Table des matières
- FAIRE LE DEUIL DE SON ANIMAL …
- Comment faire le deuil de son animal de compagnie ?
- Elle pense que son chat est mort et le retrouve 5 ans plus tard… à côté de chez elle
- Que faire pour éviter de perdre son chat ?
- » Membre à part entière de la famille «
- » Une plus grande proximité physique et affective «
- Des animaux plus sympas qu’avant ?
- Pas facile d’en parler à l’entourage
- Et adopter un nouvel animal ?
- Que faire de son chat mort de façon naturelle, accidentelle ou suite à une euthanasie ?
- Que faire lorsque son chat est mort ?
- Incinérer son chat après sa mort
- Enterrer son chat après sa mort
- Existe-t-il d’autres solutions ?
- Demandez les conseils de votre vétérinaire
FAIRE LE DEUIL DE SON ANIMAL …
COMMENT S’Y PREPARER ET LE SURMONTER ?
Que son chien ou son chat s’éteigne doucement, arrivé en fin de vie ou qu’il soit victime d’une mort brutale, suite à une maladie foudroyante, empoisonné, ou renversé par une voiture, c’est toujours un immense chagrin !
La mort prématurée est tout particulièrement bouleversante et la brutalité d’un décès accidentel n’offre pas la possibilité de se préparer au deuil…
L’euthanasie : Pour un animal qui arrive en fin de vie, qui ne mange plus, perd conscience, arrive au terme d’une maladie incurable, souffre, se pose alors la question de l’euthanasie. Si on le souhaite et que l’on est capable de le supporter, il est bien d’assister son compagnon jusqu’à son dernier souffle. Ce sera pour certains, un réconfort de ne pas s’être détournés et d’avoir assisté leur animal jusqu’au dernier instant… Décider de mettre un terme à la vie de son compagnon est une décision très difficile à prendre, certains maîtres n’arrivent d’ailleurs pas à franchir ce cap douloureux, afin de différer le moment de la séparation si déchirante… Il s’agit alors de percevoir avec le plus d’honnêteté possible le moment où la souffrance et la détresse auront gagné sur le plaisir de vivre de l’animal. La perte de l’appétit, d’intérêt pour l’entourage, les plaintes et gémissements, etc… sont des signes évidents de cette détresse.
Avec l’avis de son vétérinaire, on peut alors décider d’abréger les souffrances de son fidèle compagnon.
Un cérémonial est alors nécessaire afin de pouvoir faire le deuil de son compagnon…
-Que faire du corps de son animal ? -Le laisser à son vétérinaire qui prendra les dispositions, selon le poids de l’animal. -L’enterrer dans le jardin familial, pas trop près de l’habitation, dans une fosse d’un mètre de profondeur, le corps devant être recouvert de chaux vive. -Le faire enterrer dans un cimetière animalier. -Le faire incinérer et disperser ses cendres dans un endroit aimé.
Etre déprimé après la mort de son animal, est-ce normal ? Combien de temps cela dure-t-il ?
Bien évidemment cette phase de profond abattement est tout à fait normale ! Etre plongé dans un profond chagrin après la perte d’un compagnon ,de plus de 15 ans par exemple, est l’expression de notre amour pour lui. Le mieux est de fuir les personnes qui ne le comprennent pas à ce moment là… Il est important de pouvoir parler de sa souffrance auprès de sa famille et de ses amis.
Le deuil se caractérise par l’humeur dépressive, la perte d’intérêt pour tout ce qui nous entoure, la culpabilité, et peut conduire à une dépression grave ! En général, c’est un problème sous-jacent dans sa vie intime qui ressurgit à ce moment précis, étant donné qu’on se trouve dans un état de faiblesse psychologique intense. Attention cependant à ne pas prendre les manifestations du deuil normales pour un état pathologique ! En revanche l’absence de chagrin peut-être anormale et doit être repérée par les proches. La personne endeuillée peut aussi nier cette mort et faire comme si l’animal était encore là, or le refus de la mort diffère ou bloque le processus de deuil…
Les différentes phases du deuil : Doit-on annoncer le décès à son enfant et comment lui en parler ?
Si ses parents gardent le silence sur la perte de son petit compagnon, ou lui mentent, l’enfant verra sa souffrance majorée car ils ne lui laisseront pas l’opportunité de vivre son deuil. De plus, instinctivement, il sentira que quelque chose » cloche » et leur en voudra de façon durable le jour où il apprendra inévitablement la vérité… Il pourra aussi s’en vouloir avec un scénario comme » je l’ai disputé, est-ce qu’il s’est enfui à cause de moi ? « . Lui expliquer avec des mots simples, sans en rajouter avec des détails difficiles, l’aidera à faire son deuil. Lui montrer le corps de son animal mort s’il le souhaite n’est pas choquant comme certains le pensent. Cela l’aidera à accepter cette perte irréversible. De même, pouvoir fleurir sa tombe ou savoir où sont ses cendres l’aideront à surmonter son chagrin.
Vouloir à tout prix protéger son enfant des épreuves de la vie est une mauvaise idée ! On l’empêche alors de se préparer à ce qui l’attend nécessairement dans sa vie future. Il est indispensable que l’enfant puisse exprimer son chagrin devant ses parents, et se sente soutenu dans sa souffrance. Il le sera d’autant plus que ses parents ne chercheront pas eux-mêmes à dissimuler leur propre douleur…
Ne pas négliger la douleur des autres animaux de la maison !
Des animaux qui vivent ensemble depuis plusieurs années tissent des liens d’amitié très forts! L’animal qui reste cherche son copain disparu et ressent le chagrin de son maître. Si en plus ce dernier, trop accablé par la douleur, le néglige et ne le sort plus, l’animal restant va alors traverser une période de déprime importante ! Il est primordial, malgré son chagrin, de ne pas négliger celui qui reste…
Sans le nécessaire travail de deuil, aucune autre relation saine ne pourra se nouer avec un nouveau compagnon ! Se précipiter pour reprendre un nouvel animal pour échapper à la douleur du deuil conduira à l’échec ! On expose alors le nouveau à des comparaisons peu flatteuses pour lui et idéalisant l’animal décédé. Le nouveau sera toujours perdant, nié dans ses qualités propres et sa singularité, et seulement là pour masquer la perte de l’ancien animal…
» Jamais ce chien ne pourra dominer, se hiérarchiser, se soumettre, s’enfuir ou se cacher, éprouver un code clair de comportement avec ce maître-là, parce qu’il est à la fois appelé et chassé, attendri et angoissé. Il ne pourra participer à aucun rituel d’interaction cohérent puisque dans l’esprit de son maître il a été mis là pour évoquer le disparu et souffrir de la comparaison « . Dans ces quelques lignes, Boris Cyrulnik ( » Dans l’ensorcellement du monde » Editions O. Jacob) expose très bien le drame du chien » de remplacement « , toujours victime de troubles du comportement…
Tout animal disparu est irremplaçable! Celui qui lui succèdera sera capable lui aussi de vous apporter du bonheur, si après votre deuil, vous savez l’accueillir pour lui-même…
Article réalisé et rédigé par Veronique Block-Gil déléguée Loire-Atlantique
Selon plusieurs psychologues, le chagrin ressenti à la mort d’un animal de compagnie significatif peut se comparer à celui vécu lors de la perte d’un proche. Votre fidèle petit camarade est récemment décédé? Chez Chico, nous savons combien cette épreuve peut s’avérer difficile. Voici donc un article qui vous donne quelques conseils pour passer à travers votre deuil en douceur.
1. Laissez vos émotions s’exprimer sans retenue
Le décès d’un animal est un choc, et ce, que vous ayez dû faire euthanasier votre vieux chien parce qu’il était trop malade ou que votre jeune chat se soit fait frapper par une voiture. Peu importe les circonstances de la mort, reconnaissez votre droit légitime d’être triste. Refouler vos émotions (de peur de paraître trop sensible, notamment) ne vous fera aucun bien. Au contraire : pleurez, regardez des vidéos ou des photos de votre animal ou dormez avec son jouet préféré, par exemple. Comme le dit l’expression, » il faut que ça sorte « !
2. Entourez-vous de gens qui vous comprennent
Si vous avez des proches qui ont vécu une situation semblable à la vôtre, n’hésitez pas à communiquer avec eux. Ils vous manifesteront de l’empathie et vous apporteront du réconfort. Vous pouvez aussi passer à la succursale de la boutique d’animaux Chico située la plus près de chez vous. Nos conseillers accueillants et amicaux sont habitués à ce genre de situation; ils pourront à la fois vous écouter et vous offrir du soutien moral.
3. Prenez le temps d’apprivoiser son absence
Il n’est pas urgent de retirer les bols, la litière, la couverture, la balle ou la cage de votre animal après son décès. Ne le faites que lorsque vous êtes prêt. Dans un même ordre d’idées, adopter rapidement un animal pour » combler le vide » n’est pas souhaitable. En effet, accueillir une petite bête chez soi alors qu’on a le cœur en miettes est loin d’être le timing idéal… Chez Chico, nous vous recommandons de vivre pleinement votre deuil avant de vous ouvrir à une nouvelle amitié.
4. Commémorez le souvenir de votre animal
Honorer la mémoire de votre animal est un moyen sain et positif de vivre votre deuil de manière sereine. Vous recueillir auprès d’un monument funéraire installé dans votre jardin, afficher sa photo bien en vue dans votre salon, faire réaliser son portrait par un peintre… il existe de nombreuses façons de rendre hommage à votre compagnon!
Chez Chico, nous sommes passionnés d’animaux depuis plus de 30 ans. Venez nous rencontrer pour faire le plein de produits de qualité et de conseils personnalisés!
Comment faire le deuil de son animal de compagnie ?
« Le processus de deuil comprend plusieurs étapes : le déni, la colère, la culpabilité, la remise en question, le chagrin et l’acceptation », énumère la psychologue. Mais attention à bien comprendre que le but n’est pas d’effacer l’animal de sa mémoire et de son cœur : « Nous avons une très mauvaise compréhension de ce qu’est véritablement le deuil. On croit à tort qu’il s’agit d’oublier la personne ou l’animal que l’on a perdu, comme s’il fallait tourner la page et passer à autre chose », est-il écrit dans Mon chat, mon chien va partir. Le deuil est « un processus de cicatrisation naturel (…) A l’issue de ce processus, la cicatrice reste en soi à tout jamais, mais la plaie n’est plus douloureuse », affirme le vétérinaire.
Et pour que cette cicatrisation se fasse correctement, il est nécessaire d’extérioriser, de se confier, de partager avec autrui ce qu’on ressent. Mais parfois, l’incompréhension de nos proches face à la peine que nous éprouvons nous enferme dans un silence contrait. « Les personnes qui perdent un animal ont tendance à minimiser ou à taire leur tristesse car elle ont peur du ridicule », atteste la psychologue.
Expliquer la mort de l’animal aux enfants
Si la mort d’un animal est difficile à surmonter pour un adulte, pour un enfant cela peut être d’autant plus éprouvant. « La mort de son chat ou de son chien est très souvent pour l’enfant sa première expérience de la mort et du deuil. S’il est accompagné avec douceur et compréhension par ses parents, cette expérience va lui donner l’occasion de construire en lui une base solide et saine pour faire face aux pertes ultérieures de son existence », écrit Frantz Cappé dans son ouvrage.
Mais comment agir en tant que parents ? Doit-on préserver l’enfant en rendant la mort moins brutale, c’est-à-dire en remplaçant l’animal ou inventant une jolie histoire sur son départ de la maison ? Définitivement, la réponse est non. »C’est important d’expliquer la vérité aux enfants, de ne pas minimiser. A 5 ans, on a la capacité de comprendre la mort », souligne Maïté Tranzer. En cas d’euthanasie « on peut dire par exemple qu’il n’a pas souffert, que le vétérinaire l’a aidé à mourir », ajoute-t-elle.
Et pour mieux préparer l’enfant à ce passage inévitable du cycle de la vie, la psychologue conseille d’en parler avec l’enfant quand l’animal est encore en forme. « On lui fait comprendre qu’il n’est pas éternel », indique-t-elle. Et quand l’heure de partir a sonné, on peut faire des petits rituels symboliques comme un enterrement (si la bête n’est pas trop grosse) ou faire pousser une fleur en son hommage.
Pour aller plus loin : Mon chat, mon chien va partir de Frantz Cappé, éd. Albin Michel, 12,90€.
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Elle pense que son chat est mort et le retrouve 5 ans plus tard… à côté de chez elle
Avant d’entamer le récit de cette bien jolie histoire, voici une vidéo de propriétaires de chiens retrouvant leurs chiens.
Allez, commençons.
Perdre son chat et le retrouver à côté de chez soi
L’histoire est relayée par Mashable et a suscité l’emballement sur Twitter.
L’utilisatrice de Twitter Nguhi a partagé dans un thread une annonce rocambolesque mais des plus joyeuses : elle a retrouvé son chat perdu il y a 5 ans. Mais le-dit rocambolesque ne tient pas uniquement dans le temps de séparation avant la réunion, mais aussi et surtout dans ses conditions.
Après sa disparition, Panther (le chat donc) a été récupéré dans un refuge dans une ville voisine. Alors qu’il était sur le point d’être euthanasié, il a été adopté par une femme, qui lui a ainsi sauvé la vie. Elle l’a renommé Charlie.
Mais sa nouvelle propriétaire n’a hélas pas pu le garder aussi longtemps qu’elle l’aurait souhaité, et a fini par le confier à ses parents.
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Ces parents en question n’étaient autre que les voisins de Nguhi ! Pendant plus d’un an, Panther/Charlie, a ainsi vécu à côté de sa première propriétaire.
Panther/Charlie était plutôt un chat d’intérieur, d’où le fait qu’il ait vécu incognito aussi longtemps sur le pallier d’à côté.
Mais le plus fou dans cette histoire, c’est que les voisins de Nguhi avaient de leur côté adopté un husky sibérien. Le chien s’est révélé un peu difficile à gérer, et c’est Nguhi qui s’en est occupée – et il faut croire que le chat n’était jamais dans les parages dans ces moments-là !
Ses voisins ont fini par lui proposer d’adopter le chien, ce qu’elle a accepté. Alors c’est un peu comme s’ils avaient échangé leurs animaux, en somme.
of course I said yes which is why last year I adopted my beautiful baby boy trotsky. ALL WHILE UNBEKNOWNST TO ME MY LONG LOST CAT PANTHER WAS LIVING INDOORS. I took their dog and they took my cat. pic.twitter.com/LkkAYKb5Hi
— nguhi (@ngvhi) March 17, 2018
Quand Nguhi a découvert son chat chez ses voisins, ceux-ci ont insisté pour qu’elle le reprenne. Mais c’est non sans une pointe de tristesse qu’elle a décidé de leur rendre, Panthere/Charlie se sentant bien là-bas, et elle-même possédant déjà un chien et un chat.
Mais ses voisins acceptent bien entendu qu’elle vienne voir Panther quand elle le souhaite !
Si cette histoire a déjà de quoi émouvoir, Nguhi finit sur un tweet particulièrement remuant :
you know how you lose a person or pet and you wish you had one more day with them just to let them know how much you love them and how much they mean to you? I just had that day with Panther. I never would have guessed that 5 years later I’d get to kiss his little head again ❤️ pic.twitter.com/KQyEQ67QFy
— nguhi (@ngvhi) March 17, 2018
Vous voyez ce moment où vous perdez quelqu’un ou un animal de compagnie, et vous souhaiteriez avoir un jour de plus pour pouvoir leur dire à quel point vous les aimer et à quel point ils comptent pour vous ? J’ai eu ce jour avec Panther. Je n’aurais jamais pensé que cinq ans plus tard je pourrais embrasser sa petite tête de nouveau.
Qui veut un câlin ?
Que faire pour éviter de perdre son chat ?
Votre Loulou rentre tard à la maison et vous êtes inquiet qui lui arrive quelque chose ? Vous êtes en vacances ou vous avez déménagé et n’osez pas laisser sortir votre chat par peur qu’il ne se perde dans ce nouvel environnement ? Voici nos solutions afin d’éviter au maximum tout risque d’accident ou de perte de votre compagnon.
Tout d’abord, n’oubliez pas le tatouage, les vaccins et le collier !
La première chose à faire si vous décidez de laisser sortir votre chat en toute liberté est de le faire tatouer, vacciner et de lui mettre un collier. A savoir qu’il est obligatoire depuis 2012 de faire tatouer son chat ou de lui mettre une puce électronique. Il sera alors enregistré auprès de la loi en tant que chat domestiqué et ne sera pas considéré comme étant abandonné. Un chat abandonné sera systématiquement mis en fourrière, puis en refuge.
Pour éviter tout risque de maladies, il est également important de le faire vacciner. Nous vous conseillons fortement de faire tous les vaccins recommandés par votre vétérinaire comme le Typhus ou encore le Coryza. Ce sont des maladies contagieuses qui peuvent avoir de graves conséquences sur votre chat.
Le collier est également un bon moyen de montrer que votre chat est domestiqué et qu’il appartient donc bien à quelqu’un. Vous pouvez également y attacher sa médaille de vaccination ainsi que votre nom, votre adresse et votre numéro de téléphone. Ces informations permettront à la personne qui l’aura retrouvé de vous contacter plus facilement si votre Loulou s’est perdu.
Soyez patient lors d’un déménagement ou de vacances
Après un déménagement ou lors de vacances, votre chat perd tous ses repères habituels et les risques sont augmentés lors de ces changements d’environnement. Nous vous conseillons de le laisser enfermer quelques temps afin qu’il prenne d’abord ses repères dans votre nouvelle maison. Puis, lorsque vous voyez qu’il se sent chez lui, c’est le moment de le faire sortir ! Il est préférable de lui tenir compagnie lors de ses premières sorties, puis de lui laisser de plus en plus de liberté au fur et à mesure du temps. Si malgré cela, vous êtes toujours inquiet de le mettre dehors toute une journée, vous pouvez très bien lui mettre une laisse pour qu’il puisse profiter du grand air tout en restant dans votre jardin.
Faites attention à ne pas laisser votre chat dehors la nuit.
Les dangers y sont plus présents. Puisqu’il y a moins de monde dans les rues, les chats auront tendance à s’aventurer plus loin que d’habitude. De plus, les conducteurs ont moins de visibilité augmentant ainsi les risques que votre chat se fasse renverser. Si vous souhaitez que votre chat ne rentre pas trop tard, n’hésitez pas à lui donner à manger tous les soirs à la même heure, l’appel du ventre fera rentrer très rapidement votre compagnon à 4 pattes. 🙂
Pensez à la stérilisation !
Si vous souhaitez que votre chat puisse se balader seul dehors, le faire stériliser est un bon moyen pour éviter qu’il ne parte sur plusieurs kilomètres à la recherche d’une femelle en chaleur. De plus lors de ses sorties, il peut arriver que deux chats se bagarrent pour une femelle. Si cet autre chat est porteur de maladies, le vôtre pourrait également en attraper et tomber gravement malade. C’est également une des raisons pour lesquelles il n’est pas conseillé de faire couper les griffes de votre chat. Si vous lui faites couper les griffes, il ne pourra pas se défendre contre d’éventuels attaques et sera obligé de mordre son adversaire, d’où transmission de maladies. Il aura également de grandes difficultés à grimper en hauteur et éventuellement échapper à un danger.
Lorsque vous laissez votre chat dehors, le risque zéro n’existe pas. Néanmoins, vous pouvez tout faire pour que votre Loulou prenne le moins de risques possibles lors de ses promenades. Vous serez alors plus serein et lui très heureux de profiter de ces moments agréables à l’extérieur. 🙂
» Mon chien, mon chat va partir « , livre du vétérinaire Frantz Cappé sorti ce jeudi 6 avril, se veut un guide pour les propriétaires pour se préparer à la mort de son animal. — SOLENT NEWS/SIPA
Pas moins de 180 commentaires en quelques jours… Vous avez été très nombreux à répondre à l’appel à témoignages lancé vendredi dernier par 20 Minutes sur le deuil de votre animal de compagnie. Le Dr Frantz Cappé n’est pas si surpris de ce flot de réponses. Vétérinaire depuis 22 ans à Paris, il sait le sujet concernant. » Je le vois dans ma salle d’attente où j’ai entreposé tout un tas de dépliants, explique-t-il. Celui sur le deuil de son animal de compagnie est le plus consulté.
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» Membre à part entière de la famille «
Face à ces interrogations, Frantz Cappé s’est décidé à écrire un livre, Mon chien, mon chat va partir (Albin Michel) sorti ce jeudi. Cet ouvrage, fruit de son expérience et de discussions avec le psychiatre Christophe Fauré, se veut un guide pour les propriétaires pour se préparer à la mort de leur animal.
Car le deuil peut être très pénible. Les 180 commentaires récoltés par 20 Minutes en témoignent. Les chiens et chats partis y sont le plus souvent mentionnés par des surnoms affectifs et sont décrits comme » des membres à part entière de la famille « . » Cela va faire deux ans et je ne m’en remets pas « , raconte par exemple Nathalie qui évoque un grand vide ressenti depuis la mort de son chien.
» Une plus grande proximité physique et affective «
Se remettrait-on alors plus difficilement de la mort de son animal de compagnie qu’autrefois ? » Dans les sociétés plus rurales, il pouvait déjà se nouer des liens très forts entre hommes et animaux, y compris ceux qui devaient être un jour conduits à l’abattoir, répond le sociologue Dominique Guillo, directeur de recherche au CNRS et auteur de Des chiens et des humains. Mais ces animaux étaient néanmoins tenus à une certaine distance, les chiens vivaient le plus souvent dehors par exemple. «
Cette barrière tend à s’effacer aujourd’hui, en particulier en milieu urbain » où beaucoup de chiens et chats vivent dans les maisons, dans une très grande proximité physique et affective avec leurs maîtres, poursuit Dominique Guillo. L’animal de compagnie est alors parfois traité comme un membre de la famille et sa mort laisse alors place, plus souvent qu’avant, à un deuil. «
Des animaux plus sympas qu’avant ?
Il n’est pas facile d’expliquer cette place prise par l’animal. » Plusieurs hypothèses sont émises, mais elles sont bancales pour l’instant « , note Dominique Guillo. L’une d’elle consiste à dire que le tissu familial tend à se défaire dans les sociétés industrielles et l’animal de compagnie serait alors un moyen de combler le manque d’affection des personnes en proie à l’isolement. » Or, les familles où l’on trouve le plus d’animaux sont précisément celles avec enfants « , explique Dominique Guillo.
Une autre hypothèse consiste à dire que la psychologie des animaux de compagnie a changé. » Justement parce qu’ils ont été au contact d’humains qui les ont traités de façon bienveillante, poursuit Dominique Guillo. Autrement dit, ils sont plus sympas, ce qui facilite les adoptions comme de plus forte intégrations dans la cellule familiale. «
Faut-il alors veiller à ne pas trop s’attacher à son chien ou son chat ? Michel Fize balaie la question. Ce sociologue à la retraite, un temps candidat à la présidentielle pour défendre la cause animale, a sorti en juin dernier Merci Will et à bientôt qui revient sur les dix-sept mois de deuil qui ont suivi la mort de son labrador. » Un chien est toujours content, toujours fidèle… Quand on le côtoie de longues années, c’est difficile de rester continuellement sur la réserve « , estime-t-il.
Pas facile d’en parler à l’entourage
D’où ces remarques plusieurs fois entendues par Michel Fize et qui ont eu le don de l’agacer : » ce n’est qu’un chien « , » Prends en un autre « … Cette difficulté à parler de la perte de son animal de compagnie est plusieurs fois évoquée dans les témoignages reçus par 20 Minutes. Aux Etats-Unis ou au Canada, des entreprises laissent leurs employés prendre des jours de congé en cas de décès de leurs animaux de compagnie. » On n’en est pas là encore en France, note Frantz Cappé. Ce serait pourtant une évolution positive et un moyen d’éviter que les propriétaires endeuillés se fassent arrêter par leur médecin. » En attendant, Eloïse a ravalé son chagrin en apprenant la mort de son chat en pleine journée de travail. » J’avais peur qu’on considère qu’un animal ne mérite pas autant de chagrin « , témoigne-t-elle à 20 Minutes.
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Frantz Cappé aborde ce point dans son livre, allant même jusqu’à lister des formules à l’attention de l’entourage pour soulager la peine de propriétaires endeuillés. » Croyant bien faire, les proches ont souvent tendance à vouloir minimiser la perte de l’animal « , remarque-t-il. Michel Fize, lui, aimerait bien voir se créer » des groupes de parole, où on pourrait s’exprimer sans honte sur la perte de son animal « .
Et adopter un nouvel animal ?
Une autre solution souvent évoquée pour se remettre du deuil est tout simplement d’adopter un nouvel animal. A quel moment le faire ? » Chaque cas est différent, quand on se sent prêt tout simplement « , répond Frantz Cappé. Parfois même, le faire avant même la mort de son compagnon peut être salutaire.
» Le senior ne ressent pas l’arrivée d’un petit jeune comme une trahison, explique le vétérinaire. Et l’effet peut être doublement bénéfique : il va stimuler le vieux chien ou le vieux chat et, lorsque le senior disparaîtra, ce petit animal demandera toujours soins, amour et attention, ce qui réduira le chagrin. «
Que faire de son chat mort de façon naturelle, accidentelle ou suite à une euthanasie ?
La perte d’un chat est un moment très douloureux. Quelles que soient les circonstances de son décès, cette étape est difficile à vivre pour beaucoup. La première question sera de savoir ce que devient son corps. Si la législation est stricte en matière d’animaux, la décision finale vous appartient parmi les différentes possibilités qui s’offrent à vous.
Incinération, inhumation ou autre, à vous de décider quoi faire de votre chat selon vos convictions, votre sensibilité et vos moyens. Vous n’êtes pas seul face à ce choix, le vétérinaire est là pour répondre à vos questions.
Que faire lorsque son chat est mort ?
La loi distingue les animaux de plus de 40 kg des animaux dont le poids est inférieur à celui-ci afin de définir les solutions qui vous sont offertes. La législation est stricte à ce sujet ; il est interdit de jeter son animal dans une poubelle, dans les égouts, dans les toilettes, dans une rivière, en mer ou dans tout autre espace public, sous peine d’une amende de 150 euros.
Les chats étant des animaux de moins de 40 kg, plusieurs possibilités vous seront proposées après le décès de votre petit compagnon, et ce, qu’il soit mort de façon naturelle, accidentelle ou suite à une euthanasie.
- Vous pouvez choisir d’incinérer votre chat en le portant au crématorium, puis décider de récupérer ou non ses cendres.
- Vous pouvez laisser votre animal chez le vétérinaire. Dans ce cas, soit le praticien contacte le crématorium pour vous, soit votre chat est incinéré avec d’autres animaux.
- Vous pouvez récupérer le corps de votre chat pour l’enterrer dans votre jardin, tout en respectant certaines contraintes.
- Vous avez la possibilité d’enterrer votre animal dans un cimetière pour animaux.
Incinérer son chat après sa mort
L’incinération reste la solution la plus fréquemment choisie en France, notamment dans les zones urbaines où les jardins se font rares. Là aussi, plusieurs possibilités vous seront proposées.
L’incinération individuelle
Après le décès de votre animal, vous avez la possibilité de choisir une crémation individuelle. Dans ce cas, vous devez contacter le crématorium qui se chargera de procéder à l’incinération. Selon les services proposés, vous devrez porter vous-même le corps de votre animal sur place, ou bien l’entreprise d’incinération viendra le récupérer dans les locaux de votre clinique vétérinaire. Sachez que le vétérinaire peut se charger de contacter le crématorium pour vous si vous ne vous en sentez pas capable.
Votre chat sera incinéré seul. Vous avez la possibilité d’assister à la crémation. Vous récupérez ensuite les cendres de votre chat dans une urne. Libre à vous de conserver ses cendres chez vous ou de les répandre dans votre jardin, dans un lieu que votre chat appréciait ou encore dans un cimetière animalier, ceux-ci prévoyant des espaces dédiés à cet effet.
L’incinération individuelle est un service payant dont le prix varie selon les prestataires. Comptez une moyenne de 150 euros. Le poids d’un chat étant faible, on n’observe peu de variations en fonction de ce critère. Attention toutefois, l’urne peut être facturée en supplément selon les prestataires. Prévoyez alors entre 20 et 200 euros de plus, selon le luxe, la taille et le matériau de celle-ci. De même, si le corps de votre chat doit être récupéré à votre domicile, des frais de transport peuvent vous être facturés.
Vous avez la possibilité d’organiser une cérémonie d’adieu avant la crémation. Si tel est votre souhait, parlez-en à la société de crémation. Enfin, si vous ne vous sentez pas capable de venir chercher les cendres de votre chat sur place, vous pouvez demander à les faire porter à la clinique vétérinaire.
L’incinération collective
Si vous ne souhaitez pas vous charger de la crémation de votre animal, si vous ne désirez pas conserver ses cendres et/ou si votre budget est limité, vous pouvez opter pour l’incinération collective. Dans ce cas, le corps de votre animal reste chez le vétérinaire. Il sera ensuite incinéré avec d’autres animaux. Leurs cendres sont ensuite répandues dans un site dédié, comme une petite pelouse ou un jardin du souvenir.
Cette option ne vous laisse pas la possibilité de récupérer les cendres de votre chat après l’incinération, d’où l’importance de bien y réfléchir au préalable.
Le coût de cette prestation est également variable selon les tarifs pratiqués par les entreprises d’incinération. Elle reste toutefois moins coûteuse que l’incinération individuelle, puisqu’elle est facturée 60 euros en moyenne.
Enterrer son chat après sa mort
Si vous ne souhaitez pas incinérer votre chat, vous avez la possibilité de l’enterrer dans votre jardin ou dans un cimetière pour animaux.
Enterrer son chat dans son jardin
Tout animal de moins de 40 kg peut être enterré dans un jardin particulier, c’est donc le cas des chats. En revanche, vous devrez respecter certaines consignes.
- La tombe de votre animal doit se trouver à une distance minimale de 35 mètres des autres maisons et des points d’eau (puits, sources, etc.). Elle doit être profonde d’au moins 1,20 mètre afin qu’aucun autre animal ne vienne le déterrer.
- Le corps de votre chat doit être recouvert d’un objet biodégradable comme un linge, une boite en bois ou en carton. N’utilisez jamais de récipient plastique. Vous pouvez également le déposer à même le sol.
- Recouvrez ensuite sa dépouille de chaux vive.
Cette solution gratuite (hormis l’achat de la chaux vive) vous permet de conserver le corps de votre petit compagnon près de chez vous. Certains marquent l’emplacement d’un arbre ou de fleurs en hommage.
Renseignez-vous toutefois au préalable, car certaines communes ne permettent pas d’enterrer un chat dans son jardin. De même, dans certaines conditions, un tel enterrement vous sera automatiquement interdit, notamment si vous êtes locataire de votre logement, car le terrain ne vous appartient pas, ou encore si votre chat est décédé des suites d’une maladie contagieuse.
Enterrer son chat dans un cimetière pour animaux
Si la loi française ne vous autorise pas à enterrer votre chat dans le caveau familial, contrairement à la Grande-Bretagne, vous avez la possibilité de l’inhumer dans un cimetière animalier. Il en existe une trentaine en France et ils représentent une solution intéressante pour ceux qui ne disposent pas d’un jardin ou qui ne souhaitent pas y enterrer leur chat. Renseignez-vous auprès de la mairie de votre commune afin de connaître l’emplacement du cimetière animalier le plus proche de chez vous.
Ces cimetières pour animaux sont gérés par des sociétés privées qui peuvent proposer des services très différents d’un site à l’autre. Cercueil, fosse, caveau… renseignez-vous au préalable, car tout ne vous sera pas permis.
D’ordre général, l’achat d’une concession se fait pour une durée d’un à vingt ans. Ce type de service reste le plus coûteux. Prévoyez en effet :
- 50 à 100 euros environ pour faire transporter votre animal au cimetière ;
- 160 à 600 euros pour une inhumation en cercueil ;
- 400 euros en moyenne pour sa mise en pleine terre ;
- 1 000 euros en moyenne pour une inhumation en caveau ;
- 70 à 100 euros par an pour la concession.
Vous êtes ensuite libre d’identifier la sépulture de votre chat avec une pierre tombale, un petit panneau, une photo, etc.
Existe-t-il d’autres solutions ?
La taxidermie
Certaines personnes préfèrent faire empailler leur chat après sa mort. Ce type de prestation est autorisé et pratiqué par un taxidermiste. En revanche, sachez que les délais sont généralement longs, puisqu’il vous faudra attendre trois à six mois pour récupérer votre animal, et débourser au minimum 300 euros.
Cette décision reste particulière et doit être mûrement réfléchie. En effet, si la séparation lors du décès de votre chat est soudaine et douloureuse, le conserver dans une position figée le restant de votre vie est une autre histoire, sans compter que son état se dégrade avec le temps. De même, réfléchissez à ce que vous pourrez faire du corps si vous vous en lassez un jour.
Les cimetières virtuels
Sachez que désormais il existe plusieurs sites Internet qui vous permettent d’honorer votre animal décédé dans un espace dédié. L’inscription en elle-même est gratuite, mais la plupart des options vous seront facturées, comme la tombe virtuelle, les photos, les messages, etc.
Demandez les conseils de votre vétérinaire
Rappelez-vous que vous n’êtes jamais seul face à cette décision. Si c’est la première fois que vous perdez un chat, il est souvent difficile de passer outre la douleur pour faire le bon choix, de crainte d’opter pour une solution qui semble insatisfaisante avec le temps.
Le vétérinaire se montre à votre écoute et peut vous aider à orienter votre choix dans un sens ou dans l’autre selon votre sensibilité et vos moyens financiers. De même, il peut se charger pour vous des démarches à effectuer et des prestataires à contacter si vous ne vous en sentez pas capable.