Table des matières
- Souris domestique
- 1. LES DIFFERENTES VARIETES
- 2. LES CARACTERISTIQUES
- 3. L’HABITATION
- 4. L’ENTRETIEN
- 5. L’ALIMENTATION
- 6. LA REPRODUCTION
- Caractères généraux :
- Apparence :
- Développement :
- Mode de vie :
- Nuisances :
- Utilité :
- Propagation :
- Prévention :
- Des chercheurs ont rallongé d’un tiers la vie de souris
- Des souris femelles «sans père» vivent plus longtemps
- Les souris sont-elles vraiment porteuses de maladie ?
- Les souris vivent-elles en colonie ?
- Les rats, les souris et les mulots appartiennent à quelle famille ?
- Que mangent les rongeurs ?
- Comment utiliser les répulsifs ?
- Infestation et immobilier : les dégâts causés par les souris sont-ils des vices cachés ?
- Peut-on calfeutrer sa maison pour éloigner les rongeurs ?
- Les rats vivent-ils vraiment dans les égouts ?
- Quels types de dégâts les rongeurs font-ils ?
- Les rongeurs sont plus attirés vers les maisons sales ?
- Comment identifier une infestation ?
- Pourquoi les souris sont-elles si sympathiques aux enfants et détestables aux parents ?
- À quelle vitesse l’animal se reproduit ?
- Quelle est l’espérance de vie ?
- Est-ce que les souris mordent ?
- Quelle est la taille minimale pour qu’une souris s’introduise ?
- Les ultrasons ont-ils des effets sur ces petits rongeurs ?
- Y a-t-il des répulsifs naturels ?
Souris domestique
Comment reconnaître la souris domestique?
La souris domestique est un animal nocturne, vu qu’elle va à la recherche de nourriture et de matériel pour le nid pendant la nuit. La souris est un omnivore, mais préfère des produits végétaux comme des noix ou des gousses. Ils doivent manger 3 grammes de nourriture par jour, mais peuvent survivre pas mal de temps sans boire.
- Une souris adulte mesure entre 7 et 10 cm et peut peser 30 grammes au maximum. Il est de couleur beige à gris foncé, avec un ventre un peu plus clair.
- Ce rongeur est un animal fragile, voilà pourquoi il peut facilement entrer par des fentes et des fissures. Il a une tête pointue avec des grandes oreilles et une queue mince qui est aussi longue ou plus longue que son corps.
- On le confond parfois avec le mulot, mais la souris domestique a des yeux et oreilles plus petites, ainsi que des pattes de derrière plus petites.
Elles sont surtout présentes dans les bâtiments et nichent à proximité immédiate de leur source de nourriture. Les souris sont d’excellentes grimpeuses. Dans les habitations, elles vivent souvent dans le grenier, auquel elles accèdent via les murs creux.
Les souris sont surtout actives la nuit. Elles trahissent souvent leur présence par leurs déjections de forme allongée, qui font 3-8 mm de long et 1-3 mm de large.
Les souris grises ont 6-10 portées par an, comptant chacune 5-6 petits. Les jeunes atteignent leur maturité sexuelle après 2 mois. La gestation dure 3 semaines. La durée de vie moyenne est d’environ 1 an.
Quelles nuisances peut-elle causer?
- La souris domestique peut transmettre des maladies en salissant notre nourriture avec ses excréments et son urine.
- Dégâts de ronge: la souris ronge toute sorte de matériel pour polir ses dents. Il rassemble également des matériaux doux pour construire son nid comme du matériel d’isolation, du papier ou du carton.
- Perturber notre repos de nuit: la souris domestique est un animal nocturne qui va à la recherche de nourriture et de matériel pour son nid. Voilà pourquoi nous entendons la souris se promener au-dessus de nos têtes et polir ses dents.
- Ses excréments salissent notre environnement: des excréments gros et pointus avec une longueur de 0,3 à 0,8 cm et une épaisseur jusqu’à 0,3 cm.
Comment éloigner des souris domestique?
Les souris n’ont besoin que d’une ouverture de 0,5 cm pour entrer dans les bâtiments. Maintenez donc toujours les portes et portails bien fermés et colmatez toutes les ouvertures de plus de 0,5 cm dans les murs extérieurs. Sous les portes, il est conseillé de poser un solide joint-brosse.
Ne laissez pas traîner d’aliments et stockez-les de manière à ce que les souris ne puissent pas y accéder. Limitez le désordre à l’intérieur et autour du bâtiment afin de restreindre les lieux où elles peuvent nicher ou s’abriter. Cela contribuera à empêcher que des souris ne viennent s’implanter.
Nom commun : Souris domestique
Nom scientifique : Mus Musculus Domésticulus
Genre : Mus
Origine : Asie et Proche-Orient
Famille : Muridés
Poids : Mâle de 20à 40 grammes / Femelle de 25 à 40 grammes.
Taille : Longueur totale de 14.5 à 18.5 cm / Longueur de la queue : de 7 à 9.5cm
Régime alimentaire : Omnivore à tendance granivore.
Longévité : 2 à 3 ans.
On ne trouve que très peu d’informations sur l’origine des souris, elles font partie des plus vieux mammifères au monde. On retrouve leur trace avant le XVIème siècle en Asie et au Proche Orient. Son statut d’animal de compagnie est maintenant rentré dans les mœurs.
1. LES DIFFERENTES VARIETES
Il existe une multitude de variétés de souris plus ou moins connues, telles que :
Les ticked color : La base du poil est grise et elles n’ont pas de sous poil.
Les solid color : Souris de base noire, les poils et sous poils sont de la même couleur.
Les pointed : Le nez, les oreilles, la queue et les pates sont plus foncés que le reste du corps.
Les Tan : Elles ont le ventre orange.
Les Fox : Elles ont le ventre blanc.
Les poils courts
Les longs angoras
Les satins : Le poil est brillant.
Les rosettes : Les poils des hanches sont implantés en sens inverse.
Les rex : Les poils sont frisés.
Les texels : Poils longs et frisés.
Les nues : Pas de poil.
Tricolore : Trois couleurs de poils différents.
Splash : Elles ont des tâches de poils de couleurs plus sombres que la base.
Variegated : Différentes tâches sur le corps.
Banted : Tâches blanches autour du ventre.
Fléche : Trait blanc qui traverse la tête.
Rump white : L’avant du corps est de couleur et l’arrière est blanc.
Etoilée : Tâche blanche sur le front.
Hereford : Bande blanche qui part du museau jusqu’au milieu des oreilles et autour des yeux.
Brindle : Poil tigré.
2. LES CARACTERISTIQUES
La souris est un rongeur qui peut être facilement apprivoisé et devenir un animal domestique très sociable si elle est manipulée souvent et avec douceur. Pour cela il vous suffit de la prendre dans vos mains au moins une fois par jour, pour qu’elle s’habitue à votre odeur. Préférez le creux de la main, elle se sentira plus rassurée.
Elle mord très rarement seulement si elle a peur. Toutefois il est déconseillé de laisser les jeunes enfants la manipuler sans surveillance au risque de la blesser involontairement. Elles sont habituées à vivre en groupe donc, si c’est votre première souris prenez plutôt un duo sinon elle risque de s’ennuyer (deux mâles ou deux femelles de la même portée si possible).
Si vous avez déjà une souris à la maison et si vous souhaitez en acquérir une nouvelle il faudra simplement respecter quelques règles de base pour que tout se déroule correctement.
Tout d’abord il est impératif de mettre votre nouvelle souris en quarantaine environ deux semaines pour être sur qu’elle ne développe aucune maladie et ne contamine les souris déjà présentes dans votre cage.
Une fois la période de quarantaine terminée, placez les deux cages côte à côte pour qu’elles puissent faire connaissance.
Ensuite pour la rencontre, choisissez un terrain neutre et si cela se passe bien, vous pouvez introduire la nouvelle petite bête dans la cage.
Toutefois il est possible qu’il y ait quelques batailles au début, le temps qu’elles s’habituent l’une à l’autre. Rien de très grave mais gardez toujours un œil dessus pour éviter les accidents.
La souris est un animal nocturne (qui vie la nuit), mais si elle est habituée à vous voir la journée, elle peut très bien inverser la tendance. Elle est aussi très curieuse, active et aime grimper partout. C’est avant tout un rongeur donc mieux vaut éviter de la laisser en liberté au risque qu’elle grignote tout ce qu’elle trouve sur son passage.
3. L’HABITATION
Votre souris va vivre toute sa petite vie dans sa cage alors il est très important de bien la choisir.
Elle doit faire au minimum 30 cm x 20 cm. De préférence en plexiglas pour plus de sécurité. Si vous optez pour une cage à barreaux, l’écart ne devra pas excéder 1 cm pour éviter les balades imprévues.
Il lui faut aussi une gamelle pour son alimentation (de préférence en métal pour qu’elle ne puisse pas la ronger).
Un biberon pour l’eau.
Une maisonnette.
De quoi s’amuser : roue, échelle, trapèze…
Un morceau de bois pour y faire ses dents.
De quoi se faire un nid douillé : foin, mouchoir sans parfum.
Utiliser une litière de genre copaux chanvre, de la litière végétale ou rafle de maïs.
Sa cage devra être installée dans une pièce où la température ambiante est comprise entre 19° et 21° et loin des courants d’air et du soleil direct.
Privilégier une pièce à vivre comme votre salon ou votre salle à manger pour que votre souris soit habituée à votre présence. De plus c’est un animal plutôt nocturne donc elle va faire beaucoup plus de bruit la nuit que le jour.
4. L’ENTRETIEN
Une souris ne demande que très peu d’entretien. Il vous faudra juste lui donner à manger une fois par jour (plutôt le soir), vérifier que le biberon d’eau soit toujours plein et nettoyer sa cage entièrement au moins une fois par semaine pour éviter les odeurs dérangeantes aussi bien pour vous que pour elle.
Les souris femelles sont beaucoup plus propres que les souris mâles qui marquent leur territoire.
Vous pouvez utiliser de l’eau de javel diluée pour nettoyer la cage mais attention à bien rincer car cela pourrait être très dangereux pour elle si jamais il en restait. Il est conseillé d’utiliser un spray désinfectant pour rongeur que vous pouvez trouver facilement en animalerie. Cela évitera les risques. Pour le nettoyage des accessoires, de l’eau et du produit vaisselle feront très bien l’affaire.
5. L’ALIMENTATION
La souris est un animal omnivore à tendance granivore qui a un métabolisme rapide, donc elle a besoin d’une alimentation équilibrée, mais c’est aussi une gourmande qui aime manger presque tout.
Leur nourriture se compose généralement de mélange de graines vendus dans le commerce .Sa ration ne doit pas dépasser 5 à 7 grammes par jour, soit 15% de son poids en moyen. L’apport de protéine est très important pour elle (il représente 20 à 24% de son apport alimentaire journalier). Vous pouvez donc lui donner des petits morceaux de viandes de temps en temps.
Il est possible aussi de compléter son alimentation avec des morceaux de légumes ainsi que des fruits mais les aliments doivent être sortis du réfrigérateur au moins une heure avant pour éviter de perturber son transit.
Aliments autorisés | Aliments interdits |
Les céréales : blé, orge, avoine, maïs, millet…Graines de tournesol.Légumes : endive, carotte, mâche, courgette…Les fruits : pomme, poire, banane… |
Viandes cuites.
Vers de farine.
Fromage en très petite quantité.
Les gâteaux (sucrés comme salés)Chips.Viennoiseries.Bonbons et chocolats. Lait de vache : la souris supporte mal la présence de lactose.
6. LA REPRODUCTION
Maturité sexuelle : 1 mois pour le mâle et 1mois 1/2 pour la femelle.
Période de reproduction : Aucune saison particulière, chaleurs tous les 5 jours.
Nombre de petit par portée : De 7 à 12
Durée de gestation : De 19 à 21 jours
Il faut penser à séparer le mâle de la femelle avant la mise bas qui se fera généralement la nuit ou au petit matin, car il risquerait de manger ses petits. Il est aussi déconseillé de rajouter une nouvelle souris dans la cage d’une souris gestante pour ne pas causer de stress, par contre il est tout à fait possible de laisser une souris qui était présente avant la gestation, celle-ci pourra même intervenir en aidant pour la toilette des petits, leur tenir chaud… Chaque petit pèse entre 0,5 et 1,5 g et le sevrage se fera en 21 et 28 jours. Ils naissent sans poils et peuvent ouvrir les yeux à partir du 13ème jour.
Famille : Muridae (rat et souris)
Ordre : Rodentia (rongeurs)
Caractères généraux :
Les fléaux causés dans les bâtiments sont en général l’œuvre des souris.
Les souris séjournent la plupart du temps dans les bâtiments ou leurs environs directs.
Apparence :
Dos brun clair à gris foncé ; ventre plus clair.
Physionomie fine, tête effilée, grandes oreilles, yeux perlés, 5 griffes à chaque pate, longue queue fine, aussi longue, voire plus, que le corps.
Adulte : taille du corps 7-10 cm, poids 15-30 grammes.
Nouveau-nés : chauves et aveugles, poids entre 0.5-1 grammes.
Développement :
– Les femelles âgées de 2 à 12 mois ont environ 6 à 10 portées.
– Gestation : 2 semaines
– Nombre par portée : 5-6 petits
– Allaitement : 3 semaines
– Les jeunes sont pubères à 2 mois
– Durée de vie maximale estimée à environ 2 ans ; durée de vie moyenne 1 an
– Le développement de la population dépend entre autres des possibilités de nidation, de la quantité et de la qualité de la nourriture disponible
– En cas de surpopulation, le taux de mort naturelle augmente, l’ampleur des nids diminue, provoquant une immigration ou une combinaison de ces deux phénomènes.
Mode de vie :
– Généralités : possédant un énorme potentiel d’adaptation, les souris sont d’excellents grimpeurs sur les surfaces brutes. Elles peuvent sauter à environ 30 cm de hauteur et ce à partir d’1 mètre. L’odorat est le sens le plus développé. Elles réagissent rapidement en cas de danger. Les souris creusent rarement, et plutôt en surface. Elles évitent de nager. Elles sont surtout actives la nuit, nuisant au calme des habitations. En général, elle ne déplace pas les objets.
– Nourriture : marquent une nette préférence pour les céréales, les légumines et les noix, ainsi que les aliments gras tels que le fromage, la graisse, le beurre, le lard, etc. aiment particulièrement les sucreries ; mangent 3 à 5 grammes par jour.
– Température : leur fourrure s’adapte à la température ambiante.
– Humidité : peuvent survivre plusieurs jours, voire plusieurs mois, sans boire.
– Refuges : sous les sols, dans les greniers, dans les faux plafonds et les faux murs, dans et sous les matériaux et les aliments stockés,…
– Territoire : une famille a son propre territoire qu’elle défend contre les intrus, certains éléments mâles dominent le rang inférieur. Un territoire détruit par une action exterminatrice peut vite être réinvesti par une autre famille de souris, à moins que les mesures adéquates de prévention ne soient prises à temps.
– Traces : excréments (noir, 3-8 mm de long et 1-3 mm d’épaisseur, en forme de cigare) ; se présentent de manière éparpillée. Durcissent rapidement. Empreintes et traces de queue dans les endroits poussiéreux ; traces ventrales sur les parois fréquentées. Lorsqu’elles mangent des céréales, elles laissent des résidus en petits morceaux. Dégagent une forte odeur en cas de grosse infestation.
Nuisances :
– Peuvent véhiculer les maladies.
– Les souris adultes consomment quotidiennement entre 3 et 5 grammes de nourriture.
– Détériorent les stocks de nourritures avec leurs excréments et leur urine (pas de vessie).
– Provoque des dégâts de rongement notamment sur les aliments emballés, les textiles, le papier, les matériaux d’isolation, les conduites et les câbles (courts-circuits).
– Dégagent une odeur caractéristique.
– Nuisent au calme des habitations.
Utilité :
– Elles sont utiles dans l’entourage direct de l’homme en tant que » nettoyeuses « .
– Elles servent de nourriture à de plus grands animaux.
Propagation :
– Lorsqu’une population devient trop importante pour le territoire et qu’elle manque de nourriture ou de refuges, il se produit un phénomène d’émigration.
– Par le transport des biens.
Prévention :
– Equiper les ventilations de grilles avec un max de 0,5 cm d’ouverture.
– Obturer les trous et les fissures dans les murs, près des portes et fenêtres.
– Eviter la formation d’immondices et de désordre.
– Eviter au mieux l’offre en nourriture (stocker les déchets en poubelles scellées).
– Ecarter les aliments stockés de min. 50 cm des parois des murs.
– Eviter autant que possible le stockage à long terme de la nourriture.
– Inspecter régulièrement les biens entreposés, maintenir les portes fermées.
– Inspecter les nouveaux arrivages.
– Désherber à min. 1,5 m autour des bâtiments.
Des chercheurs ont rallongé d’un tiers la vie de souris
Il y a les optimistes, qui rappellent sans cesse les progrès presque incessants de l’espérance de vie. Et les pessimistes, prompts à rétorquer que, progrès ou pas, chaque jour qui passe… nous rapproche de la mort. Pourtant, même ceux-là devraient s’incliner devant les résultats publiés le 3 février dans Nature. Une équipe américaine a prolongé de 30% l’espérance de vie moyenne de souris en nettoyant leur organisme des cellules sénescentes. Mieux: ils sont parvenus à éliminer moult pathologies liées à l’âge et à augmenter leur espérance de vie en bonne santé.
Voilà des années que la sénescence titille les chercheurs. En 1961, Leonard Hayflick mettait en évidence cet état qui veut qu’à partir d’un certain temps, les cellules cessent de se diviser. Elles ne sont pas encore mortes, mais ne vont déjà plus bien. Pourquoi ce passage presque obligé? Parce que ces cellules sénescentes favorisent la cicatrisation. Ou parce qu’elles préviennent certains cancers et jouent même un rôle dans le développement embryonnaire, assureront d’autres.
Souris génétiquement modifiées
Mais ces vertus cachent un vice. La sénescence nous fait… vieillir. En 2008, l’équipe de Jan van Deursen, à l’Université de Rochester (New York), démontrait un lien entre les cellules sénescentes et certains effets du vieillissement. Et en 2011, elle parvenait à retarder l’apparition de ces pathologies en supprimant les fameuses cellules. Mais, pour ce faire, elle avait utilisé un modèle de souris génétiquement modifié à vieillissement accéléré, bouleversant au passage la physiologie de l’animal. Quid avec des rongeurs « normaux »?
Cette fois, l’équipe américaine balaie cette dernière objection. Ses souris sont certes génétiquement modifiées, mais uniquement pour permettre d’éliminer les cellules que l’on souhaite, quand on le souhaite. Ces rongeurs ont en effet la particularité de produire un enzyme dans les cellules sénescentes que l’on peut activer par l’injection d’un produit, provoquant la mort desdites cellules. En revanche, ces souris vivent, sans intervention, comme toutes leurs congénères, environ deux ans.
Mais, si à mi-vie on commence à leur injecter l’enzyme, deux fois par semaine, jusqu’à ce que mort s’ensuive, leur espérance de vie moyenne est prolongée d’un tiers par rapport à un échantillon témoin. Un résultat spectaculaire. Mais ce n’est pas seulement la vie qui est allongée, c’est aussi la jeunesse. A 22 mois, les souris traitées apparaissent en meilleure santé. Leur activité et leur capacité exploratoire sont mieux préservées. Elles souffrent moins de cataractes, sont moins touchées par les pathologies cardiaques, rénales ou graisseuses, typiques du vieillissement. Enfin, le déclenchement des cancers est retardé.
Les cellules sénescentes sont pourtant réputées jouer un rôle important dans la prévention de certains cancers. « Or, nous n’avons observé aucun dommage collatéral », assure Jan van Deursen. Pas de tumeurs supplémentaires, donc, ni à l’observation ni à l’autopsie. Seule la capacité de cicatrisation apparaît clairement ralentie.
Poursuivre le travail
L’étude présente toutefois quelques résultats contrastés. Ainsi, les cellules sénescentes n’ont pas été éliminées de certains organes essentiels comme le foie ou le côlon. Les lymphocytes (cellules immunitaires) sont aussi restés sourds aux injections. Ailleurs, la disparition des cibles n’a eu aucun effet: la dégradation des capacités motrices, de la force musculaire ou de la mémoire reste inchangée. « Est-ce parce que le modèle de souris était mauvais, parce que d’autres types de cellules sénescentes étaient à l’œuvre ou parce que la sénescence ne joue aucun rôle dans ces fonctions, l’étude ne permet pas de le dire », dit Dominic Withers, professeur de médecine à l’Imperial College de Londres. « Cela invite à poursuivre le travail, comprendre les mécanismes fondamentaux qui sont ici en jeu, plutôt que de se ruer sur la recherche d’une application pour l’homme », souligne Miroslav Radman, professeur émérite à l’Université René-Descartes. Car là résident les deux voies qui se présentent aux chercheurs.
Du côté des sciences fondamentales, la recherche avance. Le rôle des gènes dans les processus de vieillissement a été largement exploré. La seule modification d’une séquence dans un seul gène peut doubler la durée de vie du ver C. elegans. De plus en plus de chercheurs étudient le pouvoir de la restriction calorique sur la longévité. Le même ver, mais aussi la mouche du vinaigre ou la souris ont vu leur durée de vie augmenter de… 30% aussi, sous l’effet de régimes moins riches.
D’autres étudient les phénomènes d’oxydation ou le rôle des télomères, qui protègent l’extrémité des chromosomes au fil des divisions cellulaires. « Une révolution conceptuelle est en cours, insiste Jean-Claude Ameisen, président du Comité consultatif national français d’éthique. La jeunesse, le vieillissement et la durée de vie ne dépendent pas uniquement du passage du temps, mais de processus actifs, dans le corps et dans son environnement. »
Quête de la jeunesse éternelle
La quête de l’éternelle jeunesse ne va-t-elle pas faire passer au second plan cet appétit de compréhension fondamentale? Au-delà de l’engouement récent pour le jeûne, chercheurs et industriels sont lancés dans la course au remède miracle. « Plusieurs laboratoires cherchent à trouver des médicaments éliminant les cellules sénescentes, le potentiel est immense », se félicite Jan van Deursen. « Le problème majeur serait de conduire des essais pendant 30 ans sur des jeunes en bonne santé, avec le risque d’effets secondaires importants », souligne Jean-Claude Ameisen.
Plus facile d’offrir une cure de jouvence aux malades âgés? Peut-être. Des chercheurs ont montré qu’en mêlant la circulation sanguine de deux souris, une vieille et une jeune, la première « rajeunissait », perdant les dégradations dues à l’âge. Seul problème: la jeune vieillit… Les scientifiques vont devoir être imaginatifs.
Des souris femelles «sans père» vivent plus longtemps
Les femmes sont réputées vivre en moyenne plus longtemps que les hommes. Et cela est également vrai dans de nombreuses espèces animales. Les raisons en sont sans doute multiples, mais des chercheurs japonais viennent de mettre le doigt sur un argument troublant : des souris femelles conçues avec les chromosomes de deux « mères » vivent plus longtemps que leurs semblables conçues classiquement avec les chromosomes d’un père et d’une mère (travaux publiés dans la revue Human Reproduction). D’où la conclusion qu’il existerait un élément génétique impliquant une baisse de la longévité dans le sperme des mâles.
Observations troublantes
Pour les besoins de leur expérience, Manabu Kawahara et Tomohiro Kono ont eu recours à des techniques de pointe. Ils ont « fabriqué », à partir de lignées de souris au patrimoine génétique identique, des embryons de deux types. Le premier, appelé « bimaternel », consistait à réaliser un œuf contenant deux jeux de chromosomes issus uniquement de femelles, puis à réimplanter l’embryon obtenu chez une souris porteuse. Le second type de souris, constituant le groupe témoin, a été réalisé avec un jeu de chromosomes provenant d’une femelle et un jeu de chromosomes provenant d’un mâle, comme cela se produit dans la nature.
Les deux chercheurs japonais ont obtenu treize souris dans chaque groupe, dont ils ont suivi la croissance, le poids, différents paramètres sanguins et la durée de vie. Toutes les souris étaient placées dans les mêmes conditions de vie, le plus stériles possible. Leur ration alimentaire était la même, l’éclairement identique tout comme l’alternance jour-nuit ou la température et l’humidité de leurs cages.
Résultat : les 26 souris ont vécu entre 450 et 1 000 jours. Et la longévité moyenne des souris bimaternelles a été de 186 jours plus longue que celles des souris « classiques ». Soit un tiers de durée de vie en plus. « C’est le seul laboratoire au monde à pratiquer ces techniques et à obtenir ces souris bimaternelles, explique Stéphane Viville, du laboratoire de biologie de la reproduction, à Strasbourg. Leurs résultats sont tout à fait étonnants et intéressants. »
D’autres observations troublantes ont été réalisées : les souris bimaternelles sont ainsi un peu plus petites et moins lourdes que les souris « classiques ». D’où l’hypothèse qu’un facteur de croissance postnatal pourrait être impliqué. « Ce n’est pas la seule hypothèse, précise Stéphane Viville. D’une part, je ne suis pas sûr que le groupe de contrôle ait été assez maîtrisé. D’autre part, il faudrait préciser le rôle du métabolisme dans la longévité de ces différentes souris. La question de savoir si la longévité des mammifères est contrôlée par la part génétique d’un parent, ou des deux, reste ouverte. »
Les souris et les rats; ces rongeurs si mignons et répugnants à la fois. En tant qu’exterminateurs professionnels et gestionnaires de parasites, nous recevons fréquemment des questions concernant ces animaux et les infestations. Voici un topo de ces questions, les plus populaires.
À propos des rats:
- Les souris sont-elles vraiment porteuses de maladie?
- Les souris vivent-elles en colonie?
- Les rats, les souris et les mulots appartiennent à quelle famille?
- Que mangent les rongeurs?
- Comment utiliser les répulsifs?
- Infestation et immobilier: les dégâts causés par les souris sont-ils des vices cachés?
- Peut-on calfeutrer sa maison pour éloigner les rongeurs?
- Les rats vivent-ils vraiment dans les égouts?
- Quels types de dégâts les rongeurs sont-ils capables?
- Sont-ils plus attirés par les maisons sales?
- Comment identifier une infestation?
- Pourquoi les souris sont-elles si sympathiques aux enfants et si détestables aux parents?
- À quelle vitesse l’animal se reproduit-il?
- Quelle est l’espérance de vie d’une souris?
- Est-ce que les souris mordent?
- Quelle est la taille minimale pour qu’une souris s’introduise?
- Les ultrasons ont-ils des effets sur les souris?
- Y a-t-il des répulsifs naturels contre les souris?
- À quoi sert un test de fumée?
Les souris sont-elles vraiment porteuses de maladie ?
Vrai, les souris et autres rongeurs sont porteurs de maladies, pouvant être dangereuses pour les humains et leurs animaux de compagnie. Ces animaux sont reconnus pour être porteurs de maladies, telle que :
- La leptospirose,
- La salmonellose,
- La fièvre d’Haverhill,
- La tularémie,
- La méningite,
- Les vers solitaires,
- La jaunisse,
- La peste bubonique,
- Le hanta virus
Ces maladies sont très graves pour l’humain, tout comme pour ses animaux domestiques. Par exemple, l’hanta virus s’en prend au système pulmonaire. Tout comme les autres virus et maladies, les symptômes sont désagréables et, voir même, souffrants, à prendre très au sérieux. Dans le cas de l’hanta virus, par exemple, il s’agit d’un virus mortel.
Ils transmettent ses maladies via leurs excréments et leur urine, laissés ici et là dans votre domicile, ainsi que par leur morsure et égratignure. Vous pouvez aussi attraper l’un des virus si vous touchez à l’animal mort. Ne prenez de pas risque inutile et contactez un exterminateur expérimenté. Celui-ci connait bien la technique à appliquer pour vous débarrassez du cadavre ou de l’espèce.
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Les souris vivent-elles en colonie ?
Oui, les souris (tout comme les rats) vivent en colonie, pouvant aller jusqu’à des centaines d’individus. Par conséquent, si vous apercevez un de ces » mangeurs de fromage » dans votre domicile, rappelez-vous qu’il n’est pas seul. Mieux vaut faire appel à un exterminateur professionnel pour régler votre problème d’invasion.
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Les rats, les souris et les mulots appartiennent à quelle famille ?
Ces mammifères rongeurs appartiennent à la famille des Muridés. De cette famille viennent aussi les hamsters, les taupes, les souris domestiques et les rats géants.
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Que mangent les rongeurs ?
Les petits rongeurs sont omnivores. Ils ne sont pas difficiles et se nourrissent de ce qu’ils trouvent dans votre maison… particulièrement dans votre garde-manger. Chaque aliment accessible est un festin ! Végétaux, fruits, légumes, graines, biscuits en sachet, déchets…et bien sûr, du fromage !
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Comment utiliser les répulsifs ?
De nombreux produits, répulsifs et pesticides contre les nuisibles, sont en vente libre sur le marché. Parmi ceux-ci, nous retrouvons des produits chimiques ou des trappes et pièges pour animaux. Pour chacune de ces techniques, nous recommandons d’être bien vigilent lors de l’utilisation.
Tout d’abord, les produits chimiques sont toxiques. Soyez prudent lorsque vous les manipulez, car ils peuvent nuire à votre santé, tout comme à celles de vos enfants et de vos animaux de compagnie.
Pour ce qui est des trappes et des pièges, soyez conscients que vous y trouverez des animaux coincés, blessés et des cadavres. Assurez-vous de vérifier régulièrement si de petits animaux s’y trouvent, pour éviter des odeurs désagréables ou qu’ils ne souffrent trop longtemps.
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Infestation et immobilier : les dégâts causés par les souris sont-ils des vices cachés ?
Sachez que, lors d’une vente de propriété, vous devez déclarer à votre acheteur potentiel s’il y a eu infestation de nuisibles (fourmis, rongeurs, etc) dans la demeure, quand et si un professionnel en extermination est intervenu. Sans quoi, les dégâts causés seront considérés comme un vice caché. L’inspecteur en pré-achat vérifie les entrées possibles pour les nuisibles et évalue les dommages potentiels causés par les rongeurs.
En cas d’infestation, adressez-vous à un professionnel, car cela pourrait avoir des retombées auxquelles vous ne pensez pas.
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Peut-on calfeutrer sa maison pour éloigner les rongeurs ?
Savez-vous qu’une ouverture aussi petite qu’un 10 sous est suffisante pour qu’un visiteur indésirable pénètre votre maison ? Lorsque la tête passe, le reste du corps peut passer aussi. Pour prévenir une infestation, vérifiez que le calfeutrage des portes et des fenêtres est en bon état. Colmatez les ouvertures, même si elles vous paraissent sans importance.
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Les rats vivent-ils vraiment dans les égouts ?
Aussi dégoutant que cela puisse paraitre, oui, les rats vivent bien dans les égouts. Mais pas seulement dans les égouts ! Ils
apprécient aussi les espaces verts et les parcs, ainsi que la chaleur de votre foyer.
Donc, avant que vous vous ne le demandiez, oui, ils peuvent bien entrer dans votre domicile par la toilette !
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Quels types de dégâts les rongeurs font-ils ?
Les rats et les souris sont des animaux sales. Ils laissent des excréments et de l’urine partout dans votre domicile, y compris le garde-manger, où il peut y avoir contact avec vos provisions.
Ces animaux sont reconnus pour ronger les meubles, le bois (les cadres de portes, par exemple), la mousse isolante, les câbles et fils électriques… Dans certains cas, les rongeurs ont causé des dommages, aux bâtiments, assez importants, imposant des soumissions et des travaux de rénovation majeurs.
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Les rongeurs sont plus attirés vers les maisons sales ?
Avec l’arrivée de l’automne et du froid, les rongeurs sont attirés, d’abord et avant tout, par la chaleur de nos foyers. Et non par la saleté !
Par contre, une propriété encombrée offre de nombreuses cachettes et points d’entrées pour les petits animaux. Si la nourriture y est facilement accessible en plus, c’est encore mieux !
Adoptez quelques précautions :
- Évitez de laisser des miettes de nourriture et assurez-vous que vos provisions sont dans des pots hermétiques.
- Rangez vos cordes de bois loin de votre demeure.
- Comme mentionné précédemment, bien calfeutrer et colmater les ouvertures possibles.
- Gardez votre espace de vie propre.
Contactez-nous ; nous pouvons vous recommandez des moyens à mettre en place afin d’éviter une potentielle infestation de nuisibles.
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Comment identifier une infestation ?
Vous entendez des bruits dans les murs ? Vous retrouvez des objets endommagés ? Vos provisions disparaissent ? Non, vous n’êtes (probablement) pas en train de devenir fou, mais êtes plutôt envahi par des petits rongeurs.
Soyez attentif aux bruits, aux biens mordillés, aux aliments grugés, car ils indiquent sûrement la présence de ces indésirables. Vous risquez aussi de trouver des traces d’urine et d’excréments. Aux premières apparitions, contactez votre exterminateur. N’oubliez pas que ces animaux vivent en colonie et qu’ils causent des dommages à vos biens et à votre propriété.
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Pourquoi les souris sont-elles si sympathiques aux enfants et détestables aux parents ?
Mickey et Minie Mouse, Ratatouille, Jaq et Gus (Cendrillon), Itchy (Les Simpsons), Fievel (Fievel au Far West), Splinter (Les Tortues Ninja)… les rongeurs inspirent les créateurs de dessins animés et de contes fantastiques, rendant ces créatures si sympathiques et mignonnes aux yeux des enfants. Alors qu’elles représentent un cauchemar pour bien des adultes.
Conscients des risques, des dommages et des dangers possibles, la majorité des adultes n’est pas enchantée par la présence de rongeurs à la maison. Certains en ont même une peur, voir obsessive, appelée la musophobie. Cette phobie provoque des inquiétudes exagérées, des cauchemars et même des crises de panique.
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À quelle vitesse l’animal se reproduit ?
Les souris s’accouplent toute l’année, même si une augmentation de la reproduction est observée durant l’été et le printemps. Elles peuvent avoir jusqu’à 15 portées par année et donnent naissance jusqu’à 18 souriceaux par portée. Six à dix semaines suivants leur naissance, ces souriceaux sont sexuellement matures, prêts eux aussi à s’accoupler.
Les rats se reproduisent tout aussi rapidement.
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Quelle est l’espérance de vie ?
La souris, tout comme le rat, vit de deux à trois ans.
Considérant la rapidité de reproduction, en temps et en nombre, ainsi que leur durée de vie, n’attendez pas que ces animaux meurent de vieillesse avant d’intervenir.
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Est-ce que les souris mordent ?
Oui, les souris, tout comme les rats, mordent. Si vous vous faites mordre par cet animal, pensez à nettoyer la plaie et à la désinfectez la plaie avec un antiseptique.
Nous recommandons toutefois de consulter votre médecin, suite à une morsure. Vous pourriez avoir contracté une maladie, comme mentionné ci-haut, ou avoir besoin de points de suture.
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Quelle est la taille minimale pour qu’une souris s’introduise ?
La souris est agile et toute petite. Elle n’a besoin que d’une ouverture de la grosseur d’un dix sous pour s’introduire dans votre domicile.
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Les ultrasons ont-ils des effets sur ces petits rongeurs ?
Les répulsifs à ultrasons ont l’avantage d’éloigner les rongeurs, sans les tuer, ni aucune manipulation de votre part. Cependant, les souris et les rats possèdent une grande capacité d’adaptation. Elles risquent donc de s’habituer aux bruits émis et de revenir, éventuellement. Lire les pieges anti souris à ultrasons
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Y a-t-il des répulsifs naturels ?
Oui, il existe des répulsifs naturels contre les souris et autres rongeurs. L’essence d’eucalyptus et la menthe poivrée, par leur odeur forte, sont reconnus pour éloigner ces animaux de votre domicile. Par contre, considérant leur forte capacité d’adaptation, mieux vaut combiner ces méthodes avec une autre stratégie pour régler le problème.
Par ailleurs, ce ne sont pas tous les chats qui chassent les souris.
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