Table des matières
- Faut-il avoir peur de l’eau de Javel ?
- Qu’était le monde sans produits chimiques ?
- Faudrait-il avoir peur de l’eau de Javel ?
- Internet démultiplie la désinformation
- Eau de Javel ou bactéries, où est le danger ?
- Eau de Javel ou choléra ? Une leçon à plus de 5 000 morts
- Le forum Malawi
- Avec quoi laver/désinfecter l’aquarium de mes poissons?Aquariophilie
Faut-il avoir peur de l’eau de Javel ?
© C. Magdelaine / notre-planete.info
Depuis une vingtaine d’années, la peur des produits chimiques est devenue une angoisse permanente pour une très grande partie de l’opinion publique, y compris devant des produits de base, anciens, dont les qualités et les défauts sont parfaitement connus. De nombreuses associations ou organisations non gouvernementales se développent en jouant sur cette peur, facile à créer, en laissant penser que toutes les maladies que nous avons à affronter tout au long d’une vie qui s’allonge de plus en plus pourraient être liées en grande partie aux produits chimiques et à la pollution créée par ces mêmes produits chimiques. Ce n’est pas le cas, de nombreuses études épidémiologiques ont montré que les produits chimiques les plus dangereux, à l’origine de nombreux décès, sont les goudrons des cigarettes et l’éthanol des boissons alcoolisées. Il est toujours surprenant de constater que les groupes qui dénoncent les dangers des produits chimiques ont, vis-à-vis des jeunes, un discours sur les drogues et les mélanges de drogues trop souvent bienveillant. Toutes ces drogues qui agissent sur le système nerveux central seraient-elles dépourvues de toxicité ?
Qu’était le monde sans produits chimiques ?
Il est toujours possible de rêver à un monde sans produits chimiques : il a existé il y a plus de deux siècles et demi. La chimie n’existait pas en 1750, nous pourrons donc nous servir de cette période comme référence à un monde virginal, ne portant pas les souillures de la chimie et de son industrie. La population humaine est passée de 650 millions en 1750 (époque sans chimie) à 1,6 milliard en 1900, puis à 7 milliards en 2011 et devrait dépasser le chiffre de 9 milliards vers 2050.
Cette explosion démographique s’est faite grâce au développement considérable des sciences et des techniques tout au long des XIXe et XXe siècles et aux progrès de l’hygiène, des sciences médicales et de l’éducation.
Cette augmentation brutale de la population au cours des 150 dernières années ne s’est pas effectuée sans que l’on constate des dégradations importantes sur la flore et la faune et sur la modification des paysages et des espaces. L’urbanisation massive des populations depuis le milieu du siècle dernier amène de plus en plus de personnes à une perte de contacts directs avec la nature, engendrant, en parallèle, une nostalgie et une vision sublimée du bon sauvage vivant en harmonie parfaite avec la nature.
Dès lors que les besoins fondamentaux sont assurés, l’aversion du risque prend de plus en plus d’importance pour l’homme. Le cueilleur et le chasseur prenaient des risques pour survivre, l’homme des temps modernes en prend beaucoup moins en faisant ses achats dans un supermarché.
Avec la diffusion rapide, au cours des années 1980-1990, de l’idée d’une nouvelle forme de civilisation dite » société post-industrielle « , de nombreux groupes sont maintenant là pour expliquer que tous nos malheurs viennent de l’industrie et des sciences qui servent à son développement. La physique serait responsable du développement des centrales nucléaires qui produisent l’électricité dont nous avons un besoin croissant, la chimie n’apporterait que la pollution et la biologie moléculaire est à l’origine du développement des OGM, ces organismes génétiquement modifiés dont nous ne voulons pas en Europe. Sur cette base, de nombreux groupes de pression, armés du drapeau vert de l’écologie, désignent toujours l’industrie comme l’ennemi à combattre, sans oublier les scientifiques qui sont maintenant considérés comme étant à la solde des groupes industriels.
Faudrait-il avoir peur de l’eau de Javel ?
Dans ce contexte, les marchands de peur aiment bien cibler les produits chimiques, toujours présentés comme des dangers pour l’homme. Dans ce propos, nous nous intéresserons à un » vieux » produit chimique dont il faudrait avoir peur selon certains : l’eau de Javel.
L’histoire de ce produit commence en France, à la fin du XVIIIe siècle, à l’époque où Lavoisier, Fourcroy, Chaptal et Berthollet écrivent les plus belles pages de la chimie moderne qui est en train de se créer, avec une rigueur scientifique qui l’éloigne définitivement de l’alchimie. C’est l’intégration de la chimie dans les sciences exactes, aux côtés de la physique et des mathématiques.
À la recherche d’un agent de blanchiment efficace pour les toiles de lin, comme alternative au blanchiment sur pré qui monopolisait de grandes surfaces aptes au pâturage, Claude-Louis Berthollet réussit, en 1789, à préparer l’hypochlorite de sodium (NaOCl). Il va mettre en place la production industrielle de ce nouveau produit chimique dans le petit village de Javelle, au bord de la Seine, en aval de Paris. Mais ce produit chimique ne va pas rester longtemps un simple agent de blanchiment des toiles de lin. Très vite, en 1793, le chirurgien Pierre-François Percy utilise ce produit pour lutter contre la » pourriture des hôpitaux » de l’armée du Rhin.
L’eau de Javel est effectivement un agent de désinfection puissant, capable de détruire rapidement tous les microorganismes pathogènes (bactéries, virus et parasites). Bien avant l’arrivée des sulfamides et des antibiotiques, ce produit chimique est devenu l’un des bras armés de l’hygiène pasteurienne vers la fin du XIXe siècle. Son utilisation pour la désinfection des eaux, des locaux hospitaliers, des plaies, des instruments… est devenue universelle.
À partir des années 1970, les choses changent, le dégoût de l’odeur forte de l’eau de Javel commence à s’installer dans un monde protégé des infections bactériennes par l’utilisation massive d’antibiotiques. De la réduction de son utilisation, on passe à son bannissement dans l’espace public : les sols des hôpitaux ne sont plus traités à l’eau de Javel. Pire encore, le produit est maintenant considéré comme dangereux, coupable d’être à l’origine de brûlures, de vapeurs toxiques, de la chloration des méthyl-cétones résiduelles des eaux potables….
La chloration de l’eau reste pourtant le meilleur moyen de la conserver dans les canalisations de distribution, permettant ainsi qu’elle reste potable dès l’ouverture du robinet. Les infections nosocomiales dues à des bactéries très résistantes aux antibiotiques tuent actuellement plus de 4 000 personnes par an dans les hôpitaux français, soit autant que les accidents de la route. Ne serait-il pas temps de réintroduire l’utilisation de l’eau de Javel comme désinfectant dans un hôpital témoin et de regarder l’impact sur le niveau des infections nosocomiales ?
Internet démultiplie la désinformation
En moins de trente ans, ce produit est devenu l’archétype du produit chimique dangereux. Sa consommation est en forte régression en Allemagne : 30 millions de litres en 2010, à comparer à 220 millions de litres en France pour la même année. Pour les jeunes générations, la dangerosité de l’eau de Javel est une évidence comme en témoignent les moteurs de recherche de la » toile « . En 2008, Google affichait 720 entrées pour » dangers de l’eau de Javel » contre 2 seulement pour » bienfaits de l’eau de Javel « . En avril 2012, ces chiffres sont respectivement devenus 9 890 et 7, et en janvier 2013 nous passons à 21 700 et 8. Très clairement les marchands de peur ont gagné ! Il est à craindre que la » toile » devienne le moyen le plus efficace et le moins coûteux pour diffuser toutes les contrevérités, contribuant au développement de toutes les psychoses collectives.
Dire que les propriétés désinfectantes de l’eau de Javel ont sauvé des millions de personnes depuis plus de 150 ans est devenu tout simplement inaudible, en ce début du XXIe siècle. Deux événements récents ayant conduit à des pertes humaines importantes devraient pourtant nous déciller les yeux sur les vrais dangers du refus d’utilisation de l’eau de Javel.
Eau de Javel ou bactéries, où est le danger ?
L’aversion des Allemands pour l’eau de Javel peut conduire, en cas de crise sanitaire, à des erreurs de jugement à l’origine de nombreux décès. Prenons l’exemple d’une épidémie due à un mutant d’une bactérie banale en mai 2011 en Allemagne. Escherichia coli est présente dans tous les intestins des mammifères et ne montre pas de toxicité particulière. Par contre la souche mutante Eceh (pour E. coli entérohémorragique) produit des toxines dévastatrices pour l’organisme humain, les shigatoxines, capables de détruire les cellules des vaisseaux sanguins et des reins. Plus de 40 morts et des milliers de malades ont été à déplorer.
Les premiers soupçons sur la source de contamination se sont portés très vite, trop vite, sur des concombres espagnols, avant que des germes de soja venant d’une ferme » biologique » allemande ne soient identifiés. Tout au long de cette crise sanitaire, personne n’a songé à revenir au bon sens de nos grands-parents en matière d’hygiène vis-à-vis de légumes venant de champs ou de jardins amendés avec des matières fécales. Il était d’usage, avant l’époque des antibiotiques, de mettre dans la première eau de lavage des légumes quelques gouttes d’eau de Javel, et de laisser reposer pendant une dizaine de minutes pour tuer les microbes. Cela permettait de manger des crudités en toute tranquillité ! Le rappel d’une telle pratique aurait évité de nombreux décès pendant les trois semaines nécessaires pour identifier la source de la contamination, sans avoir à mettre en difficulté d’innocents producteurs de légumes en Espagne. La » peur du chlore » l’a emporté sur la raison.
Eau de Javel ou choléra ? Une leçon à plus de 5 000 morts
Les 40 morts du mois de mai 2011 n’ont pas servi de leçon pour le traitement de l’eau potable en Haïti à la même période. Il a fallu attendre plusieurs mois en Haïti avant d’utiliser des produits chlorés pour traiter les eaux des rivières contaminées par le déversement de tinettes de soldats de l’ONU, porteurs sains du choléra, envoyés pour aider les populations locales après le terrible tremblement de terre de janvier 20101. Principe de précaution oblige, de nombreux » responsables « , entourés de bouteilles d’eau importées, ont voulu protéger les populations haïtiennes, qui n’avaient que les rivières contaminées comme seules sources d’eau, des dangers de l’eau de Javel et des produits chlorés. Il aura fallu plus 5 000 morts, oui 5 000 morts, avant que l’on se décide à traiter les eaux avec des produits chlorés.
Personne ne va assumer la responsabilité de ces décès. Il faut être conscient que la culture de l’irresponsabilité de comités, formés de personnes angoissées par le principe de précaution, ne faisant plus confiance aux scientifiques ni aux médecins et incapables de prendre des décisions, est maintenant à l’origine de nombreux décès, bien plus que les décès potentiels pouvant être attribués à un bon vieux désinfectant.
La phobie de l’eau de Javel montre que dans les deux cas décrits ci-dessus, les inquiétudes se portent sur la mortalité potentielle ou virtuelle attribuée au produit chimique, sans regarder la mortalité réelle. On préfère regarder de l’autre côté du miroir avant de s’occuper de la réalité. Les activités de minorités agissantes n’augmentent pas la protection du citoyen, par contre, elles l’exposent à des dangers mortels comme nous venons de le voir dans les exemples ci-dessus, en le privant de l’utilisation raisonnable de produits chimiques dont les bienfaits ont été validés par un usage courant pendant près de deux siècles.
Rédacteur
Bernard Meunier, chimiste, membre de l’Académie des sciences. – SPS n°304, avril 2013
Auteur
Revue Science et pseudo-sciences
Droits de reproduction du texte
Tous droits réservés
Abordez le sujet de l’utilisation d’eau de Javel pour nettoyer un aquarium, et une discussion animée sur la sécurité vous suivra à coup sûr. Est-ce que l’eau de Javel est sécuritaire ou non? La réponse est oui; l’eau de Javel utilisée sans danger pour l’aquarium peut être utilisée à des concentrations appropriées.
Voici un autre fait que vous devez savoir: L’eau de Javel est la méthode approuvée par les CDC (Centers for Disease Control) pour la désinfection de l’eau potable à la suite d’une catastrophe. Oui, plusieurs milliers de personnes ont consommé de l’eau traitée à l’eau de Javel et cela n’a causé aucune catastrophe sanitaire. L’eau de Javel est un produit chimique parfaitement acceptable à des fins de désinfection, à condition qu’il soit utilisé correctement et dans les bonnes proportions. L’eau de Javel (après tout) contient une forme concentrée du même chlore que celui utilisé pour désinfecter la plupart des eaux potables urbaines.
Cela dit, l’eau de Javel peut être dangereuse si elle est utilisée à la mauvaise concentration ou si elle est combinée à d’autres produits chimiques. Alors, de quoi s’agit-il – l’utilisation de l’eau de Javel est-elle sans danger ou non? Si vous suivez les règles, l’eau de Javel est sécuritaire pour nettoyer votre aquarium, vos équipements et même vos plantes. Il désinfectera efficacement et en toute sécurité le verre, le matériel et les accessoires de votre aquarium.
Eau de javel
Il y a quelques règles critiques à prendre en compte lors de l’utilisation de l’eau de Javel. Suivez-les et vous n’avez pas à craindre de vous faire du mal ou de faire mal à vos poissons.
- Ne mélangez pas d’eau de Javel avec d’autres produits chimiques. Cela comprend le savon, les produits chimiques d’aquarium ou d’autres produits de nettoyage. Utilisez uniquement de l’eau de Javel et de l’eau pure.
- N’utilisez pas d’eau de Javel à des concentrations supérieures à dix pour cent.
- Ne trempez rien dans l’eau de Javel plus de quinze minutes.
Comment blanchir
Préparez une solution d’eau de Javel à 10% en mélangeant neuf parties d’eau avec une partie d’eau de Javel (9: 1) dans un seau ou un récipient propre (exemple: mélangez 9 tasses d’eau avec 1 tasse d’agent de blanchiment). Immerger les éléments de l’aquarium dans la solution et laisser tremper pendant dix à quinze minutes. Si vous nettoyez un aquarium, remplissez-le simplement avec la solution d’eau de Javel à 10%.
Après le trempage, vider la solution d’agent de blanchiment, rincer le récipient et le remplir à nouveau avec de l’eau claire. Placez les articles dans l’eau claire et laissez-les tremper encore quinze minutes dans de l’eau fraîche. Rincez encore une fois à l’eau claire et laissez sécher complètement à l’air. La clé ici est dans le rinçage à fond. Si le rinçage est correct, toute l’eau de Javel résiduelle est neutralisée et éliminée.
Que blanchir
Vous pouvez nettoyer en toute sécurité la plupart des éléments non poreux de votre aquarium avec de l’eau de javel. Qui comprend:
- Aquarium (verre ou plexiglas)
- Equipements et pièces d’aquarium non poreux, tels que les tuyaux de filtration
- Plantes en plastique (l’eau de Javel est fantastique pour tuer les algues sur des plantes artificielles)
- Gravier et rochers
Évitez d’utiliser de l’eau de Javel sur les plantes en soie et le gravier de couleur vive ou les décorations, car cela les décolorerait. Évitez également le bois et les autres articles poreux qui peuvent s’absorber et retenir l’eau de javel.
Gisements minéraux (chaux)
Si le principal problème de nettoyage réside dans les dépôts de minéraux à croûte blanche, ne vous inquiétez même pas de sortir l’eau de Javel. Au lieu de cela, sortez le vinaigre – ça marche très bien! Les produits de nettoyage commerciaux annoncés pour le nettoyage des aquariums sont largement vendus, mais en réalité, tout ce dont vous avez besoin sont ces produits courants déjà présents dans votre armoire de cuisine.
Le forum Malawi
Conservatoire des espèces:
Pourquoi ?
Notre hobby est de plus en plus menacé pour différentes raisons :
– Disparition ou raréfaction de certaines espèces dans le milieu naturel (par ex: Ps. saulosi, Ps. demasoni, A. baenschi, A. sp. mamelela, M. chipokae, M. cyaenorhabdos . . . à cause de la pêche pour le hobby aquariophile ou A. kandeense, C. sp. ‘virginalis Gold’, Copadichromis pleurostigma . . . à cause de la pêche alimentaire).
– Plus d’importations de certains lieux géographiques(par ex: les côtes du Mozambique ou la réserve de Cape Maclear) et disparition de ces espèces du circuit cichlidophile.
– Volonté des écologistes allemands d’interdire toute importation d’animaux sauvages. Si cette loi passe en Allemagne, elle ne tardera pas à être étendue à l’entièreté de la Communauté Européenne.
– Introduction de plus en plus massive de cichlidés élevés en Asie. Leur qualité est des plus discutables et pollue la qualité de nos cichlidés.
De nombreux cichlidophiles maintiennent des souches de cichlidés d’excellentes origine et qualité, mais trop souvent, les géniteurs meurent, les reproductions sont dispersées et, tout doucement, l’espèce disparaît du hobby (Voyez-vous encore beaucoup de Ps. saulosi dans les bourses ou chez les particuliers ?).
Comment ?
Le but de ce conservatoire est de recenser les cichlidophiles maintenant des cichlidés d’origine confirmée de souches sauvages et/ou F1 dont l’avenir dans notre hobby est menacé, de les mettre en contact et d’éviter une trop forte consanguinité.
Chaque espèce traitée dans ce conservatoire se verra assigner un « curateur » qui suivra les souches, organisera les échanges de mâles entre les différents « conservateurs », centralisera et communiquera les informations . . .
Qui ?
Toute personne se sentant concernée par le maintien de notre hobby et la préservation des cichlidés.
WE CANNOT SAVE THEM ALL, BUT EACH OF US CAN SAVE ONE!
Paul Loiselle
Plus d’info ici: conservatoire-des-especes.html
conservatoire-des-especes.html
Avec quoi laver/désinfecter l’aquarium de mes poissons?Aquariophilie
voici ce que j’ai trouvé sur internet :
Désinfection d’un aquarium.
Il est parfois nécessaire de désinfecter totalement un aquarium, suite à une épidémie ou quand il s’agit d’un aquarium acheté d’occasion.
Avant de vous présenter en détail la marche à suivre, et pour rassurer certains, je tiens dans un premier temps à vous expliquer ce qu’est l’eau de javel et son utilisation.
L’eau de javel
L’eau de javel est une solution liquide oxydante utilisée fréquemment comme désinfectant fabriquer à partir de chlore et de soude:
Cl2 (dichlore) + 2 NaOH (soude) → NaCl (sel) + NaClO (‘hypochlorite de sodium ) + H2O (eau)
L’eau de javel est donc de l’hypochlorite de sodium (d’où l’odeur de « chlore » car en fait le chlore en lui même est inodeur) en solution aqueuse avec un résidu de sel.
L’hypochlorite de sodium est comme vous pouvez le voir avec la formule un oxydant à base de chlore et de soude.
L’eau de javel a donc un pH basique qui dépend de la concentration de chlore actif (précisé sur l’emballage).
Comme dit plus haut, cette eau de javel est utilisée comme désinfectant grâce à son action oxydante dans plusieurs domaines:
– lors du traitement de l’eau potable
– désinfection des sanitaires et lieux de bouche
– désinfection de piscines
Son action désinfectante est d’autant plus appréciée qu’elle est à large spectre:
– bactéricide
– sporicide
– fongicide
– virucide
Cependant,pour être efficace, elle ne doit être diluée qu’avec de l’eau froide et doit agir au moins 1/4H.
Après son utilisation, l’eau de javel s’élimine très aisément: il suffit de rincer longuement jusqu’à ce que l’odeur de chlore (car c’est justement ce qui nous préoccupe avec l’eau de javel) disparaisse totalement.
Mais comme tout désinfectant, l’eau de javel est un produit toxique et corrosif, il convient donc d’utiliser des gants pour la manipuler et bien sûre ne pas en avaler… Il ne faut pas non plus la mélanger à d’autres produits et encore moins avec un acide au risque d’avoir un dégagement de dichlore (très très toxique).
Désinfection d’un aquarium
Première étape:
On jette tout ce qui ne se lave pas ou qui peut être remplacé.
On jette donc les masses de filtrations, le substrat.
Deuxième étape:
On lave tout pour enlever déjà les résidus de crasses.
Donc on rince très très abondamment les plantes qu’on souhaite sauvegarder et on les passe 1 min dans un bain de bleu de méthylène ou de permanganate de potassium avant de bien re-rincer.
On lave le bac lui même ainsi que le matériel et les décors (sauf les racines) avec du savon noir ou avec du savon de marseille et on rince encore une fois très très abondamment.
la suite ici : http://lapassiondubetta.forumactif.com/t2650-desinf
ection-d-un-aquarium
En effet, certaines bactéries, comme les salmonelles, peuvent se retrouver dans l’eau des aquariums. Ces bactéries peuvent causer des troubles intestinaux et même entraîner des maladies graves chez certaines personnes. Suivez ces quelques conseils afin d’empêcher toute contamination.
- Lavez-vous toujours les mains tout de suite après avoir touché au contenu d’un aquarium.
- Ne jamais confier le nettoyage de l’aquarium et le soin des poissons à une personne plus à risque de contracter certaines maladies, comme les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées ou les personnes présentant une déficience du système immunitaire.
- Évitez de vous éclabousser le visage lorsque vous nettoyez un aquarium ou lorsque vous manipulez des poissons.
- Remplacez le tiers du volume d’eau de l’aquarium deux fois par mois et respectez les conseils d’utilisation et d’entretien du fabricant du matériel de filtration.
- N’aspirez jamais avec la bouche l’eau d’un aquarium à l’aide d’un siphon. Privilégiez un siphon à amorce automatique vendu dans les animaleries.
- Évitez de laver les accessoires de l’aquarium dans l’évier de la cuisine, le bain ou le lavabo de la salle de bain. Si c’est impossible, lavez soigneusement les surfaces et désinfectez-les avec une solution à base d’eau de Javel (60 ml par litre d’eau tiède). Rincez bien les surfaces après la désinfection.
Enfin, si vous pensez souffrir de salmonellose, communiquez avec Info-Santé au 811 et mentionnez que vous avez eu des contacts avec des poissons d’ornement et leur aquarium. Vous pouvez également communiquer avec la Direction générale de la santé animale et de l’inspection des aliments en composant le 418 463-5023 ou visitez leur site Web en cliquant ici.