Table des matières
- Pododermatite plasmocytaire féline
- Informations sur les chiens qui boitent !
- Pourquoi les chiens boitent ?
- Comment examiner un chien qui boite ?
- Que faire pour un chien qui boite ?
- Qu’est-ce que la pododermatite plasmocytaire chez le chat ?
- Quelles sont les causes de la pododermatite plasmocytaire ?
- Quel est le traitement ?
- Les causes d’une blessure au coussinet
- Les premiers soins
Pododermatite plasmocytaire féline
La pododermatite plasmocytaire féline est une affection rare du chat caractérisée par une atteinte des coussinets métacarpaux et/ou métatarsaux qui deviennent volumineux, mous en leur centre, squameux et violacés. La douleur souvent marquée occasionne une boiterie. Lors d’atteinte chronique, les coussinets s’ulcèrent et saignent facilement ; une surinfection bactérienne s’installe parfois ; une atteinte des coussinets digités est possible ; des signes généraux peuvent apparaître : fièvre, apathie, anorexie, anémie, hypertrophie des nœuds lymphatiques superficiels.
Une atteinte concomitante du chanfrein est exceptionnellement décrite (7 cas ont été exposés dans la littérature). Deux cas de dermatite plasmocytaire nasale isolée ont été publiés récemment. Une association avec une stomatite lymphoplasmocytaire, une glomerulite à mediation immune ou une amyloïdose rénale est décrite.
La cause de la pododermatite plasmocytaire reste inconnue bien que certains éléments soient en faveur d’un trouble dysimmunitaire (nature de l’infiltrat, hypergammaglobulinémie, réponse au traitement immunomodulateur). Pour certains, il s’agit vraisemblablement d’une modalité réactionnelle qui traduit un désordre immunitaire vis-à-vis d’antigènes variés (virus, bactéries, notamment mycobactéries…). Dans un certain nombre de cas, une infection par le FIV pourrait être le facteur déclenchant. Une étude récente n’a pas permis de démontrer par immunohistochimie ou PCR la présence d’agents infectieux au sein des lésions.
Le diagnostic fait appel à l ‘anamnèse, l’examen clinique, la cytologie et l’examen histopathologique de biopsies cutanées.
Une revue bibliographique des différents traitements utilisés dans les cas de pododermatite plasmocytaire publiés montre une grande disparité des protocoles proposés. La conduite thérapeutique sera dictée par l’intensité des signes cliniques, en particulier par la gêne locomotrice observée. Si l’animal est peu ou pas gêné, l’expectative est envisageable, à défaut la doxycyline sera proposée en raison de ses propriétés immunomodulatrices. Si l’atteinte est unique et que l’animal boite, l’exérèse chirurgicale est possible. Si plusieurs membres sont atteints et que l’animal est gêné, on pourra suggérer l’utilisation de la doxycycline, de la corticothérapie à dose immunosuppressive puis en cas d’échec, l’exérèse chirurgicale.
Informations sur les chiens qui boitent !
Pourquoi les chiens boitent ?
Il y a de nombreuses raisons expliquant pourquoi un chien peut se mettre à boiter. Il faut distinguer la boiterie subite et la boiterie progressive. Lorsque vous remarquez que la démarche de votre chien n’est pas tout à fait normale, il faut tout d’abord se concentrer pour se rappeler si c’est quelque chose de nouveau ou pas.
- Accident, blessure musculaire ou osseuse. Elle peut survenir après une mauvaise chute, un choc, un exercice trop intense, un faux mouvement sur un muscle froid. Dans ces cas-là, il peut y avoir une forte douleur provoquée par une fracture, un déchirement musculaire, un claquage, une élongation musculaire, une tendinite, une luxation de la rotule ou de l’épaule, une entorse ou une rupture des ligaments croisés du genou. A l’exception de la tendinite, qui peut apparaître progressivement, on parle de douleurs aiguës et subites.
- Plaie cutanée : ampoule, coupure, gerçure, irritation, piqûre, griffe infectée, etc. Marcher pieds nus a ses inconvénients. Surtout quand on est sportif, curieux et intrépide ! En été, les épillets, échardes et autres graines crochues se transforment en armes de guerre pour les toutous. En hiver, c’est le gel qui peut blesser les coussinets.
- Pendant la croissance du chien, plusieurs troubles des articulations peuvent se développer. La dysplasie de la hanche, par exemple, paralyse peu à peu les pattes arrières. L’embonpoint en est parfois l’élément déclencheur. Mais il existe d’autres maladie, comme l’ostéodystrophie hypertrophique, qui est une maladie inflammatoire qui se résorbe souvent seule, mais peut laisser des séquelles irréversibles si elle n’est pas traitée. La panostéite est aussi une inflammation des articulations propre à la croissance (elle se manifeste chez les chiens entre 5 mois et 2 ans). Elle se résorbe seule, mais il vaut mieux consulter pour ne pas la confondre avec d’autres maladies plus graves. L’ostéochondrite disséquante par exemple est très grave. Ses symptômes sont presque les mêmes, mais sans traitement, les muscles s’atrophient et les cartilages se détachent.
- Certaines maladies attaquent l’ensemble de l’organisme et entraînent une boiterie. C’est le cas de l’arthrose, qui atteint les chiens âgés ou aux articulations sensibles. Comme il perd toute envie de bouger à cause de la douleur, cette maladie déclenche un cercle vicieux si on n’agit pas. Des infections comme la maladie de Lyme ou la Leishmaniose, provoquées par des piqûres de tique entraînent dans certains cas des douleurs articulaires vraiment pénibles pour le chien. Mais il ne faut pas oublier les tumeurs osseuses, qui rendent la marche plus difficile.
Comment examiner un chien qui boite ?
On recommande toujours de prendre des précautions pour examiner un chien qui souffre. En effet, chacun exprime la douleur à sa façon. Certains chiens vont lécher leur maître, d’autres vont pleurer, japper, aboyer, d’autres restent silencieux et enfin, certains grognent et mordent si la douleur est trop forte. Pour éviter que l’examen se transforme en drame, il faut procéder avec une grande douceur, et être très attentif à toute manifestation de douleur de la part du chien. En cas de doute, un harnais en tissu permet d’ausculter le chien sans craindre la morsure.
Dans un premier temps, observez-le. Mettez-vous à distance et demandez-lui de venir vers vous en regardant comment il se lève et comment il répartit son poids. Est-ce qu’il évite de poser une patte ? Est-ce qu’il utilise toutes ses pattes, mais l’une d’entre elles plie ou reste raide ? Il n’est pas toujours facile de déterminer quelle patte est touchée.
Ensuite, pour examiner le chien, demandez-lui de s’allonger. Chaque patte en commençant par les coussinets. Si rien d’anormal n’attire votre attention, continuez vers la première articulation. Palpez très délicatement en cherchant un gonflement, une plaie ou une zone plus chaude. Testez le mouvement naturel de l’articulation du coude ou du genou et de l’épaule ou de la hanche. Surtout, ne forcez pas !
Que faire pour un chien qui boite ?
Le plus souvent, le chien boite parce qu’il a juste un peu forcé pendant une promenade. Dans ce cas-là, un repos complet de 48h suffit à résorber la douleur. Ni saut, ni course, ni escaliers, seulement un peu de marche pour faire ses besoins. Il faut que le chien soit confortablement installé. Son panier ou un tapis particulièrement épais feront l’affaire.
Une source de chaleur supplémentaire, comme une couverture ou une bouillotte permettent d’alléger momentanément la douleur.
Si d’autres symptômes accompagnent la boiterie, ou si vous remarquez un gonflement ou une facture, il faut se rendre chez le vétérinaire sans perdre un instant. Idem si au bout de 48h de repos le chien continue à boiter.
18.07.18 Blogue, Nouvelles
Lorsqu’un chien boite et qu’il a du mal à marcher ou à poser une patte, même si c’est de façon modérée, les maîtres ont tendance à vraiment s’inquiéter. Les origines comme la dangerosité de la boiterie sont variées et dépendent de plusieurs facteurs, de leur localisation, à une ou à plusieurs pattes, mais aussi aux pattes avant ou aux pattes arrière du chien. Le boitement peut s’installer brutalement ou encore progressivement, mais quand doit-on alors vraiment s’inquiéter ?
Pourquoi mon chien boite?
Les causes d’un boitement chez un chien peuvent être très différentes et peuvent souvent être comprises en observant l’animal. Voici les raisons les plus récurrentes observées lors d’un boitement chez le chien :
- Une blessure ou un accident
Blessure sur un ou plusieurs coussinets, fractures diverses, rupture d’un ligament croisé, luxation de la hanche ou d’une articulation, rupture du tendon de la rotule ou du genou ou encore entorse ligamentaire, de nombreuses blessures et accidents ont pour conséquence un boitement chez le chien. D’origine traumatique, le boitement arrive alors lorsque le chien a fait un faux mouvement ou encore qu’il a subi un choc, en jouant, courant ou en sautant. Le boitement dû à une blessure est souvent soudain et peut ainsi être observé rapidement pour être soigné.
- Les maladies
Certaines maladies qui touchent les chiens comme les infections articulaires ou osseuses ont comme symptôme le boitement du chien. Parmi ces maladies, on note l’infection de la racine de la griffe, l’arthrose, l’arthrite inflammatoire, l’ostéochondrose de l’épaule, la tendinite de l’épaule, l’affection neurologique, la pododermatite ou encore le cancer des os.
- Le vieillissement
Bien que le jeune chien puisse être sujet à certaines maladies osseuses à cause d’un problème de croissance, le vieillissement chez le chien, comme chez l’homme, peut entraîner la venue de faiblesses, de douleurs et de maladies osseuses et articulaires. Le boitement dû à une maladie ou encore au vieillissement est généralement progressif et il n’est pas toujours très visible et linéaire. Il arrive en effet, qu’une maladie engendre un boitement seulement ponctuel, qui se résorbe certains jours, mais est plus flagrant d’autres jours.
Quand s’inquiéter ?
Parmi les trois raisons principales d’un boitement chez le chien évoquées précédemment, toutes sont inquiétantes, dans le sens où vous devez absolument vous rendre le plus rapidement possible chez un vétérinaire afin de déterminer la cause du boitement de votre chien. Contrairement à l’homme qui peut exprimer sa douleur, le chien comme tout autre animal va l’exprimer par un changement. Le boitement qui est un changement physique veut alors dire que votre chien est inconfortable, mais ne peut déterminer le niveau de douleur. En attendant un rendez-vous avec votre vétérinaire, mettez votre chien au repos, évitez les déplacements, appliquez une bouillotte chaude sur sa patte douloureuse et observez la ou les pattes qui le font souffrir. Commencez par regarder ses coussinets, il se peut qu’une écharde un caillou ou bien un ongle incarné soit à l’origine du boitement. Vous pouvez ensuite remonter aussi le long de sa patte blessée pour détecter toute forme d’enflure ou encore de plaie et restez attentif à ses réactions.
Si votre chien boite, ne tardez pas à l’emmener consulter un professionnel qui effectuera un examen clinique et orthopédique complet. Certains problèmes osseux et articulaires chez le chien, comme certains problèmes de croissance, peuvent également être dus à une mauvaise hygiène de vie, à une alimentation non équilibrée. Seul un vétérinaire pourra alors vous conseiller des croquettes qui répondent aux besoins de votre chien selon son âge, mais aussi vous prévenir si votre chien à d’autres besoins à combler comme le jeu ou encore la marche.
En dermatologie féline, les affections qui touchent les coussinets sont plutôt rares. La pododermatite plasmocytaire intrigue car bien que peu fréquente, elle est très impressionnante. Alors que cache ce nom un peu compliqué ? à quoi est due cette dermatite des coussinets ? et comment peut-on faire pour la traiter ?
Qu’est-ce que la pododermatite plasmocytaire chez le chat ?
La pododermatite est une dermatose relativement rare mais impressionnante qui se caractérise par une atteinte des coussinets : on observe un gonflement très important d’un ou plusieurs coussinets (jusqu’à 3 fois son volume normal avec l’aspect d’un chamallow : mou et spongieux). On peut observer une évolution vers l’ulcération (fissures, plaies, saignements), alors, cela peut rapidement devenir gênant pour le chat.
Les premiers signes ne sont pas forcément faciles à voir car on ne regarde pas systématiquement l’état des coussinets de son chat. En début d’évolution, cette affection n’est pas douloureuse et elle peut tout à fait être découverte fortuitement lors d’une consultation.
Le terme pododermatite définit une dermatite qui touche les pattes, mais il arrive parfois qu’une atteinte du nez soit concomitante. Une association avec une stomatite (inflammation de la bouche) est décrite dans certains cas.
Le terme plasmocytaire définit les cellules qui forment l’infiltrat inflammatoire de cette affection : les plasmocytes, des cellules du système immunitaire.
Quelles sont les causes de la pododermatite plasmocytaire ?
L’étiologie de cette affection est encore aujourd’hui mal connue.
Une origine immunitaire est suspectée pour plusieurs raisons : l’efficacité de la corticothérapie à dose immunosuppressive, la présence d’une hypergammaglobulinémie… mais d’autres hypothèses ont également été avancées : influence de retrovirus félins (notamment le FIV).
Il n’existe aucune prédispositions raciales ou d’âge ou de sexe. Cette affection peut toucher tous les chats, en général adultes.
Quel est le traitement ?
La pododermatite plasmocytaire peut guérir toute seule ou bien s’aggraver et dans ce cas il faudra mettre un traitement en place en prenant en compte le bien être du chat.
Le traitement de choix est aujourd’hui la doxycycline, un antibiotique, qui n’est pas utilisé pour ses propriétés antibiotiques (car la pododermatite plasmocytaire n’est pas due à une bactérie), mais pour ses propriétés immunomodulatrices.
En effet, avant, le traitement était à base de corticoïdes à dose immunosuppressives, mais les effets secondaires (polyphagie, polydipsie, troubles digestifs, syndrome de Cushing iatrogène, etc…) sont importants.
Bien sûr les corticoïdes pourront être utilisés en cas d’échec d’un traitement à base de doxycycline seule.
Si un seul coussinet est très sévèrement atteint, une exérèse chirurgicale de celui-ci pourra être envisagée.
Les chats sont des chasseurs par nature. Ils aiment partir à l’aventure, à la recherche de proies ou encore sauter et grimper aux arbres. Très agiles, ils soumettent tout de même leurs petites pattes à rude épreuve. Il peut donc arriver qu’ils se blessent aux coussinets, malgré la robustesse naturelle de ces derniers. Dans ce cas, il apparaît judicieux de suivre ces quelques conseils.
Les causes d’une blessure au coussinet
Un chat peut aisément se blesser aux coussinets, étant donné qu’il s’agit de la partie de son corps la plus exposée aux brûlures, coupures, ampoules et autres plaies. Ainsi, il suffit qu’il ait marché sur une surface trop rocheuse, trop chaude, trop froide ou encore sur un objet coupant pour se faire mal. En cas de plaie, le coussinet peut alors saigner abondamment, le chat peut boiter ou se lécher les pattes de façon excessive.
Il est également possible que la cause de la blessure soit d’origine infectieuse, causée par un microbe. Dans tous les cas, il faut agir. Si la taille de la plaie n’est pas plus grosse qu’une punaise, vous pouvez tenter de la soigner par vous-même. En revanche, au moindre doute et en cas de cicatrisation trop lente, il est recommandé de consulter un vétérinaire.
Crédits : TeamK/
Les premiers soins
Si vous avez remarqué que votre chat s’est fait mal au coussinet et que cela ne paraît pas grave, le premier geste à avoir est de rincer sa patte à l’eau tiède. Cela vous permettra de mieux observer la plaie et de retirer un éventuel corps étranger.
Une fois le coussinet propre, munissez-vous d’une gaze stérile imbibée d’une solution antiseptique (type eau oxygénée) et passez-la sur le coussinet afin de prévenir toute infection. Appliquez ensuite du digluconate de chlrhexidine sur le coussinet afin de favoriser la cicatrisation. Sachez que vous pouvez remplacer ce produit par de la pulpe d’aloe vera, plus naturelle.
Enfin, effectuez un bandage à votre chat autour de son coussinet afin de le protéger. Vous pourrez renouveler l’opération une à deux fois par jour jusqu’à ce que votre boule de poils soit complètement guérie.
Bonjour, j’ai récupéré un chat abandonné qui a entre 2 et 3 ans. Il est en bonne santé hormis ses coussinets. Ils sont gonflés et la peau est très fine, meurtrie et marron, surtout sur les gros des pattes arrières. Je l’ai envoyé chez le vétérinaire qui m’a conseillé de faire une biopsie afin d’en connaître la cause. J’ai eu le résultat aujourd’hui, c’est également une pododermatite plasmocytaire. Il a d’autres soucis parce que, suite à la biopsie, la peau de son coussinet a du mal a cicatriser, car tellement fine. Je vais chez le vétérinaire (qui est génial) tous les 2 jours pour refaire le pansement car je ne peux le faire toute seule et il doit être endormi car il a mal. A partir de demain nous commençons le traitement (nicobion + oromediol + doycycline) et cela pdt déjà 20 jours et nous verrons comment il réagit. Le vétérinaire m’a dit que, soit le traitement fonctionne et il sera guérit, soit ce sera un échec et nous devrons penser à l’euthanasie… Alors bien que pas croyante je crois que je vais prier parce que c’est un chat vraiment adorable et j’en serai malade. En tout cas il est important de le faire soigner le plus vite possible. Pour info j’ai payé 50 € la biopsie et 50 € le traitement pour 20 jours, je n’ai pas de grosses finances mais je préfère me priver sur certaines choses et tout faire pour le guérir. Je pourrai vous tenir au courant de l’évolution si vous le souhaitez. Je joins une petite photo pour montrer que, malgré cela, il dort très bien !