Table des matières
- L’épilepsie chez le chien : causes, symptômes, traitement et prévention
- Qu’est-ce que l’épilepsie chez le chien ? Quelles en sont les causes ?
- L’épilepsie essentielle, primaire ou idiopathique
- Les différents types de crises d’épilepsie
- Les fréquences des crises
- Quels sont les symptômes de l’épilepsie chez le chien ? Comment la diagnostiquer ?
- Quels sont les traitements possibles ?
- Comment prévenir l’épilepsie chez le chien ?
- Traiter naturellement les convulsions chez le chien
- Que faire en cas de crise ?
- Choses à vérifier après une crise…
- Mon chien fait une crise d’épilepsie, que faire ?
- Peut-on prévoir une crise d’épilepsie chez le chien, et quels sont les symptômes ?
- Que faire quand son chien a une crise d’épilepsie ? Comment le calmer ?
- Comment diagnostiquer un chien épileptique ?
- Les races de chiens prédisposées à l’épilepsie
- Traitement de l’épilepsie chez le chien
- Comment éviter les crises d’épilepsie de votre chien ?
- Épilepsie chez le chien : 4 signes qui mettent en garde
- Qu’est-ce que l’épilepsie ?
- Que faire si votre chien souffre d’épilepsie ?
- Epilepsie chien : comprendre les troubles épileptiques chez le chien
L’épilepsie chez le chien : causes, symptômes, traitement et prévention
Qu’est-ce que l’épilepsie chez le chien ? Quelles en sont les causes ?
L’épilepsie est une maladie provoquée par des troubles fonctionnels du cerveau. Elle se manifeste par des crises, la plupart convulsives. Pour qu’un chien soit diagnostiqué épileptique, il doit être victime de plusieurs crises. Ce ne sont pas les crises en elles-mêmes qui sont dangereuses pour l’animal, mais leur répétition.
On distingue trois formes d’épilepsie et plusieurs types de crises.
L’épilepsie structurelle, intracrânienne, secondaire ou symptomatique
Il s’agit d’une anomalie structurale du cerveau du chien susceptible de se déclarer à tout âge. Cette forme peut avoir plusieurs origines, comme un AVC, une malformation congénitale, une tumeur, une lésion cérébrale ou une inflammation du cerveau. Lorsqu’il en est atteint, le chien a tendance à présenter d’autres symptômes, notamment des difficultés de coordination et de locomotion.
L’épilepsie réactionnelle, extracrânienne ou encéphalopathie réactive
Il s’agit d’une anomalie sanguine dont les incidences se répercutent sur le fonctionnement du cerveau et qui peut survenir à tout âge. Elle peut être la conséquence d’une hypoglycémie, de la présence d’un produit toxique dans le sang, ou encore d’une insuffisance rénale ou hépatique.
L’épilepsie essentielle, primaire ou idiopathique
Les causes de cette forme d’épilepsie dont difficilement identifiables puisqu’il s’agit seulement d’un fonctionnement anormal du cerveau. Elle reste pourtant la plus fréquente et touche près de 5 % des chiens. Elle survient sur les animaux âgés de 6 mois à 5 ans et elle peut être héréditaire ou génétique ; elle a d’ailleurs tendance à toucher certaines races en particulier. Elle est dite essentielle ou primaire car le chien ne présente généralement aucune cause identifiée.
Les différents types de crises d’épilepsie
Les crises généralisées : elles sont dues à une activité électrique anormale au sein du cerveau et qui se répercutent sur l’ensemble du corps de l’animal. Les crises généralisées se déclarent le plus fréquemment dans le cadre de l’épilepsie essentielle. D’un chien à l’autre, les signes sont variables et ils peuvent être accompagnés de convulsions. On distingue deux formes :
- Les crises convulsives généralisées, ou crises de grand mal, sont les plus fréquentes. Elles sont très impressionnantes, mais elles ne font pas souffrir l’animal. Le chien commence par perdre conscience et il tombe en position allongée latérale. Il passe ensuite par une phase tonique où il se rigidifie et une phase clonique où il s’agite, hypersalive et est secoué de spasmes. Cette dernière phase ne doit pas dépasser 5 minutes au risque de présenter de graves séquelles pour l’animal ; il est alors impératif de le conduire au plus vite chez le vétérinaire. Le chien peut, à cette occasion, émettre des selles ou des jets d’urine de manière incontrôlée. Après la crise, le chien est très fatigué et il peut avoir une démarche chancelante, être quelque peu désorienté et avoir très faim et soif.
- Les crises généralisées non convulsives, ou crises de petit mal, consistent en une perte soudaine du tonus musculaire qui fait tomber le chien et à une absence brève sous la forme d’une perte de conscience de quelques secondes.
Les crises partielles ou focales : il s’agit d’un dysfonctionnement d’un groupe de neurones du cerveau. Ces crises peuvent se manifester de plusieurs formes selon la région du cerveau touchée. Elles peuvent affecter le système nerveux végétatif, le comportement de l’animal ou son activité motrice. On distingue :
- Les crises simples : l’animal ne perd pas connaissance. Par ailleurs, les symptômes ne touchent qu’un seul côté de son corps.
- Les crises complexes : l’animal perd plus ou moins conscience. Son regard est altéré, il peut avoir des mouvements involontaires ou aboyer sans raison apparente.
Les fréquences des crises
Les crises peuvent avoir différentes fréquences :
- Isolées : le chien fait une crise en moins de 24 heures.
- Groupées : le chien fait deux crises au minimum en l’espace de 24 heures.
- Continues : le chien a une série de crises convulsives continues, parfois sans pouvoir reprendre conscience. Ces crises sont très graves et doivent être stoppées en urgence par le vétérinaire.
Quels sont les symptômes de l’épilepsie chez le chien ? Comment la diagnostiquer ?
D’un chien à l’autre, les manifestations des crises d’épilepsie peuvent varier. Malheureusement, cette maladie a tendance à évoluer dans le temps. Ainsi, si les premières crises passent parfois inaperçues, leur fréquence augmente avec les années. C’est la répétition des crises qui présente un caractère dangereux.
Il est difficile pour un vétérinaire d’assister à une crise d’épilepsie, car celles-ci ne durent pas et sont ponctuelles. C’est donc à vous de bien observer votre chien lorsque la crise se manifeste afin de lui faire un rapport détaillé des épisodes.
On distingue trois phases dans une crise d’épilepsie :
- La phase qui précède la crise : le chien se lèche les babines, il se promène sans raison, il salive, urine ou vomit, il montre ses signes de stress et d’inquiétude. Cette phase dure parfois quelques heures, voire plusieurs jours.
- La phase de crise : le chien a des convulsions, il se raidit, tombe et rejette sa tête en arrière. Il peut trembler, vomir, aboyer, gémir, saliver, respirer rapidement et/ou difficilement, avoir des mouvements involontaires. Cette phase dure entre 1 et 5 minutes.
- La phase qui suit la crise : le chien est immobile, puis a souvent des difficultés à se relever. Très fatigué, il peut avoir du mal à se déplacer et à contrôler ses mouvements, il peut avoir subitement très faim et soif et il peut parfois présenter une cécité passagère. Selon l’intensité de la crise, elle peut durer quelques minutes ou plusieurs jours.
Pour être diagnostiquée, une analyse sanguine sera nécessaire afin de détecter toute infection ou dysfonctionnement. Le vétérinaire peut également effectuer une IRM, un scanner ou un électro-encéphalogramme. En l’absence d’anomalie détectée, le diagnostic se tournera vers l’épilepsie primaire ou essentielle.
Quels sont les traitements possibles ?
L’épilepsie secondaire peut être traitée relativement facilement. Votre vétérinaire vous présentera les solutions et effectuera les traitements et interventions nécessaires à la guérison de votre chien.
En revanche, il n’est pas possible de guérir l’épilepsie primaire. Néanmoins, elle peut être traitée afin de la soulager et d’en réduire l’intensité, la durée et la fréquence. Le traitement est alors administré à vie afin que l’animal retrouve une existence presque normale.
Le traitement de l’épilepsie primaire est formulé à base de molécules aux propriétés sédatives. Malheureusement, les effets secondaires sont fréquents, de la somnolence à la faiblesse musculaire, en passant par l’intoxication du foie. Ce type de traitement nécessite donc un suivi régulier au moyen d’analyses sanguines. Quoi qu’il en soit, il est prescrit par palier, afin de contrôler la manière dont le chien y réagit et de l’y habituer en douceur.
Il est possible de soulager votre chien avec des plantes aux vertus sédatives afin de remplacer le traitement s’il est mal toléré ou de le compléter s’il est insuffisant. En revanche, demandez toujours l’avis de votre vétérinaire.
Votre chien peut vivre longtemps, même s’il est atteint d’épilepsie. Il suffit de lui administrer le bon traitement, d’intervenir rapidement lorsque cela est nécessaire, et de le surveiller pendant les crises afin qu’il ne se blesse pas.
Comment prévenir l’épilepsie chez le chien ?
Les bons gestes en cas de crise
Prévenir une crise est difficile, mais il est possible d’adopter les bons gestes pour veiller au bien-être de votre animal dès que l’une se manifeste. Voici nos conseils.
- Ne paniquez pas : certes, c’est impressionnant, mais votre chien ne souffre pas. Gardez donc votre sang-froid.
- N’intervenez pas pendant la crise : ne touchez pas votre chien en crise et n’essayez pas de tenir sa langue. Non seulement il ne peut pas l’avaler, mais il risquerait surtout de vous mordre.
- Limitez les stimuli qui risquent de prolonger son état d’excitation neuronale : éteignez les écrans, les lumières, la musique. Éloignez les enfants et évitez les bruits pour que la pièce soit la plus silencieuse possible. Ne parlez pas à votre chien, il doit rester dans le calme, y compris pendant la phase de récupération.
- Sécurisez la zone : assurez-vous que rien dans son environnement ne risque de le blesser. Placez des coussins pour le protéger s’il est à proximité d’un meuble et assurez-vous qu’il ne tombe pas du lit ou du canapé.
- Chronométrez la crise : au-delà de 5 minutes de convulsions ou si les crises s’enchaînent sans récupération, appelez votre vétérinaire de toute urgence.
- N’hésitez pas à filmer une crise pour la montrer ensuite à votre vétérinaire.
Les bons gestes au quotidien
Au quotidien, limitez les facteurs déclencheurs.
- Évitez tout ce qui peut lui occasionner du stress, de la fatigue ou encore les sources de chaleur. Sortez-le et alimentez-le à heures fixes et évitez les bouleversements de son quotidien et les changements. Au sein de la maison, privilégiez le calme.
- Administrez le traitement à heures fixes, sans oubli, sans modification ni arrêt.
- Surveillez ses crises : notez les dates, les heures, les durées et tout élément important.
Pendant une crise
Pendant une crise, votre chien est inconscient et ne se rend donc pas compte des mouvements qu’il en train de faire à ce moment-là. Il est fréquent que les chiens vocalisent pendant une crise et aussi qu’ils perdent le contrôle de leur vessie et/ou de leurs intestins. Mais votre chien ne souffre pas pendant une crise.
Période de récupération après une crise
Votre chien peut être parfaitement normal après une crise, mais il est fréquent d’observer une désorientation et un manque de coordination. Votre chien peut donc se cogner dans divers objets de la maison ou tomber dans les escaliers s’il ne tient pas bien debout. Si possible, maintenez votre chien à distance des escaliers ou des objets anguleux sur lesquels il pourrait tomber pendant cette période Voir » Que dois-je faire quand mon chien fait une crise ? » pour en savoir plus.
Crises répétées dans un court laps de temps
Si votre chien fait une crise de plus de 5 minutes ou plusieurs crises en moins de 24 heures, vous devez immédiatement contacter votre vétérinaire.
Blessures pendant une crise
Il est très rare qu’un chien se fasse mal pendant une crise. Si c’est le cas, il peut se blesser légèrement en se cognant dans un objet, une table basse par exemple, ou en se mordant la langue éventuellement. Les chiens n’avalent pas leur langue donc ne mettez JAMAIS la main dans ou près de la bouche de votre chien quand il fait une crise. Si vous avez peur que votre chien se soit fait mal pendant une crise, appelez votre vétérinaire.
Crises de plus de 5 minutes
Les crises qui durent longtemps entraînent une augmentation de la température corporelle. Cela peut altérer le cerveau et d’autres organes, comme le foie et les reins. Si votre chien fait une crise de plus de 5 minutes ou plusieurs crises en moins de 24 heures, vous devez immédiatement contacter votre vétérinaire.
Traiter naturellement les convulsions chez le chien
Il n’y a rien de plus effrayant qu’un chien souffrant d’une crise d’épilepsie. Les propriétaires de chiens témoins pour la première fois d’une crise d’épilepsie de leur chien peuvent très vite paniquer tant cela est impressionnant. Il n’existe pas de remèdes maison pour prévenir les crises d’épilepsies du chien, ni de remèdes maison pour les soigner. Mais il y a des remèdes maison pour aider votre animal à récupérer plus rapidement et pour réduire la durée des crises.
Quelles sont les causes de crises épileptique chez le chien ?
Une crise d’épilepsie est un dysfonctionnement neurologique le plus souvent dans la partie du cerveau. Des études montrent que l’équilibre chimique des neurotransmetteurs est compromise. Certains chiens subissent des crises légères tandis que d’autres subissent de longs épisodes, plus sévères. Malheureusement, il existe une autre catégorie plus extrême, le chien est frappé de graves crises en succession rapide ou des crises incessantes qui entraînent souvent la mort.
La communauté vétérinaire ne sait pas exactement pourquoi les chiens subissent des convulsions, ni pourquoi le nombre de chiens souffrant de troubles épileptiques est à la hausse. Il existe de nombreux déclencheurs possibles, comme les défauts héréditaires, les toxines (les nettoyants ménagers, les répulsifs de tiques, des engrais, des aliments, etc.), des tumeurs, des lésions cérébrales, l’hyper ou l’hypothermie, certains médicaments, déséquilibre hormonal, la maladie de Lyme, une maladie du rein ou du foie, bref, la liste est longue… De nombreux troubles épileptiques sont considérés comme » idiopathique « , ce qui signifie » de cause inconnue « , car il est difficile de suivre la pathologie.
Que faire en cas de crise ?
Protégez votre chien
Assurez-vous que votre chien soit hors de danger lors d’une crise épileptique. Assurez-vous que les meubles, les escaliers, les marches et les objets tranchants soient loin de votre chien.
Protégez vous
Certains chiens peuvent devenir agressifs en période de convulsions. Ne le prenez pas personnellement, le chien est totalement non contrôlable pendant une crise. D’innombrables personnes ont été blessé en voulant éviter à leur chien d’avaler sa langue, ce qui entraîne souvent une morsure grave. Les chiens ne peuvent pas avaler leur langue, de sorte que cette pratique est inutile.
Refroidir
Les convulsions élèvent la température du chien, il est utile d’éponger délicatement le chien, avec de l’eau tiède sur le ventre, la région de l’aisselle et la tête pour aider à le ramener à la température normale.
Chronométrez
Contrôlez le temps de la crise, plus une crise est longue, plus elle peut causer de dommages. En règle générale, vous devriez consulter votre vétérinaire ou un centre d’urgence si la crise d’épilepsie de l’animal dure plus de 5 minutes.
Acupression
L’acupression est utilisée depuis des milliers d’années pour maintenir la santé des animaux et des hommes. Cette thérapie par le toucher est douce et non-invasive, mais très puissante. L’acupression est basée sur les concepts de la médecine chinoise traditionnelle.
Selon la médecine chinoise, la plupart des troubles épileptiques sont liés à une invasion de vent qui affecte le système d’organes du foie. Pour l’esprit occidental, associer le vent avec des crises peut sembler étrange. Prenez une minute pour imaginer un fort vent soufflant les branches d’un arbre dans toutes les directions alors que d’autres branches et la poussière tourbillonnent chaotiquement dans l’air. Maintenant, imaginez ce vent qui souffle dans le corps du chien, créant un chaos interne au mouvement similaire. Les mouvements et la perte de conscience pendant une crise d’épilepsie du chien sont similaires au chaos créé par un vent fort.
Le système d’organes du foie est responsable de l’écoulement fluide et harmonieux du chi favorisant l’énergie vitale (également considérée comme le qi ou ki et prononcé » tchi « ). Lorsque le foie est attaqué par des toxines ou une maladie, il devient vulnérable à une invasion du vent. À son tour, le vent va perturber l’écoulement harmonieux du chi dans le corps du chien, ce qui conduit à une crise d’épilepsie. Pour prévenir et / ou réduire au minimum les crises, nous avons besoin de rétablir l’équilibre chi naturel du foie et calmer le système nerveux.
Le tableau d’acupression accompagnant cet article montre les points d’acupression qui peuvent aider à réduire la fréquence et la gravité des crises et qui peuvent même résoudre complètement le désordre. Ils peuvent aussi aider à réduire la quantité de médicament dont un chien pourrait avoir besoin pour contrôler la maladie.
Points | Localisation |
LI 4 | Emplacement de l’ergot, sur la face médiale de la patte avant. |
Sp 6 | Trouvé 3 pouces au-dessus de la pointe de la malléole interne à l’intérieur (caudale) bord du tibia. |
Sp 10 | 2 pouces au-dessus de la pastelle, à l’intérieur de la patte arrière dans une dépression à l’avant du muscle sartorius. |
Liv 3 | Entre les 2e et 3e os métatarsiens à la jonction de l’articulation métatarsophalangienne. |
GV 26 | Situé à la base du nez, à la jonction des lèvres et du nez. |
Gardez à l’esprit que l’acupression n’est pas un substitut de soins vétérinaires. De plus, ces points ne sont pas destinés à être pressés lors d’une crise, excepté le point GV 26 en faisant très attention de ne pas vous faire mordre. Effectuez une séance d’acupression tous les cinq à six jours à votre chien pour espacer et rendre les crises moins violentes et calmer sa condition.
Cette session est conçue pour dissiper spécifiquement le » vent interne « , pour renforcer le chi du foie, rééquilibrer le système nerveux autonome et libérer l’esprit de l’anxiété.
Comment procéder ?
Les points d’acupuncture indiqués ci dessus doivent être stimulés successivement (un à la fois) sur les deux côtés du corps du chien. En stimulant un point, nous entendons simplement appliquer une légère pression sur le point avec la portion charnue douce de votre pouce d’un angle de 45° à 90° sur le corps du chien. Vous n’êtes pas obligé d’appliquer beaucoup de pression parce que ce travail est énergique, ce n’est pas une manipulation des tissus.
Tout en maintenant l’acupoint, comptez jusqu’à 30 lentement ou jusqu’à ce que le chien démontre une certaine forme de libération. les rejets énergétiques peuvent inclure des bâillements, léchage de lèvres et babines, d’étirements, soupir, s’endormir. Rappelez-vous de répéter cette procédure sur les deux côtés du chien puisque le corps est bilatéral. Si le chien donne une indication de douleur, arrêter immédiatement et travailler les points sur son autre côté. Si le chien continue à être mal à l’aise, essayez à nouveau à une date ultérieure, quand il sera moins sensible.
Pour un chien en pleine crise, le point d’acupression GV26, situé à la base du nez où il rencontre la lèvre supérieure. Effectuez une pression pendant une minute sur ce point peut permettre d’arrêter une crise (attention à vos doigts, portez des gants s’il le faut).
Selon l’état de votre chien, des séances régulières d’acupression peuvent être très efficaces pour contrôler la maladie. Cela ne peut pas l’éliminer complètement, mais elles vont rendre la vie beaucoup moins stressante pour vous et votre chien.
Pack de glace
Un sac de glace placé sur le dos du chien juste à la base du cou peut raccourcir le temps des convulsions du chien tout en aidant à baisser la température du chien.
Rassurez votre chien
Une fois que votre chien à passé une crise, réconfortez-le en lui parlant d’un ton rassurant et caressez-le. Massez-lui les épaules et le dos.
Glace à la vanille
Une fois que le chien retrouve sa conscience, une petite quantité de crème glacée à la vanille Haagen Daz, peut aider à ramener le taux de sucre dans le sang du chien à des niveaux normaux. Les crises peuvent causer de brusques chutes de niveaux de glucose et de faibles niveaux de glucose peuvent déclencher de nouvelles crises. L’avantage de la crème glacée réside dans le fait que la graisse qu’elle contient empêche le sucre d’être absorbé trop rapidement. Le choix de la glace Haagen Dasz est uniquement parce qu’elle est exempt de conservateurs et donc, plus sûre pour les chiens sujets à des crises.
Alimentation
Une crise d’épilepsie draine l’énergie du chien. Une fois votre chien » redevient » normal, vous pouvez le nourrir de la moitié quantité de sa nourriture habituelle avec des pâtes cuites ou du riz avec un peu de beurre. Assurez-vous que votre chien soit capable d’avaler en toute sécurité.
Suppléments
Il existe plusieurs suppléments alimentaires en vente libre pour le soutien de l’épilepsie chez le chien. Toujours consulter votre vétérinaire avant d’utiliser ces suppléments.
Choses à vérifier après une crise…
Surveiller le chien attentivement après une crise. Vérifiez les gencives, elles devraient être d’une belle couleur rose, si elles sont pâles consulter le vétérinaire. Si le chien ne semble pas avoir bien récupéré après une heure, appelez votre vétérinaire. Consulter un vétérinaire lorsqu’une crise apparaît ou si la crise dure plus de 5 minutes.
Le vétérinaire se fie beaucoup sur le propriétaire afin de pouvoir diagnostiquer l’épilepsie. Il faut bien observer l’animal et enregistrer l’activité épileptique à la maison comme à la clinique. L’épilepsie est une maladie dont les symptômes ressemblent à ceux de plusieurs autres maladies. Lorsque possible, les vidéos et les descriptions écrites des crises aident à délivrer un diagnostic précis. La participation active du propriétaire est appréciée lors du traitement de la maladie.
L’épilepsie est une maladie neurologique incurable qui se distingue par ses crises. Il existe plusieurs types de crises que l’on classe selon la réaction de l’animal et selon l’activité cérébrale que la crise provoque. Une crise peut être partielle, secondairement généralisée, ou généralisée. Les crises partielles se situent dans une zone spécifique du cerveau. Lorsqu’une crise partielle se rend jusqu’au cortex, on la considère comme secondairement généralisée. Une crise généralisée touche le cortex en entier.
Dans tous les cas, la cause de l’épilepsie est difficile à déterminer. Certains des facteurs prédisposants sont : l’encéphalite virale ou bactérienne, une malformation cérébrale, un traumatisme cérébral, une tumeur cérébrale, une fièvre élevée, des facteurs génétiques et héréditaires, des troubles métaboliques et un AVC. On considère l’épilepsie comme secondaire lorsqu’on peut en déterminer la cause. Si on n’est pas en mesure de connaître les causes des crises, on parle d’épilepsie essentielle.
Types de crises chez les animaux
Crises en série : plusieurs crises dans un court intervalle de temps. Cela ne permet que de brèves périodes de conscience entre chaque crise.
Crise partielle complexe :implique des comportements qui se répètent continuellement pendant la crise. Ces comportements comprennent : mordre, mâcher, se cacher, émettre des sons et courir. Les effets secondaires peuvent également comprendre : se mordre, la diarrhée, la cécité temporaire et des vomissements.
Crise partielle : mouvements brusques de certaines parties spécifiques du corps (des spasmes musculaires, par exemple).
Absence typique : il peut y avoir plusieurs indications de la présence d’une absence typique et elles n’apparaissent pas nécessairement toutes en même temps. Certains animaux secouent leur tête de gauche à droite pendant quelques minutes tandis que d’autres secouent leur corps pendant toute la durée de la crise. Certains animaux maintiennent un regard vide alors que d’autres clignent continuellement des yeux en arquant leur dos.
État de mal épileptique : situation d’urgence mettant la vie de l’animal en danger. La crise peut durer plus de 30 minutes ou peut se manifester en une série de crises en un court intervalle de temps sans que l’animal ne soit conscient entre les crises.
Crise tonico-clonique : habituellement, l’animal tombe, perd connaissance et étend ses pattes de façon rigide. La respiration arrête pendant 10 à 30 secondes, jusqu’à ce que les convulsions commencent. Lors de ces convulsions, l’animal peut mordre ou bouger ses pattes. Chez certains chiens, on observe des pupilles dilatées, de l’hypersalivation et de l’incontinence.
Étapes d’une crise :
Prodrome – avant une crise (quelques heures ou quelques jours avant), l’humeur et le comportement de l’animal peuvent tranquillement changer.
Aura – marque le début de la crise. L’animal peut saliver de façon constante, être nerveux, trembler ou gémir. Cette phase peut durer quelques secondes comme elle peut durer des heures.
Ictus – la crise. La plupart des crises durent de quelques secondes à quelques minutes. On peut observer une tension musculaire et une paralysie partielle. Certains animaux perdent contrôle de leur glande salivaire et de leurs intestins.
Post ictus – durant cette période, l’animal est désorienté, confus, déshydraté et salive beaucoup. Certains animaux souffrent d’une cécité temporaire.
Traitement
Après avoir effectué un examen complet (ainsi que des analyses de sang) et ainsi avoir décelé l’épilepsie, on contrôle habituellement la maladie à l’aide de médicaments. Le vétérinaire détermine le médicament convenable selon le type d’animal et sa race. Dans les cas sévères, on peut traiter l’épilepsie en effectuant une intervention chirurgicale. Le vétérinaire doit toutefois déterminer les options envisageables. Dans les cas où les crises sont assez sévères pour qu’on administre des médicaments, les remèdes courants comprennent :
Clorazépate – Anticonvulsivant relativement léger qu’on utilise également pour traiter l’anxiété et les phobies chez les chats et chez les chiens. Certains des effets secondaires sont : la fatigue, une augmentation de l’appétit et des difficultés au niveau de la coordination.
Diazépam – Anticonvulsivant à action extrêmement rapide. On l’utilise habituellement pour traiter l’état de mal épileptique. Certains des effets secondaires sont l’hypotension artérielle, l’hypoventilation et les pertes de connaissance.
Felbamate – Très efficace pour contrôler les crises partielles. Ce médicament entraîne peu ou pas d’effets secondaires lorsqu’il est le seul anticonvulsivant qu’on utilise lors du traitement. On n’observe les effets secondaires que dans certains cas à cause de la demi-vie limitée du médicament.
Lévétiracétam – On peut l’utiliser par lui-même ou le combiner à un phénobarbital ou à du bromure de potassium. On doit l’administrer trois fois par jour. L’effet secondaire le plus courant est que l’animal développe une tolérance au médicament qui perd alors de son efficacité.
Phénobarbital – L’antiépileptique le plus courant. Certains des effets secondaires sont l’augmentation de l’appétit, la déshydratation, l’urination fréquente, la léthargie ou l’ataxie.
Bromure de potassium – On peut l’utiliser par lui-même ou on peut le combiner au phénobarbital. Il est le deuxième anticonvulsivant le plus courant. Les effets secondaires les plus fréquents sont la perte d’appétit, la déshydratation, l’urination fréquente, la léthargie et l’ataxie (mouvements musculaires involontaires).
Primidone – Ressemble au phénobarbital car les deux médicaments sont plus ou moins aussi efficaces. La primidone a toutefois plus de chances de causer une maladie du foie et on ne l’ordonne donc que si le phénobarbital n’est pas efficace. Certains des effets secondaires sont l’agitation, l’anxiété, la déshydratation, la dépression, l’urination fréquente, l’augmentation de l’appétit et la léthargie.
Zonisamide – On l’utilise pour traiter les crises généralisées chez les chiens. On ne l’ordonne toutefois pas souvent et il est très dispendieux. Les effets secondaires les plus communs sont l’ataxie (mouvement musculaire involontaire), la nausée et la fatigue.
Si vous pensez que votre animal a eu une crise d’épilepsie, il faut tout d’abord rester calme et utiliser une voix douce afin d’essayer de prévenir une deuxième crise. Il faut montrer de l’amour et de l’affection envers l’animal afin de lui faire comprendre qu’il n’a rien fait de mal. Contactez-nous immédiatement afin que nous puissions effectuer un examen complet de l’animal pour nous assurer qu’il ne requiert pas des soins d’urgence. Il est important de savoir que le traitement de l’épilepsie n’est pas curatif et qu’il sert à prévenir les crises. L’animal peut toutefois rechuter et avoir une crise malgré le traitement.
Si vous pensez que votre animal est épileptique ou que vous avez des questions concernant la maladie, contactez-nous dès aujourd’hui.
Mon chien fait une crise d’épilepsie, que faire ?
L’épilepsie est un courant électrique qui prend sa source dans le cerveau. Les crises convulsives, autre nom de l’épilepsie, sont imprévisibles, récidivantes et périodiques. Ce n’est donc pas parce que votre chien a des convulsions qu’il est épileptique.
Les crises peuvent naître dans une partie du cerveau, mais aussi se propager à son ensemble. Il n’y a pas une crise d’épilepsie, mais plusieurs types de convulsions.
Les crises partielles amènent les chiens à perdre le contrôle de la partie du corps atteinte, alors que les crises généralisées font se contracter tout le corps. C’est l’épilepsie qu’on l’on connaît le plus. Le chien est atteint de convulsions, tremblements, de perte de connaissance.
L’épilepsie peut se dire primaire lorsqu’elle le chien ne présente pas de lésion, que ce soit au cerveau ou organique. Cette forme est en fait une épilepsie » maladie » qui se caractérise par la répétition de crises de convulsions.
Au contraire, l’épilepsie secondaire est l’effet d’une lésion cérébrale, qui peut être une inflammation, une tumeur, un traumatisme, ou bien l’effet d’une maladie.
L’épilepsie, en plus des convulsions, s’accompagne de différents troubles : neurovégétatifs, moteurs, psychiques, sensoriels et sensitifs. Il faut également distinguer deux types d’épilepsie.
L’épilepsie d’origine extracrânienne
Cette crise convulsive est, comme son nom l’indique, due à une cause extérieure au cerveau. Elle peut être le fait d’une intoxication (empoissonnement par exemple) ou à un problème physiologique.
L’épilepsie d’origine intracrânienne
Ce type d’épilepsie peut venir de la structure même du cerveau de l’animal, qui peut avoir une malformation ou une tumeur par exemple.
Peut-on prévoir une crise d’épilepsie chez le chien, et quels sont les symptômes ?
La crise d’épilepsie survient souvent brusquement, sans autre forme de procès. Quelquefois, cependant, le chien peut montrer des signes annonçant une crise de convulsions.
Les signes annonciateurs d’une crise d’épilepsie, quand votre chien vous prévient
Parfois, votre chien peut montrer des symptômes qui laissent entendre qu’il va avoir une crise.
C’est la première phase de l’épilepsie, appelée prodrome. Elle n’est pas systématique ni bien reconnaissable, et peut avoir lieu de quelques jours à quelques minutes avant la crise. Durant cette phase, votre chien peut :
- Avoir un comportement étrange, inhabituel ;
- Gémir ;
- Se lécher souvent les babines ;
- Ne pas tenir en place (se promener) ;
- Être stressé ;
- Vomir ;
- Beaucoup saliver.
Les différentes phases d’une crise d’épilepsie chez le chien et leurs symptômes
Si la première phase n’est pas systématique, les autres sont par contre typiques.
La seconde phase, qu’on l’on surnomme » aura « , est se manifeste quelques minutes à quelques secondes avant les convulsions. Le chien est fatigué et recherche soit de l’attention, soit au contraire, il veut s’isoler. Il peut avoir des tremblements, gémir et saliver.
La phase appelée ictus est la crise en elle-même. Elle peut durer de quelques secondes à quelques minutes.
Enfin, la phase post-ictale est celle de récupération. Le chien peut mettre plusieurs heures à se remettre, voire quelques jours.
Que faire quand son chien a une crise d’épilepsie ? Comment le calmer ?
Une crise d’épilepsie est très impressionnante, et les propriétaires de chiens ont peur. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il n’y a pas grand-chose à faire dans ces cas-là.
N’essayez pas de retenir sa langue. Il risquerait de vous mordre sans le vouloir. Mettez-le au sol et éloignez tout ce qui pourrait le blesser.
Baisser les lumières et le son. Vous pouvez tenter de le calmer avec des caresses et le son de votre voix.
Vous pouvez prendre une vidéo. En effet, il est rare que votre chien fasse des crises lors de sa visite chez le vétérinaire, ce qui rend plus compliqué pour lui le diagnostic. Avec des images, cela lui simplifiera la tâche.
Attention : si les crises se répètent plusieurs fois dans la journée, il s’agit d’une urgence vétérinaire, et il faut consulter au plus vite.
Comment diagnostiquer un chien épileptique ?
Le vétérinaire, en cas de crises ou de convulsions, va devoir déterminer si votre chien est épileptique, et surtout, trouver les causes de ces crises. Ainsi, il va devoir vous poser beaucoup de questions (la vidéo est la bienvenue dans ces moments-là), dont la fréquence des convulsions.
Ce que le vétérinaire va chercher, c’est de savoir si c’est une épilepsie primaire (sans cause), ou si elle est due à un problème physiologique.
Le diagnostic de l’épilepsie se fait donc en cherchant ces maladies ou soucis organiques :
- Intoxication ;
- Hypoglycémie ;
- Tumeurs ;
- AVC ;
- Hyperglycémie ;
- Traumatisme ;
- Œdème au cerveau ;
- Hémorragie cérébrale ;
- Inflammation au cerveau (encéphalite) ;
- Maladie hépatique ;
- Maladie de carré.
S’en suivront des examens neurologiques, une prise de sang (notamment pour détecter une anomalie au foie). Le vétérinaire pourra aussi demander à effectuer un scanner ou une IRM. S’il ne trouve rien, alors c’est que votre chien souffre d’épilepsie idiopathique (primaire, sans cause).
Les races de chiens prédisposées à l’épilepsie
L’épilepsie idiopathique est plus fréquente chez certains chiens que chez d’autres. Il y a des races qui sont prédisposées comme le Husky, le boxer ou encore le berger allemand.
D’autres sont encore plus à risque comme le berger australien ou le cavalier King Charles.
Ici sont recensées les races de chiens sujettes à l’épilepsie.
Traitement de l’épilepsie chez le chien
Si l’épilepsie a une cause, il faudra alors traiter les maladies responsables des convulsions. Dans le cas d’une tumeur par exemple, une opération peut s’avérer nécessaire. Pour une encéphalite, qui peut être causée par des virus ou des vers (parasite), des médicaments seront proposés, ainsi qu’une surveillance médicale.
De plus, un traitement pour calmer les crises, en urgence, sera administré avant le diagnostic.
Dans le cas d’une épilepsie idiopathique, un traitement à vie sera administré, avec ajustements des médicaments, puisque ces derniers ont des effets indésirables. Le phénobarbital par exemple est un médicament courant pour les crises d’épilepsie primaires. Cela peut coûter assez cher, prévoyez, si votre chien est une race à risque, de prendre une assurance pour animaux.
Comment éviter les crises d’épilepsie de votre chien ?
Si votre animal fait des crises convulsives, il y a donc le traitement et les médicaments. Mais difficile néanmoins de les éviter. Voici quelques pistes peuvent vous aider à les limiter.
Épilepsie idiopathique
Dans ce cas, votre chien aura donc un traitement à vie. Les causes des crises étant inconnues, il est compliqué de déterminer quels stimuli peuvent les déclencher. Avec les conseils de votre vétérinaire, vous pouvez essayer de voir les moments où votre chien en est victime.
Étrangement, c’est quand les chiens sont au repos ou en train de dormir qu’elles se manifestent le plus souvent, surtout chez certaines races. Il se peut aussi que trop d’activités physiques soient à l’origine d’une crise. Il faut donc surveiller et observer.
L’épilepsie due à une maladie ou traumatisme
Ici, c’est surtout grâce au traitement de la maladie que vous allez pouvoir limiter les crises. Les conseils du vétérinaire pour une épilepsie idiopathique sont utiles, mais souvent insuffisants.
Il faut souvent revoir le mode de vie du chien. Par exemple, en cas de problème hépatique, son alimentation doit changer, de même pour l’hyperglycémie.
Les crises d’épilepsie font souvent peur. Il est très dur de voir son animal pris de crises convulsives.
Cependant, il ne faut jamais paniquer, pour le bien-être du chien. L’important est de le mettre immédiatement hors de danger, et de se protéger soi-même des éventuelles morsures.
Consultez rapidement un vétérinaire qui va faire des examens afin de mettre en place un traitement qui va, soit éliminer la cause de ces crises, soit les calmer. Dans ce dernier cas, votre chien sera soigné à vie.
Épilepsie chez le chien : 4 signes qui mettent en garde
La crise épileptique peut toucher le chien de manière ponctuelle ou régulière. Voici donc quelques conseils pour reconnaître les signes annonciateurs et gérer au mieux ces crises.
Qu’est-ce que l’épilepsie ?
Aussi appelée » mal comitial « , l’épilepsie est une maladie neurologique qui atteint l’homme, mais aussi le chien. Cette pathologie peut être innée (prédispositions génétiques) ou apparaître suite à un traumatisme, comme un AVC, une commotion cérébrale grave, un empoisonnement, etc.
Il existe de nombreuses formes d’épilepsies, mais toutes provoquent des crises et les symptômes associés. Voici donc les 4 signes montrant que votre compagnon souffre d’épilepsie.
1. La crise épileptique
Très impressionnante, la crise est la principale manifestation de l’épilepsie. Pouvant durer entre quelques secondes à plusieurs minutes, elle est due à une agitation électrique anormale des neurones. Pour faire simple : le cerveau » court-circuite « . Selon la forme de la maladie, cette décharge électrique peut être partielle ou généralisée.
On parle de crise généralisée (ou » grand mal « ) lorsque les deux hémisphères du cerveau sont touchés. Cette version est la plus grave, puisqu’une plus grande partie du cerveau est affectée. Au cours d’une crise généralisée, le chien est pris de convulsions qui lui font perdre connaissance. Ses pattes sont tendues et immobiles, ou bien s’agitent de façon incontrôlée. Les vocalisations (jappements, aboiements) sont également fréquentes. Totalement inconscient, il peut aussi se mettre à uriner ou à déféquer.
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A l’inverse, la crise épileptique est partielle si seuls certains neurones sont affectés. On l’appelle alors » crise focale » ou » petit mal « . Dans ce cas, le chien reste conscient. Ses gestes incontrôlés se limitent généralement à une certaine partie du corps (une patte ou les babines, par exemple).
Par ailleurs, une crise peut avoir lieu à tout moment. Et contrairement aux idées reçues, elle a moins de risques de se produire quand il est actif ou excité. En effet, une crise survient le plus souvent lorsque le chien est calme et détendu.
Enfin, sachez que votre chien ne souffre pas pendant une crise. Il ne risque pas non plus d’avaler sa langue. Ne tenez donc pas sa tête et ne mettez pas votre main dans sa bouche pour le protéger : vous pourriez y laisser des doigts !
2. L’aura épileptique
Le plus souvent, la crise est annoncée par une aura épileptique, qui perturbe les sens pendant une poignée de seconde ou plusieurs minutes. Selon les individus, il peut s’agir :
- De troubles de la vision (photosensibilité, lumière vive ou hallucinations).
- D’une impression de sentir des odeurs étranges ou d’entendre des bruits inexistants (bourdonnements dans les oreilles).
- De sensations de picotements, d’engourdissement.
- De pensées embrouillées, d’anxiété et de nausées.
Aussi appelée » étape pré-critique » (ou » étape pré-ictale « ), l’aura est difficile à identifier chez le chien puisque les symptômes sont surtout sensoriels. Cependant, quelques signes peuvent vous mettre en garde. Notamment, ii votre compagnon est particulièrement agité ou se comporte de manière inhabituelle, il est peut-être dérangé par les effets de l’aura. Apprenez donc à reconnaître les symptômes spécifiques à votre toutou et vous » sentirez » l’approche d’une nouvelle crise.
3. L’état après la crise
L’étape » post-ictale » survient juste après la crise épileptique, avant le retour à la normale. D’abord, sachez que votre toutou ne ressent aucune douleur à son réveil (sauf s’il s’est cogné en tombant, par exemple), il est simplement déboussolé.
Le temps de se remettre de ses émotions, il a souvent des difficultés à marcher et se comporte de manière étrange. Il peut par exemple se cogner dans les meubles ou perdre l’équilibre. Généralement, cette phase dure entre quelques minutes et plusieurs heures, selon le chien et la gravité de la crise. Pour éviter que votre toutou se blesse pendant sa récupération, tenez-le à l’écart des escaliers ou des objets dangereux.
Malheureusement, si les dommages neurologiques s’avèrent permanents, votre compagnon peut conserver des séquelles aux niveaux moteur et comportemental.
4. Diagnostiquer l’épilepsie
Les convulsions peuvent être causées par d’autres maladies que l’épilepsie (faible glycémie, hypothyroïdie, insuffisance rénale, tumeur cérébrale, infections, etc.). Les crises seules ne suffisent donc pas à diagnostiquer l’épilepsie.
Pour déterminer si votre chien souffre ou non de cette maladie, votre vétérinaire doit faire des analyses de sang, d’urine et de selles, ainsi que des examens neurologiques (une IRM, notamment).
Que faire si votre chien souffre d’épilepsie ?
Même si une crise épileptique est souvent impressionnante, elle n’est pas forcément alarmante. En effet, une crise peut survenir chez un chien de manière isolée, sans qu’il n’en subisse jamais une autre. Par sécurité, emmenez-le quand même chez le vétérinaire après sa première crise. Lorsqu’elle se produit, pensez à bien noter les différents symptômes. L’idéal étant bien sûr de filmer la scène. Cela aidera le professionnel à effectuer un diagnostic correct.
Par ailleurs, suivez ces quelques conseils lorsqu’une crise survient :
- Éloignez votre chien des endroits dangereux (escaliers, coins de table basse, fils électriques, etc.).
- Limitez les stimuli sensoriels pour adoucir l’environnement (éteignez la télévision, réduisez la lumière, parlez doucement, etc.).
- Chronométrez la crise pour savoir combien de temps elle dure.
- Filmez la scène pour relever tous les symptômes.
- Restez avec votre chien pour le rassurer et l’aider après la crise.
- Notez toutes les crises dans un carnet, pour en informer votre vétérinaire.
Ensuite, si les crises se répètent sur un court laps de temps (moins de 24 heures) ou si une crise épileptique dure plus de 5 minutes, consultez un vétérinaire immédiatement. Il est donc important de bien surveiller votre compagnon.
Enfin, il n’est pas possible de soigner l’épilepsie, mais vous pouvez néanmoins la contrôler. Notamment, il existe des traitements de longue durée pour réduire l’apparition des crises. Le mieux est d’en discuter avec votre vétérinaire, car le traitement est très spécifique à chaque chien.
Conclusion
L’épilepsie provoque donc des crises impressionnantes chez le chien, qui convulse et perd connaissance pendant quelques instants. Heureusement, ces manifestations n’ont généralement aucune conséquence, hormis le déboussolement du toutou. Des traitements de long terme peuvent même réduire ces crises.
Crédit photo : @fotolia
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Epilepsie chien : comprendre les troubles épileptiques chez le chien
Les crises d’épilepsie sont des manifestations convulsives provoquées par un dysfonctionnement momentané du cerveau. L’épilepsie est un trouble qui peut atteindre tous les chiens. Environ 1% de la population canine mondiale est touchée.
L’épilepsie est tout d’abord une maladie génétique qui concerne principalement une douzaine de races parmi lesquelles se trouvent le golden retriever, le Saint-Bernard ou encore le caniche. Les crises épileptiques peuvent être causées par de nombreux et divers facteurs hormis la cause héréditaire. L’épilepsie est par exemple l’un des symptômes qui résultent de différentes pathologies comme la maladie de Carré, les troubles rénaux, les parasitoses ou encore la méningite.
Les phases et les aspects de l’épilepsie
Les crises épileptiques convulsives sont caractérisées par des étapes dont la durée diffère d’un chien à l’autre, ou d’un stade de la maladie à l’autre. Ces crises sont souvent annoncées par des phases préliminaires comme le prodrome et l’aura, des troubles comportementaux difficilement identifiables où l’animal exprime de la nervosité ou une certaine crainte. La phase convulsive fait tomber le chien au sol et dure 1 à 3 minutes. Le corps se raidit et des spasmes musculaires deviennent de plus en plus intenses. Dans la forme aggravée appelée » status epilepticus « , l’état convulsif peut durer une trentaine de minutes ou plus, et nécessite une intervention d’urgence. Il est à noter que d’autres crises épileptiques sont non convulsives. Mais pendant une durée d’environ 5 minutes, l’animal perd connaissance. La fréquence des crises est également variable.
Les dispositions à prendre avant, pendant et après la crise
Pour réussir à gérer une crise épileptique, vous devez vous habituer à surveiller et reconnaître les comportements anormaux de votre animal. Par ailleurs, pour permettre au vétérinaire de prescrire les soins adaptés, il est important de bien retenir la fréquence et l’intensité des convulsions. Dans le but de réduire au maximum les importantes pertes d’énergie lors des crises, il est essentiel de garantir une nourriture saine et équilibrée au chien.