Table des matières
- Cote félée
- Côtes fêlées : quels symptômes ?
- Côtes fêlées : quelles causes ?
- Quel est le traitement des côtes fêlées ?
- Peut-on prévenir les fêlures des côtes ?
- Fracture costale : causes, symptômes et traitement
- Quand parler de fractures costales ?
- Qui est concerné par une fracture costale ?
- Quels sont les symptômes d’une fracture costale ?
- Comment se fait le diagnostic d’une fracture costale ?
- Quels sont les principaux traitements d’une fracture costale ?
- Peut-on faire du sport après une fracture costale ?
- Les médecines naturelles ont-elles leur place ?
- Côte fêlée suite à des quintes de toux : que faire ?
- Les personnes âgées les plus concernées
- Reconnaître la fracture d’une côte
- Conséquences d’une côte fêlée
- Prise en charge par un médecin ou les urgences
- Fracture d’une côte
- Une côte n’est pas forcément fêlée à cause d’un choc violent
- Une douleur très intense
- Les traitements à envisager pour des côtes fêlées
- Soulager naturellement la douleur
- Fracture des côtes et fracture du sternum
- Douleur intercostale ou nevralgie intercostale
- Qu’est-ce qu’une douleur intercostale ?
- Qui est concerné par une douleur intercostale ?
- Quelles sont les causes des douleurs intercostales ?
- Quels sont les symptômes des douleurs intercostales ?
- Comment se fait le diagnostic des douleurs intercostales ?
- Quels sont les principaux traitements des douleurs intercostales ?
Cote félée
Côtes fêlées : quels symptômes ?
Le symptôme le plus caractéristique est une douleur soudaine et très vive au niveau de la côte fêlée. Bien que la côte ne soit pas vraiment cassée (à la radio, la fêlure apparaît comme une sorte de « trait » sur la côte, mais l’os est toujours d’un seul tenant et correctement positionné), la douleur peut être handicapante : elle se réveille facilement au moindre mouvement du buste, et s’intensifie en cas de toux et d’éternuement. Elle devient également plus forte en cas d’inspiration profonde : en résultent une respiration courte et une gêne respiratoire plus ou moins marquée. Ce dernier point peut être particulièrement problématique chez les personnes souffrant d’une maladie respiratoire sévère (ex. : insuffisance respiratoire) : il est recommandé de consulter au plus tôt afin de prévenir d’éventuelles complications comme une détresse respiratoire par exemple.
Côtes fêlées : quelles causes ?
Une côte fêlée peut résulter d’une chute ou d’un choc suite à un accident de voiture par exemple. Les fêlures ou fractures des côtes sont aussi souvent dues à la pratique de sports automobiles (ex. : course, karting), entraînant de nombreux contacts physiques (ex. : sports de combat, sports collectifs), ou présentant des risques élevés de chute (ex. : ski). Ceci étant dit, il suffit parfois d’une simple toux pour se fêler une côte… Cela peut arriver à tout le monde, à partir du moment où la quinte de toux est longue et très intense, mais les personnes à l’ossature fragilisée (ex. : celles souffrant d’ostéoporose) ont tout de même plus de risques de connaître ce désagrément. Enfin, une côte fêlée peut aussi résulter d’un effort trop violent comme le port d’un poids trop lourd par exemple.
Quel est le traitement des côtes fêlées ?
Le traitement des côtes fêlées est similaire à celui des côtes cassées : en général, il se base donc seulement sur du repos et la prise d’antidouleurs et de myorelaxants. Il ne nécessite aucun plâtrage, et le bandage thoracique est rarement employé. Les antidouleurs sont donnés jusqu’à cessation totale de la douleur, sachant que celle-ci peut perdurer jusqu’à deux mois, bien que l’os ne mette habituellement pas plus de trois semaines pour se ressouder. Une hospitalisation peut éventuellement s’avérer nécessaire en cas de graves complications, mais cela reste rare pour une simple fêlure.
Peut-on prévenir les fêlures des côtes ?
Si vous pratiquez un sport, il est recommandé de vous échauffer soigneusement et de faire preuve de prudence durant votre activité pour éloigner les risques de côtes fêlées. Vous pouvez aussi porter un vêtement protecteur pour les côtes. De nombreux modèles de gilets protège-côtes existent notamment pour la pratique des courses automobiles. Dans le même esprit, vous pouvez aussi trouver pour les pilotes des blousons de ski renforcés pour protéger les côtes et le dos.
Dernière modification le vendredi 5 juin 2015
Fracture costale : causes, symptômes et traitement
Les fractures costales sont très douloureuses, mais le plus souvent bénignes. Dans certains cas toutefois, elles peuvent s’accompagner d’un pneumothorax ou d’une lésion du poumon, à l’origine d’une difficulté respiratoire.
Quand parler de fractures costales ?
Tout traumatisme direct (choc en sport, chute d’un lieu élevé, accident de la route, etc.) ou indirect (éternuement, toux, contraction violente des muscles intercostaux) peut entraîner une fracture d’une ou de plusieurs côtes.
Un enfoncement de la côte vers le poumon peut s’accompagner d’un pneumothorax (de l’air entre dans la plèvre) ou d’une contusion du poumon sous-jacent (lésion du tissu pulmonaire). En cas de fracture, la douleur est toujours importante et rend les mouvements respiratoires difficiles. La difficulté respiratoire est d’autant plus importante qu’il existe également un pneumothorax ou une contusion pulmonaire !
On parle de volet costal lorsqu’au moins 3 côtes sont fracturées à deux endroits différents sur leur trajet. Le volet costal s’apparente à une fenêtre sur la paroi costale. Le volet est mobile et va osciller en sens contraire de la respiration pour l’entraver.
Qui est concerné par une fracture costale ?
Presque tout le monde peut être touché. Certaines situations exposent à un risque plus important de fractures costales :
- C’est le cas de la pratique d’un sport à risques de chute ou de contacts violents ;
- D’une ostéoporose et déminéralisation osseuse ;
- Du port de la ceinture de sécurité lors d’un accident routier.
Une fracture costale chez un insuffisant respiratoire âgé constitue une situation à risque qui mérite une surveillance attentive.
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Quels sont les symptômes d’une fracture costale ?
La douleur aiguë est systématique lors d’une fracture de côte. Elle empêche de respirer normalement et est accentuée par la toux. Pour autant, l’intensité de la douleur n’est pas proportionnelle à la gravité de la fracture ou au nombre de côtes touchées.
Comment se fait le diagnostic d’une fracture costale ?
La radiographie demeure la base du diagnostic.
- Qui consulter ? Le médecin généraliste est à même de suspecter le diagnostic en palpant la côte douloureuse. Mais en pratique, le diagnostic de fracture costale est souvent posé à l’hôpital, par le médecin urgentiste ;
- Quel est l’examen de référence ? La radiographie demeure l’examen de référence. Il permet de montrer la ou les fractures, leur déplacement possible, ainsi qu’un éventuel pneumothorax (décollement de la plèvre par une « lame » d’air, qui apparaît sombre à la radiographie) ou une contusion pulmonaire (opacité pulmonaire blanchâtre en regard de la zone fracturée). En cas de suspicion de blessure interne ou de fracture complexe, un scanner peut être prescrit.
Quels sont les principaux traitements d’une fracture costale ?
Le traitement comporte essentiellement la prise d’ antalgiques pour soulager la douleur et le repos pendant une dizaine de jours lorsqu’il s’agit d’une fracture costale isolée et non déplacée.
Le traitement dépend de l’importance de la fracture, du nombre de côtes touchées, du déplacement éventuel, de l’existence ou non d’un volet costal, d’un pneumothorax ou d’une contusion pulmonaire. Il faut compter environ 4 semaines pour la formation d’un cal osseux au niveau du foyer de fracture. Les douleurs restent vives pendant environ 2 semaines.
Une hospitalisation peut être nécessaire, dès lors que les fractures s’accompagnent de difficultés respiratoires importantes, chez une personne âgée ou malade, surtout s’il s’agit d’une fracture conjointe des 9, 10 et 11 èmes côtes qui peuvent faire craindre une plaie viscérale abdominale (rate, foie, etc.).
Un bandage circulaire (bandes élastiques, collantes, semi adhésives) posé tout autour du thorax peut soulager les douleurs. Cependant, le bandage est parfois mal toléré. Il n’est pas indiqué chez le malade insuffisant respiratoire.
Dans certains cas, les médecins peuvent anesthésier la douleur par un « bloc intercostal » qui consiste à injecter un produit anesthésique au niveau du nerf intercostal.
Selon l’importance du décollement de la plèvre, une ponction de l’air contenu dans la plèvre peut être nécessaire au moyen d’une aiguille ou d’un drain introduit entre deux côtes.
Une contusion pulmonaire nécessite une hospitalisation pour une surveillance de la fonction respiratoire et une oxygénothérapie, parfois.
Peut-on faire du sport après une fracture costale ?
La reprise du sport est possible sans lorsque le temps de consolidation osseuse de 4 semaines a été respecté. Avant la reprise, demandez toujours un avis médical.
Les médecines naturelles ont-elles leur place ?
L’homéopathie pourrait permettre de hâter la guérison.
L’usage traditionnel :
- Calcarea Phosphorica (5CH) améliorerait la consolidation osseuse en facilitant la fixation du calcium sur le site de la fracture ;
- Arnica montana (5CH) est conseillé, s’il existe une meurtrissure sur l’endroit du choc. Elle limiterait la formation des ecchymoses ;
- Enfin Symphytum officinale (5CH) est conseillée lorsqu’il existe un retard à la consolidation.
A titre indicatif, Arnica Montana, Symphytum officinale et Calcarea phosphorica sont habituellement pris à la dose de 3 granules de chaque en alternance trois fois par jour jusqu’à l’amélioration (d’après « Le vademecum de la prescription en homéopathie », du Dr Horvilleur, MMI éditions).
La magnétothérapie (recours aux aimants) pourrait diminuer la douleur.
Ecrit par:
Daniel Gloaguen
Médecin généraliste
Ecrit par:
Révision médicale effectuée par le Dr Jesus Cardenas
Révision médicale : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 17 juillet 2017
Mis à jour le 15 janvier 2020
Côte fêlée suite à des quintes de toux : que faire ?
Des quintes de toux sévères et prolongées et des éternuements violents peuvent provoquer la fêlure d’une côte. Notre astuce fait le point.
Les personnes âgées les plus concernées
Ce phénomène peut toucher des personnes ne présentant aucune pathologie. Cependant, la fêlure sera plus probable si les os sont fragilisés :
- par de l’ostéoporose ;
- par un cancer ;
- des métastases ;
- par l’âge (notamment chez des personnes de plus de 65 ans).
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Reconnaître la fracture d’une côte
Vous constatez une douleur dans la région des côtes lorsque vous :
- respirez et particulièrement lorsque vous prenez une grande inspiration ;
- toussez ou éternuez ;
- bougez ;
- appuyez sur la zone lésée ;
- pliez ou tordez votre corps.
Il peut s’agir d’une côte fêlée. Consultez pour être pris en charge.
Conséquences d’une côte fêlée
Le risque principal, mais cependant rare, est l’embrochage de la plèvre, d’un poumon, du foie ou de la rate. Les symptômes sont alors :
- difficultés à respirer ;
- essoufflement ;
- état de choc.
La fracture d’une côte n’est en général pas grave. Par contre, si la victime ne peut pas tousser correctement ou respirer profondément, des complications peuvent apparaitre : une infection du poumon ou une pneumonie.
Prise en charge par un médecin ou les urgences
Vous pouvez consulter un médecin généraliste ou vous rendre aux urgences.
Fêlure ou contusion : même traitement
Une radio sera réalisée pour vérifier la présence d’une fracture, cependant, parfois, il est impossible de faire la distinction entre une fêlure et une contusion. Mais en soi ce n’est pas très important puisque le traitement sera le même :
- Généralement, du repos et des antalgiques vous seront prescrits.
- Il faudra au minimum 4 semaines pour que la fracture se remette. Les douleurs peuvent durer de 2 semaines à 2 mois.
Soulager les douleurs par des médecines parallèles
En effet, comme le nerf intercostal est mis à contribution à chaque mouvement de la cage thoracique, et comme ces mouvements sont incontournables (on doit respirer !), la douleur peut s’éterniser.
Pour la soulager, le recours à des médecines parallèles, comme la magnétothérapie, peut aider. Comptez 40 € le kit de magnétothérapie.
Nos contenus complémentaires sur le sujet :
- Comme médecines parallèles, testez la Phytothérapie ou l’Acupuncture.
- Vous pouvez également vous aider de notre fiche pratique pour bien préparer un cataplasme d’argile.
Fracture d’une côte
Le traitement de la fracture de côtes simple est une antalgie (prescription de médicaments qui calment les douleurs) suffisante. Ce traitement peut être plus ou moins long selon les individus, durant même jusqu’à un ou deux mois.
La prise en charge des fractures compliquées requiert le traitement de la complication en plus de l’antalgie. En général, la simple pose d’un drain dans l’espace pleural (qui peut très bien se faire sous anesthésie locale au lit du malade) permet de régler le problème en quelques jours. Cependant dans certains cas, une intervention chirurgicale peut s’imposer.
Le volet thoracique pose un problème plus complexe. Le traitement peut nécessiter une intubation et une ventilation assistée prolongée (c’est à dire que la respiration du ou de la patient-e est assurée par une machine). Dans des cas bien sélectionnés, une stabilisation chirurgicale (c’est-à-dire la fixation des différents foyers de fracture costale par des plaques vissées sur les côtes pendant une opération) peut permettre d’éviter ce long séjour aux soins intensifs et une ventilation mécanique.
Les patient-e-s avec un traumatisme thoracique subissent en général une radiographie du thorax. Cet examen a pour but de visualiser, si possible, la ou les fractures de côtes. Cependant, cet examen est surtout réalisé pour exclure la présence d’une complication. En effet, un pneumothorax peut être de petite taille et ne nécessiter aucun traitement, comme il peut, dans certains cas, représenter un danger vital pour le ou la patient-e.
En effet, si à chaque respiration il y a toujours un peu plus d’air qui entre dans la cavité pleurale et qu’il ne peut en sortir, il se constitue peu à peu un pneumothorax sous tension qui comprime et déforme les grosses structures veineuses à l’intérieur du thorax, empêchant le retour du sang au cœur. Il y a alors un danger pour la vie du ou de la patient-e si le pneumothorax n’est pas drainé immédiatement. De même l’hémothorax peut être d’importance moindre comme il peut représenter une perte de sang importante, menaçant là aussi la vie du ou de la patient-e
Une côte n’est pas forcément fêlée à cause d’un choc violent
Jalmalv.fr » Maladies » Maladies articulaires – Fractures » Une côte n’est pas forcément fêlée à cause d’un choc violent
Cette fracture est en réalité plus récurrente que nous pouvons le penser, car il ne faut pas forcément subir un choc pour qu’une côte fêlée vienne perturber votre quotidien. Il faut toutefois prendre des précautions, car la douleur peut empoisonner votre quotidien pendant plusieurs mois. De plus, il n’y a pas forcément un traitement qui accélère la guérison.
Une douleur très intense
cote casse
Le mal aux cotes est très difficile à supporter, car vous ne pourrez pas réaliser de mouvements. Il suffit de vous tourner légèrement pour être immédiatement rappelé à l’ordre. Il faut donc envisager quelques traitements, mais comme nous l’avons spécifié, il n’existe pas un médicament qui permet à vos côtes de retrouver leur vigueur d’antan.
- Vous ne devez pas forcément subir un violent choc pour qu’une côte se fracture.
- La douleur est très vive dès les premières secondes.
- Il y a souvent des difficultés pour respirer et c’est surtout le cas pour une inspiration profonde.
- Ce problème peut persister pendant plusieurs mois à cause du nerf intercostal.
- Dans certains cas, la douleur peut perdurer pendant plus de deux mois.
Un suivi médical est nécessaire notamment pour éviter qu’une côte puisse perforer un organe par exemple. Il est donc judicieux lorsqu’un tel traumatisme est au rendez-vous de réaliser régulièrement des radiographies afin de suivre l’évolution. C’est également un examen important pour confirmer un diagnostic et pour connaître le nombre de côtes qui ont pu être atteintes par ce traumatisme. En effet, une peut être touchée, mais d’autres sont peut-être cassées.
Les traitements à envisager pour des côtes fêlées
mal a la cote
Lorsque votre bras est cassé, le médecin aura tendance à poser un plâtre, mais cela n’est pas envisageable avec une côte fêlée. Vous devez donc suivre un traitement avec quelques médicaments notamment pour réduire la douleur. Ce sont généralement des antalgiques qui sont prescrits par les professionnels de la santé. Lorsque les muscles intercostaux sont trop tendus, il est possible de prendre un myorelaxant. Vous êtes alors un peu plus détendu, mais le repos est préconisé.
Il faut également être vigilant, car un mauvais mouvement peut provoquer des douleurs beaucoup plus vives et surtout vous pouvez endommager quelques organes, dont les poumons. De ce fait, pour limiter les déplacements du tronc, le médecin pose un bandage assez large qui serre le thorax sans toutefois le comprimer. Dans ce cas de figure, vous pourriez subir quelques désagréments supplémentaires.
Soulager naturellement la douleur
douleur cote
Pour une côte fêlée que faire, vous pouvez également opter pour des remèdes de grand-mère qui améliorent votre quotidien, mais ils ne soignent pas réellement. Il faut attendre que votre ossature puisse retrouver sa position d’antan, vous devez donc attendre de longues semaines en jonglant avec cette douleur plus ou moins intense. Certains professionnels de la santé recommandent d’utiliser de la glace puisqu’elle réduit les symptômes, car les tissus sont souvent malmenés, il faut donc réduire les hématomes par exemple.
Si vous n’avez pas de glaçons, un sac d’aliments surgelés sera parfait puisque vous ressentirez rapidement les bienfaits. Il faut par contre retirer votre vêtement et le placer à l’endroit où les côtes sont cassées. Un bain chaud aurait également des vertus à ne pas négliger, car vous assouplissez tous les tissus du tronc qui ne tirent pas sur ces côtes fêlées combien de temps.
La meilleure solution consiste également à vous reposer le plus possible même si vous n’êtes pas fatigué. Vous devez adopter une position dans laquelle les douleurs sont les moins vives. Il est possible d’être assis ou coucher, cela dépend de votre état physique. Dans tous les cas, les congés seront indispensables surtout les premières semaines, mais soyez vigilant jusqu’à votre rétablissement complet. Il suffit d’un choc même léger pour que la situation se dégrade et devienne à nouveau insupportable. Vous êtes alors aspiré dans un cercle vicieux.
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Fracture des côtes et fracture du sternum
- Inhibition de la respiration due à la douleur: Les fractures des côtes et du sternum sont très douloureuses. La douleur au moment de respirer empêche la personne de respirer profondément ce qui augmente le risque de pneumonie. Une irritation des bronches est possible, mais le patient hésite à tousser à cause des douleurs.
- Dyspnée: Elle ne se produit pas obligatoirement, en particulier en cas de fracture de côtes isolées, mais elle peut survenir dans les situations suivantes:
- Perte de stabilité de la cage thoracique: En cas de fractures de côtes en série, surtout si une côte a subi plusieurs fractures (fractures comminutives), la respiration profonde est mécaniquement entravée et le volume d’air inspiré ou expiré est réduit, même si la douleur a été supprimée à l’aide de médicaments.
- Accumulation de sang et d’air dans la cage: Si la plèvre ou la surface des poumons sont blessées par des fragments pointus d’une côte cassée, du sang et de l’air peuvent pénétrer dans la cage thoracique, il se forme un hémothorax ou pneumothorax, (la combinaison des deux est un hémopneumothorax). Les séquelles sont un collapsus pulmonaire avec diminution de l’échange des gaz (absorption d’oxygène et élimination du gaz carbonique) et le danger d’infection.
- Lésions concomitantes: Il faut prêter au moins autant d’attention à tout ce qui se cache derrière une fracture de côte. Il est par exemple impossible de voir depuis l’extérieur les blessures des organes situés dans la cage thoracique, alors que ces dernières peuvent mettre la vie en danger. Si en plus le coeur ou d’importants vaisseaux sanguins sont atteints, par exemple suite à un choc frontal, il faut s’attendre à des symptômes venant du coeur et de la circulation sanguine (troubles du rythme cardiaque, insuffisance cardiaque aiguë, choc); il y a danger de mort.
Douleur intercostale ou nevralgie intercostale
Suite à un « faux mouvement », parfois sans raison, la douleur apparaît le long d’une côte et entraîne une impotence fonctionnelle importante. Souvent plus douloureuse que grave, elle gâche alors le quotidien. Elle peut aussi révéler une affection plus ennuyeuse, d’où l’importance de consulter. Revenons sur les symptômes, les traitements et les meilleurs moyens de prévention.
Qu’est-ce qu’une douleur intercostale ?
Il s’agit d’une inflammation ou d’une irritation d’un nerf longeant une côte de la cage thoracique. Plusieurs phénomènes peuvent être en cause, mais la conséquence douloureuse est identiquement ressentie.
Qui est concerné par une douleur intercostale ?
Il s’agit le plus souvent des personnes de plus de 50 ans, ayant de l’ arthrose vertébrale ou un zona.
Au premier épisode, on ne pense guère à une douleur intercostale et on peut même s’inquiéter de cette pathologie violente et brutale. Ensuite, connaissant les symptômes, on a tendance à faire le diagnostic soi-même.
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Quelles sont les causes des douleurs intercostales ?
Le plus souvent c’est l’arthrose des vertèbres thoraciques qui est en cause. Parfois, c’est un virus qui provoque une irritation du nerf.
- On peut aussi craindre une autre affection plus grave comme un cancer ou une localisation secondaire de celui-ci (métastase vertébrale). À craindre également : une tuberculose vertébrale (plus rare), une tumeur thoracique, une maladie de la lymphe ou un myélome .
- D’autres causes moins graves peuvent donner une douleur intercostale, comme une fracture osseuse (de côtes, de vertèbres, etc.), un faux mouvement. Ou encore une grossesse, un zona (dû à une réactivation du virus de la varicelle) : dans ce cas, on voit apparaître dans la zone de la douleur, de petits boutons en forme de vésicules, très évocateurs.
Quels sont les symptômes des douleurs intercostales ?
Le principal symptôme est une douleur à point de départ vertébral et longeant la côte.
Cette douleur est inquiétante car on l’associe souvent aux malaises cardiaques ou pulmonaires. Ce qui fait toute la différence, c’est qu’elle est amplifiée par :
- Des mouvements de la colonne vertébrale ;
- Des postures incorrectes ;
- La respiration ;
- La toux ;
- Quelquefois, par le seul fait de parler.
Si ces critères sont réunis, c’est une douleur intercostale.
Comment se fait le diagnostic des douleurs intercostales ?
Le diagnostic est clinique et se fait lors de l’examen réalisé par le médecin.
Qui consulter ?
Le médecin traitant est tout à fait apte à gérer cette situation.
Quel est l’examen clé ?
Le plus souvent, aucun examen n’est nécessaire au diagnostic. Si le médecin demande une radiographie du thorax et un électrocardiogramme (ECG), c’est davantage pour rassurer le patient inquiet que pour éliminer une étiologie cardiaque ou pulmonaire.
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Quels sont les principaux traitements des douleurs intercostales ?
C’est celui de la cause de la douleur intercostale.
- Soit la cause est mécanique et dans ce cas, une simple manipulation peut suffire.
- Soit la cause est plus difficile à traiter et un traitement médicamenteux est mis en place afin d’atténuer au maximum les douleurs.
D’excellent pronostic, ce type de douleur ne devient que très rarement chronique et répond très bien aux traitements.
Une exception : le zona, fréquent chez les personnes âgées ou immunodéprimées. La maladie évolue alors par poussées et nécessite un traitement antiviral et des antalgiques. Parfois, des douleurs neuropathiques y sont associées et dans ces cas, un traitement avec un antiépileptique peut s’avérer utile.
Si l’ostéopathie est souvent efficace, en attendant de consulter le praticien, on peut s’aider de l’ homéopathie, de l’ acupuncture et de la phytothérapie.
- Usage reconnu : une manipulation vertébrale douce pratiquée par un professionnel ostéopathe, lève la douleur en redonnant de la souplesse à une colonne coincée par une contracture musculaire très douloureuse.
- Usage traditionnel : en homéopathie , prendre dès l’apparition de la douleur, Arnica 15 CH une dose et 3 granules toutes les heures de Hypericum perforatum 7 CH jusqu’à sédation complète de la douleur. Il s’agit des doses communément prescrites, mais que l’homéopathe peut adapter au cas par cas (d’après » Le livre de bord des médecines douces » par le Dr S. Rafal aux éd. Marabout et » Homéopathie mode d’emploi » par le Dr Gérard Pacaud, éd. Marabout Pratique).
- Usage traditionnel : en phytothérapie, le millepertuis et la lavande permettent aussi de soulager. À noter que le millepertuis a de nombreuses interactions médicamenteuses et doit être utilisé avec précaution. Les doses communément prescrites sont pour les plantes en vrac, de 1 cuillerée à soupe du mélange par tasse d’eau bouillante et à laisser infuser 10 minutes hors du feu. On peut aussi appliquer des compresses avec des teintures de verveine, de passiflore et d’huile essentielle de menthe poivrée. (D’après » Le précis de phytothérapie » par le Dr Leclerc aux éd Masson, » L’aromathérapie » par le Dr Hector Valnet aux éd. Livre de poche et » Phytothérapie, la santé par les plantes « , éd. Vidal, Sélection du Reader’s Digest).
- Usage traditionnel : l’acupuncture réduit la douleur en stimulant le flux vital du qi. Elle agit sur diverses zones du cerveau, fibres nerveuses et substances chimiques endogènes, dont les endorphines qui soulagent la douleur en mimant l’action de la morphine (d’après » Encyclopédie pratique de la nouvelle médecine occidentale et alternative pour tous les âges « , par le centre Duke, ed. Robert Laffont).
Ecrit par:
Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso
Médecin généraliste
Ecrit par:
Dr Lyonel Rossant
Pédiatre
Ecrit par:
Révision médicale effectuée par le Dr Jesus Cardenas
Révision médicale : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Mis à jour le 03 janvier 2020
Sources :
- Le site de la Société Française de Rhumatologie ( accessible en ligne) .
- Douleurs intercostales, centre de chiropratique familial et sportif d’Iberville ( accessible en ligne).
- Douleur intercostale / nervralgie intercostale, clinique chiropratique de Michel Desbiens, chiropraticien ( accessible en ligne).
- F. Couturaud, Conduite à tenir devant une douleur thoracique : commentaires, Revue des Maladies Respiratoires Vol 24, N° 4-C2, 2007 ( accessible en ligne).
Mécanisme de blessure
Lorsqu’une côte bouge au-delà de sa limite articulaire normale, il s’ensuit une chaîne de réactions :
- les différents ligaments en cause sont étirés;
- il y aura présence d’inflammation et de douleur vive décrite comme une sensation de poignard qui traverse le thorax;
- les muscles intercostaux auront tendance à se contracter en réaction au déplacement osseux (créant une douleur qui contourne le thorax);
- la respiration complète devient difficile;
- les mouvements de rotation sont très douloureux.
Le repos sera de mise, la glace contrôlera l’inflammation et une visite chez votre chiropraticien permettra d’intervenir rapidement au niveau du positionnement de la côte et de la vertèbre associée, en plus d’aider à diminuer les réactions musculaires. Il ne sert à rien de tolérer cette situation longtemps puisque cette condition se traite rapidement et simplement, et cela vous évitera de passer deux semaines au repos de façon injustifiée. Sur ce, bon mois et n’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions.