Table des matières
- Les écrevisses
- Généralités sur les crustacés
- Poisson Combattant Betta splendens
- Le fameux combattant du Siam
- Introduction
- Maintenance
- Une cohabitation parfois difficile
- Cohabitation possible
- Trichogaster chuna (Gourami miel)
- Trichogaster leeri (Gourami perlé)
- Trichogaster trichopterus (Gourami bleu)
- Corydoras Adolfoi
- Corydoras Pygmaeus
- Corydoras habrosus
- Corydoras panda
- Corydoras sterbai
- Paracheirodon innesi (Néon bleu)
- Paracheirodon simulans (Faux néon)
- Xiphophorus maculatus (Platy)
- Pangio kuhlii
- Ancistrus Dolichopterus
- Puntius titteya (Barbus cerise)
- Hypostomus plecostomus (Pléco)
- Macrotocinclus affinis (Otocinclus)
- Pterophyllum scalare (Scalaire)
- Tanichthys albonubes (Néon du pauvre)
- Cohabitation impossible ou déconseillée
- Puntius pentazona (Barbus à 5 bandes)
- Neocaridina heteropoda var red (Red Cherry)
- Poecilia reticulata (Guppy)
- Caridina multidentata (Japonica)
- Poecilia sphenops (Molly)
- Trichogaster lalius (Gourami nain)
- Carassius auratus (Poisson rouge)
- Mikrogeophagus ramirezi
- Carinotetraodon travancoricus (Tétraodon nain)
- Tetraodon Nigroviridis
- Cambarellus patzcuarensis var. orange (écrevisse CPO)
- Le cas de la cohabitation avec les crevettes
- Cohabitation possible
- L’aquarium idéal à Betta et qualité de l’eau
- Alimentation
- Une cohabitation parfois difficile
- Reproduction
- Les maladies courantes
- Ressources et liens vers des sites Internet
- Acquérir un poisson combattant : conseils et infos
- Poisson combattant : caractéristiques et infos
- Les espèces de poissons combattants
- Alimentation du poisson combattant
- Elever un poisson combattant
- L’aquarium du poisson combattant
- Poisson combattant : qui est-il ?
- L’aquarium
- Entretien de l’aquarium
- Alimentation
- Et la compagnie ?
- La relation maître/poisson : elle existe !
Les écrevisses
Généralités sur les crustacés
L’espèce
Vous trouverez ici les espèces appartenant à la famille des Malacostracés et plus précisément les Décapodes.
Les Décapodes représentent les Crustacés les plus évolués. Les appendices des trois premiers segments thoraciques, transformés en pattes-mâchoires, s’incorporent à l’armature buccale. La tête et le thorax forment une espèce de coque avec les cavités branchiales délimitées.
Les pattes des cinq derniers segments thoraciques sont natatoires ou marcheuses, d’où le nom de Décapodes. Les yeux sont placés à l’extrémité d’un pédoncule mobile. L’abdomen reste segmenté et bien développé chez les Macroures: Ecrevisse, Homard, Langouste; il ne forme qu’un tablier triangulaire rabattu sous la coque chez les Brachyoures: Crabes, portunus.
Enfin, il est mou et asymétrique chez les Pagures ou Bernards l’Ermite qui se logent dans une coquille de Gastéropode.
Les crustacés décapodes marcheurs (crabes, homards, langoustes, écrevisses, crevettes) ont tous une carapace articulée qui se divise en deux parties, le céphalothorax (coque) et l’abdomen.
L’évolution
Au cours de sa croissance, un crustacé se retrouve à l’étroit dans sa carapace qui ne grandit pas avec lui. Il a donc besoin de « changer de peau »; c’est ce qu’on appelle la mue. Il va alors reconstituer sa carapace en absorbant le carbonate de calcium présent dans l’eau (c’est pourquoi il préfèrera une eau dure, parfois saumâtre), mais aussi dans une moindre mesure à partir du calcium contenu dans son estomac.
Leur corps est mou et fragile, il devient la proie des prédateurs. Et comme toujours il faudra prévoir des abris.
Il est totalement exclut de les faire cohabiter avec des poissons carnivores. Il sera plus judicieux de les placer avec des espèces calmes.
Le mode de vie
En général, les crustacés sont carnivores ou omnivores, parfois détritivores. Ils se nourrissent de chair de poisson, de moules cuites et de viandes maigres (poulet, jambon). Ils contribuent à l’équilibre d’un bac en se nourrissant du surplus d’aliments délaissés par les poissons. Le danger est nul pour les petits poissons, à moins qu’il soit très affaibli, malade, ou à l’état d’alevin. Les plantes tendres sont rarement consommées, mais peuvent être abîmées lors de déplacements brusques ou si elles se trouvent simplement dans le chemin. Ceci car les crustacés marchent sur le sol; vers l’avant, mais peuvent reculer brusquement en repliant leur abdomen et sauter ainsi hors du bac si celui-ci est mal couvert. Ils savent nager également en pleine eau.
Les crustacés sont assez résistants. Ils préfèreront une eau dure, avec un pH supérieur à 7.0. La température ne doit jamais descendre en dessous de 18°C, ni monter au-dessus de 29°C; l’idéal est entre 25 et 26°C. Vous les verrez souvent chercher les coins d’ombre où elles se dissimuleront.
La reproduction
Les crustacés sont ovipares, les orifices génitaux sont situés sous le ventre entre les pattes marcheuses. Lors de l’accouplement, le mâle retourne la femelle sur le dos (parfois après sa mue) et dépose une masse de sperme près de ses orifices génitaux. La ponte a lieu quelques heures après, les oeufs sont fécondés au fur et à mesure de leur ponte. Ils sont ensuite agglutinés par une substance gélatineuse (sécrétée par des glandes) entre les pattes nageuses dont le mouvement les aère, le temps que les embryons se développent.L’incubation dure de dix à vingt jours en fonction des espèces et de la température: plus celle-ci est élevée, plus l’incubation sera courte. A l’éclosion, c’est une petite larve qui apparait; elle nage en pleine eau, passant par plusieurs stades avant l’âge adulte.
Astacus astacus – Astacus leptodactylus – Atya innocous – Atya margaritacea – Cambarellus montezumae – Cambarellus patzcuarensis – Cherax misolicus – Cherax tenuimanus – Procambarus alleni – Procambarus clarkii – Procambarus spéciale
Cambarellus patzcuarensis ou Ecrevisse naine du Mexique
Comme son nom l’indique, cette écrevisse est originaire du Mexique.
Cette écrevisse mesure environ 4 cm. Elle apprécie les eaux dont la température se situe entre 15 et 25°C, dont le pH se situe entre 8 e t9 et dont la dureté se situe entre 12 et 18 °dGH.
Cette écrevisse doit avoir un régime omnivore. Pour autant, elle ne touchera pas au décor. Elle s’entend généralement bien avec les poissons.
Le mâle se différencie de la femelle par la présence de petits crochets sous ses pattes tandis que la femelle n’en possède pas.
Procambarus clarkii ou Ecrevisse rouge ou encore Ecrevisse de Louisiane
Elle est originaire des Marais de Louisiane, se trouve plus généralement dans tous les Etats-Unis d’Amérique.
Elle peut mesurer jusqu’à 20 cm.
Elle apprécie les eaux dures, dont la température se situe entre 15 et 28°C, elle accepte en principe tous les biotopes.
Son régime alimentaire est celui d’un omnivore, l’apport en aliments végétaux est très important, d’ailleurs elle s’en prend souvent à vos plantes décoratives.
Côté caractère, cette espèce est très agressive notamment avec ses congénères. Elle opte souvent pour un comportement territorial. Il est préférable de les placer dans un aquarium spécifique, sans poissons, ou alors les maintenir avec des poissons de milieu et de surface. Généralement, elles ne s’attaquent pas aux poissons ni aux escargots en bonne santé.
Si vous avez des poissons morts dans votre bac, elle se fera un plaisir de tout nettoyer.
Il faut savoir que les écrevisses muent, leur ancienne peau sera vite consommée par les escargots si vous en avez (surtout pour les ampullaires) c’est excellent pour leur coquille.
Cette écrevisse est interdite à la détention en France. Pourtant, on arrive à les trouver car si elles sont élevées dans la pénombre avec des algues pour alimentation. Elles muent après quelques semaines et prennent une couleur rouge vif, et sont appellées : Procambarus sp. « China Red ». L’aquariophile fournit une alimentation omnivore et après une nouvelle mue elles reprennent leurs couleurs d’origine.
Cherax tenuimanus ou Ecrevisse bleue d’Australie
Elle est originaire d’Australie, on la trouve principalement dans la partie Ouest.
Elle peut mesurer jusqu’à 40 cm.
Elle aime les eaux dont la température se situe entre 15 et 22°C, dont le pH est supérieur à 7.
Son alimentation doit être variée et contenir des éléments animaux et végétaux, c’est un omnivore.
Elle a un superbe effet esthétique.
Il est possible de la faire se reproduire, la femelle portera jusqu’à 300 œufs sous son ventre. Les petits naissent au bout de 21 jours.
Il n’y a aucun problème à la placer dans un bac communautaire, elle n’attaque pas les poissons ou autres habitants, en lui aménageant des cachettes et abris elle sera la plus heureuse.
Cambarellus montezumae
Cette espèce est originaire du Mexique, on la trouve principalement dans la région d’Oaxaca.
Elle peut mesurer jusqu’à 6 cm et restera de petite taille.
Elle apprécie les eaux dont la température se situe entre 18 et 28°C, dont le pH est alcalin et dont le volume est d’au moins de 100 litres.
Elle doit avoir un régime omnivore, vous devez lui donner un apport végétal assez conséquent et un apport animal.
Elle est d’un comportement exemplaire, elle n’attaque ni les poissons et ni les plantes.
Elle convient parfaitement à un bac communautaire, elle a besoin d’avoir de multiples cachettes à sa disposition.
Si vous constatez qu’elle est de couleur plus soutenue et plus foncée qu’à l’habitude (beige clair) c’est qu’elle va muer sous peu.
Cherax misolicus
Elle est originaire de Nouvelle Guinée et ne se trouve que très rarement dans le commerce.
Elle apprécie les eaux dont le pH est supérieur à 7 et dont la température se situe entre 20 et 25°C. Son régime alimentaire doit être varié, c’est un omnivore.
Elle peut mesurer jusqu’à 20 cm.
Procambarus alleni ou Ecrevisse bleue de Floride
Cette espèce est originaire de Floride.
Elle peut mesurer jusqu’à 20 cm. Son régime alimentaire est celui d’un omnivore, ce qui implique qu’elle doit avoir un apport suffisant en matières animales et végétales.
L’eau qui lui convient doit avoir un pH supérieur à 7 et une température se situant entre 20 et 27°C.
Elle apprécie les cachettes et les plantes dans lesquelles elle peut se cacher.
Elle n’est pas agressive bien qu’elle puisse adopter des postures défensives et ne s’attaque pas aux poissons, à moins qu’ils soient dans un piteux état et qu’elle fasse le nettoyage.
Astacus leptodactylus ou Ecrevisse à pattes grêles ou Ecrevisse turque ou Galician crayfish ou Ecrevisse des Marais ou ecrevisse russe ou Galicienne.
Cette écrevisse se trouve en Turquie et en Russie, principalement dans les fleuves du Bassin de la Mer Noire.
Elle mesure environ dans les 25 cm.
Elle apprécie les eaux dont la température se situe entre 20 et 25°C. Cette espèce vit en eaux calmes, sur des fonds sablo-vaseux bien oxygénés. Le problème est qu’elles ont été surexploitées et de ce fait elles commencent à disparaître.
Son régime alimentaire doit être varié, elle est omnivore, elle se nourrit de diverses petites proies vivantes ou mortes ainsi que de débris végétaux.
Atya margaritacea ou Riesenfächergarnele.
Cette espèce est originaire d’Amérique, on la trouve sur la côte pacifique d’Amérique centrale.
Elle peut mesurer jusqu’à 10 cm. Le mâle est plus grand que la femelle.
Elle s’alimente avec du plancton en filtrant l’eau avec ses mandibules.
Atya innocous ou Saltarelle panier ou Cacador ou Grand bouc.
Elle se trouve sur le versant Atlantique de l’Amérique, du Nicaragua jusqu’au Pananma et aux Antilles, elle fréquente les cours d’eau de Guadeloupe et Martinique.
Elle peut mesurere jusqu’à 10 cm. Le mâle est plus grand que la femelle.
Elle apprécie les eaux dont la température se situe entre 22 et 28°C.
Son alimentation se fait par filtration ou par ratissage de débris organiques en grattant le sable.
Cette espèce n’est pas très esthétique, par contre elle nettoie en permanence l’aquarium. Il faut absolument prévoir un bon nombre de cachettes car elle mue fréquemment, il faut donc qu’elle puisse se mettre à l’abris.
Astacus astacus ou Astacus fluviatilis ou Ecrevisse à pieds rouges ou Ecrevisse à pattes rouges ou Ecrevisse noble ou Noble crayfish ou Edelkrebs ou Gemeiner flusskrebs.
Elle est originaire d’Europe occidentale, orientale et centrale, on la trouve en Scandinavie méridionale, dans les Pays Baltes, en Pologne, en Allemagne, en Belgique, en France, dans le Bassin du Danube. Cette écrevisse peut mesurer jusqu’à 16 cm.
Elle aime les eaux dont la température se situe entre 15 et 20°C.
Elle a un régime alimentaire omnivore tendant plus vers l’herbivore, elle apprécie les larves, les vers, les petits crustacés tels les artémias et ne se fait pas prier pour faire du nettoyage quand il y a des cadavres.
Elle peut émigrer et parfois marcher sur la terre ferme pour chercher un habitat plus favorable, elle convient donc aux aquaterrariums.
Procambarus spéciale ou Ecrevisse marbrée
Cette espèce est originaire d’Amérique.
Elle peut mesurer jusqu’à 10 cm.
Elle se sentira au mieux dans une eau dont la température se situe entre 18 et 26°C, dont le pH est autour de 7 et dont le volume du bac est d’environ 100 litres.
Il faut lui donner une alimentation variée, composée d’éléments végétaux (essentiel pour qu’elle ne s’attaque pas aux plantes) et animaux, c’est un omnivore.
Elle peut très bien être placée en aquarium communautaire, elle ne s’en prend pas aux poissons.
Pensez à lui aménager des abris et des cachettes pour qu’elles se sentent au mieux.
Poisson Combattant Betta splendens
Le fameux combattant du Siam
Introduction
Le Betta Splendens, ou plus connu sous le nom de Combattant ou combattant du Siam fait parti des poissons emblématiques de l’aquariophilie d’eau douce. Souvent vendu en magasin dans des petits bacs de même pas un litre, il s’accommode certes d’un petit volume mais il faut prévoir quand même un aquarium de 20 litres minimum pour ne pas « torturer » ce poisson. Les mâles sont simplement magnifiques et leurs majestueuses voilures peuvent arborer des couleurs aussi diverses que variées. De nombreuses sélections successives ont produit une quantité prodigieuse de variétés différentes se différenciant les unes des autres pas l’aspect de la voilure.
Liste des différentes variétés de Betta Splendens
Queue de voile La variété la plus commune. La nageoire se présente sous la forme d’une grande voilure. Crowntail La voilure se termine en pointes hérissées. Cette forme est particulièrement impressionnante ! Queue de peigne Variété issue du croisement entre la forme queue de voile et Crowntail Double tail Sur ce type de Betta, la nageoire caudale est séparée en 2 en son centre on parle alors de queue double. Plakat Variété appelée tout simplement Betta à nageoires courtes. Faire la différence entre mâle et femelle est pour certains spécimens de cette variété compliquée. Rosetail, Fantail, Feathertail Tous ces termes désignent une même variété de Betta Splendens arborant plus de 32 ramifications au niveau de la voilure rappelant ainsi une plume ou un éventail. Spadetail La queue se termine en pointe Roundtail La nageoire caudale est ronde Giant Ou autrement dit, le Betta géant qui peut dépasser les 12 centimètres. Il existe également le Half Giant qui atteind quant à lui 9 centimètres maximum. Delta La voilure est de forme triangulaire Halfmoon Ou demi lune, pour désigner une voilure en demi cercle. Overhalfmoon Cette fois la nageoire s’ouvre à plus de 180° contrairement à la variété Halfmoon.
Élevage en masse dans des fermes pour satisfaire la demande
Comme il a été dit en introduction, le Betta splendens est un poisson répandu en aquariophilie et la demande ne cesse de croître partout dans le monde. Outre les sélections excessives produisant des individus difformes, parfois de véritables monstres bien loin de l’aspect des souches sauvages, l’espèce a été fragilisée.
Cette vidéo d’AquaNet.tv montre les conditions extrêmes d’élevages dont sont victimes ces animaux en Thaïlande. Ils sont manipulés sans précaution et le taux de mortalité entre leur grossissement dans des bocaux de même pas un litre et le transport peut atteindre des sommets. On dit ça et là que ce taux serait de 80% !
Élevage intensif du Betta Splendens – La vidéo témoigne des mauvaises conditions d’élevage que subit le poisson dans des fermes dédiées en Thaïlande. – 18/01/2014
De plus en plus de voix, dont une grande partie issues des Bettaphiles passionnés se font entendre pour dénoncer ces conditions d’élevage
Maintenance
Le Betta splendens n’est pas un poisson remuant c’est le moins que l’on puisse dire. Il passe la majorité de son temps à nager sur place. C’est pour cette raison qu’un nano aquarium d’une vingtaine de litres lui suffit amplement. La filtration doit être juste suffisante pour garantir une qualité d’eau minimale mais elle doit en aucun cas provoquer un courant dans le bac. Il faut éviter absolument de contraindre le Betta à lutter perpétuellement contre le courant, sous peine de le voir mourir d’épuisement. Il faut s’imaginer que sa longue voilure l’handicape fortement pour sa nage d’autant plus que celle-ci n’est pas naturelle et n’est pas présente dans sa forme sauvage.
Une cohabitation parfois difficile
Il est toujours conseillé de maintenir ses Bettas splendens en aquarium spécifique. Tout le monde connaît le fameux poisson combattant, même les non passionnés par l’aquariophilie pour ses fameux combats entre mâles. En Asie, au même titre que les combats de coqs, ces affrontements font encore l’objet de paris et attirent une foule importante. Il est donc inutile de dire qu’il est possible de maintenir un harem ensemble c’est à dire un mâle pour plusieurs femelles mais qu’il doit en aucun cas il y avoir plusieurs mâles. Cela se terminerait forcément par la mort de l’individu le plus faible.
La cohabitation avec d’autres espèces de poissons est également problématique dans de nombreux cas. De plus, on ne peut pas se fier totalement aux expériences de chacun car cela dépend également du caractère du mâle que l’on possède et des conditions dans lesquels il est maintenu. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut éviter toute espèce avec une voilure comme chez le Guppy mâle. Il prendra ce dernier comme un rival et n’hésitera pas à l’attaquer.
La liste ci-dessous dresse un tableau des espèces pouvant cohabiter avec le Betta et les cohabitations qu’il faut absolument éviter. Cette liste est basée sur des témoignages et des retours d’expériences :
Cohabitation possible
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Trichogaster chuna (Gourami miel)
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Trichogaster leeri (Gourami perlé)
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Trichogaster trichopterus (Gourami bleu)
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Corydoras Adolfoi
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Corydoras Pygmaeus
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Corydoras habrosus
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Corydoras panda
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Corydoras sterbai
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Paracheirodon innesi (Néon bleu)
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Paracheirodon simulans (Faux néon)
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Xiphophorus maculatus (Platy)
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Pangio kuhlii
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Ancistrus Dolichopterus
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Puntius titteya (Barbus cerise)
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Hypostomus plecostomus (Pléco)
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Macrotocinclus affinis (Otocinclus)
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Pterophyllum scalare (Scalaire)
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Tanichthys albonubes (Néon du pauvre)
Cohabitation impossible ou déconseillée
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Puntius pentazona (Barbus à 5 bandes)
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Neocaridina heteropoda var red (Red Cherry)
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Poecilia reticulata (Guppy)
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Caridina multidentata (Japonica)
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Poecilia sphenops (Molly)
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Trichogaster lalius (Gourami nain)
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Carassius auratus (Poisson rouge)
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Mikrogeophagus ramirezi
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Carinotetraodon travancoricus (Tétraodon nain)
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Tetraodon Nigroviridis
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Cambarellus patzcuarensis var. orange (écrevisse CPO)
Il est à noter qu’il est impossible également de faire cohabiter le combattant avec toutes les espèces de cichlidés africains comme ceux du Tanganyika et du Malawi.
Le cas de la cohabitation avec les crevettes
La cohabitation du Betta Splendensavec les crevettes de toutes espèces est possible pour celles qui sont assez grandes mais nécessite quelques précautions au préalable. Les crevettes doivent être introduites avant le poisson et l’aquarium devra être assez largement planté pour offrir aux invertébrés de quoi se cacher.
L’aquarium idéal à Betta et qualité de l’eau
Le Betta Splendens est connu pour pouvoir être maintenu dans un petit volume c’est d’ailleurs ce qui explique une partie de son succès aquariophile. Il est d’ailleurs formellement déconseillé de le maintenir dans une hauteur d’eau trop importante surtout si son combattant est un mâle avec une grande voilure. En effet, ce dernier s’épuiserait à remonter en surface pour bâtir son nid ou pour respirer à la surface (labyrinthidé). On conseille de plus, de le garder en aquarium fermé, car même si les cas sont plutôt rares, il arrive qu’il fasse suffisamment haut pour tomber de l’aquarium. Il ne faut pas oublier que dans la nature, il bondit hors de l’eau pour gober des insectes volants.
L’aquarium peut-être planté ou pas mais surtout il faut bien faire attention à ne pas introduire une décoration ou des pierres aux bords tranchants pouvant abîmer, voir déchirer complètement les nageoires de son Betta.
PH, GH et température
Cette espèce aime les eaux acides avec un pH qui doit être inférieur à 7 idéalement. La dureté Totale (GH) idéale se situe aux alentours de 10 GH. Il faut viser une température optimum de 25 degrés en évitant au possible de descendre en dessous car à terme cela fragilise son Betta et l’expose aux maladies.
Alimentation
Il est important de varier les sources d’alimentation de son Betta pour le conserver en bonne santé ou pour tout simplement favoriser sa reproduction. Des nourritures vivantes sont à privilégier pour ce prédateur carnivore. Au menu de ses plats préférés :
- Artémias
- Microvers
- Vers de grindal
- Daphnies
On peut également utiliser les paillettes ou granulés spéciales Betta comme solution d’appoint. Mais certains poissons refusent catégoriquement de manger des paillettes. Donc, si on a le choix il faut plutôt s’orienter vers les granulés.
Reproduction
La reproduction du Betta Splendens est considérée comme facile à réaliser en aquariophilie. Il faut bien entendu bien suivre les conseils pour lui offrir un bac adapté à sa captivité afin qu’il se sente bien. Avoir un couple de reproducteur et leur offrir une alimentation saine et variée avec des proies vivantes sont les secrets de la réussite d’une reproduction. Le mâle commencera alors à charmer Madame en faisant une danse nuptiale autour d’elle.
Il est préférable de les placer dans un bac dédié uniquement à la reproduction où sa hauteur d’eau n’excédera pas 20 centimètres. Il est conseillé également d’y placer des plantes flottantes comme par exemple de la Ricia ou de la Ceratophyllum demersum. Il ne faut pas hésiter à monter la température jusqu’à 26 à 28°c. Attention à la filtration, elle doit être faible mais néanmoins suffisante. Il faut également penser à ce que les futurs alevins ne puissent pas être aspirés par la crépine d’aspiration.
Le mâle Betta splendens devra être placé avant la femelle dans cet aquarium spécifique, le temps qu’il s’y habitue. Quelques temps après on peut placer la femelle mais elle doit rester séparée du mâle le temps que celui-ci bâtisse son nid de bulles à la surface du bac. On la mettra par exemple dans un bocal en verre. On sait qu’elle est disposée à pondre ses œufs quand son ventre est suffisamment rebondi et qu’elle se positionne tête en bac. A sa libération, si tout se passe bien le mâle va poursuivre la femelle pour entamer cette fameuse danse nuptiale. La ponte va pouvoir avoir lieu. Le mâle, sitôt les œufs fécondés, va positionner ces derniers dans son nid de bulle. Il est parfois aidé par la femelle. Une fois cette étape terminée, il faut retirer la femelle et laisser le mâle garder et protéger les œufs. L’éclosion intervient généralement 24 heures après et les alevins Splendens commenceront les premières heures de leur existence sous la protection du mâle. Il devra par contre être retiré une fois leur autonomie gagnée.
Les alevins devront être nourris idéalement avec des infusoires au moins durant la première semaine de leur existence. On pourra ensuite passer à des proies plus grosses comme des nauplies d’artémias dans l’idéal.
Les maladies courantes
Comme stipulé en introduction, les mauvaises conditions d’élevage du poisson, ses sélections successives et la consanguinité ont depuis longtemps fragilisé l’espèce. Le Betta splendens est sensible aux maladies et certaines comme la pourriture des nageoires sont chroniques en aquariophilie.
La pourriture des nageoires
Symptômes
Les nageoires sont abîmées, elles sont comme déchirées et rétrécissent de jour en jour. Elles peuvent être dans certains cas trouées et des liserés blancs aux extrémités peuvent être présents avec une apparence cotonneuse. Sur les sujets clairs des gouttelettes de sang peuvent être visibles.
Betta Splendens avec la pourriture des nageoires – La queue de ce poisson est très largement atteinte par la maladie. – 20/01/2014
Les raisons de l’apparition de la maladie
Les causes de la pourriture des nageoires peuvent être multiples mais il faut savoir qu’un individu stressé ou maintenu dans de mauvaises conditions avec un aquarium mal entretenu est un facteur de risque important de déclenchement . Il est important d’acclimater en douceur le Betta Splendens pour éviter que cette étape parfois traumatisante et stressante pour le poisson lui déclenche, dés les premiers jours, cette maladie.
C’est une maladie contagieuse, l’aquarium peut être donc déjà contaminé par d’autres habitants ou le Betta vendu en animalerie était déjà porteur. Il faut également veiller à ce que l’eau de l’aquarium de descende jamais en dessous de 24°c car une eau froide pour ce poisson d’eau chaude est également une situation stressante pouvant être à l’origine du mal.
Les solutions pour soigner
Il existe un nombre important de solutions vendues dans le commerce sous la forme de traitements médicamenteux à appliquer en une seule fois ou sur la durée. Ces antibactériens sont pour la plupart efficaces sur les Bettas Splendens à condition que la maladie soit prise à temps. Parmi cette longue liste, les plus efficaces et reconnus en aquariophilie sont :
- Baktopur de Sera
- Esha 2000
- Temerol
- Bettafix
- Furanol de JBL
Il existe une solution moins coûteuse puisqu’il s’agit du traitement au sel qui donne de bons résultats. Quelque soit son choix, il convient de bien se renseigner sur le dosage et la fréquence d’utilisation. Il faut également vérifier si son bac est peuplé de crevettes de sa compatibilité avec ces invertébrés.
La maladie des points blancs
Cette célèbre maladie en aquariophilie n’épargne pas non plus le Betta Splendens. Une mauvaise acclimatation, de mauvaises conditions de captivité, une hygiène du bac trop limite, des paramètres inadaptés sont tout autant de raisons qui peuvent déclencher l’apparition des points blancs. Les solutions pour soigner son Betta sont les mêmes que pour toutes les autres espèces. Cet article donne la marche à suivre pour un traitement efficace.
L’hydropisie
Autre maladie très connue qui touche beaucoup d’autres espèces. Malheureusement le taux de mortalité est très important et il est réellement difficile de guérir un Betta qui en est atteint. L’hydropisie est visible qu’à un stade avancée où il est bien souvent trop tard pour sauver son poisson. Les symptômes sont un ventre et les yeux gonflés. Les écailles sont toutes hérissées et l’individu malade ne nage pratiquement plus et ne s’alimente plus. Les antibactériens Baktopur et Temerol sont connus pour avoir une action salvatrice sur cette maladie à condition qu’il ne soit pas trop tard.
Ressources et liens vers des sites Internet
Le Betta Splendens est certainement l’un des poissons d’aquarium qui bénéficie le plus de ressources, d’informations, de vidéos sur sa maintenance, sa reproduction, sur l’organisation de concours ou de bourses d’échanges. De nombreux blogs sont consacrés aux élevages amateurs ou professionnels. Il existe également de nombreux forums qui lui sont spécialement dédiés permettent de se renseigner ou poser des questions:
- Betta-splendens.org
- La partie forum de Jura Betta
- Forum de la CIL
- Paris Bettas Club
Si vous avez d’autres liens ou documents originaux sur le poisson combattant, n’hésitez pas à le signaler!
Acquérir un poisson combattant : conseils et infos
Le poisson Combattant est une espèce de poisson tropical originaire des eaux douces tropicales du Sud-Est de de l’Asie où les mâles sont utilisés comme animaux de combats, d’où leur détention dans des aquariums séparés.
Découvrez comment choisir votre poisson combattant, comment vous en occuper et le nourrir, et quel aquarium choisir pour l’élever.
Poisson combattant : caractéristiques et infos
Le poisson combattant désigne un ensemble de plus de 70 espèces du genre Betta originaire d’Asie (les Betta sont des poissons d’eau douce, de petite taille, vivant dans des nano-aquariums pour leur élevage et leur reproduction).
De part son caractère agressif, le poisson mâle combattant est utilisé dans son pays d’origine pour faire des combats.
Le poisson combattant se maintient bien en aquarium si vous lui apportez une alimentation correcte. Il peut vivre entre 2 à 5ans en captivité.
En aquariophilie, le poisson combattant élevé est le mâle Betta splendens, (ou combattant du Siam).
Caractéristiques du poisson combattant | Origine | Asie |
---|---|
Genre | Betta |
Famille | Osphronemidae | Taille adulte | 4 à 5cm |
Maintenance en aquarium | |
Volume minimum | 15 Litres |
Température | 24-28°C |
pH | 6,8 / 7,5 |
Alimentation | |
Tendance alimentaire | Vermivore et insectivore |
Nourriture | Fraîche ou congelée, paillettes. |
Fréquence | 1x par jour |
Appareil respiratoire
En plus des branchies classiques, le poisson combattant a pour spécificité d’avoir un appareil respiratoire appelé » Labyrinthe « , lui permettant d’absorber l’oxygène de l’air.
Reconnaître un mâle d’une femelle
Le dimorphisme sexuel est assez évident chez ce poisson : la longueur des nageoires est plus importante chez le mâle.
Comportement
Le poisson combattant est un poisson solitaire, vivant dans des eaux peu profondes et proche de la surface.
C’est un poisson paisible qui se comporte habituellement de manière pacifique avec ses voisins bien qu’il soit territorial. Il devient combatif en période de reproduction et son comportement agressif s’affirme alors.
Il est beaucoup moins tolérant avec ses congénères, les mâles étant agressifs entre eux, il est impossible de les faire cohabiter. Les mâles utilisent leur tête comme un bélier visant les nageoires de leur adversaire.
Les combats entre poissons combattants entrainent bien souvent la mort de l’un d’entre eux.
La cohabitation avec le poisson combattant
Comme nous l’avons vu, le combattant est un poisson paisible avec ses voisins d’une autre espèce que la sienne, surtout s’ils n’ont aucun point de ressemblance avec un combattant.
Si le volume de votre aquarium le permet, vous pouvez donc intégrer d’autres espèces, mais n’oubliez pas que le poisson combattant est un chasseur hors paire et que tout micro poisson deviendra alors une proie.
Précautions pour la cohabitation
N’intégrez jamais un poisson à grande nageoire de queue avec un combattant.
Les guppys à longues nageoires sont chassés par les combattants, tout comme les mollys et platys ou Poéciliidés. Les combattants mangeront sans hésiter les jeunes alevins.
Les espèces de poissons combattants
Il existe de nombreuses espèces et variantes de poissons combattants créées par les éleveurs, réalisant ainsi plusieurs formes de queues, de couleurs, de nageoires dont les espèces sont :
- Poisson combattant Queue-de-Voile : forme la plus courante en animalerie.
- Queue-de-peigne : les bords de la nageoire caudale sont frangés.
- Veiltail : queue non symétrique, uniquement deux rayons.
- Crowntail : assez répandu en animalerie.
- Combtail.
- HalfMoon / Demi-Lune : nageoire caudale formant un demi-rond.
- Halfsun ou Demi-soleil : Betta résultant d’un croisement HalfMoon et Crowntail.
- Rosetail : demi-lune avec nageoires jusqu’à un chevauchement.
- Sunshine : appellation contractée d’un Plakat Halfmoon Crowntail.
- Plakat : style de combattant à nageoires courtes. Les mâles sont parfois confondus avec les femelles.
- Double-tail / Double-queue : nageoire caudale divisée en deux lobes, nageoire dorsale légèrement allongée.
- Delta tail / queue-delta : queue margée avec des arêtes vives.
- FanTail : queue arrondie delta.
Alimentation du poisson combattant
A l’état naturel, le poisson combattant capture les proies vers le haut, elles se situent souvent en surface (insectes, larves et autres micro-organismes).
En captivité, le poisson combattant peut se satisfaire de granules flottant en surface même si c’est un poisson à tendance vermivore et insectivore. Leur nourriture doit contenir au moins 45% de protéines.
Il existe des aliments artificiels adaptés à l’alimentation des poissons combattants mâles, vendus sous forme de très petits granulés.
Les poissons Betta doivent être nourris avec parcimonie, 2 à 4 granules par Betta suffisent quotidiennement.
Elever un poisson combattant
Pour élever un poisson combattant et bien s’en occuper, il faut prévoir un aquarium d’au moins 15 litres, une eau préparée et chauffée, un substrat de sable ou gravier et des plantes naturelles :
- Un aquarium d’au moins 15 litres,
- Une eau préparée avec un conditionneur d’eau,
- Prévoir de fermer par un couvercle l’aquarium car les poissons combattants sont des poissons qui sautent,
- Réaliser un substrat de sable ou de gravier sans quartz ou cailloux coupants,
- Réaliser un décor d’aquarium avec des cachettes et des pierres naturelles,
- Ajouter des plantes naturelles pour aquarium aidant l’eau à rester propre,
- Chauffer l’eau à 22-25°C,
- Prévoir un filtre d’aquarium sans remous,
- Prévoir un éclairage pour aquarium d’au moins 10 heures d’affilé par jour,
- Nourrir son combattant avec des aliments riches en protéines,
- Changer l’eau de l’aquarium à raison de 10% du volume total toutes les semaines avec une eau conditionnée,
- Toutes les autres tâches que constituent l’entretien de l’aquarium.
L’aquarium du poisson combattant
L’aquarium du poisson combattant doit idéalement proposer un volume de 15 à 20 litres. Choisissez un aquarium rectangulaire ou carré.
Il est nécessaire de fermer l’aquarium en prenant soin de laisser un espace d’aération pour éviter une surchauffe de l’eau. De plus, les Combattants peuvent sauter hors du bac.
Photo: marcellothebetta, lil_hand_grenade – Vidéo: emilywithanimals
Poisson combattant : qui est-il ?
Vérifiez son état de santé générale : tégument intègre, nageoires en bon état (non déchirées), yeux sains, pas de grosseurs…Il doit être réceptif et réagir lorsque vous bougez votre doigt le long de l’aquarium. Cependant, un poisson qui ne bouge pas peut simplement être en train de dormir. Essayez quand même d’établir un premier contact avant d’acquérir votre poisson.
L’aquarium
Le poisson combattant doit vivre dans un aquarium spacieux, au minimum de 20 litres, idéaement de 30 litres. Dans tous les cas, la température de l’eau doit être stable, entre 24°C et 27°C, et régulièrement contrôlée. L’eau doit aussi être légèrement filtrée, mais pas trop car ce poisson n’apprécie pas les courants forts. Le pH doit être proche de la neutralité, entre 6,5 et 7. L’ajout de feuille de Terminalia catappa est est très apprécié et permet de protéger le poisson.
Il faut éviter de disposer des cailloux aux arrêtes pointues, ou des décorations tranchantes, qui peuvent blesser le poisson. Il faut, dans tous les cas, régulièrement contrôler l’état de ses nageoires, pour notamment vérifier qu’elles ne soient pas déchirées. Les plantes en plastique sont également à proscrire. En revanche, les plantes vivantes peuvent être introduites dans l’aquarium, avec un éclairement d’une dizaine d’heures par jour environ.
L’aquarium doit être couvert pour éviter que le poisson s’en échappe. Veillez néanmoins à ménager de petites ouvertures pour garantir une bonne aération et éviter une élévation trop importante de la température.
Il doit être consciencieusement préparé avant d’y introduire votre poisson combattant pour la première fois. Une fois l’eau, le sol, les plantes, le filtre et le chauffage mis en place, il faut laisser tourner votre aquarium 3 à 4 semaines sans poisson, le temps de laisser le cycle de l’azote se mettre en place. Durant cette période, veillez à régulièrement contrôler les paramètres de l’eau .
L’eau du robinet doit être traitée par un conditionneur, permettant de diminuer la charge en chlore et chloramines.
Entretien de l’aquarium
Il faut éviter de modifier l’environnement du poisson combattant trop souvent. Pour nettoyer votre aquarium, placez votre poisson dans un récipient couvert contenant de l’eau de l’aquarium. Lavez l’aquarium uniquement à l’eau chaude, sans savon. Remplissez la moitié de l’aquarium avec de l’eau nouvelle. Remettez le poisson dedans, avec un peu de l’ancienne eau de l’aquarium. Le lendemain, complétez la hauteur d’eau de l’aquarium avec de l’eau fraîche. N’oubliez pas d’ajouter à nouveau du conditionneur. Surtout, vérifiez bien que la nouvelle eau est à la même température que l’ancienne eau, pour ne pas causer un choc thermique. Ensuite, l’eau doit être testée toutes les semaines.
Alimentation
Les poissons combattants apprécient les proies vivantes (vers de vase, artémias, etc). Vous pouvez aussi leur donner des larves déshydratées ou surgelées. L’alimentation des poissons combattants doit être composée à 40 % de protéines, au minimum.
Le repas du poisson combattant doit être servi à heure fixe, généralement un le matin et un le soir, mais les habitudes peuvent varier d’un animal à l’autre. Attention à ne pas les sur-nourrir ! Certains animaux ne se régulent pas et mangeront tout ce que vous leur donnez, mais ce n’est pas bon pour leur santé.
Veillez à bien nettoyer l’eau des déchets alimentaires. S’il recrache son alimentation, cela peut signifier que les granulés sont trop gros pour lui. Il vous faudra alors les couper en deux. Si cela ne règle pas le problème, changez de marque ou de type de nourriture.
Vous pouvez faire du repas un moment de jeu et de complicité avec votre poisson combattant. Jouez par exemple avec une paille de laquelle sortent les aliments. Lorsqu’il y sera habitué, votre poisson suivra la paille comme un jouet.
Et la compagnie ?
Renseignez-vous bien avant de choisir un compagnon pour votre poisson combattant. En effet, il s’agit d’un poisson solitaire, territorial et agressif avec les autres poissons voire même les escargots, qu’il pourra attaquer et manger. Un combattant mâle ne peut pas cohabiter avec un autre combattant mâle, ils se battront et l’un des deux mourront. Concernant les femelles, elles doivent vivre seules ou en groupe de plus de 5. L’aquarium doit alors être suffisamment grand et comporter un grand nombre de cachettes. Si vous ne prenez que 2 femelles, l’une d’entre elles sera martyrisée : à proscrire donc ! Il est très difficile de faire cohabiter un mâle et une femelle combattant, et l’élevage est donc très délicat.
Sont également à proscrire :
- Les poissons très colorés (comme un guppy) ou les poissons à nageoires longues (comme un poisson rouge). Votre combattant pourrait prendre ce poisson voyant pour un autre combattant et donc un rival.
- Les autres poissons agressifs ou les poissons qui aiment mordre les nageoires des autres, comme les barbeaux.
Les Danios, Loches, Platis et Coridoras sont en général des choix judicieux. Il est impératif de prendre conseil dans une animalerie.
La relation maître/poisson : elle existe !
Les poissons combattants sont des animaux qui peuvent reconnaître plusieurs personnes et avec lesquels il est possible de tisser un lien fort. Ils sont très curieux et apprécieront votre compagnie. Vous pouvez jouer avec en bougeant vos doigts le long de la vitre de l’aquarium. Attention par contre à ne jamais taper contre la vitre, cela rendrait votre poisson très nerveux.
Lorsqu’un combattant mâle est content, il fabrique souvent un » nid de bulles » ! Un bon moyen de connaître l’état d’esprit de votre compagnon !
Lorsque vous connaissez bien votre combattant, vous pouvez le caresser délicatement, mais ce geste doit malgré tout rester exceptionnel, car vous pouvez endommager la couche de mucus sécrétée par votre poisson sur ses écailles.
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