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Cortisone pour chien

Comme de nombreux animaux, le chien est susceptible de présenter des allergies. Vous l’emmènerez alors chez le vétérinaire, qui pourra vous prescrire des corticoïdes à lui administrer avec parcimonie. En effet, cette prise en charge médicamenteuse n’est pas anodine ! On vous explique dans cet article dans quelles conditions donner de la cortisone à votre chien !

Cortisone pour chien : définition et prescription

Définition de la cortisone

La cortisone est une substance produite par les glandes surrénales des mammifères (petites glandes situées au-dessus des reins) et libérée dans le sang.

Cette hormone joue de nombreux rôles dans l’organisme et intervient dans le métabolisme, c’est-à-dire les différentes réactions chimiques qui ont lieu dans l’organisme.

Bon à savoir : en médecine, on utilise des substances très proches de la cortisone, produites synthétiquement, appelées corticoïdes.

Lors de réaction allergique intense

Les corticoïdes sont de puissants anti-inflammatoires. Ils sont donc très utiles lors de réaction allergique intense ou lors de piqûre d’insecte.

Administrés par voie veineuse ou intramusculaire par le vétérinaire, ils agissent rapidement et permettent de soulager l’animal immédiatement voire de lui sauver la vie si la réaction allergique a provoqué un gonflement des tissus empêchant l’animal de respirer (œdème de Quincke).

Lors de problèmes de peau chroniques

Certains chiens souffrent d’allergies à manifestation cutanée, la plus fréquente étant la dermatite allergique aux piqûres de puces (DAPP).

Dans ce cas, des corticoïdes peuvent être prescrits de manière ponctuelle, après s’être assuré qu’il n’y a pas de surinfection sur la peau du chien.

Lors de douleurs locomotrices

Grâce à leur puissante action antalgique, les corticoïdes peuvent être indiqués lors de douleurs locomotrices chroniques, par exemple lors de crise d’arthrose ou d’hernie discale traitée médicalement.

Cortisone : les principaux corticoïdes utilisés chez le chien

Les deux molécules les plus souvent prescrites chez le chien sont la prednisone et la prednisolone. La posologie varie entre 1 à 2 mg par kilogramme et par jour, selon les effets recherchés, à donner par voie orale.

En injection, on utilise souvent de la dexaméthasone. Il existe également des spécialités à appliquer sur la peau, sous forme de lotion, de pommade ou de spray.

Bon à savoir : attention à l’automédication ! Les corticoïdes ont de nombreux effets secondaires et ne doivent pas être utilisés sans l’avis d’un vétérinaire. Il s’agit d’un traitement qui nécessite un suivi et qui ne doit pas être utilisé lors de surinfection bactérienne ou virale.

Effets secondaires des corticoïdes chez le chien

Les corticoïdes peuvent soulager votre animal mais il ne s’agit pas d’un traitement miraculeux.

Lors d’allergies par exemple,la cortisone va calmer les symptômes du chien (principalement les démangeaisons) mais ne va en aucun cas traiter la cause de la maladie.

On ne peut donc pas laisser le chien tout le temps sous corticoïdes, sous peine de provoquer de sérieux effets secondaires.

Les principaux effets indésirables du traitement par les corticoïdes sont :

• augmentation de la soif et de la faim : le chien peut avoir plus envie d’uriner et ne pas pouvoir se retenir la nuit. Il peut également prendre du poids car son appétit est plus important.
• diminution des défenses immunitaires : les corticoïdes diminuent la réponse du système immunitaire et c’est bien pour cela qu’ils sont efficaces lors de phénomènes allergiques. En contrepartie, s’il y a une infection sous-jacente, celle-ci peut se réveiller à la suite d’un traitement à base de corticoïdes.
• apparition d’un syndrome de Cushing iatrogène (= la maladie est provoquée par un traitement médicamenteux) : nous l’avons vu, le corps produit sa propre cortisone (corticoïdes endogènes). Si l’on rajoute de la cortisone de synthèse à ces corticoïdes endogènes, le chien peut en recevoir en excès, ce qui va provoquer une maladie hormonale, appelée syndrome de Cushing.

Les corticoïdes peuvent être très utiles mais ils ont aussi leurs détracteurs. Il ne s’agit ni d’une panacée et d’un traitement à bannir totalement. L’essentiel est de toujours les utiliser à bon escient.

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Quels sont les effets secondaires de la cortisone chez le chien ?

Tout comme chez l’être humain, les corticostéroïdes (la cortisone) ont de très nombreuses indications en médecine vétérinaire. Mais attention, l’utilisation de cortisone doit se faire de façon justifiée. La cortisone n’est pas sans effets secondaires.
Si votre chien a besoin d’un traitement, soyez assuré que nos vétérinaires à la Clinique Médicale Saint-Louis sur le Plateau Mont-Royal sauront vous conseiller.

Quels sont les effets secondaires cortisone chez le chien ?

Un des effets le plus marquant de l’utilisation de la cortisone est l’augmentation de la consommation d’eau et de la production d’urine. Lors de son utilisation, les reins laissent passer plus d’eau dans l’urine ce qui déshydrate votre chien. Conséquemment, votre chien va boire plus pour compenser les pertes d’eau.

Des troubles digestifs peuvent survenir lors d’un traitement prolongé ( ex : ulcère gastrique ).

La cortisone peut aussi retarder la cicatrisation.

Elle peut amener un halètement plus intense.

Léthargie et baisse de l’endurance à l’exercice physique.

Dans le cas d’une prise prolongée, d’autres problèmes pourraient survenir (diabète, prédisposition aux infections, développement du syndrome de Cushing, atrophie des glandes surrénales, etc…). C’est pourquoi on recommande de donner la plus petite dose possible afin d’éviter ces effets secondaires. De plus, lorsqu’on l’utilise sur du long terme et qu’on veut en arrêter son utilisation, on se doit de le faire de façon progressive.

Comme la cortisone diminue la défense immunitaire, il est important de nous aviser en cas d’apparition de tout signe d’infection (yeux, oreilles, peau, système respiratoire etc.). Si votre animal présente une perte d’appétit, des vomissements ou de la diarrhée, il faut en cesser l’administration et nous contacter.

Pour en savoir d’avantage sur les traitements à la cortisone, consultez notre page.

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Apoquel et Cytopoint : traitements révolutionnaires de l’atopie chez le chien

14 décembre 2017

L’Apoquel et le Cytopoint sont deux outils puissants pour soulager les chiens qui souffrent de démangeaisons et d’allergies.

Ces nouvelles options sont bienvenues dans la gestion, parfois frustrante, des chiens qui se frottent, se grattent, se mordillent et se lèchent la peau excessivement.

L’Apoquel (oclacitinib), est un médicament qui cible certaines protéines nommées cytokines, qui causent les démangeaisons et l’inflammation de la peau. Il est aussi efficace que les drogues dans la famille de la cortisone, sans toutefois avoir les nombreux effets secondaires indésirables, tel que l’augmentation de la fréquence des urines.

L’administration des comprimés se fait aux 12 heures au début du traitement, puis une fois par jour. Les bienfaits sont ressentis en moins de 24 heures. L’Apoquel est sécuritaire à long terme pour les chiens de plus de 12 mois et compatible avec la plupart des médicaments et antiparasitaires.

Le Cytopoint est une injection d’anticorps monoclonaux spécifiques à l’interleukine 31 (IL-31). Cytopoint cible et neutralise cette protéine IL-31 qui engendre les démangeaisons en transmettant au cerveau des messages de prurit chez les chiens atopiques. L’injection commence à faire effet en moins de 24 heures et a une durée d’efficacité moyenne de 4 semaines, même parfois jusqu’à 8 semaines.

Puisqu’il contient des anticorps semblables aux anticorps naturels, Cytopoint est sécuritaire pour les chiens de tous âges, même en présence d’une maladie concomitante et de médicaments divers. L’injection peut, dans certains cas, éviter complètement d’avoir à administrer des médicaments par voie orale.

L’Apoquel et le Cytopoint n’interfèrent pas lors des tests d’allergies, il n’est donc pas nécessaire d’arrêter leur usage et risquer la récidive des symptômes durant la recherche d’un diagnostic d’atopie.

Depuis le lancement de l’Apoquel au Canada, nous avons eu beaucoup de succès pour soulager certains de nos patients souffrant de symptômes sévères d’allergies saisonnières ou environnementales. L’arrivée récente de Cytopoint offre aux cas d’Atopie canine les plus récalcitrants une option thérapeutique fort intéressante qui vient compléter la gamme de médicaments sans cortisone disponibles pour la gestion du prurit.

N’hésitez pas à communiquer avec nous si vous pensez que votre chien pourrait bénéficier d’un de ces traitements révolutionnaires pour la gestion de ses allergies.

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La prednisolone est un corticostéroïde. Son but est de modifier la réaction immunitaire de l’organisme envers aux conditions diverses et de réduire l’inflammation.

C’est un agent hormonique pour l’usage systémique et local. Il est l’homologue déshydrogéné de l’hydrocortisone.

La prednisolone est utilisé pour le traiter les allergies, l’arthrite, les problèmes respiratoires, certaines maladies du sang, les maladies du collagène (par exemple, le lupus), certaines maladies oculaires, le cancer (par exemple, la leucémie), les troubles endocriniens, les maladies de l’intestin et de la peau, elle prévient l’apparition des œdème. La prednisolone peut aussi être utilisée en cas de traitement des autres troubles de l’organisme précisés par votre médecin.

Le médicament est rapidement absorbé par le tractus gastro-intestinal. La concentration maximale dans le sang se fait dans 2-8 heures. Elle est métabolisée dans le foie, les reins, l’intestin grêle, les bronches.

La prednisolone a l’effet antichoc, favorise la formation des certaines cellules dans la moelle osseuse, augmente le taux des globules rouges et des thrombocytes dans le sang et réduit le taux des lymphocytes, des éosinophiles, des monocytes, des basophiles.

On ne peut pas utiliser la prednisolone:

Si on est allergique aux composants du médicament

Si on a une infection fongique

Si on a l’inflammation du nerf optique ou l’infection oculaire herpès

Si on va avoir le vaccin vivant

Si on prend mifépristone

Si vous avez commencé à prendre le médicament ayant une de ces indications, adressez-vous immédiatement à votre médecin.

Avant de prendre le médicament consultez votre médecin si au moins un des articles vous concerne:

Vous êtes en enceinte, planifiez la grossesse ou allaitez;

Vous avez l’allergie aux médicaments ou aux produits alimentaires;

Vous avez des problèmes avec le cœur, des crises cardiaques, l’hypertension artérielle, des problèmes avec les reins, le foie, le diabète, des convulsions, le manque d’activité de la glande thyroïde, des problèmes avec des surrénales, la rétention de fluide (gonflement des extrémités) ou des problèmes avec l’état psychique.

Vous êtes infecté ou venez d’être infecté par des champignons, des bactéries ou des virus incluant l’infection oculaire herpès, la varicelle, la rougeole;

Vous avez le SIDA ou la tuberculose;

Vous avez des problèmes avec l’estomac, l’intestin ou l’inflammation de l’œsophage.

La prednisolone peut interagir avec les autres médicaments comprenant la clarithromycine, la cyclosporine, les oestrogènes, les contraceptifs oraux (tels que les pilules de contrôle des naissances) ou le kétoconazole, les barbituriques (par exemple, le phénobarbital), la carbamazépine, l’éphédrine, les hydantoïnes ou la rifampine, anticholinestérasiques (par exemple, la pyridostigmine), l’aspirine, les diurétiques, le methotrexate, la mifépristone, des antibiotiques de type quinolone, ritodrine ou vaccins vivants ou vivants atténués, des anticoagulants (par exemple, la warfarine).

Pendant la réaction ces médicaments peuvent réduire l’efficacité de l’un l’autre et augmenter le risque des effets secondaires.

On peut utiliser le médicament pendant la grossesse et l’allaitement seulement en cas où le profit pour la mère dépasse les risques pour la santé du fœtus. Après la naissance il faut surveiller attentivement la santé du nouveau-né car il existe la possibilité du développement de l’insuffisance des surrénales. Il est aussi recommandé d’arrêter l’allaitement pendant la prise de la prednisolone.

Suivez attentivement l’ordonnance du médecin. Il est interdit de manquer rater la prise du médicament. Il est interdit d’augmenter la dose si vous avez manqué la prise précédente. L’arrêt soudain de la prise du médicament peut provoquer l’insuffisance rénale, la fièvre, la nausée, la diarrhée, l’étourdissement et le malaise général dans l’organisme c’est pourquoi il faut arrêter le traitement par la réduction progressive de la dose.

Evitez la consommation de l’alcool en prenant pendant que prenez la prednisolone. Il faut aussi éviter les contacts avec les gens qui ont un rhume ou une infection car le médicament réduit le niveau général de l’immunité. Surveillez attentivement votre état de santé et consultez votre médecin même en cas de petites déviations.

Vous pouvez acheter la prednisolone sur notre site.

DEXAMETHASONE INJ.

Indiqué pour :

COMPOSITION :

Par ml de produit :
Dexaméthasone (s.f. de phosphate sodique) 2 mg

DESCRIPTION :

La dexaméthasone est un corticoïde de synthèse ayant une action anti-inflammatoire, antichoc, anti-allergique, de stimulation de la néoglucogenèse, et immunosuppressive.

INDICATIONS :

Dexamethasone Inj. est indiqué dans le traitement des réactions allergiques, des myoglobinuries, des toxémies, des chocs, du stress et des urticaires. Traitement local des arthrites, des bursites, des distorsions, des périarthrites, des tendinites et des ténosynovites. Toujours combiner avec un traitement antibiotique en cas d’infection bactérienne.

CONTRE-INDICATIONS :

Ne pas administrer aux animaux présentant un diabète sucré, de l’ostéoporose, animaux présentant une insuffisance cardiaques ou rénaux. Ne pas injecter pendant le dernier tiers de la gestation (avortement). Ne pas administrer en cas de retard de cicatrisation, d’atrophie musculaire, de myopathie, d’atrophie cutanée, de modifications au niveau de la formation et de la dégradation des globules sanguins, de troubles surrénaliens, de risques de surinfection. Ne pas utiliser pour le traitement des infections d’origine virale ou fongique.

EFFETS INDÉSIRABLES :

Risques de polydipsie, de polyurie, poly-phagie, d’immosuppression, d’atrophie musculaire, de retard de cicatrisation, d’influences sur le métabolisme des lipides.

INCOMPATIBILITÉ AVEC D’AUTRES SUBSTANCES :

Les corticoïdes peuvent réduire la réponse à une vaccination lorsque celle-ci est simultanée à l’administration de corticoïdes.

POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :

Administration par voie intramusculaire ou intraveineuse.

N’augmenter les doses prescrites et ne renouveler le traitement que sur les indications expresses de votre vétérinaire.

TEMPS D’ATTENTE :

Viande : 8 jours
Lait : 3 jours

CONSERVATION :

A conserver dans un endroit sec, à une température comprise entre 2 °C et 15 °C et à l’abri de la lumière.
Conserver les médicaments hors de portée des enfants.

PRÉSENTATION :

Flacon multidose de 100 ml (48 flacons par carton).