Pour la première fois depuis sa fondation en 1920, la Société du chien de berger allemand (SCBA) organise sa Nationale d’élevage en Bretagne. » Environ 500 chiens, venant de toute la France et de pays voisins, vont se disputer les places d’honneur sur l’hippodrome de Pontivy « , annonce Henri Bardoult, du club canin de Plescop et représentant breton de la SCBA.
Cette Nationale d’élevage est en quelque sorte le championnat de France de la spécialité. Les chiens sont classés par type de poil (court ou long), par sexe et selon leur âge. Il s’alignent dans six classes différentes : 6-9 mois, les » puppys » ; 9-12 mois, les » débutants » ; 12-18 mois, les » juniors » ; 18-24 mois, les » jeunes » ; au-delà de 24 mois, les » adultes « . Ces animaux étant eux-mêmes répartis en deux classes » ouverte » et » travail « .
Les juges sont des Français et des Allemands (l’Allemagne étant le berceau de la race). Les chiens » vont devoir faire preuve de leurs meilleures qualités morphologiques et d’endurance pour séduire les juges et accéder au plus haut rang du classement national « .
Les maîtres sont » des éleveurs chevronnés ou des amateurs passionnés « . Les concurrents à quatre pattes sont » de véritables athlètes qui auront suivi un entraînement intensif – tant pour marcher au pas qu’au trot ainsi qu’aux grandes allures « .
Pratique. Nationale d’élevage du berger allemand, vendredi après-midi, samedi et dimanche à l’hippodrome de Pontivy. Accès libre et gratuit. Renseignements : 06 86 87 64 33 ou 06 99 22 17 32.
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Table des matières
34 annonces de chiens et chiots berger allemand
Le Berger Allemand, chien exceptionnel, mondialement connu et reconnu
Son histoire
Son caractère
Le maitre idéal
Ses particularités physiques
Son entretien
Sa santéSon histoire
Originaire d’Outre Rhin, il doit le jour au patient travail de sélection accompli par le capitaine Max Von Stephanitz, qui, au siècle dernier, entreprit de croiser plusieurs races des chiens de berger afin de créer un nouveau chien doté du maximum de qualités. A partir de 1884, il fixa la race en l’améliorant encore par l’apport du sang de Berger Ecossais en 1893. Il devait acquérir rapidement une grande popularité. En 1889, des amateurs fondèrent la première société du Berger Allemand, rassemblant plus de 30 000 membres au sein d’une centaine de Clubs. Le succès du Berger Allemand comme chien polyvalent, intelligent et travailleur lui permet de passer les frontières et d’envahir le monde. En France, l’importation commence en 1910. Trois ans plus tard, Georges Barais crée le Club du Berger d’Alsace, qui deviendra en 1920 la Société du Chien de Berger Allemand (SCBA). Il s’agit du premier Club de race français, le berger allemand devenant vite le chien favori des Français. Le Berger Allemand arrive en Amérique du Nord dans les années 1910. Selon la politique d’élevage, on y privilégie la beauté au travail. Et la race remporte un franc succès en partie grâce aux séries télévisées comme Rintintin.
Son caractère
On ne compte plus ses qualités : courage, intelligence, fidélité sans faille, obéissance. Doté d’un des meilleurs nez canin, il est passé maître dans l’art du pistage, qu’il s’agisse de retrouver de la drogue, une personne enfouie ou perdue. Sa réputation comme chien de police n’est d’ailleurs plus à faire. Le Berger Allemand en a malheureusement hérité une image de marque répressive alors qu’il est tout aussi brillant dans le rôle pacifique de chien d’aveugle ou dans celui de sauveteur en montagne. On peut aussi lui confier la garde d’un troupeau sans aucun problème. Il excelle également dans les concours d’agility et d’obéissance. C’est un des chiens les plus complets. Le travail lui est aussi nécessaire que de se nourrir. Ce chien au tempérament bien marqué et vif doit être dirigé très tôt de main ferme mais avec patience et doigté. Cette éducation à l’obéissance se passe généralement très bien. Le dressage va conditionner tout le comportement de l’animal. Ainsi le Berger Allemand sera-t-il une superbe mais redoutable mécanique d’attaque et de défense que seul son maître pourra manœuvrer, après un stage indispensable chez un éducateur professionnel (lien interne ?). Il peut également être un chien de compagnie affectueux avec toute la famille, doux et patient avec les enfants, envers lesquels il se montre en général très protecteur. Ce chien attentif et qui sait s’adapter peut vivre en appartement à condition de pouvoir courir et se dépenser au moins une heure chaque jour. C’est également un animal dont la seule présence suffit à décourager à l’avance d’éventuels malfaiteurs. Un bébé berger allemand doit impérativement s’acheter chez un éleveur connaisseur de la race, qui donnera tous les renseignements nécessaires sur ses parents et sur son caractère. Dans une portée, il faut éviter de choisir le chiot qui semble surexcité ou peureux.
Le maitre idéal
Il lui faut un maitre qui aura du temps à lui consacrer et des activités à lui proposer ; L’avantage est que le Berger Allemand est un chien qui s’adapte et apprécie sports et missions variées. Le maitre idéal saura s’imposer tout en douceur avec doigté, rigueur et patience.
Son physique
En 1960, l’esthétique du berger allemand change dans le standard ; à partir de ce moment, on préfère le dos courbé, surtout dans les lignées de beauté. Aujourd’hui encore, beaucoup de personnes recherchent le berger allemand ancien type. Le Berger Allemand, robuste, tout en muscles mais souple et équilibré doit donner une impression tout à la fois de force et d’élégance. Il a la croupe longue, un peu tombante, et la longueur de son tronc doit être supérieure à sa hauteur au garrot. Tout cela lui donne une silhouette harmonieuse, prolongée par une belle queue touffue, portée légèrement courbe et descendant jusqu’aux jarrets. Pour être parfait, le berger allemand doit aussi avoir le cou robuste et musclé, la poitrine profonde, le dos droit, le ventre un peu remonté, le rein large et solide. La tête, allongée, lupoïde, est éclairée par des yeux particulièrement vifs, et foncés. Les oreilles, pointues, sont dressées et plantées haut ; chez les chiots berger allemand, elles restent tombantes jusqu’à 4 à 6 mois. Le stop, oblique et peu accentué, se prolonge par un museau long et robuste, aux lèvres sèches et bien fermées, cachant une impressionnante dentition en cisailles. Le berger allemand est bien planté sur des pattes robustes. Les membres antérieurs, vue sous n’importe quel angle, doivent être bien droits. La robe du Berger allemand s’est peu à peu uniformisée, tant en ce qui concerna la couleur que la longueur et la texture du poil. En matière de couleur, les robes totalement noires ou grises ne sont pas admises ; le chien doit être fauve avec un manteau noir pouvant contenir du gris ou fortement charbonné ; L’étendue du manteau est variable, le laissant apparaitre le fauve qu’aux extrémités, mais c’est l’extension intermédiaire qui est préférée. Le masque bien marqué sur la face est recherché. Si les couleurs blanche (avec truffe noire onc non albinos) est aujourd’hui rejetés, elle existe encore chez des chiens descendant du chien de berger dit » berger allemand ancien type « , et certains amateurs souhaitent la sauvegarder. La longueur et la texture du poil ont longtemps fait l’objet de discussions, mais la question est maintenant tranchée. Il existe normalement trois variétés de berger allemand : poil court, poil demi-long et poil long. Le poil court est, de loin, le plus connu : il doit être rude, dense et plaqué, plus long au cou et en face postérieure des membres, assorti d’un sous-poil fourni. Le poile demi-long est moins rude, moins plaqué et forme des franges touffues aux membres, aux oreilles et au fouet ; fréquemment, le sous-poil n’est pas assez dense. Le poil long est laineux, se sépare souvent par une raie sur le dos et le sous-poil est absent ; il donnait une apparence aux chiens qui les faisait dénommer dans leur pays d’origine, schäferpudel ( » caniche-berger « ).
Son entretien
Pour les variétés à poil long, le brossage sera plus régulier mais restera aisé ; L’absence de sous poils induit une mue moins intense que pour les poils courts.
Sa santé
Le Berger Allemand est de nature robuste. Il peut être, comme beaucoup de chiens de Berger, sujet génétiquement à la dysplasie de la hanche ou du coude, l’hypothyroïdie et la maladie de von Willebrand. Le travail des éleveurs de Berger Allemand sur le dépistage et la sélection des animaux ont fortement réduit les risques. Son espérance de vie est bonne (12 ans).
L’histoire de l’élevage
… Un chien, deux chiens, trois chiens …
Au démarrage, il n’était pas question de faire de l’élevage !
Oui mais…
Au tout début, nous recherchions un berger allemand, de préférence un mâle, comme celui de mon enfance (c’est madame au clavier). Après avoir parcouru plusieurs sites et vu ce qu’était devenu la race … nous nous sommes tournés vers les bergers allemands à poils longs, mais là encore, grosse, grosse déception !!
En continuant nos recherches, nous avons découvert l’Altdeutscher Schäferhund, et là ! » Waouh, c’est ça qu’on cherche ! «
Mais un autre problème allait se poser : Madame voulait un mâle noir et feu, et Monsieur, ayant découvert les bergers allemands ancien type argentés, voulait une femelle de cette couleur … N’ayant pas réussi à trouver un compromis, Monsieur est allé chercher en Normandie notre belle Lubie, et Madame, trouvant qu’avoir un mâle et une femelle serait compliqué (Hé oui, nous ne voulions pas de petits), est allée chercher en Belgique, quelques mois plus tard, la merveilleuse Thaïs.
L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais c’était sans compter sur le virus » altdeutschermania infectieux » qui nous a rapidement contaminés : il n’existe aucun traitement, et de toute façon nous aimons bien cette maladie … Une fois les femelles à la maison, nous avons cherché encore plus d’infos sur la race, les lignées, son histoire, les élevages, les photos … enfin, des heures et des heures de recherches, avec toujours le même constat : il faut absolument faire connaître ces magnifiques chiens en France. A force de rencontres et discussions avec d’autres contaminés, nous avons fini par créer un club de race en France. Bon là, nous n’allons pas tout expliquer, ce serait trop long … Le club c’est ici : UCFAS «
Puis nous avons décidé de faire une portée : double contamination …Nous nous passionnons réellement pour la sauvegarde et l’amélioration de cette sélection de bergers allemands à poil long et dos droit. Voilà comment d’un chien on passe à 5, puis 6, puis 7, puis stop ! Si, si stop !! Nous ne sommes pas des éleveurs dits professionnels, c’est-à-dire que nous ne vivons pas de notre élevage, et ce n’est pas notre but. Nous voulons continuer à vivre avec nos chiens en liberté à nos côtés, sans être obligés de faire des portées pour la survie de notre activité. Malgré notre envie d’être entourés de chiens, nous savons que chaque nouveau compagnon, c’est un peu plus de temps à leur consacrer pour continuer nos activités avec eux … Et le temps, nous avons eu beau chercher, pas moyen d’en commander d’avantage … Même sur le net où l’on trouve de tout, il n’y en a pas ! Notre cheptel restera donc très limité. Nous continuerons à choisir à quel moment nos femelles sont aptes à reproduire ou pas. Nous continuerons à choisir pour cela les périodes où nous avons le plus de temps à consacrer aux chiots. Nous contribuons à faire connaître ces merveilleux chiens avant tout pour notre propre plaisir.