Table des matières
- Désinfectant pour chien
- Caractéristiques des désinfectants pour chien
- Comment appliquer du désinfectant pour chien ?
- Désinfectant pour chien : prix
- Trousse de premiers soins pour chien
- 1- Solution à base de Chlorhexidine
- 2- Peroxyde d’hydrogène à 3%
- 3- Alcool isopropylique 70%
- 4- Onguent antibactérien
- Désinfecter une plaie ou une blessure
- Nul n’est à l’abri d’une blessure, d’une chute ou d’un choc…
- Biseptine solution
- Les antiseptiques sont des tueurs de bactéries
- Les principaux antiseptiques
- Du bon usage des antiseptiques
- Quelques conseils pour prendre soin de la santé de son chien
Désinfectant pour chien
En cas de blessure, il est important de désinfecter la plaie du chien, de manière à éviter les microbes et les infections. Pour cela, il faut absolument choisir un désinfectant adapté. Il existe différentes solutions de désinfectants canins.
On vous en dit plus sur les désinfectants et leur application.
Attention : en cas de doute sur la manière de désinfecter une plaie, mieux vaut consulter un vétérinaire.
Caractéristiques des désinfectants pour chien
Rôle d’un désinfectant canin
Comme son nom l’indique, le désinfectant a pour rôle de désinfecter une plaie. Lorsqu’un chien se blesse et saigne légèrement, la blessure devient une porte ouverte aux microbes :
- Si une blessure n’est pas traitée, elle risque de s’infecter, ce qui peut entraîner de graves douleurs chez le chien, et peut même déclencher une infection généralisée.
- L’utilisation d’un désinfectant pour chien permet justement de supprimer les microbes, et d’éviter toute infection d’une blessure du chien.
Différentes solutions de désinfectant pour chien
De nombreuses solutions peuvent vous permettre de désinfecter la blessure d’un chien. Vous pouvez opter au choix pour un spray vétérinaire ou pour une solution aussi bien utilisée chez le chien que chez l’homme.
Voici les différents produits qui peuvent servir de désinfectants pour chien :
- le spray désinfectant ;
- l’eau oxygénée ;
- la bétadine ;
- la biseptine.
Naturellement, il est inutile d’acheter l’ensemble de ces produits. Un seul d’entre eux suffira.
Attention à ne jamais utiliser deux produits différents en même temps. Leurs effets pourraient en effet s’annuler.
Bon à savoir : le Mercurochrome ne doit jamais être utilisé pour désinfecter un chien, car il s’agit d’un poison pour les chiens et les chats s’ils l’avalent. Évitez également l’alcool, qui est très douloureux et a un pouvoir désinfectant limité.
Salive du chien : pas un désinfectant
On entend parfois que la salive du chien est une solution utile pour désinfecter la plaie. En réalité, cette affirmation est fausse. Un chien qui lèche sa plaie essaie simplement de soulager la douleur, mais sa salive n’a aucun rôle désinfectant.
Au contraire, lécher une plaie va entretenir le saignement, et surtout multiplier les risques d’infections. La langue et la bouche du chien comportent en effet un grand nombre de microbes.
Voilà pourquoi vous devez absolument désinfecter la plaie d’un chien à l’aide d’un produit désinfectant, et éviter qu’il ne la lèche.
Bon à savoir : dans le même ordre d’idée, notez que l’urine n’a pas non plus de pouvoir désinfectant. Elle ne permet pas de tuer les microbes qui sont à l’origine d’une infection de la plaie.
Comment appliquer du désinfectant pour chien ?
Le désinfectant pour chien peut être appliqué par le maître, uniquement en cas de blessure légère. Si votre chien souffre d’un saignement important, contentez-vous de placer une compresse stérile pour stopper les saignements, et rendez-vous en urgence chez le vétérinaire.
Si la blessure est légère, voici comment procéder pour la désinfecter :
- Nettoyez la plaie à l’eau claire et vérifiez qu’il n’y a aucune écharde ou aucun corps étranger dans la blessure.
- Si nécessaire, éliminez les salissures à l’aide d’un linge propre ou d’une compresse stérile. N’utilisez pas de coton, car les fibres risquent de rester coincées dans la plaie.
- Désinfectez la plaie à l’aide de l’un des produits évoqués ci-dessus et laissez sécher.
- Appliquez par la suite une compresse stérile, que vous pouvez maintenir à l’aide d’une bande neuve. Ne serrez pas trop, pour laisser le sang circuler.
- Vérifiez que votre chien ne mord pas la compresse. Le port d’une collerette pour chien peut être nécessaire pour l’inciter à ne pas toucher à sa blessure.
- Utilisez par la suite du désinfectant une à deux fois par jour, en changeant systématiquement la compresse, jusqu’à la guérison totale de la plaie.
Si la blessure semble grave ou que vous ne savez pas comment soigner le chien, il est inutile de prendre des risques. Consultez immédiatement votre vétérinaire pour faire soigner la plaie.
Si vous avez découvert la blessure trop tardivement et qu’elle est déjà infectée, la consultation vétérinaire est également exigée. Le chien aura alors besoin d’un traitement antibiotique pour être guéri.
Bon à savoir : un chien blessé peut être agressif quand on s’approche de la plaie, et il faut donc l’approcher avec prudence. Préférez soigner le chien à plusieurs pour bien le maintenir en place, ou utilisez une muselière pour éviter tout risque de morsure.
Désinfectant pour chien : prix
Acheter un désinfectant pour chien peut être utile, rien que par prévention :
- Mieux vaut disposer d’un tel produit pour appliquer les premiers soins aux chiens en cas de blessure.
- C’est particulièrement important durant les vacances, où vous ne disposez pas toujours d’une pharmacie à proximité.
Concernant le prix à prévoir, un désinfectant pour chien coûte entre 10 et 15 € la bouteille. Ce n’est donc pas un investissement très important, mais qui pourrait être très utile en cas de blessure. Pensez également à acheter des compresses stériles, qui ne vous coûteront que quelques euros par paquets de 10.
Ce type de produits peut se trouver en pharmacie, parapharmacie ou encore chez votre vétérinaire.
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Trousse de premiers soins pour chien
1- Solution à base de Chlorhexidine
La Chlorhexidine est antiseptique grandement apprécié en médecine vétérinaire. Il permet de désinfecter la peau et les plaies. En pharmacie humaine, vous retrouverez une formulation à 0,05% de gluconate de Chlorhexidine (Par ex. : Sterilin). Vous pouvez aussi demander à votre vétérinaire s’il peut vous en vendre un flacon. Nous utilisons habituellement, des concentrations de 2% et 4%. Il est très important que la solution choisie ne contienne pas d’alcool.
2- Peroxyde d’hydrogène à 3%
Le peroxyde peut s’avérer très utile afin d’induire des vomissements chez un animal intoxiqué. Pour ce faire, il faut contacter votre vétérinaire ou un centre d’urgence afin d’avoir leurs instructions et leur approbation. Dans certaines situations, il est proscrit d’induire des vomissements. Le peroxyde peut être très utile pour concocter une recette de shampooing contre les odeurs de moufette (1L de Peroxyde d’hydrogène, ¼ tasse de bicarbonate de soude, 1c. thé de savon à vaisselle). Il est aussi notre meilleur allié pour retirer les tâches de sang. Toutefois, il n’est pas recommandé de l’utiliser pour désinfecter des plaies car il peut ralentir la guérison.
3- Alcool isopropylique 70%
L’alcool n’est pas recommandé pour désinfecter les plaies car il est très irritant. Toutefois, l’alcool sera très utile pour désinfecter votre thermomètre, vos ciseaux ou les autres instruments qui sont entrés en contact avec l’animal.
4- Onguent antibactérien
Mon favori est sans contredit l’onguent Hibitane qui est fait à base de Chlorhexidine. Vous pouvez vous le procurer chez votre vétérinaire. Sinon, un onguent antibactérien trouvé en pharmacie pourrait aussi faire le travail, mais ils sont souvent composés de trois différents antibiotiques qui sont plus ou moins adaptés aux besoins de nos compagnons. Avant de couvrir une plaie ou une blessure avec un bandage, il est important d’y mettre un onguent ou un gel afin d’éviter que le bandage adhère à la plaie.
Désinfecter une plaie ou une blessure
Dernière révision : 27.03.2015 Auteur(s): Dr. Patrick Bacquaert Catégorie : Médecine du Sport Dossier(s) : Premiers secours
La désinfection d’une plaie, même bénigne, reste très importante.
Nul n’est à l’abri d’une blessure, d’une chute ou d’un choc…
Voici quelques conseils pour prendre en charge une plaie bénigne qui peut être toutefois handicapante pour poursuivre son activité.
Deux cas :
- Vous êtes la victime.
- Ou vous aidez une tierce personne.
Toujours au préalable asseoir ou allonger la victime de la plaie pour éviter une chute par malaise à la vue du sang.
Si possible, si vous intervenez, mettez des gants après un savonnage long des mains poignets et avant-bras, ou lavage avec solution hydro-alcoolique.
Attention aux fractures ouvertes en sport : appelez dans ce cas immédiatement les urgences.
Si fort saignement : compression et demandez si la personne ne prend pas de traitement visant à liquéfier le sang (anticoagulant ou aspirine).
Lavage doux de la plaie à l’eau propre en bouteille et mieux avec du sérum physiologique en enlevant si possible les corps étrangers.
Comment soigner une plaie :
- Des compresses, des mouchoirs jetables, un linge propre.
- Un désinfectant.
Quel désinfectant choisir :
- Alcool à 70° qui est un alcool éthylique et non dénaturé car contenant du méthanol mais jamais sur la plaie car forte douleur.
- Solution de Dakin, utilisé pour l’antisepsie des plaies de la peau et des muqueuses ; Possibilité d’acheter des sachets de Dakin pour fabriquer une solution.
- Bétadine sous toutes ses formes et même en compresse pure ou diluée. Se méfier des allergies à l’iode.
- Mercryl , Merfène, Mercurochrome, Éosine, Cétavlon, Biseptine et bien d’autres.
Brûlures et blessures par excoriations
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Inévitables après les chutes (vélo, roller…) ces brûlures sont souvent douloureuses, et peuvent laisser des cicatrices disgracieuses.
Les soins de plaie sont ici particulièrement décisifs pour garantir une évolution favorable. On conseille l’utilisation de pansements de type » tulle gras » ou des colloïdaux. Sachez utiliser
correctement ces pansements qui nécessitent d’abord une première désinfection rigoureuse, avec ablation des corps étrangers éventuels (gravillons…).
Utilisez de préférence un antiseptique non coloré (risque de coloration de la cicatrice). Puis appliquez le pansement colloïdal qui pourra être laissé 48h. A chaque renouvellement de pansement, la désinfection devra être douce, par tamponnement pour ne pas abraser les bourgeons d’épiderme en formation. Après quelques jours, un simple pansement de protection suffira pour sécher la lésion cicatrisée.
Comment choisir son antiseptique ?
-
Sur une plaie ouverte ou des éraflures :
Appliquez un antiseptique sans alcool pour ne pas provoquer de douleur ni irriter la peau.
On utilise plutôt la chlorhexidine (biseptine) le dakin ou le mercryl en solution aqueuse ou en compresses imprégnées.
-
Sur une plaie fermée :
Choisissez une solution pénétrante qui pénètre facilement la couche superficielle de la peau. C’est le cas du cCétrimide (Cétacvlon) ou de l’Hexamidine.
-
Sur une plaie souillée par de la terre, du gravier ou du sable :
Utilisez une solution antiseptique moussante type Bétadine ou de l’eau oxygénée à 10 volumes, avant d’appliquer un antiseptique plus puissant.
-
Sur la peau saine :
L’alcool dilué (à 60 ou 70°), reste très efficace.
Composition minimale d’une trousse de secours
Pour la marche nordique et autres activités physiques.
- Une couverture de survie.
- Gel hydro alcoolique.
- Mouchoirs en papier
- Quelques morceaux de sucre.
- Antiseptique cutané type biseptine.
- Compresses stériles.
- Pansements pré-découpés et sparadrap.
- Bandes extensibles type nylex.
- Ciseaux à bouts ronds.
- Une pince à écharde.
- Un tire-tique.
- Gants à usage unique.
- Bande élastique autoadhésive pour strapping.
- Une pommade contre les démangeaisons.
- Un collyre antiseptique.
- Une pommade contre les contusions.
- Du paracétamol.
- Un pack de froid type cold pack.
- Une boussole.
- Et un téléphone portable avec batterie chargée.
Comment agir ?
- Verser directement le désinfectant sur la plaie en essuyant avec une compresse le surplus.
- Prendre une compresse, verser du désinfectant et compresser la plaie en jetant ensuite la compresse dans un sac plastique et jamais directement dans la poubelle (vous pouvez ensuite donner ce sac à votre médecin pour ses déchets médicaux).
- Puis mettre un pansement stérile et une protection avec une bande.
- Se renseigner aussi sur la validité du vaccin contre le tétanos.
- De retour chez soi si température, rougeur ou douleur, consulter votre médecin.
Attention si plaie par morsure d’animaux consultez le médecin et trouvez le propriétaire s’il s’agit d’un chien pour vérifier la vaccination contre la rage si non décrivez l’animal qui vous a blessé.
Biseptine solution
Les antiseptiques sont des désinfectants pour la peau utilisés en cas de blessures afin de stopper les bactéries et les germes et de prévenir une éventuelle infection.
Parmi les antiseptiques les plus utilisés, il y ceux composés de biguanides comme avec la Biseptine spray (chlorhexidine + ammoniums quaternaires) ou encore les antiseptiques dérivés du chlore et de l’iode.
La Biseptine est un antiseptique local sans alcool utilisée comme désinfectant de la peau.
Quels types de plaies pour la Biseptine ?
Biseptine s’utilise dans les cas de désinfection des plaies peu profondes : ce sont des plaies classées comme non graves et qui évoluent spontanément vers la guérison. Son utilisation entre donc dans le cadre d’un traitement purement symptomatique.
Cet antiseptique s’emploie également dans le traitement d’appoint des lésions cutanées, infectées ou exposées à un risque d’infection : cela désigne les affections de la peau infectées ou susceptibles de se surinfecter, qui ne sont pas graves mais qui peuvent entrainer des complications infectieuses. Le traitement est là aussi purement symptomatique.
Enfin, Biseptine est aussi utilisée en antisepsie préopératoire : les infections du site opératoire représentent 15 à 20% des infections en milieu hospitalier et peuvent mettre en jeu le pronostic vital du patient. Cette fois-ci, l’antiseptique entre dans le cadre d’un traitement préventif des infections du site opératoire.
Comment utiliser le spray désinfectant Biseptine ?
Concernant son utilisation, Biseptine doit être appliquée pure et non diluée et ne doit pas être rincée.
Avant la désinfection d’une plaie, le rinçage préalable à l’eau ou sérum physiologique permet d’éliminer les souillures éventuelles, les débris organiques (sang, nécrose), car ces derniers favorisent la prolifération des bactéries et retardent la cicatrisation.
L’utilisation du savon est sujet à controverse tant pour son coté détergent qui peut entrainer les irritations des tissus que son risque d’endommager ceux en cours de cicatrisation. Si un savon antiseptique est indiqué, il doit être liquide, dilué, suivi d’un rinçage et d’un séchage.
Après avoir bien rincé la plaie, la Biseptine peut être appliquée. Pour une meilleure efficacité, cet antiseptique doit être utilisée 2 fois par jour.
Pour la préparation de la peau saine avant une chirurgie, il faut procéder à 2 applications successives qui correspondent à la phase de nettoyage/détersion et à la phase d’antisepsie.
Attention aux zones sur lesquelles ne pas appliquer la Biseptine, en effet elle ne doit pas être utilisée sur les muqueuses, dans les yeux et le conduit auditif (risque de toxicité si le tympan est percé).
L’alcool et l’antisepsie
L’utilisation de l’alcool dans la désinfection des plaies n’est pas recommandée car son emploi va retarder le processus de cicatrisation. De plus, contrairement aux idées reçues, l’alcool à 90° ne désinfecte pas plus que l’alcool à 60° et 70°. Son utilisation réside surtout dans la désinfection du matériel, qui par ailleurs ne peut pas se faire avec la Biseptine mais plutôt avec de l’alcool modifiée 70°.
Il ne faut pas employer deux antiseptiques différents en raison du risque d’annulation des effets d’un des produits ou du risque de toxicité par formation des produits irritants.
Pour avoir plus d’informations sur la désinfection de plaies, voici notre fiche conseil pour bien prendre en charge chaque type de plaies.
Bétadine, Hexomédine, eau oxygénée, éosine : derrière ces médicaments, généralement en bonne place dans la pharmacie familiale, une même famille, celle des antiseptiques.
Les antiseptiques sont des tueurs de bactéries
Ces produits permettent momentanément d’éliminer ou de tuer des micro-organismes et/ou d’inactiver certains virus sur des tissus vivants.
L’effet des antiseptiques est limité aux micro-organismes présents au moment de leur utilisation.
Les antiseptiques sont toujours utilisés sur un tissu vivant et indiqués dans le traitement de la peau – saine ou lésée –, tandis que les désinfectants sont utilisés en prévention, sur des objets.
Les principaux antiseptiques
L’alcool éthylique
- C’est en fait l’alcool à 70°, et contrairement à une idée reçue, il est plus antiseptique que l’alcool à 90°. Il est actif sur certains virus et sur les bactéries.
- Ne pas appliquer sur les muqueuses et sur les plaies.
La chlorhexidine
- C’est une substance active sur les bactéries et sur les champignons de la famille des Candida.
- Utilisée en asepsie de la peau et des muqueuses, nombreuses indications en dermatologie.
- Ne pas utiliser pour les lavages d’oreille et ne pas appliquer sur l’œil.
- Exemples : , , Septéal…
Les colorants
- Il s’agit de solutions faiblement antiseptiques.
- Utilisés surtout pour leur effet asséchant dans l’érythème fessier du nourrisson.
- Exemple : éosine aqueuse.
L’eau oxygénée
- Solution faiblement antiseptique.
- Nettoyage des plaies et pouvoir anti-saignement des petites blessures sans gravité.
- Seules les solutions diluées à 10 volumes peuvent être utilisées comme antiseptiques.
Les ammoniums quaternaires
- Ils sont actifs sur les bactéries et sur certains champignons.
- Antisepsie des plaies superficielles.
- Ne pas appliquer sur les muqueuses génitales, dans l’œil ou dans l’oreille.
- Exemples : , .
L’hexamidine
- Utilisée en antisepsie de la peau, en traitement d’appoint des maladies de la peau.
- A éviter sur les muqueuses en raison de la présence d’alcool.
- Exemples : , .
Les dérivés de l’iode
- Ils sont actifs sur un grand nombre de bactéries, de champignons et de virus.
- Ils ne doivent être appliquées que sur les plaies et brûlures superficielles peu étendues pour éviter le passage de l’iode dans le sang.
- A ne pas associer aux antiseptiques contenant du mercure.
- A éviter en cas d’allergie à l’iode, chez la femme enceinte et le petit enfant.
- Exemple : (povidone iodée).
Le chlore
- Antiseptique de la peau, des muqueuses, des plaies et des brûlures.
- Exemples : , Amikine.
Le sulfate de cuivre
- Il agit sur le champignon Candida albicans.
- Il est bien toléré chez le nourrisson (érythème fessier).
- Exemples : crème de Dalibour (préparation magistrale, sans camphre), pommade.
Du bon usage des antiseptiques
La surface cutanée blessée doit être nettoyée à l’eau et au savon avant l’application de l’antiseptique. Il faut rincer abondamment car certains antiseptiques peuvent être inactivés par la présence du savon. Puis, séchez précautionneusement.
Il ne faut jamais mélanger plusieurs antiseptiques sur une même blessure, du fait des interférences possibles. Ce mélange risque d’annuler leurs effets ou parfois de provoquer des phénomènes toxiques (par exemple, l’association dérivé du mercure/dérivé de l’iode).
Il est préférable d’utiliser des formes unidoses (dosettes) ou des sprays car une fois ouverts, tous les antiseptiques peuvent en effet être contaminés par des germes.
Chaque produit possède sa propre durée d’utilisation après ouverture. Il est important de bien la vérifier et la respecter.
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Quelques conseils pour prendre soin de la santé de son chien
Vous possédez un chien, il est votre compagnon, il fait partie de la famille, vous l’aimez et lui apportez de l’affection, et il vous la rend au centuple, vous le promenez, vous le caressez, vous partagez ses jeux, il participe aux bons comme aux moins bons moments de votre vie.Vous en êtes responsable et vous devez également prendre soin de lui, assurer son bien-être et protéger sa santé.
L’alimentation est un élément important de la santé du chien. Le chocolat – ce n’est pas une légende – est un poison pour votre chien, n’en laissez pas traîner à sa portée et sensibilisez vos enfants à ce sujet. D’une manière générale, évitez de lui donner des restes de table, même s’il vient vous supplier du regard pendant vos repas. Votre chien n’est pas une » poubelle de table » et votre alimentation ne lui convient pas. Optez pour une alimentation équilibrée et conforme à la taille, à l’âge et à la race de votre chien.
Lorsque votre chien revient de promenade, ou lorsqu’il rentre tout simplement d’un petit périple dans votre jardin, pensez à vérifier s’il n’a pas malencontreusement apporté dans son pelage des tiques ou autres parasites qui pourraient nuire à sa santé, voire à la vôtre et à celle de votre famille.Veillez à le traiter régulièrement contre les parasites, de même qu’à le vermifuger. Même si votre compagnon à quatre pattes est un » petit chien d’appartement « , il n’est pas à l’abri de ces désagréments.
Il se peut aussi que lors d’une promenade, votre chien se blesse les coussinets, ou plus généralement le dessous des pattes. Si vous vous apercevez, parce qu’il se lèche la patte ou qu’il boîte légèrement, qu’un petit caillou, ou une légère coupure, le gêne vous pouvez plonger la patte de votre chien dans une petite bassine d’eau tiède dans laquelle vous aurez fait fondre quelques petits morceaux de savon de Marseille ou vous pouvez également utiliser sans risque de la Biseptine pour nettoyer la patte.
Bien entendu, si la plaie est importante, ou si la gêne ou la douleur persiste, il est vivement conseillé de consulter votre vétérinaire.
Une attention particulière doit également être apportée aux oreilles de votre chien, surtout si celles-ci sont pendantes. En effet, les petit épis de certaines plantes peuvent s’accrocher aux poils des oreilles lorsque le chien renifle le sol et les herbes et remonter dans le conduit auditif. Cela se produit de façon relativement fréquente. Bien souvent, lorsque l’herbe indésirable est visible, il suffit de l’extraire de l’oreille avec une pince à épiler en prenant garde de ne pas en laisser une partie dans l’oreille. Mais parfois, là aussi, il est nécessaire d’avoir affaire au vétérinaire.
La vaccination de votre chien est indispensable, et, dans certains cas, obligatoire. Elle constitue en quelque sorte le passeport » santé » de votre compagnon. Evidemment, cet acte ne peut être pratiqué que par votre vétérinaire.
Lorsque votre chien atteint le seuil de sénescence (selon sa taille, votre chien sera considéré comme » senior » entre 7 et 11 ans, un grand chien vieillissant plus vite qu’un chien de petite taille), il est important de faire réaliser un bilan sanguin annuel afin de contrôler les paramètres qui pourraient mettre en évidence une altération de certaines fonctions vitales (reins, coeur, foie, etc.) et d’envisager un traitement qui permettrait de redonner une meilleure santé à votre vieux chien.
Outre les accidents et les maladies qui peuvent, malheureusement, intervenir, votre vétérinaire est amené à voir très régulièrement votre animal de compagnie et, bien sûr, cela a un coût.Vous devez consacrer un budget plus ou moins important à votre chien en nourriture, accessoires, etc, et en frais de vétérinaire !
Aussi, il est important, dès l’arrivée d’un chien chez vous, ou même par la suite, de souscrire pour lui une assurance santé. Vous trouverez tous les renseignements utiles sur le site toutoupourlechien.Suivant le cas, cette assurance vous permettra de récupérer de 50 à 80 % des frais engagés, ce qui n’est pas négligeable, surtout lorsque des soins ou examens coûteux sont nécessaires.Cette assurance vous permettra de protéger au mieux votre chien et de lui apporter en permanence les meilleurs soins.
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