Table des matières
- La cortisone
- Les multiples utilisations des traitements corticoïdes
- Les effets secondaires des corticoïdes et leurs contre-indications
- Enfin, certaines situations contre-indiquent l’utilisation des corticoïdes
- PREDNICORTONE® 5 mg Comprimé pour chiens et chats PREDNICORTONE® 20 mg Comprimé pour chiens et chats
- Principales contre-indications
- Conclusion
- Cortavance ad us. vet.
- Effet secondaire de la cortisoneSoigner son chien
La cortisone
- Utiliser la cortisone en comprimés. On doit éviter les injections de cortisone, car elles peuvent avoir des effets prolongés et indésirables sur le corps.
- Initialement, la cortisone est administrée à tous les jours pour amener le problème sous contrôle, mais après une semaine environ, la cortisone devrait être administrée à tous les deux jours.
- Administrer les comprimés de cortisone le matin de préférence (chez le chien).
- Tenter de trouver la dose minimale efficace aux 2 jours (voire 3 jours) qui contrôlera le problème.
- Contrairement aux antibiotiques pour lesquels la posologie (dose, intervalle et durée de traitement) doit être respectée, pour la cortisone la posologie peut être ajustée au besoin afin de trouver la plus faible dose, administrée le moins souvent possible, qui contrôlera le problème.
Les effets secondaires prévisibles de la cortisone incluent :
- Augmentation de la soif (laissez de l’eau fraîche à volonté);
- Besoin d’uriner plus souvent (il peut être nécessaire d’augmenter la fréquence des promenades);
- Augmentation de l’appétit (évitez d’augmenter la ration quotidienne car il y aura gain de poids);
- Halètement;
- Changement de comportement (ex. léthargie, dépression) occasionnellement.
La plupart des effets secondaires de la cortisone sont proportionnels à la dose et s’atténueront lorsque la dose sera diminuée et disparaîtront à l’arrêt du traitement.
Si votre chien doit recevoir de la cortisone pour des longues périodes, voire toute l’année, il peut y avoir d’autres effets indésirables (problème hépatique, infections). Dans ce cas, on recommande de faire un examen de santé, des prises de sang et une culture d’urine (pour déceler une infection urinaire occulte) une ou deux fois par année. De plus, puisque la cortisone peut accroître les risques d’infection de la peau, vous devez consulter votre vétérinaire si le problème cutané de votre animal vous semble amplifié ou différent.
Tout comme chez l’être humain, les corticoïdes ont de très nombreuses indications en médecine vétérinaire.
Il s’agit de molécules indispensables au traitement de troubles allergiques, inflammatoires, immunologiques…
Si ces médicaments présentent un intérêt dans un si grand nombre de pathologies, c’est parce qu’ils exercent des actions très diverses au sein de l’organisme.
Mais ces divers effets ne sont pas tous bénéfiques pour l’animal. C’est pour cette raison qu’un traitement à base de cortisone doit être administré en respectant certaines précautions et uniquement sur avis médical.
Les multiples utilisations des traitements corticoïdes
Les traitements à base de cortisone sont utiles dans un très grand nombre de pathologies
- En orthopédie lors de troubles ostéo-articulaires (douleur arthrosique, hernie discale…)
- En neurologie lors de pathologies neurologiques d’origine inflammatoire, d’oedème cérébral…
- En endocrinologie : Les corticoïdes constituent le traitement d’une pathologie appelée insuffisance surrénalienne (les animaux sécrètent, de façon naturelle, au niveau de deux petites glandes situées au-dessus des reins ( les glandes surrénales), une quantité bien définie de “cortisone”. Certaines pathologies sont associées à l’absence de sécrétion de cette “cortisone naturelle” et nécessitent donc un traitement corticoïde durant toute la vie de l’animal pour pallier cette anomalie)
- En cancérologie pour ralentir l’évolution de certaines tumeurs ou comme traitement palliatif pour améliorer au maximum les conditions de fin de vie des animaux.
- En dermatologie dans le traitement de nombreux troubles allergiques
- En hématologie dans certaines sortes bien précises d’anémies
- En gastro-entérologie lors de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou de certains types de gastrites chroniques
- En pneumologie pour le traitement de l’asthme notamment
- Comme traitement d’urgence suite à l’apparition d’un important oedème ou d’un état de choc (après un accident de la voie publique, une envenimation, une piqûre par un insecte auquel l’animal de compagnie est allergique…)
Toutes ces indications entraînent une prescription très fréquente des traitements corticoïdes. Ces derniers ne sont cependant pas dénués d’effets secondaires et il convient de respecter certaines précautions lors de leur administration.
Les effets secondaires des corticoïdes et leurs contre-indications
L’administration de cortisone présente quelques effets secondaires qu’il convient de connaître
- Elle augmente l’appétit de l’animal traité,
- Elle stimule la prise de boisson et l’émission d’urine.
- En cas d’utilisation prolongée, des troubles digestifs peuvent survenir (ulcères stomacaux ou intestinaux) ainsi que des troubles oculaires (cataracte, glaucome) ou encore une atrophie musculaire.
- La cortisone retarde par ailleurs les phénomènes de cicatrisation.
Les corticoïdes nécessitent quelques précautions d’emploi
- Les doses prescrites doivent être soigneusement respectées
- L’arrêt du traitement doit se faire de façon progressive pour limiter le risque d’apparition de troubles secondaires (le dosage initial sera progressivement réduit de moitié conformément à la prescription de votre vétérinaire)
- L’administration au cours des repas réduit le risque d’intolérance gastrique
- Les corticoïdes ne doivent pas être utilisés en même temps qu’un autre anti-inflammatoire (risque plus marqué d’ulcération digestive)
- Leur utilisation avec certains diurétiques doit être soigneusement surveillée
- Leur action diminue l’efficacité des vaccins. Il convient donc de ne pas vacciner un animal sous traitement corticoïde.
Enfin, certaines situations contre-indiquent l’utilisation des corticoïdes
Les corticoïdes peuvent aggraver une insuffisance rénale ou hépatique sévère. Chez tout animal âgé, un bilan sanguin devra donc être effectué avant tout traitement pour vérifier l’absence de ces pathologies.
Ils provoquent une augmentation de la glycémie et ne doivent donc pas être administrés à un animal souffrant de diabète
Comme nous l’avons évoqué précédemment, l’organisme fabrique naturellement une certaine quantité de cortisone.
Une dérégulation peut survenir et entraîner une production beaucoup trop importante de cortisone par l’organisme.
C’est la Maladie de Cushing. Cette maladie contre-indique formellement l’administration de corticoïdes.
De la même façon, une administration prolongée de corticoïdes à forte dose peut entraïner les symptômes de la Maladie de Cushing (augmentation de prise de boisson et d’émission d’urines, augmentation marquée de l’appétit, fatigabilité, fonte musculaire, pertes de poils, “gros ventre”…)
Les corticoïdes ne doivent pas être utilisés chez des animaux souffrant d’ulcères gastriques ou intestinaux
Ils sont contre-indiqués en présence d’ulcères cornéens car ils peuvent creuser encore davantage l’ulcère (attention à l’utilisation d’un collyre contenant de la cortisone sans examen médical préalable!)
Ils diminuent les défenses immunitaires de l’animal et ne doivent donc surtout pas être utilisés seuls lors de graves infections bactériennes (pulmonaires, cutanées…)
Leur emploi doit se faire avec précaution chez les animaux épileptiques
Enfin, ils ne doivent pas être administrés à des femelles gestantes
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Les indications des corticoïdes sont extrêmement variées et leur utilisation indispensable au traitement de très nombreuses pathologies.
Néanmoins, leur emploi n’est pas anodin car ils présentent divers effets secondaires et contre-indications qu’il convient de bien connaître avant toute administration.
Votre vétérinaire pourra vous indiquer quand ces molécules peuvent être utilisées sans risque ou quand des examens complémentaires préalables sont nécessaires.
N’hésitez jamais à lui demander conseil !
PREDNICORTONE® 5 mg Comprimé pour chiens et chats PREDNICORTONE® 20 mg Comprimé pour chiens et chats
Mise en garde à l’utilisation
Contre-indications
Ne pas utiliser chez les animaux souffrant d’infections virales ou mycosiques.
Ne pas utiliser chez les animaux souffrant de diabète ou d’hypercorticisme. Ne pas utiliser chez les animaux atteints d’ostéoporose.
Ne pas utiliser chez les animaux souffrant d’un dysfonctionnement cardiaque ou rénal.
Ne pas utiliser chez les animaux souffrant d’ulcères cornéens.
Ne pas utiliser chez les animaux atteints d’ulcères gastroduodénaux.
Ne pas utiliser chez les animaux présentant des brûlures.
Ne pas utiliser en concomitance avec un vaccin vivant atténué.
Ne pas utiliser en cas de glaucome.
Ne pas utiliser au cours de la gestation (voir la rubrique « Utilisation en cas de gravidité, de lactation ou de ponte »).
Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité connue à la substance active, aux corticostéroïdes ou à l’un des excipients.
Voir également la rubrique « Interactions médicamenteuses et autres ».
Mises en gardes particulières à chaque espèce cible
L’administration de corticoïdes vise à induire une amélioration des signes cliniques plutôt qu’à obtenir une guérison. Le traitement doit être associé à un traitement de la maladie sous-jacente et/ou à des mesures de contrôle environnemental.
Effets indésirables (fréquence et gravité)
Les corticostéroïdes anti-inflammatoires, tels que la prednisolone, sont connus pour provoquer une grande diversité d’effets indésirables. Si les doses élevées sont généralement bien tolérées en administration unique, elles peuvent induire des effets indésirables sévères en cas d’utilisation à long terme. Par conséquent, lors d’une administration à moyen ou long terme, la posologie devra généralement être maintenue au niveau minimal requis pour contrôler les symptômes.
La suppression significative du cortisol liée à la dose qui est observée lors du traitement est la conséquence de la suppression de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien par les doses efficaces. Après l’arrêt du traitement, des signes d’insuffisance surrénale allant jusqu’à l’atrophie corticosurrénale peuvent apparaître, ce qui peut rendre l’animal incapable de faire face de façon adéquate à des situations de stress. Il convient donc d’envisager des moyens de limiter au maximum les problèmes d’insuffisance surrénale après l’arrêt du traitement.
L’augmentation significative des triglycérides qui est observée peut être liée à un éventuel hypercorticisme iatrogène (syndrome de Cushing) impliquant une altération significative du métabolisme des lipides, glucides, protéines et minéraux, pouvant aboutir par exemple à une redistribution des graisses corporelles, une augmentation de la masse corporelle, une faiblesse et une perte de masse musculaire et une ostéoporose. La suppression du cortisol et l’augmentation des triglycérides plasmatiques sont des effets indésirables très fréquents des traitements par corticoïdes (survenant chez plus d’un animal sur 10).
L’augmentation du taux de phosphatase alcaline induite par les glucocorticoïdes pourrait être liée à une augmentation du volume du foie (hépatomégalie) associée à une élévation des enzymes hépatiques sériques.
D’autres modifications des paramètres biochimiques sanguins et hématologiques, probablement associées à l’utilisation de la prednisolone, ont constitué des effets significatifs observés au niveau de la lactate déshydrogénase (diminution) et de l’albumine (augmentation) ainsi que des éosinophiles, des lymphocytes (diminution) et des neutrophiles segmentés (augmentation).
Une diminution de l’aspartate transaminase est également constatée.
Les corticostéroïdes administrés par voie systémique peuvent provoquer une polyurie, une polydipsie et une polyphagie, en particulier dans les premiers temps du traitement. Certains corticostéroïdes peuvent entraîner une rétention hydro-sodée et une hypokaliémie en cas d’utilisation à long terme. Des corticostéroïdes systémiques ont provoqué des dépôts calciques dans la peau (calcinose cutanée).
L’utilisation de corticostéroïdes peut retarder la cicatrisation des plaies et leurs effets immunosuppresseurs peuvent affaiblir la résistance aux infections ou exacerber des infections existantes. En présence d’infections virales, les corticostéroïdes peuvent aggraver ou accélérer l’évolution de la maladie.
Des ulcères gastroduodénaux ont été décrits chez des animaux traités par des corticostéroïdes et ceux-ci peuvent être exacerbés par les stéroïdes chez les animaux recevant des anti-inflammatoires non stéroïdiens et les animaux présentant un traumatisme de la moelle épinière.
Les autres effets indésirables éventuels sont : inhibition de la croissance longitudinale des os ; atrophie cutanée ; diabète ; euphorie ; pancréatite ; diminution de la synthèse des hormones thyroïdiennes ; augmentation de la synthèse des hormones parathyroïdiennes. Voir également la rubrique « Utilisation en cas de gravidité, de lactation ou de ponte ».
L’action est plus lente qu’avec un corticoïde par voie générale. On utilise donc les topiques en relais d’un traitement par voie générale ou lorsque l’inconfort lié au prurit n’est pas trop important.
Traitement au long cours
Lorsque la cause de la dermatite allergique n’a pas été identifiée et contrôlée, il est fréquemment nécessaire d’administrer des corticoïdes régulièrement pour contrôler le prurit. On peut, soit avoir recours à des traitements courts (1 semaine) aux posologies habituelles et ce à chaque crise, soit instaurer une corticothérapie avec la plus faible dose efficace en administrations quotidiennes ou en CJA (corticothérapie à jours alternés). Si le traitement s’avère pérenne toutes les solutions d’épargne corticoïde doivent être tentées, notamment l’association à des acides gras essentiels ou des antihistaminiques.
Traitement des formes rebelles
Lorsque les lésions ne régressent pas malgré une corticothérapie bien administrée, on peut multiplier les injections de corticoïdes retards à 10 jours d’intervalle (pas plus de trois fois), ou bien associer aux prises de corticoïdes du chlorambucil(0,2 mg/kg/j). Toutefois l’administration de cet agent alkylant nécessite un suivi régulier lié au risque de myélotoxicité. C’est pourquoi on lui préfère aujourd’hui la ciclosporine(5). Le recours à l’acétate de mégestrol ou à l’acétate de médroxyprogestérone doit être évité. Ces progestatifs possèdent une activité corticoïde-like puissante, mais génèrent de très nombreux effets secondaires, quelque soient la dose et la durée du traitement : diabète sucré, syndrome de Cushing, obésité, troubles du comportement, gynécomastie.
La pose d’une collerette pour limiter les automutilations de la face ou le léchage doit être proscrite autant que faire ce peut. Elle provoque l’apparition de troubles du comportement qui viennent aggraver le prurit chronique et rendent fréquemment la pose de la collerette impossible. Il est plus intéressant de protéger les zones de grattage par des pansements en veillant à ne pas créer de macération (contrôle tous les deux jours). Les pansements peuvent aussi servir à appliquer des topiques en crème ou en pommade, comme du tacrolimus ou des corticoïdes. L’application sous pansement occlusif accroît leur efficacité.
Dermatoses auto-immunes
Chez le chat, la dermatose auto-immune la plus fréquente est le pemphigus foliacé. Les corticoïdes représentent la solution de choix du traitement de première intention, soit en topiques dans les formes bénignes, soit par voie générale dans les formes plus graves.
Autres dermatoses
On pourrait avoir recours aux corticoïdes dans le contrôle d’autres dermatoses dysimmunitaires chez le chat : pododermatite plasmocytaire, chondrose auriculaire, toxidermies. Ils sont en pratique assez inefficaces dans ces indications.
Principales contre-indications
Les principales contre-indications dermatologiques chez le chat sont représentées par les dematophyties, le diabète sucré et les rétroviroses. S’il existe un doute sur l’existence d’une dermatophytie ou d’un portage passif, il est indispensable de finaliser le diagnostic (culture) avant de poursuivre une corticothérapie. Ce diagnostic différentiel peut être difficile dans des races comme le Persan chez lequel l’aspect clinique de la teigne est parfois peu typique et associé à un prurit. Certaines ectoparasitoses (gale notoédrique, démodécie) représentent aussi des contre-indications majeures, mais elles sont beaucoup plus rares. Toutes les dermatoses bactériennes et virales représentent des contre-indications importantes.
Conclusion
Le recours à la corticothérapie est plus fréquent chez le chat que chez le chien, parce que les moyens d’investigation allergologique sont beaucoup plus limités. Elle est aussi beaucoup plus facile à pratiquer, les effets secondaires étant moins fréquents et mois graves. Malgré tout, cette facilité ne doit pas occulter la nécessité d’une recherche étiologique, les effets secondaires au long cours étant parfois très graves.
1. Messinger LM. Pruritus therapy in the cat. In: Bonagura JD, editor. Kirk’s Current Veterinary Therapy XIII Small Animal Practice. Philadelphia: Saunders, W.B.; 2000. p. 542-5. 2. Graham-Mize CA, Rosser EJ. Bioavailability and activity of prednisone and prednisolone in the feline patient. Veterinary Dermatology. 2004;15(S1):9-10. 3. Lowe AD, Campbell KL, Graves T. Glucocorticoids in the cat. Vet Dermatol. 2008;19(6):340-7. 4. Schmidt V, Buckley LM, McEwan NA, Reme CA, Nuttall TJ. Efficacy of a 0.0584% hydrocortisone aceponate spray in presumed feline allergic dermatitis: an open label pilot study. Vet Dermatol. 2011. 5. Prélaud P. Utilisation de la cisclosporine A chez le chat. Pratique Médicale et Chirurgicale de l’Animal de Compagnie. 2007;42:109-16.
Cortavance ad us. vet.
SPRAY CUTANÉ ANTI-INFLAMMATOIRE ET ANTI-PRURIGINEUX POUR CHIENS
COMPOSITION
Hydrocortisoni aceponas 0.584 mg
Excipiens ad solutionem pro 1 ml
pro vase 76 ml
PROPRIETES/EFFETS
CORTAVANCE contient le principe actif hydrocortisone acéponate (HCA). L’HCA est un dermocorticoïde qui agit de manière anti-inflammatoire et anti-prurigineuse grâce à son activité glucocorticoïde intrinsèque puissante. Celle-ci permet une amélioration rapide des lésions cutanées inflammatoires et liées au prurit, telles qu’elles sont rencontrées lors de dermatoses inflammatoires et prurigineuses.
PHARMACOCINETIQUE
L’HCA est un diester d’hydrocortisone appartenant à la famille des glucocorticoïdes. Les diesters d’HCA sont des composants lipophiles qui assurent un taux d’absorption percutané élevé et une disponibilité plasmatique minimale. Il en résulte une accumulation en HCA dans la peau, entraînant des concentrations locales efficaces à de faibles doses. L’efficacité élevée de cette classe thérapeutique repose sur la transformation intradermale des diesters d’HCA, tout d’abord en monoesters C-17 actifs, puis en hydrocortisone. Tout comme le cortisol endogène, l’HCA est éliminé par les fèces et l’urine. L’application topique d’HCA a un index thérapeutique élevé: on atteint une activité pharmacologique cutanée élevée avec des effets secondaires systémiques réduits.
INDICATIONS
Traitement symptomatique des affections dermatologiques non infectieuses du chien, qui s’accompagnent de modifications cutanées inflammatoires et de prurit, pour calmer les irritations cutanées et soulager les démangeaisons.
POSOLOGIE/MODE D’EMPLOI
Visser le pulvérisateur sur le flacon avant la première utilisation. Vaporiser CORTAVANCE localement sur la peau en activant le spray à une distance d’environ 10 cm de la surface à traiter. Veiller à éviter toute vaporisation du produit dans les yeux du chien. Il n’est pas nécessaire de faire pénétrer le produit par massage.
Posologie recommandée:
2 vaporisations de CORTAVANCE/100 cm2 pour une surface cutanée de 10 cm x 10 cm (ce qui correspond à 1.52 μg d’HCA/cm2 de surface cutanée), une fois par jour.
Durée du traitement:
Répéter le traitement pendant 7 jours consécutifs.
LIMITATIONS D’EMPLOI
Contre-indications:
– Ulcères cutanés.
Précautions d’emploi:
– 1. Dès que des lésions d’origine infectieuse (bactérienne, fongique ou parasitaire) apparaissent, l’infection doit être traitée avec un médicament étiotrope.
– 2. Il convient de faire une évaluation très prudente du rapport bénéfice-risque dans les cas suivants :
– Chiens présentant un syndrome de Cushing
– Chiots de moins de 7 mois (retard de croissance possible).
– En cas de traitement prolongé.
– Traitement des femelles gestantes et allaitantes.
– Dermatite généralisée.
– Dermatites causées par des bactéries, champignons ou parasites (à l’exception de la dermatite due aux puces).
EFFETS INDESIRABLES
Dans de rares cas des réactions cutanées passagères au site d’application (prurit et/ou érythème) ont pu être observées.
INTERACTIONS
En l’absence de données, il est recommandé de ne pas appliquer d’autres préparations topiques simultanément.
REMARQUES PARTICULIERES
Précautions particulières pour l’utilisateur:
En cas de contact accidentel avec la peau, il est recommandé de laver soigneusement avec de l’eau. Se laver les mains après usage. Éviter le contact avec les yeux. En cas de contact accidentel avec les yeux, rincer abondamment avec de l’eau. Consulter un médecin en cas d’irritation oculaire. En cas d’ingestion accidentelle, consulter immédiatement un médecin et lui montrer la notice ou l’étiquette. Utiliser dans une pièce bien aérée. Produit inflammable. Ne pas vaporiser sur une flamme ou sur des matériaux incandescents. Ne pas fumer pendant l’utilisation. Tenir hors de portée des enfants. A conserver dans l’emballage original et à température ambiante (15-25° C). Durée de conservation après ouverture: 6 mois. Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention ‘EXP’ sur le récipient.
Effet secondaire de la cortisoneSoigner son chien
Bonjour… Bon bah moi mon chien avait de gros problèmes de foie, il digérait super mal, des taux sanguins mauvais. Je l’ai passé au barf, alimentation à base de viande crue très digeste (tout est bien expliqué sur le site tribu carnivore), il a été bien mieux.
Ceci dit ses taux étaient toujours mauvais, un vétérinaire m’a donné des cachets de cortisone, ça a tapě dans les fonctions rénales, et comme c’est un vieux chien c’était embêtant car le foie se régénèrent mais pas les reins… quelques temps après mon chien a fait une intoxication à un cachet anti puces et je me demande si ce ne sont pas les effets secondaires de ce médicament qui avait provoqué des taux catastrophiques hépatiques. Mon conseil donné par d’autres pros : ne donner de cortisone qu’en cas d’extrême souffrance, moi je n’en ai donné que 15 jours au lieu d’un mois prescrit, ça provoque de gros soucis des reins, les effets secondaires sont dévastateurs. Pour une fin de vie, la cortisone oui, ça soulage un pauvre loulou pour qui on ne peut plus rien faire, pour un souci anti inflammatoire d’ordre hépatique, je vous conseille de passer au cru en alimentation et de compléter avec des cachets homéopathiques anti inflammatoires qui ont été très efficaces sur mon chien comme le desmodium, la griffe du diable et le chardon marie, le site vis médicatrix conseille très bien pour les soucis de nos animaux ou sinon voyez un vétérinaire homéopathe, ça fera beaucoup de bien à votre chien. Voilà… Avec tout ça il ira bien mieux j’en suis sûre !
Anti-inflammatoires stéroïdiens, les corticoïdes synthétiques ou « cortisone » permettent d’améliorer ou de guérir un grand nombre de maladies. Principalement utilisés pour leur résultat anti-inflammatoire, leurs effets indésirables induits varient en fonction des individus, des doses reçues et de la durée du traitement.
Des résultats immédiats ou à long terme
Les traitements par corticoïdes s’administrent sous différentes formes. Par voie orale, intraveineuse ou intramusculaire, par inhalation (sous forme d’aérosol pour l’asthme, par exemple) ou encore, en application cutanée.
Les traitements le plus souvent prescrits par voie systémique (orale, intraveineuse ou intramusculaire) sont la Prednisone et la Prednisolone. Certains de leurs effets indésirables surviennent à long terme (insuffisance surrénalienne, l’hypercholestérolémie) et d’autres apparaissent dès les tout premiers jours du traitement (insomnie ou un plus grand appétit).
La Prednisone contre les allergies et l’asthme
La prednisone est prescrite pour traiter les réactions allergiques, certaines maladies de la peau, les crises d’asthme graves et l’arthrite. Dans certains cas, elle est indiquée pour une carence en corticostéroïdes, pour certains troubles hématologiques, pour certaines formes de cancer ou de la colite ulcéreuse.
La prednisone doit être prise lors des repas pour éviter les maux d’estomac. Parmi les effets secondaires, les patients peuvent souffrir de différents maux : acné, altération des sensations gustatives, apparition de lignes rouges violacées, augmentation de l’appétit, brûlures d’estomac, croissance pileuse excessive, fatigue, hoquet, diarrhée, nausée, prise de poids, raréfaction des cheveux, sensation de ballonnement, sudation accrue, troubles du sommeil, vomissements….
Cependant, ces symptômes ne sont pas systématiques et disparaissent à l’arrêt du traitement. Les réactions plus sérieuses sont peu fréquentes et nécessitent une consultation chez un médecin dans les plus brefs délais.
La Prednisolone : un régime parfois nécessaire
L’autre médicament fréquemment prescrit est la prednisolone. Il est utilisé comme anti-inflammatoire. Avec ce corticoïde, la modification de certains paramètres biologiques (sel, sucre, potassium) peut nécessiter un régime chez l’adulte ou un traitement complémentaire.
Les effets indésirables les plus fréquents de ce traitement sont l’apparition de bleus, l’élévation de la tension artérielle, la rétention d’eau et de sel pouvant entraîner une insuffisance cardiaque, des troubles de l’humeur et/ou du sommeil, une prise de poids, un gonflement et une rougeur du visage, une poussée excessive des poils, une fragilité osseuse (ostéoporose, fractures) ou encore des atteintes douloureuses des os au niveau de l’articulation de la hanche (ostéonécrose).
Cependant, comme pour tous les corticoïdes, si de tels effets ont été constatés chez certains patients, ils ne sont pas généralisables. En cas de doute, une consultation chez son praticien s’impose.
À retenir
Il est généralement conseillé de ne pas arrêter de prendre ce médicament sans avoir consulté préalablement un médecin. Signalez-lui tous effets constatés.
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