Table des matières
- Maladie de Cushing chez le chien
- Maladie de Cushing chez le chien : présentation
- Le traitement d’un chien contre la maladie de Cushing
- L’hyperadrénocorticisme chez le chien (Cushing)
- Diagnostic
- Traitement
- Pronostic
- Prédispositions
- Causes de la maladie de Cushing
- Symptômes d’un chien atteint
- Traitements de la maladie de Cushing
- Informations sur la maladie de Cushing chez le chien !
- Symptômes de la maladie de Cushing
- Risques pour un chien atteint de la maladie de Cushing
- Traitement de la maladie de Cushing
- Maladie de Cushing chez le chien
- Symptômes de la maladie de Cushing chez le chien
- Diagnostic de la maladie de Cushing chez le chien
- Traitement de la maladie de Cushing chez le chien
- Le syndrome de Cushing chez le chien : symptômes, causes, traitements et prévention
- Syndrome de Cushing : les causes
- Maladie de Cushing chez le chien : symptômes
- Peut-on guérir un chien atteint du syndrome de Cushing ?
- Causes de la maladie de Cushing chez le chien
- Traitement et pronostic
- Suivi de la maladie de Cushing chez le chien
- L’hyperadrénocorticisme chez le chien
Maladie de Cushing chez le chien
Le syndrome de Cushing est une maladie hormonale assez fréquente chez les chiens âgés dû à une production trop importante de cortisol, ce qui entraîne une détérioration progressive de l’état de santé du chien. Reconnaître assez tôt les symptômes de la maladie de Cushing peut permettre de la traiter plus rapidement. Si elle n’est pas prise en charge à temps, cette maladie peut entraîner le vieillissement prématuré de l’animal. On vous en dit plus !
Maladie de Cushing chez le chien : présentation
La maladie de Cushing, aussi appelée hyperadrénocorticisme, est une maladie du chien déclenchée par le dérèglement des glandes surrénales. Un chien atteint par ce syndrome produit trop d’hormones corticostéroïdes, ce qui a un impact négatif important sur sa santé.
Qu’est-ce que le syndrome de Cushing ?
Le syndrome de Cushing est une maladie fréquente chez les chiens âgés. Les animaux touchés par ce syndrome sont souvent âgés de 10 ans ou plus. Le syndrome se caractérise par un trouble des glandes surrénales (situées au-dessus des reins), ce qui déclenche une sécrétion trop importante de cortisol.
Cette surproduction hormonale entraîne un affaiblissement général et affaiblit différents organes. Si elle n’est pas traitée, la maladie de Cushing est à l’origine d’un vieillissement prématuré et favorise les infections et maladies.
Le syndrome a donc pour conséquence de diminuer la durée de vie du chien s’il n’est pas pris en charge à temps.
Les causes de la maladie de Cushing
Ce syndrome est une maladie liée à la vieillesse. Il est souvent dû à l’apparition d’une tumeur, qui entraîne un dérèglement :
- Au niveau de l’hypophyse : dans 85 % des cas, c’est une tumeur de l’hypophyse (glande qui produit une hormone capable de stimuler les glandes surrénales) qui est à l’origine de la maladie.
- Au niveau des glandes surrénales : dans les 15 % de cas restants, le problème se situe directement au niveau des glandes surrénales (qui sécrètent le cortisol).
La maladie est particulièrement fréquente chez les petits chiens. Certaines races de chien sont prédisposées au syndrome de Cushing : beagle ; boston terrier ; caniche ; boxer ; teckels et yorkshire terrier.
Symptômes de cette maladie chez le chien
Pour assurer le parfait traitement du syndrome de Cushing, il est important de dépister la maladie à temps. Un chien atteint par ce trouble va exprimer plusieurs symptômes plus ou moins caractéristiques :
- L’apathie ou la perte d’énergie ;
- La chute de poils ;
- L’amincissement de la peau ;
- L’obésité du chien ;
- La perte musculaire ;
- Une augmentation de la fréquence des urines ;
- Une soif intense.
Bien souvent, un chien atteint par le syndrome va perdre de l’énergie et prendre du poids en quelques mois. Dans le même temps, son ventre va se relâcher et avoir tendance à pendre. En cas de doute sur l’état de santé du chien, il est important de consulter un vétérinaire.
Bon à savoir : on attribue souvent ces différents symptômes au vieillissement naturel du chien. Cela explique que la maladie ne soit pas toujours diagnostiquée à temps.
Le traitement d’un chien contre la maladie de Cushing
S’il n’est pas pris en charge à temps, le syndrome de Cushing va diminuer considérablement l’espérance de vie du chien, et avoir de graves conséquences sur son état de santé. Voilà pourquoi il est important de faire diagnostiquer un chien lorsqu’on a le moindre doute sur son état.
Bon à savoir : Si la race du chien est prédisposée et que l’animal a dépassé les 10 ans, un vétérinaire pensera souvent à diagnostiquer la maladie.
Le diagnostic
Le diagnostic a souvent lieu face à un chien qui développe plusieurs des symptômes décrits plus hauts. Une simple prise de sang peut permettre de détecter la maladie, grâce à différents tests sanguins.
Le syndrome de Cushing est mis en avant par la forte présence de cortisol dans le sang. Différents tests permettent de souligner cette présence.
Une fois le syndrome mis en valeur, le vétérinaire va déterminer la cause de la maladie, en prévision du traitement.
Bon à savoir : le diagnostic de la maladie peut nécessiter de laisser le chien en clinique pendant une journée.
Le traitement
Il existe deux méthodes pour soigner la maladie de Cushing. En fonction de l’origine de la tumeur, le traitement peut consister en :
- Une opération chirurgicale : le retrait chirurgical de la tumeur peut être nécessaire. C’est le seul traitement efficace en cas de tumeur des glandes surrénales. C’est également une solution possible en cas de tumeur de l’hypophyse.
- Un traitement médicamenteux : dans le cas d’une tumeur à l’hypophyse, on peut aussi envisager l’administration de Vetoryl, un médicament qui permet de stopper la synthèse de cortisol.
Dans les deux cas, le but est de limiter ou d’arrêter la production de cortisol.
Si la solution médicamenteuse est possible, elle va nécessiter un traitement à vie et des visites vétérinaires fréquentes.
Si l’opération est nécessaire, il est important de réaliser que cette dernière est coûteuse et comporte des risques.
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L’hyperadrénocorticisme chez le chien (Cushing)
La glande surrénalienne sécrète plusieurs substances essentielles pour le bon fonctionnement de l’organisme (dont le cortisol, qui est l’hormone de stress). L’hyperadrénocorticisme (syndrome de Cushing) est un désordre métabolique causé par une production chronique et excessive de cortisol par la glande surrénalienne.
Pour 85% des chiens souffrant de cette maladie, la quantité excessive de cortisol est due à un mauvais fonctionnement de l’hypophyse (glande située au cerveau, contrôlant la glande surrénalienne). Dans 15% des cas, la maladie est causée par la glande surrénale elle-même (habituellement, il s’agit d’une tumeur).
Quoique l’âge d’apparition soit très variable d’un chien à l’autre, les premiers signes cliniques tendent à se produire vers l’âge de 8 ans. L’hyperadrénocorticisme est une maladie qui progresse lentement et dont les symptômes sont très variables. Les signes cliniques les plus communs de cette maladie sont : un animal qui boit et urine plus fréquemment, augmentation de l’appétit, abdomen penduleux, perte de poils symétrique et bilatérale, léthargie et faiblesse musculaire (dues à une fonte musculaire).
Diagnostic
Le diagnostic de la maladie repose sur plusieurs points spécifiques : les signes cliniques, certains changements à l’analyse sanguine et le résultat de différents tests qui servent à confirmer l’hyperadrénocorticisme et à localiser l’origine du problème. Lorsque c’est confirmé, des tests supplémentaires sont recommandés afin de voir les répercussions de la maladie et ainsi trouver le traitement le plus approprié : prise de la pression sanguine. Avec toutes ces informations en main, le traitement le plus adéquat pourra être débuté.
Traitement
Le traitement de l’hypoadrénocorticisme dépend de la localisation du problème.
- Lors d’un problème hypophysaire (85% des cas) : traitement médical à base de comprimé. Ce médicament cause une destruction sélective de la région de la glande surrénalienne qui sécrète le cortisol. Dépendamment de votre budget et de l’état de santé de votre animal, votre vétérinaire pourra vous conseillé le traitement le plus adapté à sa condition.
- Lors d’une tumeur surrénalienne: excision chirurgicale de la glande atteinte et administration temporaire de cortisone à faible dose, le temps que la glande restante réapprenne à fonctionner normalement.
Lorsque le traitement sera commencé, la consommation d’eau devrait revenir à la normal (il faudrait avoir préalablement déterminé sa consommation d’eau quotidienne pour en assurer le suivi). Aussi, vous devriez observer une diminution d’appétit. Il est recommandé de nourrir votre chien 2 fois par jour lors des premières semaines de traitement. Ainsi, il sera plus facile de noter une baisse d’appétit. Si votre chien saute un repas, communiquez avec votre vétérinaire.
Des prises de sang périodiques vous seront recommandées, selon le cas, afin d’évaluer l’efficacité du traitement.
Il est conseillé de toujours avoir de la cortisone sous la main à la maison. En effet, si vous notez un des symptômes suivants : perte d’appétit, léthargie, faiblesse, vomissements et diarrhée, vous devrez administrer une faible dose de cortisone et cesser l’administration de la médication. Ces symptômes sont dus à une production insuffisante de cortisol.
Pronostic
Finalement, il est important de parler du pronostic de la maladie :
- Lorsqu’il s’agit d’un problème hypophysaire, l’espérance de vie de l’animal avec un traitement adéquat peut être de plusieurs années.
- Lorsqu’il s’agit d’une tumeur surrénalienne, le pronostic dépend de la malignité de la tumeur. Il est excellent si la tumeur est bénigne.
La maladie de Cushing, aussi connue sous le nom d’hyperadrénocorticisme, est une maladie courante chez les chiens âgés. Elle ne peut être guérie ; cependant, la maladie peut être gérée de façon à donner au chien une bonne qualité de vie pendant plusieurs années.
Comme la maladie touche les animaux de compagnie plus âgés, on confond souvent ses symptômes avec ceux d’une partie normale du vieillissement. Cependant, la maladie peut être traitée – et bon nombre des symptômes qu’elle cause peuvent être éliminés – à l’aide de divers types de médicaments et de thérapies.
Prédispositions
L’âge moyen auquel un chien reçoit un diagnostic de maladie de Cushing est de 10 ans. Certaines données suggèrent que les femelles sont plus sujettes à la maladie que les mâles, ce qui est toutefois contesté par les vétérinaires.
Les animaux stérilisés peuvent être légèrement plus à risque. Certaines races semblent prédisposées, mais cela aussi est sujet à débat.
Les races qui peuvent avoir une prédisposition à développer la maladie de Cushing seraient le caniche, le beagle, le terrier de Boston, le boxer, le teckel, le berger allemand, le golden retriever, le labrador et divers terriers.
Causes de la maladie de Cushing
Il existe de nombreuses causes de la maladie de Cushing chez le chien, bien que toutes soient liées à la surproduction de cortisol par l’organisme. Le cortisol est produit et stocké par les glandes surrénales, qui se trouvent sur les reins.
La plupart des cas de maladie de Cushing chez le chien sont causés par une petite tumeur bénigne de l’hypophyse. Cela conduit à la surproduction d’hormones spécifiques dans le corps et cela conduit à la surproduction de cortisol. Les glandes surrénales font des heures supplémentaires pour suivre l’excès de cortisol.
Dans certains cas, la maladie de Cushing est causée par la surconsommation de stéroïdes pour des maladies comme les allergies.
Symptômes d’un chien atteint
Un chien atteint de la maladie de Cushing développera des symptômes graduellement. Ils comprennent la prise de poids, la perte de poils et la miction à des endroits inappropriés (c’est pour cette raison que certains mettent une couche à leur chien).
D’autres symptômes comprennent une augmentation de la consommation d’eau, une augmentation de la miction, une augmentation de l’appétit, un ventre gonflé, un gain de poids, une perte de masse musculaire, une intolérance à l’exercice, une halètement excessif et une calvitie.
La maladie peut également causer le diabète, la pancréatite et des convulsions.
Si l’on soupçonne la maladie de Cushing, le vétérinaire commencera probablement par faire une prise de sang. Des taux élevés d’enzymes hépatiques, de cholestérol, de glycémie et de globules blancs indiquent la maladie de Cushing.
L’analyse d’urine, les radiographies et les ultrasons peuvent également être utilisés pour établir un diagnostic. Le médecin peut faire un test du rapport cortisol/créatinine dans l’urine et d’autres tests diagnostiques.
Traitements de la maladie de Cushing
Le traitement dépend du type de maladie de Cushing dont souffre le chien. Parce que la condition se produit chez les animaux de compagnie âgés, parfois la décision est prise de ne donner aucun traitement autre que celui qui rendra l’animal plus confortable. Dans d’autres cas, on peut recourir à la chirurgie, à la radiothérapie ou à la chimiothérapie.
Des médicaments comme le lysodren, le trilostane, le kétaconazole, le L-déprényl, l’anipryl ou le vetoryl peuvent être prescrits.
Si elle n’est pas traitée, la maladie de Cushing progressera, causant diverses autres maladies. Une trop grande quantité de cortisol affaiblit le système immunitaire et rend l’organisme vulnérable aux maladies et aux infections. Celles-ci finiront par s’avérer fatales pour le chien qui n’est pas traité ou conduiront à l’euthanasie du chien.
Avec le traitement, les chiens se rétablissent généralement en quatre à six mois et peuvent rester en bonne santé pendant des années. Comme la plupart des chiens atteints de la maladie de Cushing sont âgés, ils sont capables de vivre leur vie normale et meurent habituellement de quelque chose qui n’a rien à voir avec cette maladie.
Informations sur la maladie de Cushing chez le chien !
Symptômes de la maladie de Cushing
Pris séparément, les symptômes de la maladie de Cushing font penser à un vieillissement soudain de l’organisme. Observés ensemble, on peut pourtant les reconnaître :
-
Votre chien boit beaucoup d’eau et urine beaucoup, avec une légère incontinence ?
-
Il semble avoir toujours faim ? C’est comme si son appétit s’était multiplié par dix ? Il prend beaucoup de poids ?
-
Sa masse musculaire a sensiblement diminué ? Il est donc moins puissant et dynamique ?
-
Son abdomen a commencé à pendre ?
-
Il halète bruyamment au moindre effort et semble souvent chercher l’air ?
-
Il se fatigue vite et ne joue plus avec son énergie habituelle ?
-
Il perd beaucoup de poils, sa peau est devenue plus fine et fragile, des tache de pigmentation apparaissent et il souffre d’infections cutanées à répétition ?
Si oui, une visite chez le vétérinaire s’impose : la maladie de Cushing est peut-être à l’origine de tous ces troubles et seul lui pourra vous le confirmer.
La maladie de Cushing est provoquée par une présence excessive de cortisol dans le sang du chien. Le cortisol est une hormone nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme pour se préparer à des situations de stress.
Trois causes peuvent entraîner un dérèglement de la production de cortisol :
-
L’hypophyse est une petite glande qui transmet une demande de cortisol au corps. Elle fabrique de l’ACTH: une hormone qui stimule la production de cortisol par la glande surrénale. Si une tumeur appuie sur l’hypophyse, elle se met à sécréter trop d’ACTH. C’est la cause la plus fréquente : 85% des cas de maladie de Cushing.
-
La glande surrénale reçoit le message envoyé par l’hypophyse sous forme d’ACTH et produit le cortisol. C’est une petite glande située à proximité des reins. S’il y a une tumeur, elle produit du cortisol en continu, indépendamment des messages de l’hypophyse. Il s’agit de 10 à 15% des cas.
-
En cas de prise de corticoïdes dosés trop forts, il peut développer la maladie de Cushing. Ce cas est le moins préoccupant : il suffit d’arrêter le traitement ou de recalculer les doses.
Risques pour un chien atteint de la maladie de Cushing
Indépendamment des causes de la maladie de Cushing, les symptômes peuvent entraîner des complications à terme s’ils ne sont pas traités à temps.
L’organisme se fatigue et on risque de voir apparaître un diabète sucré, une embolie pulmonaire, des infections rénales ou infections du système urinaire à répétition ou enfin une inflammation du pancréas.
Il est donc indispensable de traiter la maladie dès que l’avez détectée : ce sera plus facile, moins coûteux et épargnera bien des souffrances inutiles à votre chien !
Traitement de la maladie de Cushing
D’abord, le vétérinaire a besoin, en plus de l’examen et d’une prise de sang classique, de confirmer son diagnostic en faisant passer des test sanguins plus précis à votre chien.
Ces tests sont utiles et efficaces, mais ils demandent que votre toutou s’arme de patience et passe la journée à la clinique.
Une fois le diagnostic assuré, d’autres tests sont indispensables pour comprendre la cause de la maladie : tests sanguins, tests d’urine, scanner.
En effet, s’il s’agit de tumeur, la chirurgie reste la solution la plus souvent envisagée, mais il faut avoir localisé la tumeur et identifié d’éventuelles métastases.
Lorsque la tumeur se trouve dans l’hypophyse, l’opération est complexe et son efficacité baisse. Votre vétérinaire vous proposera peut-être un traitement à base de trilostane. Cette molécule ne soigne pas la maladie mais permet de maîtriser les symptômes en bloquant la synthèse du cortisol dans la glande surrénale. C’est un traitement à vie, assez lourd et qui demandera un suivi régulier, surtout dans les premiers temps.
Certains sites mettent en cause l’alimentation et recommandent un traitement naturel et un changement de nourriture.
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Exprimez-vous !
Hypercorticisme ou maladie de Cushing chez le chien est une maladie endocrinienne, également appelé (syndrome de Cushing). L’hypercorticisme est fréquent chez le chien. Il en existe plusieurs formes qui sont toutes la conséquence d’une sécrétion anormale de cortisone par les glandes surrénales. Cette hypersécrétion peut être la conséquence d’une stimulation anormale des glandes surrénales par une hormone de l’hypophyse (ACTH). L’autre cause peut être la conséquence d’une tumeur des glandes surrénales.
De très nombreux symptômes sont possibles. Les plus fréquents sont :
- une soif et une production d’urine augmentées (on parle de syndrome polyuro-polydipsie, ou PUPD)
- une faim augmentée (polyphagie)
- une faiblesse musculaire avec amyotrophie, responsable d’une baisse d’activité
- une alopécie d’installation progressive et épargnant en général la tête et les membres
- une peau fine et peu élastique avec parfois des nodules calcifiés
- un ventre » pendant » souvent appelé ventre de grenouille
Les principales races prédisposées sont :
- Le Berger allemand
- Le Caniche
- Le Jack Russell terrier
- Le Labrador
- Le Teckel
- Le Yorkshire terrier
Maladie de Cushing chez le chien
Un chien atteint de la maladie de Cushing encore appelée l’hyperadrénocorticisme présente des taux anormalement élevés de cortisol.
Le cortisol est produit par les glandes surrénales et a une fonction vitale dans le corps car il intervient entre autres dans la régulation de la glycémie. Un excès ou une carence en cortisol peuvent provoquer une maladie grave. Le niveau de cortisol est contrôlé par une autre hormone, l’ACTH, qui est produite par l’hypophyse dans le cerveau.
Le syndrome de Cushing, ou maladie de Cushing chez le chien s’accompagne d’une augmentation de la production de cortisol, le plus souvent en raison du développement d’une tumeur. Le syndrome de Cushing primaire est provoqué par une tumeur de la glande surrénale ; le syndrome de Cushing secondaire est la conséquence d’une tumeur hypophysaire qui accroit la production d’ACTH. Le syndrome de Cushing secondaire est plus fréquent.
Le syndrome de Cushing spontané apparaît le plus souvent chez les chiens d’âge moyen et plus âgés.
Le syndrome de Cushing iatrogène, c’est-à-dire provoqué par une administration médicamenteuse, est assez courant et provoqué par la prise prolongée d’analogues du cortisol (comme la prednisolone). De tels médicaments ont un effet sur le corps semblable au cortisol endogène et affectent plusieurs organes comme la peau, les articulations et le système immunitaire. Ils s’utilisent souvent en tant qu’anti-inflammatoires.
Symptômes de la maladie de Cushing chez le chien
Les symptômes de la maladie de Cushing varient beaucoup d’un chien à un autre. Ils dépendent de la quantité de cortisol dans le corps et de la durée depuis laquelle ils sont plus élevés que la normale. On observe souvent un ou plusieurs des symptômes suivants :
- Soif et besoin d’uriner ;
- Faim accrue ;
- Fatigue musculaire ;
- Abdomen volumineux et distendu ;
- Modifications de la peau : un pelage fin, une pigmentation foncée et une peau fine et fragile ;
- Surcharge pondérale ;
- Léthargie ;
- Augmentation de la fréquence respiratoire.
Diagnostic de la maladie de Cushing chez le chien
Les antécédents médicaux, associés aux anomalies des analyses de sang et analyses d’urine peuvent éveiller les soupçons d’une maladie de Cushing chez le chien. Pour confirmer le diagnostic, il est nécessaire de contrôler le fonctionnement des glandes surrénales, en injectant une substance qui les influence dans leur fonctionnement, et doser le cortisol sanguin avant et après l’injection.
Dans certains cas rares, les résultats des analyses sont difficiles à interpréter. Dans ces cas il peut s’avérer nécessaire d’avoir recours à d’autres méthodes pour mettre en évidence la présence d’une tumeur éventuelle dans les glandes surrénales ou dans l’hypophyse, comme par exemple un examen échographique ou un scanner par tomodensitométrie ou encore IRM (imagerie par résonance magnétique).
Traitement de la maladie de Cushing chez le chien
Selon la cause, la maladie de Cushing chez le chien peut être traitée par médicaments ou par chirurgie. Le traitement chirurgical consiste à enlever la glande surrénale transformée en tumeur, s’il s’agit d’un syndrome de Cushing primaire. Ce traitement est compliqué et pas totalement dénué de risque.
Le traitement médical est le choix le plus commun. Les médicaments utilisés n’affectent pas la tumeur elle-même, mais réduisent la production de cortisol pour la maintenir à un niveau normal. La dose est ajustée d’un chien à l’autre et régulièrement contrôlée par le biais d’analyses de sang. Le chien devra suivre ce traitement quotidiennement et à vie.
Si le chien est atteint du syndrome de Cushing iatrogène, le traitement consiste si possible à réduire la quantité de médicament administré.
Si la maladie n’est pas traitée elle provoque progressivement des symptômes de plus en plus graves. Le traitement médical est très efficace et permet généralement de constater une amélioration rapide des symptômes du chien. Si le traitement est bien dosé le chien peut vivre longtemps et avoir une bonne qualité de vie.
Le syndrome de Cushing chez le chien : symptômes, causes, traitements et prévention
Plus fréquemment diagnostiqué chez certaines races canines particulièrement prédisposées, le syndrome de Cushing est une maladie endocrinienne. Il nécessite une consultation vétérinaire afin que le professionnel recherche s’il s’agit de sa forme maligne ou bénigne et prescrive au chien le traitement le mieux adapté. Symptômes, causes, prise en charge : qu’en est-il vraiment et existe-t-il des moyens préventifs pour protéger un chien de la maladie de Cushing ? Faisons le point.
Syndrome de Cushing : les causes
Appelée aussi maladie de Cushing, l’hyperadrénocorticisme est dû au dysfonctionnement d’une glande endocrine et dans plus de 8 cas sur 10, c’est l’hypophyse qui est incriminée. Cette glande pituitaire située dans la selle turcique, véritable chef d’orchestre de l’organisme, ne fonctionne alors plus correctement. Dans les autres cas, le syndrome de Cushing est dû à une tumeur maligne ou bénigne affectant l’une des deux glandes surrénales situées au-dessus des reins. Elles synthétisent puis évacuent dans le sang des hormones telles que le cortisol et l’adrénaline.
Le syndrome de Cushing est plus fréquemment diagnostiqué chez certaines petites races de chien puisque dans les deux tiers des cas, les canidés touchés pèsent une vingtaine de kilos tout au plus à l’âge adulte comme le terrier, le teckel ou encore le yorkshire. Mais certains chiens de taille moyenne sont assez sensibles eux aussi à la maladie de Cushing.
Maladie de Cushing chez le chien : symptômes
Certaines manifestations doivent alerter le maître de l’animal qui présente un syndrome de Cushing. Il s’agit par exemple :
- De polyurie, cela signifie que le chien boit beaucoup,
- De polydipsie, c’est-à-dire une augmentation de l’émission des urines,
- De polyphagie, terme employé pour désigner l’augmentation de la quantité d’aliments pris quotidiennement par le chien,
- D’une distension de l’abdomen,
- De la fonte musculaire,
- D’un manque de tonus qui se manifeste par une grande fatigabilité,
- D’une hyperpigmentation pouvant faire suite à une calcification de la peau,
- De la chute importante du poil.
Comme certains de ces symptômes sont souvent constatés chez les chiens âgés et que ce syndrome touche principalement les chiens de plus de 10 ans, le maître peut penser qu’il s’agit simplement de signes de vieillissement. Or, lorsque l’animal souffre de la maladie de Cushing et présente plusieurs de ces signaux d’alerte, une consultation chez le vétérinaire s’impose dans les meilleurs délais. L’animal doit être pris en charge car il est fortement exposé au risque de diabète, d’embolie pulmonaire, d’inflammation du pancréas ou autres pathologies graves.
Peut-on guérir un chien atteint du syndrome de Cushing ?
Après un examen clinique, le vétérinaire prescrit un bilan sanguin afin de vérifier :
- La corticotrophine ou ACTH, hormone produite par l’hypophyse et qui déclenche la production de cortisol,
- Le taux de cortisol plasmatique, une hormone stéroïde produite par les glandes corticosurrénales,
- La glycémie, c’est-à-dire le taux de glucose dans le sang,
- Le taux de cholestérol car il est généralement au-dessus de la norme en cas de maladie de Cushing.
Les résultats d’analyse sont étudiés à la loupe avant que le vétérinaire puisse poser son diagnostic. Si le syndrome de Cushing est confirmé, un protocole de soins est mis en place.
Le traitement de la maladie de Cushing chez le chien est généralement médicamenteux et il est prescrit à vie. L’animal doit prendre du trilostane. Cette molécule est un inhibiteur du processus de synthèse des hormones stéroïdiennes ou stéroïdogenèse. Le dosage est prescrit au cas par cas. Le chien doit subir par la suite des bilans sanguins réguliers permettant si besoin au vétérinaire de modifier la posologie du traitement.
Une ablation de la glande surrénale qui contient une tumeur surrénalienne peut être décidée. De la même façon, dans le cas d’une maladie de Cushing due à un adénome hypophysaire, la solution choisie peut être chirurgicale. On procède alors à l’ablation de l’hypophyse : c’est ce que l’on appelle l’hypophysectomie. Par la suite, le chien doit suivre plusieurs séances de radiothérapie.
Il peut hélas arriver que le traitement chirurgical ne puisse être envisagé. Dans ce cas toutes les solutions sont trouvées pour que le chien finisse sa vie le plus confortablement possible. Il faut en tout cas savoir que seul un diagnostic précoce de la maladie permet une prise en charge suffisamment tôt pour espérer la totale guérison du chien.
La prévention de ce syndrome étant impossible, il est très important de faire régulièrement surveiller son chien par un vétérinaire, et plus encore dès qu’il ressent les premiers symptômes pouvant faire suspecter le syndrome de Cushing. Un suivi régulier dès son plus jeune âge s’impose aussi si l’animal appartient à l’une des races les plus prédisposées à cette maladie.
La maladie de Cushing est une des maladies hormonales les plus fréquentes chez le chien. Aussi appelée hypercortisolisme, elle est due à une production anormalement importante de cortisol par l’organisme.
Elle atteint généralement les chiens âgés de 8 ans et plus. Toutes les races sont susceptibles d’être atteintes, mais certaines races sont prédisposées : caniches, teckels, boxers, terriers.
Causes de la maladie de Cushing chez le chien
Le cortisol est une hormone produite par des petites glandes situées au-dessus des reins, les glandes surrénales. Le cortisol s’apparente à la cortisone en termes d’effets, la cortisone étant une molécule de synthèse tandis que le cortisol est produit de manière naturelle par l’organisme. De petites quantités sont nécessaire dans tout organisme pour l’équilibre hormonal, mais des doses importantes et prolongées sont néfastes.
La production du cortisol par les glandes surrénales se fait sous le contrôle d’une petite glande située dans le cerveau : l’hypophyse. Celle-ci commande la production de cortisol aux surrénales par une autre hormone : l’ACTH.
Ainsi, la maladie de Cushing peut avoir deux mécanismes d’action :
- Soit l’hypophyse est déréglée et commande aux surrénales de produire du cortisol de façon anormalement élevée. Il s’agit de la majorité des cas. Environ 85% des maladies de Cushing sont d’origine hypophysaire. En général, cela est dû à une petite tumeur bénigne au niveau de l’hypophyse, produisant de l’ACTH en excès.
- Soit l’hypophyse fonctionne correctement, mais ce sont les glandes surrénales qui s’emballent et produisent trop de cortisol. Cela est le cas dans environ 15% des maladies de Cushing et est en général le fait d’une tumeur bénigne ou maligne de l’une des deux glandes surrénales.
Il peut également arriver que la maladie de Cushing soit provoquée par l’administration répétée et prolongée de médicaments corticoïdes. Cela peut être le cas par exemple chez les chiens présentant des démangeaisons chroniques. Dans ce cas, l’arrêt de ces traitements permet généralement un retour à la normale.
Les principaux symptômes de la maladie de Cushing sont :
- Une augmentation de la quantité d’eau bue (polydipsie)
- Une augmentation de la quantité d’urine émise (polyurie)
- Une augmentation de l’appétit
- Une perte de poils : celle-ci est souvent assez caractéristique car elle est bilatérale et symétrique. Elle touche principalement les flancs et le dos.
- Une distension de l’abdomen
- Une fonte musculaire
- Une baisse de forme, voire une apathie
- Dans certains cas, une insuffisance hépatique peut être présente
Les productions des différentes hormones d’un organisme étant très liées les unes aux autres, le déséquilibre de l’une d’elle peut entraîner la perturbation d’une autre. Ainsi, un diabète peut être associé à l’hyperadrénocorticisme. Chez les femelles, une modification du cycle hormonal, voire une absence de chaleurs peut également être observée.
Les symptômes sont souvent assez évocateurs. Votre vétérinaire pourra donc suspecter une maladie de Cushing lors de l’examen clinique. Des examens complémentaires sont cependant nécessaires pour confirmer et détailler le diagnostic.
Un test spécifique permet de confirmer une suspicion de maladie de Cushing : le test de stimulation à l’ACTH. Il s’agit de réaliser des prises de sang à l’animal, avant et après administration d’ACTH, pour doser le cortisol sanguin et voir comment réagissent les glandes surrénales.
De plus, comme toute maladie hormonale, la maladie de Cushing peut avoir des répercussions sur d’autres organes. Il peut donc être conseillé de faire un bilan complémentaire, à la recherche d’éventuelles complications hépatiques ou pancréatiques notamment.
Une fois le diagnostic de maladie de Cushing confirmé, d’autres examens complémentaires peuvent être préconisés pour en préciser la cause (hypophysaire ou surrénalienne) : test de freination à la dexaméthasone, échographie, scanner ou encore IRM.
Traitement et pronostic
Le traitement proposé dépend en général de la cause de la maladie.
Dans la majorité des cas, l’origine est hypophysaire. Le traitement sera alors le plus souvent médicamenteux. Il existe un traitement spécifique, permettant de faire diminuer la production de cortisol par les glandes surrénales : le trilostane. Le dosage à administrer peut varier d’un chien à l’autre. En début de traitement, des contrôles sanguins avec tests de stimulation doivent être effectués afin de réajuster la dose. Ce traitement doit être effectué à vie. Dans de rares cas, un traitement visant à éradiquer la tumeur hypophysaire peut être proposée.
D’autres traitements médicamenteux peuvent être utilisés également, selon les situations.
Lorsque la maladie de Cushing est due à une tumeur d’une des glandes surrénales, l’exérèse chirurgicale de celle-ci est préconisée, et peut permettre de guérir le chien définitivement.
Votre vétérinaire discutera avec vous des meilleures options pour votre animal.
Dans tous les cas, le pronostic est généralement bon avec un suivi régulier.
Suivi de la maladie de Cushing chez le chien
Une fois l’état de l’animal stabilisé, le suivi est assez peu contraignant. Il s’agit de vérifier que le traitement médicamenteux est toujours efficace, et éventuellement réajuster la dose si nécessaire. Ce suivi sera nécessaire à vie.
Il est cependant important de rester vigilant à une éventuelle rechute des symptômes, même si votre chien est sous traitement, et de contacter votre vétérinaire le cas échéant.
L’hyperadrénocorticisme chez le chien
Les glandes surrénales (glandes situées près des reins) sécrètent plusieurs substances essentielles pour le bon fonctionnement de l’organisme (dont la cortisone ou cortisol). L’hyperadréno-corticisme (syndrome de Cushing) est un désordre métabolique causé par une production chronique et excessive de cortisol par les glandes surrénales.
Pour 85 % des chiens souffrant de cette maladie, la quantité excessive de cortisol est due à un mauvais fonctionnement de l’hypophyse (glande faisant partie du système nerveux central) qui stimule les glandes surrénales à sécréter une quantité excessive de cortisol. Dans 15 % des cas, la maladie origine de la glande surrénale elle-même (habituellement une tumeur).
Quelques races de chiens semblent prédisposées à développer l’hyperadrénocorticisme, par exemple: le Caniche, le Teckel et le Boxer. Quoique l’âge d’apparition soit très variable d’un chien à l’autre, les premiers signes cliniques tendent à se produire après l’âge de huit ans.
L’hyperadrénocorticisme est une maladie qui progresse lentement et dont les symptômes sont très variables. Les signes cliniques les plus communs de cette maladie sont:
- polyurie, polydipsie (urine et boit plus fréquemment)
- polyphagie (appétit augmenté)
- abdomen penduleux
- alopécie (perte de poil) symétrique et bilatérale
- léthargie et faiblesse musculaire (dues à une fonte musculaire)
En plus de ces signes cliniques, on retrouve des changements spécifiques à cette maladie dans les analyses sanguines.
Le diagnostic de la maladie repose sur plusieurs points spécifiques :
- les signes cliniques
- les changements aux analyses sanguines (hématologie et biochimie)
- le résultat de différentes évaluations servant à confirmer l’hyperadrénocorticisme et à localiser le problème (soit au niveau hypophysaire, soit au niveau des glandes surrénales)
Une fois le diagnostic du syndrome de Cushing établi, il faut instituer un traitement adéquat selon le type d’hyperadrénocorticisme présent.
- Lors d’une tumeur surrénalienne : excision de la glande surrénale atteinte et administration temporaire de cortisone à faible dose, le temps que la glande restante recommence à fonctionner normalement.
- Lors d’un problème hypophysaire (85 % des cas) : traitement à base de Lysodren® (mitotane, O,P’DDD) ou de trilostane (Vetoryl®). Ces médicaments réduisent la production excessive de cortisol.
Lors de tumeur surrénalienne, le pronostic dépend de la malignité de la tumeur. Il est excellent si la tumeur est bénigne et excisée. Par contre, il est plus réservé lors de tumeur maligne.