Table des matières
- Sport : confort des muscles et des articulations avec les huiles essentielles
- Des huiles essentielles pour les muscles et la circulation
- Optimiser la récupération physique
- Des huiles essentielles énergétisantes
- Inflammations à répétition : Le katafray, un nouvel anti-inflammatoire
- Visualiser la réussite avec les huiles essentielles
- MA FORMULEPrévenir les traumas, Formule à visée anti-inflammatoire, pour activer la microcirculation, réchauffer les muscles, les tendons, et les articulations, et soutenir le processus de récupération musculaire.
- La contracture n’est ni une crampe ni une déchirure !
- Du repos, du repos, du repos !
- Soulager la contracture avec un massage aux huiles essentielles et des étirements
- Homéopathie et cures d’oligo-éléments
- Contracture musculaire : comment l’éviter ?
- La prise en charge de la douleur
- Comment reconnaître la douleur chez le chien
- Les plaintes, les pleurs, les cris et les gémissements
- Les changements de comportement
- Des signes très particuliers
- Que faire face à la douleur de votre chien ?
- Consulter un vétérinaire
- Trouver la cause
- Traitement médical de la douleur
- Hygiène de vie, rééducation et alimentation
- Techniques chirurgicales et préopératoire
- Huile essentielle pour soigner les douleurs musculaires du chien
- Mon chien a de l’arthrose, comment le soulager ?
- Les deux types d’arthrose canine
- Les différents stades de l’arthrose
- Comment apparaît l’arthrose chez le chien ?
- Traiter un chien qui a de l’arthrose, sans danger et à la maison
- Calmer l’arthrose de son chien, les gestes qui marchent
- Les produits et traitements vétérinaires contre l’arthrose chez le chien
- Peut-on prévenir l’apparition de l’arthrose chez le chien ?
- Détecter l’arthrose chez son chien, les signes qui doivent alerter ?
Sport : confort des muscles et des articulations avec les huiles essentielles
Dans la pratique sportive, occasionnelle ou intensive, la préparation et la récupération des muscles et articulations est primordiale. Les massages et l’utilisation de produits naturels chauffants et circulatoires améliore considérablement la condition physique. Courbatures, tendinites, entorses, peuvent être pris en charge voire même traité par l’aromathérapie.
Afin d’optimiser le confort des muscles et des articulations lors de la pratique sportive, il est important de prendre soin de la fonction circulatoire, mais aussi métabolique. En effet, lors de la contraction musculaire il faut chercher à drainer les toxines directement issues de l’effort musculaire et éviter ainsi l’apparition de courbatures, mais aussi de microtraumatismes. Les molécules aromatiques offrent un potentiel pharmacologique particulièrement intéressant su sportif, notamment pour décontracturer les muscles, les chauffer, diminuer leur niveau inflammatoire et favoriser la souplesse et la mobilité des articulations.
Des huiles essentielles pour les muscles et la circulation
Dès lors qu’on applique l’huile essentielle de gaulthérie couchée sur la peau, ses propriétés rubéfiantes, activent la circulation du sang et elle procurent instantanément un effet chauffant; on recommande pour cette raison son application plutôt diluée dans une huile végétale. La zone massée devient instantanément plus souple, est mieux oxygénée et plus mobile. Cette huile essentielle est une incontournable pour le sportif qui l’adule. Ses propriétés anti-inflammatoire et fluidifiante sanguine diminueront les courbatures et augmenteront la performance musculaire Elle fait d’ailleurs partie de la liste des huiles essentielles aux effets dopants !
Sur le registre spécifique des crampes, deux huiles essentielles sont à utiliser en synergie, celle d’estragon et celle de romarin camphré. A la composition biochimique différente, elles concourent à la décontraction du muscle mais par des mécanismes d’action différents. Celle d’estragon est un véritable décrispant, son action sur le hoquet en est l’illustration. Elle pourra aussi œuvrer en prévention des crampes avant une compétition ou en récupération. Celle de romarin camphré est un magnifique antalgique, puissant myorelaxant (relaxant musculaire), elle s’utilise chez la personne âgée pour gérer les douleurs et chez le sportif elle sera aussi utile pour dissoudre les cristaux d’acide lactique et d’acide urique provenant de la contraction musculaire. De même elle s’utilise avant et après l’effort pour la récupération.
Optimiser la récupération physique
L’huile essentielle de poivre noir est une huile essentielle un peu méconnue et pourtant tellement intéressante pour le sportif. Elle chauffe la zone où elle est appliquée, et possède des propriétés toniques circulatoires très intéressante, mises à profit après l’effort pour favoriser le drainage musculaire.
Dans une synergie bienfaisante pour les muscles, le sportif a tout intérêt à y incorporer quelques gouttes d’huile essentielle d’hélichryse italienne. Elle est une garante de l’intégrité des tissus, prévient les traumas, et aide à résorber les potentielles micro-déchirures. Utilisée en préparation comme en récupération après un effort intensif.
Des huiles essentielles énergétisantes
Le sportif aura tout intérêt de temps en temps à soutenir son activité surrénalienne pour préserver ses ressources énergétiques. En effet, les surrénales sécrètent du cortisol, tous les jours à 8 heures du matin. Ce pic de cortisol donne d’ailleurs un coup de booster pour permettre de se lever. Il y a des huiles essentielles aux propriétés cortisone-like, utile pour toute personne se sentant fatiguée ou en période de convalescence. Pour le sportif elle lui permettra d’optimiser ses performances ou de prévenir les baisses de régime. A FAIRE : dans un flacon de 10 ml le mélange suivant, huile essentielle d’épinette noire (4 ml ou 120 gouttes), huile essentielle de pin sylvestre (4 ml ou 120 gouttes) et huile essentielle ravintsara 2 ml ou 60 gouttes. Appliquer 6 à 8 gouttes en regard de la zone des reins, 2 fois par jour, pendant quinze jours. Ces huiles essentielles n’est pas interdite dans le cadre des compétitions de haut niveau. Il serait donc dommage de passer à côté de ce cocktail énergisant et naturel ! En cas de compétition, commencer la cure au moins trois jours avant.
Inflammations à répétition : Le katafray, un nouvel anti-inflammatoire
Lorsqu’une articulation, un tendon, ou un ligament fait souffrir de manière chronique, les solutions aromatiques sont souvent symptomatiques. Il est une huile essentielle qui semble donner de bons résultats sur tous les processus inflammatoires et immunitaires chroniques, en parvenant à couper le cercle vicieux. Elle est donc à tester sur tous les traumas récidivants, comme les tendinites, les articulations sensibles ou fragiles, les genoux douloureux, les vieilles entorses mal cicatrisées. En synergie, comme ci dessous ou bien seul en geste simple. A FAIRE : 8 gouttes de katafray, diluées dans l’équivalent d’huile végétale (millepertuis ou noyau d’abricot). Faire pénétrer et renouveler jusqu’à 4 fois par jour.
En cas de tendinite aigue, cet article peut vous intéresser : Soigner une tendinite avec les huiles essentielles.
Visualiser la réussite avec les huiles essentielles
MA FORMULE
Prévenir les traumas, Formule à visée anti-inflammatoire, pour activer la microcirculation, réchauffer les muscles, les tendons, et les articulations, et soutenir le processus de récupération musculaire.
HE gaulthérie couchée Gaultheria procumbens |
4 ml ou 120 gouttes |
HE katafray Cedrelopsis grevei |
2 ml ou 60 gouttes |
HE de romarin à camphre Rosmarinus officinalis ct camphre |
1 ml ou 30 gouttes |
HE hélichryse italienne Helichrysum italicum |
1 ml ou 30 gouttes |
HE estragon Artemisia dracunculus |
2 ml ou 60 gouttes |
Huile végétale de callophylle Callophyllum inophyllum |
200 gouttes (environ 10 ml) |
Huile végétale de millepertuis Hypericum perforatum |
QSP 30 ml |
Préparation
Dans un flacon en verre teinté de 30 ml muni d’un compte-gouttes verser les huiles essentielles selon les quantités indiquées, ajouter la callophylle et compléter le flacon avec l’huile végétale de millepertuis, agiter. L’huile végétale de callophylle est intéressante pour améliorer la fluidité du sang et donc la circulation.
Pour plus d’informations, à lire cet article, pour bien choisir les huiles végétales de dilution.
Mode d’emploi
Appliquer 6 à 10 gouttes sur les muscles et articulations sollicités avant et après l’effort, 3 à 4 fois par jour. Commencer 3 jours avant l’épreuve sportive et poursuivre les 3 jours qui suivent.
Contre-indiqué chez l’épileptique, la femme enceinte et allaitante et l’enfant de moins de 6 ans, prudence chez les sujets sous traitement anticoagulant (la callophylle fluidifie le sang).
Attention : l’huile végétale de millepertuis est photosensibilisante. Ne pas s’exposer au soleil dans les quatre heures qui suivent l’application. Pour en savoir plu : conseils de prudence et les risques de toxicité des huiles essentielles
La contracture n’est ni une crampe ni une déchirure !
Lorsqu’une douleur musculaire survient, il est parfois difficile de connaître son origine et de savoir comment la désigner. La contracture musculaire résulte de la contraction involontaire d’un muscle, elle touche principalement les cuisses mais peut aussi atteindre les mollets ou le dos. Elle provoque alors une forte douleur qui peut persister pendant plusieurs semaines, à l’inverse de la crampe qui passe généralement très vite. A l’examen, le médecin peut hésiter entre un diagnostic de contracture et un diagnostic de déchirure ou d’élongation. Mais la contracture se distingue car elle ne provoque aucune lésion anatomique visible au niveau du muscle.
Du repos, du repos, du repos !
Il s’agit d’un conseil de bon sens mais, la contracture musculaire touchant principalement les personnes sportives, il est tout de même bon de le rappeler. En cas de douleur, il ne faut surtout pas forcer et surtout pas recommencer une activité physique intense tant que le problème n’est pas réglé. Localement, l’application d’une compresse chaude ou d’une bouillotte peut apporter un soulagement immédiat et aider à détendre le muscle endolori. Si la douleur est située au niveau du dos, un bon bain chaud aura un effet similaire.
Soulager la contracture avec un massage aux huiles essentielles et des étirements
Lorsque la douleur s’éternise, le médecin généraliste orientera son patient vers un kinésithérapeute. Son rôle sera alors de travailler à détendre et relaxer le muscle. Plusieurs séances peuvent être nécessaires et le praticien pourra également conseiller à son patient des exercices d’étirements à reproduire chez lui, sans risque d’aggraver la contracture. La méthode Mézières va également aider à pallier au déséquilibre postural généré par la contracture en procédant à des étirements par traction.
A domicile, un massage de la zone douloureuse avec un mélange d’huiles essentielles dans une base d’huile végétale aidera à soulager la douleur.
Comment préparer un décontractant musculaire naturel ? Dans 10ml d’huile de sésame ou d’huile d’amande douce, les plus nourrissantes, on ajoute 15 gouttes d’huile essentielle de lavande, de laurier noble ou d’estragon puis on applique directement sur la contracture en massant bien pour faire pénétrer. Une autre huile essentielle qui fait des miracles sur les douleurs musculaires est l’HE de Gaulthérie odorante qui est un antalgique et un anti-inflammatoire naturel puissant. Mais on peut aussi tout simplement appliquer de l’huile d’arnica !
Homéopathie et cures d’oligo-éléments
L’homéopathie est particulièrement pour prévenir la survenue des contractures. On privilégiera Cuprum mettalicum 15CH et magnesia phosphorica 7 CH à raison de 5 granules de chaque matin et soir. En cas de contracture installée, on peut prendre des granules d’arnica, 5 granules quatre fois par jour.
Il existe des ampoules d’oligo éléments associant du magnésium et du potassium qui agissent sur le fonctionnement neuro-musculaire et aide à réduire la survenue des contractures pendant l’effort. On recommande de faire un cure d’au moins trois semaines à raison de 2 ampoules par jour.
Contracture musculaire : comment l’éviter ?
Quelle différence entre une courbature et une contracture ? La contracture s’apparente à une crampe : elle résulte de la contraction anormale de quelques fibres au niveau d’un muscle : la contracture survient en cours d’effort et disparaît en l’espace de quelques minutes à l’aide d’un massage adapté. La courbature, quant à elle, est en lien avec l’accumulation de déchets au niveau du muscle et apparaît après l’effort, souvent plusieurs heures après le retour au calme.
Comment éviter la contracture ? On le répète : la contracture survient de le cadre de l’effort sportif. Pour l’éviter, il est indispensable de bien s’échauffer avant la séance (10 minutes de cardio et d’étirements) et de s’étirer après la séance (10 minutes aussi).
« Les personnes qui commencent un nouveau sport – et qui ne se préparent pas suffisamment – présentent souvent des myalgies (des contractures, par exemple), heureusement sans gravité » ajoute Adrien Ezine, ostéopathe. Conclusion : pas d’excès de zèle à la salle de sport, et pas question de se jeter « à froid » dans un effort inhabituel !
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Si la douleur initiale est violente (en coup de poignard), avec un point douloureux vif et localisé, évocateur de lésion du muscle, si la contracture dure dans le temps, ou si elle s’accompagne d’irradiations dans la fesse ou dans une jambe, alors vous devrez consulter votre médecin.
Comment les prévenir ?
Pour les éviter, effectuez régulièrement un sport, toujours suivi d’une séance d’étirements, en réalisant des bains chauds si vous ressentez des tensions dans les muscles, ou en vous relaxant (sophrologie, yoga, etc.)
De nombreuses huiles essentielles comme solution efficace contre la douleur
En cas de contractures musculaires ou de crampes, l’aromathérapie nous offre une panoplie de substances actives antalgiques, anti-inflammatoires et décontracturantes.
L’huile essentielle de Laurier noble (Laurus nobilis L.), de la famille des Lauracées, est antalgique et décontracturante grâce à la présence d’acétate de terpényle et de linalyle (esters). Diluée dans de l’huile végétale d’Amande douce, de Calophylle ou de fleurs d’Arnica à raison de 3 gouttes d’huile essentielle dans une cuillère à soupe d’huile végétale, elle s’utilise en massage prolongé pour une bonne récupération et une relaxation musculaire.
L’huile essentielle de Romarin à camphre (Rosmarinus officinalis camphoriferum), de la famille des Lamiacées, riche en camphre (20 %) comme son nom l’indique, possède des propriétés relaxantes et décontracturantes musculaire. Utilisée uniquement à partir de 12 ans par voie cutanée diluée à raison de 3 à 4 gouttes dans une cuillère à soupe d’huile végétale.
L’huile essentielle de Lavande aspic (Lavandula latifolia L.) est une lavande riche en camphre (20 %) et ne s’utilisera qu’à partir de 12 ans en dilution dans une huile végétale dans ce cas précis. D’autres huiles essentielles de lavandes hybrides (les lavandins), contenant elles aussi du camphre (jusqu’à 10 %) pourront être utilisées.
L’huile essentielle de Gaulthérie (Gaultheria fragantissima / Gaultheria procumbens) est quant à elle très riche en salicylate de méthyle, aux propriétés antalgiques et anti-inflammatoires remarquables. Utilisées seule ou en synergie, pure ou diluée, elle est réservée aux adultes uniquement. Attention l’huile essentielle de Gaulthérie est contre-indiquée aux personnes allergiques aux dérivés salicylés comme l’aspirine.
L’huile essentielle d’Estragon (Artemisia dracunculus), de la famille des Astéracées, possède quant à elle de remarquables propriétés antispasmodiques et anti-inflammatoires, pouvant être mises à profit en cas de crampes ou de contractures musculaires. Diluée à 20 % dans une huile végétale, elle pourra s’utiliser seule ou associée à d’autres huiles essentielles pour une plus grande efficacité.
La prise en charge de la douleur
La douleur est une expérience désagréable perçue suite un traumatisme, une blessure ou dans le cadre d’une maladie chronique.
Même s’ils ne l’expriment pas tous de la même façon, même s’ils ne montrent que peu de signes, tous les chiens, quel que soit leur âge, ressentent la douleur avec une intensité et un désarroi comparable à celui des humains.
Comment reconnaître la douleur chez le chien
Lorsqu’un accident survient, ou si votre animal souffre d’une maladie, et que vous vous interrogez sur sa souffrance, demandez-vous juste ce que vous éprouveriez dans les mêmes circonstances: couper les oreilles d’un chiot (aujourd’hui, c’est interdit), souffrir d’une otite ou d’une cystite, être atteint d’arthrose, par exemple, sont des situations très douloureuses. Une fracture ou une plaie font certainement souffrir votre chien de la même façon que vous, même s’il ne se plaint pas ou peu !
Les plaintes, les pleurs, les cris et les gémissements
Chez le chien, les manifestations bruyantes, faciles à associer à la douleur, ne sont pas souvent observées. L’intensité des cris dépend aussi de la race et du tempérament du chien : les petits chiens expriment souvent mieux leur douleur que de grands chiens stoïques (comme les chiens de chasse), qui peuvent souffrir en silence.
Les plaintes et les cris sont plutôt associées aux douleurs aiguës et intenses (accident sur la voie publique, fracture, par exemple), mais ils sont beaucoup plus rares lors de maladies chroniques (arthrose).
Dans tous les cas, il est préférable de demander conseil à son vétérinaire.
Les changements de comportement
C’est un signe de douleur beaucoup plus fréquent, mais aussi plus difficile à détecter.
Dans certains cas, la douleur peut pousser votre chien à s’isoler, se cacher, refuser les contacts, ou mal supporter ses congénères. Un changement d’attitude ou d’humeur peut être un signe à ne pas négliger. Par exemple :
- un chien habituellement joyeux en promenade qui refuse de se lever
- un chien affectueux qui devient boudeur ou semble fatigué et se cache
- un chien qui mord sans raison apparente quand on essaye de le saisir ou de le caresser
Des signes très particuliers
Certaines attitudes, parfois méconnues, sont très caractéristiques de la douleur qu’éprouve votre chien :
- La position du prieur (arrière train levé, pattes avant plaquées au sol) traduit en général une douleur abdominale (mal au ventre)
- Une position figée, tête basse, peut signaler une douleur cervicale (torticoli)
- Un léchage ou le grattage intense d’une zone du corps peut aussi traduire une douleur.
Que faire face à la douleur de votre chien ?
Certaines erreurs doivent être évitées pour ne pas aggraver la situation :
- Lors d’un accident violent, et s’il souffre beaucoup, votre chien peut ne pas supporter qu’on le touche et tenter de vous mordre. Dans ce cas, ne vous mettez pas en danger et n’hésitez pas à le museler. Ne le manipulez qu’avec d’extrêmes précautions, et seulement si c’est nécessaire, surtout si vous suspectez des fractures (chute d’étage, accident avec une voiture)
- Votre anxiété accroit la sienne : il est essentiel de rester calme et de parler avec douceur. Essayez de ne pas paniquer. Il vaut mieux perdre quelques minutes à se calmer, à analyser la situation, plutôt que de faire des erreurs dans la panique.
- Ne donnez aucun médicament à votre chien. Le paracétamol, certains antalgiques ou calmants peuvent être toxiques. Dans tous les cas, leur dosage n’est pas adapté à un animal. N’écoutez pas d’autres conseils que ceux d’un vétérinaire qui connait votre chien.
- Si votre animal a été opéré, ou s’il souffre du dos, il est tentant de penser que tant qu’il a » un peu » mal, il ne fait pas de bêtise, et que la douleur constitue un » garde –fou « . C’est une erreur. La douleur chronique peut aboutir à des auto-mutilations, à de la dépression, à un refus de s’alimenter. Elle est néfaste, dans tous les cas, et doit être traitée. Il n’y a jamais aucun bénéfice à laisser un animal souffrir.
- Penser que les chiens, surtout s’ils sont très jeunes ou vieux, ou s’ils n’expriment rien, ne ressentent pas la douleur » comme nous » est une erreur. De nombreuses études ont montré que leur douleur, physique et psychologique, existe chez le chien et provoque une grande détresse… Ne la négligeons pas.
Consulter un vétérinaire
Le vétérinaire est un professionnel de santé. Les longues études qu’il a suivies lui permettent d’examiner votre animal dans les meilleures conditions, de proposer un diagnostic ou de mettre en place des examens complémentaires (radiographies, prises de sang, etc.). Il peut réaliser des gestes techniques qui soulageront votre animal (anesthésie, injections, perfusions, etc.), il peut vous proposer de l’hospitaliser, et, enfin, il est la seule personne habilitée à lui prescrire des traitements tels que des antibiotiques ou des morphiniques.
Enfin, lorsqu’aucune solution médicale ou chirurgicale n’est envisageable, c’est lui seul qui peut vous proposer d’euthanasier avec calme et respect un animal dont la souffrance ne peut plus être soulagée.
Les vétérinaires sont répartis sur tout le territoire. Ils assurent un service continu, de jour comme de nuit, parfois à domicile. L’annuaire ou le commissariat de police le plus proche permettent d’en trouver un près de chez vous, y compris en urgence. Appelez toujours par téléphone avant de vous rendre sur place.
Trouver la cause
Lors de douleur, il est important de rechercher la cause avant de la traiter : une fracture ne se traite pas de la même façon qu’un » mal au ventre « , pour lequel une échographie peut être nécessaire. Les vétérinaires disposent de nombreux équipement permettant d’examiner et de soigner au mieux votre chien. Il faudra peut-être un peu de temps pour savoir exactement ce dont votre chien souffre avant de pouvoir le traiter efficacement…
Dans d’autres situations, si on ne peut pas » supprimer » la cause de la douleur, l’objectif sera de la contrôler pour assurer au chien une bonne qualité de vie. Pour cela, il est possible agir à trois niveaux :
Traitement médical de la douleur
Les vétérinaires disposent de nombreuses molécules (médicaments) pour traiter la douleur. Les protocoles utilisés dépendent bien sûr de la cause de la douleur, de sa nature, de son intensité, et aussi de l’âge du chien. Dans les cas les plus graves, le contrôle de la douleur peut faire appel à une hospitalisation temporaire du chien. La plupart des médicaments antalgiques (contre la douleur) ne présentent pas d’effets secondaires dangereux s’ils sont utilisés sous contrôle vétérinaire et peuvent donc être utilisés sans hésiter.
Hygiène de vie, rééducation et alimentation
Lors de douleurs chroniques (arthrose, cancer, etc.), de nombreuses techniques paramédicales peuvent améliorer le confort de votre animal : le maintenir propre, s’occuper de lui, le promener lorsque c’est possible et lui fournir des aliments adaptés et appétissants est essentiel.
Le vétérinaire peut aussi lui proposer différentes techniques de physiothérapie : soins en piscine adaptée, kinésithérapies, ultrason, électrothérapie font partie des techniques de rééducation fonctionnelles qui peuvent apporter un vrai mieux-être.
Techniques chirurgicales et préopératoire
Enfin, lorsqu’une intervention chirurgicale est nécessaire, votre chien peut bénéficier de traitements très efficaces contre la douleur. Des injections, des perfusions, des infiltrations, des anesthésies locales ou des injections péridurales permettent de bien contrôler la douleur. Des comprimés sont également disponibles lorsque l’animal rentre à la maison. Votre vétérinaire vous donnera les meilleurs conseils pour éviter ou traiter les douleurs de votre compagnon. N’hésitez pas à le solliciter.
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Huile essentielle pour soigner les douleurs musculaires du chien
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Mon chien a de l’arthrose, comment le soulager ?
Pour commencer, il est bon de connaître l’affection, avant de vouloir trouver un moyen de calmer la douleur de notre toutou.
L’arthrose est une maladie qui touche les articulations de l’homme, du chat et du chien. Ces articulations sont composées de cartilage, dont le rôle est de protéger l’articulation des chocs et frottements. Le tout est recouvert d’une capsule synoviale, qui lubrifie le tout.
Et c’est ici que le problème apparaît. L’arthrose, c’est l’inflammation du liquide contenu dans la capsule. Cette inflammation use le cartilage petit à petit, ce qui entraîne une autre inflammation autour des os privés de protection.
Les deux types d’arthrose canine
Il n’y a pas une, mais plusieurs arthroses. La différence est importante, car l’une d’elles peut toucher des chiens plus jeunes.
Ainsi, on distingue les types suivants :
- L’arthrose primitive. Celle-ci est due au vieillissement d’une articulation ou de plusieurs articulations, et concerne les chiens âgés ;
- L’arthrose secondaire. Elle se développe sur une articulation qui fonctionne mal (dysplasie).
Dans tous les cas, elle provoque une douleur articulaire importante qui touche la mobilité de votre animal et le gêne dans ses mouvements.
Les différents stades de l’arthrose
Il faut établir un diagnostic le plus vite possible pour retarder l’évolution de la maladie. En effet, l’arthrose passe par trois stades :
- Le premier stade où le chien commence à boiter et refuser un exercice en particulier, comme sauter par exemple ;
- Le deuxième stade correspond à des douleurs articulaires aiguës, des difficultés pour effectuer certains mouvements ;
- Le troisième stade. La douleur arthrosique peut être moins forte, mais le chien peut ne plus arriver à se lever, car l’articulation est ankylosée. La mobilité du chien est grandement réduite et certains mouvements impossibles.
Si l’arthrose est prise à temps, on peut retarder les effets et rester le plus longtemps possible au premier stade, assurant une meilleure qualité de vie pour votre chien.
Comment apparaît l’arthrose chez le chien ?
Une inflammation ne vient pas spontanément, plusieurs facteurs peuvent provoquer celle du liquide de la capsule synoviale.
En cause, principalement :
- Un mauvais déplacement des os, parfois dû à une fracture mal soignée ;
- Un ligament trop lâche ;
- Des inflammations diverses ;
- Une luxation ;
- Une dysplasie, qui est une déformation de l’articulation durant la période de croissance du chien. Elle survient souvent aux hanches, mais peut aussi toucher l’épaule ou le coude ;
- L’âge. Le vieillissement du chien est le facteur le plus courant dans l’apparition de l’arthrose ;
- Le surpoids. L’obésité ne touche pas que les êtres humains. La race canine, elle aussi, fait les frais d’un manque d’activité physique et d’une mauvaise alimentation. De ce fait, le chien grossit et cette surcharge pondérale appuie sur les articulations, les usant prématurément.
Traiter un chien qui a de l’arthrose, sans danger et à la maison
L’arthrose étant une maladie dégénérative, il n’existe actuellement pas de traitement afin d’endiguer l’affection et l’altération des articulations. Cependant, devant la détresse de votre toutou, vous pouvez être tenté de vouloir lui apporter des soins.
Il existe deux façons de pouvoir soulager votre chien. Les conseils à appliquer chez soi, au quotidien, et les solutions médicales.
Calmer l’arthrose de son chien, les gestes qui marchent
Ces quelques conseils permettront à votre chien de pouvoir vivre plus facilement son arthrose, mais surtout, d’apaiser les souffrances occasionnées par ses articulations.
Faites lui faire de l’activité physique
Eh oui, le sport est bon pour l’arthrose de votre chien. En effet, l’exercice permet de faire travailler ses muscles et articulations, et ainsi de les entretenir. Attention cependant, les sports violents sont à proscrire, tout comme les escaliers (si on peut les éviter). Les promenades sont de rigueur, mais surtout, la natation qui reste le sport le plus doux pour votre animal de compagnie.
Aménagez votre intérieur
Afin de lui éviter les déplacements inutiles et pallier ses difficultés. Par exemple, changer sa couche de place si celle-ci est difficilement accessible. Vous pouvez également surélever sa nourriture afin de lui apporter plus de confort. Pour la voiture, installez des rampes pour faciliter sa montée.
Faites attention à son poids
Plus votre chien sera » gros « , plus ses articulations vont souffrir. Ainsi, il faut prendre garde à lui donner un régime alimentaire adapté à sa race, son âge et son activité physique. Attention à certaines races canines, qui ont tendance à prendre plus que d’autres. Ici, votre vétérinaire vous sera de bon conseil.
Donnez-lui des compléments alimentaires
Ceux contenant des chondroprotecteurs protègent le cartilage. Vous pouvez en donner à votre chien soit ponctuellement en cure, soit quotidiennement. Là aussi, l’avis de votre vétérinaire doit prévaloir.
Gardez votre chien au chaud
C’est connu, le froid et l’arthrose ne font pas bon ménage, et les douleurs sont soulagées avec la chaleur. Ainsi, évitez-lui les endroits froids et humides ou les courants d’air. Placez sa couchette bien au chaud, et évitez les trop longues promenades par temps humide. Il existe des compresses chauffantes pour l’arthrose du chien en cas de crises, qui soulageront la douleur.
Les massages sont une excellente façon d’apaiser la douleur de votre chien. Le massage stimule la circulation sanguine, tonifie et assouplit les articulations. Là encore, le vétérinaire saura vous montrer les gestes à adopter. Vous pouvez aussi faire appel à un ostéopathe canin.
Les produits qui luttent contre l’arthrose du chien
Il existe en pharmacie des solutions pour l’arthrose du chien. La prise d’un produit sous forme de gélule peut être efficace, néanmoins, avant d’acheter le dit produit, demandez des conseils au pharmacien et à votre vétérinaire.
À contrario, éviter les conseils trouvés sur les forums, réseaux ou pages internet douteuses.
Les produits et traitements vétérinaires contre l’arthrose chez le chien
Indispensables, les traitements et opérations médicaux sont complémentaires des actions effectuées à la maison. Il existe plusieurs procédés, selon le niveau de l’arthrose.
Les traitements médicamenteux
Les traitements médicamenteux contre l’arthrose du chien sont en général des produits anti-inflammatoires.
Problème, ces derniers ont des effets secondaires et ne peuvent pas être pris continuellement. Ainsi, le plus souvent, lorsque l’arthrose et trop douloureuse, le vétérinaire prescrit des médicaments à base de morphine.
Les opérations sur le chien
Un traitement laser peut être mis en place selon le niveau des crises. Les lumières émises par le laser (souvent rouge ou proche de l’infrarouge) dégagent des longueurs d’onde, qui ont des propriétés thérapeutiques. Cette méthode est indiquée dans le traitement de l’arthrose.
Dans certains cas, la chirurgie devient nécessaire si le stade est trop avancé ou a douleur trop aiguë.
Peut-on prévenir l’apparition de l’arthrose chez le chien ?
L’affection peut toucher tous les animaux, surtout les chiens qui sont âgés. Difficile de passer à côté. Néanmoins, on peut retarder l’apparition de l’arthrose en connaissant les symptômes de la maladie.
Par exemple, sachez que certaines races de chien y sont plus sujettes que d’autres. C’est le cas du labrador. Il faut alors être particulièrement vigilant avec eux.
L’exercice physique et un bon équilibre alimentaire sont également indispensables pour que votre animal de compagnie reste en bonne santé. Il faut à tout prix éviter qu’il prenne trop de poids. Cela est valable pour tous les animaux de compagnie, comme le chat.
Enfin, une surveillance régulière chez le vétérinaire permet de détecter rapidement les premiers symptômes et de freiner l’évolution de l’arthrose en donnant les soins nécessaires à votre animal.
Détecter l’arthrose chez son chien, les signes qui doivent alerter ?
La première personne qui peut jouer un rôle sur la santé de son chien, c’est son maître. C’est lui qui va voir les signes annonciateurs d’un problème.
Quels sont les signes de l’arthrose chez le chien ?
Votre chien a ses habitudes, vous les connaissez en tant que propriétaire.
Ainsi, si vous constatez un changement de comportement chez votre chien, il faut vous alarmer.
S’il refuse de monter les escaliers, de sauter. S’il a du mal à manger. Si vous voyez qu’il a du mal à se lever après la nuit (boiterie à froid, qui se calme au fur et à mesure de la journée), qu’il boite… cela doit vous alerter sur une éventuelle souffrance articulaire.
Sa mobilité est réduite, ses mouvements sont hésitants ? Il est fort probable que cela vienne d’une douleur arthrosique.
Le changement d’humeur est aussi un bon indicateur. Un chien qui reste dans son coin ou refuse les caresses a un problème. De même pour ceux qui deviennent agressifs lorsqu’on essaye de le toucher.
Il faut donc très vite consulter son vétérinaire pour faire le point et établir un diagnostic.
L’arthrose du chien n’est pas une fatalité
Le laboratoire vétérinaire Mérial organise tous les ans une quinzaine contre l’arthrose chez le chien. Une occasion pour sensibiliser les propriétaires et mieux connaître la maladie.
En conclusion, une bonne hygiène de vie, une alimentation équilibrée et une surveillance médicale de vos animaux, chats ou chiens, sont primordiales. Et rien ne remplace les conseils d’un vétérinaire afin de garder en bonne santé vos compagnons et pour qu’ils vieillissent en toute sérénité.