Table des matières
- Vous ne pourrez bientôt plus parier sur les courses de lévriers
- Il sera bientôt interdit de parier sur les courses de lévriers
- les courses amicales toujours autorisées
- Les paris sur les lévriers, une pratique en cours depuis presque 60 ans
- La fin des paris, mais pas des courses
- La course de lévriers, une discipline peu connue, parfois décriée
- Chasseurs avant d’être coureurs
- Près de 600 adeptes français
- LE 27/09/2014
Vous ne pourrez bientôt plus parier sur les courses de lévriers
Pratiquées depuis 1961, les courses de lévriers, ces chiens longilignes pouvant atteindre 70 km/h, ouvertes au paris vont bientôt cesser d’exister. Dimanche 22 septembre se termine donc le dernier championnat de France de course de lévriers au cynodrome de Montauban. En effet, selon une information du Parisien, le gouvernement s’apprête à publier un décret qui abrogerait l’agrément délivré à la Société française de courses de lévriers (SFCL), à partir de janvier 2020.
« Le ministère de l’Agriculture m’a convoqué cet été pour m’annoncer la nouvelle », explique au quotidien, Claude Klein, le président de la SFCL. « Ce loisir existait depuis 58 ans, vous vous rendez compte ? Ça risque d’être la fin des cynodromes…. ». Le président de la SFCL a expliqué que les revenus liés au paris sur les courses étaient infimes, ce qui aurait motivé le gouvernement dans sa décision.
« En 2018, cela n’aurait rapporté que 2.400 euros de taxes au gouvernement. À peine de quoi couvrir leurs frais liés à notre activité. », explique-t-il. Le Parisien précise que les courses amicales (sans argent) de lévriers seront toujours autorisées. Les quelques derniers cynodromes de France pourront donc continuer d’exister.
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Il sera bientôt interdit de parier sur les courses de lévriers
Les cynodromes aux abois. Ouvertes aux paris, les courses de lévriers, des chiens longilignes pouvant atteindre une vitesse de pointe de 70 km/h, sont sur le point de cesser d’exister.
Alors que se tenait ce dimanche soir le championnat de France de courses de lévriers à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, les propriétaires des chiens ont appris dans la même journée que le gouvernement serait en train de rédiger un décret qui abrogerait l’agrément délivré à la Société française de courses de lévriers (SFCL) dès janvier 2020, a rapporté Le Parisien.
les courses amicales toujours autorisées
« Le ministère de l’Agriculture m’a convoqué cet été pour m’annoncer la nouvelle », a confié le président de la SFCL, Claude Klein, au quotidien, avant d’ajouter : « Ce loisir existait depuis 58 ans, vous vous rendez compte ? Ça risque d’être la fin des cynodromes… « . Mais aussi des paris sur les courses, dont les revenus étaient infimes.
Une des raisons qui aurait d’ailleurs poussé le gouvernement à supprimer cet agrément. « En 2018, cela n’aurait rapporté que 2.400 euros de taxes au gouvernement. À peine de quoi couvrir leurs frais liés à notre activité », a-t-il expliqué.
— Mikalesg / .com
Ce dimanche, le championnat de France de course de lévriers se déroulait à Montauban. Dans le même temps, nous apprenons que le gouvernement serait en train de rédiger un décret qui interdira les paris sur les courses de lévriers, dès janvier 2020. Pour rappel, ce loisir est pratiqué depuis 1961.
Les paris sur les lévriers, une pratique en cours depuis presque 60 ans
Les lévriers sont des chiens longilignes qui peuvent atteindre la vitesse record de 70 km/h. Cela fait des dizaines d’années que certains parieurs misent sur leur capacité, dans le cadre des cynodromes. En revanche, en France, il faut remonter à 1879 afin de trouver la première course organisée, à l’époque par Eugène Chapus. Le premier coursing club fut fondé, lui, en 1890, à Boulogne-Billancourt. En 1933 un décret va autoriser le fonctionnement du “pari mutuel” sur des courses de lévriers, jusqu’en 1951. Puis, en 1961, l’activité de paris mutuels est de nouveau autorisée.
Les revenus liés à cette activité, en perdition, sont infimes, d’après le président de la SFCL : environ 90 000 € en 2017, 80 000 € en 2018. En 2019, la somme devrait passer à 50 000 €. Pour le gouvernement, cette activité ne rapporte qu’un peu plus de 2000 € chaque année, ce qui l’a motivé à entamer la rédaction de ce décret. L’apogée de cette discipline remonte à 1986, avec environ 10 millions de francs de mise. Aujourd’hui, la Fédération française des courses de lévriers estime à 600 le nombre d’adeptes de cette discipline, avec un peu plus du double pour le nombre de coureurs.
La fin des paris, mais pas des courses
Même si la pratique est en déclin, les courses dites “amicales” se poursuivront. C’est ce que le président de la Société des courses de lévriers de Soissons, Jacky Follet, a tenu à rappeler. D’après lui, “ça ne change pas grand-chose” que le décret en cours de création par le gouvernement soit effectif. Pour rappel, en France, les jeux d’argent ne sont pas autorisés, sauf pour certains organismes qui ont une dérogation, comme c’était le cas ici de cette activité.
Le décret prévu par le gouvernement n’est pas uniquement basé sur les courses de lévriers, puisqu’une centaine d’autres associations qui organisent des jeux sont également concernées. La pelote basque serait aussi dans le viseur des autorités françaises. D’après ce qu’indique le quotidien Le Parisien, la raison serait que ce type de pratique rime avec des contrôles difficiles sur l’âge des parieurs et l’origine des fonds qui sont mis en jeu.
Aux États-Unis, la Floride était, en fin d’année 2018, allée plus loin en interdisant l’utilisation de lévriers dans les courses. La fondation 30 Millions d’Amis se félicitait d’ailleurs de cette décision, en parlant de “la fin d’une barbarie”.
La course de lévriers, une discipline peu connue, parfois décriée
277 mètres en 17 secondes : Quality Top peut marcher le museau haut. Le regard sérieux, la cuisse affûtée, ce lévrier vient de s’imposer au grand prix de Soissons, catégorie whippet. Ce dimanche 21 avril 2019, ils sont 49 compétiteurs à s’affronter sur la piste. Des chiens picards mais pas que. « J’ai fait 3 heures samedi pour venir jusqu’ici, et lundi, je vais courir en Hollande, à 400 kilomètres », confie Joël Bosny. Passionné ? Le mot est faible pour ce propriétaire de lévriers. « C’est toute ma vie. » Alors, en quoi consiste ces courses canines ?
Chasseurs avant d’être coureurs
Il y a des siècles de cela, les lévriers accompagnaient les chasseurs dans leur traque au gibier. L’animal longiline, taillé comme un athlète, avance alors bien plus vite que sa cible. Bref, ce n’est pas vraiment du jeu. Fin de course en 1844, la pratique devient interdite. Déçue mais pas abbatue, la Grande-Bretagne décide de mettre à profit la rapidité de l’animal en créant des courses de lévriers en 1926. Dix ans plus tard, c’est au tour de la France de s’y mettre. Objectif pour les athlètes : faire un tour de piste, et attraper le premier un faux lapin (entre 277 et 345 mètres pour un Whippet ; entre 277 et 480 mètres pour le Greyhound. Le whippet courra à 60 km/h en moyenne, contre 65 km/h pour un Greyhound). Pour le spectateur, oeil aiguisé oblige, la course dure une vingtaine de secondes en moyenne. En noir et blanc, cela donne ça :
Près de 600 adeptes français
La discipline connaîtra son apogée en 1986, lorsque les sociétés de course totalisent 10 millions de francs de mise. Aujourd’hui, la Fédération française des courses de lévriers estime à 600 le nombre d’adeptes de la discipline, pour 1 350 coureurs. Modeste, mais motivés. Ces propriétaires canins se réunissent plusieurs fois par an dans les 11 cynodromes encore existants. Encore, car plusieurs pistes ont disparu en quelques années. Chez nos voisins anglais, où la discipline est populaire, même phénomène. En 2017, la dernière piste de Londres a disparu.
A Soissons, seul cynodrome des Hauts-de-France, les résultats sont là, mais les fidèles se raréfient. Jacky Follet a dû annuler la course du 5 mai. « J’avais six chiens inscrits, il en faut une quarantaine dans l’idéal », détaille le président de la Société des courses de lévriers dans l’Aisne. « Avant, j’organisais neuf à dix réunions par an, maintenant, j’ai du mal à en faire trois à quatre. » N’est pas entraîneur de lévrier qui veut. Il faut pouvoir aussi. Entre les déplacements, les cotisations, le vétérinaire, Jacky compte 1 500 à 2 000 euros de dépenses annuelles. « C’est moins connu qu’avant, et puis les gens étaint plus prêts à payer… », confie l’Axonais. « On a un cheptel qui diminue d’année en année », abonde son fils, Yannick Follet. D’autant que l’investissement a peu de chance d’être rentabilisé. Les paris ne volent pas haut dans le milieu, ce n’est pas le but. La mise, « c’est en option », explique Jacky. « Le premier arrivé va gagner huit euros… », ironise Michel Geromet, heureux propriétaire de sept lévriers. De quoi balayer les critiques d’un loisir mercantile.
Et pourtant, les adeptes ne sont pax exempts de commentaires. « Comment peut-on se réjouir de regarder des animaux contraints à courir à perdre haleine pour attraper un bout de chiffon. Je ne vois vraiment pas le plaisir..!!! » ; « Des barbares » ; « Je n’aime pas cette course avec les lévriers » : voici un florilège des réactions sur le lien de notre reportage au grand prix de Soissons, en avril 2019.
Les courses de lévriers ont mauvaise presse auprès du grand public. Lassé, le cynodrome de Soissons tente de rassurer sur le traitement des animaux en communiquant.
On nous assimile à des pratiques que nous ne connaissons pas
« Le monde de la course est extrêmement cruel ! », s’insurge Catherine Madry. Il y a 19 ans, cette habitante de la Nièvre découvre ce chien à l’allure féline, et avec, la maltraitance dont il peut faire l’objet en Irlande, en Afrique du Sud ou en Espagne. « La compassion n’a pas de frontière », explique celle qui va se battre pour sauver les chiens de course en fin de carrière, prêts à être euthanasiés notamment. Au Royaume-Uni, deux associations collaborent avec elle pour faire adopter les chiens menacés de morts. En Espagne, la présidente de l’association Lévriers en Détresse lutte pour les chiens de chasse, encore autorisés là-bas. L’un de ses derniers combats l’a emmené en Chine, où un cynodrome a fermé ses portes pour mauvais traitements. Bien loin de Soissons donc.
Si certaines associations pointent du doigt les fédérations françaises de courses de lévriers, Catherine Madry rassure. « En France, c’est amateur. Il n’y a pas d’enjeu financier. » Et donc pas de pression sur l’animal a priori. Pourtant, ces cas défavorisent le développement de la discipline en France. « Comment voulez-vous forcer un chien à courir ? », interroge le président du cynodrome soissonais. « On nous assimile à des pratiques que nous ne connaissons pas, abonde Michel Géromet, propriétaire de lévriers et membre du club de l’Aisne. Ce sont nos bébés (…) A la maison, le plus âgé a 16 ans, le plus jeune a 7 mois » La fédération française interdit d’ailleurs la poursuite de la compétition après les huit ans de l’animal. Ce passionné, depuis 25 ans, regrette que la maltraitance contribue à la mauvais image des courses en France. « On n’arrive pas à être reconnus à cause de ces gens. » Aux sceptiques, Michel demande d’assister à des après-midis de championnat. « On a déjà eu des menaces !, continue Jacky Follet. A ce moment-là, pour les chevaux c’est pire. Le jockey les force à courir… »
Les courses de lévriers modernes trouvent leur origine dans la chasse.
La chasse avec des lévriers a été interdite en France en 1844 au motif que les lévriers étaient trop rapides et ne laissaient pas leur chance au gibier, les vrais motifs étant plutôt socio-politiques.
Des tentatives de courses en ligne droite ont eu lieu en Grande Bretagne à Hendon en 1876, et en France en 1879, mais ces expériences n’ont pas été développées.
Les courses ont émergées dans leur forme moderne (pistes ovales) avec l’invention du lièvre mécanique en 1912 par Patrick-Owen Smith, par analogie aux courses de chevaux.
En 1919, Smith a ouvert le premier cynodrome professionnel à Emeryville, en Californie.
Les courses sur cynodrome surtout destinées aux greyhounds ont été introduites en Grande-Bretagne dans les années 1920.
Une course internationale de racing eu lieu en 1922 en Allemagne à Dusseldorf avec pour race majoritaire le barzoï.
Comme beaucoup d’autres sports, les courses de lévriers ont connu leur plus haute fréquentation en Grande Bretagne juste après la seconde guerre mondiale ; il y a eu 34 millions de spectateurs payant en 1946. Mais leur fréquentation baisse depuis le début des années 1960.
En France les courses de Lévriers ont vraiment démarré en 1933 avec l’autorisation des courses de lévriers et du pari mutuel. Le seul cynodrome professionnel de Courbevoie, qui fonctionna 18 ans, a fermé en 1951 pour des raisons fiscales.
L’apogée des sociétés de courses de Lévriers en France a été atteint dans les années 80. En 1986 le montant total des enjeux était près des 10 millions de Francs, soit 1 525 000 €.
Dans certains pays les courses de lévriers sont professionnalisées : Australie, Irlande, Grande Bretagne, Nouvelle Zélande, USA.
Dans plusieurs pays européens les courses de lévriers sont un loisirs pour les propriétaires de lévriers sans enjeu financier : Belgique, Danemark, République Tchèque, Finlande, France, Allemagne, Hongrie, Pays-Bas, Suède, Suisse…
LE 27/09/2014
VINCENT DEBES
Courrier Picard
Des dizaines de ces chiens s’élanceront sur la piste de l’hippodrome de Compiègne, ce dimanche. Les bénéfices iront à une association d’aide aux enfants hospitalisés.
Voilà qui changera des chevaux. Ce dimanche 28 septembre, à partir de 13 h 30, l’hippodrome accueille sept courses de lévriers, ouvertes aux paris. La dernière manifestation de ce genre à Compiègne remonte au début des années 2000. Deux types de lévriers, des whippets et des greyhounds, soit une trentaine de canidés au total, seront sur la ligne de départ. » Les premiers peuvent atteindre les 60 km/h, et les seconds les 80 km/h « , expose Claude Klein, président de la Société française des courses de lévriers, dont le siège se trouve en Seine-et-Marne et qui organise la réunion d’aujourd’hui en partenariat avec le Lions Club Oise la Vallée, de Compiègne.
Les bénéfices tirés des entrées et du stand de la buvette seront reversés par le Lions à l’association nationale Théodora, qui finance des prestations de clowns pour les enfants hospitalisés, y compris à Compiègne (lire ci-contre). Ce dimanche, les parieurs sont attendus nombreux, mais nul besoin d’être accro aux jeux d’argent pour venir, le spectacle des lévriers, ces bêtes puissantes et racées lancées à pleine vitesse, justifiant à lui seul le déplacement. D’habitude, les courses de lévriers les plus proches se déroulent au cynodrome de Soissons, à 30 km de là dans l’Aisne.
Un animal au caractère » gentil et sociable «
C’est Yves Placet, radiologue compiégnois et membre du Lions Club compiégnois, qui a eu l’idée le premier d’organiser une telle manifestation. Ses chiens ont gagné par le passé des titres de champions de France et d’Europe. Aujourd’hui retiré du monde de la compétition, le médecin a recontacté son vieil ami Claude Klein, qui a dit banco au projet du Lions Club, tout comme Antoine Gilibert, président de la Société des courses de Compiègne. Le public pourra ainsi faire plus ample connaissance avec un chien » relativement méconnu, un peu marginal, plutôt confidentiel « , commente Claude Klein. » Les lévriers sont des sprinteurs, c’est-à-dire qu’ils courent sur de courtes distances, de 300 à 400 mètres. Ce sont des chiens de chasse à l’origine, mais en France leur emploi a été interdit « , retrace le président, qui parle d’un animal au caractère » gentil et sociable, qui vous fait la fête « .
Yves Placet, lui, parle de » symbiose entre le chien et son propriétaire, qui le prépare à être au maximum lors de la compétition « . Attention cependant à ne pas s’y prendre trop tôt : » Il faut attendre que le lévrier ait au moins 15 mois, que sa musculation et ses articulations aient fini leur croissance. Il faut aussi qu’il ait atteint une certaine maturité, qu’il ne soit plus fou-fou. «
» Parier sur un chien est parfois mal perçu «
La course à la vitesse a pu susciter des critiques à l’encontre de la Fédération française des sociétés de courses de lévrier, dont fait partie l’association de Claude Klein. Impliqué dans le milieu canin depuis plus de 40 ans, celui-ci se veut rassurant : » Parier sur un chien est parfois mal perçu mais sa santé ne subit aucun préjudice. La fédération fait très attention. «
Le public pourra en discuter avec la trentaine de propriétaires présents aujourd’hui.
Courses de lévriers à l’hippodrome de Compiègne, dimanche 28 septembre à 13h30, au profit de l’association Théodora, pour les enfants hospitalisés. Entrée : 5 ¤, gratuit pour les moins de 12 ans.
L’annonce a été faite lors du dernier championnat de France organisé le 22 septembre à Montauban (Tarn-et-Garonne). » Le président de la Fédération nous a annoncé qu’il ne sera plus possible de parier sur les courses de lévriers à compter de l’an prochain « , peste Fabienne Beaucheron, présidente de la Société maulévraise des courses de lévriers du Grand Ouest. L’agrément délivré à la Société française de courses de lévriers va être retiré, le montant des enjeux au plan national n’étant pas assez élevé. Le coût nécessaire au prélèvement des taxes égalant quasiment le gain pour l’État, qui, par ailleurs, n’a pas les moyens de contrôler l’origine des fonds ni l’âge des parieurs.
Jusqu’à 3 000 € d’enjeux
Cette annonce a fait l’effet d’une douche froide pour tous les organisateurs et compétiteurs présents à Montauban. Certains se demandant si les cynodromes français allaient survivre à la fin des paris mutuels. Il n’en reste plus que sept en France. Celui de Maulévrier, situé juste derrière le parc oriental, est l’un des plus » profitables » car l’un de ceux qui accueillent le plus de parieurs. » On a régulièrement plus de 300 personnes et on peut avoir jusqu’à 3 000 € d’enjeux, voire plus, sur lesquels on perçoit environ 500 €. Avec la buvette, les entrées et la vente des programmes, une bonne journée pouvait nous rapporter 2 500 € « , calcule la présidente de l’association gestionnaire.
» C’est ce qui attire les gens «
» On pourra toujours organiser des courses en racing (sans leurre, NDLR), mais ça limite l’accès à certains chiens et nos chiens ont besoin de courir ! « , insiste Fabienne Beaucheron, qui espère que la mairie de Maulévrier, propriétaire de l’anneau de course, acceptera cette éventualité.
Mais sans enjeux, l’adrénaline risque que de manquer à certains spectateurs. » Le pari mutuel, c’est ce qui attire les gens… « , reconnaît Fabienne Beaucheron. » On essaye de voir ce qu’on peut faire, en se regroupant et en faisant des pétitions. » Les courses prévues dimanche prochain seront peut-être la dernière occasion de parier de l’argent sur un lévrier courant à près de 70 km/h.
Dimanche 6 octobre, cynodrome de Maulévrier, à partir de 13 h 30. Entrée : 2 €.
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