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La Suède et la protection animale
La Suède, pays scandinave de près de dix millions d’habitants, pays précurseur en ce qui concerne les droits des animaux. En effet, la réglementation, qui entoure la protection animale est particulièrement stricte.
Un pays en faveur du bien-être animal
Le pays scandinave a une longue histoire concernant la réglementation des droits des animaux. En effet en 1882 a été créée l’organisation Djurens Ratt (une organisation pour le droit de nos amis les bêtes), ce qui s’apparente à la Société de Protection des Animaux (SPA) en France.
En 1937 a été créée une première loi encadrant les conditions d’abattage des animaux domestiques puis en 1944 une loi générale sur la protection animale. En 1988, la loi surnommée » Lindgren » est créée contre l’élevage industriel.
Le ministre de l’Agriculture avait d’ailleurs rappelé que » la Suède travaillait depuis longtemps en faveur du bien-être animal « . La notion de » bien-être » apparaissait donc comme une nouvelle approche dans la démarche de protection animale. En effet, elle regroupait le bien-être de l’ensemble des animaux, qu’ils soient des animaux de compagnie, de ferme, de laboratoire ou des animaux sauvages en captivité. Par cette notion, il faut noter la volonté du gouvernement à prendre en compte l’état de santé de tous des animaux afin que ces derniers se sentent bien, en bonne santé et soient capables de se comporter » normalement « , sans conditionnement humain.
Un nouveau projet de loi sera appliqué en 2019 afin de moderniser la loi déjà existante et de prendre d’autres mesures pour améliorer le bien-être animal. Cette loi est accueillie favorablement par la population et les associations de protection animale, comme Camilla Björkbom, Présidente de l’association Djurens Rätt » Nous sommes heureux que le gouvernement ait gardé plusieurs de nos points de vue et nous saluons les progrès positifs, car le gouvernement estime que la situation des animaux doit être améliorée, qu’il est clair que les animaux ne peuvent pas être abandonnés et que les éléphants et les otaries doivent être interdits. Il est également positif que la nouvelle loi sur le bien-être animal attache une grande importance au comportement naturel des animaux « ,a-t-elle déclaré.
Cette nouvelle loi aura quatre objectifs bien distincts :
Le projet de loi prévoit donc que tous les animaux élevés en Suède par les êtres humains soient protégés par la loi de 1988 sur la protection des animaux (djurskyddslag) et doivent bénéficier de soins préventifs venant des éleveurs, des vétérinaires et des propriétaires. Le nouveau projet de loi sollicite le personnel de la santé et des services sociaux afin de signaler aux autorités de protection des animaux et des forces de police, les problèmes de bien-être animal qu’il peut rencontrer.
Le gouvernement souhaite également nommer une commission chargée de sanctionner de façon appropriée les éventuels crimes commis à l’encontre de nos amis les bêtes.
Voici les quatre objectifs :
1.Interdiction d’abandonner chats, chiens et autres animaux domestiques.
En Suède, un foyer suédois sur trois possède au moins un animal de compagnie, chaque année c’est près de 100 000 chats errants dans les rues. Pour quelques milliers d’entre eux, ils sont accueillis dans les centres d’accueil.
Les milliers de chats errants, constituent un risque. En effet, ils peuvent propager des maladies, leur présence peut même impacter l’écosystème en s’attaquant notamment aux oiseaux. Au vu de la loi qui va rentrer en vigueur au mois d’Avril 2019, les particuliers ou les pouvoirs publics devront assurer le bien-être de ces félins. La loi va plus loin, elle interdit l’abandon des chats, par leur propriétaire.
2. Favoriser le bien-être des animaux d’élevage tout en assurant la compétitivité du secteur
Comme mentionné un peu plus haut, veiller à ce que les animaux adoptent un comportement naturel est primordial. En effet, leur environnement doit être favorable physiquement et mentalement, ce qui leur permettrait d’adopter un comportement adéquat à ce qu’on attend d’un animal, être sensible et doté d’intelligences jouissant pleinement de ses aptitudes. Concernant les animaux d’élevage, la loi stipule que l’espace vital d’un animal doit être cohérent avec ses besoins, un pré suffisamment large pour les vaches, une litière suffisamment grande pour les cochons.
Le dopage, tout comme les matériels susceptibles de provoquer des souffrances à un animal seront interdits. Le transport des animaux à l’abattoir est déjà réglementé en Suède, comme dans le reste de l’Europe. Néanmoins, la durée limite n’est pas la même. La limite européenne est fixée à quatorze heures, elle peut toutefois largement être dépassée et atteindre vingt-huit heures. Elle sera dorénavant limitée à huit heures.
Sven-Erik Butch, ministre des Affaires rurales Suédois rassure les agriculteurs en réaffirmant que les mesures prises ne sauront pas contre-productives aux efforts exercer par ces derniers afin d’augmenter la production alimentaire. Les dires du ministre des Affaires rurales relativisent donc les bienfaits de cette loi puisque la Suède impose déjà une réglementation stricte par rapport aux autres pays européens concernant les espaces dont ont besoin les animaux.
De plus, le pays impose déjà l’étourdissement de l’animal avant son abattage, dans toutes les situations, sans exception (religieuse notamment). La loi ne fait donc que réaffirmer l’interdiction de l’importation des animaux tués sans le respect de cette condition.
3. Une réglementation plus forte contre les cirques avec animaux sauvages
Depuis plusieurs années la Suède prend la question de la présence d’animaux sauvages dans les criques très au sérieux. En effet, la présence des rhinocéros ou des girafes par exemple est déjà interdite. Par contre, d’autres animaux sont encore autorisés à participer à ce genre de spectacle, c’est le cas des otaries et des éléphants. Leur présence avait d’ailleurs été fortement contestée par une campagne nommée #IntePåCirkus (pas au cirque) lancée en 2015 par l’organisation Djurens Rätts qui se basait sur un rapport d’enquête datant de 2011 provenant notamment du syndicat des vétérinaires (Sveriges Veterinärförbunds).
Ce dernier avait évalué que les conditions n’étaient pas réunies dans les cirques, ne permettant pas aux éléphants et otaries de se comporter » naturellement « . Dorénavant le gouvernement interdira la présence de ces deux animaux dans les cirques.
4. Réduire le nombre des élevages des animaux à fourrure
La fourrure, sujet décrié par la population en France, mais aussi à l’étranger, la Suède veut réglementer les conditions d’élevage des animaux à fourrure. Le vison par exemple ne disposait pas d’un environnement lui permettant d’adopter un comportement naturel. Le gouvernement a décidé de charger le département de l’agriculture de mener une enquête sur les conditions d’élevage des visons et d’examiner l’éventualité de diminuer le nombre d’élevage d’animaux à fourrure. Même si cette annonce ne signifie pas l’interdiction de l’élevage des animaux à fourrure, elle permettra d’avoir des résultats sur les conditions de détention de ces animaux à fourrure et d’y apporter une réponse adéquate.
Ce projet de loi devrait entrer en vigueur dès le 1er avril 2019.
Un autre pays s’engage aussi depuis plusieurs années pour la protection des animaux. En effet, tout comme son voisin scandinave, la Norvège est un pays où la protection animale est présente au sein même des institutions. En effet, le pays a décidé de créer un service de police dédiée spécifiquement à la défense des droits des animaux. Avec cette nouvelle politique sécuritaire pour les animaux, la Norvège souhaite élargir ses compétences en matière de défense des animaux à l’ensemble du territoire. L’équipe se compose ainsi de trois personnes : un enquêteur, un juriste et un coordinateur, pour faire valoir les droits de nos amis les bêtes.
Suivons l’exemple de ces pays, qui, si même du chemin vers une société entièrement protection animale reste à faire, sont loin d’être les plus irresponsables en la matière.
» Je crois que l’évolution spirituelle implique, à un certain moment, d’arrêter de tuer les êtres vivants que sont les animaux, simplement pour satisfaire nos désirs physiques «
Mahatma Gandhi, prix Nobel