends pas le pedigree, vous me faites une réduction sur le prix ? »
Mais soyons sérieux. Vendre un chien sans pedigree rapporte bien plus qu’un chiot déclaré et élevé dans les règles de l’art avec pedigree.
L’éleveur ne vend pas un pedigree à 70 euro pour un intérêt, au contraire. C’est en réalité la meilleure façon de garantir une grande qualité.
Choix du chiot
Pour l’achat des chiens, on doit sélectionner sur des chiots de 9 semaines. Presque impossible. En règle générale, l’éleveur garde plusieurs chiots sur chaque nichée, et les vends jusqu’à l’âge de deux à trois ans, afin de ne sélectionner que ceux qui correspondent à leurs critères. Comptez ce que cela coûte en termes de nourriture, de vétérinaire et autres. C’est là qu’on comprends aussi qu’un chien de 1 an ou plus vendu par un éleveur aura un prix non-négociable.
Pour certains éleveurs, les mâles tombent à l’eau. Ils préfèrent focaliser sur les femelles et laisser partir les mâles, chez qui ils vont chercher des saillies. C’est beaucoup plus efficace pour ceux qui n’ont pas la place pour disposer de plusieurs mâles sélectionnés. Mais c’est aussi beaucoup plus coûteux.
Dans ce cas, compter les kilomètres (carburant et péages), les risques d’erreur dans les chaleurs, le coût de la saillie, les enregistrements pour encodage de la saillie. On en est vite à 1.000 euro pour le coût d’une saillie, en sachant que certaines sont ratées.
Les problèmes héréditaires à éliminer
Identification ADN ; Dépistage de maladies génétiques à faire (obligatoire dans certaines races). L’éleveur paie au vétérinaire les examens à faire parfois sous anesthésie générale. Les résultats doivent être lus de via l’organisme habilité par le club de race. Et si l’éleveur a la mauvaise surprise de recevoir de mauvais résultats, il a passé 2 ans et investi de l’argent pour rien. Solution : Recommencer à zéro, et doubler ses investissements.
Tout s’est bien passé
Admettons que tout s’est bien passé, et que la saillie ait lieu.
Ajoutez le suivi de la gestation (plusieurs tests sanguins pour confirmer les 24 meilleures heures de saillie, échographie, radio, vaccinations), une alimentation adaptée, l’achat du matériel comme une caisse de mise-bas, une lampe chauffante, etc… Cela représente plusieurs centaines d’euros à nouveau, car tout ça n’est pas donné.
Arrive la naissance, il faut vérifier la chienne. En cas de problème, césarienne. Que les personnes qui ont fait porter ne me disent pas que jamais il n’est arrivé ce type d’incident, voire même la perte d’une chienne avant la mise bas. Et là, vous avez déjà de gros frais derrière vous.
Si la chienne n’est pas capable de s’occuper de ses petits, il faut l’aider.
Viennent ensuite les vaccinations, les identifications électroniques, les vermifuges, les enregistrements ADN…
Les papiers
Ensuite, la » paperasserie « , avec les déclarations de saillie, de portée, l’inscription des chiots. Et les virements bancaires accompagnent.
Un éleveur déclaré paie également ses charges sociales tous les trimestres, à raison de minimum 75 euro par trimestre, ainsi que la TVA.
Ajoutons aussi les plus. Un certificat de santé vous est fourni à l’achat du chiot, comme réclamé par le moniteur belge. L’éleveur vous conseille pour l’accueil du chiot.
Le prix
A 9 semaines,
Le Griffon Fauve de Bretagne est vendu à 550 EUR TVAC.
Le Setter Gordon est vendu à 850 EUR TVAC.
Avec tout ce qui a été expliqué ci-dessus, s’agit-il d’un prix trop élevé ? Pour celui qui veut le meilleur et ne regarde pas aux frais, ce prix est très faible.
Quand vous discutez de l’achat de votre futur chiot, gardez en mémoire que son prix est dû à un coût de production.
Trouver des chiots moins chers
On trouve des chiots de même type bien moins cher. Comment sont-ils nés ? Aucun dépistage pour les maladies. En cas de problème, le vendeur répondra-t-il présent ?
Si vous voulez un chien de type X, je peux vous en trouver d’excellent type en un rien de temps. Mais si j’y regarde en tant qu’éleveur : Poil mauvais, dos trop long qui s’usera vite, manque de bassin chez les femelles, manque d’ouverture de poitrine qui laisse entrevoir un manque de circulation d’air (important pour la gorge et la vitesse), pigmentation moyenne, trop grand… et j’en passe.
Oui, le chien sera de type qui ressemble fort à la race, mais il n’aura pas été élevé avec un standard et une garantie de santé qui le rende robuste à la chasse. Certains vont éliminer complètement l’élevage d’une race, pour un problème d’arythmie cardiaque par exemple, après avoir perdu plusieurs chiens des suite de ce problème. Ca n’existe que lorsqu’on n’est pas attentif à la santé des chiens, qui reste tout de même un point-clé.
En réalité, mieux vaut mettre un peu plus, et avoir les moyens de s’offrir le chien dont on rêve avec le certificat de garantie en termes de santé, et une visibilité nette sur la méthode d’élevage. A terme, vous verrez que vous ne perdrez rien, et vous ne serez pas obligé de sauter d’une race à l’autre après avoir rencontré 1001 problèmes en élevage. Une erreur de nichée peut toujours arriver car la génétique est faite d’incertitudes également. Dans ce cas, l’éleveur vous protège via une garantie officielle reprise au Moniteur Belge.
Il ne faut pas hésiter non plus à choisir un chiot plus grand, plus âgé. Le prix sera supérieur, mais vous aurez déjà un choix plus facile. J’ai laissé partir un chiot qui est devenu BOB et CACIB en Suède, et y chasse très bien. Un autre qui a été sélectionné pour deux saillies.
Les chiens qu’on laisse partir ne sont pas mauvais. Si je choisis de ne conserver un chien qu’entre 53 et 55 cm, je le laisserai partir s’il en fait 57 cm, alors que c’est totalement autorisé par le standard. L’éleveur choisit en fonction de ses critères, parfois tellement infimes qu’ils peuvent nous dépasser.
Il est même fréquent de voir partir des chiens qui sont de futurs champions, simplement parce que l’éleveur n’a pas un portefeuille à rallonge, et sera satisfait de laisser partir un chien chez une personne qui saura travailler avec lui dans les meilleures conditions.
Conclusion
Pour conclure, gardez en mémoire ce que vous venez de lire avant de dire à un éleveur passionné par son travail qu’il se fait un maximum d’argent sur le dos de ses chiennes. Sachez que dans la quasi-totalité des cas, l’éleveur qui a un certain nombre de chiens aura du mal à nouer les deux bouts. Ce qui le fait travailler correctement, c’est sa passion, et sa passion uniquement.
Source : Inspiré d’un texte lu sur un autre site d’élevage