Bienvenue sur le site de l’Ecole du Chat de Villeparisis
Un peu d’histoire …
En 1977, les chats du cimetière de Montmartre étaient capturés à la demande de la Ville de Paris, mis en fourrière et euthanasiés après le délai de garde réglementaire. Alerté par des dames nourricières, le photographe Michel Cambazard rassembla une centaine de riverains hostiles à ce ramassage et constitua le Comité de défense des bêtes libres du XVIIIème arrondissement, la première association au monde ayant pour objet la protection des chats vivant en liberté.
Ce comité avait pour objectif » d’assurer la protection, l’alimentation, le contrôle sanitaire, le marquage, l’hébergement et le contrôle des naissances des chats libres du cimetière de Montmartre « , car une fois l’animal identifié et stérilisé, il n’est plus considéré comme errant. Il est officiellement immatriculé auprès du Fichier National d’Identification des Carnivores Domestiques (I-CAD) et placé sous le contrôle d’une association – nourrissage et contrôlé sanitaire -, ce qui le protège de l’euthanasie s’il est conduit en fourrière.
Faisant suite à cette initiative, les défenseurs de la gent féline se mobilisèrent à Paris, puis en Île-de-France, et enfin en province, donnant ainsi naissance à plus d’une centaine de comités dans toute la France. Chaque comité, animé par des bénévoles, est indépendant et s’autofinance par les cotisations de ses adhérents et par quelques subventions.
L’ASSOCIATION S’OCCUPE À CE JOUR DE PLUS DE 130 CHATS LIBRES, QU’ELLE NOURRIT ET DONT ELLE PREND EN CHARGE LES SOINS VÉTÉRINAIRES.
MAIS LES BÉNÉVOLES COMMENCENT À ÊTRE DÉPASSÉS ET ONT DE PLUS EN PLUS DE DIFFICULTÉS À ASSUMER LES DIFFÉRENTS FRAIS QUOTIDIENS, DONT CEUX LIÉS À LA NOURRITURE.
Nous pouvons aider Josiane, la présidente, et les membres de l’association à poursuivre leur action en faveur des chats.
Créée en 1992, l’école des chats libres de Villeparisis mène des campagnes de stérilisation et d’identification des chats de cette ville de Seine-et-Marne. Outre les cinq lieux aménagés et mis à leur disposition, les protégés de l’association peuvent également profiter de la Maison des Mistigris, une structure qui leur est dédiée regroupant un bungalow, deux dortoirs, une infirmerie et un lieu de vie.
Le refuge : La Maison des Mistigris
Josiane, la présidente, est accompagnée dans son action par une vingtaine de bénévoles au quotidien. Aujourd’hui en charge de 130 chats, sans compter la quinzaine de chats installés chez des particuliers avec leur accord, le budget alloué à la nourriture est considérable. A tel point que Josiane et les bénévoles envisagent de réduire, dans la mesure du possible, le nombre de pensionnaires hébergés à l’avenir.
L’association a aménagé ce lieu pour les chats errants.
Quoi qu’il en soit, les chats actuellement accueillis doivent pouvoir manger à leur faim chaque jour, mais les collectes réalisées dans les supermarchés et la subvention de la mairie ne suffisent pas.
L’association peine véritablement à faire face et cette collecte de nourriture permettrait de tenir encore un peu.