Table des matières
- Diabète insipide du chien
- Définition et symptômes du diabète insipide chez le chien
- Traitement du diabète insipide chez le chien
- Le diabète insipide : causes, symptômes et traitement
- Le diabète insipide, qu’est-ce que c’est ?
- Causes du diabète insipide
- Symptômes du diabète insipide
- Diagnostic du diabète insipide
- Diabète insipide : le diagnostic différentiel
- Traitement d’un diabète insipide
- Le diabète insipide chez le chien
- Qu’est-ce que le diabète?
- Les symptômes du diabète chez le chien
- Le diabète sucré et le diabète insipide
- Le traitement du diabète
- Les coûts et remboursements de cette maladie
- Diabète Insipide
- Diabète chez le chien : causes, symptômes & traitements
- Qu’est-ce que le diabète du chien ?
- Quelles sont les causes du diabète du chien ?
- Quels sont les chiens prédisposés au diabète ?
- Comment faire face aux frais vétérinaires en cas de maladie ou accident ?
- Quels sont les symptômes du diabète chez le chien ?
- Comment traiter le diabète chez le chien ?
- Comment prévenir le diabète chez le chien ?
- Derniers mots et recommandations importantes
- Le syndrome de Cushing (ou hypercorticisme)
- Le diabète sucré
- Le diabète insipide
- L’insuffisance rénale chronique.
Diabète insipide du chien
Les thèmes abordés
- Définition et symptômes du diabète insipide chez le chien
- Traitement du diabète insipide chez le chien
Définition et symptômes du diabète insipide chez le chien
Le diabète insipide chez le chien se traduit par une augmentation importante et permanente de la quantité des urines et d’une exagération de la soif.
Le diabète insipide est une maladie rare et n’a aucun lien avec le diabète sucré.
L’origine du problème concerne soit :
• Une insuffisance de sécrétion d’hormone antidiurétique.
• Une insensibilité rénale à l’hormone antidiurétique.
Insuffisance de sécrétion d’hormone antidiurétique chez le chien
L’hormone antidiurétique, encore appelée vasopressine ou ADH, favorise la réabsorption de l’eau au niveau du rein.
Elle peut être d’origine :
Lésionnelle
Elle est causée par une lésion. La maladie est relative à l’hypophyse et s’appelle “diabète insipide hypophysaire”.
Fonctionnelle
Elle est due à un trouble sans gravité et non causé par une lésion ou une séquelle. Il s’agit d’un dérèglement passager sans gravité. La maladie est d’origine psychologique et non physique et s’appelle “diabète insipide psychogène”.
Insensibilité rénale à l’hormone antidiurétique
La maladie est causée par une déficience rénale et s’appelle” diabète insipide néphrogénique”.
Traitement du diabète insipide chez le chien
Le diagnostic se réalise en plusieurs étapes et nécessite de restreindre la quantité de boisson afin d’observer si le chien concentre ses urines.
Le traitement du diabète insipide chez le chien diffère en fonction de la cause identifiée.
Dans le cas d’une origine psychologique, il s’avère nécessaire de modifier les habitudes du chien et de réaliser une consultation de comportement. D’une part pour identifier le trouble émotionnel dont le chien est atteint, d’autre part pour adapter le traitement en fonction de ce dernier. Le traitement nécessitera de mettre en place conjointement une molécule anxiolytique (la plus adaptée en fonction des symptômes observés) ainsi qu’une thérapie comportementale visant à restaurer des comportements adaptés.
Dans les autres cas, un suivi médical par le vétérinaire s’avère nécessaire.
Vous vous posez une question sur le diabète insipide chez le chien ? N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire, le professionnel de la santé de votre chien 🐶
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
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Le diabète insipide : causes, symptômes et traitement
Le diabète insipide est provoqué par une anomalie de sécrétion ou d’action d’une hormone au niveau de l’hypothalamus (ADH). On distingue le diabète insipide central et le diabète insipide néphrogénique.
Contrairement aux autres diabètes de type 1 et de type 2, qui entraînent un taux de glucose trop élevé dans le sang, le diabète insipide, lui, provoque des urines trop importantes (plusieurs litres par jour) et une soif accrue. Il s’agit d’une forme de diabète plus rare.
Le diabète insipide, qu’est-ce que c’est ?
Le diabète insipide est un trouble fonctionnel caractérisé par une incapacité des reins à concentrer les urines. Ce trouble se traduit par par une polydipsie (soif intense) et une polyurie (émission d’une quantité d’urines très importante et diluée). En effet, la première conséquence de la maladie est que les personnes atteintes urinent des litres d’eau par jour, et, afin de compenser les pertes d’eau, boivent énormément.
On distingue deux sortes de diabète insipide :
- Le diabète insipide central (DIC) : il est provoqué par une carence en hormone anti-diurétique ( ADH) ou vasopressine, qui est fabriquée par l’hypothalamus (région située à la base du cerveau et contrôlant les grandes fonctions de l’organisme). C’est le cas de diabète insipide le plus fréquent ;
- Le diabète insipide néphrogénique (DIN) : il est provoqué par la résistance du rein à l’hormone anti-diurétique.
Comprendre le rôle de l’ADH
Lorsque l’hypothalamus et l ’hypophyse (glande endocrine située dans le cerveau et contrôlant plusieurs fonctions biologiques) fonctionnent normalement, ils gèrent l’équilibre de l’eau dans le corps. Pour ce faire, ils fabriquent d’abord puis envoient un « messager » dans l’organisme, qui informe les organes quand il faut retenir ou éliminer l’eau. Ce « messager » est une hormone appelée l’hormone anti-diurétique (ADH) ou la vasopressine.
Causes du diabète insipide
Les causes du diabète insipide sont le plus souvent acquises :
- Séquelles de traumatisme crânien ;
- Méningite ;
- Encéphalite ;
- Intervention neurochirurgicale dans la région hypothalamo-hypophysaire ;
- Tumeur du cerveau (craniopharyngiome, métastase de cancers bronchique, mammaire, colique) ;
- Tuberculose ;
- Sarcoïdose ;
- Histiocytose X ;
- Maladie de Schuller-Christian ;
- Granulomatose de Wegener ;
- Parfois une maladie de système ( collagénose) avec localisation hypophyso-hypothalamique.
Les diabètes insipides sont également idiopathiques dans 40 % des cas (c’est à dire sans cause retrouvée) et correspondent à une maladie familiale.
À côté de la forme centrale, il existe un diabète insipide néphrogénique qui peut être héréditaire (récessif lié au sexe : transmis par les femmes et ne se manifestant que chez l’homme) ou secondaire à une maladie rénale chronique (pyélonéphrite, myélome, amylose…) ou encore provoqué par un médicament : sels de lithium, aminosides, anesthésie au méthoxyflurane.
Symptômes du diabète insipide
Cliniquement, la maladie se manifeste de manière brutale ou rapidement progressive par :
- Une polyurie (augmentation du volume des urines) importante et permanente. Le volume des urines est augmenté et peut atteindre 8 à 10 litres par jour, et même parfois 15 à 20 litres. Ces urines sont pâles comme de l’eau, peu concentrées, et ne contiennent aucun élément pathologique: ni sucre, ni albumine ;
- Une polydipsie, c’est à dire que le malade a toujours soif, de manière impérieuse, permanente et insatiable. Il boit sans cesse, beaucoup, le jour, la nuit, et n’arrive jamais à étancher sa soif.
À part cela, le patient est en assez bon état général, sauf s’il est hyper-hydraté (céphalées, nausées), ou déshydraté (lorsqu’il ne peut boire autant qu’il lui est nécessaire). L’examen clinique est normal. Les examens complémentaires biologiques courants (ionogrammes sanguin et urinaire) sont normaux, sauf parfois une légère anémie de dilution. Ce trouble peut être difficile à vivre et provoquer des angoisses, des troubles du sommeil, une anxiété sociale etc.
Le diabète néphrogénique chez le nourrisson qui ne peut manifester sa soif se traduit par une déshydratation grave avec fièvre, vomissements, convulsions.
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Diagnostic du diabète insipide
Afin de diagnostiquer le diabète insipide, le médecin demande des épreuves dynamiques.
Le test de restriction hydrique
Il permet de déterminer s’il existe encore des possibilités de sécrétion de l’hormone ADH. L’épreuve est pratiquée en milieu hospitalier, pour compenser rapidement une éventuelle déshydratation :
- Le malade urine, puis on le pèse et il s’allonge dans un lit ;
- Toutes les 15 minutes, on le pèse, on lui prend la tension ;
- Et toutes les 30 minutes on recueille les urines dans des bocaux numérotés.
L’épreuve cesse quand le malade présente des signes de désagrément : angoisse, sécheresse des muqueuses, accélération du pouls, baisse de la pression artérielle et du poids.
L’association de la déshydratation et de l’impossibilité par le rein de concentrer les urines malgré la suppression de boissons, permet le diagnostic. Il va sans dire que dans un vrai diabète insipide on ne peut pas mener cette épreuve jusqu’à son terme.
Le test à la vasopressine
Il permet de reconnaître la carence en ADH.
D’autres tests peuvent être pratiqués : les plus utilisés sont les épreuves thérapeutiques, qui utilisent la propriété antidiurétique de certains médicaments.
Le dosage de l’hormone antidiurétique
Le dosage permet de montrer, après analyse des résultats, la diminution de l’hormone antidiurétique.
Diabète insipide : le diagnostic différentiel
Le diagnostic du diabète insipide doit être porté avec certitude, car il existe une maladie au tableau clinique comparable : la » potomanie psychogène ». Il s’agit d’un trouble du comportement qui provoque un besoin impérieux de boire : la quantité de liquide ingérée peut même être supérieure à celle absorbée dans un diabète insipide, et est souvent variable d’un jour à l’autre. Cliniquement, le début de la potomanie est souvent plus brutal, à la suite d’un choc affectif, et le malade présente des troubles psychiatriques (mais pas toujours). Aucun de ces signes n’est absolu, mais il reste indispensable de poser un diagnostic précis car le traitement est très différent.
Il est possible que le diagnostic différentiel du diabète insipide avec la potomanie soit difficile même après les épreuves dynamiques, pour plusieurs raisons : une potomanie prolongée peut inhiber la sécrétion d’hormone ADH (diabète insipide induit), un diabète insipide peut guérir mais la personne peut continuer de boire beaucoup par habitude, et donc uriner en quantité excessive (diabète insipide auto-entretenu), ou alors il existe des perturbations primitives du centre de la soif (par une lésion ou une tumeur au niveau de l’hypothalamus).
Parfois, le médecin recourt à une épreuve de déconditionnement, avec une psychothérapie adaptée. Le but est de persuader le malade de boire moins, avec un régime désodé, éventuellement un médicament antidiurétique qui est remplacé progressivement par un placebo.
Traitement d’un diabète insipide
Le traitement se décide évidemment en fonction de la cause, qui doit être traitée impérativement s’il en existe une. Il faut dans tous les cas ne pas laisser le malade se déshydrater ni s’hyperhydrater et essayer de l’équilibrer avec un régime peu salé.
La desmopressine (MINIRIN) est un analogue de l’ADH dont l’action antidiurétique est puissante. L’administration se fait en général par voie endonasale une ou deux fois par jour. Il ne faut surtout pas dépasser la dose de prescrite par votre médecin : un surdosage peut conduire à une rétention d’eau et parfois à des convulsions.
Attention aux dosages !
Il est très important d’ajuster les doses données aux enfants et aux nourrissons (souvent et en très petites doses). Chez les personnes qui choisissent l’administration par voie endonasale, la muqueuse nasale peut devenir très sensible. Dans ce cas, le médecin peut conseiller de prendre des comprimés par voie buccale.
Certains médicaments permettent de réduire les doses et peuvent être associés : Tégrétol, Largactil, Lipavlon.
Ecrit par:
Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso
Médecin généraliste
Ecrit par:
Dr Lyonel Rossant
Pédiatre
Révision médicale : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 16 juin 2018
Mis à jour le 13 janvier 2020
Sources :
- Article « Diabète insipide central (Diabète insipide sensible à la vasopressine) », Ian M. Chapman, MBBS, PhD, Professor of Medicine, Discipline of Medicine, University of Adelaide, Royal Adelaide Hospital (version accessible en ligne sur le Manuel MSD pour les professionnels de santé).
- Livret « Diabète insipide », 2009, European Society of Paediatric Endocrinology (ESPE) ( accessible en ligne).
- « Diabète insipide central : diagnostic et prise en charge », Revue Médicale Suisse ( accessible en ligne).
- « Diabète insipide d’origine centrale », Orphanet ( accessible en ligne).
Le diabète insipide chez le chien
Fréquence : | Rare |
Maladie héréditaire : | Non |
Vice rédhibitoire : | Non |
Le diabète insipide est dû à une défaillance de production ou d’efficacité de l’hormone antidiurétique, aussi appelée vasopressine ou ADH, sécrétée par l’hypophyse, et qui favorise la réabsorption de l’eau au niveau du rein. L’affection va se manifester par une augmentation anormale de la soif et de la production d’urines chez le chien. Le diabète insipide n’a aucun lien avec le diabète sucré du chien.
Le diabète insipide peut avoir différentes causes. Il est dit insipide central quand il est la conséquence d’un défaut de fabrication de l’hormone antidiurétique par l’hypothalamus. Il peut ainsi être la conséquence d’une malformation congénitale, d’une tumeur, d’un traumatisme crânien ou encore d’une défaillance de la glande.
Lorsque la maladie est causée par une déficience rénale face à l’hormone antidiurétique, elle s’appelle diabète insipide néphrogénique. L’hormone est alors présente dans le sang, alors que cela ne devrait pas être le cas. Ce type de diabète insipide peut être secondaire à une malformation congénitale, comme des kystes rénaux, ou découler de l’action de certains médicaments, ou encore de maladies métaboliques ou infectieuses, comme une insuffisance rénale chronique ou un hypercorticisme.
La maladie peut également être appelée diabète insipide psychogène lorsqu’elle est due à un dérèglement passager, provoquée par une maladie psychologique, et non par une lésion ou une séquelle.
Les symptômes du diabète insipide sont essentiellement rénaux. Il s’agit d’une augmentation des mictions, d’urines claires voire limpides, d’une augmentation de la prise de boisson, d’une altération du pelage du chien et souvent de malpropretés.
Le traitement du diabète insipide chez le chien diffère en fonction de la cause identifiée. Pour le diabète insipide central, il est avant tout médicamenteux et à vie. La polyurie (augmentation des mictions) est soignée par l’administration nasale ou conjonctivale d’un analogue de l’hormone antidiurétique. Des formes en comprimés sont également disponibles. En parallèle, il ne faut jamais restreindre la prise de boisson du chien.
Pour le diabète insipide néphrogénique, la complémentation en hormone antidiurétique ne fonctionne pas, si bien que souvent, il n’existe pas de traitement. Pour autant, tout comme avec la forme centrale, la prise de la boisson ne doit jamais être restreinte.
Qu’est-ce que le diabète?
On parle de diabète lorsqu’il y a une augmentation non naturelle de la production d’urine qui est en conséquence accompagnée d’une grande soif. L’animal boit plus et urine plus. C’est un symptôme commun avec l’insuffisance rénale mais la cause n’est pas du tout la même. Le diabète est une maladie qui touche les humains mais aussi les chiens.
Il existe deux types de diabètes, le diabète sucré et le diabète insipide. Cette dernière forme est beaucoup plus rare chez le chien que la première.
Les symptômes du diabète chez le chien
Que le diabète soit sucré ou insipide, le premier symptôme constaté chez les propriétaires de chiens est celui de la soif excessive accompagné d’un besoin d’uriner plus important qu’à l’habitude. Il arrive même qu’on juge ces faits par une perte de l’éducation du chien, qui n’est soudainement plus propre, car il ne parvient pas à se retenir entre ses sorties habituelles. On appelle cet état le syndrome polyuro-polydipsie du chien.
Pour savoir si un chien est atteint d’un diabète sucré, une prise de sang est réalisée afin d’analyser le taux de glucose présent. Un défaut d’hormone insuline va en effet provoquer une grande quantité de sucre dans le sang et dans les urines. Le chien qui souffre d’un diabète sucré est souvent sujet à un appétit augmenté accompagné cependant d’une perte de poids.
En effet, les sucres qui s’échappent par les urines sont autant de carburants qui ne permettent pas au chien d’avoir une activité normale. Il va donc manger pour compenser ce manque d’énergie, mais ne va pas pour autant l’assimiler.
Le diabète sucré et le diabète insipide
Bien que le diabète sucré et le diabète insipide aient influencé tous les deux l’urine et sa gestion par le corps du chien, ils n’ont en réalité pas du tout la même cause.
Le diabète sucré, le plus connu, trouve son origine dans un défaut d’insuline. Cette hormone permet de réguler le taux de glucose dans le sang. Sans insuline, le sang est évacué par le corps ce qui amène à des situations d’hypoglycémie.
Le diabète insipide est causé par un problème de fonctionnement de l’hypophyse et des reins. Les hormones antidiurétiques ne sont pas assez sécrétées ce qui provoque un fonctionnement des reins défaillant. Pour soigner cette anomalie, le vétérinaire prescrit un traitement qui va permettre au chien de réguler son fonctionnement.
Le traitement du diabète
Le traitement dure toute la vie du chien. En effet, la cause du diabète sucré n’est pas éliminable par des médicaments. Le vétérinaire prescrit donc des doses d’insuline régulières ainsi qu’une alimentation adaptée et des séances d’exercice. Chez les femelles malades, la stérilisation est plus que conseillée.
Le traitement ne va pas soigner le diabète mais permettre au chien de retrouver un confort de vie pour effacer les symptômes causés par sa maladie.
Une surveillance quotidienne est également demandée. Elle demande au maître d’être vigilant quant à l’état de son chien afin de détecter les signes de faiblesse qui demanderaient une intervention en urgence. L’examen du taux de glucose dans le sang et dans les urines permet par ailleurs de mettre en place une courbe d’évolution pour un suivi de cette pathologie.
Les coûts et remboursements de cette maladie
Le traitement peut s’avérer très onéreux. Les seringues spéciales sont vendues aux alentours de 25 € les boîtes de 100 avec insuline à l’intérieur. Ce n’est pas le format le plus économique, mais certainement le plus confortable pour les maîtres qui doivent piquer le chien matin et soir, soit 60 fois par mois ! Il faut également compter le prix des croquettes spéciales pour chien diabétique qu’on trouve sur le commerce à partir de 5 € le kilo selon les marques.
Les frais remboursables par votre assurance santé chien seront ceux de vos consultations régulières et des prises de sang de contrôle. Le rendez-vous médical en clinique vétérinaire est tarifé de 36 à 50 € en fonction du praticien, l’analyse sanguine est quant à elle aux alentours de 10 €.
Pour un suivi régulier qui assure un quotidien agréable à votre animal, nous vous conseillons de souscrire à une assurance santé pour animaux qui permet la prise en charge des frais vétérinaires courants, ainsi que les frais d’urgence en cas de besoin. Une comparaison des formules proposées par les compagnies d’assurance sur Hyperassur.com vous aidera à trouver la meilleure assurance chien.
Diabète Insipide
On retrouve trois types de diabète insipide : central, rénal ou psychogénique. Contrairement au diabète sucré, le diabète insipide est rare et est dû à un problème de régulation du métabolisme de l’eau (anomalie dans la sensation de soif, la prise de boisson et dans son évacuation). L’animal boit plus que d’habitude et il urine plus, dans des endroits inappropriés. Il a des difficultés à se retenir, souffre d’incontinence. Il a également du mal à dormir. Parfois, le diabète insipide peut être à l’origine d’une déshydratation ou d’un amaigrissement du sujet atteint. Si le diabète insipide est le fait d’une tumeur, il se peut également que l’animal ait des troubles neurologiques (problèmes d’équilibre, de réflexes, etc.).
Comment soigner son chien ou chat atteint de diabète insipide ?
De nombreux tests sont nécessaires pour déterminer la forme de diabète en présence et son origine. Des traitements diurétiques et antidiurétiques pourront ensuite être administrés pour soigner le diabète insipide. De votre côté, veillez à offrir une alimentation pauvre en sel à votre animal.
Diabète chez le chien : causes, symptômes & traitements
Les chiens peuvent être atteints de deux types de diabète : le diabète sucré et, plus rarement, le diabète insipide.
Si le second est très peu répandu chez nos compagnons à quatre pattes, le diabète sucré est, lui, un trouble de santé courant qui affecte de nombreux toutous.
Heureusement, cette maladie n’est pas incurable et peut même être très bien traitée si elle est détectée suffisamment tôt.
Voici quelques informations pour vous aider à mieux comprendre le diabète du chien et à déceler les signes laissant suspecter cette pathologie qui doivent vous alerter.
Sommaire
Qu’est-ce que le diabète du chien ?
Quand on parle de diabète chez le chien, il s’agit souvent du diabète sucré, une maladie commune provoquant un trouble de la production d’insuline dans l’organisme du chien.
Cette pathologie entraîne des difficultés à gérer le taux de sucre dans le sang, ce qui provoque une hyperglycémie constante.
Si le diabète peut être traité, il faut garder à l’esprit qu’il reste une maladie mortelle lorsqu’il n’est pas prise en charge.
On distingue trois types de diabètes sucrés couramment retrouvés chez le chien :
- Le diabète de type I est provoqué par un défaut génétique limitant la production d’insuline. Plus rare que les autres, ce type de diabète touche les chiots et est parfois nommé » diabète juvénile « .
- Le diabète de type II est provoqué par une action insuffisante de l’insuline, alors que celle-ci est pourtant correctement produite par l’organisme. Ce diabète porte aussi le nom de » diabète gras « .
- Le diabète de type III, ou » diabète maigre « , est provoqué par la présence en quantité insuffisante d’insuline dans le sang. Il est souvent consécutif au vieillissement ou à une évolution du diabète de type II, voire, plus rarement, à un choc.
Le diabète insipide, lui, n’a pas de rapport avec un trouble de la gestion du taux de sucre dans le sang, mais provient de causes hormonales. Il tient son nom de la similitude que peuvent présenter ses symptômes avec ceux du diabète sucré.
Quelles sont les causes du diabète du chien ?
Le diabète de type I est causé par un dysfonctionnement du pancréas d’ordre génétique et se manifeste chez le chiot.
Il est causé par un défaut important et précoce de production d’insuline, substance permettant de réguler le taux de sucre dans le sang.
Le diabète de type II apparaît le plus souvent chez les chiens âgés de 6 à 10 ans, il est causé par un dysfonctionnement des cellules du chien qui ne répondent pas bien à l’insuline sécrétée par le pancréas.
Enfin, le diabète de type III est le plus souvent consécutif à un diabète de type II qui a mené à l’épuisement du pancréas de votre chien.
De fait, il est possible d’isoler trois causes fréquentes du diabète sucré chez le chien : les dysfonctionnements hormonaux, les anomalies génétiques (rares) et les pathologies du pancréas.
Quels sont les chiens prédisposés au diabète ?
Certains facteurs augmentent considérablement les risques de voir votre compagnon développer un diabète de type II.
L’obésité et la sédentarité, grands ennemis de la santé canine, prédisposent considérablement les chiens – et toutes les autres espèces animales – au diabète sucré.
Il faut aussi noter que le diabète de type II est plus fréquent chez les femelles que chez les mâles, notamment lorsqu’elles ne sont pas stérilisées.
Enfin, certaines races sont plus susceptibles d’être touchées par le diabète, comme le Puli, le Terrier-Cairn, le Keeshond et le Ninscher nain.
D’autres races, sans être réellement prédisposées, sont surreprésentées parmi la population de chiens développant des diabètes sucrés.
Il s’agit notamment du Caniche, du Beagle, du Labrador, du Teckel et du Cocker, pour ne citer que les plus connues.
Comment faire face aux frais vétérinaires en cas de maladie ou accident ?
Pour éviter les frais de santé élevés, je vous conseille vivement de vous pencher sur les assurances pour chiens.
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Quels sont les symptômes du diabète chez le chien ?
Les différents symptômes du diabète sucré varient en fonction du stade d’évolution de la maladie.
Aux premiers stades de la maladie, les maîtres constatent souvent une perte de poids chez leur compagnon qui s’accompagne paradoxalement d’une augmentation de l’appétit.
De même, le chien a tendance à boire et à uriner davantage, et peut également sembler apathique, abattu.
L’apparition d’une cataracte est aussi symptomatique du diabète, et les analyses médicales révèlent généralement une insuffisance hépatique.
À un stade plus avancé, le chien peut commencer à perdre l’appétit et à se déshydrater. Cette évolution s’associe souvent à un état de grande faiblesse et à des vomissements.
Si le diabète n’est pas traité à ce stade, de graves complications risquent de se développer, conduisant indubitablement à la mort de l’animal.
Comment traiter le diabète chez le chien ?
Le diabète sucré est incurable, mais un traitement à vie permettra à votre compagnon de mener une existence tout à fait normale, sans affecter ses capacités physiques ou sa longévité.
Le traitement privilégié est généralement l’insulinothérapie qui consiste en l’injection quotidienne d’insuline dans l’organisme de votre chien
Ce type de soin peut être effectué par le maître, après que des consignes précises lui aient été inculquées par un vétérinaire.
Il est parfois possible de remplacer les injections d’insuline par une prise de médicaments hypoglycémiants oraux en fonction du type de diabète diagnostiqué et de son stade d’évolution.
Dans les premiers temps, le traitement contre le diabète de votre chien doit être suivi de prêt à l’aide d’une courbe glycémique afin de vérifier qu’il fonctionne parfaitement et ne met pas ses jours en danger.
Un régime alimentaire strict est également prescrit en complément de l’insulinothérapie pour stabiliser le taux de glycémie dans le sang de l’animal.
(SOURCE : https://www.veterinairesaucanada.net/documents/le-diabete-sucre-chez-le-chien)
Comment prévenir le diabète chez le chien ?
Il est possible de réduire considérablement les risques de diabète sucré de type II – et, par conséquent, de type III – en offrant à votre chien une vie saine.
Un régime équilibré et stable, constitué d’aliments de qualité, permettra notamment de réduire les risques d’obésité, un facteur déterminant dans l’apparition du diabète chez le chien.
Il est tout aussi important de maintenir un certain niveau d’activité physique chez votre compagnon pour lui éviter de prendre de l’embonpoint, mettant ainsi sa santé en péril.
Le diabète ne peut pas être définitivement guéri, mais il peut être très bien traité pour permettre à un chien de vivre sa vie de chien sans entraves.
Si vous avez repéré certains des symptômes décrits dans cet article chez votre compagnon, surtout ne tardez pas à vous rendre chez votre vétérinaire !
Plus la maladie sera prise en charge tôt, moins les risques de voir apparaître des complications sont élevés.
Votre chien vit quotidiennement avec le diabète sucré ou insipide ? Partagez votre expérience ou posez-nous vos questions dans les commentaires !
Derniers mots et recommandations importantes
Aimer et éduquer son chien c’est aussi le protéger contre les aléas de la vie. C’est pourquoi je vous recommande vivement de souscrire à une assurance santé pour chien dès que possible. Cela vous évitera des frais de vétérinaires astronomiques en cas d’accident ou maladie.
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Lorsqu’un chien boit et urine plus que la normale, on parle de syndrome polyuro-polydipsie. Bien souvent, les propriétaires s’en aperçoivent car le chien devient malpropre : il boit tellement qu’il n’arrive plus à attendre ses sorties quotidiennes pour uriner ! Dans ce cas, une consultation chez le vétérinaire est indispensable pour déterminer la cause de ce problème.
En effet, il existe plusieurs maladies provoquant une augmentation de la soif et de la quantité d’urines émises. Il s’agit souvent de maladies hormonales et leur fréquence augmente avec l’âge.
Plus :
Pour en savoir plus sur la quantité normale d’eau bue par un chien dans la journée et comment la quantifier, nous vous invitons à consulter notre fiche Votre chien aime l’eau !
Le syndrome de Cushing (ou hypercorticisme)
C’est une maladie due à une sécrétion importante et prolongée d’hormones issues des glandes surrénales : les corticoïdes.
L’origine de cette maladie est le plus souvent liée à un dérèglement de l’hypophyse (petite glande située sous le cerveau) qui normalement contrôle, entre autres, le travail des surrénales.
Dans des cas plus rares, il s’agit d’une tumeur des surrénales qui peut être bénigne ou maligne.
On observe principalement des symptômes tels que :
– une augmentation de la prise de boisson et de la quantité d’urines émises (polyurie-polydipsie),
– des troubles du pelage : poils hirsutes, coloration noirâtre de la peau,
– des infections chroniques.
Le diagnostic est confirmé en réalisant des dosages sanguins du cortisol plasmatique, avant et après avoir fait une stimulation des surrénales.
En cas de suspicion, le vétérinaire effectue tous les examens complémentaires nécessaires afin d’établir un diagnostic rapide et mettre en place un traitement adapté.
Vous trouverez plus d’informations sur cette maladie sur notre fiche correspondante : La maladie de Cushing chez le chien.
Le diabète sucré
Le diabète est une maladie due à un excès de sucre dans le sang : ceci est lié à un défaut d’hormone appelée insuline.
Le diagnostic se fait par un dosage du taux de sucre (glycémie) dans le sang.
Les symptômes les plus fréquents sont une augmentation de la boisson, une boulimie, un amaigrissement et la présence de glucose dans les urines.
Pour en savoir plus : notre fiche, Le diabète du chien.
Le diabète insipide
Cette maladie est due à des troubles fonctionnels de l’hypophyse ou du rein. Ici, ces troubles entraînent une augmentation de l’émission d’urines et, par conséquent, de la prise de boisson. Cette pathologie est très rare et ne sera recherchée par le vétérinaire que si les autres hypothèses de polyurie-polydipsie sont écartées. Un traitement peut être mis en place par le vétérinaire.
La maladie d’Addison (ou insuffisance surrénalienne).
A l’inverse du syndrome de Cushing, les glandes surrénales ne fonctionnent plus très bien. On observe alors une faiblesse générale, un amaigrissement, un appétit accru pour le sel et de la polyurie-polydipsie.
En phase aiguë, l’état général de l’animal constitue une urgence. Une fois le traitement mis en place, des suivis réguliers sont nécessaires.
Une fiche complète sur cette maladie vous permettra d’en savoir plus : La maladie d’Addison chez le chien.
L’insuffisance rénale chronique.
Cette pathologie est fréquente chez les animaux âgés. Les reins ne fonctionnent plus complètement et n’éliminent plus les déchets organiques correctement. On observe alors une augmentation du taux d’urée et de créatinine dans le sang.
Le traitement est principalement basé sur une alimentation spécifique.
Nous vous invitons à consulter la fiche correspondante :L’insuffisance rénale chez le chien.
D’autres maladies peuvent engendrer une augmentation de la prise de boisson et de l’émission d’urines, on pense notamment au pyomètre (infection de l’utérus), à la gastro-entérite mais la polyuro-polydipsie ne constitue pas alors un des symptômes principaux.
Devant le nombre d’hypothèses et l’éventuelle gravité de chacune de ces pathologies, il est indispensable de consulter rapidement un vétérinaire dès que l’on s’aperçoit que son chien présente une polyuro-polydipsie. Un diagnostic précoce permet la mise en place d’un traitement rapide et donc plus efficace.