Joëlle Moulard ne reconnaît pas clairement avoir laissé mourir de faim et de soif ces animaux. » Ce n’est pas ce que j’ai voulu « , avance la prévenue à peine audible.
» Vous aviez décidé de prendre soin de ces chats. Une association de défense des animaux est faite pour les protéger. Quand vous vous êtes rendu compte que vous ne pouviez plus assurer cette protection, que vous étiez dépassée, vous auriez dû réagir. Vous auriez pu ouvrir les cages comme on ouvre les barrières des enclos pour sauver les bêtes en cas d’incendie ou tout simplement demander l’appui d’autres associations « , assène-t-il. » Elles ne m’ont jamais aidée « , répond Joëlle Moulard.
Table des matières
- Certains animaux » se sont rongé les pattes «
- LES ANIMAUX AUSSI PEUVENT SOUFFRIR DE TROUBLES MENTAUX
- La dépression, qu’est-ce que c’est ?
- Les symptômes de la dépression chez le chat
- Les traitements contre la dépression chez le chat
- Les causes de dépression chez le chat :
- Comment reconnaître un chat dépressif ?
- Alors que faire pour aider votre chat déprimé ?
- La dépression chez le chat : comment se manifeste-t-elle, comment la prévenir ?
- Comment un chat devient-il dépressif ?
- La dépression chez le chat, un mal inguérissable ?
- Les antidépresseurs pour chat, une solution ?
- Causes de la dépression féline
- Reconnaître la dépression chez le chat
- Que faire en cas de dépression ?
- Comment empêcher mon chat de déprimer ?
- La dépression chez le chat
- Les causes de la dépression
- Les symptômes de la dépression
- Les traitements de la dépression
- En résumé
- Les symptômes de la déprime féline
- Quelle est l’origine de la dépression chez le chat ?
- Est-ce irrémédiable?
Certains animaux » se sont rongé les pattes «
Sur le banc des parties civiles, les avocats d’une dizaine d’associations de défense des animaux (l’Amitié solidaire animale 06, le Groupe d’action pour l’amour des animaux, les fondations 30 millions d’amis, Brigitte Bardot et Assistance aux animaux, l’Union de protection des animaux d’Antibes, le Refuge de l’espoir, la Société protectrice des animaux) trépignent. » C’est un mensonge de plus. Il n’y a pas eu d’appel. Il y aurait eu 1.000 solutions pour sauver ses chats « , explique l’un d’eux.
» Renseignements pris auprès de professionnels, avant de mourir de faim et de soif, un chat peut tenir deux à trois semaines « , note une autre avocate, précisant que certains animaux » se sont rongé les pattes « . Un autre conseil pointe encore le fait que » des traces d’autres cadavres ont été détectées sous les chats retrouvés dans des cages « .
Des dommages et intérêts ont été réclamés par ses associations qui ont recueilli les félins retrouvés en mauvaise santé et dont certains n’ont pas pu être sauvés.
Deux ans de prison ferme pour le tortionnaire d’un chat, torche vivante défenestrée
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- Cruauté envers les animaux
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LES ANIMAUX AUSSI PEUVENT SOUFFRIR DE TROUBLES MENTAUX
En 1845, un chien noir s’est jeté à l’eau. Cette histoire a été relayée par le journal anglais Illustrated London News. Ce dernier rapporte que le chien était » heureux, bien éduqué et valeureux « . Fait surprenant, ses pattes étaient raides, ce qui est très inhabituel pour un chien dans l’eau. Il semble donc évident qu’il ne s’est pas simplement noyé. Plus étonnant encore, après son sauvetage, le chien aurait de nouveau tenté de se » jeter à l’eau et de couler une seconde fois « . Cette fois-ci, il aurait réussi. Si l’on en croit les articles d’époque, deux autres cas similaires ont été rapportés : un canard noyé volontairement et un chat retrouvé pendu à une branche, dont les chatons sont décédés.
Un chien via Iuliubo /
Très vite, les scientifiques se passionnent pour la question du suicide chez les animaux. Ainsi, William Lauder Lindsay, psychiatre ayant exercé au XIXe siècle, attribue une certaine » mélancolie suicidaire » à ces animaux, » littéralement pris de fureur et de folie » avant leur suicide. Ces idées ont par la suite été reprises par les associations de protection des animaux de l’époque, dont la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA), basée au Royaume-Uni.
Campagne de la RSPCA en Angleterre
Cette théorie a permis aux activistes d’humaniser les émotions animales, explique Duncan Wilson, historien de la médecine à l’université de Manchester, après avoir consulté les archives évoquant le suicide animal. » Ils ont utilisé cette étude pour prouver que les animaux ont la même capacité de réflexion et d’action que les humains. Suivant cette théorie, ils peuvent choisir de se tuer par chagrin ou par colère. «
Au même titre que les humains, les animaux peuvent être atteints de maladies mentales, en particulier lorsqu’ils sont stressés, ce qui peut les mener à la dépression – et au suicide chez les humains. On sait aussi que certains animaux adoptent des comportements longtemps attribués exclusivement aux humains. Par exemple, des animaux en captivité se sont tués car ils étaient trop stressés par leurs conditions de vie, trop éloignées de leur environnement naturel. Ces animaux présentaient des troubles mentaux tels que le stress, le stress post-traumatique ou la dépression. Pour Antonio Preti, psychiatre à l’université de Cagliari en Italie, » cela peut aussi être vu comme une façon pour l’animal d’échapper à son emprisonnement « .
— Александр Осипов /Wikimedia
PENSER QU’UN ANIMAL SE SUICIDE COMME LE FERAIT UNE PERSONNE RELÈVE D’UNE INTERPRÉTATION ROMANTIQUE TOUT À FAIT HUMAINE
Pour le psychiatre, qui a tenté de répondre à la question après avoir décortiqué la littérature scientifique et consulté plus de 1 000 recherches publiées ces 40 dernières années sur le sujet, il n’y a aucune preuve confirmant l’existence du suicide chez les animaux.
Plusieurs raisons peuvent amener un animal à se tuer. D’après Preti, la mort d’un animal domestique peu après son maître peut être due à la rupture d’un lien social. L’animal ne prend pas la décision consciente de mourir, mais il est tellement habitué à recevoir de la nourriture de son maître qu’il la refuse si elle vient d’un autre individu et se laisse mourir de faim. » Penser qu’un animal se suicide comme le ferait une personne après la mort d’un conjoint relève d’une interprétation romantique tout à fait humaine « , ajoute Preti.
— Damien Clauzel / Flickr (CC BY-SA 2.0)
Les insectes et les araignées peuvent aussi être contaminés par le Cordyceps, un champignon qui les contamine et tue à petit feu en touchant leur système nerveux. Certains animaux mettent aussi fin à leurs jours pour le bien de leurs congénères. On a ainsi déjà vu une araignée se laisser manger par ses petits pour assurer leur survie sur la durée.
Même si ce genre de comportement semble suicidaire, on ne sait si ces animaux avaient une réelle intention de mettre fin à leurs jours. Certains scientifiques pensent que la réponse est impossible à trouver. D’autres, en revanche, estiment que les animaux n’ont pas de réelle intention de se tuer, car ils n’ont pas les capacités cognitives suffisantes pour cela. Pour eux, la principale différence entre eux et nous, c’est notre capacité à nous projeter dans un futur lointain.
— Carlos Delgado /Wikipedia
L’IMAGINATION, ENTRE AUTRES, NOUS DIFFÉRENCIE DE NOS COUSINS PRIMATES
Certains animaux comme les oiseaux, les bonobos et les orang-outans sont capables de planifier en prévention du futur, mais ils le font avant tout pour leur survie. Ils ne possèderaient pas la capacité d’abstraction que cette action demande chez l’Homme, qui nous est aussi essentielle pour avoir pleinement conscience de notre place dans le monde, de notre existence et de ce qu’implique le fait d’être en vie.
Tous ces facteurs ont d’ailleurs un dénominateur commun : l’imagination. » Les humains sont capables d’imaginer des scénarios et de s’intégrer dans le récit « , ce qui nous différencie de nos proches cousins primates, affirme Thomas Suddendorf, psychologue évolutionniste à l’université du Queensland en Australie. Cependant, cette capacité a un prix, selon le psychologue : » Nous nous inquiétons beaucoup pour peu et nous pouvons ressentir une anxiété persistante dans des situations parfois sans issue. «
Nous possédons aussi un optimisme naturel, qui fait que nous envisageons un avenir toujours meilleur que notre présent. Toutefois, celui-ci n’est pas présent chez les personnes souffrant de dépression, pour qui l’avenir paraît très sombre. » Les personnes dépressives apprécient particulièrement la réalité, car la mort est une réalité commune à chaque homme « , affirme Ajit Varki, de l’université de Californie. Les personnes ne présentant aucun trouble mental occultent cette réalité, car ils en ont peur : » Nous avons besoin de ce déni, car sinon, il ne nous resterait plus qu’à ne rien faire et à nous recroqueviller « , ajoute Varki.
— Lviatour /Wikipedia
Les humains possèdent donc un rapport à la mort bien différent et bien plus abstrait que les animaux. Ces derniers pleurent eux aussi, ont conscience de la mort et sont effrayés par les cadavres, mais n’envisagent pas la mort comme une réalité omniprésente. Ils ont plus peur des situations entraînant la mort que de la mort elle-même, c’est ce qui les garde en vie et leur permet d’éviter les prédateurs. Ils n’ont donc pas tout à fait conscience de leur propre mortalité.
Par conséquent, nous sommes les seuls animaux à pouvoir faire face et comprendre notre propre mortalité, affirme l’universitaire, précisément parce que nous sommes des créatures optimistes avec une conscience de soi accrue. » Qu’est-ce que le suicide ? » demande Varki, » le suicide induit votre propre mortalité, mais comment y parvenir si vous n’avez pas conscience de votre mortalité ? Il est alors tout à fait logique que le suicide soit uniquement humain « , ajoute-t-il.
Les animaux ne se suicident donc pas car ils n’ont pas les capacités cognitives qui le leur permettraient. Dans tous les cas, à la rédaction, nous en avons appris beaucoup sur les animaux, sur leurs capacités cognitives et sur leur façon d’appréhender la mort. Même si les animaux ne se suicident pas comme les hommes, ils peuvent être atteints de troubles psychologiques, tout comme nous.
Malheureusement, la dépression n’est pas une maladie réservée aux humains. Les chats aussi peuvent en être victimes, et ce à n’importe quel âge. Et tout comme chez les hommes, la dépression chez les chats ne se traite que difficilement. Ainsi, elle est presque toujours mortelle pour nos amis félins…
Sommaire
La dépression, qu’est-ce que c’est ?
La dépression est une maladie mentale qui a pour effet d’affecter le chat en profondeur, le plongeant dans un profond mal-être dont il ne parvient pas à sortir. Les causes d’apparition d’une dépression chez le chat sont nombreuses.
Une séparation trop précoce d’avec la mère est une des principales causes de dépression chez le chat. La mère n’a pas eu le temps d’apprendre à son chaton comment devenir un chat adulte équilibré. Ce dernier n’a donc pas toutes les armes nécessaires pour affronter le monde qui l’entoure.
Un humain trop sévère ou souvent absent peut également être la cause d’apparition d’une dépression chez le chat. Dans ce cas, l’animal se sent seul et abandonné.
Enfin, un changement brutal dans l’environnement du chat (déménagement, arrivée d’un nouveau membre dans la famille, décès…) ou un événement traumatisant (accident, bagarre…) peuvent également engendrer une dépression.
Les symptômes de la dépression chez le chat
Si vous observez un ou plusieurs des symptômes ci-dessous chez votre chat, n’hésitez pas à consulter un vétérinaire :
- une perte soudaine d’appétit ou, à l’inverse, une boulimie
- un changement brutal de comportement, comme de l’agressivité
- des marquages urinaires
- un toilettage excessif ou, à l’inverse, une absence de toilettage
- un manque d’entrain pour le jeu et/ou les sorties, voire même une apathie
- des insomnies
- une grande fatigue
- des mauvaises odeurs
- une auto-mutilation
Crédits : iStock
Les traitements contre la dépression chez le chat
En fonction du niveau d’intensité de la maladie, le chat a plus ou moins de chances de s’en sortir. En effet, moins la maladie est développée, plus il est possible de redonner le goût de vivre à sa boule de poils. Toutefois, il faut agir vite. En effet, cette maladie est mortelle pour 99% des chats qui en sont atteints. L’objectif est donc avant tout de lui accorder plus d’attention que d’ordinaire et de le stimuler au quotidien, notamment par le jeu. Le chat doit absolument sentir qu’il n’est pas seul.
Ainsi, il est vivement recommandé de passer non seulement plus de temps avec son chat mais également de trouver des astuces pour éviter qu’il ne s’ennuie lorsqu’il se retrouve seul à la maison. Investir dans un arbre à chats, de l’herbe à chats, cacher des friandises dans chaque pièce ou encore opter pour un Pipolino sont autant de manières de divertir son chat en son absence.
En revanche, si la maladie a déjà atteint un stade avancé, il peut s’avérer compliquer pour le chat de sortir de cet état léthargique. De nombreux félins préfèrent malheureusement se laisser dépérir et mourir de faim, la vie n’ayant plus de sens…
Toutefois, le vétérinaire peut décider de mettre en place un traitement à base d’antidépresseurs afin de diminuer les effets de la dépression. Mais attention, ce genre de traitement peut avoir de lourdes conséquences sur la santé du chat, notamment sur son foie.
La dépression est un mal bien connu chez l’homme, mais sachez qu’elle existe également chez le chat. Comment la reconnaître, à quoi est-elle due, que faire pour aider votre chat pour sortir de cette mauvaise passe ?
Les causes de dépression chez le chat :
Les dépressions sont très courantes chez les chats et peuvent avoir diverses origines :
– une raison médicale : toute maladie peut potentiellement entraîner une dépression.
– une modification dans l’environnement (déménagement, changement important de meubles, de peintures dans la maison…)
– un séjour en pension ou une hospitalisation en clinique vétérinaire
– une modification du groupe familial (décès, enfant qui quitte la maison, nouveau compagnon qui partage le foyer, arrivée ou départ d’un animal…). Vous pouvez lire notre fiche sur le deuil chez l’animal : la perte d’un compagnon humain ou animal affecte souvent les animaux.
– l’anxiété en milieu clos : un chat qui avait l’habitude d’avoir accès à l’extérieur et qui ne peut plus sortir par exemple
Bon à savoir : tout type d’anxiété peut dégénérer en dépression chez le chat.
Comment reconnaître un chat dépressif ?
Les signes de la dépression peuvent apparaître sous des formes variées : apathie, abattement, baisse de l’appétit voire perte totale d’appétit, léchages exacerbés (le chat peut se lécher au point de mettre à nu certaines parties de son corps, souvent le ventre et les pattes arrières, il n’a alors plus de poils et sa peau peut être lésée), de l’auto-mutilation.
Si un traitement approprié n’est pas rapidement mis en place, quelle que soit la cause de la dépression, celle-ci pourrait s’aggraver. C’est pourquoi nous vous conseillons de consulter rapidement votre vétérinaire afin de poser un diagnostic définitif de dépression, de trouver la cause de celle-ci et de la traiter.
Le saviez-vous : le chat est un animal qui supporte mal le jeûne, il faut réagir vite à l’anorexie. Au bout de 3 jours il est conseillé d’employer la réalimentation assistée : votre vétérinaire pourra l’hospitaliser et mettre en place une sonde.
Alors que faire pour aider votre chat déprimé ?
Les analogues de phéromones faciales du chat comme le Feliway peuvent aider dans de nombreuses situations : modification du territoire, déménagement, nouveaux meubles, nouvelles peintures, nouvel animal. Celles-ci miment l’odeur de marquage déposée par le chat lorsqu’il frotte son museau sur un coin, ce qui a pour effet de le rassurer lorsqu’il arrive dans un endroit nouveau.
Vous pouvez également le solliciter par une thérapie par le jeu, accordez-lui des moments plusieurs fois dans la journée pendant lesquels vous jouez avec lui.
Pensez également à bien enrichir le milieu de vie de votre chat, surtout s’il n’a pas accès à l’extérieur : arbres à chat, cachettes, postes d’observation en hauteur et aux fenêtres, jouets, distributeurs de nourriture, etc… Placer de la nourriture en petites quantités à plusieurs endroits sur le territoire est un vrai plus car le chat est un grignoteur il aime faire 15 à 20 petits repas par jour, de plus cela l’incite à explorer son territoire et à mimer l’activité de chasse.
Dans certains cas sévères ou avancés de dépression, votre vétérinaire pourra mettre en place un traitement à base de psychotropes.
La dépression chez le chat : comment se manifeste-t-elle, comment la prévenir ?
Les humains ne sont pas les seuls êtres vivants touchés par la dépression. Comment prévenir la dépression du chat ? Comment se manifeste-t-elle, et est-il possible de la guérir ?
Marie-Hélène Bonnet, comportementaliste du chat, nous en dit plus sur la dépression chez le chat : comment éviter cette maladie, reconnaître les signes d’un chat dépressif, et agir rapidement pour sauver son animal.
***
Je parle souvent de stress chez le chat. Stress, angoisse, et pré-dépression sont courants chez le chat. Et souvent on me répond » mais mon chat n’est pas stressé, il joue ! » joue, mange, reste câlin, ou autre chose. C’est normal, le chat est un animal, et un animal ne fait pas voir ses faiblesses, sous peine d’être exclu du groupe, voire abandonné à un prédateur.
Comment un chat devient-il dépressif ?
Je sais que chez vous, il n’y a pas de prédateurs susceptibles de dévorer Minet, tout comme il vit peut être seul, donc son groupe c’est vous ! Dans ce cas, le prédateur, c’est l’abandon, ou simplement le désamour !
Aussi, le chat manifeste son stress d’une façon totalement différente de la nôtre. Pipis, crottes hors litière, alopécie, auto mutilations, et autres PICA sont des manifestations possibles de stress. Par réaction naturelle, on va gronder, disputer, interdire au chat d’uriner hors du bac ou de se lécher.
Malheureusement, ce comportement ne fait qu’augmenter son stress : ses appels au secours restent sans réponses positives de votre part, et vous le grondez d’être mal dans ses pattes… Il se sent abandonné, mal aimé, et pour peu qu’il faille changer le canapé imbibé d’urine, il sent que vous êtes très en colère contre lui. Il se sent responsable de vos manifestations d’humeur, et se replie sur lui-même davantage.
Et un jour, cette accumulation de stress se transforme en pré-dépression chez le chat. L’animal bouge moins, dort plus, se toilette davantage mais sent fortement mauvais. La gamelle va aussi se voir malmenée : vite vidée ou au contraire délaissée. Les habitudes de votre Minet changent, vous ne comprenez plus votre chat, vous ne savez pas ce qui se passe et vous n’avez rien vu venir.
La dépression chez le chat, un mal inguérissable ?
Pour peu que le temps passe un peu trop, la dépression arrive et s’installe chez votre Minet de façon définitive. Un chat dépressif ne ressortira pas vivant de cet état. En plus de 10 ans, de mémoire je n’ai vu un retournement de situation dans la 1ere semaine de dépression qu’une seule fois, parce que les maîtres ont été très réactifs et que le vétérinaire avait de suite pris contact avec moi pour savoir comment aider ce chat.
Le chat qui entre en dépressionse néglige, ne fait plus de toilettage : les prédateurs susceptibles de le tuer le trouveront plus vite ainsi, puisque la vie n’a plus de sens pour lui.
Le chat dépressif va aussi refuser de s’alimenter, même de ses friandises préférées, afin d’en finir au plus vite.
Les antidépresseurs pour chat, une solution ?
On peut bien entendu placer le chat sous antidépresseurs, mais en peu de temps leur action sur le foie entraine des lésions hépatiques graves. Et dès l’arrêt, le chat replonge exactement au même stade que celui du 1er jour de prise des antidépresseurs…
Je ne recommande ceci que sur un chat en parfaite santé, de moins de 8 ans, et sous contrôle hebdomadaire, à condition d’élaborer une thérapie en parallèle afin de résoudre les causes de la dépression avant de replonger le chat dans la vie sans cachets.
Les probiotiques pour chat ne sont pas des antidépresseurs, mais ils peuvent aider un animal stressé dans certains cas. Vous pouvez en parler à votre vétérinaire et/ou comportementaliste pour avoir son avis sur la situation et savoir si cela pourrait aider votre chat avec son mal-être. Toutefois, dans le cadre d’une dépression sévère, il faudra songer à des solutions supplémentaires.
On pourrait aussi alimenter le chat de force, mais quelle vie s’ouvre à lui si on ne résout pas les causes de son mal-être ? Un chat dépressif est malheureusement un chat condamné à 99% des cas. Dès les premiers signes de changement de comportement, même anodins ou sans conséquences à vos yeux, il faut agir si vous tenez à passer encore de longues années de sérénité avec Minet !
Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat
Les chats peuvent également être sujets à la dépression, tout comme les humains. Que faire lorsque votre animal est touché ? Quelles solutions existent ? Quels signes doivent vous alerter ?
La dépression féline n’est pas à prendre à la légère, car non traitée, elle peut entraîner le décès de l’animal, qui se laisse tout simplement mourir.
Causes de la dépression féline
Les causes de la dépression peuvent être multiples… Maladie, décès ou départ d’un membre de la famille, arrivée d’un enfant ou d’un nouveau conjoint, changement d’environnement (déménagement, décoration, peinture), arrivée ou mort d’un autre animal… Autant de situations qui peuvent amener au développement d’un état dépressif.
Reconnaître la dépression chez le chat
Les symptômes de la dépression sont assez variés. Si votre chat manque d’entrain, d’appétit ou de sommeil, s’il dégage de mauvaises odeurs, s’il pratique un léchage intensif au moins de se blesser, ou encore s’il fait preuve d’une agressivité qui ne lui est pas coutumière, consultez rapidement votre vétérinaire, car il présente tous les signes potentiels de la dépression.
Source : Getty Images
Que faire en cas de dépression ?
Une fois la dépression installée, malheureusement, l’issue est fatale dans 99 % des cas. Un chat dépressif est en effet un chat condamné. La seule chose à faire est de tenter d’améliorer ses conditions de vie et d’être attentif aux besoins de votre animal. Il existe des antidépresseurs, mais il n’est pas conseillé d’en donner à un félin de plus de 8 ans, en raison des risques hépatiques qu’ils présentent. Les antidépresseurs ne représentent également qu’une solution temporaire ; dès l’arrêt de la prise, votre chat sombrera à nouveau en dépression.
Comment empêcher mon chat de déprimer ?
Pas de recette miracle. Être à l’écoute de son animal, lui offrir un environnement adapté, des stimulations, lui permettre de vivre sa vie de chat en toute quiétude sont autant de clés permettant d’éviter l’installation d’un état dépressif durable. Gardez bien un œil sur votre compagnon et au moindre signe qui pourrait vous faire penser à la dépression, consultez un vétérinaire et tentez d’enrayer le mal avant qu’il ne s’installe.
La dépression chez le chat
La déprime ou, plus grave, la dépression peut toucher votre chat pour de multiples raisons. Si les causes ne sont pas toujours évidentes, les symptômes sont encore moins significatifs. Il convient de les déceler afin d’y remédier au plus vite. Cette maladie insidieuse peut rapidement prendre des proportions plus importantes.
Une dépression est occasionnée par un changement d’humeur. Il s’agit d’une pathologie psychosomatique. Nous assistons à un dérèglement de l’humeur et à un mélange entre le sentiment de joie et celui de tristesse. Votre chat, à l’instar de l’humain, peut être touché par cette maladie qui s’introduit progressivement, mais dangereusement dans son quotidien.
Les causes de la dépression
Les causes sont diverses et variées. Elles n’occasionnent pas toujours une dépression chez votre chat. Tout dépend également de son environnement, de sa sensibilité, de sa race. Ce dérèglement émotionnel peut être lié à :
- Une solitude. Votre chat n’a aucun congénère avec qui s’amuser. De votre côté, vous êtes insuffisamment présent dans sa vie. Vous ne prenez pas le temps de vous amuser avec, de le stimuler, de le câliner. Vous pouvez également avoir perdu l’un de vos 2 chats. L’autre verra un grand vide se créer.
- Un bouleversement dans sa vie. Vous venez de déménager ? Votre chat vient de changer de famille ? Sa dépression y est certainement liée. Votre félin a besoin d’une certaine routine pour être heureux. Un changement brutal dans son quotidien peut modifier son comportement.
- Une hospitalisation. Votre chat vient peut-être de subir une intervention chirurgicale, ou a été traité pour une autre maladie. Durant sa convalescence, il peut être atteint de dépression.
- L’arrivée d’un bébé ou d’un autre animal. Cela représente un autre changement majeur dans sa vie. L’arrivée d’un chat ou d’un chien peut rendre vulnérable votre félin. Il pourrait ne plus se sentir assez aimé. Il peut avoir peur pour son territoire. Un bébé peut faire le même effet. Il ne sait pas ce que ça représente, mais voit ses maîtres changer.
- Le stress peut engendrer une déprime et, par la suite, une dépression. Votre chat n’est pas forcément heureux au quotidien. Il subit trop de remontrances, de cris, de reproches, se fait peut-être frapper. Cessez ce comportement envers votre animal, à moins de vouloir le traumatiser pour de bon.
La dépression, chez votre chat, peut-être liée à une de ces causes ci-dessous. Elle sera alors d’ordre psychologique et psychosomatique. Il se peut également que votre chaton, qui vient d’être sevré et séparé de sa mère, développe une autre forme de dépression. La dépression frappe à tout âge.
Les symptômes de la dépression
Chez votre félin, la dépression peut s’appréhender grâce à plusieurs symptômes. Attention, ils ne sont pas forcément représentatifs de cette pathologie et peuvent en traduire d’autres. Il convient, devant leur apparition, de rendre visite à votre vétérinaire.
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Ainsi, votre protégé peut se montrer apathique, amorphe. Son appétit peut diminuer. Il ne viendra plus aussi souvent réclamer de l’affection, des câlins, des caresses. Il refusera de jouer. Par ailleurs, son humeur sera changeante. Son agressivité pourrait être exacerbée ou, à l’inverse, son calme peut inquiéter, interroger. Il dormira probablement plus longtemps et plus souvent que d’habitude.
Les traitements de la dépression
Votre chat, comme l’humain, ne peut surmonter seul sa dépression. Il a forcément besoin d’aide. Elle doit venir de l’extérieur afin de diminuer ses douleurs psychologiques, son mal-être, et débloquer en lui quelque chose qui s’est bridé, coincé. Votre rôle de maître sera de l’aider à surmonter cette passe difficile. Vous devrez agir de la sorte :
- N’hésitez pas à lui parler. Vous êtes son maître et, dans un certain sens, votre voix est apaisante. Il la connaît et aura tendance à se détendre. Montrez-lui de l’affection, notamment si un autre animal a fait son apparition dans le foyer. En un mot, occupez-vous de lui.
- Si vous venez de déménager, assurez-vous de l’installer dans un endroit chaleureux. N’hésitez pas à reproduire l’installation de sa précédente maison.
- Redoublez d’attention et jouez davantage avec votre félin. Achetez également des jeux afin que votre chat puisse se distraire en votre absence, comme un arbre à chat, des accessoires pour sauter, pour courir.
- Utilisez les phéromones. Il existe, en effet, des diffuseurs de phéromones de synthèse qui imitent celles naturellement émises par le chat pour l’apaiser. Ce qui le rend moins vulnérable aux baisses de moral.
Dans le cas où toutes ces méthodes maison ne suffisent pas, prenez rendez-vous chez un vétérinaire comportementaliste. Ce dernier pourra mettre en place une thérapie adaptée à la condition de votre animal.
A lire aussi : « Punir son chat »
Si cela est toujours insuffisant, alors votre vétérinaire pourrait avoir recours à des psychotropes, qui sont en quelque sorte des antidépresseurs ou des anxiolytiques. Néanmoins, à l’instar de chez l’humain, ces médicaments peuvent engendrer une dépendance. Votre animal pourrait ne plus pouvoir s’en passer. Évitez à tout prix de tomber dedans.
En résumé
La dépression chez votre chat peut se manifester de multiples manières. Les causes sont nombreuses et pas toujours évidentes. Il en va de même pour les symptômes, guère évocateurs d’un épisode dépressif. Afin de le déterminer, seul votre vétérinaire pourra poser un diagnostic définitif. Suite à cela, il conviendra de connaître les causes, de les identifier et d’y remédier quand cela est possible. Ne passez pas, sauf obligation, par la case psychotrope.
La dépression ne concerne pas uniquement les êtres humains, cela peut également se manifester chez les animaux. Pour le chat comme pour le chien, un état dépressif n’est pas bon signe. Dans ce cas, vous devriez faire appel à un vétérinaire pour qu’il puisse poser son diagnostic. Il pourra éventuellement définir s’il s’agit réellement d’une dépression ou si les symptômes sont dus à une autre pathologie comme le Sida du chat ou bien une autre maladie féline à un stade plus ou moins avancée. Pendant ce temps, il est recommandé d’optimiser l’interaction avec votre minou, car le contact avec son maître est d’une importance capitale dans ce genre de situation.
Les symptômes de la déprime féline
Étant donné que la dépression peut se manifester à tout âge, elle peut se revêtir sous plusieurs formes. Cela commence généralement par un changement comportemental flagrant. En fait, la déprime chez le chat se caractérise par des symptômes variés dont le manque d’entrain, la baisse d’appétit, l’insomnie, les marquages urinaires, l’état de prostration, l’agressivité, les troubles digestifs ainsi que des léchages et grattages plus ou moins intensifs qui entrainent parfois des problèmes cutanés assez sévères. Rappelons toutefois que la manifestation d’une déprime varie d’un chat à un autre. Autrement dit, chaque chat peut agir différemment à un état dépressif.
Quelle est l’origine de la dépression chez le chat ?
Un chat qui pousse sa tête contre le mur et le fait plusieurs fois est souvent le signe d’une dépression en stade avancée.
Ce mal-être provient d’une accumulation de stress avant de se transformer en dépression. A la base, il se sent mal aimé, abandonné voire en maque d’affection. En effet le chat est un animal assez susceptible et ressentira les changements dans votre vie (déménagement, nouveau rythme de travail, nouveau bébé…). De ce fait, il fera tout pour attirer votre attention, en urinant sur le canapé ou bien un peu partout par terre sauf dans sa bac à litière. Effectivement, un canapé imbibé d’urine va vous déplaire au point de vouloir le punir. Or, vos manifestations d’humeur vont le décevoir davantage et il croira que vous êtes injuste envers lui, ce qui va le contraindre à se plier sur lui-même. D’où le début d’un pré-dépression.
Est-ce irrémédiable?
Le problème majeur quand survient la déprime chez le chat, c’est qu’elle est inguérissable, car elle s’installe de façon définitive. Aucun chat ne s’en sort vivant d’un état dépressif. Une fois que votre chat est diagnostiqué dépressif, vous ne pouvez plus rien y faire. Néanmoins, vous avez le temps de vous rattraper en lui donnant toute votre affection, tout en suivant un traitement médical pour améliorer son état de santé. Ainsi, vous allez devoir prendre le plus grand soin à lui fournir un environnement calme et paisible, où il pourra vivre à son aise jusqu’à ses derniers jours.
Cependant, nous vous conseillons de ne pas ajouter un autre chat chez vous. En effet, certaines personnes pensent que le fait de lui donner un compagnon lui sera salutaire. Or, comme chaque chat a son caractère, on ne peut pas prédire à l’avance si le nouveau venu sera bel et bien un bon compagnon ou s’ils iront se battre pour votre affection et ainsi induire de plus en plus le premier à un état catastrophique.
Comme leurs maîtres, les chiens et les chats ont des émotions. Ils ne sont simplement pas en mesure d’utiliser des mots pour nous en parler. Parfois, un changement de comportement peut être causé par un événement marquant, comme l’arrivée d’un bébé dans la famille ou la perte d’un être cher, ou encore être dû à de plus petits changements comme une légère modification de leur routine ou de leur environnement. La dépression des chiens et des chats est bien réelle, mais elle est différente et moins complexe que la version humaine.
Il est important de noter que les signes ou symptômes suivants peuvent indiquer un problème d’ordre médical. Si vous observez ces comportements, vous devriez vous empresser de prendre un rendez-vous chez le vétérinaire.
Mon chien ou mon chat est-il déprimé? Signes les plus communs :
1. Indices vocaux. Les plaintes et les gémissements des chiens et les miaulements graves des chats peuvent indiquer que les émotions de votre animal sont perturbées. Ce pourrait également être l’inverse – un chien ou un chat qui est normalement bavard peut devenir plus tranquille ou discret.
2. Comportement grincheux ou manque d’enthousiasme par rapport à des choses qu’il a l’habitude d’apprécier. Est-ce que votre chien ou votre chat a un jouet préféré? Il pourrait s’y intéresser moins qu’à l’habitude. Peut-être que votre chien est toujours très heureux de sortir faire une marche, mais qu’il semble maintenant réticent.
3. Baisse d’intérêt envers la nourriture et les gâteries. La dépression chez les chiens et les chats peut faire en sorte qu’ils ne s’intéressent plus à leurs aliments préférés. Portez attention à ce symptôme, car le manque d’appétit est souvent révélateur d’une préoccupation médicale.
4. Plus craintif. Ce comportement est plus fréquent pour les chats. Ils pourraient éviter la compagnie des autres et passer plus de temps isolés. Ils pourraient être plus portés à se cacher lorsque de nouvelles personnes sont présentes.
5. Modification des habitudes de sommeil. Les chiens et les chats pourraient dormir plus qu’à l’habitude. Un changement de leur endroit préféré où dormir peut nuire à leur sommeil.
Comment aider votre animal à retrouver sa joie de vivre
Si votre chien ou votre chat semble déprimé, vous pouvez l’aider en lui accordant plus d’attention.
· Encouragez-le à jouer davantage avec son jouet préféré.
· Faites une promenade rapide avec votre chien.
· Organisez une activité avec un ami humain ou animal qu’il aime bien.
· Offrez-lui des gâteries spéciales.
· Multipliez les câlins et soyez patient.
Si aucune de ces solutions ne semble l’aider, il pourrait s’agir d’un problème d’ordre médical. Lorsqu’un changement dans le comportement de votre animal vous préoccupe, emmenez-le toujours chez le vétérinaire.
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