Table des matières
- Le coryza du lapin : attention aux écoulements du nez et des yeux !
- Les symptômes
- Le diagnostic
- Le traitement et ses conséquences
- Coryza du lapin
- Qu’est ce que le coryza chez le lapin ?
- Coryza du lapin : symptômes
- Prévention et traitement du coryza chez le lapin
- Quels traitements naturels pour soigner nos poules ?
- • Le vinaigre de cidre – Enraye une coccidiose et instaure un bon état intestinal
- • Le thym (thymus vulgaris) – Soigne début de rhume et coryza
- • La terre de diatomée alimentaire
- Plus de traitements naturels pour nos poules
- Conclusion sur les traitements naturels
- À lire aussi sur les maladies et soins des poules
- Mme Tournier Cynthia
- Mon lapin éternue, que faire ?
- Soigner le rhume des foins chez un lapin nain angora à Marseille
- Pourquoi mon lapin éternue ?
- Mon lapin éternue, est-ce normal ou grave ?
- Les causes et symptômes de l’éternuement du lapin
- Mon lapin éternue, les bons gestes à adopter
- Pourquoi le nez du lapin est-il si fragile ?
- La qualité de l’environnement est primordiale
- Le coryza, une complication infectieuse sérieuse
- Le nez qui coule : signe d’un autre problème ?
Le coryza du lapin : attention aux écoulements du nez et des yeux !
Le coryza est une maladie respiratoire très fréquente chez le lapin. Elle débute comme un simple rhume, mais si elle n’est pas soignée à temps, elle peut être très grave.
Le coryza est une maladie respiratoire qui peut être très grave. Elle est fréquente chez le lapin, très contagieuse et se répand très rapidement. Au début, les symptômes sont ceux d’un simple rhume, mais si aucun traitement n’est mis en place, le coryza peut évoluer en coryza chronique, en otite moyenne, en pneumonie ou en pleurésie. C’est une maladie qui peut être mortelle. Le traitement est possible, mais il faut également intervenir en prévention.
Les symptômes
Qu’est-ce que le coryza ?
Le coryza est une affection respiratoire d’origine bactérienne. C’est une maladie très fréquente chez le lapin, qui peut être porteur sain. Elle est particulièrement contagieuse et se répand très rapidement. Plusieurs bactéries peuvent être responsables du coryza. L’une d’elles est particulièrement dangereuse : la Pasteurella. Ces bactéries sont relativement peu résistantes dans le milieu extérieur. La transmission se fait directement par les sécrétions nasales ou par le contact avec des objets souillés. Les courants d’air, une mauvaise hygiène de l’habitat, du stress peuvent déclencher la maladie. Le lapin peut être porteur sain de la pasteurellose et ne déclarer la maladie qu’après du stress, une mauvaise ventilation de l’enclos, un contact avec une litière irritante ou un changement brutal de la température extérieure.
Au début, le coryza présente les mêmes symptômes qu’un simple rhume, mais cette maladie peut évoluer vers des formes extrêmement graves selon le germe responsable. La forme la plus grave est causée par la bactérie du nom de Pasteurella. Ce sont d’abord les voies respiratoires supérieures qui sont touchées. Votre lapin éternue souvent ; vous constatez un écoulement nasal clair et des difficultés à respirer correctement. Celles-ci s’expliquent par le fait que le lapin ne peut respirer que par le nez. Il ne respire que rarement par la bouche, mais cette ventilation est moins efficace. Un rhume n’est donc jamais anodin et il faut consulter votre vétérinaire le plus tôt possible. Si la maladie continue à évoluer, d’autres symptômes apparaîtront. Votre lapin souffrira d’une conjonctivite, les écoulements deviendront purulents et il aura de la fièvre. Les voies respiratoires seront atteintes. L’évolution du coryza vers une broncho-pneumonie est très souvent mortelle. Votre lapin peut aussi souffrir d’ulcères, d’abcès cutanés, d’une otite moyenne et d’un torticolis. Il se frotte souvent le nez avec ses pattes antérieures. Ces dernières sont souillées sur leur face intérieure.
Le diagnostic
Le diagnostic du coryza passe par la constatation des différents symptômes précédemment cités. Votre vétérinaire écartera la présence d’une rhinite allergique et pourra procéder si nécessaire à des analyses complémentaires afin de déterminer quelle bactérie est responsable de l’affection. La présence de poils mouillés et souillés sur les pattes antérieures est l’un des signes pouvant laisser suspecter un coryza. En fonction des cas, une radiographie du thorax pourra être proposée.
Le traitement et ses conséquences
Le traitement et ses conséquences dépendront du stade de la maladie. Lorsque le coryza est soigné très tôt, que seules les voies respiratoires supérieures sont touchées, la guérison est assez facile avec un traitement adéquat. Le coryza peut devenir chronique. Le lapin continuera à éternuer, mais il n’y aura plus de jetage nasal. La maladie aura des poussées régulières, de faible gravité, mais sur de très longues durées. Le traitement passe par la prise d’antibiotiques assez agressifs. Une thérapie antibiotique locale peut être nécessaire si le coryza est accompagné d’une conjonctivite. La prévention reste la meilleure chose à faire pour éviter l’apparition de cette maladie. Il faut que la pièce dans laquelle vit le lapin soit correctement ventilée et qu’il n’y ait aucun courant d’air. Ce sont souvent les principaux responsables du déclenchement du coryza. Il faut éviter l’humidité, les brusques changements de température ou les litières poussiéreuses.
Dois-je isoler mon lapin malade si j’ai d’autres lapins ?
Si un lapin est atteint de coryza et que vous avez d’autres lapins, il est impératif d’isoler le malade. Le mieux est de le mettre dans une autre pièce. Il faut respecter des règles d’hygiène très strictes, désinfecter l’enclos et les accessoires. Il faut également se laver soigneusement les mains avant et après toute manipulation du lapin malade.
Dr Elisabeth Tané, vétérinaire.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Créé le 07 octobre 2015
Coryza du lapin
Chez le lapin, plusieurs infections ayant plus ou moins les mêmes symptômes (écoulements nasaux, éternuements…) sont regroupées sous le nom de coryza.
D’une manière générale, cette maladie respiratoire est dangereuse, et très contagieuse : elle peut contaminer et décimer toute une colonie de lapins.
Qu’est ce que le coryza chez le lapin ?
Votre lapin s’enrhume, éternue, a le nez qui coule ? Soyez vigilant, car cela est loin d’être bénin ! Il s’agit peut-être du coryza, un type d’infection très fréquent chez le lapin et néanmoins redoutable.
Le coryza peut être causé par différentes bactéries, dont la plus courante est également la plus dangereuse : la Pasteurella multocida. Dans ce cas, l’infection est alors plus précisément appelée la pasteurellose. Mal soignée, celle-ci peut devenir chronique et perdurer durant des années, avec des poussées fréquentes de la maladie.
Elle se transmet :
- De façon directe : par les secrétions nasales du lapin, ou au moment de la mise bas par exemple (la mère la transmet à ses petits), ou lors de l’accouplement.
- De façon indirecte : par l’habitat et le matériel souillés par les secrétions du lapin, voire par voie aérienne lorsqu’il y a des courants d’air.
ViktorCap / Getty Images
Coryza du lapin : symptômes
Tous les organes peuvent être atteints par la bactérie, cependant l’infection la plus courante est celle des cavités nasales et du pharynx.
Les symptômes les plus fréquents sont :
- des éternuements, des écoulements nasaux clairs puis beaucoup plus épais et jaunâtres ;
- un écoulement vaginal ;
- un amaigrissement.
Regardez aussi ses pattes avant : si l’intérieur est mouillé et le poil feutré, le lapin s’essuie le nez avec les pattes.
Si on ne traite pas rapidement la maladie, des difficultés respiratoires apparaissent. Elles sont dues à l’encombrement de la trachée et des bronches, qui peut provoquer des complications pulmonaires graves comme une pneumonie. Les écoulements nasaux sont de plus en plus purulents.
On peut aussi noter l’apparition de la conjonctivite, de torticolis, d’ulcères et d’abcès cutanés. À ce stade, la maladie est mortelle.
Prévention et traitement du coryza chez le lapin
Pour éviter le coryza, il est indispensable de maintenir le lapin dans un endroit propre, bien ventilé et à l’abri des courants d’air.
Cette maladie étant particulièrement contagieuse, si vous avez un doute sur l’état de votre animal, maintenez-le à l’écart des autres lapins.
D’une manière générale, si vous observez les symptômes du coryza, prévenez rapidement votre vétérinaire. En effet, le traitement à base d’antibiotiques est d’autant plus efficace s’il est précoce. À un stade avancé, la maladie peut devenir difficile à soigner.
En alternative aux remèdes classiques, il existe quelques traitements naturels efficaces que nous pouvons utiliser pour nos poules.
Dans son premier livre J’élèverais bien des poules, Michel Audureau donnait déjà quelques pistes, approfondies dans son dernier livre Petite encyclopédie de la poule et du poulailler.
Sur le Forum des membres ont également partagé leur expérience, et enfin, Hervé Husson aborde aussi ce sujet dans son Guide complet de l’éleveur amateur.
Quels traitements naturels pour soigner nos poules ?
J’ai répertorié dans cet article, quelques-uns de ces traitements que j’utilise aussi, comme de plus en plus d’éleveurs familiaux.
L’avantage premier de ces solutions naturelles est qu’elles contribuent à renforcer les défenses immunitaires de nos poulettes, elles les aident donc à lutter naturellement contre les maladies et les parasites.
On dit souvent qu’il vaut mieux prévenir que guérir, et c’est tellement vrai ! Il est toujours plus compliqué d’agir quand la maladie ou le parasitage se sont déjà installés. Sans parler des risques de contamination qui peuvent décimer un petit élevage de poules en quelques jours.
• Le vinaigre de cidre – Enraye une coccidiose et instaure un bon état intestinal
Le vinaigre de cidre, est un remède reconnu dont les bienfaits sont nombreux. Ses composants contribuent à maintenir une flore intestinale en bonne santé, et il est de plus, très riche en éléments nutritifs :
- Minéraux : phosphore, calcium, magnésium, soufre, fluor, fer, bore et silice
- Acides essentiels
- Enzymes
- Potassium (jusqu’à 1 g par litre)
Attention, il faut utiliser un vinaigre de cidre bio non pasteurisé, c’est le seul qui puisse assurer tous ces bienfaits.
On peut l’utiliser en prévention pour aider nos poules à renforcer leurs défenses immunitaires en ou curatif dans le cas d’une coccidiose, maladie parasitaire intestinale assez fréquente chez la poule, dont le principal symptôme dans sa forme la plus courante, est des traces de sang dans les fientes.
Utilisation du vinaigre de cidre chez nos poules
On peut utiliser le vinaigre de cidre en préventif et en curatif.
• En préventif en cure de 10 jours plusieurs fois dans l’année, à raison d’une cuillère à soupe de vinaigre bio dans 2,5 litres d’eau.
• En curatif (si on constate du sang dans les fientes), 1 cuillère à soupe de vinaigre bio dans 1 litre d’eau pendant quelques jours, ou jusqu’à disparition des symptômes.
Plus de détails dans notre Guide Santé Poules › Santé des poules et petits remèdes naturels
• Le thym (thymus vulgaris) – Soigne début de rhume et coryza
En plus d’être jolie et de sentir bon, cette petite plante discrète surtout utilisée en cuisine, possède mille vertus utilisée en interne, notamment au niveau respiratoire, qui nous intéresse ici.
Mais elle est aussi antiseptique et antifongique,et possède des propriétés spasmolytiques en soulageant les problèmes intestinaux tels que les diarrhées ou les ballonnements.
Utilisée en externe, ses propriétés antivirales, antimicrobiennes et antiseptiques soignent mycoses, gale, herpès… Elle pousse naturellement dans le Sud de la France, mais supporte tous les climats quitte à la garder en pot à l’abri l’hiver s’il le faut.
En tant qu’éleveur familial vous serez un jour confronté au rhume ou au coryza, maladie bactérienne fréquente dans nos basses-cours.
Comme le souligne Michel Audureau, ces petits maux surviennent généralement en période fraîche et humide.
Les premiers symptômes sont caractéristiques : éternuements, respiration bruyante, quelquefois écoulements du bec et/ou des yeux… Quand ces symptômes apparaissent, donnez sans tarder de la tisane de thym à vos poulettes en remplacement de leur eau de boisson.
Comment utiliser le thym en traitement naturel pour nos poules
Pour utiliser le thym, Michel Audureau préconise :
30 g de thym infusés dans 1 litre d’eau. Diluez ensuite ce litre d’eau dans 30 litres d’eau de boisson (il vaut mieux que toutes les poules en profitent, même celles apparemment pas atteintes), ceci pendant 3 à 5 jours.
On peut également ajouter du miel dans l’infusion de thym à raison de 1 cuillère à soupe par litre d’eau.
Pour voir le traitement complet naturel contre le coryza › Coryza ou rhume poule
Attention, si les symptômes persistent, il faut voir le vétérinaire au plus vite pour passer à un traitement classique.
• La terre de diatomée alimentaire
À la fois antiparasitaire externe contre les poux mallophages et les poux rouges, elle peut également être utilisée comme vermifuge et complément alimentaire.
Pour bien utiliser la terre de diatomée pour les poules, lire ici › Terre de diatomée
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Plus de traitements naturels pour nos poules
Grâce à notre guide complet Soins des poules – Prévention et petits remèdes naturels vous aurez accès à encore plus de traitements naturels pour vos poules.
Vous les aiderez à être plus résistantes face aux maladies et aux parasites.
Vous saurez comment fabriquer votre propre vinaigre de cidre.
Vous connaîtrez les huiles essentielles antibactériennes et antivirales que j’utilise en soins et en prévention › Accès au guide
Conclusion sur les traitements naturels
Les traitements naturels sont intéressants pour soigner mais surtout pour mettre en place un terrain sain propice à la bonne santé de nos poules.
En renforçant leurs défenses immunitaires, nous les aidons à combattre maladies et parasites et évitons ainsi trop de traitements qui, à plus ou moins long terme rendent nos poules plus fragiles.
Bien sûr, cela est possible seulement dans des conditions d’accueil et d’élevage optimums : un enclos suffisamment spacieux pour éviter les maladies et le manque d’herbe, une hygiène irréprochable et enfin une alimentation équilibrée.
À lire aussi sur les maladies et soins des poules
Les maladies les plus courantes
• Perte plumes
Mme Tournier Cynthia
Elles sont surtout d’origine pasteurellique. Les bordetelles et d’autres bactéries sont souvent associées. Comme pour le coryza, les facteurs d’environnement jouent un rôle essentiel.
* Les symptômes.
La pasteurellose respiratoire se manifeste par une respiration difficile, bruyante, rauque, de la toux et la dégradation de l’état général du lapin. On peut facilement percevoir les bruits respiratoires incongrus (râles) en plaçant les mains sur les côtes du sujet malade, ce qui rend facilement perceptible les » raclements » respiratoires.
La transmission de cette maladie se fait essentiellement par contact avec les mangeoires et les abreuvoirs souillés ou par contact avec des animaux malades. Dans les cas graves, la mort intervient en 3 ou 4 jours mais le plus souvent, surtout chez les adultes, en 7 à 8 jours. Dans d’autres cas, certains sujets développent une pasteurellose chronique, ils sont peu productifs et contaminent les autres. Il faut les éliminer.
* Le traitement.
Le traitement à base d’antibiotiques ou de sulfamides est en général entrepris, souvent sans grand succès. Les produits sont mes mêmes que pour le coryza.
*La prophylaxie sanitaire
Lors de la construction du clapier, il faut s’intéresser aux conditions d’élevage (température, humidité, ventilation). Il faut éliminer les sujets trop atteints dans les élevages où la maladie sévit.
En cas d’épidémie, il est nécessaire de faire le vide sanitaire et reprendre l’élevage avec des sujets sains car les animaux « guéris » sont porteurs de germes
Actuellement, le coryza est connu pour être une des maladies les plus rencontrées en élevage de lapins de concours. Une récente enquête réalisée dans des expositions a mis en évidence le portage de pasteurelles sur au moins un lapin sur deux. Cela ne veut pas dire qu’il tombera malade mais il en a la possibilité.
Les maladies respiratoires du lapin sont dues à trois bactéries principalement. La pasteurelle est la plus connue. S’y ajoute la bordetelle (Bordetella bronchiseptica) qui vit dans les sinus et les » ronge » et mycoplasma qui vit dans le poumon, l’abîme et favorise ainsi le développement de la pasteurelle. Le lapin étant porteur sain de certaines pasteurelles, il a été nécessaire de mettre au point un test de laboratoire capable de détecter si la pasteurelle est dangereuse ou non pour l’animal. Ainsi, on distingue les pasteurelles ODC + qui sont pathogènes des pasteurelles ODC- qui le sont peu. Tout laboratoire est capable en principe de vous le signaler.
Mais lorsqu’on parle de pasteurellose, il faut aussi évoquer les autres formes de la maladie, la forme respiratoire n’étant qu’une composante de cette entité. En effet, les pasteurelloses peuvent provoquer des abcès sur la peau ou sur les organes vitaux tels que le foie, la rate ou les reins, des métrites, ou des troubles nerveux (dits » torticolis » car le lapin a la tête tournée).
Un traitement intéressant doit donc à la fois inactiver ou tuer la bactérie et diffuser partout dans l’organisme. Il faut aussi qu’il soit actif sur les mycoplasmes et les bordetelles. C’est le cas là encore de la tiamuline.
On fera réaliser un antibiogramme sur la pasteurelle avant de procéder au traitement car certaines pasteurelles sont devenues résistantes à cette molécule. Afin de bénéficier de la synergie des antibiotiques, on pourra aussi associer la tiamuline et l’oxytétracycline. Dans tous les cas, il faudra éliminer les facteurs favorisant l’apparition de la maladie (mauvaises ventilations, courants d’air, renouvellement d’air insuffisant, humidité ambiante …).
Conclusion
La tiamuline est donc une molécule qui peut rendre de multiples services en cuniculture. Bien employée (sur les bonnes maladies et en respectant les prescriptions), elle fait partie des antibiotiques qui aident à combattre les maladies bactériennes dans les élevages. Désormais disponible en petit conditionnement, les traitements utilisés par les professionnels sont mis à la portée des éleveurs amateurs.
Mon lapin éternue, que faire ?
Bonjour,
Nous avons adopté un lapin nain bélier tout récemment. Il est arrivé à la maison le 6 janvier. Cinq jours après son arrivée, j’ai pu remarqué que mon petit pinou se mettait à éternuer, parfois plusieurs fois d’affilé. Dans un premier temps, je n’avais pas remarqué que son nez coulait ou était humide.
Par précaution, nous l’avons donc amené chez le vétérinaire lundi dernier, il n’a rien trouvé d’anormal. Ayant moi-même des petites allergies ou gênes respiratoires, je me suis inquiétée du taux d’humidité dans mon appartement. Nous avons donc acheté un hygromètre, et le taux d’humidité indiqué oscille entre 37 et 47%. J’ai vu que c’était clairement pas suffisant, il faut qu’on réussisse à faire monté ce taux à 50/60%. Nous allons donc probablement investir dans un humidificateur d’air ce week-end.
Autre hypothèse, j’ai pensé au foin trop poussiéreux. J’ai donc commandé une autre marque de foin. D’autant plus que je trouve qu’il ne mangeait pas énormément le foin que je lui proposait (du coup, il se nourrissait de verdure que je lui donnait le matin et le soir et des granulés). J’ai donné le nouveau foin hier, il a l’air de l’apprécier un peu plus.
Autre hypothèse à laquelle j’ai pensé : allergie au chanvre ? Dans son bac a litière, j’ai mis de litière végétale pour chat + du chanvre par dessous pour que çà soit un peu plus doux pour ses pattes ^^ et il a également deux tapis de chanvre à l’étage de son clapier pour se reposer.
Je m’inquiète un peu parce qu’hier, j’ai remarqué que son nez devenait de plus en plus rouge. Je ne sais pas si c’était l’éclairage ou pas. Je vous mets une image. Elle n’est pas de très bonne qualité car elle est issue d’une vidéo (c’est lors de cette vidéo que j’ai remarqué son nez « rouge »).
Merci d’avance pour votre aide !
fiche créée le: 2012-12-14 modifiée le : 2012-12-28
Le Coryza du lapin est caractérisée par une obstruction nasale avec écoulement fluide ou épais blanc et éternuements.
Pour un être humain on parlerait de rhume, sauf que chez le lapin, il s’agit d’une maladie assez grave, et dans certains cas mortelle.
Une Pasteurellose le plus souvent, parfois une bordetellose…
Quelle en est la cause ? L’origine du coryza est le plus souvent pasteurellique, la pasteurellose est une maladie d’élevage, un certain nombre de jeunes lapins son achetés avec un « rhume ».
La vie commune avec un Cochon d’Inde peut parfois conduire à une contamination de Bordetellose.
D’autres germes peuvent aussi en profiter pour se développer.
Voilà ce qui arrive : Comme on le voit sur les photos, le nez coule, le lapin mouche…
On a du jetage autour des narines, souvent liquide et aqueux au départ et purulent dans les cas chroniques.
Une conjonctivite est observée dans les cas débutants.
A force de se moucher, une infection se développe sur l’intérieur de la patte, au niveau du « pouce ».
Dans certains cas malheureux, il apparait une forme neurologique appelée Troticolis (photo du bas).
Evolution : Le Coryza aigu doit être traité vite et FORT.
si non il va se transformer en
Coryza Chronique,
avec lequel il faudra composer le reste de la vie de l’animal.
Que se passe t’il ? Tout rhume du lapin doit être pris au sérieux.
Il faut faire la distinction avec les allergies qui sont exceptionnelles,
ou ceux qui sont en relation avec du foin poussiéreux par exemple,
ou bien pour les lapins mal soignés dont les urines s’accumulent dans la cage avec un dégagement d’ammoniac.
Y a-t-il de l’espoir ? Le pronostic est réservé car on ne peut jamais au départ être sûr d’une guérison complète.
D’autre part, chez les lapins toy, l’obstruction nasale peut être telle que l’animal ne peut plus respirer er s’asphyxie.
En effet, le voile du palais est très long chez le lapin, ce qui lui permet de manger tranquillement et de pouvoir respirer en même temps; la zone buccale est donc séparée en arrière de la bouche très loin. Le lapin ne peut donc respirer QUE PAR LE NEZ, et pas par la bouche.
Les lapins toy, avec une espace respiratoire rétréci par sa taille réduite, et son nez plus court, peut facilement arriver a un stade de désespoir respiratoire irréversible. L’euthanasie est la seule voie pour éviter ses souffrances.
Que peut-on faire ? Un lapin à coryza doit être présenté à un vétérinaire, d’autant plus si c’est juste après son achat (cf suite).
Le traitement sera plus ou moins complexe en fonction des symptomes:
– Antiinfectieux
– Antiinflammatoires
– Aérosols
– Vaccins Croises (Rhiniffa par exemple)
Comment l’éviter ? 1/ La plupart des coryzas sont des maladies d’élevage: sur un animal qui vient d’être acheté, un certificat du vétérinaire devrait vous permettre d’être remboursé totalement ou partiellement des frais occasionnés.
2/ La théorie du courant d’air est bien facile, mais elle ne dédouane pas la responsabilité du vendeur.
Des normes de flux d’air sont connues dans les élevages: elle correspondent à des animaux captifs qui ne peuvent s’éloigner ou se protéger si leur cage se trouve proche d’une bouche d’aération. Il y a donc des NORMES.
Cependant, un lapin dans la nature ne va pas souffrir d’un coup de vent, il va se protéger si ça le dérange.
On ne peut pas dire que c’est un courant d’air qui a donné le coryza !
Contagiosité ? Les coryzas sont contagieux par contact direct entre les animaux infectés ou par aérosol lorsqu’ils éternuent.
Un mode de contamination existe aussi lors des premières tétées entre la mère et le petit, et le pasteurelle contamine l’oreille moyenne du jeune lapereau. Dans ce cas l’infection peut se révéler après plusieurs années sous forme respiratoire (et ) ou d’un torticolis.
Tous les animaux qui vivent dans la même cage doivent recevoir un traitement préventif, que ce soit les lapins ou les cochons d’Inde.
Les Chats font des coryzas aussi mais les germes en cause sont différents: il n’y a donc pas de contamination du lapin vers le chat et vice versa.
Soigner le rhume des foins chez un lapin nain angora à Marseille
Vous avez un lapin nain et vous pensez qu’il a le rhume des foins? Comment en être certain et comment reconnaître les symptômes de cette allergie sans gravité mais qui touche souvent nos compagnons lapins nains.
Si vous constatez des éternuements chez votre lapin et / ou une baisse de forme, de façon anormale par rapport à d’habitude, il se peut alors qu’une allergie soit présente.
Sans consultation chez le vétérinaire, difficile d’établir un diagnostic précis, en l’état, nous vous conseillons toutefois de
- changer le foin (qui peut être poussiéreux et donc à l’origine d’éternuement) – vous pouvez si nécessaire, l’humidifier un peu pour retirer des résidus de poussière.
- vous pouvez remplacer la litière en vous assurant de ne pas avoir votre lapin à côté pour éviter l’inhalation de poussières liées aux copeaux utilisés le plus souvent.
Il s’agit là de gestes préventifs qui peuvent avoir pour effet d’enrayer les éternuements de votre lapin, dans le cas contraire, nous vous conseillons de prendre rendez-vous avec votre vétérinaire de la Clinique de la Pointe Rouge de Marseille, afin de faire une consultation et voir ce qu’il y a plus en détails.
Pourquoi mon lapin éternue ?
Mon lapin éternue, est-ce normal ou grave ?
Les lapins utilisent leur nez pour respirer. Un lapin qui éternue et respire par la bouche n’est pas en bonne santé. Il faut bien le surveiller et parvenir à déterminer les causes de ses éternuements. Cela peut être à cause d’un problème environnemental, le placement de sa cage dans un courant d’air par exemple. Cela peut être aussi le signe qu’il commence à développer une allergie, ou encore le signe annonciateur d’une maladie respiratoire bien plus sérieuse qui peut même entrainer sa mort. Si les éternuements de votre lapin ont tendance à augmenter et à être très fréquents, il est important de vous inquiéter et de l’emmener consulter un vétérinaire qui saura vous conseiller pour prendre bien soin de votre petit compagnon.
Les causes et symptômes de l’éternuement du lapin
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Mon lapin éternue, causes environnementales ou allergiques ?
Différentes causes environnementales ou allergiques peuvent provoquer les éternuements de votre lapin de compagnie. Il est donc fondamental pour vous, de bien déterminer lesquelles sont susceptibles d’être responsables de son symptôme. Parmi les causes environnementales possibles, il y a l’endroit où vous avez installé la cage ou la couche de votre lapin. Evitez absolument de la placer dans un courant d’air. Les lapins prennent facilement froid et risquent ensuite de développer des maladies respiratoires qui peuvent se révéler dangereuses pour la survie de votre petit animal. Trop de poussière, une litière sale, ou encore l’usage du tabac ou de l’encens dans son environnement peuvent provoquer chez le lapin des allergies. Procurez-lui un environnement sain, vous éliminerez ainsi la plupart des risques.
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Quels sont les différents symptômes quand votre lapin éternue ?
Il faut bien observer votre petit compagnon. Si vous remarquez que votre lapin a le nez qui coule, ou bien si vous constatez qu’il a le nez humide, qu’il a du mal à respirer autrement que par la bouche, ou enfin s’il est victime d’éternuements virulents, c’est le signe qu’il ne va pas bien. Ces symptômes doivent vous alerter. En cas de doute, il faut absolument l’emmener voir un vétérinaire, le seul professionnel apte à vous conseiller et à traiter les symptômes de façon appropriée pour que votre lapin ne développe pas de maladie respiratoire qui mettrait sa santé en danger.
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Que faire en cas d’éternuement de votre lapin ?
Si votre lapin éternue, commencez par inspecter son lieu de vie. Veillez à lui fournir une litière bien sèche et non poussiéreuse. Vous pouvez aussi remplacer sa litière par un substrat hypoallergénique. Fournissez-lui également un lieu de vie bien aéré mais non situé dans un courant d’air. Une cage à barreaux est idéale pour lui servir de couche. Cela permet d’éviter les vapeurs d’urine. Pensez aussi à nettoyer régulièrement sa couche et à remplacer sa litière.
Mon lapin éternue, les bons gestes à adopter
Si vous remarquez que votre lapin éternue et qu’il a du mal à respirer, il vous faut immédiatement réagir. Le risque, c’est que ce symptôme soit le signe d’une maladie respiratoire ou d’une allergie à venir. Il faut lui fournir un environnement sain, bien entretenir sa couche et surtout ne pas hésiter à consulter un vétérinaire si vous pensez que votre animal est en souffrance. Un lapin est un petit compagnon agréable mais fragile. Fournissez-lui de l’affection, une nourriture adaptée, et soyez attentif à son comportement, c’est le meilleur moyen de conserver votre petit compagnon en bonne santé.
Ce que vous adorez chez lui, c’est son petit nez qui remue sans cesse, oscille de bas en haut pour humer l’air et être systématiquement en alerte. Chez le lapin, tout passe un peu par son nez, comme si tout passait par la gueule pour le chien, les yeux chez le chat ou les mains pour nous. Bien que mignon, le nez du lapin est une partie très fragile, sensible aux agressions extérieures, lieu propice au développement de rhinites (le rhume du lapin), d’écoulements et d’éternuements qui ne sont pas si anodins.
Pourquoi le nez du lapin est-il si fragile ?
Derrière ses petites narines, entourées d’ailes nasales conjointes aux lèvres supérieures, se cache un système complexe et étroit, par lequel l’air circule. La respiration nasale est obligatoire chez le lapin, elle ne peut pas se faire par la bouche. C’est pour cette raison, que les cavités nasales du lapin sont très sensibles et fortement exposées à toutes les poussières, contaminants, virus…Lorsque votre lapin éternue trop fréquemment ou présente un écoulement nasal liquide, continu, qui colle ses poils autour des narines, c’est le signe d’une irritation de ses cavités nasales qui évolue très rapidement en inflammation.
Nous parlerons alors de coryza, de rhinopharyngite ou de rhume pour décrire ces symptômes. Si une consultation n’est pas réalisée à ce stade pour en déterminer les origines, les complications arrivent rapidement : écoulement épais, purulent, c’est alors un signe de maladie aux origines parfois complexes.
La qualité de l’environnement est primordiale
Dès l’apparition des premiers signes d’un nez qui coule, pensez à contrôler les facteurs d’exposition auxquels est soumis votre lapin : un air trop sec, trop humide ou trop chaud (> 25°C), des poussières environnantes, des particules qui peuvent émaner d’une litière sale ou parfumée ou résineuse, des parfums d’intérieurs, des courants d’air, des fumées de cigarettes, des produits ménagers volatils. Un rien peut irriter ses muqueuses nasales et déclencher une inflammation. L’allergie ou la qualité médiocre de son environnement sont les premiers facteurs de rhinite chez le lapin. A ce stade en intervenant rapidement sur l’environnement et en lui administrant un traitement anti-inflammatoire adapté au lapin, son confort respiratoire sera vite retrouvé.
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Le coryza, une complication infectieuse sérieuse
Lorsque votre lapin présente des récidives ou que le traitement d’une rhinite inflammatoire, allergique ou environnementale, arrive un peu trop tard, on peut alors suspecter une infection bactérienne secondaire, tel un coryza, qui profite de cette fragilité pour se développer. Les bactéries qui sont le plus souvent identifiées et responsables d’un jetage muco-purulent, épais, un peu jaune sont des pasteurelles, des bordetelles, des staphylocoques et des pseudomonas. Votre lapin aura alors de sérieuses difficultés à respirer, un sifflement peut se faire entendre et une aggravation pulmonaire peut s’installer très rapidement du fait du très faible volume pulmonaire et de l’étroitesse de ses voies respiratoires.
Si ces symptômes évoluent, des difficultés pour manger, un affaiblissement de son état général altéreront ses défenses immunitaires occasionnant une broncho-pneumonie. Une hospitalisation est souvent requise, avec des clichés radiographiques pulmonaires pour évaluer le niveau de gravité de la maladie, des traitements antibiotiques, des nébulisations pour aider le lapin à respirer et parfois des séances de laser thérapeutique sur les sinus et les cavités nasales.
Le nez qui coule : signe d’un autre problème ?
Une particularité chez le lapin est le positionnement souvent anormal de ses dents, d’origine parfois congénitale comme chez les races naines ou le lapin Bélier, souvent par manque d’usure alimentaire ou par traumatisme et compliqué de surcroît par la pousse continue qui déforme la dent si celle-ci ne trouve pas suffisamment de place dans la cavité buccale. Une infection dentaire peut se traduire alors par des écoulements qui s’évacuent directement dans la cavité nasale, infectant en seconde intention les voies respiratoires de votre lapin. Une bonne hygiène dentaire et alimentaire est donc essentielle. Les malocclusions dentaires sont à prendre au sérieux, traitées à temps, elles permettront d’éviter ces complications fréquentes.
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La saison des épillets n’est pas sans reste, puisqu’il est également possible de retrouver ces brindilles de foin dans les narines de votre lapin. Peu faciles à détecter, c’est souvent après de multiples récidives de rhinites, rebelles à tout traitement, que l’on suspecte un corps étranger. Pour le retirer, la sédation profonde est indispensable, le nez du lapin étant si étroit et si réactif, qu’il est impensable de faire autrement pour y placer un endoscope et aller le retirer sans risque. Parfois, ces épillets qui se logent profondément dans les tissus détruisent progressivement les structures nasales et osseuses, l’intervention devient alors bien plus complexe. La vigilance est donc de mise lorsque l’été approche et que votre lapin prend ses quartiers dans votre jardin.
La médicalisation régulière de votre lapin de compagnie est ainsi vivement conseillée, surtout si vous l’avez confiné à l’intérieur, protégé du monde extérieur, car bien des problèmes de santé sont en lien direct avec votre environnement. Même si vous le surnommez » Atchoum « , un petit bilan est préférable pour bien passer l’hiver sans le moindre rhume.